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 Isaiah + Je n'ai pas envie d'en parler ... et vous ?

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MessageSujet: Isaiah + Je n'ai pas envie d'en parler ... et vous ?   Isaiah + Je n'ai pas envie d'en parler ... et vous ? EmptyMer 7 Juin - 16:52

Je n'ai pas envie d'en parler ... et vous ? 

Isaiah &  Prunille La vie est parfois difficile, elle te vole dans les plumes, sans même qu’on ne puisse s’en protéger. Ce matin, ma journée avait commencé par une dispute avec mon père. Pour changer. Je dois manger, tu dois manger. Merde. Parfois, on n’a pas faim, et peu importe si on est pris encore de crise d’anorexie, parfois la faim, elle n’est pas là. Puis manger pour manger, je n’ai jamais vraiment comprit le principe. Je mange quand j’ai faim, du moins en temps normal. En ce moment je lutte surtout pour pas tout aller rendre directement dans les toilettes. J’ai trouvé une autre astuce, compter les calories, j’en mange moins de huit cent par jours … et ça fonctionne je maigris, mais je sens aussi cette fatigue, mais je me dis que ce n’est rien, après tout, c’est juste le temps que mon corps s’habitue. Première partie de journée, j’avais eu cours de sport. Je suis plutôt bonne en cours, y compris au court de sport, pas peur de me casser un ongle ou autre. Justement je raffole du sport. Mais, en ce moment, j’ai souvent des absences, qui me laissent léviter sur moi-même me laissant dégringoler sur le sol assez rapidement. Alors, je me retrouve avec des bleus, et j’ai même la vague impression que je marque facilement dernièrement, chose qui me gonfle assez. Car forcément, ça amènes des questions de mon père. Que fais-tu ? Tu te bats ? Enfin, des choses ridicules. Il m’a déjà vu me battre ? Moi. Enfin, je suis coriace et encore le mot est bien trop fort pour moi. J’ai du répondant, mais pas tout le temps, quand je me sens en position de force sinon je me ferme et je subis, comme avec les filles à l’entraînement en somme. Du coup, je ne sais pas vraiment pourquoi, mais le professeur de sport Isaïah, je ne suis même pas sûre de son nom de famille, il faut dire, qu’il est plutôt cool, certaines filles craquent limite sur lui, mais moi, bon je ne dirais pas que je n’ai pas observé, enfin, j’ai trop de chose à gérer pour me permettre de perdre du temps à baver sur un homme plus âgé et marié. Sa femme, quand j’y repense, ça me laisse perplexe sur les violences conjugales, mais ça ne me regarde clairement pas. Là de suite ce qui me regarde, c’est le pourquoi du comment il m’avait filé un rendez-vous à son bureau pour parler. Je ne savais pas trop pourquoi ? Enfin, j’avais compris qu’il s’inquiétait  pour moi quand il m’avait imposé ce rendez-vous auquel j’avais vainement tenté d’échapper. J’allais sans doute avoir mes réponses, vu que je frappais à la porte du bureau du professeur de sport. Poussant cette dernière à sa demande, je lui adressais un simple sourire, croissant presque automatiquement mes bras sous ma poitrine, comme pour cacher ce ventre horrible qui était le mien. L’horreur d’avoir un regard sur ma personne, je ne peux pas imaginer qu’il regarde la voisine ou encore le mur, vu qu’il me parle. «  Monsieur, je ne comprends pas pourquoi j’ai rendez-vous avec vous ? » Je suis inquiète, sans doute à l’idée qu’il prévienne mon père et tout. «  Qu’ai-je fais de mal ? J’espère que mon père ne viendra pas à ce rendez-vous ? » Toutes les questions qui me hantait depuis tout à l’heure était bien trop présente dans ma tête pour que je ne l’ai lâche pas comme ça.  Enfin, ce rendez-vous me permettait aussi de louper le repas du midi,  vu qu’on était à la pause de ce dernier.

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MessageSujet: Re: Isaiah + Je n'ai pas envie d'en parler ... et vous ?   Isaiah + Je n'ai pas envie d'en parler ... et vous ? EmptyMar 20 Juin - 14:21

Prunille & Isaiah
Je n'ai pas envie d'en parler... Et vous ?

Les nouvelles allaient rapidement au sein d’une école, surtout quand il était question de quelque chose qui venait à inquiéter plusieurs personnes. Et récemment, un de ces sujets d’inquiétude tournait autour d’une étudiante, Prunille, qui, au dire de plusieurs enseignants, moi y compris, arrivait en classe particulièrement fatiguée, parfois avec des bleus sur le corps, avec une attitude différente que celle qu’elle pouvait avoir au début de l’année scolaire, voire même jusqu’à il y a quelques mois de cela. Personnellement, je l’avais remarqué aussi, mais puisque Prunille était bonne élève en sport et qu’elle semblait apprécier le cours, je n’avais pas vraiment insisté. Cependant, quand mes collègues et moi en étions venus à la conclusion que quelque chose n’allait pas et que peut-être il faudrait intervenir, je n’étais pas resté à l’écart. Au contraire, je m’étais porté volontaire pour tenter de savoir ce qui n’allait pas. Et puis, même si ça, personne ne le savait, si jamais, comme certains le soupçonnaient, elle était maltraitée par un proche, j’étais plutôt bien placé pour en discuter. De ce fait, je pris les devants pour la rencontrer, et bien décidé à ne pas attendre plusieurs jours pour le faire, je lui avais demandé, à l’écart des autres, pendant le cours du matin, de passer me voir à mon bureau pour qu’on discute, sans lui préciser la nature de la rencontre. Puis, à l’heure convenue, peu de temps après que j’aie terminé de manger mon goûter, je m’installai à mon bureau, attendant de la voir arriver. Bien sûr, je ne l’attendis pas en fixant la porte sans rien faire. Je m’affairai, comme je le faisais d’habitude, à consulter mes messages, m’assurer que je n’oubliais rien pour mon cours de l’après-midi. Bref, je tentai de me garder occupé, sans toutefois me plonger dans quelque chose susceptible de capter mon attention et me frustrer si jamais je me devais de lâcher le tout. Et je m’en congratulai, puisque peu de temps après, j’entendis frapper à la porte. Relevant la tête, voyant mon élève au travers de la vitre, je lui fis signe d’entrer. Nul besoin de me lever pour aller lui ouvrir, puisque la porte était déverrouillée. En vérité, elle était pas mal souvent déverrouillée, sauf quand bien sûr, je quittais le soir. Mais autrement, je n’étais pas embêté à l’idée de voir des élèves ou des membres du personnel entrer ici pour une raison ou une autre, tant que celle-ci avait une intention potable. Tentant de me montrer jovial malgré le sérieux de la situation, je souris doucement. J’eus aussi pour intention de saluer la jeune femme, mais elle ne m’en laissa pas vraiment le temps, me demandant tout de suite ce qui se passait, limite persuadée qu’elle avait fait quelque chose de mal. La crainte qu’elle évoqua quant au fait que son père pourrait venir nous rejoindre à cette rencontre me chicota quelque peu, comme si elle craignait des représailles. Corporelles ? Au vu des conversations que j’avais eues avec mes collègues, je ne pouvais que le redouter. Malgré tout, je décidai de ne pas m’emporter tout de suite, me contentant de secouer la tête pour lui signifier que non, je n’allais pas appeler son père, et ensuite, je me contentai de lui dire, avec un signe de main pour accompagner mon propos:  « Installe-toi, s’il te plait. » Je pris le temps qu’elle s’asseyait pour réfléchir à comment j’allais aborder la chose, et une fois que ce fut chose faite, j’inspirai profondément, puis je lui dis:  « Je te rassure, tu n’as rien fait de mal. Si je t’ai faite venir ici, c’est parce que je veux qu’on discute. Je veux savoir comment tu vas, si tout va bien… » J’avais fait exprès de parler que de moi, de mes impressions, pour pas qu’elle se sente observée, limite opprimée. Marquant une pause, je choisis d’ajouter par la suite:  « Comment ça se passe, le patinage ? » Je savais très bien que ce sport occupait beaucoup de son temps, alors j’avais décidé de commencer par là, même si je n’étais pas totalement convaincu de ce qu’elle allait me dire par rapport à tout ça.
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MessageSujet: Re: Isaiah + Je n'ai pas envie d'en parler ... et vous ?   Isaiah + Je n'ai pas envie d'en parler ... et vous ? EmptyLun 10 Juil - 20:00

Je n'ai pas envie d'en parler ... et vous ? 

Isaiah &  Prunille Comment la nourriture ne doit pas devenir une obsession quand mon père ne me parle que du fait de manger ? C’est impossible, c’est sa faute. Pour c’est ça, je n’ai pas d’autre explication, après tout, me parler de bouffe à longueur de temps pour être sûr que je mange, n’aide pas à ne pas tout le temps y penser. Forcément, après je pense aussi aux calories et compagnie, je tente de ne pas faire de connerie, mais je ne me sens pas bien dans mon corps et manger n’aide pas à ce que mon corps me convienne. J’ai trop de chose à penser et ça me perturbe la nourriture, si je pouvais la faire sortir de mes pensées et de celle de mon père, ça m’irait plutôt bien. Le sort s’acharnait sur moi, je n’en doutais pas, finalement monsieur Navarro m’avait demandé de venir le voir après mes cours du midi dans son bureau. Je n’avais pas cessé d’angoisser, de me poser des questions. C’était un stresse énorme et cela ne m’aidait clairement pas à me poser et à suivre les cours correctement. Je restais un peu pensive, malgré tout, même quand ma meilleure amie tentait de me demander ce qui n’allait pas, j’avais préféré m’en aller voir ailleurs, la laissant en plan devant les casiers. J’aimais bien en plus le professeur de sport, j’adorais cette matière, tout comme les autres au final, j’étais plutôt douée à tous mes cours, même si je me donnais plus dans le sport ou encore le patinage, ce qui paraissait logique. Bon l’heure du rendez-vous était arrivée, je ne rechignais pas trop à y aller, mais j’étais perplexe. Je ne savais pas à quoi m’attendre, alors forcément ça n’aidait pas à me détendre et à attaquer l’idée de cet entretien calmement et sans aucune méfiance. Toquant la porte, j’étais à présent dans le bureau, la porte refermée et un sourire si faux sur les lèvres que même la Joconde souriait mieux que moi. Sans même réaliser, que je gardais la parole pour moi, je déballais mes mots, mon slow de parole sans même prêter une réelle importance aux réactions du professeur. J’angoisse je ne veux pas voir mon père ici, il va tout raconter et j’ai clairement pas envie. Mais, c’est compliqué. Il est en droit de l’appeler, de lui parler, malheureusement pour moi. Il me prie de m’asseoir et j’hésite, je bougonne presque entres mes lèvres en mordant l’intérieur de mes joues. « D’accord. » Disais-je tout en prenant la chaise et m’installant directement dessus, les mains posées alignés sur mes genoux, je l’observe évitant toujours son regard. Je tente de ne penser à rien et ce n’est pas facile. Je suis assise, complétement à la merci de la raison pour laquelle il m’avait convoqué. Finalement je fronce les sourcils en l’entendant me demander comment je vais et tout. Mon père lui a parlé ? Je n’en doute même pas et je vais pas demander confirmation. Les questions sont presque trop évidentes pour que ce ne soit pas le cas. « Pourquoi je n’irais pas bien ? » Que je demande. Je sais pas pourquoi, mais par la faute de Devin, je réponds toujours aux adultes par des questions quand je me sens menacée, ce qui est le cas, alors j’hésite à lui répondre, du coup c’est une question qui s’est interposé contre la sienne. À lui de me dire pourquoi ça n’irait pas ? Je le regarde haussant les épaules à sa question. « Oui, très bien … » Je ne comprends pas trop ce qui se passe et je m’interroge sur les raisons du pourquoi de ces questions. « Mais, pourquoi ces questions en fait ? Et surtout pourquoi je suis là ? » Demandais-je en plongeant cette fois-ci mon regard inquiet dans le sien.

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MessageSujet: Re: Isaiah + Je n'ai pas envie d'en parler ... et vous ?   Isaiah + Je n'ai pas envie d'en parler ... et vous ? EmptySam 22 Juil - 15:02

Prunille & Isaiah
Je n'ai pas envie d'en parler... Et vous ?

J’avais tenté tant bien que mal de rassurer la demoiselle, dans l’espoir que celle-ci se montre un peu plus ouverte à la conversation, éventuellement qu’elle en vienne à se confier ou quelque chose du genre et malheureusement, cela n’avait pas trop marché. Je ne m’en étonnai pas, me doutant bien que je ne pourrais certainement pas baisser sa garde et l’obliger à me parler de sa vie personnelle, de ce qui pouvait la rendre si faible, si démotivée, si abîmée. Et encore déterminé à ne pas lui faire passer un interrogatoire, à lui faire comprendre que je voulais simplement parler, et non pas lui tirer les vers du nez ou quelque chose dans le genre, je gardai mon calme, cherchant simplement ce que je pourrais lui dire par la suite. N’ayant pas trouvé dans un premier temps, soit au moment où elle en vint à me demander pourquoi elle n’irait pas bien, je me contentai de hausser les épaules, comme pour lui signifier que je n’avais jamais dit qu’elle n’allait pas bien ou quelque chose du genre, que je voulais juste savoir comment les choses se passaient, voilà tout. Et comme pour réitérer la chose, j’en vins à tenter de parler de ce sport qu’elle pratiquait plus que régulièrement et qui la passionnait, espérant pouvoir obtenir une conversation un tantinet plus élaborée sur le sujet. Encore une fois, ce fut chose vaine; Prunille me répondit d’une façon particulièrement brève, et plus encore, elle ne me laissa pas l’occasion de lui demander si elle avait une compétition qui arrivait sous peu, combien de fois elle s’entraînait pas jour, bref, n’importe quoi qui aurait pu faire en sorte que j’en sache davantage sur sa pratique, que je lui montre que je n’étais pas contre elle, tout ce qui aurait pu jouer en ma faveur - et la sienne indirectement, même si elle ne le savait pas - dans cette conversation. À la place, elle reprit la parole plutôt prestement, relativement sur la défensive, me demandant de nouveau ce qu’elle faisait là. Pendant un instant, je voulus réitérer à nouveau, lui dire que je voulais simplement parler avec elle, rien de plus, mais je compris bien rapidement que cela ne fonctionnerait pas. Enfin, peut-être qu’à un moment ou un autre, elle finirait par en avoir marre de se faire poser la même question, mais sinon, je pourrais rester longtemps à tenter de la convaincre de quelque chose qui n’était pas entièrement vrai non plus. J’aurais aimé que ce soit le cas, j’aurais aimé être ce genre d’enseignant qui avait du temps à accorder à ses étudiants comme ça, à tout hasard, mais j’avais tant d’élèves que cela était juste physiquement impossible. De ce fait, je devais me concentrer sur des situations comme celles-ci, qui me faisaient moins plaisir, mais qui, je l’espérais, pourraient arriver à quelque chose de bien. Soupirant discrètement, à un tel point que Prunille ne sut probablement le percevoir, je passai une main dans mes cheveux, et je finis par lui dire:  « Je voulais te parler et voir comment tu allais parce que je suis inquiet pour toi, Prunille. » Sachant mon propos particulièrement vague et susceptible de faire hausser des sourcils, ou en faire froncer, dépendant de l’interprétation qu’on en faisait, je m’empressai de réfléchir à comment lui présenter la suite, puis j’ajoutai, une fois que je me sentis prêt:  « Normalement tu es une des plus actives dans mon cours, et là, je sens que tu es démotivée. Je sais que ça ne te ressemble pas, alors je voulais seulement savoir s’il se passait quelque chose… » J’avais fait exprès de m’en tenir qu’à mon cours, qu’à ces moments où j’interagissais avec elle, ne me voyant clairement pas lancer les suspicions du reste du corps enseignant dans la mêlée. Et encore là, j’avais le sentiment que je marchais sur des oeufs. Décidément, pour ce genre de situation, je n’étais pas des plus doués, même si j’avais encore espoir que je pourrais peut-être arriver à quelque chose de bon, quitte à me rendre vulnérable dans le processus.
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MessageSujet: Re: Isaiah + Je n'ai pas envie d'en parler ... et vous ?   Isaiah + Je n'ai pas envie d'en parler ... et vous ? EmptyVen 6 Oct - 19:22

Je n'ai pas envie d'en parler ... et vous ? 

Isaiah &  Prunille J’ai horreur de ces rendez-vous improvisé à la va vite par les professeurs. J’aspire à vivre ma vie, à ne pas forcément attirer l’intention sur moi. Je veux juste retrouver la vie dont je rêve. Pas que tout le monde m’aime, mais que les moqueries cesses, mais autant dire qu’avec les rumeurs circulant sur moi ou encore mes amies ce n’est pas simple. Je survie en ce moment alors j’en ai assez de mon père me surveillant ou encore de ce professeur de sport qu’inquiétant pour moi. J’ai envie de glapir pour qu’on me laisse, qu’on me fiche la paix et peut être que le fait de crier ferait en sorte de m’enfermer dans une bulle, un endroit seul, où personne ne pourrait me faire quoi que ce soit. J’adore l’idée, mais autant dire que ce n’est qu’une rêverie qui m’échappe à cet instant même où mon regard vient d’atterrir. Les questions fussent dans mon esprit crevant mes tympans à chaque fois que je les balances à cet homme. Espérant qu’il cesse de me questionner en voyant qu’il est devant, face à un mur impénétrable. J’ai limite envie de faire de la méditation : soit un mur, être un mur, fort et robuste. Mais c’est beau de songer au fait que cela pourrait être vrai, ce n’est pas le cas, pendant que mon cœur vacille, je tente de me contrôler, de ne pas répondre, car je ne sais pas à quoi il joue à tourner autour du pot, ce qui ne m’aide pas à savoir pourquoi il voudrait me voir. J’ai surtout peur qu’il prévienne mon père, qu’il découvre le poteau rose, je serais complétement dans la merde. Répondre, questionner ? Mon cœur flanche, il n’est plus capable de supporter cette ambiance tendue, sans doute que je me mets à moi-même. Enfin, mon regard croise celui du professeur et je sens mon estomac se tourner, comme si tous mes organes ventraux venaient à se pelotonner entre eux, ne laissant plus aucun espace pour qu’il puisse agir et m’aider à survivre. « Mais inquiet pourquoi ? » Je fronce les sourcils, le visage devenant sans doute blême, car j’ingurgite aucune information sur l’état que je suis censée avoir, je suis perplexe et je ne sais pas du tout quoi faire. Ma conscience ne peut rien faire pour moi, mon âme non plus, elles ne sont ps dans les méninges de monsieur Navarro. Encore une question, encore une. Je devais mûrir, cesser d’être comme Devin, mais sa vie que je jalouserais presque et plus facile à vivre, j’en ai du moins l’impression, je me trompe sans doute ? Non ? Trop de question se jouant dans mon esprit émanant de mon vortex ou même de Navarro. Autant dire que je suis juste tétanisé à l’idée qu’il rencontre mon père, qu’il commence à nouveau à me surprotéger, à faire de ma vie un enfer, plus qu’elle ne l’est déjà. « Non, il ne se passe rien … mais … » Je reprends une respiration. « J’ai l’impression que si je dis non, que vous n’allez pas me croire … la réponse, la bonne du moins pour vous c’est laquelle ? » Une question, sans vraiment le vouloir. Je veux partir et ne plus vivre ça, c’est angoissant au plus haut point, j’ai l’impression que je ne parviens plus à respirer. Non, l’air ne passe plus dans mes poumons, je le regarde et j’étouffe. Sans le vouloir, ma respiration devient saccadée d’un coup, me laissant complétement tétaniser. Je ne parviens pas à garder mon calme. « Je … peux … » Je le tente, mais non. « Respirer. » Que je finis par lâcher avec énormément de mal. Je panique tout bonnement et je ne sais pas comment me calmer, mon cœur par dans des palpitations, comme si mon organe tentait de s’échapper de ma cage thoracique, ce qui reviendrait à prédire ma mort, une mort très brutale.

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MessageSujet: Re: Isaiah + Je n'ai pas envie d'en parler ... et vous ?   Isaiah + Je n'ai pas envie d'en parler ... et vous ? EmptyDim 22 Oct - 23:40

Prunille & Isaiah
Je n'ai pas envie d'en parler... Et vous ?

Tentant de justifier le pourquoi du comment je m’en faisais pour elle, ce ne fut malheureusement pas assez pour qu’elle comprenne que tout ce que je voulais, c’était avoir une conversation ouverte et honnête avec elle. Je refusais de lui reprocher quoi que ce soit, je ne voulais pas qu’elle se sente coincée ou quoi que ce soit du genre. Après, il était vrai que le contexte de l’entretien enseignant-élève n’était jamais bien agréable à vivre, mais il n’en demeurait pas moins que j’avais espoir que cela pourrait l’aider, parce que je ne voulais pas que ce soit formel, simplement une façon de s’assurer que tout allait bien. Cependant, ce ne fut pas suffisant; Prunille resta encore sur la défensive et pire encore, elle se mit sur la défensive, en venant à me demander ce que je voulais entendre pour la laisser tranquille. Ayant l’impression que sa confiance était en train de me glisser des doigts, je soupirai quelque peu, histoire de trouver mes mots, et je finis par lui dire:  « Il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse, Prunille, il y a juste… » Même si je n’étais pas tout à fait persuadé que mes propos étaient les plus justes à tenir, j’aurais voulu continuer en lui disant qu’elle était libre de me fournir la réponse qu’elle voulait, encore et toujours dans l’objectif de la rendre confortable. Par contre, je n’en eus pas l’occasion, puisque soudainement, sa méfiance devint progressivement de l’angoisse, une angoisse si évidente qu’elle déformait son visage, ne présageant absolument rien de bon. Comme je m’y en attendais - même si bien sûr, ça ne me fit pas plaisir - l’angoisse prit le dessus, si bien que mon étudiante se trouva aux prises avec ce qui ressemblait tout portrait à une attaque de panique. Me sentant quelque peu coupable, puisque j’avais l’impression de l’avoir provoquée - même si je n’avais pas insisté ou un truc du genre, et que le problème semblait plus profond que cette simple discussion - je me redressai aussitôt, me positionnant face à elle, à sa hauteur. Je tentai de rester aussi impassible que possible alors que je la regardais, et que je lui disais:  « Prunille, tu n’es pas en danger… Tu es en sécurité ici… » Je ne savais pas si cela aurait un impact, considérant le fait que je ne faisais que ce qu’on m’avait appris dans mes cours obligatoires liés aux premiers soins, ce qui incluait les gens qui faisaient une crise d’angoisse, attaque de panique, ce genre de truc. Bref, ce que Prunille était en train de subir. Ensuite, je passai à la seconde étape, me permettant de poser ma main sur son avant-bras, doucement, sans la brusquer, l’obligeant à me regarder par la même occasion tandis que j’ajoutais:  « Regarde-moi, et respire doucement, au même rythme que moi… » Sur ce, je commençai à faire exprès de prendre des inspirations plus bruyantes, plus allongées qu’à la normale, espérant que cela viendrait la calmer lentement, mais sûrement, puisque sinon, je serais certainement obligé de prendre des mesures plus graves, c’est-à-dire appeler les urgences, puisqu’il était évident que je ne pourrais pas la laisser comme ça.
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MessageSujet: Re: Isaiah + Je n'ai pas envie d'en parler ... et vous ?   Isaiah + Je n'ai pas envie d'en parler ... et vous ? EmptyVen 1 Déc - 21:28

Je n'ai pas envie d'en parler ... et vous ? 

Isaiah &  Prunille J’aime être invisible depuis mon retour ici. Il faut dire que moins on se pose des questions sur mon sujet ou autre, ça arrange pleinement ma vie. Je ne veux pas que mon père s’inquiète encore, que la situation s’envenime et qu’il m’envoie à nouveau dans un endroit complétement surveillé pour prendre mes repas. Je suis guérie ? C’est un grand mot. Bien trop grand à vrai dire. Je n’accepte pas vraiment le fait que j’ai eu ou que j’ai encore un problème. J’ai dit toutes ces choses pour qu’on me laisse partir et cela a fonctionné, surtout quand j’ai repris du poids. Que je suis redevenue grosse et complétement laide. Pourtant des filles rondes, j’en vois et elles sont assez souvent très jolie, bien plus que moi. Mais moi la rondeur ne me va pas. J’ai besoin de voir mes os, mais je ne veux pas revivre l’horreur, la déception dans le regard de mon père. Bref, monsieur Navarro me fout mal à l’aise. Non pas qu’il est un comportement inapproprié, sauf que je ne sais pas ce qu’l peut attendre comme réponse ou encore ce que j’ai pu faire de mal pour avoir le droit à me retrouver dans son bureau en plein heure du midi pour qu’il me parle. Pourtant, j’ai la sensation qu’il tourne en rond, cherchant lui-même ses mots qu’il pourrait m’envoyer. Ce qui me laisse perplexe de cette situation pour le coup. Je le regarde et  je passe ma main dans ma nuque. Pas de bonne, ni de mauvaise réponse ? Pourtant c’est réellement la sensation que j‘ai et je ne sais pas trop comment me déguerpir de cela. Je panique. Je ne vais pas tenir le choc. Je vais tomber raide. Je ne comprends rien, je ne sais pas ce qu’il attend de moi. Pinçant mes lèvres entres elles, je l’écoute. Pas de danger ici ? Pourtant, je n’en suis pas si sûre. Il attend quoi de moi ?  Je ne sais quoi faire. Quoi dire. Quoi penser. Je suis complétement disperser dans mon esprit, des tas de questions viennent se heurter à dans ma tête et aucune n’arrive à me donner de réponse qui me convainc que tout va bien. «   En sécurité ? Je le suis partout sauf dans la rue … »  Pourquoi, je dis ça ? Je ne sais pas. Mais il est sûr que pour le coup, je ne suis complétement désorienté, à me demander même si je ne suis pas en train de rêver ce qui se passe en ce jour, mais faudrait être cinglé pour rêver de perdre la possibilité de respirer. Oui, car là, je n’ai vraiment pas la sensation de pouvoir respirer. Tout au contraire. Je suffoque, mon cœur va finir par éclater à la face de mon professeur de sport d’Isaïah. Mes yeux se plantent dans les siens. Je l’entends respirer, sa voix me guide. Mais j’ai du mal à me rassurer à ne pas fondre littéralement dans la peur pour le coup. Je commence à respirer. J’ai l’impression de faire le petit chien comme les femmes sur le point d’accoucher, mais cette connerie fonctionne, je le sens mon rythme cardiaque diminue, ça ralentit en moi, mon organe ne cherche plus à fuir. Mais moi, j’aimerais fuir. «   Puis-je partir ? »  Que je finis par lui demander, les larmes coulant le long de ma joue. Car, il a l’air de savoir que je souffre, que je ne m’aime plus et je ne sais pas comment cela s’est produit, mais je ne veux pas qu’ici on sache la vérité. Les rumeurs sont plus douces, avoir un enfant, lui donner la vie et le faire adopter est une bonne chose, ben mieux que ce mal être qui m’accompagne à chacun que mes pas.

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MessageSujet: Re: Isaiah + Je n'ai pas envie d'en parler ... et vous ?   Isaiah + Je n'ai pas envie d'en parler ... et vous ? EmptyLun 4 Déc - 2:03

Prunille & Isaiah
Je n'ai pas envie d'en parler... Et vous ?

En affirmant à Prunille qu’elle était en sécurité, mon but n’était pas qu’elle vienne me contredire ou quelque chose dans le genre, mais plutôt qu’elle utilise cette information pour se rassurer, calmer sa respiration, mettre fin à la crise de panique qu’elle était en train de vivre. Normalement, pour l’avoir vécu quelques fois avant aujourd’hui, surtout avec des étudiants qui angoissaient à la fin d’année pour les épreuves finales, cela fonctionnait. Mais concernant la demoiselle qui se trouvait dans mon bureau en ce moment, cela ne sembla pas le cas dans un premier temps, et je dus avouer que cela me perturba quelque peu, dans le sens où je m’en étais toujours tenu à mes principes, à cette technique que je considérais désormais quasiment infaillible. Bouleversé, je tentai toutefois de ne pas le montrer, me disant que peut-être c’était le contre-coup de son attaque de panique, que peut-être il lui fallait aussi un petit temps pour s’y faire, pour comprendre qu’il n’y avait pas de quoi être angoissée. De ce fait, je continuai sur ma lancée, l’incitant à respirer au même rythme que le mien, un rythme que je voulais lent de façon volontaire. Au bout du compte, ma persévérance finit par payer, puisque lentement, mais sûrement, Prunille sembla se calmer. Mais ne me voyant pas la lâcher alors que je n’étais pas certain qu’elle avait pleinement retrouvé son calme, je continuai encore une peu, jusqu’à ce qu’au bout du compte, ce soit elle qui mette fin à l’exercice et ce, d’une façon que je qualifiai dans ma tête de limite brutale. En effet, elle s’était rapidement remise sur pied apparemment, et très rapidement, elle avait retrouvé son inconfort, le fait qu’elle souhaitait fuir le bureau, non sans être totalement calme, mais en continuant de pleurer. Comment pouvais-je le prendre ? Je ne saurais pas le dire, sauf peut-être que je le prenais avec un grain de frustration. Cette dernière n’était toutefois pas dirigée vers la jeune femme, elle était surtout envers moi-même. J’avais cette frustration de ne pas avoir su faire mieux, de ne pas avoir fait preuve de plus de tact, parce que là, je sentais que j’avais quelque peu échoué à ma mission initiale. Plus encore, j’étais frustré parce que je me sentais impuissant, parce qu’après tout, qui étais-je pour insister, lui demander de rester assise à mon bureau plus longtemps, tant et aussi longtemps qu’elle ne m’aurait pas dit ce qui n’allait pas ? J’étais enseignant de sport, pas enquêteur ou quoi que ce soit du genre. Soupirant en retournant vers mon bureau, je finis par déclarer forfait, et lui répondre;  « Oui, tu peux partir si tu veux. » Évidemment, je ne le dis pas avec grand enthousiasme, lui disant plutôt sur une mine un peu déconfite, souhaitant lui montrer que je ne lui voulais pas de mal comme elle semblait le percevoir en ce moment. Après, ce n’était que mon avis pour le moment, il fallait admettre que je ne savais plus trop comment interpréter le comportement de la demoiselle, alors autant ne pas m’enfoncer davantage, parce que là, tout de suite, j’avais l’impression que je lui avais apporté plus de mal qu’autre chose, et clairement, je n’en étais pas fier, bien loin de là. En fait, ce fut à un tel point que sans trop réfléchir, je marmonnai par la suite:  « Je suis désolé de t’avoir dérangée… », peu convaincu que ce soit la bonne attitude pour la convaincre que tout ce que je voulais, c’était lui venir en aide, mais pouvais-je vraiment faire autrement ? J’étais quelque peu perdu de ce côté.
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MessageSujet: Re: Isaiah + Je n'ai pas envie d'en parler ... et vous ?   Isaiah + Je n'ai pas envie d'en parler ... et vous ? EmptyDim 10 Déc - 17:55

Je n'ai pas envie d'en parler ... et vous ? 

Isaiah &  Prunille Je ne m’attendais pas à ce que tout ce brouilla dans mon esprit me rende si mal. Complétement hors de contrôle. Je n’arrivais plus à respirer. C’était comme vivre dans un monde sans air ou encore être dans une bulle complétement dépourvu d’air. L’horreur. Je suffoquais, tentant pourtant de retrouver de l’air, mais mes poumons n’avaient pas assez de force pour en prendre. Ce petit moment devrait me faire savoir que je ne suis pas guéri, que j’ai menti, que je me suis mentis. Mais je le sais. Je le sais. Et j’ai peur. Je tremble à l’idée de devoir quitter à nouveau ma vie, mes amis pour me guérir. La nourriture ne me donne pas envie, elle est juste là pour donner de l’énergie. Elle n’est pas une chose vitale dans ma vie. Je le sais. Je le ressens. Mon cerveau est une calculatrice à calories. Je sais exactement quelle quantité je laisse pénétrer dans mon organisme. Mais je ne veux pas être une source de problème à nouveau pour mon père. On a trop vécu, mais mon corps me répugne encore, pourtant je laisse un sourire mordre mes lèvres à chaque instant, il est faux, mécanique. J’avance comme ça à présent. Je sais quand je dois sourire, comment je dois réagir en général, sauf là, devant ce professeur de sport. Je ne m’attendais pas à cette convocation et encore moins au fait qu’il veuille que je m’exprime, alors ça me stresse, pourtant grâce à lui, je finis par vite reprendre mes moyens. Heureusement, car je n’étais pas sûr que mon cœur puisse tenir le coup face à cette mini crise. Je veux toujours quitter cet endroit, mais je ne peux pas fuir ainsi, quoi que si, mais c’était une raison de plus pour appeler mon père. Rien que l’idée me donne envie de vomir. Je ne sais pas le pourquoi de ma présence ici, mais malgré tout je tente de demander pour partir. Je le peux qu’il me dit très vite. Mon regard se pose dans le sien, je tente de comprendre. Pourquoi je viens de vivre ça, si finalement il veut bien que je m’en aille. Les questions fusionnent à nouveau dans mon esprit et les réponses sont absentes, comme fort souvent. Il n’en fallait pas plus pour que je me tourne attrapant la poignée de la porte, la tournant pour pouvoir sortir. J’entends ces quelques mots, j’allais sortir, j’allais le faire, mais j’eus un mouvement de recul. Refermant la porte et me tournant vers lui. « Vous n’allez pas en parler à mon père, on est d’accord ? » Suis-je vraiment en droit de lui demander cela ? Je ne le pense pas. S’il veut parler de ma santé à mon père, il est en droit de le faire. Je touche mon poignet de ma main, le bout de mes doigts est froid, comme si je venais de sortir d’un frigo ou d’un congélateur. Je souffle pinçant mes lèvres. « Pourquoi.. Mais cette fois sans tourner autour du pot, que savez-vous, que voulez-vous savoir ? » Ma voix est très calme et je l’imagine déjà me parler de la nourriture et je me remémore encore toute la peine que j’avais pu causer à ma famille. Je suis juste une fille de plus mal dans sa peau, le corps complétement ignoble, j’aimerais cesser parfois de vivre, cela pourrait être plus simple, moins usant. Puis d’un coup je ne sais pas pourquoi … « Je l’ai vu la dernière fois derrière l’école … » Pourquoi je songe à en parler, du fait qu’il se soit pris une gifle ? Je n’en sais rien. Mais c’est sans doute un moyen de défense stupide.

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MessageSujet: Re: Isaiah + Je n'ai pas envie d'en parler ... et vous ?   Isaiah + Je n'ai pas envie d'en parler ... et vous ? EmptyLun 18 Déc - 1:32

Prunille & Isaiah
Je n'ai pas envie d'en parler... Et vous ?

Au vu de comment elle était sur la défensive, la façon dont elle avait réagi quand elle avait compris que j’allais la pousser à parler de sa vie privée, je m’attendais sincèrement à la voir franchir la porte de mon bureau sans se retourner, réduisant à néant mes espoirs de pouvoir lui venir en aide. Inutile de mentionner que je fus particulièrement surpris de la voir tourner les talons, en venant à me poser une question qui laissait limite sous-entendre qu’elle allait me parler, ne serait-ce qu’un peu, à condition que je ne dise rien à qui que ce soit. Sachant que je ne pouvais toutefois pas laisser tomber l’occasion, je lui répondis:  « À personne même… » Ce n’était pas là un mensonge ou une promesse en l’air; c’était ce que je pensais faire depuis le début. Après, je ne savais pas tant à quoi m’attendre, peut-être me faudrait-il chercher de l’aide extérieure, mais je ne le ferais pas sans son consentement, puisqu’après tout, c’était de sa vie dont il s’agissait. Pensant que ce serait suffisant pour lui signifier que j’étais prêt à l’écouter, je me heurtai de nouveau à un mur quand au final, ce fut elle qui posa les questions, questions auxquelles je ne m’étais pas préparé à répondre, d’où le fait que je ne sus que lui dire. Puis, avant que je trouve une réponse à peu près convenable, elle revint à la charge, d’abord avec des propos que je ne compris pas, mais qui, lentement mais sûrement, devinrent un peu plus clair dans ma tête. Soupirant, je marmonnai un:  « Ah, ouais… » qui ne menait vraiment pas très loin, puisque tout ça venait apporter une pièce dans un puzzle difficile à résoudre dans ma tête. Je n’allais pas le nier, cela me rendait quelque peu nerveux d’avoir été grillé de la sorte, mais je ne pouvais pas y faire grand-chose, sauf peut-être l’utiliser à mon avantage dans la situation présente. Était-ce une bonne idée ? Je n’en savais trop rien, mais je tentai quand même le coup, me disant que je n’avais rien à perdre. J’inspirai profondément, puis je dis:  « Tu peux me faire confiance, je t’assure. Mais en échange, je dois te faire confiance; ce que je vais te dire, j’aimerais que tu n’en parles à personne. » Marquant une pause, j’en profitai pour relever la manche de ma veste, laissant apparaître des bleus issus de la veille, ou d’il y avait quelques jours. Me sentant quelque peu tendu, puisque je n’avais pas l’habitude de m’exposer ainsi, je continuai quand même en disant:  « Des marques comme ça, j’en ai, souvent. Et cette gifle que tu as vue, ce n’était pas la seule. » Sur ces mots, je baissai ma manche, et soulagé de voir que tout cela avait aidé à introduire mon propos, j’ajoutai, d’une voix plus confiante:  « J’ai vu que tu avais des marques aussi… Et puis tu sembles fatiguée, et comme je te l’ai dit, tu manques de motivation, même en sport… » Je pinçai les lèvres, pour mieux réfléchir ce que j’allais dire par la suite, m’en voulant quelque peu au passage d’avoir été un peu plus brusque que je ne le pensais dans un premier temps, puis une fois que ce fut chose faite, j’ajoutai:  « Je ne sais pas ce qui se passe chez toi, mais si tu le souhaites, je voudrais te venir en aide… Mais je ne peux rien faire si tu ne me dis pas ce qui ne tourne pas rond… » Après, je ne voulais pas lui faire passer un interrogatoire, simplement l’inciter à prendre la main qui lui était tendue du coup. Mais comme pour m’assurer au passage que ça ne lui apporterait pas d’ennuis, je crus bon de conclure en ajoutant:  « Et c’est mon initiative… Personne ne m’a demandé de le faire… » Après, il était évident que si personne n’avait manifesté d’inquiétudes, peut-être que je ne l’aurais pas convoquée, pas tout de suite en tout cas, mais après, personne ne savait que nous avions cette rencontre ici et maintenant, alors pour moi, c’était tout comme si c’était ma propre initiative.
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