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 OLIVAEL — lentement, je t’immole.

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MessageSujet: OLIVAEL — lentement, je t’immole.    OLIVAEL — lentement, je t’immole.  EmptyJeu 7 Déc - 23:51

Puis parfois tout part en vrille, les flammes incandescentes qui dansent devant tes yeux te tordent le cœur Azrael. Quand tu as vu son nom sur le dossier, quand tu as appris que c’était Oliver qui allait le défendre tu as eu l’impression que le ciel te tombait sur la tête. Lentement puis tout d’un coup. Tu as le cœur qui se serre un peu trop, ta tasse de café entre tes mains froides. Tu ne peux y croire et pourtant, les preuves évidentes de la culpabilité de ton meilleur ami te saute aux yeux. Tu lis le dossier et aujourd’hui, tu n’as pas le cœur à mettre du fluo partout, tu n’as pas le cœur à écrire sur des post-it de toutes les couleurs. Non, aujourd’hui tu as le cœur trop abîmé. Tu n’en dors plus la nuit et tes sœurs ne comprennent pas pourquoi tu ne sors presque plus de ce qu’elles appellent ton antre quand tu es à l’appartement. Tes yeux cernés lisent les pages, les parcourent une fois, deux fois, trois fois et les mots ne changent pas. Toutes les preuves accablantes sont la, il est coupable de faux et d’usages de faux, il a fait ça pour faire tomber quelqu’un et il trainait dans des affaires bien trop louches. Et ça te fend le cœur parce qu’en vérité, tu n’as rien vu. Tu n’as pas vu qu’il allait mal, toi même trop impliquée dans ton propre malheur. Tu n’as pas vu qu’il coulait. Peut-être qu’il t’a envoyé une bouée et que tu étais trop aveugle pour la voir. Tu en es même sûre.

Tes mains qui massent ta nuque, tu as l’impression de ne pas avancer et cela t’agace au plus haut point. Tu te grattes les poignets comme à chaque fois que tu es trop stressée et tu t’arrêtes quand tu vois qu’il devienne bien trop rouge. Tes yeux ne quittent pas le papier, Oliver est en réunion et tu ne l’as pas vu depuis ce matin quand vous avez prit le temps de fumer une cigarette sur le toit, seuls au monde. Tu vivais pour ces moments, seul moment de la journee ou vous vous accordez un peu de répit dans votre comédie. Quand la porte du bureau s’ouvre, il n’est pas seul. Tu souris à Sophie, boit une gorgée de ton café tiède et tu regardes Oliver, tu ne sais pas, mais tu décèles un sentiment étrange dans son regard qui te serre un peu le cœur. Il y a aussi un autre de ses associés et un autre avocat que tu ne connais que de nom. Sûrement ceux qui étaient présent à la réunion. « Alors Mademoiselle Chapman, comment pouvons-nous tenter d’allonger la peine de notre client ? » Tu ne peux l’imaginer en prison. Non, tu ne veux pas aller le voir derrière des barreaux, tu ne veux pas lui raconter les derniers potins derrière une vitre avec un putain de téléphone. « Je pense qu’il est innocent Maître Smith. » Tu le regardes, lui et son visage étonné. Il ne comprend pas. Et toi non plus, tu ne sais pas pourquoi tu dis cela. Tu as l’impression d’enclencher ta mise à mort sur le coup. Tu te mords l’intérieur de la joue, abaisse les manches sur tes poignets, tu ne veux pas que tout le monde remarque les traces de ton passe dessus et qu’ils en parlent. Puis tu regardes Oliver et il y a toujours cette impression étrange. Il est en colère. Tu essayes alors de prononcer « Je suis intimement persuadée qu’il est innocent Ol.. Au lieu d’être coupable Maitre Deirdre. Si vous le souhaitez je peux vous fournir une défense en béton pour lui éviter la prison. Je ne tolère pas vraiment que des innocents finissent en prison, alors je ferais tout mon possible pour qu’il ne soit pas condamné. » Tu le regardes et tu ne comprends pas ce qu’il veut te dire. Mais tu refermes le dossier et doucement tes doigts effleurent le nom de ton meilleur ami. Tu dois le voir mais c’est impossible. Il doit passer au cabinet mais tu es persuadée qu’Oliver ne le laissera pas faire. Mais peut-être qu’il ne sait pas. « Je pourrais toujours aller lui rendre une visite pour avoir des preuves de son innocence. Je peux faire ça en dehors de mes heures de travail. Ce soir s’il est disponible. Ou demain. » Et tu te rappelles qu’Oli t’avait demander de venir chez lui ce soir et demain, mais tu pourrais venir après. C’est même sur. Tu en aurais besoin. C’est obligé.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL — lentement, je t’immole.    OLIVAEL — lentement, je t’immole.  EmptyVen 8 Déc - 1:32

Azraël & Oliver
So tell me, what do we do now?
C'est un dossier qui a été posé trois fois sur ton bureau, à différentes places et par différentes personnes. Ton meilleur ami en premier, lundi matin, en plein milieu de ton bureau. Tu l'as retiré parce que tu avais déjà quelque chose sur quoi travailler, du coup, direction le bureau de Smith qui est venu te le rendre, le mardi, sur ton téléphone, comme ça pas question de le louper et puis, la troisième et dernière fois. Après avoir été le donner à Sophie, elle est revenue avec, s'installant sur ton fauteuil, le dossier bien calé contre sa poitrine. Du coup, tu as décidé, d'arrêter de tourner en rond et de prendre cette affaire, une jeune homme, de l'argent et aussi et surtout faux et d'usage de faux. Techniquement, ce n'est pas de ton ressort qui ne prend que les affaires délicates qui demandent du tact et aussi et surtout énormément de temps. Mais te voilà avec ce dossier sur les épaules et tu ne désires pas t'en occuper, cependant, pas question de passer à côté de ça, du coup, tu montes ton équipe et tu fais évidemment venir Azraël car malgré votre relation qui débute, elle travaille toujours avec toi et jusqu'à présent, vous avez toujours réussi à bien vous comporter l'un en face de l'autre, sans un seul dérapage. Tu sais comment te tenir en public et elle aussi, c'est parfait, vous savez aussi bien l'un que l'autre que vous n'êtes pas là pour déballer votre vie privée dans les bureaux. Du coup, tout le monde est ici, Smith, Sophie, Andrew aussi qui est certainement celui le plus au courant sur le dossier étant donné que c'est votre détective privé, toi tu es simplement là pour défendre. Il a des informations qu'il vous transmet avant qu'Azraël entre dans ton bureau avec une petite mine. Tu fais comme si tu ne remarques pas, mais tu gardes ça dans un coin de ta tête, une question à lui poser plus tard. Du coup, vous vous lancez dans la mise en place du plan d'attaque et évidemment, les questions fisent, cependant tu restes étrangement silencieux, tu te perds dans tes dernières notes écrites vers six heures du matin rendant ton écriture difficile à décrypter. Cependant, pas le temps de t'en occuper, la voix de ta junior te fait quitter tes notes et tu fronces les sourcils, immédiatement. Non pas en colère, mais étrangement surprit. Tu ne t'attendais pas à ses mots et puis, elle ne se stoppe pas là, elle manque même de t'appeler par ton prénom et heureusement, tu es bien le seul à y faire attention. Même Sophie qui pourtant entend tout ne remarque rien, elle est bien trop subjuguée par l'affront de ta junior lors de votre réunion. Quant à toi, tu vois disparaître l'opportunité de passer une soirée tranquille avec elle chez toi lorsqu'elle se propose de rencontrer le jeune homme hors de ses horaires. Tu te pinces l'arête du nez, frustré qu'il y ait un public avec vous dans le bureau. Sophie remarque ton comportement, elle fronce les sourcils. « Andrew, tu peux venir avec moi s'il te plaît, on va laisser le patron s'occuper du reste. » Dit-elle à ton égard, le détective hausse les épauler en souriant, ravi de passer un peu de temps avec l'avocate, Smith quant à lui quitte aussi ton bureau, trouvant un excuse tout en fermant la porter derrière lui et ses deux collègues. Quant à toi, tu restes, à moitié installé sur ton bureau, les bras croisés, tu la regardes un instant avant de te lever, fermant les volets du bureau, rendant l'intérieur de celui-ci invisible pour tous les autres collègues. Sophie le remarque et se permet de dire à Andrew que ça va barder pour Azraël, mais elle le fait pour vous protéger parce qu'elle sait, elle est complice. Tu es fatigué, frustré, tu n'es pas de bonne compagnie et pourtant, tu vas devoir la questionner. « Je peux savoir ce qui te prend Az ? » Tu passes tes mains sur ton visage, pâle. Il te faut un café, tu aurais du en prendre un. « Il y a un problème sur cette affaire ? Quelque chose ne va pas ? Tu veux que je t'assigne autre part ? Je ne comprends pas... » Tu retournes derrière ton bureau, tu t'affales presque sur ton fauteuil. « Je croyais que ça allait être bien pour toi de travailler sur ce cas avec moi, c'est un cas d'école. » Tu tapotes tes doigts sur ton bureau et nerveusement, tu te remets debout, tu ne tiens pas en place. Tu n'arrives pas à te taire. Tu es mal à l'aise. « Pourquoi est-ce que tu t'impliques personnellement ? » Plus tu poses des questions, plus tu parles et plus tu comprends, tu te réponds à toi-même mais tu restes perdu. Putain, pourquoi est-ce que tu n'as pas dormi la nuit dernière ?
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MessageSujet: Re: OLIVAEL — lentement, je t’immole.    OLIVAEL — lentement, je t’immole.  EmptyVen 8 Déc - 19:50

Sentiments mal contrôlés, le cœur un peu trop nucléaire. Tu aurais voulu qu’il ne soit pas dans cette situation et pourtant c’est le cas. Tu dois défendre ton meilleur ami. C’était le premier cas que tu prenais en binôme avec Oliver et ça aurait dû te faire plaisir. Mais non, y’a un goût amer dans ta bouche. Tu ne sais pas, tu le sens mal. Tu aurais du demander à Oliver de te mettre sur une autre affaire. Mais ça aurait paru bien trop louche. Pourquoi aurait-il accepter alors qu’il semble ne rien accepter des autres juniors ? Ça aurait paru trop louche. Alors tu te tais, t’encaisse, le cœur battant un peu trop vite, un peu trop fort. Il y a trop de monde dans son bureau, tu te sens mal, un sensation d’inconfort qui te prend et tu aurais envie de t’enfuir ou tout du moins, te faire toute petite. Oui, ça aurait été bien. Mais non, tu es obligée de continuer. Encore, toujours et quand ils s’en vont tous, tu te sens bizarrement nauséeuse. Tu te retiens de partir aussi mais tu sais que c’est très mal venu et qu’il risque fortement de s’énerver. Tu déglutis alors et quand il commence à parler, tu humidifies instinctivement tes lèvres. « Nothing. I’m sorry. This behaviour was totally unacceptable, I know. » Que tu lui réponds, parce que tu sais que tu es dans une merde monstre et que tu risques de passer un sale quart et vous ne pourrez pas vous réconciliez sur l’oreiller tu le regardes qui s’affale dans son fauteuil et tu aurais envie qu’il te console un peu mais il ne fera ps parce que tu sais qu’il est en colère et de toutes façons, vous êtes au bureau. « There is nothing to understand Oli. Nothing ok ? It’s absolutely nothing. » Répéter que ce n’était rien n’arrangeait sûrement pas les choses et toi, tu restais à ta place jouant avec les pages du dossier que tu cornais et décornais un peu paniquée. « but.. I’m happy to work with you. I’m really, truly happy but I’m just afraid. And what if... what if I don’t deserve you ? » Dans tout les sens du terme. Professionnellement, personnellement. Et si, en fait, vous étiez incompatibles ? Non. Tu ne veux pas. Tu ne veux pas te dire ça, tu en secoues même négativement la tête. Puis la question que tu attendais te parvient aux oreilles. Et tu ne veux pas mentir. « He is my best friend, ok ? » Voilà c’est dit. Plus rien à cacher. « And I don’t want him to be guilty. » Tu ne peux plus t’arrêter de parler, c’est toujours ça quand tu es un peu apeuré. « I know that as a lawyer I’m gonna take some case for people that I know. I know that. But, I don’t want to see him behind some fucking bars. » Tu jures et tu t’en fiches. « I know him since primary school ! How I’m supposed to deal with that ? We were married by the candy power. » Oui bon, Azrael, tu devrais te taire parfois, dire à ton petit ami -ou du moins la personne que tu apprécies- que tu étais mariée avec ton meilleur ami avec un morceau de réglisse en forme d’anneau. «  Sorry I’m just a chatty box. But Oliver ... he is innocent... » Doucement, elle se rapprochait de lui et elle posait sa tête contre son torse, fermant les yeux. Elle ne pouvait peut-être pas s’accorder cela, mais, tant pis, elle prenait le risque. Après tout, les rideaux étaient fermée, et la porte était semble t’il verrouillée. Alors elle pouvait se laisser aller comme bon lui semblait. Ou peut-être pas, elle n’en savait rien. « And if it’s all about tonight, you know that I can find a way to beg your pardon after this. I’ll be there tonight, with you. With a glass of wine in front of a stupid movie, with a pizza or whatever. And tomorrow when you’re gonna wake up, I’ll be there between your arms... » non, Azrael ne perdait pas le nord mais elle avait l’impression qu’il lui en voulait et c’était son dernier souhait. Elle ne supportait pas de savoir qu’il lui en voulait pour une raison qui lui était totalement inconnue.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL — lentement, je t’immole.    OLIVAEL — lentement, je t’immole.  EmptyVen 8 Déc - 20:33

Azraël & Oliver
So tell me, what do we do now?
Rien ? Tu hausses un sourcil, pourquoi est-ce qu'elle te ment ? Pourquoi est-ce qu'elle te cache quelque chose ? Tu ne comprends pas, tu ne vas pas t'énerver, tu préfères savoir les choses immédiatement que de les deviner. C'est presque déjà trop tard pour l'affaire, vous vous êtes avancés, vous avez votre équipe. Tu soupires doucement agacé par son comportement et elle parle encore, s'expliquant. « Come on Az, you can't just say it's nothing and let your body, and specially your eyes showhing me the contrary. » Tu essaies de rester calme, tu fais de ton mieux, mais cette fatigue, elle est atroce, elle te rend infect. Où est Sophie ? Elle sait quoi faire quand tu ne gères pas et elle a fuit avec le détective afin que tu puisses régler cette affaire avec Azraël. Tu ne sais pas si elle va comprendre si tu te comportes mal que ce n'est pas de sa faute. C'est toi, mais elle rend les choses particulièrement compliquées. « It's our first case, the first time we can finaly work and I need you to trust yourself and trust me. » Tu ne comprends pas comment elle peut se poser tant de questions dans un moment comme celui-là. Tu as besoin d'elle à 100%, focalisée sur le travail et tu as bien senti que ses mots ne concernaient pas que le travail, mais aussi vous deux. Votre relation est nouvelle, elle peut être simple si tous les deux vous ne posez pas de questions et vous vous laissez simplement porter par le vent. Tu n'es pas un homme compliqué, tu n'es pas quelqu'un qui a tendance à voir ailleurs non plus. Par contre, elle, c'est une femme compliquée. Tu restes boche bée face à ses derniers mots, ce type que vous défendez, c'est son meilleur ami. Tu pousses un long soupire, frustré à souhaits. Elle te pousse à bout. Tu ne sais pas comment est-ce que tu fais pour rester aussi calme, pour en pas hurler comme tu le fais toujours. Ta colère semble enfuie, cachée par ta fatigue qui semble être son alliée aujourd’hui. « No, you're not going to take that case. I can't let you do your first case with somene you know. » Tu prends tes cheveux entre tes mains et tu lèves tes yeux au ciel. « You're out of this case Az. » Tu n'oses même pas le lui dire tout en la regardant dans les yeux. Ta journée vient de prendre un tournant que tu n'attendais pas et la douleur prend de l'ampleur. « Candy what? » Tu ne comprends pas et cette fois, tu lui poses la question en la regardant dans les yeux. « How can you say he's innocent? Do you have proofs, legit ones or it's just your feeling because you know him? » C'est le problème des affaires avec les gens que l'on connaît, souvent on se plaît à croire qu'ils diront la vérité, mais il faut se méfier des connaissances et surtout éviter de s'investir émotionnellement et c'est ce qu'elle fait, elle se jette la dedans, les deux pieds en avant, sans regarder derrière ou simplement sur les côtés. Tu la laisses se blottir contre toi et nerveusement, tu la serres contre ton torse, tu as besoin de ça. Elle était trop loin, là c'est mieux. Mais tu sens qu'elle va t'échapper. Tu serres les dents, ta mâchoire est douloureuse. « It's not... » C'est toi qui coupe le contact, mais tu poses tes mains sur ses épaules. « How can you say it's only about tonight? It's about everything our firm is standing on. It's about trust. You knew, this case was there for a few days already and you said nothing. You can't keep that for yourself, you have to tell me, or Sophie. » Si elle ne désire pas te parler. « Communication is the key for our work here. » Tu ne parles pas de votre couple parce que de ce côté là, tu n'es pas doué. Tu dois lui parler, tu dois lui dire que tu ne te sens pas bien, mais elle ne saurait pas comment gérer tout ça et tu sens que même Sophie elle n'y arrivera pas. Tu te doutes qu'après, tu vas te faire renvoyer chez toi, prétextant un rendez-vous en dehors du bureau. « You know I wish nothing more than waking up in your arms. » Tu ne peux même pas dire que tu rêves de ça, parce que tu ne rêves pas, mais tu y penses constamment. « You don't have to beg for my pardin Az, you will never do that, you did nohing wrong, I get your reasons, but, it doesn't mean i'm alright with them. » Tu te recules, juste assez pour appuyer le bas de ton dos contre la fenêtre et avoir un appui autre qu'elle de peu de tout poser sur elle.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL — lentement, je t’immole.    OLIVAEL — lentement, je t’immole.  EmptySam 9 Déc - 0:40

Tu te détestes. Pourquoi est-ce qu’il faut que t’es le cœur un peu trop en mousse ? Pourquoi est-ce qu’il faut que tu aies peur ainsi ? Peut-être parce que tu lui a promis d’être là pour toujours. Et toujours c’est quoi quand quelqu’un est en prison ? Toujours ce n’est rien. Que du vide. Le voir derrière une vitre, se faire fouiller à l’entrée de la prison, attendre d’avoir des droits de visite. Tout ça ce n’est pas pour toi. Et puis tu te doutes que sa mère compte sur toi, tu attends même son appel dans peu de temps. Tu ne veux pas qu’elle t’appelle. Tu ne veux pas qu’elle te dise que son fils risque la prison et que tu peux certainement l’aider. Non. Tu ne peux ps l’aider, tu le sais. Tu n’as pas les épaules assez fortes pour cela. « It’s not my fault. I don’t want to... oh god, why is it so difficult ? » tu lèves les yeux au ciel et tu te contiens de ne pas jurer. Ce n’est pas la peine de devenir une charretière, même si tu aimerais bien pouvoir dire ce que tu penses parfois. Même si tu aimerais bien jurer comme ça, histoire de pouvoir faire sortir toute cette rage qui bout en toi. Tu ne supportes pas le ton qu’il emploie mais tu ne peux pas lui en vouloir, il a toutes ses raisons, cependant tu avoues que tu as un peu de mal quand même avec tout ça. « I trust you. I just don’t trust me. As usual. Always the same story. Always. I know it’s our first case together and... I feel so bad to overreact like that. I... sorry. » Tu secoues la tête, tu es crispée, tu sens cette douleur qui part de ta nuque pour s’immiscer dans tes épaules, puis ton dos. Tu as mal un peu mais tu ne montres rien. Tu te contentes de serrer les dents, ça passera. Ça passe toujours qu’il dise. Toujours. Tu ne peux pas contenir que c’est ton meilleur ami plus longtemps. Ça ne sert à rien et ce qu’il te dit, ça te brise le coeur. Tu as l’impression que ça se craquèle un peu. « WHAT ?! Why ? Come on... You can’t erase me from this case... no you can’t ! » Ta voix est trop portante et tu sens une larme de rage qui coule le long de ta joue et tu l’essuies rageusement avant de lui tourner le dos un instant. «  You don’t even look at me when you say that... How can you be so weak... » Tu regrettes déjà tes mots et tu essuies la deuxième perle salée rageusement. Tu le détestes tellement sur l’instant mais ton cœur te rappelle à l’ordre. Tu ne peux pas le détester. Tu ne peux pas le haïr parce qu’il est le seul qu’il te rend heureuse à ce point. Il est le seul qui te comprends et qui tente de te calmer. « It doesn’t matter ! Candy or not, he is my best friend. You can’t understand. And I don’t want you to understand. » C’est la fatigue qui parle, les cinq heures de sommeil en trois jours. Les insomnies, les questions, toutes ces choses qui tournent dans ta tête et qui te font regretter tout ce que tu viens de dire, tu es abjecte avec lui et tu ne comprends pas comment il fait pour te supporter. Tu ne comprend pas comment il fait pour ne pas te mettre à la porte pour ton comportement. Mais est-ce que c’est vraiment professionnel sur le coup ? Est-ce que la vie privée ne vient pas de s’immiscer lentement dans cette conversation ? Certainement que si. « I don’t know. Maybe it’s my stupid feelings, maybe... He was not as bad as the case pretend it. He was not that mean, he was the kindest person in the world.. you can’t tell me that he is guilty. » Non, tu ne le tolérerais pas. Tu t’humidifies les lèvres et votre proximité te fait du bien. Rien qu’un instant ça te fait du bien. Quand il s’éloigne, tu le regardes, tes yeux se plongent dans les siens alors que ses mains sont sur tes épaules. « I wanted to sort everything out. I thought that I was stronger than this stupid case. I’m not... It’s not... Why are you overreacting if it’s not all about tonight ? I can go and see him ! I’m pretty sure that he will tell me the truth ! » Non tu n’en étais pas sure. Tes mots dépassaient clairement ta pensée. Tu avais peur de ce qu’il pouvait te dire, et même si c’était des atrocités, tu les aurais mérité. Mais non, il est conciliant. Trop conciliant, ton cœur se réchauffe un peu quand il te dit qu’il voudrait que tu sois là mais il se retourne aussi vite quand il te dit qu’il n’est pas d’accord avec tes raisons. Tu as l’impression d’être un coq qui défend sa basse cour. « I beg your pardon ? Why do you disagree with my reasons ? come. On. » tu t’éloigner de lui et tu fermes les yeux un instant. Tu vas devenir folle, tu te laisses tomber dans le fauteuil « So. Which student are you gonna take then ? Sandy ? The one who wants to work with you as you’re the ohmygoooood the best lawyer in town. And oh my gooood, you’re sooooo handsome. » Tu serres la mâchoire, te mettant à trembler, tu passes tes mains sur tes jambes pour te calmer. Tu ne vas pas faire long feu si tu ne te calmes pas, tu es un paquet de nerfs à cause du manque de sommeil. «  I don’t want to have a fucking stupid argument with you. But I know him... Really. I love him. » Tu te rends compte qu’il a sûrement besoin de précisions alors tu continues « He is... he was here when everything went wrong. He came in my appartement in order to see if I needed something. He went to see me at the hospital when I... Whatever. I trust him. » Tu te lèves et te dirige vers la porte « I guess that you want me to leave right now ? » Ta main sur la poignée, tu as envie d’une cigarette. Mais tu n’as rien mangé depuis ce matin, et tu te sens fébrile. Tout cela n’est pas bon pour toi, tu le sais, tu le sens mais tu ne peux t’empêcher de te dire que ça passera. Toujours. Les maux de tête, les vertiges, le manque de sommeil. Tout se passe. Absolument tout.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL — lentement, je t’immole.    OLIVAEL — lentement, je t’immole.  EmptySam 9 Déc - 1:53

Azraël & Oliver
So tell me, what do we do now?
Tout aurait été bien plus simple si elle t'en avait parlé depuis le début, tu n'aurais pas rejeté le dossier dans les bras de tout le monde jusqu'à ce que tu sois forcé de le prendre pour respecter les délais. Tu aurais apprécié un peu de confiance de sa part et là, évidemment, tu ne l'aurais pas renvoyé du cas. Vous auriez eu le temps de peser le pour et le contre, elle aurait même pu devenir un atout pour l'équipe mais là, non, ce n'est pas possible. C'est trop tard. Tu ressens sa frustration, elle s'additionne à la tienne et tu as peur de ce que ça va donner, autre qu'un cocktail explosif. Tu prends sur toi pour ne pas lui faire une leçon sur la confiance en soi qui est obligatoire dans vos rangs, parce que vous devez croire en vous si vous voulez espérer qu'une affaire se déroule de la meilleure des manières. Les doutes ne sont que des obstacles que l'ont s'impose, volontairement ou pas, mais il faut savoir passer au dessus afin de réussir. Tu doutes toi-même souvent mais c'est nécessaire à ton travail, ta façon de faire afin d'offrir la meilleure prestation possible. Dès fois, tu te prends pour un comédien, tu donnes tout ce que tu as, certes, c'est rare ces affaires ou c'est une lutte hostile entre deux camps qui se transforme en pièce de théâtre, mais ça arrive et c'est atrocement fatiguant autant que distrayant et gratifiant. Là, en cet instant, tu as l'impression d'être ce comédien à bout de souffle et qui pourtant, doit se défendre alors qu'il n'en a normalement pas besoin. Tu lui offres un traitement de faveur sans t'en rendre compte. « Don't feel bad... » Ta voix est un doux murmure, tu ne sais même pas si elle t'entend. Toi-même tu as du mal, mais heureusement, tu prends une belle claque, figurativement parlant évidemment et ça te réveille. Tu sens ton rythme cardiaque faire un bond tandis que ton estomac tombe dans tes chaussettes. Elle fait mal. Le mot raisonne dans ta tête, tu es faible. Elle ne voit pas que tu te donnes du mal pour justement, ne pas lui en faire et tu te mets le doigt dans l’œil. Tu te trompes. C'est elle qui est en colère et non pas toi. Tu es surpris, sous le choc même de la voir agir de la sorte. C'est la première fois que vous êtes aussi tendu tous le deux et au bord de l'explosion. Tu fais tout ton possible pour mettre de l'eau dans ton vin, tu ravales les mots qui viennent à tes lèvres, tu les modères, tu les modèles, tu refuses d'être infect comme tu le serais avec n'importe qui d'autre. Parce que c'est elle, Azraël, celle qui joue avec ton cœur. « I can and I will. » Tu es ferme et tu ne la regardes toujours pas, pas question de rentrer dans son jeu, tu as encore du self-control et tu sais que tu peux tenir, tu ne sais pas encore pendant combien de temps, mais tu te bats. Tu ne donneras pas raison à ta réputation et tu ne vas pas lui hurler dessus. Tu te confonds ensuite dans le silence dans lequel tu cherches un peu de réconfort étant donné que tu ne l'auras nulle part ailleurs et tu la laisses parler, t'offrir des pistes et te les fermer devant le nez. Tu ne peux pas comprendre si elle ne t'explique rien et elle ne veut rien de tout cela alors tu restes comme ça, les bras ballants, comme un idiot qui a perdu sa verve si chère. Où es-tu Oliver ? Que fais-tu ? Tu vis les montagnes russes, une fois, elle t'agresse et elle en souffre, tu vois les larmes, tu n'es pas aveugle, mais tu ne fais rien. Tu ne te contrôlerais pas. Et voilà... « You know what, I'll take care of this case alone. No one is going to touch it expect me. » Ta voix est dure, mais tu pourrais faire pire, tellement, tellement pire. Ses mots te donnent le tournis. La douleur est immense, mais pourquoi ? Tu la ferais couler avec toi dans le chagrin, tu ne pourrais la rassurer parce que tu voudrais qu'on te rassure toi alors, pas question. Tu te dois d'être fort et ça, même si tu te décomposes à l'écoute de ses prochains mots. Évidemment que c'est personnel. Elle te fait comprendre que c'est un type bien, elle arrive presque à t'attendrir, presque puisqu'elle remonte sur ses grands chevaux t'assénant encore des coups terribles qui brisent tes remparts. Tu ne pourras plus la protéger longtemps à ce rythme là. « Then go! Go, do whatever you want, go and see him, talk to him, make him say his truth you know like me you won't be able to trust him like you did before. » Ton regard est noir, mais pas simplement de colère, de déception aussi. « Go, be with him at least he won't be alone tonight. » Tu l'attaques, personnellement, tu te laisses dépasser par tes sentiments et tu en ressens la douleur. Tu as mal de lui dire ça, parce que oui, tu es jaloux. Au départ ce n'était pas le problème du soir, mais elle, avec ses mots, elle a changé la donne. Involontairement tu vas la faire culpabiliser. « I don't disagree. I said you probably have good reasons, for yourself, but not for us, us the lawyers. As a human, as a friend, i would inderstand what you mean, but right now, i'm your boss and I have to take the decision for not me, not you, not him, but all of us. » la pression s'installe sur tes épaules, elle est insupportable et pourtant, tu es le dos bien droit, collé à la fenêtre alors qu'elle est assise devant toi. Tu notes les détails de son comportement, ses mains, ses yeux, ses lèvres, tous les détails. La suite, le coup de grâce. Les mots qu'elle prononce, tu sais que c'est pour le bien que tu comprennes mais ils font mal. Cette part de jalousie en toi, tapis dans l'ombre, elle t'assène des coups impossibles à éviter, parce qu'évidemment, elle l'aime lui, mais pas toi. Tu sais que c'est trop tôt pour des sentiments, tu sais qu'elle ne veut pas d'un autre homme jaloux dans sa vie, mais tu es humain. Tu es un homme et tu la veux elle, pour toi. C'est la colère, la fatigue, la frustration, tout cela, mêlés, ça ne donne rien de bon. Et puis, il était là lorsqu'elle en a eu le plus besoin et c'est tout à son honneur, vraiment, si tu n'étais pas dans cet état là, tu exprimerais de la gratitude pour son comportement. Tu la regardes, de dos et tu serres les dents. Seigneur ce que tu as mal. « Yes, you leave and you give everything you have from this case to Sophie and you tell her to take you with her for the rest of the week. » Tu sens ta crampe à la mâchoire. Tu sens tes mains trembler et elles viennent immédiatement dans tes poches, elle ne doit pas voir. Tu es le patron. Tu n'es pas l'amant. Tu te répètes ça alors que ton cœur lui, il hurle son prénom qu'elle revienne, qu'elle reste avec toi. Tu la laisses partir. Tu ne sais pas ce que tu viens de faire, mais l'horreur de la nausée s'empare de toi. Tu ne bouges pas, pas d'un centimètre. Tu as l'impression que le monde vient de s'écouler autour de toi. Mais pour elle ça ira, elle aura Sophie, elle va en prendre soin, elle sait, Sophie, elle sait tout.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL — lentement, je t’immole.    OLIVAEL — lentement, je t’immole.  EmptySam 9 Déc - 13:38

Tout cela est insensé. C’est insensé au possible. Le manque de sommeil des deux côtés, la bulle de rage qui augmente au fur et à mesure du temps qui passe. Tout cela. Et toi, plus le temps passe, plus ça grossit et plus tu te dis que t’es foutue. Pourquoi est-ce que tu ressens tant de sentiments confus ? La peur d’un côté, l’envie de tout plaquer d’un autre côté et surtout la peur de tout foutre en l’air de l’autre côté. Et si Oliver te détestait ? Tes mots sont tellement piquants, que tu ne te pensais même ps capable de les prononcer. Et jamais, au grand jamais tu n’as pensé qu’il était faible mais tu te retiens bien de lui dire. Tu sais que tu serais retirer tes mots mais non, tu ne le fais pas. Tu n’as rien répondu au fait de te sentir mal parce qu’il ne sait rien. Il ne comprendrait pas. Il ne comprendrait pas pourquoi tu te sens de la sorte. C’est trop... complexe. Tu ne comprends même pas toi même. Ce n’est pas lui qui est faible Azrael, c’est toi. Ce n’est que toi. Lui ne cille pas. Lui ne dit rien et toi, toi, tu es là, à tenter de te calmer mais tu n’y parviens pas. « No you can’t. » Et tu ne rajoutes rien. Mais tu sais que si tu lui expliquais, il comprendrait, tu n’es simplement pas prête à le faire. A lui expliquer, à le laisser décortiquer tes sentiments, ce que tu ressens. Tu n’es pas prêt à faire cela. Pas maintenant, c’est trop tôt. Bien trop tôt. Puis c’est la jalousie qui se ramène. Perfide elle s’immisce dans cette conversation et elle creuse les cœurs. Ce n’est pourtant pas dans tes habitudes, mais il faut croire que ton ex a tout brisé sur son passage. « Do that then ! Do you want me to clap my hands ? It doesn’t mean that she will stop looking at you like your a god or whatever » Et tu te tais, tu te tais simplement et tu fermes les yeux un instant. Ton comportement est tellement intolérable. Tu te bafferais toi-même si tu en avais l’occasion. C’est un jeu. Celui qui fera le plus de mal à l’autre. Petit à petit, les piques s’enchaînent, les blessures s’agrandissent et toi, t’as l’impression de te noyer petit à petit. De tomber dans un trou interminable et plus le temps passe, plus douloureuse sera la chute. Tu en es persuadée. Tu le sais. «  How dare you... » Tes yeux s’emplissent de larmes. « You know what ?! Yes. I will. I’m gonna be at his place tonight. And I’m gonna watch a fucking dumb movie with me ! I’m gonna get drunk ! And perhaps, perhaps, I’m gonna have sex with him ! Why not uh ? » Ton cœur se brise net et tu te sens étouffer, tu as besoin de marcher, de t’éloigner, tu es a l’opposé de lui dans cette pièce qui est devenu si froide d’un coup. Tu respires difficilement tout en l’écoutant et tu n’as même pas envie de lui répondre. C’est trop douloureux. C’est comme si il t’enfonçait des couteaux bien aiguisés en plein dans le cœur. Puis tu te dis que ça en es assez. Tu aimerais qu’il te retienne mais les mots sont encore pires que ce que tu imaginais. Ta main est tremblante sur la poignée et tu ne veux même plus lui faire face. « Fine. So, I think I have to say goodbye for today. Have a lovely day working on that fucking stupid case. » Et tu ouvres la porte à la volée, les larmes aux yeux, tu as du mal à trouver le chemin vers la dignité sur le coup. Tu te rapproches de Sophie et tu lui souris faiblement « What happened ? » qu’elle te demande et tu clignes des yeux, pendant qu’elle pose sa main sur la tienne, compatissante « We just had an argument about our opinions. Can I just go home ? Please. I need to sleep. I need to rest for a bit. Also, I’ll be with you until the end of the week. » Puis tu sais que Sophie comprend. Elle te sourit alors « Yes you can go, have a long night sleep. Take a nap. Have some rest. You seems to need it. I’m gonna talk to him. » Et tu secoues la tête « Please no. Don’t talk to him, I don’t want him to feel bad because of me.. I don’t want him to be unhappy because of my behaviour. Just... If you go and talk to him, say him that I’m gone. Just that. » Mais elle t’indique de partir et tu t’enfuis en t’enfonçant dans l’ascenseur.

✻✻✻


Tu as l’impression que ça recommence, tu viens de te réveiller de ta sieste qui s’est plus transformé en un coma quand tu y penses et tes sœurs sont étonnées de te voir si tôt à la maison. Tu leur dis que tu t’es sentie mal au travail et qu’en plus de ça tu as fini par te prendre la tete avec le type que tu vois. Et ta plus jeune soeur te dit de résoudre tout ça avant que ça n’empire. Et tu ne veux pas. Mais pourtant, tu vas devoir. Tu vas devoir. Tu regardes l’heure, tu te dis qu’il est trop tôt dans la nuit, qu’il doit encore être au bureau. Mais tu n’as pas envie d’y retourner. Alors tu troques ton bas de pyjama contre un jean, un pull de Noël confortable, tu ne prends même pas ton sac à main, tu prends juste tes clés, ta veste et ta carte de transport. Puis trop rapidement, tu arrives devant son immeuble, ton doigt appuie sur l’interphone et personne ne répond. Tu regardes ton téléphone, peut-être qu’il va arriver. Tu attends. Patiemment. Quand un voisin te voit, le voisin, il te sourit et te laisse entrer. Tu prends alors l’escalier et quand tu arrives à son étage, tu as la nausée. Tu te demandes si c’est vraiment une bonne idée après tout les horreurs que vous vous êtes dites. Puis, tu entends des pas, tu les reconnais. C’est sa démarche et tu peux te rendre compte qu’il est épuisé. Tu le regardes alors. « Can.. Can we talk ? Please. Just for a minute. » Même si une minute ne suffira sûrement pas à réparer tout le mal que tu as fait. Tout ce que vous vous êtes dit.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL — lentement, je t’immole.    OLIVAEL — lentement, je t’immole.  EmptySam 9 Déc - 14:40

Azraël & Oliver
So tell me, what do we do now?
Et c'est la descente aux enfers. Même si tu as beau te contenir et garder tes mots pour toi, tout du moins faire attention à eux, leur usage, elle, par contre, elle ne t’épargne pas. Elle ne comprend pas les simples règles de votre bureau et elle se laisse happer par la puissance de ses sentiments envers son ami qu'elle ne peut pas défendre, protéger. Tu ne fais que ton boulot, tu essaies vainement de séparer votre vie privée et celle du travail, mais tout seul,  tu en es incapable. Son soutien n'est pas. Tu l'affrontes, ce n'est pas une discussion, c'est une joute verbale à laquelle tu participes avec à peine un dixième de ton talent parce que tu refuses de lui faire plus mal que tu ne le fais déjà. Tu es horrible, mais ce n'est rien comparé à elle qui répond à tes attaques avec une certaine vergogne que tu ne vas pas oublier, ni ce soir, ni demain. Elle remet en cause ton autorité parce qu'elle n'est pas d'accord avec tes choix et personnellement, tu prends cher. Tu te confonds dans le silence qui semble être ton seul allié et tu pries afin que Sophie débarque, tu as besoin d'elle. Tu ne supportes pas ce qu'elle te dit et elle a une chance inouïe que tu ne te mettes pas à hurler, comme tu le fais toujours, quand ta colère est trop forte. Tu supportes ses mots qui percent à chaque fois un peu plus ta carapace. « GET OUT. » Un cri. Ta main se claque avec force sur le bureau, le bruit est assourdissant. C'est soudain, c'est atrocement fort, tu t'en ferais presque saigner les oreilles. Tu ne supportes plus qu'elle soit là, qu'elle te parle comme ça et qu'elle te mette dans un état pareil. Tu es égoïste, mais elle en a trop fait pour que tu puisses la pardonner comme ça, que tu puisses lui offrir un tendre sourire et lui dire que tout va bien.  Parce que tout va mal. Elle a rendu tout compliqué et elle vous a poussé dans cette discussion qui a rapidement dérapé en une dispute qui a tout les deux, vous fait mal. Tu ne la regardes même pas partir, tu vois simplement la porte s'ouvrir et se fermer automatiquement. Tu te déplaces et tu te laisses glisser sur ton fauteuil, ton visage entre tes mains. Pourquoi est-ce que tout doit être si compliqué, pourquoi ? Sophie, quant à elle, après avoir échangé quelques mots avec Azraël et lui avoir accordé sa journée, elle va chercher un café devant le regard interrogateur de Paul qui ne désire pas venir te voir et parler. Sophie prend son courage à deux mains lorsqu'elle entre dans ton bureau, une tasse de café en mains qu'elle pose devant ton visage. « I gave her the day so she can rest and I think I should do the same with you, gently ask you to go home and rest but I know you won't move, so instead, I bought you a coffee and you'll tell me what the hell happened. » Tu lèves tes yeux vers elle et tu prends ta tasse de café sans un mot, tu en bois une, puis deux gorgées, juste de quoi te brûler la gorge et tu soupires, exténué. « Why is it so fucking complicated? » Murmures-tu doucement, elle hausse un sourcil, confortablement installée en face de toi, les jambes croisées. « She knows the guy from the case, it's her best friend and she kept that for herself instead of telling us and she went mad when I said she's out of the case and... Of course, it went personnaly. » Tu passes ta main sur ton visage que tu frottes vigoureusement afin de te réveiller, sans succès. « She said she was going to see him tonight, get drunk and have sex with him. » Ta voix est pleine d'amertume. « Even if she's not going to do it, she said it, to hurt me. I'm not going to say that I was nice the entier conversation we had, but, I couldn't say something like that, I can't even think about sleeping with someone else, even to hurt... » Tu es trop gentil, tu essaies toujours d'être sage et respectueux. Tu veux toujours faire au plus simple et tu ne comprends comment vous en êtes arrivés à là tous les deux alors que tu n'as rien fais de mal. « Oh Oliver, you always had troubles to understand women... and I'm seriously angry at you right now. When was the last time you slept? I mean a real night of sleep, not three hours. » Tu hausses les épaules les lèvres pincées. « You know Paul put money on the table for the day you'll collapse in front of us and end at the hospital. Right now, I'm thinking about putting money too. » Tu lui lances un regard noir avant de reprendre la tasse de café entre tes mains et te focaliser là-dessus. « Do you think it's over ? » demandes-tu, dans le vide, mais tu aimerais une réponse, tu as besoin de savoir si elle pense que tout est terminé où si tu te fais des idées, encore. « It's not Oliver, don't worry about that. You need some rest that's it. » Tu soupires frustré. « I can't let everything be fine after what she said Sophie... » Elle hoche la tête, elle comprend, elle sait comment tu es, elle te comprend. Sophie quitte le fauteuil. « I'm going back to my office and you, go home. » Elle s'en va sans un mot de plus, te laissant perdu dans tes pensées qui ne sont tout, sauf positives.
✻✻✻
Quelques heures plus tard, après un passage au restaurant avec des clients réguliers de votre cabinet. Tu es sur le chemin de ton appartement, tu dois le ranger, tu dois aussi et surtout dormir mais même si ton corps ne fait que te demander ça, tu es incapable de fermer les yeux alors, tu ranges ton bureau, tu fais même le ménage dans le salon et tu vas prendre une douche, ça semblait être une bonne idée, mais au final non. Tu t'es endormi assit dans la douche sous l'eau chaude, tu ne sais pas pendant combien de temps, mais tu as dormi sous l'eau chaude. Tu t'es réveillé, complètement perdu parce que l'eau commençait à se rafraîchir sérieusement. Tu t'es levé, tu as perdu l'équilibre, juste de quoi taper ton nez contre la paroi de la douche, de quoi te faire légèrement saigner. Tu t'occupes de ça rapidement, tu t'habilles, enfilant une chemise blanche et un simple boxer noir. Tu vas immédiatement dans la cuisine pour te faire un café et un autre et puis, tu vas bosser. Tu bosses tout le temps de toute façon enfin, jusqu'à ce que tu entendes du bruit, tu vas ouvrir la porte et tu tombes nez à nez avec elle. Tu es incapable de sourire. « You may enter if you want. » Tu la laisses entrer et tu fermes la porte derrière, tu la laisses faire et tu vas dans le salon sans un mot de plus.  
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MessageSujet: Re: OLIVAEL — lentement, je t’immole.    OLIVAEL — lentement, je t’immole.  EmptySam 9 Déc - 20:31

C’est devenu un cauchemar en quelques infinies secondes. Un cauchemar et tu as l’impression que tu ne parviendras jamais à te réveiller tant ça fait mal. Ça fait tellement mal, la, à l’intérieur. Et si, tout cela était prévu depuis le début ? Et si, tu étais obligée de souffrir. Non, tu ne veux pas ressentir tout cela. La tristesse, l’amertume. Pas à nouveau. Tu ne voulais même pas aller voir Sophie, tu aurais juste voulu t’enfermer dans les toilettes pour pouvoir pleurer tranquille mais tu n’aurais jamais pu en sortir. Alors tu avais réussi à prendre ta journée ou du moins, ton après-midi. Et tu avais tellement pleurer que tu te demandais encore comment c’était possible de pleurer autant en si peu de temps. Tu ne sais pas quand tu t’es endormie, mais tu te sens un peu plus reposée mais encore moins apaisée. Tu ne savais même plus pourquoi tu pleurais. Était-ce parce que tu avais enfin pris conscience que Dean était coupable, ou était-ce parce que tu avais eu une dispute avec Oliver qui aurait du être professionnel mais qui a dérivé sur le privé ? C’était ça. C’était sûrement ça. La deuxième option, bien que la première était tout aussi crédible. Il ne peut pas être innocent. Oliver avait raison. Ton jugement est juste biaisé parce que tu le connais. Parce que tu sais comment il est. Mais ok change tous. Toi la première. Avant ton ex, tu étais pleine de vie, toujours à vouloir sortir, un peu casse-cou sur les bords et maintenant, tu es tellement renfermée sur toi-même que tu ne te reconnais malheureusement plus. Ou si, mais pas vraiment, ça dépend des moments. Tes sœurs ont tellement raison, tu dois tout résoudre avant que ça n’empire et que cette dispute empiète sur ton travail, sur votre équipe. Tu ne seras pas complète si jamais vous êtes en froid, tu ne seras pas efficace si jamais les mots restent coincés dans un coin de ta tête. Tu l’entends encore qui t’hurle de sortir de son bureau. Tu entends encore ce cri qui te fait frissonner alors que tu as tes écouteurs vissés sur les oreilles dans les transports, l’esprit occupé et le regard terriblement vide. Tu marches parce que c’est un automatisme mais tu as peur, tu as peur de sa réaction quand il te verra.

Quand tu es devant son immeuble, tu rebrousserais bien chemin mais tu te retiens et tu pries pour qu’il n’arrive jamais en vérité, ou alors qu’il soit accompagné. Ça te permettra sûrement de tirer un trait sur lui, sur votre semblant d’histoire. Te dire qu’il sera plus heureux avec une autre sera sûrement mieux que te dire qu’il souffre à cause de toi et de ton comportement. Les escaliers te semblent être ceux qui t’emmènent vers ton châtiment. Les blessures ou là délivrance. Tu ne sais pas ce a quoi tu t’attends. Ça ne peut être pire de toutes façons. Quand il t’ouvre la porte, tu aurais aimé qu’un sourire naisse sur ses lèvres, ou au moins, l’ombre d’un sourire. Mais non. Tu te pinces les lèvres, tremblantes. Tu t’insérer alors dans l’appartement et tu fais quelques pas pour te rendre dans le salon. Ton cœur se gonfle de bonheur en se rappelant des souvenirs brûlants. Et tu fais craquer ta nuque. « I’m.. I’m sorry ok ? » tu murmures cela, ne le regardant même pas, toi aussi t’es faible. Toi aussi tu n’affrontes pas. « I wasn’t with him. I was at my apartment, trying to fix my wasted heart. » Tu sais qu’il doit s’en fiche. Mais au moins tu parles, tu ne veux pas qu’il te coupe. Alors tu continues. « I know that I’m the worst person on earth. And I’m sorry about that. But... try to understand please.. It’s seems like all my world is tearing apart now. My best friend, the only one who I trust as much as it’s possible to trust is a fucking criminal. » Tu lui avoues à demi-mots que tu as compris qu’il était coupable. « And about my overreaction... It’s like.. oh my god.. I was so so upset and I thought that you was jealous. And you don’t need to be jealous. I promise to you that you don’t need to be jealous of him. Because I fucking love you. » Tu le regardais en levant les yeux au ciel, agacée par ce que tu venais de dire et tu t’humidifiais les lèvres, honteuse. Il allait sûrement te dire de partir. Et il aurait raison. Tu clignes un peu des yeux pour que tes yeux arrêtent de te brûler et tu détournes la tête en essuyant une perle salée qui vient de couler. Pourquoi est-ce que tout est si compliqué ? Pourquoi.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL — lentement, je t’immole.    OLIVAEL — lentement, je t’immole.  EmptySam 9 Déc - 21:15

Azraël & Oliver
So tell me, what do we do now?
Cette fois tu souris, presque désabusé, elle commence à peine à parler et tu as l'impression qu'elle fait ça parce qu'elle se sent forcée de le faire. Tu ne dis rien. Tu n'as rien à lui dire, elle ne te regarde même pas de toute façon. C'est comme si elle récitait un cours qu'elle a du apprendre par cœur. Là voilà qui se justifie, apparemment elle n'était pas avec lui et tu la crois, évidemment, tu n'es pas bête tu te doutes bien qu'elle a dit ça pour que tu réagisses, pour te mettre en colère, en frappant là où ça fait mal. Tu croises tes bras sur ton torse, t'appuyant sur le haut du canapé et tu la laisses dire ce qu'elle a à dire. Tu comprends tout ce qu'elle dit, évidemment, toi, Oliver, tu as un cœur, tu peux imaginer ce qu'elle ressent, mais en tant que son patron non, pas question de prendre le coté personnel des affaires afin de s'en occuper et d'avoir l'esprit biaisé. Tu ne reviendras pas en arrière sur ta décision et elle va devoir comprendre qu'au bureau, c'est toi qui décide, quoi qu'il arrive, qu'elle puisse avoir raison ou tord, tu es avec Paul, celui qui prend les meilleurs décisions qui regroupent tout le cabinet et non pas seulement une personne. Est-ce qu'elle se rend une seconde compte que si elle avait été en face de Paul, il l'aurait viré sans se poser la moindre question ? Tu n'as pas l'impression. Tu t’apprêtes à lui répondre, en essayant de le faire calmement, mais elle rajoute quelque chose et elle te rend sans voix.
Elle t'aime.
Tu as l'impression que vous brûlez tous les deux des étapes essentielles dans votre relation qui débute à peine, quelques semaines, juste le temps qu'elle commence à déposer des habits dans ton placard et que tu songes à lui donner le code de ton immeuble ainsi que la clé de ton appartement. Et elle, elle t'aime. Elle commence par la fin. Tu passes ta langue sur tes lèvres et tu ne sais absolument pas quoi dire, tu es abasourdi. Tu secoues la tête de gauche à droite et tu racles ta gorge. « Alright, let me start. Just one second. » Tu fais ce que normalement, tu ne fais jamais. Tu vas rapidement dans le couloir, prendre ton paquet de cigarettes dans la poche de ton manteau tu reviens dans le salon, tu prends un cendrier posé aléatoirement sur un meuble et tu allumes ta cigarette, soufflant la fumée vers le plafond. Tu ressens le besoin de fumer, parce que tu as des choses à lui dire aussi, malheureusement, tu n'es pas certain que c'est ce qu'elle veut entendre. « So, I accept your apologies, you don't have to worry about that but, you can't do that anymore. I know now that he's your best friend, but for us, it's a client. It's no one and we can't make it personal or we're going to take the risk to lose and we never lose. If we know anything, even a detail about the client, we have to share it, it's our policy, you can't react like you did, you are so lucky it was me. Paul would have fired you whithout any questions. » Tu tires sur ta clope doucement avant de reprendre ta réponse. « We can't have discussion like that anymore, we can't be personal at the office. I took you with me because I saw a potencial, not because you're absolutely beautiful. At the office, I'm your boss and you can't question me, I'm the one who makes decisions, you have to listen and learn and later, you'll be able to take decision as well. You can ask, you can submit an idea or something else, but not being angry at me because I took a decision against you. » Ce sont les règles de base et tu veux bien lui faire comprendre que ça n'a rien de personnel, c'est pour tout le monde la même chose et plus tard, comme Sophie, elle pourra ne plu de donner son avis, prendre des décisions pour tout le monde. « You have to put aside any personal thoughts when you work. I know how difficult it can be, but you have to trust us. You have to trust me as I trust you. » Tu souffles la fumée de ta cigarette tu tires assez dessus pour la terminer et l'écraser dans le cendrier, la partie difficile commence maintenant. « I told you, I can be jealous, I can't help it specially when you do eveything to make me jealous and I knew, I hoped it was a lie and I had every reasons to trust you but you can't say things like that in order to what? Make us suffer? What's the point? » Tu l'interroges du regard, les bras croisés sur le torse. « And I can't say that I love you, but I do have strong feelings for you and that saved you this morning. Trust me, I would have fired the entier building. But we can't use and share them at the office. Not right now. It's way too soon, even of Sophie knows, the others won't have the same reaction. » Tu n'oses pas trop t'approcher, mais tu le fais et tu viens poser tes mains sur ses hanches. « I hope you understand... And you're not the worst person in the world. » Tu souris, avec tendresse.
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