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 Say it before its too late ♡ Lisbeth K. Mikkelsen [Hot]

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MessageSujet: Say it before its too late ♡ Lisbeth K. Mikkelsen [Hot]   Say it before its too late ♡ Lisbeth K. Mikkelsen [Hot] EmptyMar 27 Fév - 4:55


Lisbeth K. Mikkelsen

ft. Christian Dawson

Say it before its too late

En ce début de semaine, j'étais loin de respirer la joie de vivre. Il faut dire que dans quelques jours, je devais me rendre à l'hôpital afin d'effectuer plusieurs examens de routine qui permettraient aux médecins de savoir comment évoluait ma maladie. Désormais, j'avais pris l'habitude de vivre cette douloureuse expérience une fois par mois mais cela ne signifiait pas pour autant que je n'éprouvais aucune appréhension dès que j'étais sur le point de me rendre à l'un de ces rendez-vous. En même temps, il m'était difficile de pouvoir faire autrement : dès le départ, on m'avait annoncé la couleur et je savais donc pertinemment que je n'étais pas à l'abri d'une mauvaise nouvelle. Selon les estimations des médecins, il me restait deux ans à vivre dans le meilleur des cas mais cela demeurait très subjectif en réalité. Comme ils me l'avaient déjà précisé à de maintes reprises, il n'était pas exclu que ma tumeur se propage plus rapidement que prévu dans mon cerveau et dans ces cas-là, mon espérance de vie pouvait alors se réduire comme neige au soleil. Je ne cachais pas que j'étais tombé de haut le jour où le personnel hospitalier m'avait annoncé cette terrible nouvelle mais je ne leur en avais jamais tenu rigueur : en vérité, j'appréciais leur franchise car au moins, j'avais eu le temps de me conditionner pour me préparer au pire. Pour autant, je vivais donc en permanence avec un énorme poids sur mes épaules car j'étais conscient que tous les mois, on pouvait m'annoncer que j'allais mourir beaucoup plus vite que prévu : ce n'était pas dans ma nature d'être pessimiste mais je préférais toujours envisager le pire des scénarios afin de ne pas être totalement pris au dépourvu et donc de lâcher complètement prise si le pire devait effectivement se produire.  

Il n'en demeurait pas moins que cette situation me frustrait au plus haut point car je n'avais de cesse de cogiter et cela m'empêchait de passer outre ma maladie. Je m'étais pourtant promis que quoi qu'il arrive, je continuerais de vivre comme si de rien n'était et la plupart de temps, il est vrai que ma tumeur ne m'empêchait pas de profiter pleinement de chaque seconde de mon existence. Malheureusement, mon état d'esprit changeait dans les grandes largeurs dès lors que la fin du mois approchait car même avec la meilleure volonté du monde, je demeurais obnubilé par cette visite de routine à l'hôpital car j'étais conscient qu'à chaque fois, la mort pouvait rôder dans les parages et ainsi décider de me donner le coup de grâce. Pourtant, cette fois-ci, j'étais bien déterminé à ne pas me laisser abattre : il était hors de question à mes yeux que je déprime en demeurant cloitrer dans mon immense villa. Il fallait que je prenne le taureau par les cornes et que je surmonte cette angoisse qui tentait d'envahir chaque parcelle de mon cœur. Or, j'avais rapidement compris vers qui je devais me tourner si je voulais oublier ce stress qui me rongeait littéralement de l'intérieur.

Après m'être préparé en quatrième vitesse, j'avais donc quitté ma demeure dans le but de me rendre chez Lisbeth. La relation que j'entretenais avec cette jeune femme n'était comparable à aucune autre et d'ailleurs, il m'était parfois difficile de définir exactement la relation qui nous unissait. Ce que je savais en revanche, c'est qu'il me suffisait parfois d'être à ses côtés pour oublier tous mes problèmes : en sa présence, je me sentais totalement épanoui comme si rien ne pouvait m'arriver. De plus, j'avais l'impression qu'on se voyait un peu moins depuis déjà quelques semaines et je me disais donc qu'il était temps de remédier à cette situation. Je ne la connaissais que trop bien pour savoir qu'en sa compagnie, il était impossible que je m'ennuie. Même encore aujourd'hui, elle trouvait souvent le moyen de me surprendre car elle était capable de tout et n'importe quoi mais c'est justement ce qui la rendait si délicieuse à souhait. Au bout d'un bon quart d'heure, j'arrivais finalement à destination et je décidais de frapper à la porte de son duplex en espérant ne pas la déranger.

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Dernière édition par Christian Dawson le Sam 3 Mar - 5:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Say it before its too late ♡ Lisbeth K. Mikkelsen [Hot]   Say it before its too late ♡ Lisbeth K. Mikkelsen [Hot] EmptyJeu 1 Mar - 21:29


   
   
   

   

   
Say it before its too late..

   

Fuck me good, fuck me long, fuck me numb
Love me now, when I'm gone, love me none

   

La vie, la mort. Qu’importe. Un jour, tu vis et le jour suivant, t’es juste mort. Dans quel monde est-ce qu’on apprenait à vivre en sursit et qu’on était tout de même condamné à être inlassablement témoin de la mise à mort des personnes qui vous étiez les plus proches ? Et la réhabilitation n’était que cette période où on se forçait à croire qu’il nous était parfaitement capable de continuer à vivre sans cette personne dans nos vies. Communément, les gens parlaient de deuil. Mais Lisbeth appelait ça de la connerie. Le monde entier avait arrêté de tourner et il ne restait que la solitude, la souffrance et la désolation. Ca n’aurait pas dû être sa sœur, sa mère, Kat et encore moins Scott. Ça aurait dû être elle. Elle était celle qui devait mourir depuis le tout début, elle pas un autre. C’était elle qui aurait dû être percuté par cette voiture, elle qui aurait dû mourir de chagrin. Elle qui aurait dû succombée à une maladie ou encore elle qui aurait pu être retrouvée un bon matin, assassinée. Ça aurait dû être elle depuis toujours et pourtant, elle continuait à vivre et les autres, ces personnes à qui elle offrait un petit morceau de son cœur étaient emportés par la faucheuse. Elle était une putain de malédiction et les gens tombaient comme des mouches autour d’elle. Elle était allongée sur son tapis, au milieu de son séjour et elle ne saurait dire exactement depuis combien de temps est-ce qu’elle fixait le plafond. Elle avait un cendrier à côté d’elle et un dernier fond de Jack dans une bouteille. Peut-être qu’elle avait dormi là, peut-être qu’elle n’avait pas dormi du tout et qu’elle avait juste perdu la notion du temps. Le monde s’était figé et son cœur s’était arrêté. Scott était mort. Il était juste mort. Comme ça, pour rien d’autre qu’un peu de fric et son alliance. Ça n’avait aucun sens. C’était à n’y rien comprendre. De quel droit est-ce qu’on la permettait de vivre encore et encore et des personnes comme Gemma, Kat et Scott devaient disparaitre ? Ça n’avait aucune logique. Lisbeth aimait la vie, elle aimait être en vie. Jamais de sa vie, elle ne souhaiterait la mort, jamais mais elle avait bien conscience de n’avoir jamais rien fait pour le rester, en vie. Il y avait des années qu’elle s’était assurée de vivre sa vie pleinement, comme s’il n’y avait pas de lendemain parce qu’elle ne voulait pas clamser avec des regrets. Et pourtant, elle se demandait ce qu’elle pourrait bien laisser derrière elle si demain, elle y passait. Gemma avait son éternel amour et admiration et Lisbeth savait qu’elle n’était pas la seule à l’avoir aimé plus que tout au monde et à garder des souvenirs qu’elle passerait sa vie entière à chérir. Kat avait trouvé l’amour de sa vie en Scott et avait laissé son héritable en sa fille, Maxine. Et Scott aussi avait eu une belle vie même si depuis la mort de Kat, il s’était un peu laissé dépérir mais toujours l’autre amour de sa vie. Sa fille, unique. Cette même fille qu’il laissait derrière lui. Cette orpheline qu’il avait pris soin de mettre à sa charge. Elle ne cesserait jamais de trouver ça ridicule et incroyablement stupide. C’était à croire qu’il ne la connaissait pas du tout mais Lisbeth savait que c’était faux. Qu’il n’avait juste personne et que c’était une preuve de confiance énorme que de lui confier à elle, la prunelle de ses yeux. Mais elle n’était pas à la hauteur de ses attentes, elle n’était pas à la hauteur de l’amour de qui que ce soit. Maxine était sortie et Lisbeth ne savait même pas où est-ce qu’elle pouvait bien être. Ce n’était pas qu’elle en avait rien à foutre mais elle n’avait pas la force de s’y intéressé. Elle avait passé sa vie à courir derrière des choses qui ne lui semblait pas importante aujourd’hui. Un jour tu vis et le jour suivant tu meurs. Tu laisses derrière toi des gens qui auront fait de toi un pilier de leur monde. Et Lisbeth avait passé sa vie entière à s’assurer qu’elle ne laisserait rien de tel derrière elle. Elle voulait qu’on se souvienne d’elle comme cette fille qui n’avait jamais été qu’heureuse. Cette personne qui n’avait de limite que la mort elle-même. Mais aujourd’hui, elle se disait  seulement qu’elle n’avait fait que vivre en automate toute ces années. Qu’elle vivait peut-être encore mais qu’elle était peut-être juste morte à l’intérieur. Elle se sentait vide.

Elle entendait  toquer à la porte et elle n’avait pas envie d’aller ouvrir. Le temps s’était arrêté, le monde avait arrêté de tourner. « Personne n’a eu le mémo ? », elle rouspétait et pour une fois, elle n’avait pas envie de sortir du fond du trou. Mais elle avait besoin de combler ce vide qui se creusait en elle avant qu’au fond de cette cavité sombre, elle ne puisse plus retrouver son chemin vers la lumière, vers la vie. Avant le point de non-retour. Elle se relevait tant bien que mal après avoir pioché une clope dans son paquet. Elle n’avait pas envie qu’on la voit comme ça, comme cette putain d’épave. De déchet humain. La belle passerait par la cuisine pour se passer de l’eau sur le visage, elle enfilerait un top red hot qui trainerait par-là histoire de couvrir sa nudité et irait allumer sa clope directement à la gazinière. Gazinière qui ne servait grosso-modo qu’à allumer ses clopes ou ses joints, en fait. Dans le processus, elle aurait peut-être cramé un cheveu ou deux mais c’était bien le cadet de ses soucis. C’est sa clope au bec qu’elle irait enfin ouvrir sa porte d’entrée vêtu seulement d’une petite culotte et de son vieux top. Elle n’avait pas besoin d’un miroir pour savoir que ses cheveux devaient pointer allégrement dans tous les sens mais ça n’avait rien d’inhabituel. C’était Christian. Elle ne lui demandait pas ce qu’il foutait là. De toute manière, dans son appartement, tout le monde venait et repartait jamais sans trop prévenir. Elle était tentée de faire semblant, de faire comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes mais elle savait que Christian verrait probablement clair en son jeu. Il n’avait juste jamais été fichu d’être duper par son petit numéro, même bien rôdé. Elle ne savait pas quoi lui dire. Elle était juste contente qu’il soit là. Qu’il vienne la sortir de sa solitude ainsi que de ses idées sombres. Contente de voir une personne qui ne pouvait être plus vivant que lui. « Tu tombes toujours à pic, hein ? », elle tendait une main pour attraper la sienne et elle l’attirait à l’intérieur pour refermer aussitôt derrière lui. Dans son appartement, il faisait sombre. Les volets étaient baissés. La seule source lumineuse émanait de la télévision, le son avait été coupé. La belle brune ne s’attendait à recevoir qui que ce soit et elle n’avait pas prévu non plus qu’on puisse la voir dans cet état mais elle n’avait pas la force aujourd’hui de faire comme si tout allait bien. Scott était mort, merde. Après deux longues semaines de disparition, elle aurait dû s’y attendre, s’y préparer mais c’était à croire qu’on était jamais vraiment prêt pour ça. Elle écraserait sa clope dans le cendrier dans l’entrée et sauterait juste dans ses bras. Ses bras autour de sa nuque, ses jambes autour de sa taille. « Je veux pas en parler… Je peux pas. », sinon, elle se permettrait peut-être de ressentir cette souffrance qui l’attendait au tournant. Entre être vide et souffrir. Elle n’avait jamais été fichu de se décider. . Elle n’avait jamais été fichue de se décider. Alors elle faisait la seule chose qu’elle savait faire. Ses lèvres trouvaient les siennes et c’est dans leur baiser qu’elle se perdait.


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MessageSujet: Re: Say it before its too late ♡ Lisbeth K. Mikkelsen [Hot]   Say it before its too late ♡ Lisbeth K. Mikkelsen [Hot] EmptyVen 2 Mar - 3:53


Lisbeth K. Mikkelsen

ft. Christian Dawson

Say it before its too late

Cela faisait maintenant presque deux ans que l'on m'avait diagnostiqué cette tumeur au cerveau et que mon destin avait donc basculé à tout jamais. Bien évidemment, je ne niais pas que j'en bavais au quotidien et d'ailleurs, je ne souhaitais à personne d’être confronté à une telle maladie mais je n'avais jamais voulu que l'on me plaigne pour autant. C'est sans doute pour cette raison que je m'étais bien gardé de confier à mon entourage que j'étais atteint d'un cancer incurable. Je ne cachais pas que je vivais comme une torture de leur mentir à ce sujet mais avec le recul, j'avais réalisé que c'était finalement la seule option qui s'offrait à moi. Si j'avais la certitude de faire le bon choix, ce n'était pas le fruit du hasard. En effet, depuis déjà de nombreuses années, Summer souffrait d'une leucémie et à maintes reprises, j'avais eu l'occasion de constater que le fait qu'elle soit malade avait considérablement changé la donne. Bien évidemment, tout le monde dans la famille lui accordait un soutien sans faille pour qu'elle garde le sourire et autant que possible, on s'arrangeait pour qu'elle oublie la dure réalité à laquelle elle était confrontée au quotidien. Cependant, de manière presque inconsciente, je savais que parfois, on la regardait différemment et même si on évitait soigneusement d'aborder le sujet qui fâche, l'attitude que l'on adoptait en sa compagnie trahissait en réalité nos pensées les plus profondes. A dire vrai, c'était juste humain : même avec la meilleure volonté du monde, il nous était impossible de faire totalement abstraction de la souffrance que l'on éprouvait quand on savait pertinemment qu'on risquait de perdre une personne chère à notre cœur. Je n'avais jamais eu l'occasion d'en parler directement avec Summer de peur sans doute de la chagriner mais j'étais intimement convaincue qu'elle-même n'était pas dupe : il était évident qu'elle avait déjà dû lire de la tristesse dans nos yeux tout comme elle s'était sans doute aperçue que nos sourires étaient parfois forcés dès lors que l'on se trouvait en sa compagnie. Dans ces conditions, j'avais tout de suite décidé de trancher dans le vif : j'étais bien déterminé à emporter le secret de ma maladie dans ma tombe. A mes yeux, il était hors de question que je subisse le même traitement que Summer : cela m'aurait été insupportable. Je n'avais pas envie de voir la peine qui se cacherait derrière les sourires de mes proches et qui n'aurait de cesse de me rappeler que mes jours étaient comptés. D'ailleurs, pour le moment, tout tendait à démontrer que j'avais pris la bonne décision : depuis que j'étais revenu à Washington, je m'étais rapproché de ma famille et j'avais l'impression que l'on avait retrouvé cette complicité que l'on avait partagé durant tant d'années lorsque nous étions encore de simples étudiants. Cela me remplissait de joie mais contrairement aux apparences, je savais pertinemment que je n'étais pas à l'abri d'une mauvaise surprise. Dans mon état, il était certain qu'à tout moment, mon secret pouvait être révélé au grand jour car dès lors que j'étais en compagnie d'un de mes proches, je n'avais aucun moyen de contrôler ce qui allait se produire. A cause de ma tumeur, j'étais sujet aux tremblements incontrôlés, aux malaises ainsi qu'à des effets secondaires tout aussi désagréables à cause des médicaments que je prenais. Or, mon état de santé n'allait cesser de s'empirer au fil du temps ce qui signifiait donc que tôt ou tard, j'allais devoir compter sur un miracle si je tenais à ce que mon secret soit préservé.

En vérité, j'évitais soigneusement d'y penser pour le moment mais il se trouve que j'avais déjà tout planifié. En somme, même si cela me fendait littéralement le cœur d'en arriver là, j'avais déjà décidé qu'à partir du moment où les symptômes de ma maladie seraient trop avancés et qu'il me deviendrait donc totalement impossible de les cacher à mon entourage, je m'envolerais sous d'autres cieux. Savoir que l'allais disparaître du jour au lendemain de la vie de mes proches et que je risquais de leur infliger une peine incommensurable me donnait l'impression d'être la pire des ordures mais maintenant que j'avais fait un choix, je devais l'assumer jusqu'au bout. Même si en temps normal, je parvenais à gérer cette situation d'une rare complexité, elle me tourmentait bien davantage quand j'étais vulnérable. C'est sans doute aussi pour cette raison que je voulais absolument être auprès de Lisbeth aujourd'hui. Bien qu'elle était logée à la même enseigne que mes autres proches et qu'elle ignorait donc tout de ma maladie, je n'avais jamais tendance à cogiter ou à me poser des questions lorsque nous étions ensembles. Pourtant, elle occupait une place prépondérante dans mon cœur mais notre relation sortait tellement de l'ordinaire que j'avais cette sensation étrange d'être dans une bulle dès lors que je la côtoyais. Je n'étais pas rongé par la culpabilité parce qu'au final, je n'avais jamais étalé mes problèmes personnels au grand jour en sa compagnie et qu'au final, je n'avais donc pas le sentiment de lui faire la moindre cachotterie. D'ailleurs, je n'avais jamais fréquenté Lisbeth pour lui ouvrir mon cœur mais parce qu'au contraire, j'avais l'impression que le temps demeurait suspendu quand nous étions réunis : plus rien n'avait alors d'importance que les moments de complicité que nous allions partager tous les deux.

Avec Lisbeth, j'avais pour habitude de m'attendre à tout mais à l'instant même où elle ouvrit finalement la porte, je fus immédiatement frappé de voir à quel point elle semblait triste pour ne pas dire désemparée pour la simple et bonne raison qu'il était rare qu'elle se montre sous un tel jour. Pendant longtemps, la jeune femme avait souvent tenté tant bien que mal de me mener en bateau chaque fois qu'elle avait le moral dans les chaussettes mais à son grand regret, elle avait vite réalisé que je lisais en elle comme dans un livre. Ainsi, consciente de cette réalité, Lisbeth se garda bien d'employer une stratégie qu'elle savait vouée à l'échec et me fit simplement comprendre qu'elle était heureuse que je vienne lui rendre visite. Toujours aussi prompt pour prendre des initiatives, elle s'empressa alors de m'entraîner dans son duplex et très vite, je compris que Lisbeth devait vraiment être au fond du trou. Certes, je savais pertinemment qu'elle n'avait jamais été une maniaque du rangement mais en l'occurrence, le spectacle que je contemplais faisait presque peur à voir d'autant plus que le fait qu'elle vive dans le noir indiquait clairement qu'elle était sûrement en pleine déprime.

Lisbeth n'était pas du genre à parler de ses problèmes ou à s'étaler sur ce qu'elle éprouvait au plus profond de mon cœur. Dans la mesure du possible, j'essayais donc de ne lui poser aucune question car depuis le temps que je la connaissais, j'avais appris à l'accepter telle qu'elle était. Néanmoins, je ne cachais pas qu'à cet instant précis, j'étais particulièrement inquiet car selon toute vraisemblance, Lisbeth venait de vivre une épreuve particulièrement douloureuse. Malgré tout, je n'eus pas vraiment le loisir de cogiter puisque rapidement, la jeune femme se montra pour le moins entreprenante en enroulant notamment ses jambes autour de ma taille. Dans la foulée, elle se fendit alors de quelques paroles lourdes de sens : la connaissant sur le bout des doigts, je compris qu'il était alors de mon devoir de ne pas la questionner même si j'en mourrais d'envie. A cet instant précis, je voulais juste l'aider à oublier l'espace d'un instant cette peine incommensurable qui semblait la ronger de l'intérieur et pour y parvenir, je savais ce qu'il me restait à faire.

Tout en fermant les yeux, je ne tardais pas à prolonger le baiser qu'elle venait de m'offrir en réalisant par la même occasion à quel point ses douces lèvres m'avaient manqué. Même encore aujourd'hui, il suffisait que Lisbeth effleure simplement ma peau pour que je la désire ardemment. J'aimais sa bouche au moins autant que je salivais à la simple idée de partir une nouvelle fois à la découverte des courbes parfaitement dessinées de son corps. Tandis que nos deux langues s'unissaient dans une danse à la fois sensuelle et torride, je ne tardais pas à retirer le top red qu'elle portait afin de pouvoir me délecter de sa magnifique silhouette : j'étais déjà chaud comme la braise et pour autant que je me souvienne, il n'y avait guère que Lisbeth qui était capable de m'exciter en une simple fraction de seconde.           

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MessageSujet: Re: Say it before its too late ♡ Lisbeth K. Mikkelsen [Hot]   Say it before its too late ♡ Lisbeth K. Mikkelsen [Hot] EmptyVen 2 Mar - 20:51


   
   
   

   

   
Say it before its too late..

   

Fuck me good, fuck me long, fuck me numb
Love me now, when I'm gone, love me none

   

Elle n’était pas douce, elle ne l’était jamais. Lisbeth n’était même pas certaine de savoir comment faire, elle n’avait jamais pris la peine d’apprendre. En tout cas, jamais ça ne lui était venu naturellement. Tout ce qu’elle touchait, elle le détruisait, le réduisait en cendre. C’est donc avec violence, bestialité qu’elle l’embrassait. Elle mordait ses lèvres sans grand ménagement et elle laissait à sa langue le soin de venir panser les plaies. Lisbeth était cette force de la nature. Ou alors, eusse plutôt été une catastrophe naturelle. D’elle, n’émanait que la passion dans sa forme la plus brute. Une passion autodestructrice. Mais aujourd’hui, venait s’ajouter sa désespérassions. Elle avait besoin de se sentir vibrer, besoin de se sentir en vie. Il y avait ce trou béant au fond de sa poitrine, ce vide où errait son âme. Ces cavités sombres qu’elle avait besoin de colmater. Dans le néant, elle s’était perdue et Christian aujourd’hui, lui apparaissait comme lune dans la nuit. Peut-être qu’elle aurait aimé qu’il insiste, peut-être qu’elle aurait préféré pour une fois faire comme tout le monde. Au moins essayer. Mais elle n’était même pas certaine de savoir  par où commencer. Savoir de quelle manière les gens normaux gérait la mort d’une personne qui leur avait été particulièrement chère. Peut-être qu’ils se disaient que l’être perdue avait été profondément aimé, que malgré leur mort précipité et violente, le peu de temps qu’ils avaient foulé cette terre avait été ponctué de bonheur. Peut-être que les vivants se consolaient en disant que celui qui avait trépassé avait eu une belle vie. Qu’ils avaient été heureux, qu’ils avaient accompli des choses. Qu’ils avaient aimé et été aimé avec tendresse. Qu’ils étaient à présent dans un monde meilleur. Peut-être. Des mensonges, des conneries. Tout et n’importe quoi qui rendrait cette absence, ce manque acceptable. Des contes de fées, des histoires pour enfant que les adultes se racontaient sans gêne, aucune. Mais Lisbeth en était bien incapable parce qu’elle avait tout simplement oublié de grandir. Parce qu’elle savait que rien de tout ça ne sera dit quand on parlerait d’elle après sa mort. Qu’avait-elle accompli ? Qui avait-elle aimé et qui l’avait aimé ? Rien et personne. Quand les gens parlaient d’amour, ils parlaient du grand amour. Et quand ils parlaient d’accomplissements, ils parlaient d’héritage, ils parlaient d’enfants. Dans ce cas, Scott avait aimé, été aimé et avait accompli. Kat, aussi. Sa mère, dans un sens, aussi. Et Gemma aurait dû avoir cette chance. Bordel, elle aurait dû tout avoir. Toutes les chances, toutes les possibilités. Le souffle de la vie. Et Lisbeth se rendait compte qu’elle aurait beau essayé de respecter la promesse qu’elle avait faite en son honneur, elle ne sera jamais en capacité de tenir parole. Elle en était bien incapable. De tout son cœur, elle aimait ses amis, oui. Et elle savait que tous l’affectionnait à leur manière bien qu’elle n’est jamais été une amie idéale. Elle était un monstre d’égoïsme. Elle n’avait même pas pris le temps de demander à Christian s’il se portait bien. Non, elle avait agi comme elle le faisait toujours. En ne pensant qu’à sa gueule.
Elle s’accrochait à lui comme si sa vie en dépendait, elle l’embrassait avec la force de la nécessité. Il ne la repoussait pas, il obligeait à ses besoins. Mais elle savait qu’il ne lui viendrait même pas à l’idée de le faire parce qu’il était sa meilleure moitié. Il l’avait toujours été. La grande moitié de sa vie, il l’avait passé à ses côté. Il était son binôme, son partenaire. Ensemble, le monde, ils avaient parcourus. Et les conneries, ils les avaient accumulés. Ils n’avaient jamais eu besoin de parler pour se dire les choses, ils se connaissaient à ce point-là. C’est la raison pour laquelle qu’elle sait pertinemment que depuis plus d’un an, il lui cache quelque chose. Du jour au lendemain, il avait changé du tout au tout son mode de vie. Ça lui avait semblé bizarre. Bordel, c’était encore bizarre mais elle avait fini par se faire une raison. Peut-être qu’il avait finalement grandi, que lui aussi avait fini par devenir un adulte. Qu’il avait tracé sa route. Qu’il était prêt à aimer, être aimé et accomplir. Et Lisbeth savait que même si ce qu’ils avaient été exceptionnel, il finirait par trouver mieux un jour et elle serait bien incapable de le retenir. Comme elle n’avait pas su retenir Derrick. Et un jour, elle ne serait qu’un souvenir. Un bon souvenir, elle espérait. A son contact, son corps entier s’embrasait. C’était toujours le cas et ça l’avait toujours été, aussi loin qu’elle s’en souvienne. Leur baiser, elle ne l’interrompait seulement pour qu’il puisse lui débarrasser de son t-shirt et elle profitait de cette courte pause pour virer sa veste et son pull. Les envoyant rejoindre le reste, quelque part sur le sol. C’était bien le cadet de ses soucis, en réalité. « T’aurais pu venir nu, directement… », Elle récupère ses lèvres et contre sa bouche, elle gémit quand sa poitrine entre en contact avec sa peau satiné. Son corps entier est couru de frisson et ses tétons durcissent de manière douloureuse et incroyablement plaisante à la fois. Ses gestes étaient instinctifs, dictés par son désespoir. Sa main se glissait entre leur deux corps pour défaire les boutons de son jeans qu’elle tirait en même temps que son boxer pour libérer sa masculinité. Ses doigts l’entourent bien qu’elle ne fasse pas totalement le tour. Elle ne le caresse pas, elle ne le titille pas. D’un doigt, elle avait écarté la dentelle de sa culotte. Elle le glissait entre ses lèvres humides. Ses hanches ondulaient instinctivement  par cette stimulation et elle le masturbait. Elle se servait de lui et il la laissait faire. Il lui offrait ce dont elle pensait avoir besoin et à son contact, elle s’abandonnait. Elle chutait et elle savait qu'avec lui, elle ne risquerait jamais rien. Qu'il la rattraperait toujours. Ses lèvres quittaient les siennes car son souffle, elle avait besoin de reprendre et elle allait le chercher dans son cou, qu’elle mordillait, qu’elle suçotait. « Prends-moi, s’il te plait… », Sa requête semblait presque désespérée. Elle avait ce trou béant à combler et elle n’a jamais su le faire que de cette manière. La solution avait toujours était le sexe. Le sexe était le seul langage que son corps parlait et comprenait. Mais aujourd’hui, plus rien n’avait de sens. Tout était sens dessus-dessous. Peut-être qu’elle était aussi vide parce qu’elle ne vivait pas réellement. Parce qu’elle n’aimait pas, n’était pas aimée et n’avait rien accompli. « T’aurais pu être amoureux de moi ? », elle lui demandait sans trop savoir pourquoi.Enfin, si elle le savait. Elle voulait se rassurer. Elle voulait qu’on la rassure. Qu’on lui dise qu’il n’était pas trop tard que si elle le voulait, elle pouvait toujours aimé, être aimé ou accomplir. Mais ce n’était qu’un songe. Une vie à laquelle elle avait renoncé. Mais avec des si, on refaisait le monde. Rien n’avait de sens. Et elle se figeait en rendant compte de ce qu’elle venait de dire, de lui demander. Elle lèverait la tête pour le regarder, ses sourcils froncés, la bouche légèrement entrouverte. « Réponds pas. Baises moi, s’il te plait. », elle déraillait, elle avait perdu les pédales. « S’il te plait. », elle le suppliait, elle avait besoin de retrouvé pied, de sortir la tête hors de l’eau.



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MessageSujet: Re: Say it before its too late ♡ Lisbeth K. Mikkelsen [Hot]   Say it before its too late ♡ Lisbeth K. Mikkelsen [Hot] EmptySam 3 Mar - 5:00


Lisbeth K. Mikkelsen

ft. Christian Dawson

Say it before its too late

Ne pas se montrer trop indiscret avec Lisbeth était presque une règle d'or qu'il fallait respecter à la lettre. Je m'étais accommodé de cette situation au fil du temps même si je ne comptais plus le nombre de fois où je m'étais rongé les sangs simplement parce que je redoutais que la jeune femme ne court droit à sa perte. J'avais toujours appréhendé ces périodes durant lesquelles elle se renfermait dans sa bulle craignant qu'un jour, elle ne se retrouve dépassée par les événements et finisse par commettre l'irréparable. Je n'avais jamais aucunement douté de sa force de caractère mais j'étais bien placé pour savoir que même avec la meilleure volonté du monde, nous n'étions pas préparés à affronter certaines souffrances. Parfois, le chagrin que l'on éprouvait était tellement incommensurable que la douleur qui s'emparait de chaque parcelle de notre cœur devenait atroce pour ne pas dire insoutenable. Se terrer dans le silence était alors le meilleur moyen de sombrer dans le désespoir voir même de s'autodétruire. Or, cela avait toujours été ma plus grande peur : que Lisbeth soit confrontée à une peine si immense qu'elle en vienne à perdre totalement pied. J'avais beau ne pas connaître les tenants ainsi que les aboutissants de la relation que l'on partageait, je savais en revanche que je considérais la jeune femme comme une partie de moi-même et que je n'imaginais pas une seule seconde ma vie sans elle : la simple idée que je puisse donc la perdre pour toujours me terrifiait au plus haut point car en fin de compte, je n'étais pas persuadé d'être en mesure de poursuivre ma route si elle ne se trouvait plus à mes côtés.

Dès lors que nos chemins se recroisaient, il était généralement de coutume que l'on s'envoie en l'air et au regard de la tournure que prenaient les événements, j'avais dans l'idée que nous n'allions pas changer nos habitudes. D'ailleurs, à en juger par ce qui venait de se produire, on pouvait facilement imaginer qu'en réalité, nous n'étions que deux bêtes sauvages assoiffées de sexe qui n'obéissaient car leurs pulsions les plus primaires dans le but de baiser jusqu'à épuisement. Pourtant, dire que notre relation était uniquement basée sur le cul était à des années lumières de la vérité. Le lien qui nous unissait était bien plus profond que ce que les apparences pouvaient laisser penser et j'avais même tendance à croire que le duo que l'on formait était au combien fusionnel. Il est vrai que le sexe était en quelque sorte le ciment de notre relation mais il fallait connaître Lisbeth pour comprendre que cela n'avait rien de réducteur. En réalité, la jeune femme n'était aucunement du genre à dévoiler ce qu'elle ressentait et en la fréquentant, il ne fallait pas s'attendre à ce qu'elle déborde d'affection à votre encontre en vous câlinant dès qu'elle en avait la possibilité si tout du moins, votre relation dépassait le simple cadre de l'amitié : ce n'était simplement pas sa manière d'être. Moi-même, j'en avais été le premier surpris lorsque j'avais commencé à a côtoyer durant mon adolescence et puis doucement mais sûrement, j'avais réalisé que je ne devais pas m'en offusquer. En vérité, c'est lorsqu'elle s'offrait à vous que Lisbeth se dévoilait sans la moindre retenue : inconsciemment, c'est en effet par le biais du sexe qu'elle montrait ce que vous représentiez réellement à ses yeux. J'en étais le premier conscient est c'est pour cette raison que je n'avais jamais considéré qu'elle me voyait uniquement comme un objet sexuel ou une machine à baiser : ce qui nous unissait était d'une rare intensité.

Au-delà du fait que Lisbeth était une nymphomane dans toute sa splendeur, je savais aussi que la jeune femme utilisait le sexe comme une sorte d'échappatoire : en somme, il n'était pas rare qu'elle use de ses charmes et qu'elle se montre soudainement très entreprenante si cela lui permettait de fuir une discussion qu'elle ne tenait absolument pas à avoir. Autant dire que je n'avais donc guère été surpris lorsqu'elle avait rapidement tout mis en œuvre pour faire grimper mon thermomètre dans la mesure où dès le départ, elle n'avait même pas cherché à nier qu'elle était au fond du trou. D'ailleurs, le fait que je ne la repousse pas et que je réponde directement à ses avances sans même essayer de lui imposer la moindre résistance tendait à prouver que je lui étais totalement dévoué et qu'elle pouvait me manipuler à sa guise. Personnellement, je voyais les choses autrement : je ne considérais pas que je lui étais totalement soumis et encore moins qu'elle me menait à la baguette. La réalité était toute autre : si dans la mesure du possible, je tentais toujours d'abonder dans le sens de Lisbeth et de répondre à toutes ses attentes, c'est que j'étais prêt à me donner corps et âme pour qu'elle nage dans le bonheur le plus complet. C'était aussi simple que ça...

Pour le moment, nous n'avions partagé qu'une simple baiser mais déjà, je désirais Lisbeth plus que tout au monde. Elle seule pouvait m'exciter au-delà de ce qui était imaginable et me faire totalement perdre la raison. Voilà plusieurs semaines que nous n'avions pas eu l'opportunité d'unir nos deux corps dans de brûlantes étreintes au travers d'un tango déchainé que seul l'épuisement saurait arrêter mais à mes yeux, j'avais presque l'impression que cela faisait désormais une éternité que je n'avais pas eu l'occasion de partager un moment au combien torride en sa compagnie. Je voulais qu'elle gémisse jusqu'à en perdre haleine, qu'elle hurle de plaisir sous mes coups de reins répétés, qu'elle profite intensément de chaque orgasme que j'allais lui procurer et qui finirait par la conduire vers la jouissance suprême. Comme toujours, nous avions tous les deux démarrés au quart de tour : il faut dire qu'à partir du moment où nous laissions notre appétit sexuel s'exprimer sans retenue, nous n'y allions pas de main morte. La douceur était clairement exclue de nos ébats mais c'est ainsi que l'on prenait notre pied. Je ne fus donc pas surpris le moins du monde quand Lisbeth mordit avec bestialité ma lèvre inférieure : le baiser que l'on partageait était d'ailleurs d'une rare intensité mais cela le rendait d'autant plus succulent à mes yeux. J'étais presque dans un état second à tel point que mon sexe se sentait déjà sérieusement à l'étroit dans mon boxer. Lisbeth n'était aucunement en reste et commença à me déshabiller tout en sortant une réflexion dont elle seule avait le secret et qui n'aurait sûrement pas manqué de m'amuser dans d'autres circonstances : non pas que je n'avais pas le cœur à rire à cet instant précis mais disons simplement que j'étais totalement en transe tant mon excitation n'avait d'égal que mon envie de ne former plus qu'un avec Lisbeth.

Par la suite, nous partageâmes un nouveau baiser à la fois sauvage et brûlant tandis que la savoureuse poitrine de ma partenaire vint se plaquer contre mon torse : un frisson des plus violents parcourut alors mon dos quand je sentis les tétons de Lisbeth chatouiller ma peau. Puis brusquement, elle libéra enfin mon membre qui était déjà tendu à l'extrême et vint le placer entre ses lèvres humides ce qui eut pour effet de décupler mon plaisir : dire qu'à cet instant précis, je voulais tremper mon biscuit dans l'antre de Lisbeth relevait de l'euphémisme car la vérité, c'est que j'avais plutôt envie de la prendre avec frénésie en me montrant d'une bestialité sans pareille. Le fait qu'elle m'invite à passer à l'acte ne fit que rajouter à mon excitation et pris d'une soudaine pulsion, je décidai alors de plaquer Lisbeth contre le mur le plus proche. Dans la foulée, je ne pus me retenir à l'idée de lui donner une fessée tandis que mon sexe en pleine érection semblait déjà s'impatienter à l'idée de s'immiscer dans son intimité qu'il avait déjà maintes fois visitée par le passé.    

Puis brusquement, Lisbeth me prit totalement au dépourvu à tel point que cela me stoppa dans mon élan et que durant quelques secondes, je fus comme paralysé. Tout en plongeant mes yeux dans son regard empli de tristesse, je demeurais alors sans voix. Que pouvait-il bien arriver à ma partenaire pour qu'elle en arrive à me poser une question aussi invraisemblable ? Je n'en avais pas la moindre idée mais désormais, je craignais réellement le pire : j'en arrivais à penser qu'elle me cachait en réalité une terrible nouvelle et cela me perturbait au plus haut point. J'étais totalement confus mais dans la foulée, Lisbeth se ressaisit et me supplia de la baiser. J'avais terriblement envie de lui donner ce qu'elle désirait mais je me disais que pour une fois, je devais prendre mon courage à deux mains et m'opposer à sa demande pour qu'enfin, elle prenne ses responsabilités et qu'elle se décide à m'ouvrir son cœur. Je me gardais donc bien de lui donner satisfaction mais elle revint aussitôt à la charge et à mon grand regret, je ne pus résister à la tentation de satisfaire ses envies.

Tout en la déposant à terre, je l'invitai alors à se retourner pour qu'elle m'offre ainsi une vue des plus somptueuses sur ses fesses rebondies qui ne tardèrent pas à redonner de la vigueur à mon sexe. Je les empoignai alors fermement et les malaxai avec force pour apprécier leurs formes puis n'y tenant plus, je me saisis de mon membre et vins le placer à l'entrée de l'intimité de Lisbeth : je ne la pénétrais pas immédiatement mais m'amusait plutôt à caresser ses lèvres avec le bout de mon gland durant de longues secondes avant d'enfoncer mon sexe à l'intérieur de son antre d'un coup sec. Je coulissais alors sans effort dans sa vulve et lui donnait des coups de reins bien prononcés tout en lui tirant les cheveux. Mon esprit était embrumé par l’excitation : un gigantesque incendie brûlait mes entrailles comme si mon membre était torturé par un fer rougi au feu : j'avais l'impression d'être excité comme jamais.
            

Woody AllenI don't know the question, but sex is definitely the answer
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