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 LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla

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MessageSujet: LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla   LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla EmptySam 22 Sep - 13:44


Loterie RP

Maximilian & Layla

a night for brawls
Il y a des nuits comme ça où il faudrait mieux rester chez soi. Chacun de votre côté, vous vous êtes retrouvé dans une altercation dans un bar du centre-ville. Vous savez comment c'est, une parole trop haute, un regard qui s'attarde trop, des mots destinés à blesser, etc. : il en faut peu pour faire partir une première insulte ou un premier poing. Rien de très grave, mais un petit passage aux urgences s'impose tout de même par précaution. Vous vous retrouvez tous les deux assis l'un à côté de l'autre dans la salle d'attente des urgences, à mourir d'ennui et regretter chaque décisions prises dans la soirée. Autant comparer vos histoires, non?


Dernière édition par Mind Reader le Mer 7 Nov - 18:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla   LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla EmptySam 20 Oct - 21:19

LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla Max_so10 LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla Wqojd410
Maximilian & Layla
« La violence est inévitable et injustifiable. »
- Albert Camus





La vie n’était qu’un éternel recommencement, au fond ; rien qu’un cercle bouclant à l’infini jusqu’à la nausée. Avec une pointe d’ironie lui cisaillant le cœur comme un scalpel, Maximilian se fit cette réflexion alors qu’assis sur un des bancs placés en périphérie du hall d’attente des urgences, il laissait son esprit divaguer, fatigué et la mâchoire douloureuse.

L’hôpital de Washington commençait à bien le connaître, à la longue, et inversement, à la manière d’un pas de deux à la fois pathétique et cruel : après y avoir atterri suite à son accident de voiture, le Californien y avait passé plusieurs semaines, sans pouvoir s’en détacher tout à fait, puisqu’il lui avait fallu en reprendre régulièrement pendant un temps le chemin, afin que les médecins puissent s’assurer que son hématome sous-dural s’était bien résorbé sans laisser planer le moindre risque de séquelle… Max connaissait donc bien son accueil, ses couloirs, ses salles, et même si la malchance lui collant à la peau comme une seconde ombre n’avait heureusement pas pour lui poussé le vice jusqu’à lui causer assez de tort pour lui faire visiter toutes les pièces du bâtiment, en quête d’un peu de soulagement pour la collection de maux qui l’aurait affligé, la sensation de déjà-vu demeurait prégnante. Et dire qu’il avait réussi à éviter une nouvelle visite lorsqu’Eric lui avait laissé le choix de le raccompagner chez lui ou de l’emmener jusqu’ici la fameuse nuit où il avait failli perdre connaissance e pleine rue suite à une crise d’angoisse comme il en avait peu connues ! Rien que d’y songer, Hale en aurait presque eu envie de sourire, de ce sourire à la fois amusé et amer qui faisait son apparition lorsque son masque apaisé arboré d’ordinaire finissait pas être trop pesant à arborer. Son pauvre psychologue s’était donné tant de mal pour que son ingérable patient aille mieux… Et ce dernier se retrouvait précisément là où tous deux n’avaient pas voulu se rendre le soir où Max, en proie à une détresse immense, l’avait appelé par réflexe, le réveillant à une heure incongrue. Le blessé n’osait même pas imaginer dans quel état le pauvre Ashford se serait retrouvé s’il l’avait une nouvelle fois contacté, cette fois en lui annonçant que c’était au Medstar Hospital que son ami pourrait venir le prendre en stop, pour ainsi dire. Même en tournant la nouvelle à la légère, à grand renfort de traits d’humour et de légèreté pour dédramatiser la situation, le critique culinaire n’imaginait que trop bien à quel point Ashford aurait été mortifié. La seule inconnue demeurait en la résistance de la patience de son thérapeute : sa compassion aurait-elle tenu bon, ou de guerre lasse, aurait-il enfin fini par jeter l’éponge, résigné à renoncer à l’idée que son patient puisse être autre chose qu’une cause perdue ? La colère finirait-elle par mettre à mal sa gentillesse proverbiale, par peur ou bien par agacement ? Autant de mystères qui n’en étaient pas vraiment, puisque le cas de Maxim, bien peu alarmants, ne nécessiterait pas que l’on fasse appel à un proche, et de lui-même, le blessé ne passerait certainement pas ce coup de fil, par fierté sans doute, mais aussi parce que devenir un poids pour Eric n’entrait nullement dans la liste de choses qu’il souhaitait pour son avenir proche –pour leur avenir proche, osons le dire.

Non, bien sagement, Maximilian allait se contenter de rester assis là, en attendant qu’une infirmière, médecin, aide-soignant ou n’importe qui vienne s’enquérir de son sort, quitte à prendre la poudre d’escampette et à rentrer chez lui sans demander son reste si le personnel se trouvait trop débordé pour se pencher sur une blessure aussi bénigne que la sienne. Bêtement, lorsque l’ambulancier venu transporter tous les mal en point à l’hôpital lui avait demandé s’il avait des antécédents médicaux au niveau du crâne, il avait répondu oui, ce qui lui avait valu de se faire « embarquer » pour un ou deux examens bénins, afin de s’assurer que le coup reçu en plein visage n’avait pas fragilisé sa tête autrefois violemment malmenée dans l’accident ; une erreur de débutant, lors que deux aspirines, un sachet de glaçons et une bonne nuit de sommeil auraient certainement amplement suffi… Comme toujours, Hale ne démordait pas de cette certitude voulant que ce qu’il puisse bien avoir n’était jamais grave, tant sur le plan physique ou psychologique. Le vigoureux coup de poing qu’il avait reçu par hasard lors de cette rixe dans le bar qu’il devait expérimenter pour une prochaine chronique ? La faute à pas de chance, et au final pas de quoi en faire un plat. Certes, la contusion se développant lentement mais sûrement sur sa pommette n’était pas très esthétique, et la teinte violacée se propageant sous son œil, juste au-dessus de la chair gonflée, présageait qu’il écoperait peut-être d’un simili œil au beurre noir… Mais bon, qui ne se blessait jamais ! Il n’y avait pas besoin d’avoir un tempérament de bagarreur pour se retrouver en mauvaise posture : une ruelle isolée, en pleine nuit, et un pickpocket désireux de vous délester manu militari de votre téléphone et de votre portefeuille… Bon, pour le coup, l’aventure de Max se révélait bien moins truculente à raconter, quoi que le résultat, au final, soit assez approchant.

Une bagarre avait éclaté dans ce fameux bar, où jusque-là le Californien passait une très bonne soirée ; perdu dans ses pensées, déjà tout à la future rédaction de son article, il n’avait compris ce qui se passait que lorsque les choses avaient commencé à sérieusement dégénérer. Impossible de dire par qui tout ceci avait démarré, ni la raison exacte ayant mis le feu aux poudres : sans doute par effet de ricochet, une grande partie des clients s’étaient joint à la fête, obligeant celles et ceux ne souhaitant pas participer à se réfugier comme ils avaient pu dans les coins les plus éloignés de la salle… Un homme devant lui s’était baissé juste à temps pour éviter un formidable crochet du droit, que Hale n’avait pas vu venir. Le choc l’avait presque mis K.O, un son strident avait envahi son crâne alors que ses tympans vibraient comme des cloches à l’heure de la sortie de la messe, peu avant qu’une douleur diffuse emplisse son esprit au point de rendre le monde autour de lui  flou, ouaté, presque aussi lointain que lors de ses crises d’angoisse. Heureusement, une bonne âme l’avait rattrapé tant bien que mal et maintenu sur ses deux pieds chancelants, ce qui lui avait évité de se retrouver étalé de tout son long –une nouvelle fois-, une touche de ridicule supplémentaire à sa superbe prestation de malchanceux chronique. Deux ambulances, arrivée en même temps qu’une voiture de police, avaient évacué les blessés, les plus sérieux étant emmené à grand renfort de sirènes hurlantes, les autres, comme Max, étant invités à s’installer comme dans un bus dans la seconde ou à se rendre à l’hôpital par leurs propres moyens afin d’examiner leurs plaies moins sévères.

Voilà donc pour la glorieuse épopée de Maximilian Hale, une nouvelle fois rendu au Georgtown University Hospital qu’il aurait souhaité de tout cœur laisser derrière lui pour mieux oublier tout ça… Mais qui revenait sans cesse à la charge, comme pour lui rappeler que tous ses efforts pour ignorer son passé demeureraient à jamais vains.
Pour chasser ce sentiment d’être le jouet d’un mauvais génie particulièrement irrévérencieux, le Californien se mit en tête de s’intéresser à ce qui l’entourait, au lieu de ruminer son propre cas personnel. Juste à côté de lui, une jeune femme, elle aussi « rescapée » de l’échauffourée, attendait à son instar qu’on vienne la chercher.

-… Comment vous vous sentez… ? hasarda le critique, compatissant.

Entre amochés, il fallait bien se serrer les coudes… Et au moins, la demoiselle pouvait compter sur lui pour ne pas lui poser la traditionnelle question du « ça va ? », totalement ridicule lorsqu’on songeait que lorsqu’on la posait systématiquement à des personnes en fâcheuse posture, la réponse allait de soi. On avait déjà tant de fois fait ce coup-là à Maxim, en faisant référence à son deuil, qu’il en avait été irrémédiablement guéri.






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MessageSujet: Re: LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla   LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla EmptySam 17 Nov - 18:18

Ce matin, quand Layla s’était levée, elle ne savait pas encore que cette journée ne risque pas de se terminer aussi ennuyante que d´habitude. Après avoir pris le petit-déjeuner, la belle brune s´habille et se met en route pour aller au travail. Aujourd'hui, Layla a plusieurs patients, qui ont un passé assez difficile et elle doit les écouter et leur donner de bons conseils. Pourtant, la jeune femme n’est pas certaine, qu´elle réussit à le faire aujourd'hui. Un soupir l´échappe des lèvres lorsqu´elle se met en route. Arrivée au bureau son premier patient l´attend déjà. Un jeune homme, qui a des envies un peu particulier dans sa vie privée, des envies que sa femme ne partage pas. Non, ses envies ne sont pas illégales, autrement, elle n’aurai pas accepté de s´occuper de lui. La journée continue de cette façon. Pendant un instant la brune songe a inviter son amie pour aller boire un verre. Après lui avoir envoyé un texte, elle reçoit une réponse négative. Super ! Encore une soirée ou elle ne saura pas quoi faire. Une fois, le travail finit, Layla rentre, triste et ennuyé. Une soirée avec ses films préférés est peut-être une idée à songer, mais la jeune femme n’en a pas vraiment envie. Au début, elle se met à faire un peu le ménage avant de prendre la décision de sortir, seule prendre un verre. Après avoir pris une bonne douche, la jeune femme cherche dans son armoire quoi, se mettre, se maquille et se met en route. Elle sait très bien qu’elle vient de choisir le bar le moins sur de la ville, pour passer sa soirée, mais l’ennui qu’elle ressent est bien trop fort pour se chercher un autre endroit. Une fois entrée, elle lance des regards autour d’elle et ne voit personne qu’elle connaît. Aucune de ses connaissances est présente. Une fois assise au bar, elle se commande une bière, pour se détendre. Après une telle journée, elle en a vraiment besoin. Tout à coup, une bagarre éclate et la brune ne sait pas vraiment quoi faire ni comment se comporter. Jusqu’à présent, elle n’a jamais été présente lors d’une bagarre. Même lors de son temps à l’école, elle a toujours eu la chance de se trouver loin de ceux-ci. Un soupir l’échappe des lèvres, que son voisin du bar entend bien sûr. Mal chance, oui, on peut le dire. Sans attendre, il se lève et lui demande si elle a un problème. Quoi ? Elle n’a plus le droit de laisser échapper un soupir. Doucement, elle se lève, pour partir de la place, mais pas de chance. Le moment ou elle se lève, l’homme lui fou une claque. On dirait que les respects envers les femmes n’existent plus. Vite, elle prend la fuite et s’en fui dehors dans l’espoir de ne pas être suivi. Une fois, dehors, elle se rend bien compte qu’il y a déjà des blessé et que les ambulances et policiers sont aussi déjà sur place. Vu qu’elle n’est pas vraiment blessé, on lui dit de se rendre à l’hôpital, pour se laisser soigner. Elle a qu’un œil bleu, ce qui n'est rien de bien grave. Assise dans la salle d’attente, un jeune homme s’assit à ses côtés. « Comment vous vous sentez… ? » Surprise, qu´on lui adresse la parole, elle tourne sa tête en direction du jeune homme. « Je dois avouer que je suis un peu... » Elle ne trouve pas le mot qu’elle cherche, ainsi, elle prend la décision de donner qu’une courte réponse. « Je vais plutôt bien. Commet allez-vous ? On dirait que vous n’avez pas eu tellement de chance que moi. » La jeune femme dit et laisse encore une fois échapper un soupir. « Est-ce que cela arrive souvent dans ce bar ? » Layla n’y passe pas souvent, on peut même dire jamais et elle en doute fortement, qu’elle y posera encore une fois ses pieds.
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MessageSujet: Re: LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla   LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla EmptyDim 9 Déc - 0:03


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Every cloud has a silver lining
J'ai fait naufrage sans la moindre tempête,
dans une mer où j'avais pied.




L’hôpital devait bien être un des derniers endroits où les gens avaient envie de sympathiser, et pourtant, Max n’avait pu s’empêcher de chercher à lier conversation, de même qu’il ne parvint à réprimer un certain contentement à l’idée de ne pas avoir à subir toute l’attente qu’il lui restait à tirer dans ce hall d’hôpital –des heures, peut-être- tout seul. Sa voisine de siège avait eu la bonté de ne pas tout simplement lui opposer un silence indifférent, de ces fins de non-recevoir que l’on aurait honnêtement pu s’attendre à récolter : à la place de la demoiselle, en prenant compte de sa fatigue, peut-être de sa douleur si elle aussi avait été blessée, sans oublier le ait qu’elle poireautait ici aussi depuis un petit bout d’éternité et que cette soirée comptait certainement comme une des plus mauvaises de sa vie, comment auriez-vous réagi ? Hale n’était qu’un inconnu, un de ces types croisés par hasard qui trouvent, Dieu seul sait pourquoi, que badiner en de pareilles circonstances était une bonne idée. Certes, le monde ne se trouvait pas peuplé que de personnes mal lunées, les nerfs tellement à fleur de peau que la moindre boutade un peu malhabile aurait fait exploser d’irritation… Il n’empêchait que ç’avait été, au fond, avec une certaine hardiesse que le Californien s’était jeté à l’eau, une modeste hardiesse qui d’ailleurs n’était pas sans détonner quelque peu avec le caractère de Maximilian.

Ce dernier, quoi qu’avenant et généralement décrit comme quelqu’un d’agréable, n’en demeurait pas moins tout de même différent de l’archétype de l’être solaire, sociable en diable et capable de se faire des amis rien qu’en respirant dans la même pièce qu’un de ses semblables. Plutôt du genre discret, souriant mais sans chercher à éblouir ni inspirer à coup sûr et à chaque fois une sympathie réflexe. Lorsqu’il repenserait à cette rencontre, si jamais cela lui arrivait, il s’étonnerait sans doute de cet élan qui l’avait amené à tirer de sa tranquillité une malheureuse anonyme déjà rudement mise à l’épreuve, chose qu’il ne faisait que rarement, a fortiori avec une telle « assurance ». Le critique ne le verrait pas forcément, vraisemblablement pas au point d’accepter cette réalité, mais nous autres observateurs omniscients avions tout le loisir de le remarquer et de l’affirmer, cette affabilité, comme beaucoup de choses chez lui, trouvait son origine dans le tout premier séjour que Hale avait vécu entre ces murs. Ce qui le rendait si prompt à se porter au-devant du reste de l’Humanité, en la personne de la brunette à ses côtés, n’était autre qu’une joie secrète, celle d’être sur ses deux pieds cette fois-ci, d’avoir encaissé le choc et d’être assuré de ne pas trouver un champ de ruines une fois autorisé à quitter les lieux par le personnel médical. Non, non très chère destinée, une fois mais pas deux, tu avais brûlé ton unique cartouche, sa vie ne tomberait pas en cendres cette nuit-là ; peut-être à une autre occasion, mais à cet instant-là, Maxim se savait sain et sauf, un peu sonné et la joue douloureuse, mais bien vivant et surtout exempté de tout deuil insurmontable à encaisser. Résultat des courses, à la manière de tout à chacun qui aurait reçu une bonne nouvelle, une part de lui se sentait libérée d’un grand poids, radieuse, confiante, assurée, débordante de bonne humeur pétillante, et donc particulièrement encline à transmettre cet enthousiasme autour d’elle –ou à, a minima, à témoigner en filigrane à quelques privilégiés croisés par hasard de l’existence de toute ce contentement intérieur. Ce n’était peut-être pas une allégresse toute rose, une gaité bien naturelle, ainsi inavouée et surtout reposant sur ce traumatisme qui lui collait à la peau aussi sûrement qu’un tatouage, mais puisque qu’Eric n’était –et fort heureusement d’ailleurs- pas là pour juger des dégâts qu’elle pouvait potentiellement engendrer, il ne nous restait plus qu’à nous dire que simplement, son étrange réjouissance lui permettrait de faire une belle rencontre.

Comme pour abonder en ce sens, la miss se montra plutôt optimiste quant à sa propre analyse de son état de santé, une note positive aidant à maintenir à flot la modeste joie de vivre que l’on pouvait trouver dans leur situation si peu enviable, si semblable à un petit rire triste.

-ça a l’air plus méchant que ça ne l’est en réalité. Au moins, j'aurai une sacrée histoire à raconter demain… ! voulut la rassurer Hale, mais le sourire rassurant qu’il voulut afficher fit jouer sa pommette blessée, ce qui le transforma sur la fin en un léger rictus de douleur.

Par chance, dédramatiser le plus pénible, et même plus, surfer sur la vague du déni, faisait partie de son arsenal de talents cachés, ce qui mine de rien aidait à ne pas s‘abandonner au misérabilisme.

-On ne devrait pas tarder à voir quelqu’un arriver pour s’occuper de nous… Enfin j’espère… ça serait une bonne conclusion à tout ça.

Ah, la petite touche d’humour, si typique de sa fuite en avant, et en même temps si précieuse dans les moments difficiles… Il fallait avouer que ses nombreuses séances en compagnie de son psy lui avaient offert un rodage d’exception.

Voulant répondre à la question de la jeune femme, il faillit secouer la tête en signe de dénégation, mais évita le pire au dernier moment, se rappelant que la douleur ne se trouvait jamais loin, et que le moindre mouvement inconsidéré risquait d’avoir de fâcheuses conséquences. Un simple haussement d’épaules le remplaça.

-Aucune idée, c’est la première fois que j’y mettais les pieds. L’endroit avait l’air agréable, et tout avait l’air de bien se passer jusqu’à l’incident. Je vous avouerais que je ne sais même pas ce qui s’est passé…

Le patron avait l’air sympathique,  ce qui rendait la chose un peu triste, car il ne semblait pas homme à mériter de voir son commerce ainsi ravagé… Et vu la panique qui avait enflammé l’établissement alors que la violence s’intensifiait, les habitués autant que le personnel avaient semblé totalement dépassés, un argument en faveur d’un évènement sortant de l’ordinaire.

-En tout cas… ajouta-t-il en lui tendant la main. Maximilian. Enchanté… Malgré les circonstances.






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MessageSujet: Re: LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla   LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla EmptyJeu 13 Déc - 13:03




A night for brawls


« Aimes tu la vie ? Alors ne gaspille pas ton temps, car il est l'essence de la vie. »

Layla lance des regards autour d’elle et remarque vite, qu’elle est une des uniques personnes qui n’a pas de graves blessures, seul son œil bleu. Peut-être, la jeune femme n’aurait pas eu besoin de s’y rendre. Peut-être, elle aurait aussi pu se rendre chez son médecin le lendemain. Les salles d’attente, un endroit que la brune n’aime pas et qu’elle ne réussit pas à endurer longtemps de rester assise dedans. Un léger soupir l’échappe des lèvres. Heureusement, la jeune femme ne se trouve pas seule. À dire que Layla voulait échapper au fait, à penser à son métier, ses patients et à sa vie. Sa vie qui devient de plus en plus compliquée. Le jeune homme à côté d’elle, la brune ne l’a pas encore croisé, en tout cas, elle ne s’en rappelle pas. Si c’est une bonne chose, la burne ne le sait pas encore. Peut-être elle est assise à côté d’un tueur en série, un drogué, où un alcoolique. La jeune femme est une personne qui est souvent sceptique et qui a souvent des doutes sur les autres personnes, ça vient certainement de son métier. Layla est psychologue, elle n’est pas médecin générale ou autre chose. La jeune femme ne peut pas vraiment juger son propre état. Elle peut que l’estimer et elle l’estime pas grave. Layla espère de tout son cœur, que les personnes qui viennent de débuter la bagarre au bar, ne vont pas commencer une autre ici à l’hôpital. La brune ignore, si les policiers ont pris les bagarreurs avec à la station de police, ou bien s’ils se trouvent aussi à l’hôpital. Si on va venir lui poser des questions, la belle brune ne risque pas de pouvoir donner une réponse positive, en tout cas elle ne pourra pas dire, que sa réponse sera à cent pour-cent exacts. Layla est une personne qui s’inquiète beaucoup pour les autres personnes, surtout pour des personnes avec lesquelles elle entretien un lien amical. La personne à ses côtés ne fait pas partis de ce groupe, mais elle se soucie quand même. « ça a l’air plus méchant que ça ne l’est en réalité. Au moins, j'aurai une sacrée histoire à raconter demain… ! » Layla se rend bien compte du fait, que le jeune homme veut afficher un sourire, mais vite la brune remarque qu’il doit être dans de grandes douleurs. Un léger rire échappe des lèvres de la brune, avant qu’elle affiche un air très sérieux. « J’espère, que vous ne le regrettiez pas demain. » La jeune femme dit d’une voix calme. « Vous n’êtes pas en train de jouer le fort et en vérité vous êtes en train de mourir de douleurs atroces, j’espère. » Layla peut très bien lire les visages des autres personnes, sinon elle aura des soucis dans son métier. Parfois, elle lit même les visages des personnes, lorsqu’elle ne veut pas le faire. Ne réussit-elle pas à séparer la vie privée et le travail ? Possible. Est-ce qu’elle essaie de le faire ? Oui, mais jusqu’à présent, elle ne l’a pas encore réussi. Le jeune homme à côté de la brune se met aussitôt de nouveau à parler. Heureusement, Layla ne veut plus penser à son travail, elle veut penser à autre chose. « On ne devrait pas tarder à voir quelqu’un arriver pour s’occuper de nous… Enfin j’espère… ça serait une bonne conclusion à tout ça.» Un soupire échappe les lèvres de la belle brune. Attendre qu’un médecin fasse son passage, n’est pas quelque chose, que la jeune femme aime. Surtout, si elle lance des regards autour d’elle et voit pleins de personnes, qui sont blessés et qui ne savent pas encore, s’ils ont quelque chose de bien grave, ou s’ils ont rien du tout. Layla est certaine d’avoir aperçu des personnes, qui ont des bras et des jambes cassés.

La plupart des gens ont pourtant des yeux de beurre, rien de bien grave. « J’espère que vous avez raison, j’en ai marre de devoir attendre et je pense, que je ne suis pas la seule à penser ainsi. » La belle brune dit avec un large sourire sur ses lèvres. Avouer cela, à une personne inconnu est étrange pour la jeune femme. D’habitude, elle n’aurait jamais raconté une telle chose à quelqu’un. Layla n’est pas du genre à avouer, les peurs et les craintes qu’elle a, de peur que cela pourra dans le futur être utilisé contre elle. Bien sûr Layla est intéressée, si le bar où elle se trouvait toute à l’heure est un endroit où les bagarres sont fréquentes. Si c’est le cas, elle ne risque pas d’y mettre encore une fois ses pieds. D’ailleurs, elle ne sait pas, si elle va s’y rendre encore une fois. Le service n’était pas mal, mais les personnes qui s’y trouvaient, étaient bien étrange. Peut-être aussi la raison pour laquelle la bagarre a eu lieu. Layla l’ignore, son cerveau ne fonctionne pas comme d’habitude. Peut-être cela vient du choc. La réaction du jeune homme, le haussement de ses épaules, fait soupirer la jeune femme. On dirait que lui aussi, il n’y va pas très souvent, peut-être même jamais. Layla ne se rappelle plus s’il lui a dit quelque chose à ce sujet. La raison est le stress, qu’elle est en train de vivre suite à cette soirée, qu’elle vient de vaincre. « Aucune idée, c’est la première fois que j’y mettais les pieds. L’endroit avait l’air agréable, et tout avait l’air de bien se passer jusqu’à l’incident. Je vous avouerais que je ne sais même pas ce qui s’est passé… » Ah, donc il ne le lui avait pas encore dit, Layla n’est donc pas encore complètement à l’ouest. Super soirée pour les personnes qui y sont passées pour la première fois. La brune est certaine que beaucoup d’entre eux, ne risquent plus de le faire. Qui veut prendre encore une fois le risque de se faire blesser ? Une question qu’il faut se poser, surtout si on est le patron du bar. Layla ne sait pas comment celui-ci, il réfléchit et elle ne le veut aussi pas. « Alors, je ne suis pas la seule qui a été pour la première fois. » La brune dit et affiche un léger sourire sur ses lèvres. « Oui, c’est aussi la raison pour laquelle j’y suis entrée. D’habitude, je ne vais pas dans un bar, qui ne me plaît pas. » Layla avoue et lance encore une fois un regard autour d’elle. « Je dois avouer moi non plus je ne le sais pas. Tout est arrivé tellement vite. Je ne sais pas quoi répondre, si quelqu’un me pose une question. » La jeune femme finit d’avouer. Layla ne sait pas vraiment comment réagir face à toute cette histoire. La vérité est qu’elle a envie d’appeler sa meilleure amie, mais elle a des doutes que cela soit une bonne idée. Surtout qu’elle n’est pas sortie avec elle, mais toute seule. Ce qui vient de se passer dans l’établissement n’est pas quelque chose, qu’une personne mérite. « En tout cas… » Le jeune homme commence à se présenter à la belle brune. « Maximilian. Enchanté… Malgré les circonstances. » Layla lui serre la main, avec un sourire sur ses lèvres. « Enchantée, moi, je m’appelle Layla. Oui, vous avez raison, les circonstances pourraient être mieux. D’ailleurs, est-ce que je peux vous tutoyer ? » La jeune femme demande tout de suite. Le tutoiement est quelque chose, que la brune préfère au vouvoiement, mais ce qui ne plaît pas à tout le monde.

- Adrenalean 2016 pour Epicode

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MessageSujet: Re: LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla   LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla EmptySam 12 Jan - 23:46


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Ce qui ne me tue pas...
Vivre, c'est apprendre à danser sous la pluie.




Pris au dépourvu, Maxim ne put que légèrement écarquiller les yeux, lui qui ne s’était pas franchement attendu à tant de franchise de la part de la demoiselle. Il aurait été possible de mettre cette sensation sur le compte du flot d’adrénaline qui avait inondé ses veines alors qu’il en prenait physiquement pour son grade au bar, et sans doute source de cet étrange état de légère ivresse étant le sien depuis quelques instants : le monde ne suivait pas la même course aux discrets accents hallucinés que son esprit possiblement en train de frôler l’état de choc, et le Californien s’en rendait compte, ou du moins percevait clairement le décalage entre ce qui l’animait et le pessimisme de son interlocutrice. D’ordinaire, voir les choses en noir s’avérait plutôt facile pour les fantômes s’agitant dans sa pauvre caboche… Pourtant, il fallait avouer que le critique avait peu eu de fois l’occasion de croiser quiconque tenant des propos aussi catastrophistes –ou réalistes, selon le point de vue, ne soyons pas naïfs. Comme groggy par le contrecoup de son agression, Hale n’était plus vraiment certain de pouvoir dire avec exactitude si les terribles possibles qu’on lui évoquait entrait dans les discours « normaux » qu’il aurait été en droit d’attendre de la part d’une autre victime de la folie qui, parfois, enflammait le cœur des hommes pour des raisons idiotes, ou si le hasard l’avait fait tomber sur ce qu’on appelait communément une personne bizarre.

Au fond, cela revenait à se demander ce qu’il préférait croire, tel un brave citoyen confronté à un théoricien du complot : valait-il mieux accepter l’éventualité qu’en effet, le monde soit gouverné en secret par les Reptiliens, pour mieux en tirer les enseignements qui s’imposaient et tenter de changer les choses, ou bien conserver ses œillères pour mieux continuer à faire l’autruche au fil d’une petite vie bien tranquille aux accents de Truman Show ? Les bacheliers de tous horizons avaient eu, et auraient encore, pleinement l’occasion de croiser les doigts pour ne pas tomber sur ce sujet lors de leurs partiels de philosophie, et ce ne serait certainement pas un pauvre type échoué ans une salle d’urgence, au cœur d’une grande ville américaine, qui parviendrait à trancher la question après s’être mangé un gnon.

Avec un léger haussement d’épaules, Max accepta son destin, avec la paisible assurance des vétérans du jeu e la roulette russe : si ses antécédents médicaux devaient engager son pronostic vital, maintenant, dans un mois ou dans dix ans, eh bien en voiture Simone, comme on dit.

-… Peut-être. Même plausible, en un sens. On pourra vérifier ça demain matin… Mais si ça ne vous ennuie pas trop, je préfèrerais autant qu’on ne prenne pas les paris.

Quoi que… Le bon coup qu’il avait reçu à la tête le rendait presque intrépide au point de presque se laisser séduire par l’idée de défier la Faucheuse en faisant son malin. Survivre à l’accident ne prouvait-il pas, après tout, qu’il était un petit chanceux, lui l’enfant privilégié d’un couple de viticulteurs aisés bien installés dans la Napa Valley ? A part ce petit accroc en 2012, son existence demeurait ben meilleure que celle de bon nombre de ses compatriotes, ce qui pouvait autoriser une certaine assurance, voire même une pointe d’irrévérence. Cependant, vu qu’ils risquaient fort d’encore faire le pied de grue sur leur banc inconfortable pendant un petit moment, autant en garder sous le pied pour avoir de quoi s’amuser lorsque le temps recommencerait à leur sembler long.

Le sourire de l’inconnue, communicatif, le conforta dans l’atmosphère badine qu’il avait tenté d’instaurer à la manière d’un clown triste, lui faisant même oublier que, d’une certaine façon, ne pas craindre la mort revenait à se ficher de perdre la vie… Un bien piètre signe d’estime envers lui-même, s’il en était, et une pensée assez sombre pour passer d’une bonne humeur artificielle à un vague à l’âme de pilier de bar ayant l’alcool triste. Même sur une terre brûlée, une fragile petite fleur de couleur vive pouvait percer la couche de cendres et annoncer le retour de jours plus heureux. Leur poignée de main sembla d’ailleurs sceller leur pacte incongru : qu’on se le dise, ils envoyaient au diable comme il fallait la poisse qui les avait envoyés moisir ici.

-Bien sûr, je vous… Enfin je t’en prie, acquiesça Max, en loupant de peu le coche pour passer au tutoiement avec facilité. Je t’avouerai ne pas avoir revu de policier depuis que nous avons été rapatriés ici en ambulance… Mais tu as sans doute raison, on risque de ne pas couper à quelques questions, si jamais les autres ne sont pas très loquaces.

Le bar avait-il des caméras de surveillance ? Hale n’aurait su le dire, puisque tout comme Layla, et à juste titre, il ne s’était pas donné pour mission d’enregistrer le plus de petits détails possibles dans sa mémoire, juste au cas où, comme les bons petits espions de la CIA étaient entraînés pour. Franchement, qui  s’attardait sur ce genre de chose en allant prendre un verre et se changer les idées ? Ni revanchard ni rancunier, le critique ne comptait pas déposer plainte pour coups et blessures, ce qui rendait encore moins attrayante l’idée de croiser des agents des forces de l’ordre… De là à s’attendre à tomber sur le cliché du sergent de film noir aussi inefficace que pénible, il n’y avait qu’un pas… A défaut de pouvoir se montrer réellement utile pour l’enquête, si jamais enquête il y avait, au moins les deux malheureux auraient-ils sous la main une âme qui vive à qui tenter de soutirer le droit de déguerpir, ou a minima un cachet d’aspirine.

Mine de rien, l’assertion de la miss quant à son état commençait à tracer son petit bonhomme de chemin dans son crâne embrumé ; juste pour être sûr de ne pas se tromper en optant pour l’inconséquence plutôt que la panique, il se laissa aller à une discrète entorse à la sensation d’impunité bravache qui, pour une raison qui lui échappait, lui rendait tout ce charivari bizarrement acceptable :

-… Au fait, le premier signe d’une hémorragie sous-durale, c’est le mal de crâne, ou le saignement de nez ? Juste au cas où ; j'ai comme un doute, tout d'un coup.

Parce qu’il n’allait pas échappe à la migraine de compétition… Les termes médicaux utilisés, pour leur part, témoignaient d’une plutôt bonne connaissance du sujet –issue d’une expérience personnelle ou d’un binge-watching de séries médicales, leur embryon de proximité n’aurait pas encore été assez mûr pour l’affirmer.






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MessageSujet: Re: LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla   LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla EmptyLun 21 Jan - 18:19

a night for brawls

feat. Maximilian & Layla

Souvent, les gens pensent que Layla est un peu bizarre. Peut-être cela vient du fait qu’elle travaille comme psychologue. Le métier peut te rendre dingue. Ce qui vient d’arriver aujourd’hui, lui rappelle des histoires, dont ses patients lui ont parlé. Des histoires, qu’elle n’a jamais voulu voir de ses propres yeux. Écouter les autres, c’est vraiment différent que de le vivre soi-même. Est-ce que la brune est en train de rendre dingues les personnes qui l’entourent ? L’ignorance est son sort. Pour la première fois depuis bien longtemps, Layla regrette le choix de son métier. Oui, peut-être, elle aurait dû choisir de travailler dans la chirurgie. Sauver la vie d’une autre personne, autre que par des mots, lui aurait fait plaisir. Non, la brune n’est pas masochiste, loin de là. Mais cela est une toute autre histoire. Une histoire que la jeune femme ne risque pas de raconter à qui que ça soit. Le regard posé sur le jeune homme, ne lui dit rien de plus sur l’état d’esprit de celui-ci. Certainement, il pense qu’elle n’est pas normale, qu’elle parle trop ou pire encore, qu’elle est une malade mentale. La brune pense certainement trop, surtout trop négatif. Layla se rend bien compte du haussement d’épaules de Maximilian. Vient-il d’accepter le fait qu’il discute avec une personne totalement étrange ? Possible. « … Peut-être. Même plausible, en un sens. On pourra vérifier ça demain matin… Mais si ça ne vous ennuie pas trop, je préfèrerais autant qu’on ne prenne pas les paris. » Layla affiche un léger sourire. Peut-être, c’est vraie vérifier ça demain matin est la meilleure des choses à faire. Parler de ce qu’on ressent, de ce qu’on pense, de ce qui nous tracasse n’est pas quelque chose de bien facile. Le pire est de le faire avec une personne dont on sait à peine le prénom, rien de plus. Veut-elle savoir plus ? La brune l’ignore. Savoir plus sur une personne te laisse avoir une relation avec celle-ci et ne plus la voir te rend triste. Une expérience qu’elle ne veut plus vivre. La vérité est qu’elle avait envie de passer la soirée avec son amie. La femme qui fait battre son cœur, malgré le fait qu’elle ne pensait jamais tomber pour quelqu’un d’autre qu’un homme. « Oui, vérifier cela demain matin est peut-être la meilleure des idées. Peut-être vous avez raison, prendre les paris n’est pas forcément la meilleure des idées. » Oui, Layla sait quand il faut mieux se taire et ne pas poursuivre le sujet. Le vouvoiement rend la brune carrément dingue. Mais ses patients ne la vouvoient pas sauf peut-être lors de leur première consultation. La jeune femme trouve que le tutoiement aide beaucoup plus pour qu’une personne s’ouvre. « Bien sûr, je vous… Enfin je t’en prie, »  Le fait qu’il la vouvoie au début la fait presque rire, mais ce n’est pas méchant. « Je t’avouerai ne pas avoir revu de policier depuis que nous avons été rapatriés ici en ambulance… Mais tu as sans doute raison, on risque de ne pas couper à quelques questions, si jamais les autres ne sont pas très loquaces. » Un léger soupir échappe des lèvres de la brune. La police… Parfois, la jeune femme se demande pourquoi ils sont bien. Layla sait que leur métier n’est pas le plus facile au monde. La brune a rencontré beaucoup de policier depuis qu’elle travaille comme psychologue. Oui, souvent, ils sont traumatisés par ce qu’ils ont vécu lors de leur travail et Layla est l’unique personne à laquelle ils osent parler. Parfois, c’est difficile de tout garder pour soi-même, un point qui fait en sorte que Layla sort souvent les soirs, pour boire un bon verre. « J’espère que si jamais ils veulent nous emmerder avec des questions, qu’ils le font le plus vite possible. Je dois avouer, que j’ai hâte de quitter les lieux et ne plus devoir penser à tout cela. » La psychologue en elle lui dit, que peut-être elle devra parler de ce qu’elle a vécu ce soir avec une personne de sa confiance. Non, elle ne risque pas d’être traumatisé, mais le risque est présent, qu’elle juge ses patients ce qui ne sera pas forcément une bonne chose. « … Au fait, le premier signe d’une hémorragie sous-durale, c’est le mal de crâne, ou le saignement de nez ? Juste au cas où ; j'ai comme un doute, tout d'un coup. » Vu que Layla s’intéresse beaucoup à la chirurgie et aussi en tout ce qui concerne le crâne, elle s’y connaît un peu, mais elle est loin d’être une professionnelle. « Est-ce que tu as une hypertension intra-crânienne avec crise convulsive et perte de connaissance ? » Layla parle comme si tout le monde devra savoir ce qu’elle est en train de leur dire. Mais en ce moment, elle n’est pas certaine, qu’elle vient de poser la bonne question. Est-ce que le jeune homme comprend ce qu’elle vient de lui dire ? Un léger soupir échappe les lèvres de la brune.

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MessageSujet: Re: LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla   LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla EmptyJeu 7 Fév - 22:31


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Fin de ronde
I am not afraid of death, I just don't
want to be there when it happens.




Maximilian Hale allait-il mourir ? Cette grande et belle question sonnait comme le titre d’un polar ou d’un film noir, façon « Qui a tué Fanny Hand ? », quoi qu’avec un suspense au fond bien plus limité, puisque selon toute vraisemblance, à moins d’une révélation stupéfiante, le Californien allait tôt ou tard finir par pousser son dernier soupir. C’était plutôt la question d’un décès non naturel qui nous intéressait ici, autrement plus croustillant qu’un paisible endormissement à un âge vénérable, ou qu’un trépas dû à une des nombreuses maladies inhérentes à la vieillesse. De toutes les manières de mourir, ce n’était vraiment pas la pire, et même si d’autres, plus glorieuses, seraient plus spontanément venues à l’esprit du critique si on lui avait demandé de quelle manière il aurait préféré passer l’arme à gauche, expirer suite à coup reçu dans une bagarre de bar, ce n’était tout de même pas banal. Le karma aurait par ailleurs été rétabli, à peu à la manière d’un « Destination finale » plein de compatissance, puisque ç’avait été par quasi miracle que Max avait réchappé à l’accident ayant coûté la vie à ses parents, en réchappant… A une hémorragie cérébrale, justement. La boucle s’en trouverait bouclée, l’équilibre de l’univers restauré et, soyons honnêtes, une énorme partie du sentiment de culpabilité et de ne pas être à sa place qui lui pesait de temps à autres s’en irait, à la manière d’un ballon d’hélium dont on aurait fini par lâcher la ficelle.

Ce qu’en auraient pensé ses proches, ses amis, ses collègues, les personnes à qui il était cher, malgré cette impression persistante chez lui de se résumer à une pièce rapportée ? A vrai dire, ils n’auraient pas spécialement eu voix au chapitre, comme dans le cas de tout évènement accidentel, par nature aussi imprévisible que soudain. Au mieux, si jamais Maximilian venait à perdre connaissance avant d’avoir été enregistré par un membre du personnel sur la liste des patients entrants –et donc d’avoir donné le numéro d’un proche à contacter en cas d’urgence-, quelqu’un aurait-il la présence d’esprit d’essayer de trouver dans son téléphone le numéro qui revenait le plus souvent dans son journal d’appel… Le résultat n’aurait pas été bien reluisant : en tête de liste revenaient son patron, quelques-uns de ses collègues, un ou deux restaurants à emporter et livrant à domicile chez qui il aimait bien commander, et le psychologue chargé de son suivi, un tableau plutôt peu reluisant quand on ignorait que depuis un petit bout de temps maintenant, sa relation avec Eric avait débordé du cadre strictement professionnel. Ce dernier serait vraisemblablement le seul à vraiment se trouver affecté par sa disparition, à la manière de ces inconnus que certaines familles voyaient apparaître en marge de la cérémonie de mise en terre, dévastés de chagrin sans que personne n’ait suspecté la profondeur ni même l’existence de liens avec le disparu. Ami, confident, et certainement bien même plus, Ashford cumulait les casquettes, et à l’exception de celui de membre à part entière des Hale, il réalisait un sans-faute pratiquement parfait, au point de risquer de se retrouver bien seul – métaphoriquement et au sens propre du terme- devant le cercueil du malheureux tombé au champ d’honneur de la brutalité aviné.
Pour être honnête, Max n’avait même pas préparé de testament, en une pure expression du rejet épidermique de son passé qui le structurait si intimement : son esprit avait surpassé la mauvaise foi qu’il opposait d’ordinaire à toute tentative extérieure de remettre sur la table le souvenir du drame, pour atteindre une sorte de petite amnésie sur ce sujet très précis. Il avait été très pratique que ses parents aient pris leurs dispositions avant ce funeste voyage sur la côte Est, et leur unique héritier aurait dû en tirer les leçons qui s’imposaient pour lui-même, à présent à la tête de l’entreprise ; au lieu de ça, et d’une réaction mature, ç’avait tout simplement été le black-out, plus encore que sur la question d’un éventuel retour en Californie. La simple idée de préparer l’ « après lui » ne l’avait pas effleuré une seule seconde, comme si sa mort n’aurait de toute façon pas vraiment d’importance –ou qu’il était, en fin de compte, déjà parti.

Heureusement que dans toute cette chienlit, il pouvait compter sur un soutien inattendu, incarné par le franc parlé de Layla. Max n’était pas forcément un grand fan de caractères sans filtre, mais la fatigue aidant, secondée par un esprit quand même un peu chamboulé par ses récentes mésaventures, tout devenait beaucoup plus facilement acceptable. Après tout, la demoiselle ne faisait qu’exprimer tout haut ce qu’une partie de lui-même –et sans doute bon nombre d’autres clients du bar également dans l’attente de connaître leur sort- ressentait sans oser le dire tout haut, par bienséance ou par lâcheté selon comment vos valeurs vous faisaient considérer la chose, ç’aurait été bien hypocrite que de tiquer sur son vocabulaire fleuri. Aussi, Hale ne releva pas, ce qui lui permit, sans le savoir, d’économiser son énergie à des fins bien plus utiles. Le chaos du bar avait beau avoir pris fin, mauvais souvenir qui deviendrait, avec un peu de chance, de plus en plus lointain, Hale n’était pas franchement au bout de ses peines en matière de situations décalées au point de vous faire croire à une séance de caméra cachée, ou à un drôle de rêve aux accents sacrément réels.

-… Non, je ne crois pas… avança le Californien, pas franchement sûr de lui.

Pas aussi spécialiste du sujet que sa question pouvait éventuellement l’avoir laissé entendre, Maxim avait vaguement saisi l’idée : n’en étant même pas encore au stade du frémissement incontrôlé, il n’y avait vraiment pas de quoi crier au loup et s’imaginer sur le point de convulser à la manière ‘un épileptique. Au moins, le point rassurant de l’histoire, c’était qu’il se trouvait en compagnie de quelqu’un qui avait l’air de s’y connaître en médecine, une note plutôt positive lorsqu’on se sentait aussi abandonné que lui par le monde hospitalier.

-Ce que je peux vous proposer, c’est que dès que l’un de nous commence à tomber dans les pommes ou à vraiment en baver, l’autre tâche de faire suffisamment de ramdam pour qu’enfin une blouse blanche arrive par ici. Marché conclu ?

Le savoir de Layla, néanmoins, soulevait certaines questions, certains rêves même, ceux que la jeune femme soit « de la maison », peut-être médecin elle-même voire, ô miracle, membre du personnel de cet hôpital en soirée de repos.

-À tout hasard, vous ne connaîtriez pas quelqu’un par ici susceptible de nous tirer de là ? Autrement qu’en abrégeant nos souffrances, je veux dire…

Pollack et son « On achève bien les chevaux » aurait en effet pu trouver de quoi faire une suite moderne ma foi sympathique à son chef d’œuvre avec ces pauvres naufragés fatigués, mal en point, coincés dans une machine cruellement indifférente à leurs malheureux, au cœur d’une société pas franchement plus reluisante. Franchement, qui voulait vivre dans un monde où prendre un simple verre vous envoyait pour rien aux urgences !






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MessageSujet: Re: LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla   LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla EmptySam 23 Fév - 14:53

a night for brawls
Maximilian & Layla
Le psychologue de Layla se réveille. Lentement, la jeune femme regarde autour. Peut-être qu'elle peut offrir son aide à n'importe qui. Elle espère qu'elle peut ou pourrait aider, aussi, sa nouvelle connaissance. Après quelques secondes, la brune a demandé au jeune homme s'il a peut-être une hypertension intracrânienne avec crise convulsive et perte de connaissance. « Non, je ne crois pas » Le jeune homme semble incertain. Pendant un moment, Layla réfléchit si elle ne doit pas plutôt appeler un médecin. « Tu veux que je cherche un médecin pour toi ? » Peut-être qu'il aura de l'aide rapidement. Layla a juste besoin de jouer sa carte de psychologue. « Je ne m'y connais pas vraiment à ce sujet, même si j'ai fait des études médicales de base. Quelque chose que j'ai dû faire pour mes études de psychologie. » Layla préfère être honnête que de lui mentir. Une fois de plus, elle regarde autour d'elle et remarque que beaucoup de ceux qui sont présents sont blessés. Pendant un moment, elle réfléchit, si elle peut leur offrir son aide. Les petites blessures, la jeune femme peut les traiter. Ces accidents, ou plus d'attaques, ne sont probablement pas monnaie courante. En tout cas, la brune l'espérait. Aujourd'hui, c'est l'un de ces jours où elle aurait fait mieux de rester au lit. Mais cela ne peut plus être changé. De certaines parties de la pièce, elle entend des gémissements. Quelqu'un semble être blessé et avoir de la douleur. Cependant, elle ne sait pas exactement d'où cela vient. « Ils ont l’air de ne pas avoir assez de médecins présents. » La jeune femme dit et laisse échapper un léger soupir de ses lèvres. « De certaines parties de la pièce, elle entend des gémissements. Quelqu'un semble être blessé et avoir de la douleur. Cependant, elle ne sait pas exactement d'où cela vient. » Encore une fois, elle souhaite qu'elle ne se soit pas levée aujourd'hui. « À tout hasard, vous ne connaîtriez pas quelqu’un par ici susceptible de nous tirer de là ? Autrement qu’en abrégeant nos souffrances, je veux dire… » Bien sûr, Layla connaît des gens ici. Certains de ses patients lui sont assignés par cet hôpital. Si quelqu'un peut les aider à sortir d'ici, c'est une toute autre question. « Tu n'aimes probablement pas les hôpitaux. » Constate la jeune femme. Layla est sûre qu'une conversation peut distraire les deux. « Je peux voir si quelqu'un que je connais travaille aujourd'hui. » Dit la jeune femme avec un sourire sur son visage. Cependant, si quelqu'un les aide, c'est une autre question. Comme il y a assez de blessés, ils ne sont pas exactement en haut de la liste. « Sinon, on se cherche un sujet intéressant à discuter. » La jeune femme propose à son interlocuteur.

 
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MessageSujet: Re: LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla   LOTERIE ✻ a night for brawls /w Maximilian & Layla EmptySam 20 Avr - 23:42


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Back to basics
Nous sommes ce que nous faisons à répétition.




Opter pour le beau jeu, franchement, ça ne se refusait pas. Ç’aurait été un tel manque de respect que de ne pas faire les choses bien, voyons ! D’interminables mois à refuser la moindre aide pour redresser la barre de sa vie à la dérive, et à la moindre suspicion de pathologie un peu sérieuse, Maxim aurait été censé tout plaquer, abandonner tout de go sa fierté qu’il avait mis tant de temps et d’énergie à mal placer, et accepter, tout penaud, que quelqu’un l’aide enfin ? Un peu de sérieux, mes amis, les bonnes habitudes avaient la vie dure, comme tout le monde en ce bas monde, ce n’était pas près de changer. Sans même avoir à verser dans autant de cynisme, le Californien ne se sentait pas si mal que ça, en fin de compte, et pas seulement parce que reconnaître pleinement qu’il ne se trouvait pas au mieux de sa forme aurait contredit la ligne de conduite tenue depuis son installation à Washington. Personne n’était jamais mort d’un simple coup de poing en pleine figure ! Sauf cas particuliers, impliquant par exemple dans un second temps une collision malencontreuse de la boîte crânienne avec un coin de table, ou bien une fragilité particulière au niveau des artères facilitant une rupture d’anévrisme intempestive. Vu ce que Max avait enduré, difficile de s’imaginer qu’il appartenait à l’infime portion de la population à ignorer qu’il possédait une véritable bombe à retardement dans le crâne. Sans raison sérieuse de s’inquiéter –et pour le coup, loin de son aveuglement concernant sa santé mentale, Hale parvenait à rester on ne peut plus pragmatique-, la peur instinctive qui avait commencé à effleurer son cœur n’avait rigoureusement pas le droit de prendre le dessus. Si des symptômes tangibles se manifestaient, il serait temps de commencer à s’agiter, mais sans raison valable, céder à la panique et se comporter comme un poulet sans tête courant en tous sens ne servirait à rien, voire pire, ne parviendrait qu’à augmenter son mal de tête tout en le faisant passer pour un idiot.

-Je te remercie, mais ça va, assura paisiblement le critique, optant pour le calme et la patience d’un de ces prises de décisions tranchées qu’on lui connaissait. Je ne suis vraiment pas à l’article de la mort… Et puis haut les cœurs... !

Oui, advienne que pourra ! Il fallait bien mourir un jour, après tout… Et au moins serait-ce en bonne compagnie, si la Faucheuse décidait d’enfin s’occuper de cette ardoise qu’il avait auprès d’elle. Abandonner la vie auprès d’une personne imbuvable lui aurait paru bien moins attrayante, si tant était que périr pût vraiment le séduire ; le côté un peu surprenant de Layla –les plus mauvaises langues auraient dit bizarre- ne la rendait pas désagréable.

La certaine ironie de la situation lui tira un bref pouffement, aisément justifié par la fatigue et le stress en train de retomber, dans la continuité de ses tentatives de traits d’esprit de tantôt.

-… Excuse-moi, voulut se justifier Maximilian, qui ne souhaitait pas vexer son interlocutrice. C’est juste que depuis que je me suis installé sur la côte Est, tu es la seconde psychologue que je croise… Je ne suis pas là depuis bien longtemps, mais c’est plus que durant tout le reste de ma vie.

Le petit clin d’œil de l’adversité, vraisemblablement, n’muserait que lui… Et à vrai dire, il fallait bien le choc d’une châtaigne ainsi que la décompression suivant pareille situation de tension pour que Hale e laisse aller à presque rire de cette coïncidence.

Son sourire faiblit à peine lorsque la demoiselle évoqua les possibles mauvais souvenirs que l’hôpital lui inspirait possiblement ; en fait, il devint même un brin songeur, peut-être même imperceptiblement triste, empreint d’une légère mélancolie la plupart des gens ne remarquait pas, trop peu attentif aux autres.

-Comme tout le monde, non… ? Je veux dire, on se rend rarement à l’hôpital de gaité de cœur.

Même les futurs papas venus attendre que leur compagne mette leur enfant au monde tournaient en rond dans les couloirs, l’angoisse leur serrant le ventre… Il n’existait pas, aux yeux de Maxim, de situation dans laquelle quelqu’un eût été ravi à l’idée de se retrouver dans un pareil endroit : il y avait forcément de la peur, de l’appréhension, de la tristesse ou de la douleur dans l’équation, immanquablement.

La dernière proposition de Layla obtint son plein assentiment, à tel point qu’il fit même l’effort de se redresser sur son siège décidément peu confortable, sans se laisser happer par ses propres pensées comme il aurait été si aisé de le faire : s’assombrir, autant que psychoter sur son état de santé, n’aurait aidé en rien, et été bien peu sympathique pour la jeune femme.

-Je ne suis pas contre un peu de conversation. Ça fait longtemps que tu exerces dans cette branche ?

Le boulot, un sujet bateau par excellence, terriblement peu original mais en même temps rarement inefficace lorsqu’il s’agissait de faire connaissance tout en faisant passer le temps.






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Citation : Aristote
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