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 Quand on parle du loup || PV Newton

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Quand on parle du loup || PV Newton Empty
MessageSujet: Quand on parle du loup || PV Newton   Quand on parle du loup || PV Newton EmptyMar 17 Avr - 11:31

Ariel R. Hart && Newton Williams
I found love where it wasn't supposed to be
Ariel n'en avait pas marre des cours mais elle en avait assez de ne pas y croiser Newton. Enfin si, si ça se trouve elle l'y avait croisé mais il ne s'était pas dirigé vers elle, voulant dire qu'il ne se souvenait sûrement plus d'elle... la jeune fille secoua la tête, cette possibilité lui était tout simplement impossible à envisager et pourtant, malheureusement elle était possible.

La belle brune se demandait assez souvent comment était devenu Newton physiquement et si elle le reconnaîtrait. Si ça se trouve, elle serait complètement incapable de le reconnaître. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle avait son fameux collier autour de son cou. Il ne la quittait jamais, à part quand elle dormait et encore.... certaines nuits, la jeune fille oubliait de le retirer tellement elle tenait à son collier.

Cette chose, aussi petite soit-elle, les reliait et Ariel en était plus que tout consciente. Elle secoua une nouvelle fois la tête pour se sortir Newt de l'esprit mais c'était tout simplement impossible. Il était toujours là avec elle, toujours là au cas-où elle aurait l'idée de vouloir l'oublier. Mais non, c'était impossible. Il avait emporté son coeur avec lui pendant tout ce temps et il le gardait jalousement avec lui.

Il était vrai que Ariel avait essayé de remplacer Newton que ce soit avec des garçons ou bien des filles mais c'était tout simplement impossible encore une fois. Tout avait été essayé mais Newton continuait à revenir comme si il devait rester le seul dans son coeur. Bien sûr qu'elle avait des amis à côté mais jamais aucun ne pouvait se comparer à Newt. Il était le seul à être lui on va dire, à pouvoir prétendre être son meilleur ami.

Et cette déclaration.... sa déclaration de dernière minute.... celle qu'il était amoureux d'elle. Etait-ce toujours vrai ? Elle ne le savait pas bien sûr et elle ne savait bien sûr pas encore si elle était encore amoureuse de lui. C'était des choses qui remontaient il y a tellement longtemps qu'elle ne pouvait plus rien affirmer sur le détenteur de son coeur.

"Mademoiselle Hart ? Pouvez-vous nous faire le plaisir de nous dire de quoi nous parlions juste à l'instant ?"

Ariel sursauta, toute rouge. Ce n'était pas du tout son genre de ne pas du tout écouter en cours mais ça lui arrivait de plus en plus en ce moment parce qu'elle en avait marre de ne pas revoir Newton. Ce dernier occupait chacune de ses pensées et ça commençait à devenir un peu soûlant à la fin. Mais elle n'y pouvait rien. Elle voulait tellement le revoir que presque toutes ses pensées et toutes ses paroles étaient dirigées vers lui.

"Désolée madame Jones, j'étais dans mes pensées.... je vous promets d'être plus attentive à l'avenir."

Heureusement pour elle, elle ne se fit pas punir mais c'était limite si elle n'avait pas choisi la franchise. Mais heureusement l'honnêteté faisait partie de son package lorsqu'elle était petite donc tout allait bien en général en cours pour elle.... même si elle se faisait souvent réprimander en ce moment.

Le cours se termina ensuite assez rapidement et c'était l'heure du déjeuner, heureusement parce que elle commençait sérieusement à avoir assez faim. Elle rangea ses affaires assez vite et sortit  dans les couloirs, son collier autour de son cou toujours bien visible aux yeux de tout le monde. Elle serra le pendentif de chouette quelques secondes dans sa main avant de se diriger vers la cafétéria. Elle se mit en ligne et attendit son tour, espérant qu'elle allait retrouver Newt ce jour-là grâce à son collier bien visible autour de son cou.
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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup || PV Newton   Quand on parle du loup || PV Newton EmptyMar 17 Avr - 21:13

C’était étrange de revenir dans la ville où il avait passé une bonne partie de son enfance. Treize ans s’étaient écoulés depuis qu’il avait quitté Washington pour Chicago. Certaines rues lui semblaient dès lors familières, il se souvenait s’y être promené autrefois… Malgré tout, il s’y sentait tout de même un peu perdu. Certains magasins avaient changés, d’autres n’existaient plus… Il ne se souvenait plus de où le mènerait telle ou telle rue et il avait beau chercher dans ses souvenirs, certaines choses semblaient être complètement effacées. Il lui faudrait sans doute un peu de temps avant de retrouver ses marques par ici. Mais plus que jamais, il se sentait chez lui à présent. Et il était ravi d’être à nouveau là.

Récemment, il venait de faire son entrée au Lycée de Washington dans l’espoir d’y retrouver Ariel. C’était certes comme chercher une aiguille dans une botte de foin, mais Newt ne voulait pas se laisser décourager. Il était certain qu’il allait la retrouver, un jour ou l’autre et même si cela lui prendrait du temps, ça lui importait peu. Le plus important pour lui était qu’un jour, ils puissent se revoir. Ca prendra le temps que ça prendra, il n’y avait que dans les films que tout allait très vite. Et que tout finissait bien. Ici, il n’avait pas la moindre idée de comment ça allait se passer leurs retrouvailles. Tout les deux avaient grandis, elle était peut-être passée à autre chose. Peut-être même qu’elle lui en voudrait de revenir dans sa vie. Il n’en savait rien, mais il ne voulait pas se tourmenter avec cela. Lorsqu’il imaginait des retrouvailles avec Ariel, il pensait surtout au bonheur que ça lui ferait de la revoir. Et si elle le repoussait, certes cela lui ferait sans doute quelque chose, mais il était prêt à accepter cette éventualité. D’un autre coté, il ne se l’imaginait pas lui en vouloir d’être parti. Après tout, ça n’était pas de sa faute s’il avait dû déménager. Mais là où elle pourrait lui en vouloir, c’était l’absence de nouvelle. Il ne lui avait pas vraiment écrit, si ce n’est que pour lui souhaiter son anniversaire. Mais impossible pour elle qu’elle sache de qui venait ses cartes car il avait choisi de ne jamais les signer.

La matinée qu’il venait de passer au lycée s’était plutôt bien passée. Il venait de sortir de deux heures de sciences qu’il n’avait pas vu passer, étant donné qu’il adorait cette matière, mais cela ne l’avait pas empêché de se sentir soulagé lorsqu’il avait entendu la sonnerie annonçant la fin des cours retentir. Encore une fois, il n’avait pas pris le temps de prendre son petit déjeuner le matin même et son estomac n’avait pas cessé de se manifester. Rapidement, il avait rangé ses affaires dans son sac de cours et s’était levé en glissant ce dernier sur son épaule avant de prendre la sortie de sa classe, direction la cafeteria qui n’avait rien à voir avec celle du lycée de Chicago. Au moins ici, il y mangeait bien. A Chicago, son lycée lui avait fait détester les lasagnes, un plat que Newt adorait en général… Mais qui a l’idée d’y glisser des champignons, des petits pois et des carottes ? Il n’y avait que là que le jeune homme avait vu cela… C’était tellement immangeable là-bas qu’en plus de sauter le petit déjeuner, il sautait aussi le repas de midi… Ce qui n’était pas forcément une bonne chose pour lui qui n’était déjà pas très costaud.

Il avait été très rapide à rejoindre la cafeteria, ce qui lui avait valu une place plutôt bonne dans la fille d’attente. Au menu du jour, pâtes au jambon fromage ou bolognaise  et une multitude de desserts qui lui faisaient face. Ici, il y avait toujours l’embarras du choix. Lorsque son tour arriva, il se servit d’une assiette de pâtes jambon fromage et s’avança jusqu’aux desserts pour tendre la main vers l’une des mousses au chocolat à disposition des étudiants. C’est là que sa main effleura celle d’une élève qui apparemment avait choisi le même petit pot de mousse au chocolat que lui. Il y en avait quelques-unes, et pourtant, le hasard avait fait en sorte qu’ils choisissent le même. Machinalement, Newt retira sa main, laissant la jeune fille se servir et pris le petit pot d’à coté, avec un sourire. « Très bon choix… » Machinalement, il posa son regard vers elle et alors qu’il croisait le sien, il se laissa surprendre par la réalité de la situation. Son visage lui disait quelque chose, et ses yeux s’étaient dès lors rapidement posés sur le collier qu’il lui avait donné des années plus tôt. Alors, elle l’avait gardé ? C’était vraiment elle ? Quelles avaient été les chances qu’ils se retrouvent ici si facilement ? N’y a-t-il pas qu’à la télévision que les gens se retrouvent comme ça ? Newt avait beaucoup de mal à y croire d’ailleurs, et dès lors, il n’avait pu s’empêcher de lui adresser un regard intrigué. « Ariel ? »
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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup || PV Newton   Quand on parle du loup || PV Newton EmptyMar 17 Avr - 22:36

Ariel R. Hart && Newton Williams
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Combien de chances sur un million y avait-il pour qu'ils se retrouvent en ce mardi à la cafétéria. Il n'y en avait aucune, ou du moins une minuscule chance de rien du tout. Pourtant, Ariel ne savait pas qui ce jeune homme était. Ou du moins elle allait le savoir dans quelques instants. Ariel ne comprenait pas du tout ce ton interrogatoire et pourtant, il fallait bien qu'elle y réponde.

La jeune fille commença par lui donner la mousse au chocolat, étant très gentille de nature, et prit une autre au hasard pour elle. Elle ne savait pas quoi dire au jeune homme et elle sentait que les gens derrière eux commençaient à s'impatienter. Mais, un seul regard de la belle brune les fit directement taire. Ariel avait toujours eu ce don d'avoir un regard noir que les autres craignaient et c'était très serviable dans cette célèbre université de Washington.

"Comment connais-tu mon prénom ?"

Les gens derrière eux recommencèrent à râler mais se turent une nouvelle fois grâce au regard noir de Ariel. Cette dernière fronçait les sourcils en essayant de se souvenir qui était ce jeune homme qui semblait si bien connaître son prénom. Elle ne se souvenait pas et cela énervait particulièrement la jeune fille. Cela se voyait d'ailleurs sur son visage. C'était réellement débile comme situation. Elle était plantée là à essayer de se souvenir d'un fichu prénom. Oui, fichu, parce qu'elle n'y arrivait toujours pas.

"Attends, je vais me souvenir de ton prénom dans les minutes à venir. J'en suis sûre. Tu t'assois avec moi."

C'était un ton sans appel. Il allait s'assoir avec elle, qu'il le veuille ou non d'ailleurs. Ils passèrent leur carte de cantine pour payer leur repas et ensuite ils allèrent s'installer à une table où ils étaient tous les deux seuls, sans personne pour les déranger. Tandis qu'elle mangeait, Ariel portait un regard rempli d'attention vers Newton, bien qu'elle ne savait pas du tout que c'était lui. Elle le regardait toujours sans perdre une miette de son regard si hypnotisant.

"Qui peux-tu bien être...."

C'est alors qu'elle eut un flash lui venant de son enfance, de ce jour au parc où la mère de Newt les avait pris en photo alors qu'ils venaient de se retourner quand elle les avait appelé. C'était un flash aussi rapide que l'éclair mais elle venait de s'en souvenir, de ce visage qui avait mûri mais qui n'avait presque pas changé. Comment avait-elle fait pour ne pas s'en souvenir directement ? Elle s'en voulait tellement en ce moment précis.

"C...com...comment"

Elle porta ses mains à sa bouche, la cachant ainsi mais c'était le cadet de ses soucis de le faire à présent. La jeune fille commença à pleurer sans s'arrêter, ne comprenant pas encore bien que celui qui se tenait en face d'elle était Newton, son Newton. Il était là, il avait tenu sa promesse. Elle n'arrivait pas à y croire. C'était tellement irréel, irréaliste. Ariel commençait tout juste à y croire, tout doucement mais c'était toujours dur.

"Newt...Newton.... tu es revenu..."

Il était là, il était enfin revenu et elle était là en train de pleurer comme une madeleine. Sans Newton, elle était déchirée comme une voile lors d'une tempête. Elle était comme une chanson triste sans lui. Il était la parfaite mélodie, la seule qu'elle voulait entendre. Il était la partie d'elle qu'elle préférait. Sans lui, elle n'était rien.
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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup || PV Newton   Quand on parle du loup || PV Newton EmptyMer 18 Avr - 15:20

Si Ariel n’avait pas porté son collier, l’aurait-il reconnue ? Il n’en savait rien. Peut-être que son visage actuel l’aurait fait douter car bien qu’il y voyait certains traits qui n’avaient pas tant changés malgré les années, il aurait très bien pu se tromper sur son compte. D’un autre coté, il aurait eu sans doute l’air, aux yeux de la jeune femme, de quelqu’un de bizarre s’il l’avait observée attentivement sans en détourner le regard, même si c’était pour de bonnes intentions. Le petit pendentif qui lui avait offert l’avait donc bien aidé. Ariel, elle, n’avait rien pour le reconnaître, si ce n’est son visage qui était resté quelque peu enfantin dont elle semblait avoir du mal à remettre un prénom dessus. Intérieurement, cela amusait un peu Newt qui, assis à table face à elle, la laissait réfléchir tout à son aise, en lui adressant de temps à autres un regard avant de le reporter sur son assiette dont il dégustait le contenu. Il pouvait comprendre que pour elle, c’était plus compliqué de savoir qui il était. Après tout, elle ne devait pas s’attendre à ce qu’il réapparaisse dans sa vie comme cela, et forcément, elle devait penser à n’importe qui, sauf à son meilleur ami. Newt ne lui en voulait pas le moins du monde pour cela, au contraire. Une chose était certaine, c’est que son petit coté espiègle ne l’avait pas quitté car malgré qu’il voyait qu’elle galérait à remettre un prénom sur son visage, il ne faisait rien pour l’aider à trouver. « Tu ne te souviens vraiment pas ? Je sais pas comment je dois le prendre ça… » Lui dit-il avec une petite mine qui semblait être déçue, mais il lui adressa bien vite un léger sourire et un clin d’œil. Lui en vouloir ? Il n’avait jamais réussi à lui faire la tête auparavant.

Certes, il arrivait parfois qu’ils se boudent dessus l’un l’autre, mais leur complicité était si forte que bien vite, les mines boudeuses redevenaient des sourires et tout rentrait dans l’ordre rapidement. Newt repris une nouvelle fourchette de pâtes et croisa une nouvelle fois son regard lorsque soudain, elle sembla avoir eu la révélation. Il voyait à son expression qu’elle venait de comprendre et il ne pu retenir un large sourire, soulagé intérieurement que non, malgré ce qu’il avait cru un instant, elle ne l’avait pas oublié. En revanche, il ne s’était pas attendu à la voir fondre en larmes comme cela. C’était l’émotion, sans doute, mais il ne s’était pas attendu à provoquer une telle réaction de sa part. Touché, il ne pu alors s’empêcher d’hocher la tête positivement à sa question avant de se lever pour venir se glisser derrière elle et se pencha pour venir l’embrasser doucement sur la joue alors qu’il passait ses bras autour d’elle pour l'enlaçer. Il lui murmura ensuite à l’oreille. « Je t’avais promis que je reviendrais. Je suis là maintenant. Si tu savais comme je suis content de te revoir… » C’est vrai, il était ravi, elle lui avait tellement manqué. Elle n’en avait peut-être pas conscience, mais elle avait créé un grand vide dans la vie de Newt. Et à présent qu’ils étaient à nouveau réunis, le jeune homme espérait bien que plus rien ne pourrait les séparer.

Doucement, il la libéra de son étreinte et lui adressa un petit regard attendri alors qu’il reprenait place face à elle en glissant une main dans la poche de son pantalon. « Tu veux un mouchoir ? Je voulais pas te faire pleurer, je suis désolé… » Lui dit-il en lui tendant un paquet de mouchoirs en papier alors qu’autour d’eux, quelques étudiants tournaient la tête dans leur direction, semblant se demander ce qui se passait. Le nouveau qui faisait pleurer une fille… A coup sûr Newt allait avoir une nouvelle réputation ici, mais il s’en fichait. D’ailleurs, il ne se préoccupait pas de ce qui se passait autour d’eux, n’ayant d’yeux que pour Ariel.  C’était des larmes de joie qui roulaient sur ses joues, cela se voyait, mais il y en aurait toujours pour mal interpréter les choses. Tant pis pour eux, il ne voulait pas s’en soucier et adressa plutôt un large sourire à son amie. « Tu as gardé mon collier. Ca me fait vraiment plaisir. Je crois pas que je t’aurais reconnue sans ça. Ca fait bizarre de se retrouver comme ça… C’est… » Il avait beau chercher, il ne trouvait pas le mot qui convenait à la situation et fini dès lors par secouer négativement la tête. Il ne se souvenait pas d’avoir ressenti autant de bonheur auparavant. Et les larmes d’Ariel commençaient à avoir de l’effet sur lui, mais il n’avait jamais pleuré devant elle, dès lors il détourna un instant le regard pour se reprendre, soupira doucement pour se donner du courage et reporta son attention sur elle, impatient d’en apprendre davantage à son sujet. « Alors dis-moi, qu’est ce que tu deviens depuis tout ce temps ? Dis-moi tout, je veux tout savoir. » Il en avait des choses à rattraper… Certes, ils ne rattraperaient jamais ces treize années qui étaient derrière eux à présent, mais ces années difficiles, il voulait les oublier. Son avenir se trouvait face à lui à présent. Et c’est uniquement dans cette direction qu’il voulait regarder.
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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup || PV Newton   Quand on parle du loup || PV Newton EmptyMer 18 Avr - 17:29

Ariel R. Hart && Newton Williams
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Cela avait vraiment énervé Ariel de ne pas se souvenir rapidement de Newt. Pourtant il n'avait pas beaucoup changé de visage mais non, son esprit avait refusé catégoriquement pendant quelques minutes, qui lui avaient semblé des heures, de faire le lien entre le visage de Newton lorsqu'ils étaient petits et son visage de maintenant. A présent, elle l'avait fait mais cela n'empêche que ça avait été long.

De toute manière, Ariel n'aurait jamais pu oublié Newton. C'était tout simplement impossible pour elle. Ce n'était pas faute d'avoir essayé quand elle s'était dit qu'elle ne le reverrait jamais mais non. Il avait toujours fait irruption dans son esprit au moment le moins opportun. Mais heureusement qu'il était revenu parce que sinon Ariel ne savait pas ce qu'elle aurait bien pu faire sans lui... sûrement rien du tout. Elle n'était rien sans lui de toute façon, elle le savait pertinemment bien.

Comment une personne pouvait-elle prendre autant de place dans notre coeur ? Ariel ne le savait pas du tout. Pour la jeune fille, avant qu'elle ne fasse la rencontre de Newton à ses trois ans, il n'y avait que ses parents qui pouvaient prendre autant de place dans son coeur. Et puis Newt était arrivé et lui avait prouvé exactement le contraire. Depuis, c'était comme si la belle brune ne vivait plus que pour lui. C'était bizarre à penser mais c'était comme cela qu'elle le veuille ou non.

"Content ? Même pas heureux de me voir ?"

Newton savait pertinemment bien que sa meilleure amie adorait jouer avec les mots et c'était comme cela que Ariel, malgré ses nombreuses larmes de joie, recommençait à embêter son meilleur ami qui lui avait tellement manqué. Elle se blottit avec plaisir dans l'étreinte de ce dernier, heureuse de retrouver cette place qui ne semblait être faite que pour elle-même.

"Mais oui tu me l'avais promis que tu reviendrais et tu es revenu. Je pensais ne plus jamais te revoir..."

C'était vrai que la jeune fille pensait revoir son meilleur ami au début de ses années universitaires mais au final ce n'était pas le cas puisqu'elle le revoyait lors de sa quatrième année à l'université. Ce moment elle l'avait tellement attendu qu'elle pensait que c'était encore des retrouvailles qu'elle était en train de se faire dans ses rêves. Ce qui fait qu'elle posa ses bras sur ceux de Newton et resserra un peu plus l'étreinte.

"Ce n'est pas de ta faute si je pleure bêta. Tu sais bien que c'est parce que je suis heureuse."

La belle lui adressa un joli sourire resplendissant de bonheur tellement elle était heureuse de le retrouver. La jeune fille prit le mouchoir des mains de son meilleur ami et s'essuya ses larmes avec. Bien sûr c'était difficile de les sécher puisque les larmes avaient du mal de s'arrêter de couler mais c'était comme ça. Elle ne pouvait rien y faire. Quand elle eut terminer de pleurer, elle lui répondit:

"Oui j'ai gardé ton collier. C'était le seul souvenir que j'avais de toi avec quelques photos de quand on était petit. Et puis, tu m'avais bien dit que ce collier t'aiderait à me reconnaître donc je l'ai bien sûr mis tous les jours en attendant nos retrouvailles.... mais je dois bien t'avouer que ces années m'ont paru très longues.... et c'est bizarre de se retrouver après toutes ces années. Mais il faudra bien rattraper le temps perdu."

Puis Ariel lui raconta ce qu'elle était devenue. Elle lui raconta aussi comment ça se faisait qu'elle fasse des études de droit parce qu'avant elle voulait faire des études littéraires. Mais c'était après une visite d'un tribunal et une discution avec un avocat qu'elle avait eu envie de le devenir et depuis elle s'épanouissait.
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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup || PV Newton   Quand on parle du loup || PV Newton EmptyMer 18 Avr - 21:53

Lorsqu’il était venu la voir pour la toute première fois, Newt n’avait pas songé un seul instant qu’ils allaient devenir unis comme les doigts de la main. Que cette première rencontre allait tout changer à sa vie. Oui, il l’avait rencontrée lors de son premier jour de maternelle. Et depuis, il ne s’était pas imaginé un seul instant vivre sans elle. C’était son repère, lorsqu’elle était là, tout allait bien. Lorsqu’il arrivait à l’école le matin, la première chose qu’il faisait, c’était chercher Ariel du regard. Et lorsque cette dernière ne pouvait pas venir parce qu’elle était malade, Newt ne pouvait s’empêcher de supplier ses parents pour aller la voir, ne serait ce que pour lui raconter ce qu’ils avaient fait à l’école, lui donner ses travaux pour qu’elle puisse recopier et ne pas être en retard sur les autres, et bien évidemment, elle devait avoir accumulé bon nombre de dessins que le petit garçon lui avait fait au cours des années pour lui faire comprendre que même si elle n’était pas là, il pensait à elle. Lorsqu’on demandait à Newt qui était Ariel pour lui, il répondait toujours la même chose : qu’elle était son porte-bonheur. Sans elle, il était complètement perdu. C’était son tout, sa meilleure amie, sa confidente, la personne contre laquelle il aimait venir se blottir lorsqu’il avait besoin d’un câlin… Et enfant, qu’est ce qu’il adorait lui en faire. Ca le faisait toujours rire lorsqu’elle essayait de se débattre pour qu’il la lâche dans ses moments là, mais il tenait toujours bon. Et si quelqu’un essayait de les séparer de force, il ripostait : personne ne devait se mêller de leurs histoires. Et s’en prendre à Ariel non plus, à moins de vouloir s’attirer les foudres de Newt.

Il avait eu beau se refaire des amis à Chicago et en garder pour certains d’excellents souvenirs. Il aurait pu renoncer à sa promesse de revenir à Washington et se dire que sa vie était ailleurs à présent. Mais non. Le visage de cette petite fille n’avait presque jamais quitté ses pensées. Cependant, s’il avait dit aurevoir à une petite fille, à présent, c’était une jeune femme qui se retrouvait à présent face à lui. Qu’est ce qu’il se serait passé si jamais ils avaient pu rester ensemble ? Leur amitié serait-elle aussi intacte ? Newt et Ariel ne le sauraient sans doute jamais. A présent, ils avaient presque tout à réapprendre de l’autre. Mais voir qu’elle n’avait pas perdu son sens de la répartie avec lui. Et cela ne manqua pas de le faire rire bien qu’il s’était fait prendre au dépourvu. Il repris ensuite son sérieux et lui adressa un regard pétillant. « Je suis comblé. Je te trouvais jolie avant, mais là tu es définitivement ma plus belle rencontre et j’aime toujours autant ce que je vois quand je te regarde. Ca va ? Je me suis bien rattrapé ? » Lui dit-il avec un petit sourire amusé. Il avait beau jouer les farceurs, ces mots, il les pensait sincèrement. C’est vrai, il avait rencontré d’autres filles à Washington, des amies, des petites amies potentielles… Mais aucune d’entre elles n’étaient arrivées au niveau d’Ariel. Il le savait depuis longtemps : c’était elle et pas une autre. Certes, il venait de lui refaire une petite déclaration et la prendrait peut-être au dépourvu sur ce coup là, mais c’était dit. Et il ne regrettait pas ces mots. De toute façon, son regard parlait pour lui. Il avait toujours eu ce regard pétillant lorsqu’il s’adressait à elle. Et cela n’avait pas changé. Il serait incapable de lui mentir. Et quand bien même il le ferait, elle le devinerait facilement : Newt était tout sauf un menteur. Et avec elle, c’était avec son cœur qu’il parlait.

Il lui avait promis de revenir, il avait tenu parole. Et même s’il ne lui avait pas fait cette promesse il y a treize ans, il était sûr au fond de lui qu’il serait revenu la voir à un moment ou à un autre pour lui faire la surprise. Leur amitié ne pouvait pas être balayée comme cela, c’était impossible. Machinalement, il lui adressa un petit air soulagé alors qu’elle lui confiait être heureuse. Et immanquablement, il pris un malin plaisir à se venger de tout à l’heure. « Ah ben quand même, c’est ce que je voulais entendre… Qu’est ce qu’il ne faut pas faire pour te sortir les mots de la bouche… Je vois que j’ai pas perdu la main sur ce coup là… » Lui dit-il en lui rendant son sourire. Ils avaient beau avoir grandi, mais leur complicité était toujours aussi présente, et Newt en était absolument ravi. Alors qu’elle séchait ses larmes, il lui servi un verre d’eau qu’il lui donna avant de s’en servir un à son tour, en bu une petite gorgée et reposa son verre face à lui avant de reprendre la parole plus sérieusement. « J’aimerais pouvoir le rattraper, si c’est possible. Mais ce qui est sûr en tout cas, c’est que je ne partirais plus à présent. Et si jamais je dois repartir à Chicago pour revoir mes parents, je t’emmène avec moi. Je suis sûr que ça leur ferait très plaisir à eux aussi de te revoir. Je leur ai dit que je partais pour te retrouver… Et je suis content de l’avoir fait. C’est dingue, mes parents sont ailleurs, mais c’est ici que je me sens vraiment chez moi…» Parce qu’elle était là, tout simplement. Avec elle, il irait n’importe où et se sentirait toujours à la maison. Il l'écouta attentivement lui parler de ses études, un domaine qu'il n'avait pas imaginé qu'elle prendrait, mais qui semblait lui convenir et c'était agréable de l'entendre parler de tout cela. Il pouvait ressentir qu'elle était passionnée par ce qu'elle faisait, qu'elle avait trouvé sa voie, et pour lui, c'était l'essentiel. Il en était ravi pour elle. Vraiment.
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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup || PV Newton   Quand on parle du loup || PV Newton EmptyMer 18 Avr - 23:06

Ariel R. Hart && Newton Williams
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Lorqu'ils étaient petits, c'était impossible de les séparer sinon les autres allaient avoir une grosse crise de l'un et de l'autre. Dès le premier jour où ils s'étaient rencontrés, ils étaient devenus presque accros l'un à l'autre. Ariel n'avait jamais pu se lasser de passer du temps avec Newton. C'était sa moitié, elle l'avait su dès le premier jour même si elle avait mis un peu de temps à clairement le réaliser. Mais Newton et elle, c'était comme une évidence, ils allaient passer le restant de leur vie ensemble.

FLASHBACK

"Newt ? Tu penses que j'aurais un mari autre que toi quand je serai grande ?"

La petite fille de sept ans regardait avec attention son meilleur ami, se posant réellement la question. Elle se posait plusieurs questions par rapport à son avenir ces derniers temps et Newton était le seul garçon avec qui elle était vraiment proche. Elle n'avait jamais pensé à être plus proche d'un autre garçon à dire vrai... mais comme son père, soit le mari de sa mère, était un de ses amis d'enfance, elle se posait la question.

"Bien sûr que non ! Tu m'auras moi et c'est tout. On aura pleins d'enfants et on commencera à en avoir à 22 ans !!"

Ariel adressa un grand sourire à son meilleur ami, heureuse de sa réponse. Elle ne voulait pas d'un autre mari que lui et elle savait qu'il le savait. C'était une chose très rassurante.

FIN DU FLASHBACK

Or, ils avaient 22 ans. Cela faisait bizarre à Ariel qui venait de se souvenir de ce souvenir-là. Bon d'accord, ils allaient en avoir 23 mais ça faisait quand même bizarre de se retrouver pile à cet âge où ils avaient dit qu'ils auraient leurs premiers enfants. Bon d'accord, Ariel ne croyait pas beaucoup en ces choses mais combien de chances existaient-ils pour qu'ils tombent sur cet âge-là ? Très peu et Ariel le savait.

"Tu t'es bien rattrapé Roméo. Tu aimes toujours autant me faire des compliments à ce que je vois"

Elle dit cela sur un ton amusé. Newton lui faisait toujours des compliments lorsqu'ils étaient petits et cela avait toujours amusé Ariel qui ne pensait pas qu'elle était si belle que Newt le lui disait. Elle s'était toujours pensée banale comme fille et elle ne se trouvait belle qu'aux yeux de Newton qui ne faisait que lui dire à quel point elle était magnifique. Elle se trouvait encore plus banale surtout avec le fait qu'elle ne mettait jamais aucun maquillage parce qu'elle détestait cela. Déjà petite, elle avait dit à Newt qu'elle n'en mettrait jamais parce que ça cachait la véritable beauté des filles.

"J'espère bien que tu ne repartiras plus. De toute façon, où que tu ailles, j'irai avec toi. Je ne veux plus du tout refaire cette expérience qui a été horrible... surtout sans nouvelles de toi et tu ne m'avais même pas donné d'adresse pour que je puisse t'envoyer des lettres. Ce n'était pas juste du tout... de toute façon ce n'est pas comme si tu m'en avais envoyé alors que tu connaissais mon adresse."

La jeune fille haussa un sourcil en regardant le jeune homme, toujours dans ses bras. De toute façon, elle comptait rester dans dans son étreinte pendant toute la journée qu'il le veuille ou non, et même si ça signifiait de sécher ses cours. C'était complètement fou ce besoin d'être avec Newton, elle n'avait jamais ressenti ce besoin avec personne d'autre et ça lui plaisait.
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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup || PV Newton   Quand on parle du loup || PV Newton EmptyJeu 19 Avr - 22:02

Newt avait compris bien vite que son avenir, il le voulait avec Ariel. Dans l’un de ses souvenirs où il avait à peine huit ans, il se revoyait complètement déstabilisé à regarder au loin Ariel et un de leur camarade de classe qui avait profité que Newt se soit un peu éloigné d’elle pour accoster la petite fille et lui proposer des bonbons. Ca lui avait provoqué un sentiment étrange, c’était la première fois qu’il ressentait ça. Troublé, il était resté sur place et les avait observés tout les deux. D’habitude, c’était lui qui partageait ses friandises avec Ariel. Pourquoi il lui prenait sa place celui-là ? Il n’avait pas le droit. A ce moment là, Newt aurait très bien pu intervenir, mais il n’avait pas bougé… Puis, à un moment donné, Ariel s’était rendu compte que son ami les observait et sans hésiter, elle était revenue vers Newt pour lui faire un câlin. Et alors qu’il la serrait contre lui, toutes ses craintes s’étaient envolées. Il avait toujours eu peur qu’un autre prenne sa place.

Cette peur ne l’avait pas vraiment quittée à présent, même après plusieurs années. Mais il ne voulait pas s’en préoccuper. Si elle était en couple, tant pis, ce n’était pas ça qui l’empêcherait de lui faire des compliments. Et puisque cela ne semblait pas la déranger, d’après ce qu’il pouvait voir, pourquoi s’en priver ? Il lui adressa machinalement l’un de ses sourires charmeurs dont il avait le secret. « Ose me dire que ça t’ennuie, que tu déteste ça et promis, j’arrête… » Ou pas… Peut-être que ça serait la seule promesse qu’il ne tiendrait jamais finalement. Elle devait sans doute faire tourner beaucoup de têtes ici… Sans doute qu’un garçon avait au moins tenté sa chance avec elle… Ou alors, Newt n’y comprendrait plus rien. Il ne voulait cependant pas imaginer Ariel avec un autre, même si c’était une possible réalité. Si c’était le cas, il le verrait bien assez tôt. Pour le moment, il voulait juste se concentrer sur elle et sur rien d’autre. Laissons les mauvaises nouvelles pour plus tard, s’il y en a.

Doucement, en l’écoutant, il pris ses mains dans les siennes en se mordillant légèrement la lèvre inférieure, conscient de l’erreur qu’il avait fait en la privant de nouvelles. Comme un enfant pris en faute, il baissa son regard un instant avant de le reporter timidement sur celui d’Ariel. Elle méritait des explications. Elle avait le droit de savoir ce qui lui était passé par la tête à l’époque. «  Tu sais, j’ai souvent pensé à t’écrire. Je t’ai d’ailleurs écris quelques lettres mais j’ai jamais osé te les envoyer. J’avais peur que tu te prive de quelque chose, de te faire d’autres amis, juste parce que d’une certaine façon je restais dans ta vie. T’avais le droit de m’oublier. Je devais t’aider à le faire. Et puis, peut-être que si je t’avais écris, tu aurais finalement fini par jeter mes lettres lorsque tu serais passée à autre chose. Alors je les ai gardées et je me suis dit que je te les donnerais quand je te reverrais. Du moins, si tu le voulais… »
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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup || PV Newton   Quand on parle du loup || PV Newton EmptyJeu 19 Avr - 22:53

Ariel R. Hart && Newton Williams
I found love where it wasn't supposed to be
"Hahaha je ne te dirai jamais que ça m'ennuie. Surtout que je n'ai pas de petit ami qui serait énervé par cela."

Il était vrai que Ariel n'avait jamais eu de petit ami. Peut-être qu'elle n'était pas assez belle, peut-être qu'elle n'était pas assez avenante, elle ne le savait pas du tout. Elle n'en avait jamais eu c'était tout. La jeune fille n'avait jamais eu d'avances de toute sa vie, aucun garçon ne lui avait dit qu'elle était belle, à part Newton. Mais Newton était parti donc il n'y avait personne pour lui dire qu'elle était la plus belle fille au monde.

De toute façon, Newton était le seul à avoir le droit de lui dire qu'elle était belle. Pour les autres garçons, elle ne saurait pas comment répondre. C'était comme si on lui parlait d'avoir des enfants avec elle. La belle brune serait gênée et répondrait qu'elle n'en voulait pas tandis que si c'était Newt, elle lui répondrait qu'elle voudrait en avoir avec lui, comme quand elle l'avait fait lorsqu'ils avaient sept ans. C'était l'âge où ils avaient décidé qu'ils commenceraient à avoir des enfants à leur âge actuel, soit 22 ans.

"De toute façon, je n'ai jamais plus à aucun garçon. Aucun homme ne m'a jamais fait d'avances, ne m'a jamais dit que j'étais belle... de toute façon je ne sais même pas comment je réagirais si cela arrivait. Je ne pense même pas que je réagirais bien tout simplement parce que ces garçons ne seraient pas toi...c'est bête à dire mais tu m'as tellement habituée à ce que ça ne soit que toi qui me donne des compliments que je ne veux en recevoir que de toi."

Un léger rire cristallin s'échappa des lèvres tandis qu'elle prenait une fourchettée de ses pâtes au jambon et au fromage. C'était bon, elle adorait ça même. Elle avait toujours trouvé que la cafétéria de l'université était assez bonne. D'ailleurs, dans toutes les écoles où elle avait été, ça avait toujours été assez bon donc elle n'avait pas à se plaindre. Mais elle avait entendu par une amie, qui bizarrement avait vécu quelques années à Chicago, que la cafétéria n'était pas bonne dans aucune des écoles là-bas. Donc bien sûr, Ariel avait pensé à Newton et lui avait adressé une pensée consolatrice parce qu'apparemment ce qu'il mangeait n'était pas bon.

"Je te pardonne pour ne pas m'avoir écrit.... moi-même j'aurais pu chercher ton adresse pour t'envoyer des lettres mais je ne l'ai jamais fait... donc j'espère que tu peux me pardonner pour cela."

La jeune fille serra les mains de Newton dans les siennes, poussant un léger soupir de bien-être tellement elle se sentait bien avec Newt ici avec elle. Elle se demandait comment cela se faisait que elle se sente aussi bien mais elle n'allait pas cherché des choses qui ne l'avanceraient en rien. Elle caressa doucement avec son pouce l'intérieur des mains, soit les paumes de Newton. Elle savait que ça lui avait toujours fait du bien donc elle continuait de le faire, comme quand elle était petite.

"Sinon toi, qu'est-ce que tu deviens ? Tu as décidé de t'orienter vers quelles études ?"

Ariel voulait tout savoir sur le Newton d'aujourd'hui. Ils avaient tant de choses à rattraper, treize années quand même, que encore une fois, bien qu'elle adore ses cours, elle avait bien envie de les rater simplement pour essayer de rattraper le temps perdu. Cela serait effectivement impossible mais qui n'essaie pas, n'a rien, pas vrai ?

"Au fait tu te souviens de ce que tu m'avais dit quand on avait sept ans ? Qu'on commencerait à avoir des enfants à 22 ans ?"

Elle éclata de rire en voyant le rouge monter aux joues de Newton. C'était tellement drôle de le voir gêné parce qu'il ne pensait sûrement pas qu'elle se souviendrait de quelque chose comme cela.
(c) sweet.lips
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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup || PV Newton   Quand on parle du loup || PV Newton EmptyDim 22 Avr - 18:16

D’aussi loin qu’il se souvienne, Newt avait toujours été très fusionnel avec Ariel. Très tactile aussi. Il ne s’était jamais privé de lui prendre la main, de la blottir tout contre lui, il avait souvent besoin de ressentir son contact près de lui. Et même avec les années de séparation qu’ils avaient subis tout les deux, cela n’avait pas changé. Au contraire. Il avait ce besoin de contact à rattraper et d’ailleurs, il ne l’avait même pas retrouvé depuis dix minutes qu’il l’avait déjà enlacée et pris ses mains dans les siennes, sans se tracasser le moins du monde des éventuelles retombées qu’il y aurait pu y avoir si elle avait eu un petit ami présent à la cafeteria. Apprendre donc qu’elle n’avait pas de petit ami l’avait fait sourire, mais la suite un peu moins. Il se sentait quelque peu peiné pour elle. Pourtant, elle en parlait comme si de rien n’était, mais Newt n’avait pu s’empêcher de se sentir touché par tout ce qu’elle venait de lui avouer. « Tu n’as jamais eu d’histoire avec un autre garçon ? Tu avais le droit, tu sais ? J’ai du mal à croire qu’un autre n’ait jamais tenté sa chance avec toi. Je t’avais promis de revenir, c’est vrai, mais tu avais le droit de vivre, je t’en aurais pas voulu si tu avais eu un copain à mon retour ou entre temps. En tout cas, puisque j’ai ta permission, compte sur moi pour te refaire pleins de compliments à l’avenir. J’ai juste grandi, mais au fond j’ai pas trop changé de ce coté là. Et puis tu mérites tout ces compliments… » Newt avait toujours préféré les filles naturelles plutôt que celles qui se maquillent un peu trop. Et puis, à ses yeux, Ariel n’avait pas besoin de se cacher derrière du maquillage pour rester belle selon lui. Elle l’était naturellement. « Ca va ? Le petit garçon que tu as connu ne te manque pas trop ? Je suis conscient que j’ai pas mal changé moi aussi. » Et que ça pouvait être complètement déroutant. Ils allaient devoir apprendre tout deux à se redécouvrir mutuellement. Mais visiblement, leur complicité était toujours aussi présente, même avec les années, et ça faisait vraiment plaisir à Newt. Il avait craint que tout soit complètement différent entre eux. Mais non, rien n’avait changé, si ce n’est qu’à présent, ils n’étaient plus des enfants.

Tout en discutant avec elle, il termina son assiette de pâtes dégusta son dessert et chercha ensuite dans son sac de cours sa bouteille d’eau pour boire un peu. Depuis qu’il était de retour ici, il était vraiment réconcilié avec la nourriture de la cantine et il n’avait pas manqué de faire savoir à ses parents que c’était un point positif dans son retour à Washington. Ce soir, il pourrait leur annoncer le deuxième point positif à tout ça : il avait enfin retrouvé Ariel. Evidemment, s’il avait choisi de venir ici plutôt qu’ailleurs, c’est parce qu’il avait fait des recherches et qu’il avait découvert qu’elle étudiait ici. Il lui avait cependant fallu une semaine pour la trouver, et ce par le plus grand des hasards. Oui, ca faisait déjà une semaine qu’il était ici. Et vu le nombre d’étudiants présents ici, il se disait qu’il avait eu de la chance de la retrouver si rapidement. A présent, plus rien ne lui manquait pour être heureux. Et c’est avec un sourire qu’il lui adressa à nouveau la parole alors qu’elle s’excusait à son tour. Elle lui avait pardonné à lui, et à ses yeux, c’était l’essentiel. Il fit cependant mine de réfléchir un peu à la question, juste pour l’ennuyer. « Attends, je sais pas si je vais arriver à te pardonner sur ce coup là… Je t’avoue que c’est tentant pour moi de te faire la tête et que tu le mériterais mais… Non, je peux pas t’en vouloir. Je t’aime trop pour ça. » Il n’avait pas prévu de lui rappeler ses sentiments comme cela mais c’était sorti tout seul… En même temps, il lui avait toujours dit qu’il l’aimait beaucoup, et ça n’avait pas changé. Pourquoi ça aurait été différent après tout ? Il laissa ses mains dans les siennes, appréciant ses caresses comme au bon vieux temps. Et puis surtout, ça lui avait tellement manqué de ressentir son contact alors forcément, il ne voulait qu’une chose : en profiter tant que cela durerait. « Je me destine à devenir médecin. C’est un métier qui m’a toujours attiré, je voulais pouvoir aider les gens. Après, j’hésite encore sur l’idée de travailler en tant que médecin ou bien en tant que chercheur… J’aimerais arriver à donner de l’espoir à ceux qui n’en ont plus. C’est peut-être ambitieux, mais ça me plairait. A coté de ça, je travaille dans un restaurant pas loin d’ici en tant que serveur pour me payer mes études et mon loyer. Mes parents ne manquent pas d’argent, mais je n’ai plus envie de dépendre d’eux, surtout que je suis en âge de me débrouiller par moi-même.  Et j’ai un petit appartement dans lequel je vis tout seul pour l’instant. Si ça te dis, un jour après les cours, je te ferais visiter. » C’était son premier véritable chez lui et immanquablement, il voulait lui faire partager ça, fier d’avoir enfin son indépendance. Il avait beau très bien s’entendre avec ses parents, il était heureux d’avoir enfin son véritable chez lui. Il y invitait d’ailleurs régulièrement quelques amis, dès lors, pourquoi pas Ariel ?

La remarque que la jeune femme lui avait faite ensuite avait eu le don de lui faire perdre toute son assurance. Troublé, il ne pu s’empêcher de rire un peu, bien qu’il soit complètement déstabilisé pour le coup. Ce coup là, il ne l’avait pas vu venir et machinalement, il se passa une main dans les cheveux en faisant non de la tête avec un petit air amusé. « Moi j’ai dis ça ? Je manquais pas de cran à l’époque, c’est dingue que tu t’en rappelle, moi j’ai complètement oublié. Je me souviens par contre du stress que j’ai ressenti au moment de te dire aurevoir… Je t’ai embrassé rapidement et je me suis détesté d’avoir pris l’excuse que je partais pour le faire. En tout cas, je crois que pour les enfants à vingt deux ans, on est visiblement mal partis… Faudrait déjà qu’on sorte ensemble… Et on vient à peine de se retrouver. On devrait s’accorder un délai de réflexion là-dessus… » Ce qui le surprenait, c’est l’autorité dont il faisait preuve visiblement à ce temps là. A présent, il n’était plus du tout comme ça, il était du genre à penser aux autres plutôt qu’à lui. Et puis, il savait aussi que Ariel n’avait jamais eu de relation avec un garçon… Alors quand bien même elle en voudrait une avec lui, il se voyait plutôt plus prendre son temps que de foncer et de lui faire des enfants tout de suite. Sans compter que ces choses là ne se font pas sur un coup de tête. En tout cas, apprendre cela l’avait complètement gêné et alors que ses joues chauffaient littéralement sans arrêter, il l’interrogea doucement. « Ca te dit de faire un tour avec moi dehors après quand tu auras terminé ? Je crois vraiment que j’ai besoin de prendre un peu l’air… » Il devait avoir l'air fin comme ça à rougir de la sorte... Il ne se souvenait pas que ça lui soit arrivé un jour, et le pire c'est que ça ne semblait pas vouloir s'arrêter. Dès lors, pour tenter de se reprendre un peu, il détourna la tête pour regarder ailleurs, mais lorsqu'il croisait à nouveau le regard d'Ariel et qu'il voyait son petit air, ça recommençait et il ne pu s'empêcher de rire. « Mais tu vas arrêter ça oui?» Il avait beau essayer de se montrer convainquant, ça ne lui réussissait décidément plus vraiment.
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