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 Tout ce qui nous faut pour vivre notre amour c'est un peu de jell-o vert :: Bandy « ♥ »

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Linus SchroederGrateful for the family we chose
Linus Schroeder
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MessageSujet: Tout ce qui nous faut pour vivre notre amour c'est un peu de jell-o vert :: Bandy « ♥ »   Tout ce qui nous faut pour vivre notre amour c'est un peu de jell-o vert :: Bandy « ♥ » EmptyMar 14 Fév - 0:00

Baby & Andy
Tout ce qui nous faut pour vivre notre amour c'est un peu de jell-o vert
Était-ce complètement idiot de tenter de me rendre présentable ? Oui car je tentais bien de faire cela, ce qui n’était pas une chose aisée. Me regardant dans la glace, j’avais l’impression d’avoir des cernes de dix pieds de long sous mes yeux. Le sevrage était difficile, si au début j’avais cru que ce serait simple, je réalisais de jour en jour combien ça me manquait de ne pas piquer une seringue dans mon bras, de regarder l’héro bouillonner dans la cuillère. Je l’avais fait depuis tellement d’année que c’était habituel, j’avais pourtant de la chance je n’avais jamais chopé une bactérie ou autre truc du genre. Seul mon overdose était le côté obscur de ces années passé à me droguer. Passant une main dans mes cheveux devenu long, tout comme ma barbe, je poussais un soupire. On toquait à ma porte, je me dirigeais vers celle-ci. « C’est l’heure de ton traitement Greenfield. » Poussant un soupir, passant ma main dans mes cheveux en prenant la direction de la salle commune, j’allais voir l’infirmière qui me tendait un cup en papier contenant un cachet de méthadone. Adressant un faible sourire à l’infirmière, j’envoyais le cachet au fond de ma gorge, le prenant dans la moindre goutte de liquide. Depuis le début de mon traitement, j’avais diminué le nombre de cachet à prendre, mais ça n’avait rien de simple ni même d’agréable. Seulement, j’avais encore plus de motivation pour m’en sortir qu’il y a quelques mois. Me dirigeant vers la chambre de Levi, je m’appuyais contre le cadrage : « Je peux t’emprunter ton clipper ? » Je n’avais pas la chance d’en avoir un avec moi et pour avoir vécu l’expérience d’être surveiller par un préposer, je préférais pas leur demander de me prêter un rasoir. Toujours les bras croiser, je continuais à lui parler comme on avait l’habitude de le faire. C’était sans doute mon plus fidèle ami dans cet endroit, peut-être parce qu’on se comprenait et qu’on savait qu’on pouvait s’entraider. Enfin, un jour il allait finir par me trouver lourd… Le remerciant, je retournais dans ma chambre pour faire un brin de toilette, notamment trimer ma barbe beaucoup trop longue. Je ne la rasais pas complètement, je devais pas avoir l’air d’un jouvenceau non plus ! Trimant simplement pour réduire la longueur. J’essayais de me montrer plus présentable, après tout c’était ma première Saint-Valentin depuis une décennie. Quoi de mieux qu’un centre de désintox pour fêter Evènement ? Après lui avoir demander sa main dans la cafette, ça ne pouvait pas être plus déprimant. J’aurais préféré un grand restaurant, quelque chose de cosy et romantique, pas un lieu comme celui-ci, mais je devais faire avec sans permission de sorti encore établi. Rendant le clipper à Levi, je prenais la direction de la salle commune. C’était sans doute stupide, mais je me sentais nerveux comme lors de notre premier rendez-vous. Pourtant, on était fiancé, elle était de nouveau enceinte, mais ça ne changerait au fait que je me sentait intimider par la situation. Et si elle regrettait finalement son choix de passer le reste de sa vie avec moi ? Oui cette question me revenait souvent et la réponse me faisait davantage peur. Je faisais les cent pas dans la salle, ma main grattant mon bras gauche couvert de cicatrices. Je le faisais inconsciemment, c’était plus un réflexe vis-à-vis du stresse qui me rongeait. Je ne voulais pas arriver à ce moment où elle me dirait qu’elle ne voulait plus de moi. Après tout, j’étais différent de celui d’avant, on devait se redécouvrir, réapprendre à se connaître et seule la méthadone me donnait le courage pour oser demander ce que je n’aurais sans doute jamais fait sans drogue. Non pas que je ne voulais pas me marier avec elle, j’en rêvais depuis tellement longtemps. Sauf que, je ne l’aurais jamais imaginé possible cette vie près d’elle. « Greenfield, lâche ton bras ! » Je relevais la tête pour voir une préposer se diriger vers moi. Je n’étais pas raciste, mais cette femme afro-américaine me foutait les jetons, aussi délicate qu’une feuille de papier sablé enrouler autour d’une pierre. « Tu as encore gratté. » me disait-elle en tenant ma main où du sang perlait mes ongles. Je regardais mon bras, poussant un soupir. Elle m’amenait dans une salle pour désinfecter le tout, ça me semblait aussi pénible que d’attendre un toucher rectale ! « Voilà. Mais arrête de te gratter jusqu’au sang. Elle vient vers quel heure ? » Je me mordais la lèvre : « Elle ne devrait plus tarder. » Me levant de la chaise, je sortais de la pièce tombant nez à nez avec Baby qui devait sans doute se diriger vers ma chambre ne m’ayant pas aperçu à l’entrée. « Salut. » disais-je en tentant de cacher mon bras désormais pansé. Mais avant qu’elle ne réagisse, je prenais les devants. « Ce n’est rien, je me suis simplement gratter trop fort. » Je tentais un sourire, malgré mon cœur qui battait désormais la chamade en se trouvant devant elle. Finalement, j’avais peut-être pas l’apparence physique d’un adolescent, mais intérieurement je n’avais pas plus de quinze ans. Je sentais mes joues rougir en prenant sa main dans la mienne.
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MessageSujet: Re: Tout ce qui nous faut pour vivre notre amour c'est un peu de jell-o vert :: Bandy « ♥ »   Tout ce qui nous faut pour vivre notre amour c'est un peu de jell-o vert :: Bandy « ♥ » EmptyMar 14 Fév - 23:59

Andy & Baby
Tout ce qui nous faut pour vivre notre amour c'est un peu de jell-o vert ♥

La Saint-Valentin était peut-être une fête considérée comme trop commerciale pour certaines gens, mais me concernant, c’était une journée à côté de laquelle je ne pouvais pas passer. Depuis quelques années maintenant, je prenais plaisir à faire de Wesley mon Valentin, sauf que cette année, il devrait me partager. Évidemment, il resterait toujours le premier homme de ma vie, rien ni personne ne pourrait changer cela, mais mes plans n’étaient pas les mêmes pour cette année, et ceux de mon fils non plus. Tandis que lui, il allait passer une partie de la soirée chez un ami - ou une amie, il n’avait pas été trop précis sur la question - de mon côté, j’avais prévu d’aller passer du temps en compagnie d’Andy pour l’occasion. Ça pouvait sembler stupide, mais personnellement, j’y tenais. J’avais envie que nous puissions agir comme un couple avant sa sortie, afin d’établir les bases que nous étions en mesure d’établir ici et maintenant. Ce n’était pas parfait, mais ce n’était mieux que rien. Et puis, j’espérais aussi, au fond, que cela lui permettrait d’avoir un peu plus le moral, puisque je savais très bien qu’une cure était loin d’être simple. Quand je rentrai de l’école donc, je me changeai pour enfiler une tenue un peu plus appropriée pour l’occasion, puis dans un sac de sport, je mis des couvertures, ma tablette dans laquelle j’avais chargé un film, du chocolat - autant pour lui que pour moi - et finalement, dans mon porte feuille, je glissai la photo de le petite crevette qui grandissait dans mon ventre,, que j’avais faite sortir de ma première échographie, à laquelle Andy n’avait pas pu assister. Après, je ne savais pas encore si ce serait le moment de la lui montrer, mais si jamais j’en ressentais le besoin ou je jugeais que ce serait opportun, je le ferais. Une fois que tout fut prêt, je pris la route en direction du centre de désintoxication, où j’arrivai quelques minutes plus tard. Compte tenu que j’avais prévenu d’avance Andy que ce serait à cette heure-ci que j’arriverais, je ne jugeai pas nécessaire de lui envoyer un message ou quelque chose du genre pour le prévenir. Nerveuse de voir comment les choses allaient se dérouler, mais ayant envie de passer une bonne soirée, je rentrai dans le centre, le coeur battant la chamade. Puisque nous avions décidé de nous rejoindre dans la salle commune, c’est là que je me rendis en premier, pour finalement ne pas le voir. Choisissant de ne pas me stresser pour autant, je pris la direction de sa chambre, puisque je connaissais maintenant le chemin par coeur. C’est dans le couloir en direction de celui-ci que finalement, je le croisai. M’arrêtant de marcher, je lui servis un petit sourire de même qu’un bref  « Hey… », trouvant cela encore un peu déstabilisant que nous n’en soyons pas au stade des mots mignons, comme lorsque nous étions adolescents, mais comprenant les circonstances, je faisais quand même avec, pour le moment. Et puis, je dus admettre que le moment aurait été mal choisi pour les marques affectueuses évidentes, puisque mon fiancé ne tarda pas à me faire savoir pourquoi il avait un bandage, comme si limite, il avait lu dans mes pensées. Limite, je trouvai l’attention mignonne, mais je ne m’y attardai pas, me contentant de lui sourire timidement et lui dire, dans une tentative de plaisanter un peu, si je pouvais le dire ainsi:  « Au moins ce n’est pas le rasoir qui t’a joué un mauvais tour… » J’avais fait gaffe à mon choix de mots, bien évidemment; non seulement, je ne voulais pas aborder un sujet trop délicat en cette soirée mais de plus, j’avais remarqué que sa barbe était mieux taillée que la dernière fois que je l’avais vu. Avait-il fait exprès pour ce soir ? Je n’en savais rien, et je n’osai pas lui demander. Cependant, parce que je me disais que ce serait une bonne idée de lui faire savoir que cela me plaisait, parce que ça lui donnait un air un peu plus vilain, mais pas trop, qui changeait de son air juvénile quand il était imberbe, je me permis de passer doucement ma main libre sur sa joue, puis lui dire doucement:  « Tu es beau… » Enfin, j’étais consciente qu’il avait déjà été dans un meilleur état, mais là, tout de suite, je pourrais faire avec. Me hissant sur la pointe des pieds, je me permis de déposer un petit baiser sur sa joue, puis une fois que je fus revenue sur la terre ferme, je lui demandai timidement:  « On va dans ta chambre ? » Mon intention n’avait absolument rien de pervers dans le cas présent, mais pour tout dire, je n’avais pas envie d’aller dans la salle commune, partager Andy avec tout le monde. Je voulais que malgré les circonstances, ce soit une soirée pour nous deux, une soirée où nous pourrions finalement nous trouver et nous retrouver, et essayer d’oublier un peu cette réalité plus difficile l’espace de quelques heures.
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MessageSujet: Re: Tout ce qui nous faut pour vivre notre amour c'est un peu de jell-o vert :: Bandy « ♥ »   Tout ce qui nous faut pour vivre notre amour c'est un peu de jell-o vert :: Bandy « ♥ » EmptyJeu 23 Fév - 1:18

Baby & Andy
Tout ce qui nous faut pour vivre notre amour c'est un peu de jell-o vert
Lors de notre première relation, si je pouvais dire cela ainsi, j’avais l’habitude des petits surnoms tendres, qui font sourire, qui donne le baume au cœur, mais depuis qu’on avait repris ensemble, je ne cherchais pas à en faire trop. Non pas qu’avant c’était forcé, mais disons, que j’avais changé et ces petits noms ne me venait plus aussi aisément. Il fallait bien dire que je n’avais pas eu de relation sérieuse après elle, des copines de quelques mois, mais en général j’étais vu comme l’éternel célibataire. Et pourtant, j’avais sauté sur l’occasion de la redemander en mariage. D’un sens on pouvait voir cela comme une continuité de notre jeunesse qui n’avait pas vraiment prit fin officiellement. C’était peut-être cela qui me rassurait, me disant que je n’avais pas précipiter les choses comme on aurait pu le croire. Posant mon regard sur elle, je sentais mon cœur s’accélérer, un sentiment que je n’éprouvais qu’avec elle à mes côtés. Je me sentais comme l’adolescent que j’avais été autrefois, désireux d’être avec elle, de la regarder, de la voir sourire. Chaque chose je le faisais pour la rendre heureuse, tout du moins, je l’avais fait longtemps avant de prendre la fuite, mais cette fois, je n’étais pas prêt à refaire la même erreur. Je n’avais plus envie de fuir, ayant trouvé ma véritable place. Et c’était près d’elle que je me sentais chez moi. Un rire léger s’échappait de mes lèvres, alors qu’elle tentait une plaisanterie. Plusieurs, ne l’aurait sans doute pas rit, mais je savais qu’elle ne voulait pas mal faire et puis, je n’étais pas suicidaire. Je ne l’avais jamais été. Bien que malheureux dans ma vie, je ne voyais pas pourquoi j’aurais voulu y mettre fin. Mon overdose était purement accidentel et si j’avais accepté d’entrer dans ce centre c’était très certainement pas pour mettre fin à mes jours quelques mois plus tard. Certes, ce n’était pas facile, mais la vie en général n’avait rien de facile lorsqu’on n’était pas né avec une cuillère d’argent dans la bouche. « Si seulement, ça serait peut-être moins pathétique que la vérité. » Il n’y avait rien de glorieux à dire que j’avais gratté mes plaies de junkie jusqu’à arriver au sang, à cause du stresse que je ressentais en la sachant arriver sous peu. La Saint-Valentin allait me mettre dans tous mes états si ça continuait ainsi. Au contact de sa main sur ma joue, je fermais un instant les yeux, avant de prendre sa main dans la mienne, ouvrant de nouveau mes prunelles clairs pour la regarder alors qu’elle venait de déposer un baiser sur ma joue, me proposant d’aller dans ma chambre. « Tu l’es davantage. » , répondais-je toutefois en lien avec le compliment qu’elle venait de me faire. Puis, je réalisais mes mots : « Belle… Beau se serait étrange… Après tout, tu es une femme et moi un mec… » Je m’enfonçais, fermant les yeux, je poussais un soupir. « Désolé… Je crois que je suis nerveux. » Pour être nerveux, y’avait pas pire que moi à l’instant. J’aurais pour entrer dans un cocon simplement pour me cacher en perdant mes moyens comme je venais de le faire. Je ne voulais pas imaginer ce que ça donnerait une fois dans ma chambre, mais ce serait toujours mieux que toutes ces paires de yeux qui nous regardait, loin d’être discret, avide de savoir la suite des événements qui pimenteraient leur quotidiens bien fade. « Oui allons-y avant que je dise d’autres bêtises… » Au moins, dans ma chambre, il n’y aurait qu’elle pour les entendre. Je prenais le sac de sport qu’elle tenait d’une main et de l’autre je prenais sa main avant de me diriger vers ma chambre qui se trouvait quelques pas plus loin. J’ouvrais la porte, la laissant passer avant moi, puis fermait la porte. Généralement, je devais laisser la porte ouverte, les visites de ce genre n’était pas des plus apprécier, mais je n’avais pas envie qu’on soit dérangé, donc au diable si je me faisais gronder. Ma seule punition serait sans doute pas de jell-o vert pour tout le mois, ce qui faisait mon affaire. Posant son sac sur mon lit, je me tournais vers elle, prenant finalement son visage entre mes mains et déposant mes lèvres sur les siennes, je la saluais comme il se devait.



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MessageSujet: Re: Tout ce qui nous faut pour vivre notre amour c'est un peu de jell-o vert :: Bandy « ♥ »   Tout ce qui nous faut pour vivre notre amour c'est un peu de jell-o vert :: Bandy « ♥ » EmptySam 25 Fév - 5:52

Andy & Baby
Tout ce qui nous faut pour vivre notre amour c'est un peu de jell-o vert ♥

Ayant réalisé qu’après-coup que mon choix de mots était quelque peu maladroit, je choisis de ne pas ajouter quoi que ce soit d’autre, me contentant de secouer la tête au moment où Andy en vint à supposer que le coup du rasoir serait moins pathétique. Par ce geste, je voulais le rassurer qu’il n’avait pas à avoir honte. Enfin, je ne voulais pas qu’il déclame fièrement qu’il était en manque non plus, mais je ne voulais pas qu’il aie honte ou se cache, pas quand il était avec moi, en tout cas. Pendant trop longtemps, nous nous étions cachés des choses, il restait plein de trucs que nous ne nous étions pas dits, j’avais l’impression. Rien à voir avec précédemment, où nous pouvions passer difficilement une journée sans se raconter ce que nous avions fait pendant celle-ci. Évidemment, rien n’était pareil, mais je pensais quand même que pour repartir sur de bonnes bases, le mieux était d’essayer d’être honnête l’un envers l’autre, même en ce qui concernait des banalités. Heureusement, nous ne nous attardâmes pas suffisamment pour que je dise quoi que ce soit à ce sujet, et ce n’était pas plus mal, à mon avis. Prête à faire dévier la conversation, je tentai de le faire par un petit compliment, qui résulta en un déluge de propos maladroits de la part d’Andy qui firent en sorte que de mon côté, je ne sus pas trop comment réagir. Évidemment, je n’étais pas troublée, j’étais en train de déterminer si je trouvais plutôt ça mignon, ou amusant, ou les deux. Cependant, je ne trouvai pas le moyen de l’exprimer, un peu gênée de réagir de quelconque façon devant l’embarras évident d’Andy et le fait que nous étions au beau milieu du couloir, là où tous pouvaient nous regarder. Voilà pourquoi je décidai de proposer d’aller dans sa chambre, et ce fut sans trop de surprise qu’il accepta. Sans tarder donc, nous nous y rendîmes, et sans me faire prier, je pénétrai dans la petite pièce, jugeant bon de ne passer aucun commentaire sur le fait que mon fiancé avait fermé la porte derrière nous. Je connaissais très bien la règle, pour l’avoir fait - gentiment - remarqué mais là, je n’avais pas envie de l’appliquer. Ce soir, je n’étais pas ici en tant que bénévole, j’étais là en tant qu’amoureuse désireuse de passer une petite soirée avec son homme. Et puis, j’aurais très bien pu l’oublier aussi, n’est-ce pas ? Ne m’en faisant pas trop pour le coup, je préférai de loin reporter mon attention sur Andy au moment où il s’approcha, et ce fut avec le plus grand des plaisirs que je répondis avec son baiser qui, pour moi, fut plus que délicieux. Plus encore, je me permis de le prolonger autant que possible en ne me faisant pas prier pour glisser mes mains autour de la taille pour profiter pleinement de ce moment, réalisant une nouvelle fois à quel point ce genre de marque d’affection m’avait manqué. Heureusement, j’avais bon espoir que je n’aurais pas à m’accrocher à celles-ci comme si c’était les dernières. J’avais envie d’avoir confiance qu’après sa cure, Andy allait rester ainsi, que nous pourrions finalement avoir cette vie que nous nous étions promis. Enfin, à quelques différentes près, mais quand même. Puis, à bout de souffle, je décalai légèrement mon visage de celui d’Andy pour lui dire:  « J’avais hâte de te voir, tu m’as manqué… » Je savais très bien que j’étais venue lui payer une visite il y a peu de temps, mais je m’en moquais. Ce soir, c’était bien différent, et même si les circonstances n’étaient pas idéales, j’avais envie de faire en sorte que cette soirée se passe bien. C’était maintenant une évidence; je n’avais pas envie de le garder éloigné de ma vie, qu’importe s’il était enfermé ici ou pas. Je voulais lui faire une place, qu’il se sente accueilli malgré tout, et si ça passait par des moments comme ceux-ci, qu’il en soit ainsi. Mais après, rien ne nous empêchait, à mon avis, d’améliorer le truc, comme je le prouvai à Andy en lui disant, après un second baiser, un peu plus furtif cette fois-ci:  « J’ai apporté des trucs pour rendre la chambre un peu plus… intime. » Sur ces mots, je désignai du regard le sac de sport que j’avais apporté tout en me mordillant la lèvre inférieure, me rendant compte qu’au final, peut-être que mon idée était complètement débile, même si au fond, ce n’était pas grand-chose. Après tout, il n’y avait rien de mal à vouloir mieux se poser sur ce lit un peu trop raide à mon goût avec quelques couvertures, n’est-ce pas ? Enfin, ça, c’était mon idée, restait à voir si Andy allait la partager. Au pire, je me doutais bien que nous allions trouver une autre façon de passer une bonne soirée, même si cela devait impliquer un repas de cantine, jell-o vert inclus.
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MessageSujet: Re: Tout ce qui nous faut pour vivre notre amour c'est un peu de jell-o vert :: Bandy « ♥ »   Tout ce qui nous faut pour vivre notre amour c'est un peu de jell-o vert :: Bandy « ♥ » EmptyDim 9 Avr - 5:39

Baby & Andy
Tout ce qui nous faut pour vivre notre amour c'est un peu de jell-o vert
Mes mots n’étaient pas habiles, j’avais la sensation que j’avais perdu l’habileté de parler, mais parfois les gestes sont plus fort que les mots. C’est donc sans hésitation que j’avais posé mes lèvres contre les siennes, cherchant une douce façon de lui transmettre mes sentiments les plus sincères. Je ne savais peut-être plus parler aux filles comme j’avais pu être habile autrefois, mais embrasser, je pensais bien m’en tirer pas trop mal. En tout cas, elle ne me repoussait pas et je sentais ses lèvres presser délicatement les miennes, m’accrochant ainsi aux siennes, désirant secrètement voir ce baiser devenir interminable. Mais tout connaît une fin et je me reculais, gardant mes bras autour d’elle. Je posais mon regard sur ses prunelles bleutées, m’y perdant un instant avant de laisser mon sourire s’étendre sur mes lèvres. « Tu m’as aussi manqué. » disais-je en la collant un peu plus à moi. Elle n’avait pas idée comment elle pouvait me manquer dès le moment où elle partait, être seul était difficile. Certes, je m’étais fait des amis ou des connaissances, mais ça n’avait rien à voir. Passer du temps avec quelqu’un de l’extérieur était bien plus précieux que tout le reste. Je ne pouvais pas décrire ce sentiment, mais c’était bien plus fort. J’avais besoin de cela pour ne pas sombrer, mais c’était aussi difficile de toujours se dire qu’on verra cette personne dans ce lieu terne. J’avais hâte d’avoir ma permission de sortie, tout en même temps que je craignais d’avoir celle-ci. J’avais peur de mettre le nez dehors, être laisser dans un endroit où je pourrais aisément replonger dans mes vices. Depuis trop longtemps j’avais besoin de la drogue pour vivre ma vie, comment j’allais faire sans elle ? Ces craintes, je n’en avais parlé à personne, mais elles continuaient de me hanter de jour en jour. C’est en parti pourquoi, je n’avais pas trop de mal à voir Baby dans cet endroit, je savais qu’ici, je serais moi. Le moi plus près de celui qu’elle avait jadis connu et m’éloignant de ce junkie que j’avais été pendant tant d’année. Je posais à nouveau mes lèvres sur les siennes, avant d’hausser un sourcil, la regardant. Des trucs ? « Tu ne la trouves pas intime ? » demandais-je avec un ton plus enclin à la taquinerie. Après tout, il n’y avait pas grand-chose dans cette chambre, un lit, une commode, une chaise, la fenêtre possédait des barreaux et il y a avait la salle d’eau. Ce n’était pas le luxe, mais je n’avais pas vraiment besoin de plus. Je tournais tout de même mon regard vers le sac qu’elle semblait observer du coin de l’œil. Je laissais mes mains effleurer ses flans pour m’éloigner d’elle et prenant la direction du sac en question. Quoi moi impatient ? Non ! J’ouvrais celui-ci, laissant le bruit de la fermeture éclair résonner dans la pièce. Je l’ouvrais posant mon regard à l’intérieur. Des couvertures et… Je fouillais un peu avant de me tourner vers Baby. « Je pensais que le plus intime voulait dire bougie, sous-vêtement sexy, châle de soie rose pour créer une ambiance romantique… » J’affichais une petite moue, bien qu’en réalité ça me convenait parfaitement même si je ne savais pas trop où elle voulait en venir avoir tout cela. À moins, qu’elle rêvait qu’on se saucissonne avec les couvertures ? Ma moue se transformait en sourire et je retournais vers elle, glissant mon bras sur sa taille. « Qu’importe ce que tu amènes, tant que tu es avec moi ça me rend heureux. » Je prenais une pause me mordant la lèvre inférieure, je ne voulais pas la froisser, mais je ne pouvais pas m’empêcher de demander : « Mais tu peux m’expliquer à quoi va servir tout cela ? Je sais qu’il fait pas tellement chaud ici, mais je peux très bien servir de radiateur. » Macho pervers bonjour ! Mon sourire s’étirait un peu plus, j’avais retrouvé une part de moi, ce gamin farceur qui aimait bien lui en faire voir de toutes les couleurs !
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MessageSujet: Re: Tout ce qui nous faut pour vivre notre amour c'est un peu de jell-o vert :: Bandy « ♥ »   Tout ce qui nous faut pour vivre notre amour c'est un peu de jell-o vert :: Bandy « ♥ » EmptyLun 17 Avr - 21:08

Andy & Baby
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Je savais très bien que mon idée de soirée de Saint-Valentin n’était pas parfaite, voire même ridicule et enfantine sur les bords. Peut-être que j’aurais dû me contenter que de quelques trucs, ne rien prévoir, me dire que la conversations, nos gestes et nos dires sauraient nous guider au fur et à mesure de la soirée. Plus encore, il m’était arrivé d’hésiter, quelques fois, en emballant le tout, mais au final, j’étais allée au bout de mon idée parce que je voulais que ce moment soit spécial. Sauf que là, tout ce que ce moment était, c’était maladroit, voilà le meilleur mot que je pouvais utiliser. Maladroit par mes dires, maladroit par ma façon de présenter les choses, maladroit dans la réaction que j’eus quand Andy en vint à passer un commentaire sur ce que j’avais planifié. Gênée comme une adolescente qui prévoit son premier rendez-vous et qui veut que tout soit parfait, je me surpris à rougir quelque peu, et je restai là, sans rien dire ou faire, jusqu’à ce que je me rende compte qu’en fait, il était en train de plaisanter. Il plaisantait comme il aimait le faire lorsque nous étions plus jeunes, pour me mettre temporairement dans l’embarras, pour que je sois faussement en colère contre lui par la suite. Sauf que là, je ne pouvais pas être fâchée contre lui, même pour plaisanter à mon tour, parce que dans le cas présent, l’entendre m’embêter avait quelque chose de rassurant, rafraichissant. Voir qu’il était encore capable d’avoir de telles réactions, cela me montrait qu’il faisait du progrès, qu’il y avait moyen qu’il ressente ne serait-ce qu’un peu de bonheur dans sa situation difficile et lourde à supporter. Et clairement, je ne saurais m’en plaindre; combien de fois m’étais-je retrouvée à m’inquiéter quand je le laissais alors qu’il n’avait pas nécessairement le moral ? Que j’avais peur de le retrouver dans un état lamentable lorsque je franchissais les portes du centre pour venir le visiter ? Je ne savais trop, je ne les comptais pas, parce que j’espérais toujours que cette inquiétude et ces efforts arrivent à quelque chose. Et je me doutais bien que je n’étais pas la seule à l’aider dans le processus, mais j’étais contente de voir sa bonne humeur finalement apparaître, et ne pas disparaitre au bout d’une phrase. Désormais plus que ravie, je me permis de me sentir moins gênée de mon idée, sourire à ses propos tendres, voire même rire doucement quand il reprit un air taquin pour se porter volontaire afin de me réchauffer. Profitant de l’occasion pour passer mes bras autour de ses épaules, je repris mon sérieux, et je lui dis ensuite:  « Pour les bougies, les détecteurs de fumée sont si sensibles que j’ai préféré ne pas prendre de risque. Je dois sûrement avoir une couverture rose dans le paquet et en ce qui concerne les sous-vêtements sexy… si tu veux retirer ton pantalon, je n’ai aucun problème avec ça. » Cette fois-ci, ce fut à mon tour de lui servir un sourire espiègle, avant d’ajouter, plus sérieusement:  « En fait, je me suis dit qu’on pourrait se poser confortablement, regarder un film… » Je marquai une pause, le temps d’attraper d’une main dans le sac un paquet de bonbons, que, je savais, Andy saurait aimer, puis j’ajoutai:  « Manger ce genre de truc… » Mais ne gardant jamais hors de vue que ce plan pourrait ne pas lui plaire, je finis en haussant les épaules, puis en affirmant:  « Après ce n’était qu’une idée comme ça. Tout ce que je veux, c’est passer une soirée tranquille avec toi, en fait… » Enfin, pour moi, tranquille, cela signifiait de ne pas être dans la salle commune, au milieu de tous ces gens qui pensaient satisfaire leur manque sexuel en regardant un couple se toucher les mains. Tranquille, ça signifiait aussi d’oublier l’austérité de l’endroit pendant un instant, même s’il nous fallait construire une cabane avec les dites couvertures pour ça. Tranquille, juste pour dire que je passais la Saint-Valentin avec mon fiancé, comme n’importe quel couple le ferait en temps normal.
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MessageSujet: Re: Tout ce qui nous faut pour vivre notre amour c'est un peu de jell-o vert :: Bandy « ♥ »   Tout ce qui nous faut pour vivre notre amour c'est un peu de jell-o vert :: Bandy « ♥ » EmptySam 29 Juil - 17:41

Dire que j'étais redevenu le même en l'espace de quelques instants serait faux. Au fond de moi, je sentais toujours ce fourmillement qui chatouillait tout mon être sans que je puisse y faire quelque chose. J'avais encore besoin de drogue pour me stabiliser, mais ça ne m'empêchais pas de plaisanter. De petite taquinerie pour oublier pendant un infime instant le mal qui me grugeait. Je ne voulais pas offrir à Baby une Saint-Valentin ponctuée de mal et de fureur. Une chose qui ne serait certes pas facile, mais dont j'étais prêt à faire des efforts magistraux pour y parvenir. La taquinerie laissa place à la grimace, puis à une petite moue boudeuse. « Je ne crois pas que mes sous-vêtements soient tellement sexy, un vieux boxeur tôt éventé. » C'était loin de la vérité, je n'avais pas eut l'audace d'enfiler le boxeur du dimanche couvert de mousse, légèrement transparent et ondulant le long des coutures. Je lui gardais le privilège de découvrir cette arme une fois marié et étant persuadé qu'elle me refilerait pas ma bague en le voyant ou encore que je provoquerais son accouchement sous le choc. Non, je n'en portais tout simplement pas, l'air libre y'a que ça de vrai – avec une ceinture bien entendu, sinon aller savoir quel dégénéré pourrait tirer mon talon et en moins de deux j'aurais celui-ci aux genoux... Je n'avais pas non plus souligné sa réponse quant aux bougies ou même la couverture. Premièrement, parce qu'elle avait raison pour les détecteurs et que je n'avais pas envie d'être grondé comme un enfant par les surveillants. Privé de visite était bien la dernière chose que je souhaitais. Quand au rose de la couture, je n'étais pas certain que ça irait avec mon teint ! « Un film ? Euh... je ne suis pas certain que j'ai droit d'avoir une télévision dans ma chambre... » Non on préférait de loin qu'on se retrouve tous dans la salle commune à regarder les documentaires animaliers. J'ignorais si ceux-ci pensaient que regarder des émissions comme ça on allait tout bonnement arrêter d'avoir nos vices. « Mais j'avoue que je n'ai pas regardé un film depuis... » Depuis combien de temps ? Je ne pouvais même pas le dire, mais sans doute que mon tout dernier film avait été le dernier Harry Potter, le volume sept qu'ils avaient décidés de couper en deux parties. « Je crois que c'était Harry Potter. » marmonnais-je dans ma barbe. Je n'avais pas oublié à quel point cette saga avait été importante pour nous deux, elle l'était resté pour moi. Un classique, mais aussi une souffrance. Car loin d'elle, j'avais du mal à voir ce sorcier aussi attractif que lorsque je partageais mes moments avec Baby, que ce soit la lecture des livres ou le visionnement des films. Je me souviens alors de notre premier baiser et un sourire fendit mes lèvres. C'était après avoir été voir le premier film. Ça remontait à tellement loin maintenant. Mon regard revint vers Baby, pour ensuite se poser sur un paquet de bonbon. « Tu as toujours su parler aux hommes. » disais-je en prenant le sachet pour le faire tourner dans ma main, observant taciturne les grenouilles en gélatine. Cette soirée prenait de plus en plus la forme de nos moments passés et je devais bien admettre que ça m'enchantais. Je lui adressais un sourire, ramenant mes mains sur ses hanches, les laissant glisser jusqu'à la lisière de ses reins. « Moi j'aime bien cette idée. Ça me rappel... » Je me taisais, frapper subitement par la douleur des moments de mon adolescence. Serais-je capable d'être encore ce gamin ?  Secouant brièvement la tête, je chassais ces idées plus sombre pour reporter mon attention sur Baby. « Et puis, je préfère ça à devoir te partager une fois de plus avec la communauté de la salle commune ! » disais-je en changeant de sujet. « Je devrais simplement aller voir si je ne peux pas emprunter une télévision. » continuais-je en me mordant la lèvre, tout en pensant à la meilleure façon de demander cette faveur.
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MessageSujet: Re: Tout ce qui nous faut pour vivre notre amour c'est un peu de jell-o vert :: Bandy « ♥ »   Tout ce qui nous faut pour vivre notre amour c'est un peu de jell-o vert :: Bandy « ♥ » EmptyMer 16 Aoû - 16:15

Andy & Baby
Tout ce qui nous faut pour vivre notre amour c'est un peu de jell-o vert ♥

En trêve de plaisanteries pour un petit instant, Andy ne sembla pas totalement convaincu qu’il était possible de regarder un film dans sa chambre. N’étant pas complètement idiote et connaissant les lieux, je savais bien que les chambres n’étaient pas dotées de télévision, mais ce ne fut pas suffisant pour m’inquiéter, d’autant plus que j’avais prévu le coup. Mais avant que je ne puisse lui faire part de mon alternative pour pallier à ce manque, mon fiancé reprit la parole, semblant soudainement un peu plus se réjouir à l’idée de regarder un film dans un premier temps, avant de nous faire sombrer inévitablement quelque peu dans la nostalgie. Harry Potter, ce n’était pas qu’une série de livres et films qui avait bercé notre adolescence. Ce fut donc le pincement au coeur que j’y repensai, mais déterminée à ne pas ressasser le passé, je renchéris en venant à lui parler du fait que j’avais aussi apporté ces friandises qu’il aimait tant, espérant éclairer quelque peu son visage.Heureusement, cela eut l’effet escompté, mais trop peu longtemps à mon goût, puisque rapidement, il sembla replonger dans la nostalgie encore une fois, évoquant des souvenirs qu’il ne sut compléter, mais que je pus très bien deviner. En effet, je savais mieux que quiconque que nombreuses avaient été ces soirées où nous nous contentions de rester chez lui ou chez moi, à regarder un film, blottis tous les deux dans le canapé. Cela me manquait, je ne pouvais pas le nier, mais ce n’était pas pour cela que j’avais choisi ce plan. Ce qui m’avait motivée surtout, c’était le manque de ressources, le fait que nous ne pouvions sortir n’aidait pas non plus. Peut-être, un jour, nous pourrions nous octroyer le luxe d’aller au restaurant pour la Saint-Valentin, sortir autre part, mais en ce moment, il nous fallait faire chaque chose en son temps, prendre un jour à la fois, avancer lentement, mais sûrement. Enfin, c’était ainsi que je voyais les choses me concernant, et pour le moment, ça ne semblait pas si mal marcher. Bon d’accord, je savais qu’Andy avait encore ses moments plus difficiles, mais c’était normal, au vu de la situation, non ? Je n’avais pas vécu chose si difficile me concernant, d’où le fait que je ne pouvais que formuler des hypothèses, ou même en parler ouvertement, histoire de ne pas rendre tout cela plus douloureux, pour lui comme pour moi. À la place, je préférai de lui attendre un peu, voir mon fiancé retrouver de lui-même son enthousiasme, rire doucement à son commentaire en ajoutant, tentant de jouer le jeu, malgré ma maladresse légendaire avec les mots:  « Je n’ai pas envie que tu me partages non plus ! Il y en a un, tout à l’heure, il m’a regardé tellement étrangement, il ne m’inspire pas confiance… » En vérité, je me plaignais un peu pour rien, considérant le fait que je venais faire du bénévolat ici plutôt souvent, que j’en voyais toujours, alors au fond, j’étais immunisée. Tout ce que je voulais, c’était convaincre, en quelques sortes, Andy, que nous n’avions pas besoin de sortir de sa chambre pour ce soir. En revanche, cela ne fonctionna pas d’emblée, puisqu’il parut partant pour tenter de trouver une télévision avant que je ne puisse dire quoi que ce soit. Sachant que c’était le moment ou jamais de lui montrer mon plan, je lâchai un petit:  « Pas si vite ! » Sur ces mots, je me décalai quelque peu, le temps de sortir la tablette du sac, lui montrer et dire:  « Bon, ce n’est pas aussi gros qu’une télévision, mais au moins, personne ne viendra frapper à la porte pour nous demander de leur redonner la télévision avant que Jeopardy commence. » Croyant être allée au bout de mon propos, je déposai la tablette sur le lit, et je me positionnai de nouveau face à lui, tout contre lui, terminant en ajoutant, au final:  « Je ne veux pas te partager non plus ce soir… » Lentement, une de mes mains en vint à glisser sur son torse, tandis que la seconde se frayait un chemin vers sa nuque. Je laissai ensuite le bout de mes doigts s’aventurer dans ses cheveux, tout en le regardant, avec douceur, simplement pour oublier ce qui nous entourait, en espérant pouvoir calmer un peu mon fiancé. Enfin, je me doutais bien que ma seule présence ne pourrait pas parvenir à un tel résultat, mais si pouvait se détendre un peu, ce serait mieux que rien, non ? Puis, au bout de quelques secondes, je me permis finalement d’aller chercher à mon tour un baiser sur ses lèvres, rempli de tendresse, d’amour, avant de lui dire, mon visage à quelques centimètres du sien:  « Joyeuse Saint-Valentin… » Parce que même si rien de tout cela n’était parfait, même s’il ne me fallait pas un anniversaire pour passer du temps avec lui, je voulais juste me plonger dans le moment présent, le vivre à fond, et faire en sorte, aussi bien que possible, qu’Andy soit capable de faire de même.
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