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 when you treat me like that. ♦ Rhett #hot

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MessageSujet: when you treat me like that. ♦ Rhett #hot   when you treat me like that. ♦ Rhett #hot EmptySam 17 Mar - 20:21

Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
when you treat me like that
It's pushin' me harder
Ça la hantait. Derrière ses paupières dansaient les silhouettes de leurs deux corps entremêlés. L'image était imprimé sur sa rétine et à chaque fois qu'elle clignait des yeux, c'était lui et elle qu'elle voyait. Elle n'avait pas envie de ça. Pas envie de se rappeler, pas envie de les voir. De se souvenir à quel point est-ce qu'il pouvait être parfait tous les deux. Des amants, elle en avait eu à la pelle. Elle réchauffait le lit d'homme et de femme par centaine et pourtant, jamais personne n'avait su la faire jouir comme Rhett avait su le faire. Personne ne l'avait jamais baisé comme seul lui savait le faire, personne. Et elle n'avait pas envie de se rendre compte de l'ampleur de ce qu'elle perdait depuis presque six ans. Non, elle n'avait pas envie de ça. Mais Rhett n'en faisait jamais toujours qu'à sa tête. Elle ne pensait pas qu'il les aurait encore. En fait, si. Elle savait qu'il n'aurait jamais pu envisager de s'en débarrasser. Sur ces cassettes joue le film de leurs jeunesses. La preuve de leur dépravation et de leur expertise. Le sexe avec lui était magique et elle aurait tant aimé pouvoir juste oublier à quel point. Ce fils de. Maureen ne savait pas quel avait été le but de sa manœuvre mais Rhett ne faisait jamais rien sans avoir une petite idée derrière la tête. Mais elle ne pouvait pas croire qu'il la voulait. Qui voudrait d'une pute? Sa flute de champagne entre ses doigts manucurée, elle sirotait doucement. Un homme lui faisait face, il lui racontait un tas de choses dont elle se fichait éperdument mais s'il payait pour ça, elle pouvait au moins faire semblant d'écouter. Mais c'est à peine si elle écoutait d'une oreille. Elle pensait à Rhett. Aux cassettes. Et un petit sourire jouait au coin de ses lèvres en imaginant sa réaction quand il verrait celle qu'elle a ajouté à la pile. Elle lui avait fait un striptease. Elle avait gardé ses sous-vêtements toutefois. Même si la lingerie ne couvrait pas grand-chose. Elle s'était allongée au milieu de ses draps en soie beige, s'était touchée juste assez pour espérer plus et quand arrivait enfin les choses sérieuses, elle avait levé son majeure à la caméra et avait coupé la vidéo. Et en arrière-plan, jouait une cassette de leur ébat. Elle préférait ne pas penser au fait qu'elle avait par réellement se masturber devant l'une d'elle. C'était contre-productif. Elle préférait croire que ça n'avait été qu'un instant de faiblesse qui ne se reproduira plus. Ça ne devait pas. Ça ne pouvait pas. Ses sourcils se fronçaient légèrement en voyant le visage de Rhett apparaître dans son champ de vision. Elle cligna deux fois les yeux mais rien à faire, il ne disparaissait pas. Quand on parle du loup, on en voit la queue. Non, elle n'avait pas pensé à la queue de Rhett. Mais son entrecuisse, lui, palpitait allègrement. Lui, se souvenait de la queue de Rhett...



   



Dernière édition par Maureen Jímenez le Jeu 22 Mar - 19:42, édité 1 fois
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Rhett HowdenTrust always hurts in the long run
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MessageSujet: Re: when you treat me like that. ♦ Rhett #hot   when you treat me like that. ♦ Rhett #hot EmptySam 17 Mar - 20:34

Maureen & Rhett

I should've walked away one year ago
When you said I wouldn’t make it out alive

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Main dans les poches, son regard perdu dans la foule, il ne parle à personne, il analyse tout simplement ce qui se passe sous son regard. Les gens discutent, partage quelques commérages en buvant abondamment le champagne qui leur sont offert. Quelque part dans cette foule, il sait que Nash se trouve là aussi, mais il n’est pas le genre de type qui s’accroche aux baskets de son frère, surtout qu’il évite le plus possible celui-ci depuis qu’il a entendu parler de cette rumeur à son propre sujet. Tôt ou tard, il devra rendre des comptes à son aîné, mais pour l’heure il se tient à carreau. Il observe donc la foule, alors que ses pensées voguent sur le souvenir d’un colis reçu pas plus tard qu’hier. Dans celui-ci, il a trouvé toutes les cassettes qu’il a envoyé à Maureen. Pas étonnant qu’elle lui renvoi, chaque tentative pour se rapprocher d’elle se solve en un échec. Il sait que leur histoire est finie, il a d’ailleurs lui-même tourné la page et pourtant, il n’arrive pas à l’oublier. Leur histoire n’est pas quelque chose qu’on efface avec le simple bouton delete comme il peut le faire sur un ordinateur. Non, il faudrait plus que ça. Un formatage, par exemple. Il veut l’oublier, mais elle est la seule qu’il n’arrive pas à se sortir de la tête. Même Alessia, il a pu faire une croix dessus. C’est à se demander ce que Maureen a de plus que les autres ? Mais il sait que pour elle, il n’est rien de plus qu’un autre homme. Elle le repousse inlassablement et sa petite vidéo tourner pour l’allumer ou non, ne fait que prouver qu’il perd son temps. Décollant son dos du mur, il se décide à se joindre à cette soirée politique. Attrapant une flûte de champagne, il avance parmi tous ces gens bien mis tout comme lui. « Howden. » On l’appelle, du moins, il pense que c’est lui puisque son frère ne semble pas être à proximité. Son regard croise celui d’un homme qui semble être accompagné. En s’approchant, Rhett constate que la demoiselle n’est nulle autre que Maureen. Il s’approche, ses doigts pianotant sur le cristal. Ils ont fière allure parmi tous ces gens quant on sait qu’ils ne sont pas de la haute. Ils ont réussi au détriment de tellement de chose. « Vous avez eu les sondages ? » L’homme ne lui présente pas la brune, ce qui fait sourire Rhett. Il a donc honte d’une quelconque façon de s’afficher avec elle ou alors, il a peur de ce que Rhett pourrait en tirer. « Pas encore. Ça ne saurait tarder. » dit-il en posant son regard un bref instant sur les yeux de la brune avant de revenir vers l’homme. Il lui adresse un bref sourire, se retourne vers la femme qui accompagne ce politicien. « Madame. » Il n’a pas l’intention de faire scandale, pas devant tous ces gens et le faire ne lui amènera rien de plus que des ennuis. Après tout, c’est elle qui lui donne des informations. Il lui adresse un sourire lourd de sous-entendu avant de tourner les talons. Il sait qu’elle viendra le voir, il le sait.
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MessageSujet: Re: when you treat me like that. ♦ Rhett #hot   when you treat me like that. ♦ Rhett #hot EmptySam 17 Mar - 20:42

Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
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Elle n'est pas présentée et elle n'en tient pas rigueur. Si on se l'arrache, c'est bien parce qu'elle connaît sa place et qu'elle sait faire preuve de professionnalisme. Elle assiste à l'échange entre son client et son ex et elle n'est pas surprise que lui aussi, ne peine pas à rester professionnel. Mais ce n'est qu'une façade, un écran de fumée. Leurs regards se croisent, des sourires sont échangés et même si aucun mot n'est prononcé, le silence en dit long. Lourd de sous-entendu. Il sait qu'elle a visionné les cassettes. Elle sait qu'il a regardé sa cassette, elle le sait même s'il ne laisse rien paraître. Et elle a envie de savoir à quoi est-ce qu'il a pu penser en lui envoyant ce colis. Cette bombe. Une part d'elle, la partie qui le connaissait, qui n'avait pas oublié, savait. Mais elle n'était plus cette fille sur la cassette et il n'était plus ce garçon. Ces deux ados, ces deux enfants étaient amoureux l'un de l'autre. D'un amour passionné, d'une passion qui consume. Mais ils avaient grandi et tout ce qu'il restait de cette époque était des cendres. Et Alicia. La désolation, le néant et le paradis, la perfection. Mais ça, elle était bien la seule à le savoir. En ce qui le concerne, tout ce qui reste de cette époque, sont ces cassettes qu'elle lui avait renvoyées. Et parfois, elle n'était pas certaine que ce soit juste à son égard mais le coche de la vérité, elle l'avait raté. Aujourd'hui, il était trop tard. Juste trop tard. Jamais. Depuis leur retrouvaille, elle lui avait laissé penser qu'ils pourraient un jour retrouver ce qu'ils avaient un jour partagés. Jamais. Aujourd'hui, il ne restait que cette amitié qui était trop vieille pour réellement savoir quand est-ce qu'elle avait commencé. Alors elle ne savait pas ce qu'il cherchait à faire, ce qu'il attendait d'elle. Mais elle ne pouvait pas croire qu'il puisse réellement la désirer, plus maintenant qu'elle se présentait tel un objet de compagnie sexuel à toute personne qui avait le portefeuille assez solide. Recevoir ces cassettes l'avait chamboulé bien plus qu'elle n'accepterait d'assumer. Ça l'avait excité, ça lui avait envie de sexe. Du sexe avec Rhett. Lui avait donné envie de lui. Mais ça lui avait aussi montré tout ce qu'elle ne pourra plus avoir, tout ce qu'elle avait perdu. Et comme elle n'avait jamais été du genre à se laisser atteindre sans rien faire, elle avait essayé de lui rendre la pareille. Mais sa volonté vacillait, dansait comme la flamme d'une bougie bercer par une brise nocturne. Elle l'avait détaillé du regard, elle l'avait déshabillé. Ça la surprenait toujours de le voir tirer ainsi à quatre épingles. Son élégance lui plait mais si elle avait dû compter sur les aspects physiques pour lui tomber dans les bras. Elle aurait pu attendre longtemps. Elle fait une petite révérence de la tête quand il la salut. Il tourne les talons et son regard descend sur son cul, incroyablement bien moulé dans ce pantalon à pince. Je vais aller me repoudre le nez., elle finit par dire en battant légèrement des cils vers son client. Il lève la main pour lui caresser doucement la joue. Ca fait bien longtemps qu'elle ne grimace plus de ce genre de contact. Elle est une femme trophée, tous ça, c'est pour le spectacle. Il est très bien ton nez., elle sourit et lève sa main libre pour redresser sa cravate.  Je pense que c'est sans moi que tu dois te rendre sur la terrasse., elle jette un coup d'œil vers les grandes portes qui laissaient apparaître quelque personne importante au parti de son client. C'est mon petit nez qui me le dit., il hoche la tête et se noie dans la foule et elle sait qu'elle saura lui extirper ce qu'il a pu apprendre. Elle repère Rhett prendre un tournant au loin. Elle prend le temps de déposer sa coupe sur le plateau d'un serveur qui passe et s'en va à sa suite. Elle ouvre doucement la porte derrière laquelle il a disparu, entre et referme derrière elle. C'est une bibliothèque. Elle s'adosse la porte et le regarde. Monsieur., elle dit tout simplement, un petit sourire étirant ses lèvres rougit par son maquillage. Tu me dois cinq dollars pour le colis., c'était une manière comme une autre de ne pas tourner autour du pot.



   

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MessageSujet: Re: when you treat me like that. ♦ Rhett #hot   when you treat me like that. ♦ Rhett #hot EmptySam 17 Mar - 20:46

Maureen & Rhett

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Voir Mau dans ce genre de soirée ne l’étonne guère, après tout il lui file des tuyaux et ne se gêne pas pour parler d’elle à certaine personne, facilitant le bouche à oreille. Il ne divulgue d’aucune façon que cette dernière se trouve à être son ex et comme chacun d’eux il l’a possédé, peut-être même plus qu’eux. Après tout, ils ont été amoureux, ils ont partagé bien plus que du cul ensemble. Aujourd’hui, toutefois, Rhett ne cherche rien de plus que de bonne baise pour combler cette solitude. Il avait pensé pouvoir la combler en retournant avec Sheri pour une troisième fois, mais elle était partie et il avait pris son silence comme étant une façon de tourner la page sur leur histoire. Alessia avec qui il avait trouvé un jeu sexuel amusant, avait mis fin à leur petit contrat et désormais, il se contentait de ce que le buffet avait à offrir. Dans un plat plus raffiné, il n’avait de yeux que pour son ex, cette latina qui fait tourner la tête de chaque homme se trouvant à proximité d’elle. Il la convoite et cela depuis qu’il l’a revue. Il ne veut pas reprendre où ils se sont arrêtés, leur histoire est bel et bien finie, il n’y a pas de doute là-dessus. Mais il n’a pas oublié comment c’était lorsqu’ils étaient ensembles. Cette passion hardant qui les animait. Il désire ressentir ça encore une fois, mais il risque surtout de se brûler les ailes à force de voler trop prêt du soleil. Et peu à peu, il commence à se dire que le seul moyen pour qu’il puisse goûter à ce plaisir est en la payant. Il est prêt à le faire, loin d’avoir une quelconque morale, Rhett est toujours prêt à tout pour arriver à ce qu’il veuille. Cette fois, il se contente simplement de tourner les talons et de s’éloigner sans demander plus. De tout manière, il ne sait pas quoi dire pour alimenter cette maigre conversation. Le client de Mau a simplement daigné être poli, tout comme Rhett d’ailleurs, mais il sait que ce client tout ce qu’il veut c’est arriver à ce moment où quittant cette réception il pourra se farcir la brune. Abandonnant la flûte sur un plateau de l’un des serveurs, il s’éclipse dans la grande salle pour atterrir dans la bibliothèque. Des livres par milliers se trouvent dans cet endroit, il ouvre la fenêtre et sort son paquet de clope. Il aurait pu tout aussi bien aller dehors, mais il sait qu’il est suivi. Quelque chose qui se confirme lorsque la porte se ferme une seconde fois. Sans broncher, il allume sa clope et tire sur celle-ci en tournant son regard vers son ex. Il sort son portefeuille et en tire un billet de dix qu’il lui tend, cigarette à ses lèvres, il la regarde « Garde la monnaie » Autant il peut être radin, autant il peut balancer son fric par la fenêtre. « Tu as fait faux bond à ton chien-chien pour venir me demander de l’argent. Je croyais que tu gagnais bien ta vie. » il est froid, comme à son habitude. Retirant la clope de ses lèvres, il tend son bras à travers la fenêtre pour que les cendres s’envolent dans l’air frais de la soirée. « Ou c’est que tu cherchais quelque chose d’autre ? »
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MessageSujet: Re: when you treat me like that. ♦ Rhett #hot   when you treat me like that. ♦ Rhett #hot EmptySam 17 Mar - 20:51

Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
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Il l'attendait, elle n'était pas surprise. Tout comme il ne feignait même pas d'être surpris en la voyant débarqué dans cette immense bibliothèque. Où bien évidemment, ils se retrouvaient seul, en tête à tête. Il savait qu'elle viendrait et ça l'agaçait quelque peu de s'être montrée aussi prévisible. Elle n'aimait pas jouer le jeu de Rhett. Elle n'aimait pas qu'il la connaisse assez pour prédire ses faits et gestes. Mais venant de sa part, c'est le contraire qui aurait été étonnant. Il était après tout, la personne qui la connaissait probablement mieux que quiconque. Elle aurait aimé dire qu'elle n'avait aucun secret pour lui mais c'était faux alors elle s'abstiendrait. Mais l'idée principale restait la même. Ca l'emmerdait qu'il connaisse d'avance ses réactions. Elle n'aimait pas dévoiler ses cartes avant même d'avoir commencé à jouer. C'était de la triche ou plutôt se tirer une balle dans le pied. Et Maureen avait après tout un sens de l'auto préservation plus que développer. Elle suivait ce mégot de cigarette qu'il portait à ses lèvres, ces volutes de fumée qui s'échappaient par la fenêtre ouverte. Elle ne savait si c'était le froid ou le souvenir des clopes qu'ils avaient pu échangés généralement après leurs parties de jambes en l'air qui faisait naitre des frissons sur sa peau halée. Mais une chose était certaine, elle ne tenait pas à explorer la question. Elle le regarde sortir de son portefeuille un billet de dix et pendant une seconde ou deux, elle hésite. Elle regarde le morceau de papier vert en songeant qu'à une époque, jamais il ne leur serait venu à l'idée de dépenser du fric avec tellement de nonchalance. Cette époque où avec dix dollars, tu pouvais peut-être faire des rations pour une petite semaine de bouffe. Elle hésitait par son reflexe était d'avancer et de prendre ce foutue billet mais qu'elle ne savait pas si réduire la proximité entre Rhett et elle soit à cette heure-ci, une très bonne idée. Mais elle n'avait jamais été une dégonflée et ce n'était pas l'attitude du jeune homme qui la tiendrait à distance. Sa froideur, elle n'en tenait pas rigueur. Elle avait toujours été assez incandescente pour deux. Elle était la flamme et lui le combustible. Et bien qu'elle le sache pertinemment, elle s'approchait de lui pour lui prendre le billet des mains. Elle le pliait en deux et le rangeait dans son décolleté. « Et les gens osent dire que t'es radins. Je comprends pas pourquoi. », elle un sourire sur les lèvres, un rictus, plutôt. Dix dollars, ça n'allait pas l'enrichir et ce n’était pas chers payé pour ce qu'il lui faisait endurer depuis qu'elle avait revu les vidéos. Mais si demain, il allait quelque part et allait pour chercher ces dix dollars parce qu'il en avait besoin et que tu coup, ça lui fasse chier qu'il lui ait filé ce soir. Elle considérait que le karma peut mieux faire. Elle lève les yeux au ciel, s'approche un peu plus de la fenêtre où elle prend son bras, lève sa main pour approcher le mégot de ses propre lèvres et tirer une longue latte. Ses lèvres caressaient ses phalanges et tira une bouffée encore avant de s'écarter en essayant de ne pas songer à ces ondes qui lui descendait directement entre les cuisses. Les avant-bras sur la rambarde, elle se penche en avant, cambrant automatiquement son corps et libérait tout doucement la fumée de ses poumons. « Quelqu'un. », elle le rectifie. Elle regarde au dehors, cette ville à perte de vue. Au sommet. Ce n'était pas comme ça qu'elle l'avait imaginé. « Maintenant j'attends une explication. », elle lui dit finalement, elle ne le regarde toujours pas. Elle lui laisse à la place une vue imprenable sur son dos nu et son cul ferme.



   

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MessageSujet: Re: when you treat me like that. ♦ Rhett #hot   when you treat me like that. ♦ Rhett #hot EmptySam 17 Mar - 20:54

Maureen & Rhett

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« Je ne fais que payer pour ce que j’ai eu. » Sa voix est monotone, vide d’expression. Dans le genre loquasse, Rhett ne l’est pas vraiment. Et ses mots n’ont rien de valorisant, même que le sous-entendu caché derrière ceux-ci peut être blessant. Sauf qu’il n’en a rien à faire, il est ainsi en ne portant pas d’intérêt pour les autres. Il n’y a que lui qui soit important, même où il fut un temps où il aurait pu dire que Maureen comptait autant que sa personne pour lui. Aujourd’hui, c’était différent. Ses sentiments envolés, son cœur fermé, il ne pense qu’à lui. Après tout, on est toujours seul et lui, il le vit merveilleusement bien. Et ce n’est pas parce qu’il se trouve devant elle, devant cette femme qu’il désir pour une dernière fois – ou plus si c’est possible, qu’il flanchera. Il la regarde en silence, une main glisser dans la poche de son pantalon et l’autre bien appuyé sur le rebord de la fenêtre. Analysant la jeune femme, il se dit qu’elle ne se méfie pas assez et il ne fait pas allusion au fait qu’elle s’est rapprochée de lui et lui vole une taffe de sa cigarette. Non, elle ne semble pas prendre conscience que si l’un comme l’autre est trouvés ensembles, les gens se poseront des questions, mais il savait qu’elle viendrait le rejoindre. Ils sont comme des aimants, ils se repoussent, mais dans les meilleurs moments, ils reviennent toujours l’un vers l’autre. Une danse endiablée qui s’éternise depuis un bon nombre d’année, prenant des intermittents dans leur vie. Elle cherchait donc quelqu’un, il la balai du regard. « Je ne crois pas que ce quelqu’un soit ici. » Manière polie de dire que ce n’est pas lui qu’elle devrait chercher. Le dos appuyer contre le rebord de la fenêtre, il tourne son regard sur la ville. Washington semble si paisible, alors que certain endroit comme celui-ci est animé. Il perçoit le brouhaha à travers la porte qui les sépares de la haute. Ils pourraient retrouver leur apparence d’adolescent ainsi seul dans leur univers comme ils avaient l’habitude de le faire étant enfant. Ils pouvaient à cette époque avoir de longue conversation sur tout et rien, mais aujourd’hui, ça n’avait plus lieu d’être. Elle ne s’approche même plus de lui, elle refuse de le voir seule. Il ne cherche pas à briser cette barrière qu’elle met entre eux, enfin si, un peu. Il ressent toujours de l’attachement pour elle, même s’il dit tout le contraire. Mais il a presque capitulé, il a tout essayé et rien n’y fait. Il doit bien se rendre à l’évidence, son corps il n’y touchera plus jamais. « À propos de ? » Son regard toujours rivé sur la ville, il amène sa cigarette à ses lèvres. Il sait ce à quoi elle fait référence, mais il élude sa requête. Il joue au con, alors qu’il ne l’est pas du tout. « Peut-être que j’ai été pris de nostalgie quand ma mère m’a dit avoir trouvé des cassettes sous mon lit. » Il est franc, il y a une part de nostalgie dans tout cela. « Mais ça n’a aucune importance. » Il écrase sa cigarette sur le rebord extérieur de la fenêtre et se redresse, glissant ses mains dans ses poches. « Tu devrais retourner voir ton chien-chien, il doit te chercher et inutile qu’il nous trouve tous les deux ensembles. Tu as un rôle à jouer et moi aussi. »
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MessageSujet: Re: when you treat me like that. ♦ Rhett #hot   when you treat me like that. ♦ Rhett #hot EmptySam 17 Mar - 21:07

Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
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Des efforts, elle a l’impression d’en faire énormément et pourtant, c’est à un mur qu’elle est à chaque fois confrontée. Elle se dit qu’elle n’en tient pas rigueur, que de toute manière, elle a l’habitude. Que de toute façon, elle ne pourrait s’attendre à d’avantage de sa part. Mais il lui est toujours difficile de connaitre ses limites avec Rhett. D’ailleurs, de limites ils n’en avaient jamais eu. C’était une preuve parmi tant d’autre que les choses n’étaient plus ce qu’elles étaient et qu’il était grand temps qu’elle apprenne à faire avec. Et pourtant, même après six ans, elle commençait à croire qu’une vie entière ne serait pas suffisante pour agir avec lui comme s’il n’avait été qu’un inconnu. Il ne l’est pas. Il ne le sera jamais. Alors son comportement la gêne, la blesse, l’agace. Parce que malgré tout, elle aurait aimé pensé qu’il accepterait de lui laisser au moins son amitié. Mais il semblerait que ça lui fusse trop demandée. Aux yeux de Rhett, elle était aujourd’hui que ce partenaire de business, que cette putain de luxe. Rien de plus, rien de moins. Une partie d’elle, cette partie qui serait toujours à Rhett était naïve et stupide de croire qu’il pouvait lui avoir envoyé ces vidéos parce qu’il pouvait encore avoir envie d’elle, besoin d’elle. Mais cette partie d’elle, il ne la voyait pas. Rien qu’à entendre sa réponse, elle tentait d’accepter une fois pour toute qu’il ne voyait que Raquel et que pour lui Maureen était morte depuis longtemps. Et peut-être que ça l’inquiétait, peut-être que ça la bouleversait autant parce qu’elle avait besoin qu’il soit pour elle, un point d’encrage. Elle avait besoin qu’il lui rappelle qui elle était réellement et non cette fille qu’on la payait pour être. C’était idiot et voir même ridicule mais il y avait des choses qui ne s’expliquait pas de manière évidente ou logique. La langue de Mau claqua contre son palais. Le choix de ses mots ne laissait pas beaucoup de possibilité d’interprétation. Il lui rappelait très clairement ce qu’il voyait en elle, ce qu’elle n’était plus pour lui. Ce qu’elle était aujourd’hui. Juste une pute. Rien de plus mais s’il le fallait, tout en moins. Elle ressort de son décolleté son billet et le regarde  chuter en tourbillonnant au gré du vent. «Autant jeter ton argent par la fenêtre. », elle ne préférait même pas le regarder, elle savait qu’elle aurait envie de lui effacer sa nonchalance d’une baffe dans la figure et elle n’avait pas envie de faire une scène même s’il n’était que tous les deux dans cette pièce. Aux yeux du monde, ils n’étaient que deux inconnus qui prenait l’air ou profitait du calme avant de retourner au brouhaha de cette soirée mondaine. « A croire que tu le fais exprès, Rhett. Non, je le sais parce que t’es loin d’être con. », Elle regarde toujours la ville à ses pieds et elle réalise qu’au sommet, on n’était pas plus heureux. Qu’au sommet, il faisait toujours plus froid parce qu’on y était seul. Nostalgie ? C’était en souvenir du bon vieux temps qu’il lui avait envoyé ces cassettes. Parce qu’il le disait lui-même. Il l’admettait que leur passé n’avait plus aucune importance pour lui. Elle n’aurait pas dû être déçue parce que tout du long, elle l’avait toujours su. Mais elle avait espéré parce qu’une part d’elle était masochiste. Mais au moins cette fois, il ne pouvait pas être plus clair. Leur passé qui n’avait aucune valeur. Son métier, son client et son rôle, c’était ça, qu’il voyait. Elle tourna la tête pour le regarder. Son rôle, elle le connaissait. « Il me pait pour être sa chienne. S’il me cherche, il n’a qu’à me siffler. », Elle se décolle de la rambarde. « Raquel peut être vue avec toi, Rhett. Parce qu’au bout du compte, tu n’as aucune importance. », Son ton est tranchant, comme le sont ses mots. « Ou alors quoi ? T’as peur d’être aperçu avec une pute ? Cette pute même que t’as baisé un nombre incalculable de fois ? »,elle attrape un bouquin au hasard et l’envoie dans sa direction. « Mais t’as raison, ça n’a aucune importance. », elle lui tourna le dos, la respiration bruyante, les poings serrés. Ça avait été une erreur, une putain d’erreur. Elle ne savait même pas ce qu’elle attendait en le rejoignant ici mais au moins, de cette manière, elle savait qu’elle avait eu raison de le garder au possible à distance. Cet homme avait le pouvoir de lui faire mal et elle n’avait pas envie de ça. « Sors en premier. », elle lui dit.



   

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MessageSujet: Re: when you treat me like that. ♦ Rhett #hot   when you treat me like that. ♦ Rhett #hot EmptySam 17 Mar - 22:05

Maureen & Rhett

I should've walked away one year ago
When you said I wouldn’t make it out alive

when you treat me like that
Son regard suit le billet de dix dollars qui virevolte jusqu’au sol comme l’hélicoptère cherchant à atterrir. Il se pose sur le sol en silence et le regard de Rhett ne bronche pas. « C’est toi qui jette l’argent par les fenêtres là. » Il tourne de l’œil, abandonnant le billet à son triste sort, il fera le bonheur de quelqu’un d’autre. Bien que radin, Rhett a trop d’orgueil pour se pencher et ramasser ledit billet. Ce serait comme capituler et ça il n’est pas prêt à le faire devant Maureen ni devant quelqu’un d’autre. Parfois, il se dit qu’il a changé, qu’il était plus agréable durant son adolescence, mais il réalise bien vite que c’était elle qui le rendait meilleur. Aujourd’hui, loin l’un de l’autre lorsqu’il se trouve près d’elle rien ne change, il reste ce personnage désagréable, celui qu’il a toujours été. Celui qu’il ne cache pas sous un faux sourire. Celui qui cache la moindre parcelle de gentillesse sous une épaisse couche de glace. Aucune expression traverse son visage, elle le connait que trop bien, mais ça ne l’empêche pas de garder une distance avec elle. Leur relation n’a plus rien à voir avec celle de leur adolescence, il le sait et elle aussi. Mais malgré sa froideur, il n’aime pas l’entendre parler d’elle ainsi, cette façon qu’elle a de se qualifier. Il sait ce qu’elle est et ça ne l’a jamais dérangé, il a peut-être su en tirer un avantage, mais il la respecte autant qu’avant même si ce n’est pas aussi facilement détectable. « C’est intéressant à savoir. » dit-il d’un ton détaché, il ne le pense pas, mais il ne peut s’empêcher d’être méchant, de la dénigrer et pourtant, il n’a plus rien à voir avec elle. Il n’a aucun droit et c’est peut-être pour cette raison qu’il est aussi dur avec elle. De toute manière, il ne cherche plus à avoir ce qu’ils ont eu plus jeune. Cette période est révolue. Il voit qu’il a été trop loin, lorsqu’elle empoigne un bouquin, il esquive celui-ci à temps au moment où elle lui balance à la tête. Elle a toujours ce caractère, cette vigueur, cette flamme qui s’anime en elle. Il ne peut s’empêcher d’être soulagé de ne plus être avec elle, un jour ou l’autre elle aurait fini par lui balancer tout le service à vaisselle sur la tronche s’ils étaient restés ensembles. Elle lui fait dos et il pousse un soupir, le plus con dans tout ça, c’est qu’elle l’a excité. Il a toujours aimé cette flamme qu’elle possède. Sortant une main de sa poche, il lui empoigne le bras en la tourne avec force vers lui. « Tu crois toujours que je te vois comme une pute. Merde Mau ça fait six ans que j’essaie de te faire comprendre que c’est pas ton taff qui me fait revenir vers toi. Mais tu t’entête à croire que c’est la pute qui m’intéresse. Je t’offre alors ce que tu veux. » Il plonge son regard dans le sien, il n’a pas autant parlé depuis un moment, encore moins avec elle. Mais si elle veut jouer la pute, alors il n’est pas mieux que ses clients et il sait que s’il la veut il faudra payer, sauf qu’il n’est pas encore prêt à débourser pour elle. Il veut qu’elle veuille de lui comme avant, mais ça semble mort. Il capitule peu à peu. Il s’enfonce dans les méandres du boulot qu’elle a, devenant aussi pitoyable que tous ces hommes prêts à payer pour une femme. Ce n’est pas son genre, mais s’il a besoin d’elle et que c’est le seul moyen de pouvoir s’en approcher autrement que par le boulot, il n’a pas peur de payer. « Je n’ai jamais baiser une pute, je baisais ma copine, ni plus ni moins. » Il desserre son emprise sur son bras, laissant sa main retomber près de son corps. Il colle son corps contre elle. « Ma copine elle ne se laissait pas dénigrer ainsi, elle répliquait, elle était forte… Elle balançait des bouquins à la tête du p’tit con que j’étais. » Il a un sourire, un franc cette fois. « Mais elle se cache derrière une autre, quand cette fille voudra encore s’amuser comme on le faisait jeune, elle pourra toujours venir me voir. » Il tourne les talons et se penche pour prendre le bouquin qu’il dépose sur une table.
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MessageSujet: Re: when you treat me like that. ♦ Rhett #hot   when you treat me like that. ♦ Rhett #hot EmptySam 17 Mar - 23:42

Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
when you treat me like that
It's pushin' me harder
« Ouais mais c’est le tien que je balance, ça passe. » Elle avait envie de lui en coller une . Oh et puis merde, pourquoi s’arrêter à une seule baffe quand il avait visiblement deux joues ? Mau aurait aimé rester impassible face à lui, à ses mots aiguisés mais elle en était bien incapable. Parce que ce n’était tout simplement pas de son chef. La latina avait beau eu se résonné, se conditionné pour cet instant fatidique six années durant. Ça n’atténuait en rien la vive brulure de l’entaille laissée par ce qu’il lui confirmait enfin. Tant que ce n’avait été qu’une assomption, ça n’avait pas été réel. Tant que ça avait été dans sa tête, une partie de son cœur qui n’était pas totalement éteint pouvait briller d’espoir. Mau ne savait même pas ce qu’elle avait espéré de lui. Qu’il soit meilleur, différent. Qu’il soit toujours ce petit garçon qu’elle avait rencontré dans cette cage d’escalier, ce garçon auprès de qui elle parvenait à trouver le repos. Ce garçon avec qui elle partageait une complicité, une amitié et quoi exactement ? De l’amour ? Pitié. A l’entendre prononcer ce qu’il venait de dire, il n’aurait jamais pu s’il avait eu un cœur. Rhett n’avait pas de cœur, il ne pouvait donc pas l’aimer. Maureen savait que c’était faux pourtant. Il l’avait aimé. De ça, elle en était persuadée et personne ne pourra jamais lui enlever cette conviction. Même pas elle-même. Mais ce n’était pas son amour qu’elle espérait, aujourd’hui. Elle ne savait pas ce qu’elle lui voulait. D’ailleurs, elle ne devrait même rien attendre de lui. Mais elle était bien incapable de le virer une fois encore de sa vie même si ça aurait été bien plus simple. Autant pour elle que pour lui. Au lieu de ça, ils prétextaient le business pour se voir. C’était tellement risible. Ils étaient au sommet et pourtant, ils étaient tombés bien bas. Elle n’avait pas son sang-froid, elle ne savait pas faire la part des choses, se détacher de ses sentiments aussi bien qu’elle aurait dû. Aussi bien que lui. Elle ne devrait pas le prendre personnellement mais qu’elle le veuille ou non, l’aisance avec laquelle il parvenait  à se dissocier d’elle, la touchait. Parce qu’elle se sentait diminuée, handicapée. Parce que cette capacité, elle ne l’avait pas. Il la force à lui faire face et sa prise brusque sa peau mate mais s’il n’y avait que cet inconfort, ça aurait été trop facile. Son contact l’électrisait, animait le désir au creux de son centre. Et elle avait envie de le tuer, de le baiser. Cette passion sanglante la tuait à petit feu. Elle lève son regard tempétueux vers le sien, derrière ses prunelles l’orage fait rage et des éclairs lubriques fendent ce brouillard véhément. Et ses mots cette fois ne font aucun sens dans son esprit. « Tu crois que je veux que tu me vois comme ça? », c’est tout ce qu’elle semblait retenir. Comment pouvait-il croire que c’était ce qu’elle voulait. Ses prochains lui faisaient l’effet d’une gifle en travers la figure. En le sentant desserré sa prise, elle arrache son bras à son contact.  Il baisait sa copine. Il ne baiserait pas la pute. Parce que sa copine ne se dénigrait pas. Elle fronçait les sourcils alors que lui souriait. Son sourire était sincère et l’espace d’un instant, elle se demanda si elle n’avait pas mal interprété ses propos. L’espace d’une seconde, elle osa se dire qu’il ne cherchait pas à la blesser cette fois mais à lui faire comprendre quelque chose d’important mais elle n’arrivait juste pas à mettre le doigt dessus. Mais il venait encore ravager ses espoirs. Elle le regardait ramasser le livre malgré le fait qu’intérieurement, elle bouillonnait. « Cette fille n’existe plus. », elle finit par lui dire. « La fille dont tu avais envie et celle qui avait envie de toi est morte. », elle s’approchait de lui et à son tour, elle l’empoignait par le bras pour l’obliger à lui faire face. Elle prenait ses mains et les plaçait sur ses hanches les remontaient vers sa voluptueuse poitrine. « Rien. Je ressens rien. », C’était faux. Tellement faux, bordel. Son corps se pressait contre ce contact qu’elle forçait sur elle-même. « Je ne veux rien de toi. », mensonge, encore une fois. Mais il lui a fait mal et même si elle ne pouvait pas l’atteindre, elle voulait au moins essayer. Que ce soit à double tranchant ou non.



   



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MessageSujet: Re: when you treat me like that. ♦ Rhett #hot   when you treat me like that. ♦ Rhett #hot EmptyDim 18 Mar - 0:54

Maureen & Rhett

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Si ça la réconforte de se dire que c’est l’argent de Rhett, il ne le contredit pas, même s’il ne peut s’empêcher de se passer la réflexion que puisqu’elle l’a pris celui-ci lui appartient. Mais comme elle cherche la moindre petite chose pour le discrédité, il ne cherche pas à perdre son temps avec ces enfantillages. Il a passé l’âge de ceux-ci de toute manière. « Si ce n’est pas le cas, montre moi autre chose. » Sa voix est restée neutre, il en a marre qu’elle se cache derrière cette situation. Pour lui, dès le moment où il l’a sorti de son merdier de prostitué, il ne l’a jamais considéré comme une putain. C’est un emploi comme un autre, aussi dégradant soit cette pensée. Si elle se plait dans celui-ci, il n’est pas celui qui lui dira d’arrêter. Au contraire, si elle lui demandait de la sauver, de la sortir de ce merdier, il le ferait sans hésiter. Mais encore une fois, c’était elle qui était venu le voir. Elle qui lui avait demandé de l’aide. Elle qui l’avait poussé à la projeter dans cet enfer. Lui n’avait fait que bouger les cartes pour qu’elle obtienne ce qu’elle avait souhaitée. Des remords. Il en a aucun, il n’en a jamais eu. Il n’attend pas non plus qu’elle revienne en arrière, qu’elle lui mette tout cela sur le dos, mais ce qu’il a fait, c’est toujours pour elle qu’il l’a fait. Il a simplement su tirer profit de ce qu’elle voulait. C’est dans ce rôle qu’il est le meilleur. Mais il ne fait rien pour la soulagé d’un poids. Les femmes peuvent tellement se faire des films et il sait que ce qu’elle fait c’est justement l’un d’eux. Un film qui dure depuis six ans. Déposant le livre sur la table, il tourne la tête. Elle ment, elle existe toujours et il le sait. Il hausse les épaules, si elle n’a plus envie de lui, il n’a aucune raison de rester. Il n’a même plus aucune raison de se tenir devant elle. Il n’a pas besoin de la voir pour parler affaire, il y a tant de moyen pour communiquer de d’autre façon. Elle empoigne ses mains et il se laisse faire, mais il ne met aucune pression, il ne tente même pas de l’allumer, de chercher le moyen d’obtenir ce qu’il a tant désiré. « Si tu ne ressentais rien, ce que je te dirais ne te ferais rien. Tu n’aurais pas retourné les cassettes en ajoutant une autre. Tu les aurais simplement retournées. Tu ne serais pas ici avec moi. Tu ne serais pas venue me voir il y a six ans. » Il la regarde de haut, poussant un soupir en retirant ses mains. « Mais soit, si je te veux, j’ai simplement à sortir les billets. Si tu ne ressens rien pour moi, alors qu’importe. Je n’ai qu’à payer pour que tu fasses semblant de me vouloir. » Il glisse ses mains dans ses poches, l’empêchant de refaire son petit manège. Certes, il aurait pu en profiter, malaxer ses seins. L’embrasser vu leur proximité, mais il n’en a pas envie. Tout cela ne mène à rien et ça commence à le gonfler. Il a envie de son corps – qui n’en voudrait pas ? – mais il ignore ce qu’elle attend de lui. Des sentiments. Il y a bien longtemps qu’il a fait une croix sur tout cela. Lorsqu’on n’aime pas, on a beaucoup moins de chance d’être blessé et il sait qu’elle peut être sa faiblesse. Alors, il prend du recul. Il bloque ses sentiments, il les enfouit sous une couche de glace froide et épaisse. « Je ne connais pas Raquel, mais si tu vois Maureen… » Il se passe une main sur le visage. Il ne sait plus ce qu’il dit. Il perd pied, ses émotions se bousculent en lui. Il n’aime pas perdre le contrôle et pourtant c’est ce qui est en train de se produire. « …laisse tomber. »
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