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 You gotta be tough if you wanna survive (Azraël)

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MessageSujet: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël)   You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) EmptyLun 30 Oct - 23:10

Azraël & Oliver
They'll chew you up and they'll eat you alive

Vendredi, la fin de semaine est arrivée à une vitesse infernale, surtout avec l'arrivée d'un nouveau client. Vous êtes chanceux, un des cabinets que tu considères comme des adversaires est dans une spirale infernale, apparemment des partenaires ont volé de l'argent et se sont barrés laissant le cabinet avec des dettes impossibles, du coup, c'est la panique. Leurs clients du coup, tous les autres cabinets se jettent dessus pour les récupère et vous avez réussi à mettre la mains sur deux d'entre eux. Un qui demande Paul, ton partenaire et l'autre, toi. Tu ne peux pas dire non, l'argent que cette personne va vous rapporter, c'est une aubaine, mais le travail demandé, surtout dès le début est quasiment inconcevable et tu es certainement celui qui bosse le plus. Vous allez devoir négocier les termes du contrat qui va vous lier avec cet homme parce que ça ne va vraiment pas le faire mais tu te doutes, au fond de toi qu'il est simplement en train de vous tester. Si Paul n'était pas en panique, ça passerait bien, mais maintenant, tu es en colère. Tu n'arrêtes pas de passer des coups de téléphone tout en lisant le fameux contrat de quarante-trois pages. Une journée de perdue pour toi, tu as dû laisser ton cas du jour à Sophie, votre nouvelle partenaire, franchement arrivée de cette année. Tu as envoyé Azraël avec aussi. Elle n'avait pas besoin de passer sa journée à ne rien faire, vaut mieux qu'elle suive quelqu'un qui bosse correctement et pas de l’administratif toute la journée. Surtout que ton humeur, elle devient de plus en plus exécrable.

Tu sors en furie de ton bureau, claquant la porte en verre derrière toi, tu traverses le couloir pour te rendre dans le bureau de Smith étant donné que Paul s'est caché dedans pour la journée. Tu pousses une belle gueulante à propos d'un client et de règlement bizarres, comme à ton habitude tu cries sur Paul, de quoi faire froid dans le dos à tout le monde. Décidément, il est temps que tu prennes une journée de repos afin que tu puisses dormir, respirer et ne pas avoir cette tension qui s'est confortablement installée dans le bas de ton  dos depuis que ta compagne t'a quitté. Même si tu ne formules pas clairement qu'elle te manque, tu sais que sa présence était bénéfique, désormais tu n'as plus de raisons pour rentrer chez toi et ce soir, les portes du bureau se ferment à vingt-deux heures, tu es obligé de rentrer. Tu passeras boire un verre, de quoi te calmer.

Tu quittes le bureau, toujours avec cette même colère et ça, même si Paul s'est expliqué, si il n'était pas aussi tête en l'air, tu n'aurais pas à te fatiguer à lui crier dessus. Tu retournes dans ton bureau ou t'attend un café fraîchement sorti de la machine, tu le prends, tu prends tes cigarettes et direction le toit pour aller fumer. Tu passes dix longues minutes en haut, le temps de fumer trois cigarettes et terminer ton café. Tu aères ton esprit, ça te fait du bien et tu croises les doigts pour le croiser personne, que personne ne vienne t'adresser la parole jusqu'à la fin de soirée. Tu sais qu'il y a un repas avec des anciens et nouveaux clients, tu as envoyé Sophie à ta place, elle fera certainement mieux figure que toi et tes cernes de quatre jours. Tu travailles mieux que tu te ne présentes surtout lorsque tu es crevé. Tu restes un partenaire avec 50% des actions, tu es obligé parfois de te pointer à ces fameux repas que tu ne vois pas toujours d'un bon œil. Tu es trop franc, pour te la jouer mielleux. Enfin, lorsque tu vois toute la bander quitter les bureaux, Paul vient te saluer dans son magnifique costume hors de prix, s'excusant sincèrement et te demandant de ne pas trop traîner. Tu roules des yeux et tu dis que tu feras attention, comme toujours. Tu restes dans ton siège et tu ranges les dossiers sur ton bureau, tu profites du départ de tout le monde pour défaire ta cravate qui commençait sérieusement à t'emmerde et tu la laisses pendre sur ta chemise. Tu récupères ton sac dans lequel tu glisses ton pc portable personnel et quelques dossiers. Tu ne resteras pas longtemps, enfin c'est ce que tu crois. Tu vas la salle de conférence et tu remarques un homme inconnu et tu as une excellente mémoire des visages, il n'est pas d'ici. Il semble être en discussion avec quelqu'un et il n'a pas l'air commode, tu vois que son langage corporel n’appelle pas à la sérénité. Tu ne sais pas avec qui il discute mais tu décides de le découvrir en marchant dans le couloir. « Excusez-moi, les bureaux sont fermés. » Dis-tu les mains dans les poches, le regard noir, tu le dévisages et il en fait de même. Tu sens que tu va devoir faire appel à tes amis de la sécurité. Tu passes devant lui,  lui bousculant l'épaule en faisant exprès et tu découvres qu'il discute avec Azraël. « Est-ce qu'il y a un problème avec cet homme, dois-je appeler la sécurité ? » Demandes-tu en haussant un sourcil, prenant place à côté de la jeune femme, le menton légèrement haussé.
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MessageSujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël)   You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) EmptyMar 31 Oct - 14:45



THEY'LL CHEW YOU UP AND THEY'LL EAT YOU ALIVE

Toujours tes dossiers qui te rendent folle, mais tu aimes ça, tu as dû accumuler dix heures de sommeil en trois ours et fort heureusement pour toi, ce soir c'est Vendredi, tu vas pouvoir rentrer à une heure décente chez toi, à savoir partir à vingt-deux heures, passer par la pizzeria où tu as l'habitude d'aller pour ramener des pizzas et regarder Friends avec tes soeurs comme vous avez l'habitude de faire. Tu n'as pas été vraiment là cette semaine, mais le dossier arrive sur sa fin, le procès va bientôt arriver et tu as besoin de savoir si oui ou non, tes preuves sont viables et forte. Que ton dossier est solide. Et tu es persuadée qu'il l'est. Tu as confiance en toi, mais quoiqu'il en soit, tu es là, ta tasse de café bouillante entre tes mains, tes lunettes de vue sur le nez, relisant une nouvelle fois le dossier, sous les conseils avisés de Smith avant de te faire envoyer sur un autre dossier sans que tu ne comprennes vraiment pourquoi, mais tu fais équipe avec Sophie, et tu sais qu'elle est l'un des meilleurs élements de l'équipe. Vous travaillez tellement que tu ne vois pas le temps passé et vous vous accordez une pause en descendant au Starbucks en bas du cabinet, tu en profites pour te fumer une cigarette, cela fait un petit moment que tu n'as pas fumé et tu en as bien besoin. Tu savoures la cancéreuse avant d'entrer dans le Starbucks, tu te prend un latte avec du lait de soja, comme à l'accoutumée et tu discutes de choses random avec Sophie, histoire de te sortir un peu la tête de ce dossier.

Quand vous remontez, tu croises Oliver qui semble très en colère et tu remarques qu'il ne te remarque même pas, tu as bien tenté un petit sourire mais tu n'as pas eu de réponses, tant pis, tu t'en accommodes, après tout, vous n'avez pas repassé de temps ensemble depuis l'autre soir et tu t'en veux toujours autant de tes questions indiscrètes, mais il faut dire que tu aurais aimé repassé un peu de temps avec lui, tu en as rêvé une nuit et il faut dire que depuis ce temps là, tu es assez perturbée. Est-ce que c'est normal de rêver de son patron de la sorte, non certainement pas. Tu gardes bien tes rêves pour toi, ça ne sert à rien d'en parler à tes soeurs, elles se feraient des films et te diraient que ce n'est pas bien. Puis, elle te dirait que tu te fais sûrement des films toi même, que ton patron offre des cafés à tout le monde, et que tu n'es qu'une junior parmi tant d'autre, qu'il voulait être sympa avant d'être un vrai connard avec toi. Mais toi, tu es persuadée du contraire. Tu sais qu'il n'est pas comme ça avec tout le monde, tu croises son regard froid parfois, et tu te dis que ce n'est pas ce regard que tu as vu dans la salle de réunion l'autre soir. Il faudrait que tu arrêtes de lire des livres parce que tu as l'impression d'interpréter les signes comme dans tes livres. Tu n'es pas dans une fiction Azraël.

Quand Sophie part pour ce dîner, tu la salues chaleureusement et la serre dans tes bras avant de souhaiter une bonne soirée. Tu as bien envie de lui proposer un café demain, mais tu te contenteras de lui envoyer un sms pour savoir si elle est disponible. En attendant, tu replanches sur ton dossier, regardant l'heure qui est tardive pour toi. Tu dois être partie dans une heure trente. C'est le temps qu'il te faut, tu redresses tes cheveux en une chignon rapide vu que plus grand monde n'est dans les bureaux, tu peux en profiter, tu demandes à tes soeurs ce qu'elles veulent comme pizzas, et tu appelles la pizzeria, les prévient que tu arriveras vers 22h15. Tu as l'impression de passer ta vie dans la salle des conférences. Tu soupires parce que ton cerveau n'est pas vraiment coopératif et tu sursautes quand quelqu'un entre dans la pièce et t'appelles toi spécifiquement. Tu te retournes et tu reconnais ce type, tu as vu sa photo dans le dossier que tu as relu un peu plus tôt. Ton coeur se comprime et tu as l'impression que tu viens vraiment de t'attirer des ennuis. « J'espère pour vous que je ne serais pas condamné, parce que croyez moi que si c'est le cas, vous allez m'avoir sur le dos, même depuis la prison.  » Tu humidifies tes lèvres et réapprend comment respirer. Tu as déjà eu à faire à ce genre de violence, sauf que la personne qui t'a menacé était censée t'aimer. Tu prends de l'assurance « Je ne fais que mon travail vous savez. » Et quand il s'approche de toi, tu recules, tu ne peux pas paraître assurée à ce point. Tu serres un peu tes poings et le flot d'insultes qui est déversée par sa bouche te terrifie un peu. Quand finalement, tu vois ton boss qui arrive, le jeune homme redevient bizarrement gentil et tu déglutis un peu. « Faites le juste partir s'il vous plaît. » Et tu ne sais pas vraiment comment ça a pu se passer, mais tu as à peine eu le temps de fermer les yeux qu'il n'est déjà plus là. Tu étais un peu dans ton monde quand il a finalement été évacué. Quand Oliver revient, tu te mordilles la lèvre et tente de paraître concentrée, mais c'est tout le contraire. Tu as même les larmes qui te montent aux yeux et tu soupires avant de le regarder « Je suis désolée.
C'était le fameux fils. Je ne devrais peut-être pas l'incriminer. »
Tu ne veux pas risquer ta vie. Tu as Jaden qui te revient en mémoire, les mots, tu es nulle, tu ne sers à rien, tu ferais une bien piètre avocate. Pour le moment, tu as juste une envie, c'est de rentrer te terrer dans ton lit. « A croire qu'on est fait pour se rencontrer dans la salle des conférences. » Ca te tire un sourire et tu regroupes tes affaires, un peu patraque sur le coup. « Vous pensez vraiment que je fais l'affaire ? » Parce qu'il a bien dû avoir des échos de ton travail. Et tu ne sais pas, maintenant, tu doutes tu as l'impression que tu ne mérites pas vraiment ta place, tout ça à cause de ses menaces. Tout ça à cause d'un pauvre con qui vient te menacer parce qu'il se sent en danger. « J'ai encore du café dans ma thermos, vous en voulez ? »
claude gueuse
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MessageSujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël)   You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) EmptyMar 31 Oct - 16:34

Azraël & Oliver
They'll chew you up and they'll eat you alive

Le jeune homme a l'air de réfléchir à deux fois avant d'ouvrir la bouche et c'est une excellente chose. Tu es tendu, du coup, capable de lui en coller une et ce n'est absolument pas une bonne idée. Tu as un sacré caractère, certainement pas pire que celui de ton frère, mais tu as quelque chose. Tu prends sur toi et tu lâches toi, dans des insultes, des gestes brusques. Tu en as renversé des bureaux. Paul a même un compte sur ton ordinateur, apparemment, c'est amusant. Faut dire que tu es un grand passionné pour tes affaires, tu te bats jusqu'à la dernière seconde et ça, même si tu perds et malgré toute la bonne volonté et le travail que tu fais, il t'arrive de perdre parce que tu n'es pas parfait et aussi parce que vos clients ne sont pas tous des gens biens. Ta conscience te rappelle souvent que tu devrais faire attention à ce que tu fais lorsque tu prends des dossiers qui sont limites. Tu te dis toujours que ça sera le dernier avant le prochain. « Bien, alors vous avez le choix, vous sortez de vous même, comme une personne civilisée ou alors, j’appelle deux vigiles qui ne seront sans doute pas très tendres. » Ta voix est parfaite calme, tu gardes tes mains dans tes poches et tu souris largement. Tu te moques littéralement de lui, pourquoi pas, tu es celui qui décide et ce type n'a absolument rien à faire ici, d'ailleurs tu prendras bien soin de le mettre sur votre fameuse liste rouge. Son nom, son âge, une petite photo à donner à vos vigiles et ce type ne mettra plus jamais les pieds dans tout l'immeuble, pas seulement votre étage. Tu le vois qui piétine sur place en quête de mots et il t'insulte vigoureusement, ton sourire ne fait que s'agrandir, il t'offre un magnifique doigt d'honneur avant de se reculer et de partir, attendant comme un con l'ascenseur, de ton côté, tu sors ton téléphone de ta poche et tu envoies un message à un des vigiles en bas afin de l’accueillir comme il se doit. Cependant, avant qu'il prenne l'ascenseur, tu te permets une dernière remarque. « La prochaine fois, prenez un meilleur avocat et bonne fin de soirée. » Tu es largement amusé par ce type et bizarrement, cette affaire te calme, tu es moins sur les nerfs, ce mec était un vrai idiot, à quoi il s'attendait en débarquant ici sur ses grands chevaux. Il a fait l'erreur de sa vie et la prison lui pend au nez. Ses menaces aussi, tu en parleras à Smith, il prendra la vidéo de la sécurité si besoin.

Tu te retournes vers Azraël, rangeant cette fois ton téléphone dans la poche arrière de ton pantalon de costume. Tu observes la jeune femme qui a l'air bien plus chamboulé que tu aurais pu l'imaginer et tu es complètement décontenancé. « Vous êtes protégée ici, vous n'avez rien à craindre de lui, ses menaces ne seront pas les dernières que vous allez entendre, mais ne vous inquiétez pas, ces gens-là parlent plus qu'ils n'en font... » Et si elle ne sent à l'aise avec ça, peut-être qu'être avocate n'était pas une excellente idée, parce qu'elle va en recevoir des menaces, il y a des gens qui tentent le tout pour le tout afin de sauver leur peau et ils espèrent que les avocats vont se soumettre sous la pression, hors de question. « Je n'ai pas encore eu le plaisir de vous accueillir dans mon bureau, pour le moment c'est préférable pour vous de rester travailler avec Sophie, dès que je peux, enfin dès qu'une affaire correcte arrive sur mon bureau, vous allez vous occuper de tout ça. » Tu hoches la tête de haut en bas pour confirmer tes propres propos. Mais c'est vrai que pour le moment, vous ne vous croisez qu'ici et ce n'est pas plus mal, ça montre que vous bossez tous. « Ce n'est pas à moi de répondre à cette question. Jusqu'à présent, votre travail est irréprochable, après, si ce sont les émotions qui posent problèmes, je ne peux rien faire pour vous. » Tu hausses les épaules, vous êtes tous passés par là et tu colles ton dos sur le mur, tu passes tes mains dans tes cheveux que tu décoiffes tout en étouffant un bâillement. Tu es fatigué, tu as le droit de le dire. Il est temps que tu rentres chez toi, que tu manges un morceau et que tu fermes les yeux, si possible, sur le lit et pas le canapé. « L'offre est vraiment intéressante, malheureusement je me dois de refuser, je crois que j'ai eu ma dose de caféine pour aujourd'hui. » Tu lui offres un grand sourire, désolé certes, mais ça reste un grand sourire. Tu es toujours aussi apaisé en sa compagnie et tu ne sais pas si ça te rassure ou pas pour la suite parce qu'elle va travailler avec toi. Tu n'as plus eu l'habitude de te sentir comme ça depuis un moment, de longues années même. « Comment s'est passée cette journée ? » Tu demandes ça, comme si c'était normal alors que tu ne poses jamais cette question, même pas à Paul. Tu ne sais pas pourquoi ton comportement s'est adapté de manière différente lorsque tu es proche d'elle. C'est certainement normal, elle est nouvelle... Ou pas.
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MessageSujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël)   You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) EmptyMar 31 Oct - 22:36

Tu pourrais le remercier 1000 fois quand le type prend ses jambes à son cou et il fallait dire que tu étais tellement dans un monde à part que tu n'avais pas prit le temps de le remercier, tu entendais sa phrase de loin et ton coeur s'affolait un peu trop. Tu devais cesser de te rattacher à ses mots, à ses gestes, ce n'était strictement rien. Que du professionnalisme pur et dur. Il aurait pu te laisser te débrouiller, mais il ne l'a pas fait, il aurait pu le laisser te frapper, mais il ne l'a pas fait. Ca ne voulait strictement rien dire, tu t'intimais intérieurement de ne pas te faire trop de fausses idées. Parce que tu finirais sûrement plus bas que terre et puis de toutes façons, c'est ton patron. Qu'est ce qu'il pourrait bien se passer à part une relation des plus professionnelles ? Tu ne sais même pas ce que tu t'imagines en vérité, tu es bien trop perturbée. « Je sais. Enfin, parfois, on pense qu'ils ne vont rien faire mais pourtant, c'est tout le contraire. » Tu ne veux pas en dire trop, tu ne veux pas reparler de cette relation, mais parfois, elle te fait encore frémir et parfois, tu y repenses, même si tu ne le veux pas vraiment, elle est encore encrée dans ton coeur et elle sera surtout encore encrée sur ta peau, les fines traces présentes sur ton poignet, les démontre encore et toujours, marque que tu t'appliques à cacher tout le temps. Cacher un passé qui te terrifie. « J'ai hâte alors. De travailler sur une affaire avec vous. Je veux dire. » Son bureau tu t'en fiches un peu, après tout, vous avez quasiment tous les mêmes, même si toi, tu n'as pas encore de bureau assigné, tu sais qu'ils se ressemblent presque tous. Quand il s'adosse au mur, tu t'appliques à lui jeter un petit regard en souriant, tu vois qu'il est fatigué, il a même l'air épuisé. Toi aussi, tu es épuisée toi aussi, tu aimerais rentrer chez toi. Mais est-ce qu'il ne t'attendrais pas en bas de chez toi ? Tu ne veux pas prendre les transports toute seule et pourtant, tu vas bien y être obligé.  « J'ai dépassé mon quota aussi,
tant pis, je la ramènerais à la maison. »
Et tu la jetteras pour ne pas être tentée devant Friends. Non, ce soir c'est pizza et rien de plus. Tu soupires et tu frottes tes yeux avant de te caler sur el son de sa voix et tu attends un moment avant que ton cerveau ne fasse la connexion avec le fait que tu doives répondre « Très bonne journée. Et même soirée excellente qui se profile à l'horizon. » Vous parliez de cette soirée cosy depuis une semaine. Depuis que tu as manqué la dernière à vrai dire. « Et vous ? Vous sembliez en colère tout a l'heure. » Et tu n'aimes pas vraiment voir les gens en colère de la sorte, mais peut-être qu'il avait ses raisons. Tu regroupes alors tes affaires et enfile ta veste avant de soupirer « Vous rentrez en transport ? » Tu hausses les épaules avant de le regarder puis tu finis par te mordiller la lèvre « Est-ce que je peux vous demander de faire la moitié du chemin avec moi ? Ou du moins, me raccompagner un bout
? J'ai peur que ce taré soit encore en bas. Mais je ne vous force en rien. »
Tu lui adresses un petit regard qui met la confirmation sur tes mots. Tu ne lui en voudras pas. Après tout, il a le droit de refuser et tu te dis que ça doit être inédit pour lui. Mais est-ce que ton cerveau ne va pas encore s'imaginer des choses ? Si certainement. C'était même sûr. « Et si vous voulez, il y a pizza au programme ce soir. Je dois passer les chercher. »
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MessageSujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël)   You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) EmptyMer 1 Nov - 0:25

Azraël & Oliver
They'll chew you up and they'll eat you alive

Elle a raison, d'un côté, il faudrait toujours être prudent, mais ici, un comportement pareil pourrait se confondre avec de la paranoïa et vous ne pouvez pas. Si vous vous confondez dans la paranoïa, vous êtes foutus, vous n'allez jamais sortir de cette spirale infernale. Ici, vous faites des choses dont il ne faut pas être fiers et pourtant vous devez tous les matins vous regarder dans la glace et ne pas vous détester. C'est normal d'avoir peur d'être sur ses gardes, mais elle peut faire confiance aux deux hommes qui sont en bas ainsi qu'à vos détectives privés qui enquêtent pour vous. Ils sont vos yeux et vos oreilles lorsque vous êtes trop occupés à lire par exemple. Ce sont eux qui prennent des risques insensés pour obtenir des réponses.  Vous êtes simplement les voix de la justice et de la vérité, c'est comme ça que vous devez vous présentez malheureusement, il y a toujours un menteur dans le lot. « Ne réfléchissez pas trop là-dessus, rassurez-vous, vous êtes en sécurité ici, si vous ne l'étiez pas, nous serions là de toute façon. » Tu hausses les épaules, presque avec nonchalance, parce que tu ne comprends pas pourquoi est-ce que tu dis ça, parce que les autres juniors, ils n'ont pas se traitement de faveur. Tes paroles ne sont définitivement pas les mêmes avec elle qu'avec un autre et tu ne comprends pas. Tu essaies de les nuances avec un comportement physique normal, presque distant. Cette jeune femme te rend différent et tu n'as pas l'habitude de ça. Tu as l'impression de vouloir la protéger et la garder pour toi alors qu'elle n'est là que depuis quelques jours. Tu l'as clairement volé à Smith et tu veux qu'elle ne reste qu'avec toi. Vous finissez toujours par vous croiser tous les deux lorsqu'il n'y a personne, comme si... Tu secoues légèrement la tête. « Je ne vous promets guère une date, mais bientôt je l'espère, en attendant, je vous laisse avec Sophie, elle est vraiment douée et elle a ce petit quelque chose qui fait que tout le monde est à l'aise avec elle... » C'est vrai, tu ne comprends pas, mais les clients se confient tellement rapidement avec elle. Enfin, tu es persuadé que tout est lié à son sourire, de ton côté lorsqu'elle te sourit, tu as l’impression de revoir le sourire de ta mère, c'est chaleureux et étrangement rassurant. Elle te l'a offert ce fameux sourire lorsque Joan est partie, te proposant de l'aide si tu en avais besoin, mais tu as refusé, comme toujours dès que quelqu'un te propose quelque chose. Sophie reste cependant souvent dans tes talons dernièrement, comme si elle te surveillait. « Je vous dirai bien de faire attention à ne pas boire trop de café, mais venant de moi... » Tu ris légèrement, en effet tu n'es pas le mieux placé pour faire des commentaires à ce sujet.

« Parfait. » Une bonne journée, enfin quelqu'un qui en a une, parce que ce n'est pas ton cas, ça n'est jamais ton cas, tu ne te souviens pas de la dernière bonne journée que tu as eu. « Je suis souvent en colère, Paul oublie de mentionner des détails très importants sur des papiers et j'ai besoin de lui crier dessus pour les avoir. » Tu es constamment obligé d'être celui qui lève la voix pour avoir ce que tu désires et heureusement, parce que Paul oublie toujours le plus important. Certes, c'est un excellent avocat, il rapporte certainement beaucoup plus d'argent que toi parce qu'il ne travaille que sur les divorces mais il est vraiment chiant. Ce n'est pas imaginable. Tu croises tes bras sur ton torse avant de cacher un bâillement. Tu fronces les sourcils l'écoutant attentivement. « Je rentre à pieds et oui, je peux faire un bout de chemin avec vous même si faites-moi confiance, il ne sera pas en bas à vous attendre. » Tu en es certain à 200%, les vigiles se sont occupés de lui et il ne remettra plus jamais les pieds ici. Il ne sait même pas ou elle habite et de toute façon tu vas la raccompagner. Ça ne te coûte rien de le faire après tout. Tu peux marcher un peu, tu pourras fumer aussi. « Je dois juste récupérer mes affaires. » Dis-tu simplement avant d'être plus que surpris avec ses dernières paroles. « Je vous remercie pour l'invitation mais je me dois de refuser, pour cette fois. » Tu crèves d'envie de dire oui, que tu vas venir, que tu vas manger une pizza avec elle, parce que pourquoi pas, tu pourras t'amuser, ne pas penser boulot, grignoter une pizza en bonne compagnie. « Je ne vais pas déranger. » Tu dis ça, baissant les yeux. « Je reviens. » Tu la laisses sur place sans lui laisser le temps de répondre et tu vas dans ton bureau chercher ta longue veste noire, ton sac et fermer à clé le bureau. Pour une fois, tu n'es pas le dernier à partir, il y a encore du mouvement dans le coin. Tu te maudis de réfléchir trop à la proposition d'Azraël, elle bosse pour toi, tu sors d'une rupture, pas question. Non, pas question et pourtant.. Tu reviens à ses côtés. « Prête ? » Demandes-tu avant de préparer une clope que tu glisses dans le coin de tes lèvres.
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MessageSujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël)   You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) EmptyMer 1 Nov - 13:19

Tu voudrais bien passer à autre chose, parfois, tu aimerais bien que ton esprit se taise et te laisse vivre ta vie correctement, sans avoir à penser aux conséquences, tu aimerais bien que ton esprit te laisse faire ton boulot sans penser qu'une taré pourrait t'attendre pour te faire la peau, chose que tu n'as pas réussi à faire toute seule. Non, tu ne veux pas penser à cela, à toutes les conséquences que tes actes peuvent engendrer, tu ne veux pas te dire pendant un procès que tu es en train de briser la vie de quelqu'un, qu'il ne reverra plus ses enfants, sa femme ou son mari. Tu veux être un requin comme ton père, comme les avocats présents dans ce cabinet. « Merci alors... » Oui, tu es sincère, tu le remercie de te prévenir que tu ne risques rien et ton esprit l'imprime et se détend un peu. Tu peux même souffler un peu. Quand il te parle de Sophie, tu ne peux que confirmer ses dires, parce que Sophie, elle te donne confiance en toi, quand elle voit que tu ne vas pas spécialement bien, elle te dit de prendre un long et profond souffle et que tout ira bien. Et tout va toujours bien. Mais tu aimerais vraiment travailler avec lui, tu te dis que ce serait mieux pour toi, et tu ne sais pas vraiment la raison, mais tu te sens bien avec lui, tu te sens... entière et il t'apaise, même s'il ne fait rien de bien spécial, tu te sens mieux avec lui qu'avec n'importe quel avocat du cabinet. « Elle a une aura apaisante et elle a les mots qu'il faut pour t'apaiser. » Et tu sais, qu'elle pourra l'apaiser lui aussi, qu'il cesserait d'être en colère s'il n'y avait que Sophie dans le cabinet, tu sais qu'il ne serait pas autant sur les nerfs.

« Et si vous essayiez de dire les choses sans hurler ? Je suis sûre que vous êtes capable d'arborer un ton sec et menaçant sans avoir besoin de crier. »
Tu dis ça d'une petite voix qui n'appartient qu'à toi, une voix de conseil, une voix que tu offrirais à tes soeurs quand elles ont besoin de conseils. Est-ce qu'il le prendrait bien ? Tu ne sais pas mais tu lui offres un sourire sur le côté pour qu'il ne le prenne pas mal. Tu passes une main dans tes cheveux pour te déstresser encore, mais tu te sens moins compressé dans cette vie pour l'instant. Quand tu lui demandes de t'accompagner, tu es plutôt heureuse qu'il accepte de te raccompagner, maintenant, tu te sens vraiment bien sur le moment. Tu pourrais voler tellement tu te sens soulagée de tout poids. « On ne sait jamais, je préfère être sûre a 200% et ne pas stresser pour strictement rien. » Même si tu le feras quand tu sortiras de chez toi demain matin, ça passera dans trois-quatre jour, où même quand il sera en prison, tu le sais. Tu t'en doutes. Tu ne sais pas ce qu'il te prend de l'inviter à manger avec toi et tes soeurs, mais peut--être que tu en avais vraiment envie et que tu ne voulais pas cacher ton envie. Quand il part récupérer ses affaires sans te laisser le temps de répondre, tu te renfrognes un peu avant de soupirer puis tu commences à faire de même, refermant le dossier et le fourrant dans ton sac de Mary Poppins, tu enfiles ton manteau et ton écharpe et tu cherches ton paquet de cigarettes avant d'en sortir une quand il arrive. Tu relèves alors la tête de ton sac et lui fait un grand sourire, imitant son geste avec ta propre cigarette « Nous pouvons y aller. » Tu le remercies quand il te tient la porte et tu te presses dans l'ascenseur, l'attendant tout de même, dans un silence qui n'est pas gênant. Quand vous sortez de l'immeuble, tu rajustes ton manteau et tu reprend la conversation « Je vais paraître pour quelqu'un qui insiste mais... vous êtes sûre que vous ne voulez pas ? » Tu regardes l'heure sur ton téléphone avant de t'arrêter pour allumer ta cigarette et en tirer une large bouffée. Tu le regardes du coin de l'oeil avant de reprendre ta marche « Je comprend, vous n'avez peut-être pas envie de rencontrer la famille d'une de vos junior. Et je comprend, mes soeurs pourraient se faire des films. » Tu ris un peu avant de t'arrêter et le regarder, tes yeux se perdant dans son regard sans que tu ne comprennes vraiment pourquoi, malgré la nuit qui tombe tu ne peux t'empêcher de le faire « C'est bête à dire, mais je pense que ça vous ferait du bien de commencer votre week-end avec quelqu'un. Ca vous détendrait. Mais je comprend que ça pourrait être bizarre de le commencer avec quelqu'un du bureau. » Tes yeux ne quittent pas les siens et quand tu te rends compte du moment gênant de la situation, tu détournes le regard, fermant tes yeux un instant. Pourquoi est-ce que tu te fais autant de mal ? Pourquoi est-ce que tu insistes autant ? Tu ne devrais pas. Tu le sais, mais tu ne peux t'en empêcher.
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MessageSujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël)   You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) EmptyMer 1 Nov - 13:59

Azraël & Oliver
They'll chew you up and they'll eat you alive

Oui c'est exactement ça, une aura apaisante. Heureusement qu'elle est ici parce qu'elle arrive à calmes les tensions qui sont souvent présentes dans le cabinet malgré une très bonne entente entre les partenaires. Vous avez de la chance de na pas voir de problèmes mais il faut dire que vos contrats ne laissent absolument pas le choix. Tu es le seul à souvent pousser ta gueulante parce que tu as un fort caractère et que tu es perfectionniste, les choses doivent bien tourner sans un seul et unique problème. Sophie est parfaite pour encadrer les juniors, même un  peu trop parce qu'ils se sentent dans un cocon, ils sont protégés et ils se reposent sur elle. Elle n'a pas cette hargne et cette colère que Paul et toi pouvez utiliser. Vous êtes des monstres quand il le faut, surtout toi. Mais ici, les gens ont l'habitude, ils savent qui tu es, ils connaissent ta vie et ils savent que ta compagne t'a quitté, certainement parce que tu faisais passer ton boulot avant tout le reste et aussi parce qu'au fond, tu as toujours été un inconnu pour elle, refusant constamment de parler de toi, ni même de dire comment tu allais. Tu souris largement, secouant négativement la tête, si seulement c'était aussi simple, parce qu'évidemment tu peux avoir ce ton sec et menaçant, mais pour Paul, tu dois crier, tu dois te montrer pressant afin qu'il délivre ses informations. Tu ne dis rien cependant, ce n'est pas la première fois que cette jeune femme tente de te conseiller et c'est la première fois que quelqu'un fait ça, enfin  non, mais récemment si. Tu as l'habitude de te mettre en colère lorsqu'on essaie de te dire ce que tu dois faire. Tu te considères assez adulte pour savoir comment réagir. Tu as énormément d'expérience avec les gens. C'est d'ailleurs pourquoi tu ne relèves pas, tu décides de ne pas être désagréable avec elle. « Faites mon confiance. » Dis-tu simplement au sujet de ce type qui évidemment ne sera pas en bas. Tu lui en donnes ta parole, de toute façon, tu es là pour la protéger et même si tu n'es pas le plus fringuant, dans le sens ou la dernière fois ou tu t'es battu ça date de l'université. Tu as perdu la main, par contre, tu peux appeler la police en deux deux. Tu as un raccourci sur ton téléphone et tu connais des gens qui travaillent dans les forces de l'ordre. Vous êtes tranquilles. Quoi qu'il arrive, ça se passera bien.

Tu l'abandonnes pour prendre tes affaires, enfiler ta veste et glisser une clope au coin de tes lèvres. Tu reviens à ses côtés après avoir rejeté son offre pour la rejoindre ce soir et déguster une pizza en sa compagnie. Tu sais que tu ne dois pas faire ça. Tu ne te fais pas confiance.  Tu ne dis rien, vous descendez les étages avec l'ascenseur et vous vous retrouvez en bas, tu salues d'un mouvement de menton les vigiles en bas et vous sortez dehors. Tu sens ton corps être prit de frissons à cause de ce froid qui transperce ton corps de part en part. Tu ne dis rien, tu allumes simplement ta cigarette d'un geste d'habitude. Tu hausses un sourcil alors qu'elle en fait de même et qu'elle insiste, te proposant à nouveau une invitation. Tu secoues toujours la tête de gauche à droite. Tu aurais pu dire oui, juste pour une heure ou deux, mais elle a des sœurs, tu ne veux pas voir ses sœurs. Si tu as à manger avec elle, c'est elle seule ou rien et au mieux dans un lieu public. Tu ne te fais toujours pas confiance. Il ne faut pas que tu fasses l'erreur de Paul, celle de coucher avec n'importe qui, n'importe quand. Tu es prêt à mettre un billet sur ton bureau en pariant qu'il a déjà couché avec une des juniors, tu pourrais même en ajouter un nouveau et dire que la junior en question, c'est Lena. Comment est-ce que tu connais son prénom ? Paul ne fait que de l'appeler quand il a besoin d'un dossier et elle est toujours sur ses talons. « Je vous remercie à nouveau pour l'offre mais la réponse reste la même, je ne peux pas, une autre fois certainement. Vous allez vous passer de moi ce soir, profitez de vos sœurs, je suis persuadé que vous allez vous amusez. » Tu lui dis ça accompagnant tes mots d'un sourire taquin, tu maintiens son regard aussi longtemps qu'elle et elle rompt le contact. Tu continues de la regarder cependant, te disant que c'est vraiment une jolie jeune femme. Tu ne peux pas le nier et tu n'es pas le seul à le penser, tu sais que pas mal d'hommes au cabinet apprécient Azraël et ça, même si elle n'est là que depuis quelques jours. « Si vous n'étiez pas du bureau, peut-être que... » Tu hausses les épaules, ne terminant pas ta phrase, elle comprendra et tu tires sur ta cigarette tout en marchant à ses côtés. Tu lui avoues à demi-mots que tu pourrais faire quelque chose avec elle, mais tu bosses avec elle, elle est ta junior, tu n'as pas le droit, tu ne peux pas foutre en l'air sa carrière et elle risque aussi de se retrouver dans la merde si tu fais quelque chose.
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MessageSujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël)   You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) EmptyMer 1 Nov - 14:42

Tu aimerais que tout s'arrête, tu aimerais arrêter de penser que tu bénéficies d'un traitement de faveur de sa part. Il doit forcément parler à toutes les juniors, tu ne le vois juste pas parce que tu restes dans la salle de conférence. Parce que tu ne portes attention à rien d'autre qu'à tes dossiers. Tu n'es pas la seule a qui il parle, tu n'es pas la seule à qui il sourit de cette façon. Non, tu dois arrêter de penser à tout cela. C'est impossible que tu sois la seule. Pourquoi toi ? Pourquoi est-ce qu'il te sourirait comme ça à toi alors que tu ne te trouves rien de bien intéressant, à part peut-être la façon dont tu travailles qui est certainement l'une des plus sérieuses de tout les juniors, sans vouloir te vanter. Cependant, tu ne sais pas si tu as bien fait de lui offrir des conseils parce qu'il ne te répond pas, peut-être qu'il les a mal prit. Tu le comprendrais, tu es vraiment intrusive avec lui, déjà la dernière fois, tu lui as demandé s'il était seule, en une question déguisée. Et maintenant, tu lui donne des conseils sur comment gérer sa colère. A croire que tu penses vraiment servir à quelque chose pour lui.

Puis quand vous vous mettez en route, tu ne sais pas, tu n'acceptes pas le refus, peut-être parce que tu n'as pas l'habitude d'inviter quelqu'un à dîner chez toi ? Parce que c'est toujours tes soeurs qui font cela. C'est toujours tes soeurs qui invitent les personnes, parce que la plupart du temps, elle te dise que tu dois voir du monde. Que tu dois faire de nouvelles connaissances. Tu les soupçonne même de vouloir te caser avec ce type que tu vois bien trop souvent à l'appartement, un collègue de ta soeur la plus âgée. Alors peut-être que si tu l'invites, c'est une occasion de leur faire fermer leur clapet, que toi aussi, tu peux inviter quelqu'un à la maison, et tu es persuadée qu'elle te taquinerait sur le fait que ton patron est assez canon, ce qu'il est, en vérité. Tu dois bien te l'avouer. L'air est frais et tu te maudis de ne pas avoir prit de pull dans ton sac de Mary Poppins, tu as même du mal à allumer ta cigarette avec tes doigts tremblants mais au bout du troisième essai, tu y arrives finalement. Tu es perturbée par le fait qu'il ne souhaite pas venir, peut-être que tu n'aurais pas dû mentionner l'existence de tes soeurs ? Peut-être que tu aurais dû mentir et dire que tu habitais toute seule ? « Dommage, comme je vous l'ai dit, je suis sûre qu'elles auraient été ravis de spéculer sur le pourquoi du comment je vous ai invité à la maison. Mais je comprends, et vous ne perdez pas grand chose, elles sont un peu chiantes sur les bords quand elles s'y mettent. » Oh oui, et tu les entendais déjà te poser mille et une questions si jamais il avait osé venir dès lors qu'il aurait claquer la porte. Non, tu ne veux pas cela. Ce n'est pas ce que tu désirais. Tu ne veux pas qu'elle parle de toi, ni même qu'elle parle de lui. Tu es électrisée quand tes yeux se perdent dans les siens, et tu ne tiens pas longtemps avant de rompre le contact parce que tu avais presque peur de faire une bêtise. C'est insupportable cette sensation qui te prend alors qu'il est tout près de toi. Tu t'apprêtais à reprendre le chemin quand sa phrase t'arrive aux oreilles. Peut-être que quoi ? Peut-être que tu es bête mais tu ne comprends pas tout. Tu sens ton coeur qui s'affole, ta conscience qui se réveille subitement. « Peut-être que quoi ? » Ton regard l'affronte une nouvelle fois encore pendant que tu tires sur ta cigarette qui s'est consumée au bout de tes doigts. Tu n'oses pas cligner des yeux, de peur qu'il ne file. « Peut-être que vous auriez accepté de dîner avec moi ? Une question et tu te rapproches un peu de lui en faisant craquer ta nuque. « Et si j'annule ? Je vais chercher les pizzas, je dis à mes soeurs de venir les récupérer en bas de notre immeuble, vous accepteriez de dîner avec moi ? » Elles te tueraient, tu le sais. Tu t'humidifies les lèvres avant de soupirer et de détourner ton regard une fois encore, écrasant ton mégot sous ta chaussure « Mais j'ai compris, vous voulez passer une soirée tranquille. Et je suis du bureau alors... Mais sachez que je sais tenir ma langue et que je ne vous collerait pas pour autant si jamais un jour vous accepterez qu'il se passe quelque chose entre nous...
Enfin. Un dîner je veux dire. Mais sachez que le fait que je sois du bureau n'empêche pas Paul d'avoir voulu m'inviter à boire un verre l'autre soir. »
Ce n'était peut-être pas la peine de le dire. Mais il avait peut-être besoin d'être rassuré. Enfin, tu ne sais pas, mais tout ce que tu sais, c'est que tu t'engages sur une pente glissante et que tu risque forcément de te brûler les ailes.
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MessageSujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël)   You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) EmptyMer 1 Nov - 15:37

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Tu n'aimes pas être au centres des interrogations, tu ne dis rien si c'est ton travail qui est jugé, mais surtout pas ta propre personne. Tu es quelqu'un de très secret et tu ne supportes pas qu'on parle de toi, tu as horreur des ragots, des histoires personnelles etc... Au final, c'était mieux lorsque tu étais avec Joan parce que personne ne parlait de toi, tout le monde se foutait de votre relation et maintenant que tu es célibataire et qu'absolument tout le monde est au courant, tu as l'impression qu'ils parlent tous de toi, qu'ils te regardent tous avec cet air désolé, rempli de pitié et qui te met en colère en plus de mal à l'aise. Et là, tu es tenté, tellement, tu uses de tout ton self control pour refuser son offre, tu sais comment ça va se terminer. Enfin, tu crois. Si ça se trouve, tu te fais des illusions, si ça se trouve, c'est juste de la charité. Elle te sait seul et elle veut que tu t'amuses avec elle et ses sœurs. Or, toi, tu ne veux pas de ses sœurs. Tu ne les connais pas, si ça se trouve ce sont des demoiselles tout à fait charmantes, mais non. Pas ce soir, si tu dois sortir, c'est avec elle et personne d'autre. Tu ne veux pas faire la conversation tu ne veux pas avoir à sourire. Tu veux du calme et éventuellement, un peu de tendresse. Un petit peu. Tu te mords l'intérieur de la bouche afin que tu ne dises pas de conneries. Tu es vraiment doué pour parler boulot, avec des clients, mais alors quand ça touche la vie personnelle, tu n'es pas si bon que ça. « Je ne suis pas un homme qui apprécie être au milieu des discussions. » Tu es simple dans ta réponse, certainement un peu froid aussi, mais son insistance est en train de te mettre mal à l'aise parce que tu arrives à être à court d'arguments. Si elle continue, tu ne sais pas si tu vas pouvoir refuser à nouveau. Tu sais qu'au fond de toi, manger un morceau dans un restaurant ne te ferait pas de mal. Te connaissant, tu ne mangerais même pas une fois posé le pied dans l'appartement et en parlant de celui-ci, vous êtes à quelques mètres de l'immeuble où tu vis, oui, aussi proche du boulot. Tu n'es jamais en retard le matin. Paul sait que tu habites à deux pas de l'immeuble, lui habite presque à l'autre bout de la ville dans un appartement presque aussi grand que votre étage pour les bureaux. Il a toujours vu les choses en grand. Son ambition et ses envies sont toujours immenses, il a toujours eu besoin d'avoir quelqu'un pour le ramener sur terre et ce quelqu'un, c'est toi.

Nerveusement, tu tires sur ta cigarette et tu la laisses parler tout en fumant, deux lattes plus tard, tu jettes ton mégot dans une poubelle à ta gauche et tu te mords à nouveau l'intérieur de la bouche. Elle te cherche. Elle veut que tu restes avec elle mais pourquoi ? Pour elle ou bien pour toi. Tu ne sais pas. Tu la laisses parler, qu'elle termine avec ce qu'elle a à te dire et tu stoppes ta marche, enfin, votre marche, tu prends son bras, pas trop fort et tu la fais s'arrêter aussi, tu lui fais face. Tu la dévores du regard, tu ne peux pas t'en empêcher. Tu retires cependant ta main, tu ne veux pas la mettre trop mal à l'aise, même si c'est un peu trop tard pour penser à cela. « Commandez les pizzas pour vos sœurs, n'allez pas les chercher, faites les livrer chez vous, ou chez elles, mais ne vous déplacez pas et dînez avec moi. » Cette fois, c'est toi qui lui propose de dîner avec toi. Après tous tes refus, tu es celui qui lui demande de venir manger avec toi. Tu lui accordes quelques heures dans un parfait restaurant à deux pas d'ici, c'est un ancien client qui le tient et il te se fera un plaisir de vous trouver une table si vous n'avez pas réservé. « Ne faites pas attention à Paul, il ne vaut pas le coup. » Mais est-ce que toi tu veux le coup ? Certainement pas, lorsqu'elle aura le plaisir de savoir quel homme tu es, elle prendra ses jambes à son cou et elle ne reviendra jamais. Et si elle, elle sait tenir sa langue, toi, tu ne sais pas. Tu n'as jamais vécu ça, tu n'as jamais dragué une autre femme depuis des années. Tu as toujours été avec la même. Tu n'as jamais flirté avec quelqu'un du bureau. Tu ne sais pas comment ça fonctionne, enfin, si mais que sur le papier. Et puis pourquoi est-ce que tu vois déjà une relation alors que vous n'allez que dîner tous les deux. Juste un repas. « Juste un dîner... » Ajoutes-tu à voix basse, plongeant ton regard dans le sien, sans la toucher. Tu voudrais pourtant, tu ne sais pas pourquoi, mais tu veux glisser tes mains sur ses hanches. Tu serais presque à la supplier de venir, elle t'a vendu du rêve avec un dîner et toi, tu veux bien faire les choses, un vrai restaurant, pas du fast food, non, absolument pas. Tu ne sais pas faire les choses à moitié et ça, même si c'est pour le boulot, tu n'as de cesse de te le répéter, c'est un dîner entre collègues.
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MessageSujet: Re: You gotta be tough if you wanna survive (Azraël)   You gotta be tough if you wanna survive (Azraël) EmptyMer 1 Nov - 18:04

Peut-être que tout ça est une mauvaise idée. L’inviter à dîner alors que c’est ton patron mais tu ne sais pas, tu as la nette impression que tu lui dois quelque chose d’imaginaire. Quelque chose que tu ne comprends pas, il faut dire que depuis votre conversation de l’autre jour, tu es assez chamboulée et tu aimerais avoir des réponses à tes questions incessantes. Tu n’arrives même pas à mettre des mots sur ces questions, mais la première pensée que tu avais eu c’était que tu voulais l’inviter a diner un jour. Parce que t’es comme ca, tu n’aimes pas que l’on t’invite, encore moins que l’on te paye un repas au restaurant ou même un cinéma. Alors tu veux l’impressionner, l’inviter à dîner, toi la Junior qui vient d’arriver dans son cabinet. Mais il se bute a refuser ton invitation, ce qui t’embêtes un peu. Tu insistes un instant avant de te dire que tes chances sont définitivement rompues. Tant pis. Tu savoureras cette pizza végétarienne que tu as commandé et qui te met déjà l’eau à la bouche. Sa phrase quand au fait que tes sœurs parleraient de lui te refroidit un peu. Et tu ne réponds rien, tu ne veux pas envenimer la situation, tu ne veux pas briser une situation dans laquelle tu te sens bien.

Cette même situation ou quand il pose la main sur ton bras tu sens ton cœur qui loupe un raté et tu regardes sa main, puis tu le regardes lui avant de regarder une nouvelles fois sa main qu’il retire et ton cœur se calme un peu. Tu t’humidifies les lèvres et sa proposition de dîner te fait lâcher un petit rire que tu ne contrôles pas. Était-ce parce que tu es une femme qu’il ne voulait pas accepter ? Ou parce que tu as été très penible ? Tu ne sais plus ce que tu veux. Tu ne sais plus si aller dîner avec lui semble être une bonne solution. Tu as le cœur qui s’enflamme un peu. Tu pèses le pour et le contre et définitivement c’est le pour qui l’emporte. Tu n’as pas le temps de répondre qu’il te parle de Paul. Il a donc relever ce que tu as dit, tu trouve que c’est un bon point. « Je n’ai pas envie d’accepter son invitation de toutes façons. » Non, ce n’est pas Paul qui t’intéresse. Pas maintenant. Tu ne veux pas briser tes chances. Non, c’est avec lui que tu veux dîner et tu te rend compte que c’était ça es question. Savoir si tu l’intéressais. Tes yeux dans les siens, tu te mords la lèvre. «  Juste un dîner...  » que tu répètes de la même façon, le souffle court. Tu ne sais pas comment agir. Tu ne sais pas, tes yeux sont une nouvelle fois dans les siens et tu as l’impression que le monde autour de vous à arrêter de tourner. Timidement, ta main vient doucement s’attarder sur sa joue, et tu te rend compte que tu dois prévenir ts sœurs. Tu leur envoie alors un sms, puis envoie un sms au pizzaiolo que tu commences à connaître, un Ping plus tard tu avais la réponse comme moi les pizzas allaient être livres. Et tes sœurs n’avaient cas se servir dans le pot spécial soiree. « c’est bon, je dîne avec vous. » Tu lui souris tendrement avant de réajuster ta veste. «  Et pour tout vous dire, je préfère dîner avec vous qu’aller boire un verre avec Paul. » tu devrais te taire parfois mais Paul semble être le genre de type qui collectionne les trophées bien qu’apparemment il a déjà réussi à appâter une junior dans ses filets, tu ne veux pas être une croix de plus sur son tableau de chasse. Et puis tu es sure que tu risquerais d’être déçue, alors que lui, tu ne sais pas mais tu te dis que ça pourrait être bien, être inédit. Mais tu as peur au fond de toi, peur que ça recommence comme avec Aiden. Mais tu ne veux pas penser relation tout de suite, tu te fais ds films. Tu le sais. Il ne te voit sûrement que comme une junior insupportable qui ne supporte pas que l’on lui dise non. Et tu n’aimes pas quon te dise non de toutes façons. Et tandis que tu avances, les questions t’assaillent. Tu t’arrêtes alors une nouvelle fois pour le regarder, et ta main retrouve sa place sur sa joue «  Je suis heureuse d’être votre compagnie pour ce soir » Ça devient vraiment gênant maintenant mais tu ne retires pas ta main et tes yeux retrouvent le chemin des siens «  Ou m’emmenez vous alors ? » Et tu ne bouges pas, pas un geste, tandis que tu cherches les réponses dans ses yeux. Électrisée.
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