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 I know you, right ?

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MessageSujet: I know you, right ?   I know you, right ? EmptyLun 22 Mai - 18:55

Micah & Elizabeth
I know you, right ?

L’été approchant, je m’étais dit qu’aller faire les boutiques pour dégoter des tenues n’était pas une mauvaise idée. Etant donné que c’était mon jour de repos, j’avais toute la journée pour dépenser mon argent et trouver des pièces hautes en couleur afin de me préparer à l’été. Ce n’était pas mon fort le shopping, si bien que je prenais souvent la journée entière afin de faire beaucoup de magasin. Je me préparais, allant me doucher puis je m’habillais d’une jupe ainsi que d’un haut simple, des chaussures plates puis je ramenais mes cheveux dans un chignon serré. J’avais souvent chaud pendant ces jours-là et je ne voulais pas que mes cheveux sentent la sueur et m’embêtent pendant mon shopping. J’étais fin prête, restant naturelle pour aujourd’hui, ça ne faisait pas de mal. Je sortis de mon appartement qui sentait la vanille bourbon et fermai à clé. Je déposais mes lunettes de soleil sur le bout de mon nez et appréciai le soleil qui venait taper sur ma peau. Je montai dans ma voiture, ouvris les fenêtres et mis la radio, écoutant la musique qui passait. Je souriais, en roulant, j’étais bien en ce moment et j’oubliais mes soucis pendant cette journée. J’arrivais au centre commercial et me garais à l’ombre, je ne voulais pas rôtir quand je rentrerais ce soir. Je mis mon sac en bandoulière et entrais dans le grand hall pour essayer de voir quelles boutiques j’allais faire en premier. Je les faisais tellement peu que je ne savais jamais par où commencer. Je préférais regarder des défilés de modes et voir ce que portaient les mannequins plutôt que de m’enfermer dans des boutiques et choisir mes vêtements. Mais bon, j’étais obligée de passer par là si je voulais avoir quelque chose sur les fesses. J’entrai dans la première boutique que je vis puis en sortis quelques minutes plus tard. Dommage pour la vendeuse, je n’aimais pas qu’on m’agresse et qu’on me saute dessus pour savoir si j’avais besoin d’aide, bien au contraire. Alors même s’il y avait bien des pièces sympathiques, je ne les prendrai pas ici. Je sortis en soupirant puis attaquais la deuxième boutique où je trouvais deux jupes évasées, blanches et bleu marine. Je les essayais et fus convaincue, alors je les achetais. Je ressortis avec un pochon, un qui allait bientôt rencontrer plusieurs. Il me manquait plus que des chaussures mais mon estomac me cria famine. Je tournais les talons et vis une petite boulangerie qui faisait des sandwiches, parfait, ça m’irait parfaitement le temps de satisfaire mon estomac. Je me mis dans la file d’attente et jetais un œil à ma montre. Il était déjà cette heure-là, décidément. Midi passée, je n’avais pas vu ma matinée défilée. Ce qui était un bon signe. Je pris mon portable pour regarder les commentaires sur mon blog et me promis d’y répondre dès que je serais rentrée, pour l’instant, je devais satisfaire mes papilles. Bien qu’un sandwich n’ait rien d’extraordinaire, parfois je préférais quelque chose de simple qu’à un repas trop gastronomique, même si j’adorais ça ! Je ne faisais pas mon métier pour rien non plus. J’avançais d’un pas et rencontrais le dos d’un personne, je posais ma main sur son dos pour me retenir et me reculais pour remettre l’espace entre nous deux. « Excusez-moi. » C’était la moindre des choses, je lui avais pratiquement marché dessus, autant m’excuser. Alors que je replongeais mon nez dans mon portable, je restais planté à répondre à un mail important, ne voyant pas que la queue avançait. J’étais tellement concentrée que ce n’est que lorsque j’entendis un grondement lointain dans la file que je relevais la tête. J’ouvris la bouche et m’avançais pour prendre la première chose que je désirais, un complet au poulet. J’adore ça, en sandwich, ça passe tout seul. Puis j’accompagnais celui-ci avec une tartelette à la framboise. Parfait. Je me retournais et tiquais devant le visage de la personne qui prenait sa commande après moi. « Dites, on ne se connaîtrait pas ? » J’étais pourtant sûre que son visage me disait quelque chose mais je n’arrivais pas à le replacer.. « Non, je me suis sûrement trompée. » J'enlevais mon coude du comptoir et souris, en étant désolée de l'avoir dérangé puis je tournais les talons. Généralement, je n’oublie pas quelqu’un que j’ai rencontré ou que je connais au moins un peu. Mais là, j’étais incapable de retrouver son prénom ou nom alors je m’étais sûrement plantée. Je regardais autour de moi puis trouvais un place au fond de la petite boutique et m’installais, prête à mordre dans mon plat quand je vis que la personne que j’avais interrogée arrivait. J’avais sûrement encore trop parlé et pas correctement, comme d’habitude. Un jour ça me ferait du tort, j’en étais certaine.
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Micah Landry-PalmerTrust always hurts in the long run
Micah Landry-Palmer
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▹ pseudo : Mayiie
▹ multinicks : Levi (T. Hoechlin)Daryl #CHemsworthTeddy (R. Reynolds)Noah (D. O'Brien)Carson (K. McGrath)Jordan (S. Amell)
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MessageSujet: Re: I know you, right ?   I know you, right ? EmptyLun 5 Juin - 1:06

Elizabeth & Micah
I know you, right ?

Aujourd’hui aurait dû être ma journée de congé, cette journée que je savais que j’allais toujours garder pour moi, parce que trop rarement je serais sollicité à l’aquarium, compte tenu du fait que le lundi était la journée la plus tranquille, la journée où il n’y avait aucun spectacle et où les dauphins pouvaient se reposer, puisqu’eux aussi pouvaient prendre congé une fois de temps à autre. Cependant, cette journée n’était pas comme les autres, et m’avait obligé à reporter ma journée de congé au lendemain. En effet, un groupe scolaire payait une visite à l’aquarium, et avaient spécialement demandé à avoir un spectacle. Cela ne venait pas ruiner toute ma journée, mais ce fut suffisant pour bouleverser mes plans quotidiens, le premier étant celui d’aller visiter ma mère pour le petit-déjeuner. Des imprévus qui m’avaient empêché de le faire, j’en avais déjà eu avant aujourd’hui, mais il n’en demeurait pas moins que c’était toujours quelque chose qui m’embêtait. Il m’avait fallu du temps pour me convaincre que je pourrais y être pour le déjeuner, et j’espérais que cela ne viendrait pas trop bouleverser ma mère. Si j’étais un peu plus réaliste, je dirais que non, que ça ne changerait même rien si je n’allais pas lui rendre visite, mais j’y tenais malgré tout, parce que c’était ma mère, parce que je l’aimais, parce que je refusais de baisser les bras. Toujours avec cette idée derrière la tête, je donnai le spectacle, comme il était prévu, mais bien rapidement après, soit sitôt que le groupe eut terminé de porter attention au bassin de dauphins, je ne tardai pas à m’éclipser pour sortir de l’aquarium et reprendre mes activités quotidiennes. Peut-être allais-je passer pour peu sociable, mais mes supérieurs étaient au courant de la situation, alors je savais déjà qu’ils n’allaient pas m’en tenir rigueur. Avant de prendre directement la route vers l’hôpital toutefois, compte tenu que l’heure du déjeuner approchait, que moi-même, je commençais à avoir faim et que jamais, à l’habitude, j’arrivais les mains vides au chevet de ma mère, je m’arrêtai dans une boulangerie pour aller prendre un sandwich et quelques gâteaux, ceux qu’elle aimait le plus, en espérant que peut-être, cette fois-ci, elle allait y réagir. Chaque fois, ce fut vain me concernant, mais les médecins ne cessaient de me dire de continuer sur cette lancée, que peut-être il faudrait du temps. De ce fait, j’écoutais, je ne posais pas de questions, et je continuais, même si c’était dur, même si c’était décourageant. Sitôt que je fus garé devant le petit commerce, j’y entrai, quelque peu surpris de voir autant de gens, pour finalement me rappeler que j’étais à une heure beaucoup plus tardive et achalandée qu’à mon habitude. Ne m’en faisant pas trop, puisque j’avais le reste de la journée, j’attendis mon tour, patiemment, poliment, ne dérangeant qui que ce soit. Ou bien avais-je dérangé sans le vouloir ? Pendant un instant, je fus obligé de me poser la question au moment où quelqu’un en vint à me bousculer. Rapidement, au vu des excuses de la personne, j’en conclus que c’était là un accident, donc maladroitement, parce que je n’étais pas doué dans ce genre de situation, je marmonnai:  « Ce c’est… Ce n’est pas grave. » Timide, je détournai le regard pour reprendre ma contenance, attendant toujours que ce soit mon tour pour passer ma commande. Heureusement, celui-ci arriva plus rapidement que je ne l’avais espéré, donc sitôt que la personne devant moi se fut écartée pour attendre ce qu’elle avait choisi, je demandai, avec un sourire poli, deux sandwichs, et une demi-douzaine de gâteaux, comme d’habitude. Je payai le tout, et alors que je m’écartais à mon tour pour attendre ma commande, la personne non loin de moi en vint à me poser une question qui me fit froncer les sourcils. Troublé, je ne réagis pas, je ne dis quoi que ce soit, laissant alors le temps à la demoiselle d’abandonner sa question, d’une façon qui me laissait sous-entendre qu’elle abandonnait sa réflexion plutôt que de s’être carrément trompée. Perturbé, j’eus sitôt pour réflexe de pousser ma réflexion un peu plus loin, et au final, quand je la considérai une nouvelle fois, cela me frappa. À ce moment, l’idéal aurait peut-être été que je m’exclame fortement, comme si c’était un plaisir de revoir une personne du passé, mais non seulement, j’étais peu convaincu que je pouvais le faire et de plus, tout pour ne pas aider, je ne me rappelais pas exactement du nom de mon interlocutrice. Une grimace confuse apparut sur mon visage, tandis que je m’efforçai quand même à tenir la discussion, demandant alors, trop peu certain de moi:  « Eli ? Elisa… ? » Je m’arrêtai toutefois bien rapidement, ayant le sentiment que j’allais sûrement empirer les choses plutôt que d’aider à la cause. Peut-être qu’au final, j’aurais effectivement dû cesser de parler à ce moment.
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MessageSujet: Re: I know you, right ?   I know you, right ? EmptyMer 2 Aoû - 19:51

Micah & Elizabeth
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J’allais enfin pouvoir profiter d’un peu de tranquillité avant de pouvoir rentrer chez moi et de travailler. J’adorais ça mais sortir et prendre l’air aussi, si bien que manger et boire un peu me plaisait. Surtout que je n’étais pas pressée par le temps mais par ceux qui me suivaient sur mon blog dans l’attente de nouveaux conseils mais que je réponde aussi à leur message. Surtout que maintenant que j’avais fait quelques boutiques, j’avais bien le droit de me poser avant de poursuivre et de rentrer par la suite. Bref, j’étais bien détendue maintenant à savourer une petite collation. Cependant, je ne cessais de me remémorer le visage que j’avais croisé. J’étais certaine de l’avoir croisé quelque part mais incapable de pouvoir situer où. Incroyable non ? Ou pas, disons que si les gens ne me marquent pas un tant soit peu, j’ai le don de les oublier très vite. Du coup là j’hésite sur le fait de le connaître un peu ou pas du tout et d’avoir juste cette impression de déjà vue. Enfin, ça n’allait pas m’empêcher de dormir, j’allais passer à autre chose et voilà. Mangeant mon sandwich, je surfais de nouveau sur mon téléphone en répondant à un mail de mon collègue cette fois-ci qui me posait des questions. Je soupire et réponds tout en pianotant à une rapidité fulgurante puis l’éteignant quand j’entendis quelqu’un bagayer. Relevant la tête, j’arquai un sourcil et manquai de rigoler en le voyant si mal à l’aise et essayant de dire quelque chose. Franchement, plus pathétique on meurt là. « Eli ? Elisa ? Quoi ? Un problème, tu as vu un fantôme ? » Secouant la tête, je rigole avant de croquer de nouveau dans mon sandwich. Je veux bien être gentille mais quand je mange, il n’y a que la bouffe qui compte. Je me retiens même de noter ce que j’ajouterai ou enlèverai à cette recette, je suis là pour manger pas noter un repas. Buvant ma boisson, je vois que le brun est toujours planté devant moi. Ce n’est pas que ça me fait pitié mais presque. Je me demande bien ce qu’il me veut. Je sais que je l’ai bousculé mais je ne pense pas à le voir ainsi qu’il veuille me péter la figure. Bien au contraire, il fait bien trop doux et naïf pour quelque chose de ce genre. « Bon, tu as quelque chose à me demander ? » Cependant en le regardant, je sais que j’essaie toujours de remettre la main sur qui c’est et où j’ai pu le rencontrer. Montrant le siège vide en face de moi, je soupire en croisant les jambes et l’invitant à s’asseoir. « Je pense que tu as fini de grandir. Dis moi, comment tu t’appelles ? » Oui, je ne passe pas par quatre chemins, encore une fois, mais je suis comme ça, Elizabeth Pollard la reine de la gaffe qui n’a pas la langue dans sa poche. Je préfère être cash plutôt que de tourner autour du pot en attendant que les langues se délient. Non, j’aime bien quand les choses sont mises directement sur le tapis. C’est préférable puis ça évite les sous-entendus. Puis là franchement, j’ai fini par craquer à le voir essayer de prononcer mon prénom. « C’est Elizabeth, pas Eli, ni Eliza, Elizabeth. » Je lève les yeux avant de manger de nouveau mon sandwich. J’aime bien déjeuner tranquillement d’habitude mais pour une fois je ferais une exception. Pour la bonne cause. Je vois mon téléphone s’allumer et je lève un doigt vers le brun qui se trouve devant moi pour lui demander de ne pas prendre la parole pour l’instant. C’est un appel du bureau et je ne peux pas ne pas répondre à mon patron. Après quelques minutes au téléphone, je reviens et soupire avant de lever une main pour montrer que ce n’était pas voulu. « Le boulot. » Je hausse les épaules avant de me remettre en position confortable, mangeant les derniers bouts de mon sandwich. Succulant, vraiment, j’adore les complets poulets ! Buvant un peu d’eau, je croise le regard du brun, attendant toujours que sa langue se délie pour en savoir un peu plus sur lui.
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Micah Landry-PalmerTrust always hurts in the long run
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MessageSujet: Re: I know you, right ?   I know you, right ? EmptyMer 23 Aoû - 21:37

Elizabeth & Micah
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Compte tenu du fait que mes souvenirs étaient flous, je ne saurais dire autre chose qu’une bribe de prénom et le fait que nous nous connaissions depuis un moment, sans s’être vus pendant longtemps, à propos de la jeune femme. C’était vague, et cela ne devrait pas tant me rendre nerveux et pourtant, j’avais cette boule au ventre qui me donnait l’impression qu’aller lui parler n’était pas tant une bonne idée. Pourquoi ? Je ne sus pas me l’expliquer, tant et aussi longtemps qu’elle en vint à se moquer limite de ma façon de l’aborder. Bon d’accord, je savais bien que je n’avais pas été vraiment adroit, voire même très incertain, mais pouvait-on vraiment m’en blâmer ? Était-ce tout le monde qui était confortable dans un tel cas ? Aux premiers abords, la demoiselle ne sembla pas penser de la même façon que moi. Et ce fut ainsi que je compris pourquoi j’étais si nerveux; ce semblant de conversation, sa façon de rigoler, tout cela me donnait l’impression d’être de retour au lycée, pendant ces périodes les plus sombres où, naïf, je croyais que certaines gens sauraient faire preuve de compassion envers moi. Je ne demandais pas d’être pris en pitié ou quoi que ce soit du genre, je voulais simplement être accepté malgré ma situation familiale. Mais il y avait des gens qui avaient agi comme la femme devant moi, et qui m’avaient fait comprendre que le mieux était certainement de garder tout pour moi, quitte à rester seul. Désormais, j’avais l’habitude de ça, aussi triste cela puisse-t-il être, d’où le fait que cela ne me fit pas prendre la fuite. Cependant, ça ne me laissa pas confortable non plus, d’où le fait que je ne tentai pas de répondre, et que pire encore, je ne repris pas tant de contenance que ça à sa nouvelle question, en venant à répondre à sa question, dans un balbutiement:  « Euh, non pas vraiment… » J’aurais voulu avoir la capacité de lui dire que je ne faisais que lui confirmer, d’une certaine façon, qu’en effet, on se connaissait, mais je n’y parvenais pas parce que dans un premier temps, dans ma tête, ça sonnait effronté plus qu’autre chose. Pire encore, de façon totalement paradoxale, quand elle ne vint à m’inviter à m’asseoir, je ne parvins pas à refuser. Docilement, un peu trop même, je m’assied comme elle me dit de le faire, et toujours aussi incertain, je répondis à sa question:  « Mi… Micah. », ne sachant pas vraiment si mon prénom allait lui rappeler quelque chose ou quoi. En vérité, je ne serais pas tant surpris que ça ne lui dise rien, sachant qu’après avoir été la risée de bien des gens, j’avais décidé de faire profil bas, passant alors plutôt inaperçu. Je n’étais pas encore allé à une réunion d’anciens élèves du lycée, mais j’étais persuadé que si je m’y rendais, peu de gens en viendraient à me reconnaitre. Dans cet ordre d’idées, c’était limite miraculeux qu’elle, elle en était venue à me replacer d’une certaine façon, mais je ne m’emballai pas trop, d’autant plus que je ne pensais pas avoir quelconque raison de le faire. Tout ce que je sus faire dans le cas présent en fait, ce fut limite me montrer rassuré qu’elle ait bien voulu me donner son prénom complet, ce qui me valut de lui dire:  « D’accord, désolé… » Désolé de quoi en fait ? De ne pas m’être rappelé de son nom. Avoir été un peu plus confiant, certainement que je lui aurais dit que je n’étais pas si loin - ce qui était vrai quand même - et probablement mieux qu’elle, qui ne se souvenait pas de mon prénom du tout. Mais de toute façon, je n’en aurais pas eu le temps, puisque bien rapidement, le portable d’Elizabeth sonna, l’obligea à s’éloigner pour prendre le dit appel, me laissant seul pendant un instant, un bref instant où cette idée un peu sordide et malpolie de partir sur le coup me prit, mais je me ravisai, non sans hésiter. Après tout, que faisais-je ici ? De quoi pourrais-je bien lui parler ? Légèrement perturbé, je n’eus le temps de rien faire qu’elle était de retour à la table, me signifiant que c’était un appel du boulot. Après un nouveau hochement de tête pour signifier que j’avais accusé réception de l’information, je me rendis compte que mon hésitation n’était toujours pas partie, mais puisque je l’avais devant moi, puisqu’elle semblait occupée, puisqu’elle avait terminé de manger son sandwich et allait probablement quitter, je me rendis compte que toutes les raisons étaient bonnes pour désormais lui dire:  « Vous savez, je n’aurais pas dû vous déranger… Je ferais mieux de vous laisser… » Sur ces mots, j’étais déjà prêt à me lever et aller prendre la prendre sans demander mon reste, mais parce que j’étais poli, j’attendis quand même de voir sa réaction avant de faire quoi que ce soit.
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MessageSujet: Re: I know you, right ?   I know you, right ? EmptyJeu 21 Sep - 23:32

Micah & Elizabeth
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Je dois dire qu’habituellement, je déjeune seule et avec mon ordinateur mais aujourd’hui je n’ai pas forcément le temps. Alors quand on vient me voir pour me parler et qu’on n’arrive pas à articuler une phrase entière sans bégayer ça m’énerve et ça ne me donne pas non plus envie de l’effort de poursuivre la conversation. Ce que l’homme devant moi a dû comprendre, ça se voit sur son visage que je l’ai piqué et que du coup, il ne sait pas quoi répondre. A ma première question, je soupirai en l’entendant me répondre. J’avais tellement envie de lui demander pourquoi il me regardait ainsi du coup. Mais mon regard parlait de lui-même, je ne supportai pas qu’on me fixe ainsi sans pouvoir expliquer le pourquoi du comment. Puis même, se faire dévisager, ce n’est pas agréable, surtout de la part d’un étranger. Mais plutôt que de le voir rester debout comme ça, j’ai préféré l’inviter à s’asseoir, puis bon il a fini de grandir donc ça ne sert à rien. Et au moins, il se trouvait à ma hauteur. Je dois même lui demander comment il s’appelle, comme si on était à l’école et que j’étais la maîtresse. Je lâchai un soupir avant de sourire en me retenant de rire, l’entendant buter sur son prénom. Sérieusement. Même là, c’est compliqué d’obtenir une réponse alors qu’il ne prononce qu’un mot. « Enchanté. » Disais-je en plongeant mon nez dans mon portable tout en prenant une bouchée de mon sandwich. Cependant malgré sa tête et son bégayement, il me dit quelque chose, je n’arrive tout simplement pas à le remettre et ça, c’est un comble. Mais bon, je pense que je vais lui mettre ça sur le compte du stress ou je ne sais quoi. Bref, moi, je sais que je dois retourner travailler dans l’après-midi et que je ne vais pas pouvoir rester planter devant lui éternellement. Puis finalement, après avoir léché un de mes doigts où traînait de la sauce, je me dis comment je m’appelle en faisant bien comprendre que je n’avais pas tellement apprécié ce bug dans mon prénom. Puis surtout, personne ne me donne de surnom hormis quand on est proche de moi. Cependant, là, ce n’est pas le cas. Mais ce qui m’énerve le plus, c’est de voir qu’il ne réagit pas, qu’il ne décroche pas un mot alors qu’il est venu à ma rencontre pour je ne sais quoi du coup. Ca me fatigue. Heureusement pour moi, le téléphone sonne, merci le travail pour le coup. Mon patron me donne un nouveau restaurant à aller voir et surtout à faire un commentaire, dans les plus brefs délais. Autant dire que pour lui, c’est dans la semaine avec rapport le début de semaine suivante. Parfait, un défi de plus à relever. Je retourne m’asseoir et arque un sourcil en le voyant agir ainsi. Sérieusement ? « Tu te fous de moi ? » Demandais-je en riant légèrement et surtout offusquée de ce qu’il vient de faire. « Tu veux partir alors que tu es venu vers moi… alors que je ne sais toujours pas la raison. Tu pourrais au moins avoir la décence de me dire pourquoi tu t’es pointé devant moi. » Je ne mâchai pas mes mots mais bon, je ne supportai pas les personnes ainsi à vouloir faire comme bon leur semble et partir si ça les dérange. Je le regarde bien dans les yeux et joins mes mains tout en reprenant la parole. « Je ne suis pas fermée à la discussion. Et j’aimerai vraiment savoir pourquoi tu t’es présenté. Micah… C’est quoi ton nom ? » S’il fallait que je lui sorte les vers du nez, je le ferais quitte à ce qu’il prenne ses jambes à son cou après, j’en avais rien à faire pour le coup. Je n’aimais pas rester sur ma faim et pas de bol pour ce jeune brun, je n’allais pas le laisser filer en douce. Je regardai la serveuse du petit fastfood et fis signe de nous apporter deux cafés. Vu que je le retenais, autant le faire patienter dans les bonnes et dues formes, non ? Puis, mes grands-parents et ma sœur m’ont bien élevés donc je n’allais pas laisser ce pauvre Micah souffrir sans rien pouvoir faire de ses mains.
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MessageSujet: Re: I know you, right ?   I know you, right ? EmptyMar 10 Oct - 1:47

Elizabeth & Micah
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Pourquoi la jeune femme n’aurait-elle pas simplement pu me laisser partir, comme ça, sans faire tout un cas ? Pourquoi fallait-il qu’elle insiste pour que je reste en sa compagnie, alors que ma compagnie était probablement tout sauf plaisante pour elle ? Je ne le comprenais pas vraiment, mais une chose que je sus bien rapidement, c’était que je me sentais idiot. Idiot d’avoir voulu fuir comme ça, mais encore plus idiot d’avoir insisté de cette façon dans un premier temps, puisque si je n’avais rien dit, rien fait, alors nous n’en serions pas là. Je serais sorti de la boulangerie depuis un petit moment maintenant, j’aurais pu vaquer à mes occupations, plutôt que de ressasser ce qui était, pour moi en tout cas, des mauvais souvenirs, probablement une des pires périodes de ma vie. Et le pire dans tout cela, ce fut que je ne m’opposai pas à sa demande, ou plutôt son exigence, si je pouvais le dire ainsi. Au contraire, c’est limite si je pris peur, et je repris ma place, en venant à l’écouter aller au bout de son propos, son propos que je ne compris pas tant, comme si tout était à l’envers. Enfin, pas complètement non plus, puisque je savais très bien que c’était moi qui étais allé vers elle pour tenter de voir si je la connaissais, mais si elle ne m’avait pas adressé la parole dans un premier temps, je ne l’aurais pas fait non plus. Limite, ça passait après réflexion, mais je ne compris pas pourquoi, après-coup, le fait que je me sois présenté en vienne à se retourner contre moi, comme si je n’aurais pas dû, comme si j’aurais dû me taire, rester anonyme devant la jeune femme, comme si je ne valais pas le coup d’être connu. Peut-être était-ce ça, en fait ? Peut-être que je méritais de ne pas être connu de sa part ? Cette idée me passa par la tête et, définitivement, ne laissa pas une trace des plus agréables. En effet, je me montrai embêté, voire dégoûté à cette idée, si bien que je fronçai les sourcils, et je ne dis rien. Je ne dis rien non pas que je ne voulais plus parler, mais parce que cette fois-ci, je ne voulais pas m’abaisser à simplement répondre à ses propos timidement et faire en sorte d’avoir de plus en plus envie de m’enfoncer dans ma chaise. Je ne disais pas que j’allais lui tenir tête, mais je voulais rassembler suffisamment de courage pour lui fournir une réponse logique, une réponse convenable. Après, je n’attendis pas une éternité non plus, simplement le moment opportun. Ce moment, il arriva quand elle mit fin à son propos en me demandant mon nom. Mon nom de famille ? Ce fut ce que je supposai, compte tenu que mon prénom, je lui avais donné, comme elle n’avait pas manqué de me le faire remarquer. Prenant cela pour acquis peu de temps après, j’inspirai, et finalement, je lâchai:  « Landry-Palmer. Si je me suis présenté, c’est parce que… » Je m’arrêtai non pas par hésitation, mais parce que je me rendais compte que j’étais encore sur le point de la vouvoyer alors qu’elle, elle me tutoyait, et que nous avions le même âge. Normalement, je ne manquais pas de politesse envers les gens, mais là, ça me faisait trop drôle de faire autrement, alors je me repris mentalement, et j’ajoutai:  « C’est parce que quand tu m’as demandé si on se connaissait, j’y ai songé, et il se trouve que… Je crois que oui. » Le silence que j’eus par la suite ne fut pas pour la même raison, ce fut plutôt parce que cette seconde partie était un peu plus douloureuse. Mais malgré tout, je pris mon courage à deux mains, puis je dis:  « Enfin, si je ne me trompe pas, nous sommes allés au même lycée… » Je pensais que je serais capable d’aller plus loin, mais au final, je n’y parvins pas. Je m’arrêtai donc là pour le coup, attendant de voir comment elle allait réagir, ou plutôt, si j’avais été à la hauteur de ses attentes concernant la réponse à sa question.
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MessageSujet: Re: I know you, right ?   I know you, right ? Empty

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