Prenons à la rigolade nos folies d'un soir. + Lysandre.

« Écoute quand on a la même allure que moi dans tes costumes franchement, je pense que je peux me vanter un minimum, la preuve toutes tes clientes me dévorent des yeux. » Il est vrai que ça me faisait venir de la clientèle féminine le fait d’avoir Lysandre dans ma boutique. Il se faisait de plus en plus connaitre et certaines personnes savent déjà qu’il vient régulièrement dans ma boutique. Forte heureusement, je n’ai pas encore eu de gamine me réclamant le numéro de Lys ou encore un autographe ou encore l’adresse où il habite. J’espère que ça ne se fera jamais mais j’en doute fort. Les gens sont tellement débiles parfois que bon, il y en aura toujours un ou deux. Bien sûr, je l’enverrais valsé. Je respecte la vie privé de mon ami, comme il respecte la mienne. De plus, je sais déjà que ça en fait gloussée plus d’une de me voir en compagnie de Lysandre. La preuve en ce moment même, ces jeunes filles qui rougissaient à vue d’œil en nous voyant tous les deux. C’est fou quand même ce que ça peut provoquer d’être connue. Je ne supporterais pas être reconnu de tous. « C’est vrai, tu as le droit de te vanter un peu. Et pour ce qui est de ces demoiselles, c’est assez dépitant. Elles ne voient qu’en toi, ton talent et ta beauté. Le reste, ça passe à la trappe, c’est nul. » Disais-je en réfléchissant un peu. « De vrai superficielle quoi ! »

« Non sans déconner t’as super bien choisi la coupe, ça me donne de l’allure j’adore. C’est masculin et classe à la fois, c’est parfait pour la soirée. Après je garantis pas qu’elle reste en bon état si la fête est bien arrosée. » Je ricane alors en roulant des yeux à ses mots. Cela me faisait toujours plaisir d’avoir des compliments sur mon travail. Il y avait peu de personne dans ma boutique qui faisait les croquis des futurs vêtements, à par moi et bientôt Jade, puisque je lui ai proposé un projet. Je trouvais qu’elle avait énormément de talent malgré son manque de confiance en soi. Bien évidemment, j’adorais l’avoir constamment dans la boutique, mais pour le moment, elle est en étude. « Je suis contente que ça te plaise. » Disais-je en lui rajustant correctement la coupe à la nuque. Puis je posais mes mains sur ses épaules avec amusement. « M’en fiche, c’est toi qui paie, pas moi. » Disais-je avec amusement en ébouriffant un peu ses cheveux. « Non, mais tu me la redonneras et je la remettrais en état, je suis là pour ça après tout ! » Disais-je en souriant doucement, tout en le regardant à travers le miroir.

« Tu m’étonnes, tu sais bien que t’es la seule qui a le droit de m’habiller. Et de me déshabiller, t’es pas la première ni la dernière d’ailleurs. » Je souriais avec amusement en secouant la tête avec amusement. Le malaise de tout à l’heure avait disparu. J’avais juste retrouvé mon ami et ça me plait beaucoup. « Ouais, mais moi, je suis la seule à te faire déshabiller plusieurs fois en quelques heures ! La preuve maintenant, car tu as encore plein de truc à essayer ! » Je ris doucement. « bon, je t’autorise à garder le boxer. » Ajoutais-je d’un air taquin. Puis, je réfléchissais un peu à la cravate. « Ouais t’as raison, je peux pas débarquer comme ça si tu estimes que c’est pas classe, après tout je commence à être un peu connu je dois m’adapter, c’est la triste réalité du métier. » Je hochais la tête en venant regarder les cravates que j’avais dans les tiroirs, puis, je prends en même une chemise grise et un veston tacheté noir et blanc pour mettre en dessous de la veste. « Tu auras encore plus la classe avec ça mon grand. Mais oui, il faut faire certain sacrifice pour le métier qu’on fait. Après , ce n’est que quelques heures ! Tu vas y survivre. »

« Tu sais que j’adore ta proposition. Sans déconner ça pourrait être amusant, et puis je sais que tu veux me revoir en caleçon. » Je souriais alors en voyant que ma proposition ne le dérangerais pas. J’avais dis ça comme ça, mais c’est vrai que ça peut être pas mal. Surtout qu’il porte bien mes vêtements. Tous lui va et ça ne peut qu’être un avantage pour lui comme pour moi. « Ouaiis, mais je t’assure, tu ne vas pas que te foutre en caleçon, il y aura d’autre vêtement à mettre par-dessus. » Je ris en lui tirant la langue. « Mais oui, ça peut être intéressant ! J’en parlerais à mon photographe et on fera un test un de ces jours. Je t’appellerais. »

« Ouais c’est ça le début de la célébrité. Tu sais moi, du moment que les gens que j’apprécie aiment mes chansons ça me suffit, mais c’est vrai que déjà quelques groupies, ça me rends pas peu fière néanmoins. » Je souris à ses paroles en hochant la tête positivement. Il est vrai que ça doit être quelque chose d’être reconnu par pas mal de personne. Dans un sens, je le suis aussi un peu, car presque tout le monde connait ma boutique, et passe y faire un tour, ils savent ce que je fais, mes créations sont apprécier et aimer de tous, du moins, en majeur partie, mais je ne suis pas une styliste reconnu dans le monde entier et ça me plait assez à vrai dire. Je n’ai pas besoin de ça pour vivre, tout ce que je veux, c’est être bien dans ma ville et pour le moment, c’est le cas. Je ne veux pas que ça change et ça ne changera pas. « Je n’en doute pas va ! Faudrait que je retourne voir l’un de tes concerts un de ces jours tiens. J’inviterais quelques amis au passage ! » Disais-je en souriant avec douceur. Puis, je le laissais enfiler une autre veste. Je posais ensuite mon regard sur certaines personnes qui ne cessaient pas de nous regarder depuis tout à l’heure, ce pourquoi je décide de refermer la porte coulissant pour qu’on soit tranquille. Généralement, quand je faisais ça, ça montrer que je n’aimais pas les fouineurs et qu’il fallait voir ailleurs.

« ça me plaît toujours tu le sais bien, c’est pour ça que je ne viens que ici. » Je souriais à ses mots. Cela faisait toujours plaisir à entendre. J’avais tellement mis de cœur à faire cette boutique que si elle ne plairait pas, ça me ferait du mal. C’est ma vie, ma passion, je ne supporterais pas qu’on touche à mon travail, qu’on le dégrade. « Et j’en suis heureuse Lysandre ! Tu sais, je ne pensais pas que ça marcherait autant la boutique, alors je suis vraiment contente. » Disais-je avec douceur. Je n’aimais pas la concurrence et je ne me battre avec les autres alors même s’il y a des magasins qui se dit mieux que le mien, alors, soit, qu’il en soit ainsi. Je ne ferais pas en sorte qu’ils partent ni rien d’autres, je suis loyale comme personne, donc c’est comme ça. « Pour ça c’est clair que je te fais confiance, mais me pousse pas trop, je serais capable de tout faire pour que tu n’y arrives. » Je ris alors en roulant des yeux suite à ses paroles. « Mon cher ami, tu peux faire tout ce que tu veux avec, je suis sûre que j’arriverais à la remettre comme neuf ! Peut-être avec un style plus original, mais je ressors toujours quelques choses, le tissu n’a pas de secret pour moi ni de limite, on peut faire tout ce que l’on veut avec n’importe quoi ! » Disais-je avec un large sourire. Puis, je ne disais pas ça comme ça, c’était vrai. J’aime me lancer des défis, j’en fais de plus en plus maintenant, et avec mon métier, je suis capable d’en faire énormément. J’adore ça.

« Et on recommence quand tu veux ». Je ris en sachant qu’il parlait des tenus, je vais d’ailleurs en prendre une qui est dédié pour ce soir. Je vais saisir un jeans noir, avec des motifs en cuir, et un t-shirt accompagné d’une chemise en jeans bleu/gris. « Maintenant, car tu as la tenue pour ce soir à mettre ! » Disais-je en posant le tout sur le meuble à côté. Puis, j’attrape la veste pour son gala que je mets sous plastique. « Tu as besoin de chaussure pendant que j’y pense ? » Oui, car il n’allait quand même pas y aller avec des basquets, enfin, pour les concerts, les tennis, ça pouvait aller mais pas pour le gala. « Ah mais moi je veux bien rester en caleçon si le photographe est pas mal, et si tu es là pour regarder. » Je riais en roulant des yeux. « Mon photographe est marié, et je ne crois pas qu’il soit intéressé par les hommes mon cher ami ! Après, je ne lui ai pas demandé, tu verras ça avec lui ! » Je ris. « Mais je ne regarderais pas, olala, non merci ! » Je lui tirais la langue d’un air enfantin. « Carrément, ça m’intéresse. Et puis j’aurai bien besoin d’une pochette pour mon prochain album… » Je souriais alors grandement à ses dernières paroles. « Oooh, sérieux ? C’est trop bien ça ! Et je serais ravie de pouvoir te fournir en vêtement comme te fournir mon photographe, je suis sûre que ça lui plairait de faire ça ! Han, j’ai déjà hâte sérieux ! »

« Ah ça c'une bonne idée. Ça fait un moment, t'as pas encore entendu mes nouvelles chansons en plus. » Je hochais positivement la tête en souriant. Oui, c’est vrai que je connaissais que ses premières chansons, je les aimer bien, après, je ne suis pas très concert, ce pourquoi j’en faisais très peu. Il y a trop de fous dans les concerts, un jour, je me suis retrouvée avec des chaussures cassés, abîmée tant on m’avait marché sur les pieds et écrasé pour aller voir au plus près le chanteur. Mais pour lui, je veux bien faire un petit effort pour le revoir en concert. Puis, ce n’était pas d’énorme concert, alors je sais que ça ira. Puis, c’était mon ami, alors je lui devais bien ça. J’aimais bien lui donner mon avis sur ses prestations. « Non, et j’ai hâte de les entendre Lys ! Je suis sûre que ça sera super ! » Et j’étais sincère. Je savais qu’il avait du talent et j’étais contente pour lui de savoir qu’il réussissait dans ce qu’il aimait. J’espérais que ça ne ferait que grandir son succès. Il le mérite.

« T'as une super boutique et je me poserais des questions si ça ne marchait pas pour toi. » Je souriais alors avec douceur en venant déposer un baisé sur sa joue en guise de remerciement, puis en parlant de ma boutique, je posais un bref instant sur l’horloge. Il se faisait déjà tard. Je n’avais pas vu le temps passé, faut dire que je ne regarde pas l’heure quand je suis avec des amis. J’aime profitais d’eux, surtout que je suis toujours à fond dans le travail, alors ça ne me déranger pas spécialement. J’étais toujours en avance pour mes créations, et mes rendez-vous quotidiens, ou de mes clients qui ont un privilège sont déjà passé, d’autant plus que je savais que mes vendeurs/stylistes gèrent bien la boutique sans moi, je n’embauche pas à l’aveugle. Jade en est la preuve, quand elle est venue dans ma boutique pour me demander un stage, j’ai tout de suite vu qu’elle était faite pour ce travail. Elle m’avait parlé de ses rêves, de ses passions avec des étoiles dans les yeux.. Je me revoyais en elle, et elle me plaisait beaucoup cette petite. Je sais qu’elle aura beaucoup de talent, et qu’elle réussira dans ce qu’elle veut faire. « Je prendrai bien le défi mais je veux pas gâcher tes habits, ni ma thune en fait. » Je ris doucement à ses paroles en le regardant. C’est vrai que ça me ferait un peu de mal de voir mes habits dans un piteux état, surtout avec tout l’amour que je donne pour les faire. Néanmoins, j’aime aussi les défis, donc, ça peut être amusant. « T’es un ami, tu n’as pas besoin de venir à la boutique pour que je refasse tes vêtements, tu viens chez moi, j’ai du matos chez moi, et je te ferais ça gratuitement ! » Disais-je avec amusement. Chez moi, j’avais une petite pièce rien que pour moi, avec quelques tissus en rabe. Même à la maison, je travaillais… Ce qu’on me reprochait un peu d’ailleurs.

« Ouais. Par contre je te cache pas que faudra modérer les marques hein, mais je compte pas y aller en basket donc va pour des chaussures. » Je souriais doucement en ouvrant l’armoire où se trouve les chaussures, je connaissais déjà ta pointure alors je prenais une paire très belle, avant de te les tendre. « Je te les offres, ce n’est pas une paire de chaussure qui va me ruiné, t’inquiète ! Puis, c’est comme un cadeau pour ton deuxième album ! » Je lui souriais doucement. Cela ne me déranger pas et ça me faisait vraiment plaisir de te les offrir. « Figure toi que des hommes mariés, j'en ai déjà emballé, j'adore ça c'est meilleur, ça sent l'interdit. Hétéro, allez, quelques uns mais bourré donc je vais pas les compter, je risque d'exploser le compteur et tu seras déçue. » Je ris en roulant des yeux amusées en lui tirant la langue. Je ne doutais pas ça de lui, il savait charmé les personnes. Bon, moi, il ne m’avait pas charmé, c’est venu comme ça, une attirance soudaine, mais il y avait un peu trop d’alcool dans notre sang. « Tu es un fifou, c’est tout ! » Riais-je en haussant les épaules. « Bah avec plaisir ! En plus ça te ferait de la pub, je compte sur toi pour me trouver une tenue, ce sera plutôt rock cette fois, exit le costard. » Je ris de nouveau en hochant la tête. J’avais déjà des idées de tenus en tête. « T’inquiète pas pour ça, je sais déjà ce que tu porteras ! ça t’ira parfaitement ! » Je met tes habits dans une belle boite ainsi que les chaussures pour te les donner par la suite. « On se reverra pour le cours de guitare prochainement, et je t’appelle dès que je vois mon photographe, on se fera une journée à blablater sur ta pochette, pour trouver de beaux endroit et tout le reste. Et.. Bien sûr, je t’embauche avec grand plaisir comme mannequin de temps en temps ! » Je souris en le regardant avec douceur.

Le temps passe très vite... Je n'avais pas regarder l'heure jusqu'à maintenant, et je fus surprise par le l'heure. C'est fou quand nous sommes avec une personne qu'on apprécie, ce que ça passe vite. J'ignore encore s'il y a encore du monde dans la boutique, mais je doute qu'il y ait grand monde. Mais je ne voulais pas retenir mes employés, car je sais qu'à chaque fois, ils attendent que je leurs disent qu'ils peuvent y aller au cas où que j'avais besoin d'eux ou non. Et comme tout employé, ils avaient peur de me demander à partir ce que je trouve ridicule puisque je ne mords pas et que je comprenais parfaitement qu'ils avaient une vie. Mais bon, je leur dirais quand bien même, qu'ils peuvent y aller. Je n'ai pas besoin d'eux ce soir et on était pas débordé par les clients en ce jour. Prochainement par contre, ça sera autre chose avec les fêtes de noël. « T'es une crème tu le sais ça. Fais pas ça avec tout le monde sinon tu va fermer boutique rapidement. »  Je riais alors en secouant la tête. Non, je ne le faisais pas et là, c'était parce que j'en avais envie, j'avais envie de faire une bonne action. Après, je savais qu'il acceptait pour me faire plaisir, je le connaissais un peu pour savoir qu'il aimait se débrouillait seul, mais tant pis. Moi, j'aimais faire des cadeaux à mes amis, et je continuerai à lui en faire. D'ailleurs, il en aura sûrement un ou deux pour Noël. J'aime bien être généreuse, surtout avec mes amis ce qui peut se retomber sur moi, mais je suis prête à prendre le risque. Puis, je fermais un instant les yeux suite à son bisou sur mon front. J'aimais bien sa tendresse envers moi.

« Je te fais confiance, à chaque fois que je viens ici je sais que ma tenue va plaire où que j'aille. T'as vraiment trouvé ta vocation. T'es parfaite dans ce que tu fais, et beaucoup de monde le pense, j'entends souvent les clients, et je vois leur sourire ravis quand ils s'en aillent. »  Je souris alors grandement à ses paroles. Le fait de savoir que d'autres clients ressortaient ravie de ma boutique, ne pouvait que me faire plus grand bien. J'adorais que ça continu encore et encore, jusqu'à ma retraite quoi. Mais le monde change, j'en suis bien consciente, alors chaque années, je me dois de me remettre à la mode. Voire même chaque trimestres. Je me dois de toujours écouter les envies des autres pour m'adapter à eux. En sommes.. C'est un gros travail alors être complimenté, me faisait du bien. «  merci, ça me fais plaisir d'entendre ça. » Disais-je avec tout autant de sincérité. Je le savais sincère et j'en suis encore plus ravie. Certains pourrait dire la même chose mais pour me faire plaisir, pas pour dire la vérité, ce qui peut être décevant. Néanmoins, là, ce n'est pas le cas, et je lui en remercie.

« Alors on verra tout ça ensembles, mais je suis certain que notre collaboration va être fructueuse, entre tes fringues et mon superbe corps. Par contre je dois filer ma belle, j'ai un concert dans une heure. Merci pour tout, t'es adorable »  Je souriais avec douceur en hochant la tête. J'en doute pas une seule seconde que ça sera au top. J'avais déjà hâte de commencer ce nouveau projet. J'allais sûrement y réfléchir ce soir dans mon lit et même à commencer les créations. Du moins, les dessins. J'avais tant d'idée en tête. «  Je t'appelle ! Aller, va t'amuser et fais vibrer tous ces gens qui viennent te voir. » Je souris en déposant un baisé sur sa joue. «  et ça me fais plaisir, merci à toi de m faire confiance. Aller va ! » Je le raccompagne jusqu'à la porte, il n'y avait visiblement plus personne dans la boutique alors j'en profitais en même temps pour dire aux autres qu'ils peuvent y aller. Puis, je salue mon ami pour la dernière fois de la journée.