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 let's go get the shit kicked out of us by love ≡ carter

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Declan GardnerFriendship is easier made than kept
Declan Gardner
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MessageSujet: let's go get the shit kicked out of us by love ≡ carter   let's go get the shit kicked out of us by love ≡ carter EmptyMer 11 Jan - 20:48

Declan & Carter
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La nuit était tombée depuis déjà quelques heures lorsque Declan s'arrêta devant la porte de l'appartement qu'il partageait avec Carter. Le froid transformait son souffle en formes abstraites devant lui, mais Declan ne ressentait pas le moindre frisson. Peut-être était-ce dû aux quelques verres qu'il s'était enfilés un peu plus tôt, une habitude qu'il n'avait jamais eu mais qu'il semblait multiplier ces temps-ci. Petit à petit, il devenait un cliché. Peut-être encore que son cerveau n'avait tout simplement pas le temps d'analyser le nombre insuffisant de degrés, trop préoccupé par des soucis qu'il tentait pourtant d'ignorer. Il se sentait étouffer sous le poids de son manteau et l'étreinte de son écharpe, et pourtant, il se voyait incapable de passer la porte. Carter l'attendait derrière et si cette pensée lui provoquait d'ordinaire un sourire impatient, en cet instant, il avait plutôt envie de prendre ses jambes à son cou. Il y a quelques jours, Declan avait appris ce qu'était la honte, la vraie, lorsque sa femme avait été contrainte de venir le récupérer au poste après une soirée trop arrosée avec son pote Derrick. Carter ne lui avait pas passé un savon. Elle était restée silencieuse, et ça, c'était pire. Declan réalisait parfaitement ce qu'il lui faisait subir en se laissant entraîner avec égoïsme dans une spirale d'apitoiement et de lâcheté. Il ne savait pas trop ce qui clochait chez lui, pourquoi il se laissait abattre de la sorte. Non, il avait toujours mal réagit face aux problèmes. La question était plutôt, pourquoi ne trouvait-il pas la force de remédier à la situation pour son fils et sa femme? Voilà la chose qui le dépassait complètement. Il aimait l'un et l'autre à en crever et n'était malgré tout pas foutu d'aller postuler à droite à gauche pour subvenir aux besoins de sa famille. Peut-être parce qu'il avait inconsciemment attendu que ce moment arrive : qu'il déconne et se prouve à lui même qu'il n'était pas à la hauteur de cette vie de famille qu'il s'était construite. Declan n'appréciait rien de plus que de voir ses prédictions pessimistes devenir réalité. Quel loser.  Declan soupira et actionna la poignée de la porte. Il commençait à perdre toute sensation dans ses doigts. Une bouffée d'air chaud le percuta et la vision de son intérieur chaleureux lui fit un instant oublier à quel point il était dans la merde. Il se débarrassa bien vite des couches superflues de vêtement avant de s'aventurer un peu dans le salon. Steve était assis sur le tapis devant la télé, manipulant de grosses pièces de puzzle qu'il combinait sans aucune considération pour leur place appropriée. « Salut mon bébé » murmura-t-il en le rejoignant au sol. Le visage de Steve s'illumina en le voyant à ses côtés, et le bambin s'empressa de lui tendre une pièce avant de retourner à sa tâche, comme pour lui montrer comment faire. Declan passa une main sur son crâne, attendri. Il aurait pu rester des heures ainsi, apaisé par les bruits et gestes de son fils qui joue. Quelques minutes passèrent avant qu'il réalise qu'il devrait peut être aller trouver Carter. Elle avait sans doute dû l'entendre rentrer, et c'est pour une raison particulière qu'elle n'était pas revenue auprès de Steve ou pour accueillir son mari. Après un baiser sur la joue dodue de son fils, Declan se leva, décidé à trouver Carter par lui-même. Il n'avait fait que quelques pas dans le couloir menant à leur chambre lorsqu'il la vie débouler de la salle de bain. Il ne remarqua pas tout de suite ce qu'elle avait dans la main, trop occupé à se demander pourquoi elle se dirigeait vers lui avec une main sur les yeux. Il comprit bien assez vite. Entre ses doigts se tenait un test de grossesse. C'est de justesse qu'il se retint de faire un pas de recul, comme si l'objet en lui-même allait l'agresser. Mais le soucis le plus pressant en cet instant n'était pas le test, oh que non. C'était plutôt la crise cardiaque que Declan s'apprêtait à avoir, au doux âge de 31 ans. Puisse-t-il reposer en paix. L'adrénaline faisait battre son cœur à la chamade tandis qu'il fixait le test sans le voir. Oh, mon Dieu. Carter était enceinte? Ils allaient avoir un deuxième enfant?? Si normalement, cette pensée devait le rendre fou de joie, elle le tétanisait. Ils ne pouvaient pas avoir un enfant maintenant. Steve avait à peine deux ans! Carter et lui avaient à peine de quoi s'occuper pleinement de lui! Declan n'avait pas de job, bon sang! Declan se laissa aller contre le mur du couloir tout en extirpant le test de la paume de Carter. Il le garda un instant dans son propre poing, incapable de sauter le pas et de regarder le résultat. Il préféra fermer les yeux histoire de se préparer mentalement à toute éventualité. Un test négatif le soulagerait un court moment, avant que ne vienne l'inévitable regret de ne pas agrandir sa famille. Un test positif serait signe de bonheur mais surtout d'inconscience. Declan, lui qu'on imaginait à peine capable de s'occuper de lui-même, père de deux enfants? Sa mère allait sans doute exiger un test ADN pour confirmer qu'il s'agissait bien de son fils. Bien sûr que c'était ridicule, pensa Declan. Comment avait-il pensé qu'il aurait pu jouer à faire l'adulte sans que personne ne réalise l'imposture? Pendant un cours instant, il ressenti une vive colère contre Carter et lui. Comment avaient-ils pu laisser cela arriver? Il se reprit en inspirant un grand coup, trouvant enfin le courage de rencontrer le regard de Carter. Ok, ok. Tout cela restait hypothétique tant qu'il ne confirmerait pas le test. Mais un test suffisait-il? Ça peut se tromper ces choses-là nan? Ugh, arrête de gagner du temps lui hurla son esprit. Serrant la mâchoire, il desserra son emprise et baissa les yeux vers le test de grossesse.  Puis cessa de respirer. Deux barres. Carter était enceinte. Ils allaient avoir un deuxième bébé. Ils étaient dans la merde. « Positif » déclara-t-il d'une voix blanche, incapable de savoir quelle émotion l'emportait. La joie, le regret, le doute, la colère. Dans la longue série des choses imprévues, celle-ci dépassait toute espérance.
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MessageSujet: Re: let's go get the shit kicked out of us by love ≡ carter   let's go get the shit kicked out of us by love ≡ carter EmptyJeu 12 Jan - 7:30

Declan & Carter
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Posant les sacs qui contenait l’épicerie sur le comptoir se trouvant dans la cuisine, je retournais à la poussette pour en sortir Steve qui commençait à se montrer impatient. Passer de longues minutes dans sa poussette semblait le rendre grognon, mais il aurait tôt fait d’oublier ce sentiment en allant rejoindre ses jeux qui se trouvait dans le salon. Je l’y déposais, m’assurant que j’aurai un œil sur lui tout en me trouvant dans la cuisine. L’appartement était une fois de plus dénuer de vie, ce qui devenait de plus en plus courant. Je poussais un soupir, inutile que je cherche où se trouvait Declan, il reviendrait bien tôt ou tard, sachant qu’il mourrait de faim s’il ne rentrait pas à la maison. Je prenais le temps de ranger la commande, laissant sur le comptoir ce qui allait me servir à faire le dîner. Arriver au sac de la pharmacie, je sortais une petite boîte, pinçant mes lèvres, j’hésitais. Depuis quelques temps, je me sentais nauséeuse, ce n’était sans doute rien, mais mon petit doigt me disait que je devais en être certaine. Je posais la boîte sur le comptoir, sachant que lorsque Declan reviendrait il la verrait. Cette fois se serait ensemble qu’on le passerait. Je n’avais pas envie de le faire seule comme la première fois, lorsque j’avais découvert que j’étais enceinte de Steve. C’était après une demi-douzaine de teste que j’avais fini en pleure seule dans mon lit. Certes, cette annonce avait bouleversé notre vie, mais maintenant c’était différent. Je retournais dans le salon une fois le tout serré soigneusement à leur place, je prenais place devant Steve qui jouait. Je me joignais à lui à son invitation qu’il fit en me tendant un bloc de lego géant qu’il avait reçu à noël et gloussant avant de reprendre son jeu. Au bout d’une heure, je regardais l’heure poussant un soupir. Encore un soir où il rentrait tard. Peiné, je me levais pour aller préparer à dîner, l’espoir m’animait encore de le voir arriver avant que je ne serve le repas, toutefois ce fut seule avec Steve que je mangeais. Pour retirer le silence de l’appartement, j’avais mis de la musique rien de trop fort, simplement quelque chose pour donner vie à cet appartement. Je passais le reste de la soirée dans le canapé à travailler sur mes entreprises, surveillant du coin de l’œil Steve toujours en train de s’amuser. J’enviais son jeune âge, il ne comprenait pas ce qui se passait et d’un sens c’était tant mieux, il n’en souffrait pas. Pas comme moi. Je poussais un soupir, tournant la tête pour regarder le comptoir. La petite boîte s’y trouvait toujours. Je désirais vraiment attendre Declan, sauf que je sentais ces papillons dans mon ventre. Si c’était négatif, il n’y avait pas d’inquiétude à avoir. Il n’était même pas dans le besoin de savoir. Mais si c’était positif, voilà qui était une toute autre histoire. Serions-nous capables d’avoir deux enfants ? J’avais un salaire médiocre de serveuse et mes compagnies ne roulaient pas sur l’or, j’avais même plus de dépense que de revenu. Je n’étais pas celle qui pousserait Declan à se chercher un emploi, mais je devais bien admettre que le savoir avec un emploi me retirait une épine du pied. Je passais une main dans mes cheveux, me levant tout en déposant mes documents sur le canapé. « Tu le surveilles ! » disais-je à Truc couché à mes pieds, je voyais l’un de ses yeux s’ouvrir et se refermer. Agrippant la boîte, je me dirigeais vers la salle de bain. Je n’avais plus la patience d’attendre. Je devais savoir. Est-ce que j’allais devoir m’attendre au pire ? Devrais-je en venir à demander à mon père qu’il nous prête de l’argent pour nous éviter le gouffre financier ? Mordant l’ongle de mon pouce, je regardais le miroir. « Même s’il n’est pas là, il aura une surprise… Et puis ça l’évitera de me voir faire pipi sur un bâton. » tentais-je de me persuader en ouvrant finalement la boîte. Je prenais place sur la cuvette et suivait à la lettre les instructions. Ce n’était pas bien compliqué, ça n’avait pris que quelques secondes, maintenant me restait plus qu’à attendre. Faisant les cents pas dans la salle de bain, j’entendais la porte de l’appartement s’ouvrir. Il était enfin là, aussitôt je me sentis soulagé. Bien que je ne le couvasse pas, ça ne m’empêchait pas d’être inquiète. Je le cachais du mieux que je le pouvais, mais depuis que j’avais été le chercher au poste de police, je ne pouvais m’empêcher de toujours me demander dans quel merdier il s’était encore mis ! Et s’il ne revenait jamais ? Je fermais les yeux, je devais chasser ces pensées de mon esprit, posant plutôt mon regard sur le bâtonnet de grossesse. Il était temps. Temps de savoir la vérité. Et pourtant, je n’avais pas le courage de savoir le résultat et puisqu’il était de retour, il allait de soi qu’on l’apprenne ensemble. Je sortais donc de la pièce, me dirigeant vers le salon, pressée, mais aussi accablée par tout cela. Le voyant, je lui tendais le test qui se trouvait bien au creux de ma main, après tout c’était de sa faute ! Oui, je venais de le décider ! À cet instant, je me devais de trouver un coupable et il me semblait davantage coupable ! Mon autre main toujours poser sur mes yeux, j’attendais. Un temps qui me semblait sans fin. C’était horrible. Je sentais mon estomac se nouer. Lorsqu’il prit finalement le test, je laissais ma main retomber, posant mon regard sur lui. Je ne trouvais pas mes mots, ce n’était pas non plus comme si je savais que j’aurais un dialogue très évoluer, trop stressée pour m’exprimer. Pinçant mes lèvres, je jouais avec mes doigts. Une petite voix en moi me disait de le presser, tandis qu’une autre la contredisait préférant attendre. Je suivais son regard, le laissant révéler le résultat. Résultat qui me laissait échapper un hoquet de surprise. Au fond de moi, je m’y attendais, mais j’aurais espéré me tromper. Je sentais une larme rouler sur ma joue, l’essuyant aussitôt du revers de la main. C’était impossible ! On avait toujours fait attention… et, et… Je prenais le teste de sa main pour le regarder à mon tour. « Non. » soufflais-je pour moi-même. Une part de moi était ravie de cette nouvelle, alors qu’une autre réalisait que toutes mes craintes étaient alors fondées. Je relevais mon regard vers Declan. « Dis-moi que ce n’est pas vrai ! » Je savais que ce n’étais pas la chose à dire. Je faisais un pas de recul, laissant une autre larme rouler sur ma joue. Quel piètre réaction en découvrant que j’étais enceinte… « Qu’est-ce qu’on va faire ? » lui demandais-je, car à cet instant, je n’avais aucune réponse qui me venait. Et puis, on s’avait tous les deux que dans ce genre de moment je manquais de jugement…
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MessageSujet: Re: let's go get the shit kicked out of us by love ≡ carter   let's go get the shit kicked out of us by love ≡ carter EmptyDim 19 Fév - 15:18

Declan & Carter
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Non. Le mot semblait résonner dans l'esprit de Declan. Une plainte sourde qui se répercutait contre sa boîte crânienne, anéantissant tous les autres bruits alentour. Declan regardait Carter sans la voir, la simple syllabe prononcée le renvoyant de plusieurs mois dans le passé. Il pouvait se revoir accourir comme un fou à la clinique après avoir abandonné la voiture de son collège au beau milieu de l'établissement. Il pouvait encore ressentir l'angoisse de s'imaginer arriver trop tard, de réaliser que Carter s'était déjà débarrassé de cet enfant qu'il n'avait jamais prévu d'avoir ensemble. La situation n'avait pas été plus propices. Ils ne gagnaient pas grand-chose. Ils n'étaient même pas ensemble. Et Carter, dans un geste de désespoir, avait failli mettre un terme à sa grossesse, les privant tous les deux de ce bébé qui allait changer leur vie pour le meilleur. Declan pouvait entendre Steve dans le salon et il ne s'imaginait pas vivre dans un monde où il n'existait pas. Mais le visage de Carter. Ne voulait-elle pas ce bébé? Declan lui en voulait presque l'espace d'une seconde, alors que lui-même était partagé entre euphorie et peur sourde. Mais c'était irrationnel. Elle n'allait pas proposer un avortement. Ca n'était pas envisageable, n'est-ce pas? Même si avoir un enfant dans leur situation était très difficile, ils ne sauraient pas capable de faire ça? Non. Non. Il releva le regard sur sa femme lorsqu'elle lui ordonna de lui dire que ce n'était pas vrai. Peut-être que le test était faux. Ca arrivait parfois. Mais Declan n'arrivait pas à dire quoique ce soit, la main toujours sérrée autour du bâtonnet. Il suivi une larme couler le long de sa joue et ne s'était jamais senti aussi perdu. Que pouvait-il dire? Il était physiquement incapable de blâmer cet enfant, de regretter cet évènement qui restait un bonheur en soi. Il était également incapable de réconforter Carter et de lui dire que ce n'était pas forcément une mauvaise chose. Car cette situation? Le fait que Carter puisse être autre chose que juste heureuse à cette nouvelle? C'était la faute de Declan et de personne d'autre. S'il avait toujours son job, cette grossesse n'apparaitrait pas comme un drame. S'il allait un meilleur boulot? Ils seraient déjà dans les bras l'un de l'autre à se féliciter d'être de nouveau des parents. Mais non. Ils étaient plantés dans le couloir, malheureux, face à face, et pourtant Declan se sentait à des kilomètres de sa femme. Declan n'osait pas parler. Parler et découvrir que Carter ne voulait pas de cet enfant. Parler et découvrir que Carter ne pouvait pas continuer comme ça, pas avec lui. Parler et souffrir enfin des conséquences de ses actes. Il ne pouvait pas ignorer les questions de Carter plus longtemps avant qu'il ne devienne complétement lâche. « On va trouver une solution » dit-il faiblement. Il n'osait même pas lui demander si elle envisageait de le garder. Il n'y a qu'une réponse qu'il supporterait. Alors il préférait jouer la carte de l'optimisme, même un qu'il ne ressentait pas. « Je...je vais trouver un job je te le promets » plaida-t-il, une note d'hystérie dans la voix. Carter n'avait aucune raison de le croire depuis le temps qu'il lui répétait ça, mais là, la situation le demandait vraiment. Il était prêt à prendre n'importe quoi, même le plus dégradant des jobs pour trouver l'argent nécessaire pour s'occuper de ce nouveau bébé. « C'est...ça n'a pas à être une mauvaise chose » dit-il d'une petite voix, la suppliant mentalement de le rejoindre sur ce point. Il avait besoin de l'entendre dire qu'une part d'elle était heureuse de cette nouvelle. Ils étaient une équipe, Carter et lui. Ils pouvaient tout faire ensemble, non? Ça n'est pas la première épreuve qu'ils auraient à surmonter tous les deux. Il espérait que Carter voit la chose ainsi. Il ne pouvait s'imaginer débattre avec elle du mérite de garder cet enfant. Ça le déchirerait. Ça les déchirerait tous les deux.
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MessageSujet: Re: let's go get the shit kicked out of us by love ≡ carter   let's go get the shit kicked out of us by love ≡ carter EmptyVen 17 Mar - 19:24

Declan & Carter
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Le résultat du test était comme une gifle en pleine gueule que je venais de recevoir, ne disant rien, je laissais les émotions m’envahir. Je savais que je pouvais être impulsive, mais j’étais encore plus consciente que Declan pouvait me ramener sur le droit chemin. Il l’avait déjà fait. C’était grâce à lui qu’on avait un enfant merveilleux, que notre vie avait pris un tournant différent. Certes, en ce moment ça n’allait pas trop et ça me mettait hors de moi, créant toutes ces peurs à propos de l’avenir, mais je ne pouvais pas nier que Declan était ma bouée comme je pouvais être la sienne. J’avais appris à l’aimer, mais à cet instant. Celui où il avait confirmé que le teste était positif avait simplement fait voler en poussière tout ce que je croyais. Pendant un instant, je me sentais comme il y a deux ans, alors que j’avais découvert que j’étais enceinte. Je voulais me tapir dans l’ombre, pleurer, oublier la réalité. Relevant mon regard sur Declan, je me pinçais les lèvres. Une solution… Laquelle ? Avais-je envie de lui dire. Si on regardait notre budget, on avait du mal à joindre les deux bouts déjà à trois. Je ne croyais pas au miracle, c’était impossible, l’argent ne pousse pas dans les arbres… « Tu avais tout le temps de te trouver un boulot depuis ton renvoi… Et tu ne fais rien… » disais-je en relevant mon regard vers lui, l’observant avec sévérité. S’il avait fallu avoir un nouvel enfant pour qu’il comprenne et se bouge le cul, ce n’était peut-être pas une mauvaise chose, mais il en restait pas moins que c’était quelque chose d’incertain. Allait-il faire l’effort ou resterait-il assis dans le canapé à cuver ? Voilà tout le sens de la question. Je savais que je ne voulais pas devenir cette femme qui doit élever deux enfants, se tuer au travail pour faire vivre sa petite famille alors que le mari reste avachi sur le canapé une bière à la main. Il était hors de question que mon avenir ressemble à cela ! Je savais que je ne pourrais pas le supporter. Je passais ma main sur mon front, fermant les yeux. « Bien sûr que non… Ce n’est pas une mauvaise chose. » disais-je finalement, cet enfant n’était pas responsable de la négligence de ses parents. « Je me demande simplement comment on va faire. On arrive à peine à vivre à trois alors à quatre, c’est presque impensable. » Je poussais un soupire, commençant à marcher devant Declan, pensant à tout ce que cela pourrait impliquer. Je m’arrêtais de nouveau devant lui. « Je ne serais pas capable d’affronter cela seule et en ce moment, tu n’es jamais là. Va savoir ce que tu fais à l’extérieur, si tu vois quelqu’un d’autre ou tu préfères noyer tes problèmes dans l’alcool. Mais tu n’es plus là comme avant et si je dois me retrouver seule pendant neuf mois, ça ne pourra pas fonctionner. » Que ce soit cette grossesse, notre mariage, tout pourrait voler en un éclat. Je n’avais pas besoin de lui pour élever nos enfants, je le savais pour avoir fait les premier mois de Steve pratiquement seule. Je pouvais compter sur le soutien de ma famille. Mais lui serait-il capable ? Je ne savais pas, je ne savais plus grand-chose en ce moment sur mon mari. J’avais peine à le reconnaître depuis quelque temps, le fait qu’il se retrouve au commissariat n’était qu’une preuve parmi tant d’autre que je pouvais citer aisément. Je prenais se main déposant l’autre sur sa joue je cherchais son regard, il n’y avait plus aucune trace de larme sur mon visage, seule la détermination s’y lisait : « Tu vas devoir te prendre en main. Arrête de boire autant et redevient l’homme de cette maison. Reviens-nous, tu as assez fait l’enfant. »
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MessageSujet: Re: let's go get the shit kicked out of us by love ≡ carter   let's go get the shit kicked out of us by love ≡ carter EmptyMar 21 Mar - 20:59

Declan & Carter
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Declan avait légèrement mûri. Il en avait la certitude alors qu’il restait planté à subir les accusations, certes justifiées de sa femme. Admettre ses erreurs, encaisser les coups avec autre chose qu’indifférence profonde ou remarques piquantes, voilà qui n’avait jamais été la spécialité de Declan. Il faut dire qu’il savait être intelligent quand la situation le demandait, et là ? Là c’était le moment où il devait se taire et acquiescer de la tête au risque de blesser sérieusement sa relation avec Carter. Bien sûr, savoir reconnaître ses fautes ne voulait pas dire que c’était facile à entendre. C’était même plutôt pénible. Carter avait été gentille avec lui et l’avait laissé tranquille ces dernières semaines, mais cette période d’indulgence était terminée et elle avait besoin qu’il se réveille. Declan n’avait jamais apprécié être poussé dans ses retranchements, être mis devant le fait accompli et incité à agir. Il avait toujours eu le réflexe de faire exactement le contraire, juste par esprit de contradiction. Ce qui avait été presque mignon à douze ans était désormais embarrassant à trente. Mais, encore maintenant, Declan n’appréciait pas d’entendre les mots de Carter et sentait l’agacement et l’agitation bouillonner sous sa peau. Un réflexe, purement et simplement. Elle l’accusait d’avoir eu tout le temps du monde et de n’avoir rien fait, et lui avait envie de la provoquer à son tour, de lui dire qu’elle n’avait qu’à se trouver un politicien avec les poches profondes ou aller pleurer sur les genoux de son père si lui n’était pas foutu de subvenir aux besoins de sa famille. Mais ça bien sûr, il n’allait pas le dire. Il se contentait de jouer les scénarios dans son esprit pour se torturer un instant, canaliser sa bêtise et sa fougue dans un enclos bien gardé. Elle avait raison, et Declan avait manqué une occasion de se taire. Certes, il comprenait la frustration évidente de sa femme, la platitude de ses mots après des semaines d'inactivité. Au moins, Carter confirma également que l'arrivée de ce bébé n'était pas une mauvaise nouvelle en soi. Dieu merci. Là, ils se seraient retrouvés dans un problème tout autre. L'argent était le problème et Carter n'avait pas peur de le dire. Élever un autre enfant dans leur situation financière allait être une galère sans nom et Declan savait qu'il lui fallait impérativement trouver un emploi. Qui paye mieux tant qu'à faire. Declan pensait que Carter en avait fini avec les accusations. Il avait compris la chanson, pas besoin d'enfoncer le clou, mais la jeune femme insista. Delcan pouvait sentir le goût métallique du sang là où une incisive s’enfonçait dans la chair de sa joue. « Excuse-moi? » articula-t-il d’une voix froide. Se faire critiquer pour ne pas trouver du travail? Peu plaisant mais véridique. C’est de bonne guerre. Le reste ? Le reste lui donnait envie de foutre le camp et lui donner raison. Alors comme ça il était sur le chemin de l’adultère et de l’alcoolisme ? De mieux en mieux. Un vrai modèle. Une chance qu’ils allaient avoir un deuxième enfant pour qu’il puisse traumatiser une autre âme innocente par ses vices. Les sous-entendus de Carter lui restaient en travers de la gorge. Comment pouvait-elle penser une chose pareille? Commençons par l’alcool, histoire de garder le plus drôle pour la fin : alors quoi, il était un peu sorti avec des amis et avait bu quelques coups et ça faisait de lui l’ennemi public numéro un? Ce n’est pas qu'il boit comme un trou, c’est juste qu’il ne tient pas l’alcool! Alors oui, une petite soirée suffit à le mettre dans un triste état. N’a-t-il pas le droit de décompresser un peu? A entendre Carter, c’est puant l’alcool et la sueur qu’il mettait son fils au lit tous les soirs, incapable de lui lire une histoire sans en bredouiller les mots. Non, peut-être exagérait-il, mais Declan refusait d'accepter ces accusations. Et maintenant, pour ce qui est de l’autre point soulevé par Carter, oh que non! Ne le connaissait-elle pas? Dans quelle univers tromperait-il la mère de son enfant ? « C’est vraiment ce que tu penses ? » rétorqua-t-il. « Que je passe mes journées à me bourrer la gueule et reluquer des nanas ? ». Même dans ses pires moments, Declan n’avait jamais cultivé ces vices. L’alcool, il le supportait à petite dose et n’avait jamais adhéré au concept de "boire plus pour s’amuser plus". Oui, il avait un peu abusé ces derniers temps, mais il n'était pas sur une pente vertigineuse non plus! Si ça pouvait la rassurer, Declan avait appris sa leçon, il refusait de remettre un jour les pieds au poste de police! Pour les filles, ses aventures d’une nuit avaient été rares et loin d’être mémorables. Declan n’avait jamais été un tombeur. Il n’avait pas la séduction dans la peau, ni la capacité à être intéressé par grand monde. Où il aurait été trouver la volonté pour coucher avec quelqu’un, sans parler du péril de perdre tout ce qu’il avait construit avec Carter, il n’en avait aucune idée. Mais Carter semblait le savoir, elle. Elle l’avait complètement cerné de A à Z apparemment. Declan ne savait pas s’il été indigné, déçu ou tout simplement en colère. Triste, peut-être, de voir la piètre image qu’il avait aux yeux de sa femme. Declan n’avait jamais pensé présenter un tableau très reluisant, et ne s’était jamais vanté d’être à la hauteur de Carter (elle était trop bien pour lui, tout le monde le savait), mais il pensait tout de même avoir plus de mérite que cela. Un caractère à chier, oui, mais il avait pensé être un mari correct et un bon père. Il se sentait nauséeux en entendant Carter faire référence à un futur hypothétique où ils ne seraient plus ensemble. Et où ça sera sa faute, évidemment. « Comment tu peux dire ça... » murmura-t-il d'une voix sidérée, meurtrie. « Evidemment que je serais à tes côtés pendant cette grossesse! » s'emporta-t-il. N'avait-il pas fait ses preuves avec Steve? Declan senti à peine la main de Carter sur sa joue tandis qu'elle lui indiquait de se reprendre en main. Comme si elle était sa mère. Declan comprenait ses mots, il les acceptait, mais l'agitation ne le quitta pas. La mâchoire serrée, il ne dit mot, rencontrant son regard durement. Il avait envie de lui dire qu'il ne faisait pas l'enfant mais le dire n'aiderait franchement pas son cas. Declan en avait marre qu'on le prenne pour un irresponsable complet. Cela lui rappelait ses dernières conversations avec Spencer. Il avait beau être d'accord avec Carter dans le principe, il ne pouvait se résoudre à oublier la minute qui venait de s'écouler. Il avait besoin d'un moment pour laisser son orgueil se remettre.
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MessageSujet: Re: let's go get the shit kicked out of us by love ≡ carter   let's go get the shit kicked out of us by love ≡ carter EmptyDim 9 Avr - 6:51

Declan & Carter
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C’est totalement perdu que j’avais déballé mon sac à Declan sans prendre le temps de mesurer mes mots. Est-ce que je croyais ceux-ci, je ne pouvais pas le dire. Je savais qu’une chose, ma frustration de ces derniers temps prenaient le dessus sur tout le reste. Regardant Declan, je croisais mes bras sous ma poitrine : « Tu ne peux pas nier que tu n’as pas fait grand-chose pour te trouver un emploi ! » Oh oui, j’allais lui mettre en plein sous le nez. Il pouvait être désagréable, mais il avait tout de même des expériences de travail, il avait un bagage derrière lui qui faisait que tôt ou tard quelqu’un l’autre pris, mais rien. Rien ne s’était passé et la ça devait prendre fin. Je n’avais rien à faire que ça ne lui fasse pas plaisir, je n’étais pas là pour prendre des pincettes. Après tout, si je le laissais partir à la dérive, je ne pourrais pas rester avec lui, je le savais malgré le fait que je l’aime éperdument. Je voulais qu’il se bouge, qu’il arrête de se morfondre sur le fait qu’il n’ait plus d’emploi. Plusieurs personnes en perdaient, mais ils se relevaient, alors que lui restait assis par terre. « Je ne sais plus ce que je pense, mais c’est l’impression que tu me donnes à rester ainsi sans rien faire ! » Jamais on avait semblé aussi près de la dispute, si ce n’en était pas déjà une. Au fond de moi, je savais qu’il n’allait pas voir ailleurs, si c’était le cas, je ne pense pas qu’il aurait la force de me regarder dans les yeux, mais ça pouvait aussi arriver. Combien d’époux se retrouvaient à tromper leur femme, parce que celle-ci n’est plus attirante après avoir donné naissance à leur enfant ? J’avais droit d’avoir mes craintes, de le voir changer et prendre des plis que je lui pensais insoupçonnés. Je tenais à lui, mais peut-être que je ne lui montrais pas assez ? Tout se bousculait dans ma tête. Un flux d’émotion que j’avais du mal à contrôler. « Alors montre-moi que tu es encore là… » murmurais-je un peu plus pour moi-même que pour lui. Notre couple avait été bâti sur l’arrivé d’un enfant, c’était le point qui nous liait. On avait appris à se découvrir après la naissance de Steve, mais il restait tellement de chose à savoir l’un sur l’autre. Peut-être qu’on ne communiquait pas assez ? Ma main sur sa joue, je tentais d’adoucir la situation, mais ça semblait peine perdu. Je ne le connaissais pas autant que je pouvais le croire, mais ce regard, je le connaissais. Il ne me l’avait jamais fait depuis qu’on avait décidé d’élever Steve, mais je ne pouvais l’oublier. Avant notre amour, on avait connu l’amer frustration de ne pas pouvoir se supporter et ce regard, je l’avais déjà aperçu. Je laissais ma main quitter sa joue, baissant le regard, je n’ajoutais rien de plus, m’éloignant vers le salon. Serrant le test de grossesse dans ma paume, je le regardais une nouvelle fois avant de le jeter à la poubelle. J’avais se pressentiment que tout n’irait pas comme on le souhaitait, mais pour l’heure, je le laissais réfléchir dans son coin. De toute manière, à quoi bon envenimer nos propos ? Bien que je pensasse cela, je me retournais : « Tu veux savoir pourquoi je te dis tout cela ! » C’était loin d’être une question, car de toute évidence il allait connaître la réponse. « Tout est allé beaucoup trop vite entre nous deux, il y a près de deux ans, on ne pouvait pas se voir en peinture et maintenant… maintenant… » Je sentais les mots de nouer dans ma gorge. « … maintenant, je t’aime tellement que j’ai peur de te perdre. J’essaie de me montrer forte, mais tout au fond de moi, tout ce que je peux dire c’est qu’à un moment tu en auras marre de cette fille qui est toujours aussi maladroite ! Tu regrettas ton choix d’être avec moi et ça me terrifie, parce que je ne serais rien sans toi. J’essaie de te bousculer parce que je ne veux pas en arriver à pleurer tous les soirs parce qu’on n’est pas heureux tous les deux. Je me fiche du boulot que tu trouveras, je ne veux simplement pas que tu restes ici à t’apitoyer sur ton sort. Tu pourrais faire le pire des boulots, je m’en contre fiche. Je ne suis pas avec toi pour l’argent, mais parce que c’est toi ! » Je battais des cils pour retenir les larmes, mais c’est Steve qui les laissaient sortir, pleurant à chaudes larmes. Je détournais le regard pour me diriger vers Steve rester sous la surveillance de Truc. Je m’accroupissais près de notre fils, pour le prendre dans mes bras et le serrer contre moi.
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MessageSujet: Re: let's go get the shit kicked out of us by love ≡ carter   let's go get the shit kicked out of us by love ≡ carter EmptyLun 1 Mai - 12:38

Declan & Carter
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C'était à la limite de l'absurdité. Eux à se battre, dans un couloir de leur appartement, tandis que leur fils était un peu plus loin, complètement insouciant face à la dispute de ses parents. Car c'était une dispute à présent, c'était indéniable. Declan était piqué au vif, et il savait qu'il n'allait pas redescendre aussitôt. « Je n'ai pas dit ça» rétorqua-t-il, la mâchoire serrée. Declan n'aurait pas eu le culot de prononcer un tel mensonge. Il avait pleinement conscience que ce qu'il avait fait, ou pas fait pour être plus exact. Il n'était pas stupide au point de ne pas reconnaître ses actions pour ce qu'elles étaient. Oui il traînait des pieds, oui il ne faisait pas d'effort, et les raisons étaient trop pathétiques pour qu'il les explique au grand jour. Une peur infondée, une confiance en soi inexistante, des doutes et encore plus de doutes. « Mais il y a une différence entre ce dont je suis coupable et ce dont tu m'accuses! » continua-t-il. Declan savait assumer ses erreurs, mais voir ses accusations injustifiées lui être envoyées à la figure? Non. Non, ça il ne supportait pas. Il était un lâche, certes, mais c'était son seul vice. Il avait l'impression d'être redevenu un gosse, accusé à tord d'avoir cassé un jouet qu'il n'avait même pas touché. Declan n'était plus un petit garçon, mais le sentiment d'injustice se faisait ressentir tout aussi fortement. Carter enfonça de nouveau le clou. L'impression qu'il donnait? Encore mieux. « Super » railla-t-il, un rire rauque dans la gorge. « Et bien je crois qu'on a un plus gros problème sur les bras alors, Carter » dit-il. Elle ne lui faisait plus confiance. Voilà ce que ça voulait dire, et Declan l'entendait pleinement et clairement. Il avait réussis à pousser sa femme à bout, jusqu'à un point où elle ne le pensait plus capable de rester fidèle, ou d'assumer ses responsabilité de père. Peut-être n'avait-elle jamais été sûre à 100% pour commencer? Declan ne préférait pas y penser. Envisager cette possibilité ne lui donnerait envie que de foutre le camp pour prendre l'air, et cela serait plus que contre productif. L'instant d'après, elle se radoucissait, une main posée sur sa joue et une parole encourageante aux lèvres. Mais Declan n'était pas en état de prendre la perche qu'elle lui tendait. Comment pouvait-il oublier ce qu'elle venait de lui dire quelques instants plus tôt? Non, ça, il en était incapable. Il se sentait trahi, honteux, agacé, et son regard devait trahir tout cela étant donné la réaction de Carter. Elle s'éloigna et Declan n'était pas sûr qu'il allait la suivre. Peut-être avaient-ils besoin de prendre un peu d'espace, de se calmer un moment. Puis elle fit volte-face et explosa. Oui, il mourrait d'envie qu'elle lui explique d'où tout cela venait. Et elle le fit. Sa première phrase le laissa tétanisé. Une sorte de calme hystérique l'envahi. Voilà. Elle allait lui dire qu'ils étaient allé trop vite, qu'il était temps qu'ils prennent du recul, fasse un break. Le début de la fin. Mais il avait tord. Ça n'était pas du tout la direction que prenait cette tirade. Declan fut abasourdi par son aveu et pas l'absurdité de ses mots. Dans quel univers se lasserait-il de Carter? Il était hallucinant de voir que sa femme avait pu ressentir les mêmes insécurités que lui, bien qu'injustifiées. C'était lui le boulet dans cette relation. Lui que l'on pouvait décider de laisser sur la touche à tout moment. Lui qui perdrait tout si leur histoire venait à prendre fin. Carter, elle, garderait les enfants avec elle et trouverait forcément quelqu'un de mieux à la longue. Lui? Declan ne préférait pas y penser. « Tu racontes n'importe quoi » répondit-il avec son tact légendaire, tandis qu'elle s'était rapprochée de Steve pour le prendre dans ses bras. « Ca n'a rien à voir avec toi ». Le vestige d'irritation qui coulait dans ses veines était sans doute à blâmer pour la terrible manière qu'il avait de formuler ses phrases. Il s'approcha à son tour des deux personnes qui comptait le plus dans sa vie. « Le boulot, l'argent...c'est mon problème, mes erreurs. Je sais que j'ai merdé, mais à aucun moment ça ne remet en question ma relation avec toi! ». Il ne comprenait simplement par la corrélation. « Et de quoi tu parles?! Regretter? Me lasser de toi? », il secoua la tête, halluciné face à de tels mots. « Carter, je ne sais pas comment je pourrais être plus clair: je t'aime à en crever, et toi et Steve vous êtes toute ma vie. Vous êtes littéralement tout ce que j'ai. Le seul monde dans lequel on ne sera pas ensemble, sera celui dans lequel tu me quittes. Parce que tu te trompes ». C'était important à dire, car cela agaçait Declan au plus haut point qu'elle pense le contraire. « Tu t'en sortirai très bien sans moi ». Ça, il en était persuadé. Elle avait de la ressource, et s'il serait difficile de garder la tête hors de l'eau en attendant qu'elle retrouve un autre homme, elle pourrait demander de l'aide à sa famille maintenant qu'elle n'aurait plus à gérer l'orgueil de son mari. Son père serait aux anges d'apprendre qu'elle l'avait enfin mis à la porte. « Je sais que tu n'es pas avec moi pour l'argent Carter. Ça serait plutôt stupide étant donné que je n'en ai jamais eu » continua-t-il, un léger sourire au coin des lèvres. Il parcouru les derniers mètres jusqu'à se trouver aux côtés de sa femme. « Je sais qu'il faut que je me reprenne en main, et je l'ai dit, je vais le faire » dit-il en posant une main sur son ventre. Une promesse à tenir pour ce futur bébé. « Mais j'ai aussi besoin que tu me fasses confiance » continua-t-il d'un ton sans détour. « Je ne supporterai pas que tu me regardes chaque jour qui passe en te demandant si je reviens d'un bar, de la maison d'une autre fille ou tout autre chose dont tu voudras m'accuser sans la moindre raison ». Oui, il avait du mal à en démordre.
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MessageSujet: Re: let's go get the shit kicked out of us by love ≡ carter   let's go get the shit kicked out of us by love ≡ carter EmptyDim 21 Mai - 8:24

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Tout partait en cacahuète, si la nouvelle d’un nouvel enfant aurait pu être quelque chose de bien, je me rendais bien compte que ça ne tournait pas à la réjouissance. Bien au contraire. J’avais préféré m’éloigner, le laisser réfléchir dans son coin sans ajouter rien de plus. C’est ce que je pensais faire, mais au final, je n’avais pas su retenir mon ressenti. Cette crainte qui naquit aux fils des jours. Je ne pouvais la décrire avec des mots clairs, mais elle était présente. La dernière personne que j’avais réellement aimé, je l’avais vu s’éloigner. J’avais cru qu’elle en aimait un autre, par amour je lui avais dit de partir. Jamais je ne m’étais vu comme importante pour quelqu’un, toujours la grande-sœur de tout le monde, mais jamais l’aimé. Je ne m’accordais pas ce droit, toujours mise en arrière-plan. C’était tellement facile de s’éloigner, mais je ne voulais pas en arriver là avec Declan. Je tentais de cacher mes larmes, mais lorsqu’il me dit que c’était « n’importe quoi », une larme se mit à rouler sur ma joue. Je m’empressais de l’essuyer du revers de la main. Steve dans mes bras continuait de pleurer et je tentais de le calmer, mais je savais que tant que je me calmerais pas moi-même rien ne serait possible. « Je t’en prie arrête de pleurer. » disais-je en me mettant à pleurer à mon tour. Je regardais Declan et bien qu’il me dît des choses, tout ce que je voyais c’était qu’il n’acceptait pas mon ressenti. J’étais une personne comme une autre et j’avais l’impression que mes craintes étaient bafouillés. Je me concentrais sur Steve pour le faire taire, mais je sentais la patience me quitter peu à peu. Je tentais un maigre sourire en réponse à celui que Declan fit en s’approchant de nous, mais je le savais qu’il n’avait rien de franc. Je reniflais, entrouvrant la bouche, mais aucun son ne sorti. Steve éclata en sanglot et je le donnais de force à Declan. « C’est impossible. » disais-je en partant vers notre chambre, je claquais la porte. Appuyant mon dos sur celle-ci, je cachais mon visage pour pleurer. J’avais confiance en lui, c’était plutôt en moi que je n’avais pas confiance. J’avais compris en revoyant Kaelee il y a deux ans, que tout ce que je tentais de faire à chaque fois que ça devenait trop sérieux, que j’aimais quelqu’un, réellement, je prenais la fuite. Je l’avais fait avec Alec, puis avec Kaelee et en mon fort intérieur, je souhaitais aussi que Declan parte avant que je trouve une raison banale pour fuir à mon tour. J’essuyais mes larmes, prenant la direction de la garde-robe, j’en sortais un sac que je posais sur notre lit, et je m’empressais pour le remplir de plusieurs vêtements. Je sortais quelques instants plus tard, déposant le sac une fois devant Declan. « Je crois… » Je fermais mes lèvres, baissant mon regard. « Tu n’arrives pas à comprendre ce que je peux ressentir. Tu te crois tellement… Tu te banalises, tu ne peux même pas imaginer que je puisse avoir des craintes. Tu me mets sur un piédestal, alors que je n’ai rien d’enviable. Tu dis que je pourrais m’en sortir sans toi, mais moi je crois le contraire. Je ne pensais jamais tomber amoureuse de toi comme je le suis. » Je passais la manche de ma veste sur mes joues. « Je crois que c’est plus simple pour moi de me dire que tu pourrais aller voir ailleurs, ainsi je n’aurais pas à prendre la fuite parce que mes sentiments sont trop forts. » Je me taisais, avant de reprendre en rigolant nerveusement : « Tu es sans doute ma plus longue relation, la plus sérieuse que j’ai jamais eu et tu ne t’en rend pas compte. Je suis différente près de toi. J’ai envie d’être forte, de ne plus fuir, mais c’est impossible. » Je retirais mon alliance et la lui donnait. « Un enfant ce n’était peut-être pas assez pour nous garder uni. Je réalise qu’en fait, on ignore avec qui on vit. Tu ne sais pas qui je suis et je ne sais pas qui tu es. Je ne suis même pas certaine de savoir qui je suis. Je vais aller vivre quelques temps chez ma mère, j’ai besoin de me retrouver de savoir qui je suis vraiment et je crois que ce recule nous fera du bien à tous les deux. » C’était étrange, mais je n’arrivais pas à me dire si j’étais une épouse, une mère ou simplement Carter. Je me penchais pour prendre mon sac, avant de me diriger vers le vestibule pour enfiler un manteau.
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MessageSujet: Re: let's go get the shit kicked out of us by love ≡ carter   let's go get the shit kicked out of us by love ≡ carter EmptyDim 21 Mai - 17:34

Declan & Carter
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Declan savait qu'il avait échoué à faire passer son message lorsque les yeux de sa femme s'embuèrent de larmes. Ses épaules s’affaissèrent tandis que son regard allait se loger quelque part au plafond, loin de cette vision qui lui tordait l'estomac. Declan avait conscience du ton et des mots qu'il avait employés, mais les choses avaient besoin d'être dites. Pour lui qui avait la mauvaise habitude de tout garder pour lui et de ruminer dans son coin, c'était une bonne initiative. Mais il avait visé à côté, apparemment. Pour rendre la chose encore plus agréable, Steve s'était mis à pleure à chaudes larmes à son tour. Le tableau qu'il représentait, lui et sa mère, était plus que tragique. Il s'était approché et ne savait pas trop quoi faire, ses mains comme deux poids lourds le long de son corps. Il n'était pas sûr que son toucher soit accepté par l'un comme l'autre. Finalement, brisant le moment de suspens qui s'était installé, Carter lui fourra son fils dans les bras avant de fuir vers leur chambre, laissant la porte claquer derrière elle. Declan resta planté un instant, choqué. Il n'en revenait pas qu'elle décide de quitter leur conversation en plein milieu sans leur laisser une chance de régler la chose. Qu'avait-il dit de si terrible? Sans doute rien de pire que ce qu'elle même avait pu balancer. Declan s'était quand même fait traité d'alcoolique et d'infidèle! S'il avait pu subir ça sans foutre le camp, alors sa femme pouvait bien en faire autant! Mais non. Declan décida de lui laisser un moment, reportant son attention sur son pauvre fils. « It's alright buddy, calm down » susurra-t-il à son oreille en le berçant légèrement. Declan sentait le col de son t-shirt s'imbiber des larmes de son fils et il laissa un soupir passer ses lèvres. Quelle heureuse famille ils formaient. Declan avait pourtant la larme facile, mais il n'allait pas les rejoindre dans cet apitoiement. Non, il était plus frustré qu'autre chose. Steve se calmait peu à peu, hoquetant par intermittence et Declan déposa un baiser sur sa joue encore humide. « Papa et maman ont le don de se disputer en apprenant qu'ils vont avoir un enfant, hein?» dit-il au bambin d'un ton amer. Tu parles d'une tradition. Steve s'était épuisé à pleurer, et maintenant qu'il était calmé, il peinait à garder les yeux ouverts. Declan fit un bref détour par la chambre du petit pour le déposer dans son lit. Il resta un instant pour s'assurer qu'il n'allait pas repiquer une crise, mais apparemment l'univers avait pitié de lui et avait décidé de lui accorder cette petite faveur. Declan retourna dans le salon, hésitant à aller toquer à la porte de leur chambre ou de laisser Carter se calmer un peu. Au final, la décision fut prise par sa femme. Celle-ci déboula de la chambre, un sac à la main qu'elle déposa devant lui. Il lui fallu une seconde pour que son cerveau sorte de sa torpeur. « Tu te fous de ma gueule Carter?! » riposta-t-il automatiquement, piqué au vif. Il n'en revenait pas qu'elle décide de sauter toutes les étapes qui auraient pu les amener à la réconciliation, préférant choisir la facilité et foutre le camp. Pas pour toujours, il s'en doutait, mais tout de même. Fulminant, il décida tout de même de l'écouter parler, avide d'entendre sa logique. Il secouait la tête sous ses mots, retenant bien les siens. C'était insensé, tout ce qu'elle disait, et Declan avait hâte qu'elle finisse sa tirade pour lui dire ce qu'il en pensait. Mais tout se stoppa net lorsqu'elle retira son alliance pour lui tendre. C'est inconsciemment, automatiquement qu'il réceptionna la bague dans la paume de sa main. Rien n'avait de sens, encore moins les paroles que Carter prononça par la suite. Declan ne la voyait même plus, l'entendait à peine, comme s'il avait la tête sous l'eau et qu'elle lui parlait depuis la surface. Le regard dans le vide, il serrait le poing autour de l'objet qui représentait leur union. Il pouvait sentir le métal de sa propre alliance, une douleur vive sous sa poigne. Ce n'est que lorsqu'elle s'éloigna pour mettre son manteau qu'il sorti de son apathie, comme parcouru par un courant électrique. En deux foulée il était de nouveau à ses côtés et lui arracha le sac des mains. Il laissa la chose percuter la porte d'entrée dans un son étouffée. Il était en colère. Sans doute comme il ne l'avait jamais été contre Carter. Il se sentait trahi, blessé. Une petite voix dans son esprit lui disait de se calmer, de voir les choses du point de vue de sa femme, mais c'était difficile. L'alliance pincée entre l'index et le pouce, il l'a mis sous le nez de sa femme, là où elle ne pouvait l'ignorer. Le symbole de ce qu'elle foutait en l'air. « Je veux que tu te souviennes de ce moment Carter  » siffla-t-il. « Celui où tu es sur le point de faire une très, très grosse erreur ». Son discours lui revenait par bribes et rien n'avait de sens. « Tu te rends compte de ce que tu dis? ». La question était rhétorique et il s’apprêtait à décortiquer chaque incohérence. Il n'allait pas la laisser partir avant qu'elle réalise ce qu'elle faisait sur un coup de tête. « Tu es hypocrite! Je me banalise? Je te mets sur un pieds d’estal?? Tu fais exactement la même chose avec moi! On a tous les deux des craintes, on a tous les deux des défauts, et tu sais très bien que tu es la SEULE relation sérieuse que j'ai jamais eu » continua-t-il. « Et qu'est ce que tu veux me faire avaler? Que tu me quittes par ce que tu m'aimes trop? ». Un rire rauque s'échappa de sa gorge. « Si tu veux me quitter, ai au moins la décence de me donner une bonne raison » tonna-t-il, sa voix à peine maintenue. « Mais eh, c'est bon de savoir que tu penses qu'on est des étrangers et qu'on est ensemble juste à cause de Steve! Mieux vaux tard que jamais! », moqua-t-il. Oui, ça lui restait au travers de la gorge. C'était tellement faux et tellement mesquin. Carter n'avait pas le droit de se cacher derrière ces mensonges. « Moi je sais avec qui je vis. Avec la femme que j'aime. Mais il faut croire que, encore une fois, j'ai rien compris à rien. Je pensais qu'on était heureux, au delà des soucis d'argent. Je sais que je manque de tact, que je peux être insensible, mais je pensais que tu aurais la décence de me laisser une chance de me rattraper ». Il ne le regardait plus, son regard logé quelque part sur la porte d'entrée. « Que tu te sentes perdue, je peux le comprendre. Mais que tu décides de quitter la maison? De me rendre ton alliance? Et tout ça, sur un coup de tête? C'est pas ce que j'appelle un break Carter. Car c'est ta décision à toi toute seule, pas la mienne, et je doute qu'on puisse retourner un jour à la normale si tu passes cette porte ». Ça, il en était sûr. Il se contenait à peine, mais juste assez. Il était plutôt fier de lui, en considérant. Son cœur était tout de même en train d'être piétiné devant ses yeux et sa plus grosse peur en train de se réaliser. Et tout ça parce qu'ils avaient appris qu'ils allaient avoir un enfant?? C'était la chose la plus stupide que Declan ai jamais vu de sa vie. Et il avait vu un tas de choses stupides.
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MessageSujet: Re: let's go get the shit kicked out of us by love ≡ carter   let's go get the shit kicked out of us by love ≡ carter EmptyMer 7 Juin - 23:01

Declan & Carter
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Une impulsion ? Sans doute, alors que Steve commençait à me rendre folle à pleurer dans mes bras, je n’avais pas trouvé d’autre solution que de le laisser entre les bras de son père et de fuir dans notre chambre. Dans celle-ci j’aurais simplement pu me calmer, mais encore une fois, j’agissais par impulsion. Et c’est quelques instants plus tard que je ressortais pour refaire face à mon époux déposant un sac entre lui et moi. Avais-je pris le temps de réfléchir ? Je pourrais dire que non, mais mes idées étaient bien trop emmêlées pour que j’arrive à bien discerner la raison dans tout ce qui pouvait se passer dans ma tête à cet instant. Mon regard poser sur ledit sac, je pinçais mes lèvres en entendant la voix de Declan. Mes mots se perdirent avec mes réflexions, laissant un flot de parole que même moi en les réécoutant je ne les aurais sans doute jamais compris. La logique n’y était pas, encore moins dans mes gestes, alors que je lui rendrais mon alliance. Désirais-je vraiment mettre fin à notre union ? À cet instant, j’aurais pu dire que oui. Trop perdu dans cette mer illogique, je ne voyais pas d’autre moyen que de prendre de la distance. De redevenir Carter sans le poids de cette union. Peut-être que je prenais le chemin facile, mais j’avais toujours cherché la facilité, celle-ci étant bien plus simple. Je ne voulais pas affronter ce genre de situation, je ne l’avais jamais vraiment fait. Défendre quelqu’un d’autre je n’avais aucun souci à le faire, mais me défendre moi-même c’était une autre paire de manche. Le laissant en plan, je me dirigeais vers le hall d’entrer. Sentant le sac se faire arracher des mains, je me retournais en poussant un petit cri de surprise. J’eus à peine le temps de regarder le visage de Declan que je voyais mon sac passer devant mes yeux, frappant la porte. Jamais je n’avais vu Declan ainsi et c’est la peur qui s’affichait sur mon visage. J’avais forcé la chose, créant cette fureur en lui, mais devant le fait accompli, je me sentais terrifié. Pour la première fois je ne me sentais pas à l’aise devant lui et pourtant j’en avais éprouvé des émotions devant lui. Mon regard fini par se poser sur l’alliance qu’il tenait, écoutant ses paroles, je détournais le regard, pinçant mes lèvres. Chaque mot, je les écoutais fermant mes paupières un peu plus durement, retenant du mieux que je le pouvais mes larmes. En l’écoutant parler, je me sentais idiote, mais je ne savais plus quoi faire. J’avais besoin de prendre du recul, de réfléchir, mais il y avait une chose que je savais, même si un instant plus tôt j’avais eu peur de lui, je savais que je l’aimais toujours. Qu’ensemble on allait avoir un second enfant et qu’il n’avait pas tort. Sans doute trop orgueilleuse pour lui dire, je relevais la tête posant mon regard sur lui. Il évitait le mien et c’était peut-être mieux ainsi. Jamais je n’avais entendu quelqu’un me parler ainsi et étrangement, en le regardant je ressentis un battement, quelque chose de spontané qui me fit rougir. À peine avait-il fini ses mots, que je m’approchais de lui. Empoignant sa chemise, je le tirais vers moi posant durement mes lèvres sur les siennes. Voici l’effet qu’il avait eu sur moi, c’était a n’y rien comprendre et désormais, je le savais. Ouvrant les yeux, je laissais mes lèvres s’éloigner des siennes et baissait le regard : « Je suis désolée. » commençais-je avant de continuer. « Je suis sans doute comme tu le décris, hypocrite ou bien même égoïste, mais j’ai besoin de temps pour moi. » Je baissais mon regard, laissant mes mains glisser le long de son torse. Je savais que ça n’allait pas lui plaire, je le savais, mais j’en avais besoin. « Je t’aime, vraiment, mais tout ceci me fait prendre conscience de plusieurs choses. Je sais que cette phrase va te sembler puérile, mais le problème ce n’est pas toi, mais moi. » Je prenais une profonde inspiration, déposant mon regard sur mon alliance qu’il tenait toujours. « Je ne veux pas qu’on se quitte. » Je secouais la tête. « Je sais ça n’a aucun sens ce que je dis. » Je relevais mon regard vers lui, les yeux rempli d’un brouillard de larme, laissant un rire nerveux m’échapper. Puis je fermais ses doigts sur mon alliance, avant d’ajouter : « J’ai vraiment besoin de temps pour moi, tout va trop vite et je m’y perds. Je pourrais comprendre que tu ne veuilles plus de moi, mais sinon garde-la pour moi le temps que je me retrouve. » Je fermais les yeux tentant de sourire, mais cette fois ça me semblait impossible. Je laissais ma main glisser contre la sienne et me tournant, je prenais mon sac avant d’ouvrir la porte. Je lui portais un dernier regard avant de sortir, fermant la porte derrière moi. Je venais de laisser mon mari et mon fils pour mon pure égoïsme. Étais-je digne d’être mère ? Je commençais à sérieusement en douter !
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