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 Vivons comme si demain était notre dernier jour :: Deloan

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Derrick HolloranGod bless America… and Me
Derrick Holloran
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MessageSujet: Vivons comme si demain était notre dernier jour :: Deloan   Vivons comme si demain était notre dernier jour :: Deloan EmptyVen 2 Déc - 6:56

Eloan & Derrick
Vivons comme si demain était notre dernier jour
Plus de deux semaines que j’étais parti à la ville des anges pour commencer le tournage de mon nouveau film. J’enchaînais les journées sur le plateau entre dire des répliques, que je redisais un nombre incalculable de fois, des séquences de cascades que je partageais généralement avec mon cascadeur. Je finissais lessivé, m’écroulant à la fin de ma journée dans ma loge. Mais ils nous avaient accordés un week-end et quelques jours supplémentaires de repos. Chose que j’estimais bien mérité. Dès mon retour à Washington, je n’avais pas trouvé un seul instant pour me reposer réellement. Sollicité à droite et à gauche par des amis, j’avais enchaîné les fêtes, les beuveries et les nuits de débauches. J’arrivais néanmoins à mon terme, je devais repartir samedi matin. Et puisqu’il ne me restait plus beaucoup de temps, j’avais promis de passer les derniers jours avec Zoey. Ça ne m’enchantait pas particulièrement, j’aurais préféré être ailleurs ! Installé dans le canapé, on regardait the notebook. Ce film qu’elle m’avait fait voir et revoir. Je n’en pouvais plus, ne comprenant pas pourquoi elle continuait à chaque fois de pleurer… Elle le connaissait pourtant par cœur… En tout cas, moi aucune larme ne se présentait à l’horizon. Je devais bien admettre que je voyais dans ce visionnement, une forme quelconque de manière à me montrer que l’amour existait toujours entre nous. De son point de vue à elle, car du mien, je ne savais pas trop. Je ne pouvais pas dire que je n’étais plus amoureux, mais mes sentiments n’étaient certes pas les même qu’avant. Bien lover contre mon torse, mon bras appuyer sur le dossier du canapé, je fus soulagé de sentir mon portable vibrer. Tentant de glisser ma main dans la poche de mon jeans, je récupérais mon portable pour y voir un sms d’Eloan. Tiens, en voilà un que je n’avais pas vu depuis un moment. Parfois être trop occupé c’était chiant, je n’avais pas le temps de voir tout le monde, mais il devait être trop occupé à je ne sais quoi de tout manière. Je ne savais même pas s’il avait eu le temps de voir Shaz depuis qu’elle était arrivé à DC ! Bref, je portais mon regard sur mon portable oubliant complètement le film. Ce p’tit con c’était encore foutu dans le pétrin ! Je ne pouvais pas vraiment lui faire de reproche, j’en étais tout autant capable. La preuve j’avais un jour fini la nuit dans un lit avec un mec. Mes fesses s’en souvenaient et en pleurait encore même si je me faisais muet vis-à-vis de ce passage de ma vie. Répondant à mon meilleur ami, je me levais laissant Zoey rouspéter. « Tais-toi. » disais-je froidement envers ma copine qui me regardait. « Je dois sortir. » Je n’avais pas envie d’entrer dans une explication, prenant mon blouson et mon écharpe, je sortais pour prendre la direction d ma voiture. J’étais en fait soulagé de sortir de l’appartement de ma copine et voir Eloan me ferait le plus grand bien. En sortant dehors, je fus frappé par le froid qui me glaçait sur place. Le contrasse entre la Californie et le Maryland commençait à être flagrant. Je regrettais presque la chaleur du Sud. Montant dans ma vieille pinto, je prenais la direction de l’adresse qu’il m’avait laissé. J’utilisais le gps de mon portable pour trouver l’adresse et savoir quel chemin utiliser pour arriver au point de récupération. Comme toujours, je chantais derrière mon volant, c’était bien le seul endroit où je me retrouvais encore à chanter. Parfois ça me manquait, mais je faisais sans. J’arrivais finalement à l’adresse, me stationnant devant le bâtiment, je ne prenais même pas la peine de descendre. Allumant une clope, je prenais mon portable pour le texter et lui dire que je me trouvais en bas. En l’attendant j’embaumais l’habitacle de ma pinto de l’odeur du tabac, laissant ma fenêtre légèrement ouverte pour ne pas suffoquer.
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MessageSujet: Re: Vivons comme si demain était notre dernier jour :: Deloan   Vivons comme si demain était notre dernier jour :: Deloan EmptyDim 4 Déc - 22:08

Vivons comme si demain était notre dernier jour
Derrick & Eloan



D’accord. Prenons le temps de réfléchir cinq minutes, ou peut-être dix finalement. J’étais sorti hier soir en boîte, et au bar, bon, je ne me souvenais pas dans quel ordre exactement, mais je me souvenais au moins d’être passé par ces deux endroits. J’avais sûrement beaucoup bu, vu le mal de crâne que je me tapais en ce moment. J’avais l’estomac en vrac, les intestins qui dansaient dans mon ventre comme si ils voulaient en sortir le plus rapidement possible. Je me sentais complètement perdu, à la masse. Mon corps bougeait, mais mon esprit ne suivait absolument pas. Je sentais simplement que j’avais de nouveau abusé, fait le con, et que je me retrouvais dans la merde, pour pas changer. J’avais ouvert les yeux, mon corps était lourd, j’avais envie de bouger, mais j’avais beaucoup de mal. Il fallait que je me donne un coup de fouet, que je me lève. Péniblement, je me suis redressé, dans un lit qui n’était pas le mien. Le temps de regarder autour de moi, j’avais réussi à lire l’heure sur un radio réveil bleu. Quoi, c’était le soir ? Je pensais qu’on serait au moins le matin. Je ne savais pas si c’était mieux, mais en tout cas, je n’étais pas chez moi, et ça c’était chiant. Parce que dans mon état, je n’aurai pas été capable de rouler ou quoi que ce soit, ni même de marcher. D’ailleurs, je ne savais même pas où j’étais. J’avais fini par me lever, entraînant le drap dans ma marche, histoire de me couvrir le bas du corps, si ça se trouve j’allais tomber sur des gamins au bout du couloir, je m’étais déjà fait des hommes mariés. Le lit était désormais à nu, le drap noué autour de ma taille. Sur le matelas, un homme allongé, nu. Et puis un autre à côté, bavant contre l’oreiller. Je m’étais approché doucement, juste pour m’assurer que je ne m’étais pas fait non plus des thons.

Une fois penché au-dessus d’eux, j’avais écarquillé les yeux doucement, ah bah, si j’avais été sobre, je n’aurais certainement pas voulu d’eux. « Oh putain de merde, oh putain, oh putain… » Oui, les mots étaient plutôt réducteurs, mais rien ne me venait à part ça. J’avais certainement baisé avec des deux machins qui ne m’auraient jamais fait bander en plein jour mais soit, c’était fait, alors autant en rire. Après avoir eu la frayeur de ma vie, j’avais décidé de filer à l’anglaise, et de retrouver mes vêtements. Fouillant rapidement dans la chambre, je n’arrivais cependant pas à mettre la main dessus. Un peu paniqué, j’étais allé faire le tour de l’appartement, cherchant mes précieux bout de tissus. Et au bout de 5 minutes, forcé de constater que je ne les retrouvais pas, je me retrouvais bien dans la merde. J’avais soupiré, me retrouvant nu debout dans cette chambre, comme un con. Alors, que faire. Il fallait déjà que je trouve quelqu’un pour me chercher, parce que pour le moment, j’avais juste envie de vomir, et vu le nombre de papillons qui me passaient devant les yeux, je ne pouvais pas partir seul en terrain inconnu. J’avais ouvert la fenêtre un petit moment, essayant de reconnaître la rue. Ah, un panneau indicateur, quelle chance dans mon malheur. Je connaissais le nom de la rue maintenant, par contre, je ne savais pas où c’était dans Washington. J’avais au moins mon téléphone portable, posé sur une table de nuit. Je l’avais attrapé, envoyant un SMS à mon meilleur ami. Je ne l’appelais pas souvent à l’aide, mais cette fois, j’avais besoin de lui. Parce que la situation me faisait peur, et parce que c’était le seul qui avait le droit de me voir dans cet état, défoncé à je ne sais quoi. Heureusement pour moi, mon prince charmant avait répondu à l’appel rapidement. Bon, j’étais toujours à poil hein. Me dirigeant vers l’armoire, j’avais emprunté quelques vêtements à un des deux mecs qui ronflait sur le lit. C’était ma taille, un peu moulant, mais ça ferait l’affaire. Je m’étais même payé le luxe de voler un blouson en cuir de luxe, et de prendre au passage le petit sachet de poudre blanche qui traînait dans la poche droite. J’avais aussi pris une paire de baskets, tant qu’à faire. J’étais fin prêt à me casser d’ici. Adieu les petits vieux.

J’avais bougé mon cul jusqu’à la porte d’entrée, me faisant le plus discret possible. J’avais refermé la porte doucement, dévalant ensuite les escaliers de l’immeuble. J’avais envie de rire à gorge déployée, de me jeter par terre, hilare, mais je me retenais. C’était vraiment le genre de situations qui m’amusait, j’avais l’habitude de finir dans des chambres inconnues, mais là, c’était trop. Je n’avais pas d’argent, visiblement je n’étais pas venu en moto, et je connaissais pas du tout le quartier. Mais ce n’est pas grave Dédé allait me sauver. S’il n’avait pas été là, j’aurai sans doute dû appeler Adam, et c’était mieux que ce ne soit pas le cas. J’aurai eu le droit à un sermon pas possible sur la drogue, sur l’alcool et compagnie. En plus de ça, je le trouvais un peu jaloux en ce moment, et ça freinait sérieusement mes sorties en soirée. Je ne sais pas pourquoi, il jouait un peu au papa. Je n’avais pas besoin qu’on me surveille, j’étais encore assez grand pour savoir quoi faire de ma vie et de mon cul. J’étais enfin en bas de l’immeuble. J’avais poussé la porte d’entrée, me retrouvant à l’air libre. J’avais pris une grande inspiration, remplissant d’air frais mes poumons. Ça me faisait tellement de bien. Pourtant j’avais encore envie de vomir, et certainement les pupilles dilatées. Je sentais encore les effets de la poudre, et j’avais sorti le sachet de la poche, en prenant un peu sur le bout de l’index, respirant le mauvais air en même temps que le bon. Et puis, j’avais aperçu la voiture de mon ami. Souriant, j’avais remballé le sachet, je lui en proposerai plus tard. Je courrais à moitié vers lui, me lattant presque au passage. Ouvrant la portière, je m’étais jeté, littéralement sur le siège passager. Me jetant à son cou en couvrant ses joues de baisers, la voix mal assurée. Le cœur mal accroché.  « Dédééééééé ! »
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MessageSujet: Re: Vivons comme si demain était notre dernier jour :: Deloan   Vivons comme si demain était notre dernier jour :: Deloan EmptyDim 25 Déc - 7:22

Eloan & Derrick
Vivons comme si demain était notre dernier jour
Bien assis derrière le volant de ma Pinto, je laissais ma cigarette pendre à mes lèvres, posant mon regard sur mon portable. J’avais laissé ma copine en plan pour venir chercher mon meilleur ami qui avait tiré la corde d’alarme. Je ne voulais pas savoir dans quel merdier il s’était fourré, mais j’allais presque le remercier de m’avoir envoyé un sms pour me sortir de cette soirée barbante. Certaines personnes se demanderaient sans doute ce que je faisais toujours avec ma copine, alors que je semblais me faire chier comme pas possible. La sécurité de ne pas se savoir totalement seul ? Je ne savais pas trop l’étincelle qui avait fait briller notre couple au début de notre relation, n’était plus là. Tout du moins pour moi. Je regardais un sms que venait de m’envoyer mon agent, me rappelant mon heure de départ pour Los Angeles. Je poussais un soupir, non pas que j’étais ennuyé d’y retourner, tout au contraire, mais c’était surtout le ton qu’il employait dans son sms. Vous direz, il n’y a pas de voix dans un sms, mais avec mon imprésario j’avais toujours l’impression de l’entendre derrière moi de sa voix grave. Je n’avais pas de difficulté à l’imaginer dire certains mots d’un ton ennuyer comme si faire son boulot n’était rien d’autre qu’une corvée. Balançant mon portable sur le tableau de bord, je relevais mon regard pour voir un Eloan éméché sortir de l’immeuble où il devait se trouver. Je m’attendais à ce qu’il prenne la direction de ma voiture. Cette vieille Pinto canaris, impossible de la louper ! Et pourtant… Je le voyais monter dans la voiture stationner devant moi. Je me passais une main sur le menton, il allait se rendre compte qu’il faisait erreur. J’en étais persuadé, jusqu’à le voir se pencher vers la personne du côté conducteur. Poussant un nouveau soupir, j’ouvrais la portière pour me rendre jusqu’à la voiture où se trouvait mon best. Toquant dans la vitre du conducteur, je me mettais au niveau de la fenêtre que l’inconnu baissait. Croisant mes bras sur la portière, je posais mon regard vers l’homme d’un certain âge. C’était presque offusquant de voir comment il avait pu se tromper à ce point ! « J'suis désolé. » disais-je à l’intention de l’homme qui me regardait sans comprendre ce qui se passait. Posant mon regard sur Eloan, je le regardais, il semblait à mille lieux d’ici. « Cet idiot est à moi ! » continuais-je en pointant le châtain du doigt. Bon, Eloan n’était pas à moi et ne le serais jamais, mais autant dire que si je désirais me montrer possessif, je pouvais aisément le faire. Sauf que, ce n’était pas par possessivité que j’avais dit cela, c’était sorti sans réflexion particulière. Une manière bien simple de dire qu’il s’était gouré de bagnole, même si ça semblait bourré de sous-entendu. « Allez sort de là ! »  m’adressais-je cette fois à mon meilleur ami, me redressant attendant qu’il soit sorti de la voiture pour prendre la direction de ma Pinto. Je commençais à me demander si je n’aurais pas mieux fait de rester avec Zoey pour le coup ! Ça aurait été plus simple à gérer – ou pas ! Reprenant place derrière le volant, je fermais la portière, me tournant légèrement pour regarder Eloan. « Bordel, t’es défoncé à quoi ? » Même si je lui posais la question, je savais que je ne serais pas étonné, mais à le voir je me disais que je ferais mieux de le raccompagner chez lui. Il tiendrait jamais… Et allez savoir avec qui il se retrouverait si on ne gardait pas un œil sur lui ! Quoique ça il y arrivait toujours qu’il soit à jeun ou non… « Allez j’te ramène chez toi ! »
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MessageSujet: Re: Vivons comme si demain était notre dernier jour :: Deloan   Vivons comme si demain était notre dernier jour :: Deloan EmptyDim 1 Jan - 22:57

Vivons comme si demain était notre dernier jour
Derrick & Eloan



A l’intérieur de ce cette voiture, je ne doutais de rien. J’avais été déjà bien content que mon meilleur ami daigne venir me sortir de ma connerie, alors, j’étais allé dans la voiture sans demander mon reste, ouvrant la portière sans aucune douceur, sans aucune vérification, me jetant simplement sur lui, presque sur ses genoux. Je repensais à ma soirée de folie, à ce couple de vieux qui n’avaient absolument rien de sexy, et que je m’étais pourtant tapé pendant plusieurs parties. Heureusement, j’avais pu repartir les poches pleines de surprises à se mettre dans le nez, et j’avais finalement, gagné quelque chose dans l’histoire. En plus, j’avais l’occasion de revoir Derrick, ce qui n’était pas toujours évident avec sa profession, et surtout en ce moment. C’est vrai que j’avais beaucoup de choses à lui raconter, je lui disais toujours tout, absolument tout. C’était bien la seule personne pour qui je n’avais aucun secret, aucun tabou. De toute façon, si je lui avais caché quelque chose, j’étais presque certain qu’il s’en serait rendu compte, après tout, c’est ça un véritable ami. Il y avait lui et puis, ma meilleure amie. Ils étaient les seuls qui avaient le droit de tout savoir de ma vie. C’est pour ça, que j’avais appelé Derrick à la rescousse ce soir, et personne d’autre. J’avais eu de la chance qu’il soit d’accord pour venir me chercher, en général j’essayais de me débrouiller seul, mais cette fois-ci, j’étais en bien trop mauvais état. Je sentais ma tête qui tournait et une envie de vomir qui venait de plus en plus violemment dans mon ventre et mes tripes. J’en avais sous doute un peu trop pris mais tant pis, j’étais habitué à ce genre d’états, j’étais surtout désolé pour Derrick qui devrait supporter ça, même si il m’avait vu dans des situations bien pires déjà. Bien que, il y avait quelque chose dans ce sauvetage, que je ne pouvais pas m’empêcher de trouver plutôt bizarre. En effet, à regarder de plus près, il y avait quelque chose qui me tracassait. J’aurai pu remarquer plus vite que l’intérieur de la voiture avait subitement changé, depuis la dernière fois que j’avais posé mes fesses dedans, il y avait aussi le fait que depuis que je m’étais jeté sur Derrick, je n’avais pas la réaction attendue par ce dernier. En fait j’avais même été plutôt déçu de voir qu’il ne me saluait pas correctement, après avoir été séparés pendant un petit moment, ou alors il m’aurait engueulé directement pour m’être mis dans cet état et l’avoir sonné à l’aide aussi tard. En tout cas, je n’avais pas pensé à lever mes yeux vers lui pour lui demander si il était content de me voir. Je me contentais de gonfler les joues, le serrant contre moi. « Bah t’as pas l’air content de me voir ! » J’allais me réinstaller correctement sur mon siège, et peut-être même attacher ma ceinture si j’avais envie d’être sage, quand subitement, dans un élan de lucidité, j’avais dirigé mon regard vers le conducteur, qui n’avait, vraiment pas l’air d’être mon ami. J’allais dire quelque chose, du genre, bah putain t’as changé hein, quand subitement, une voix connue était parvenue jusqu’à mes oreilles. Un peu sonné par mon trop plein d’alcool, j’écarquillais les yeux, en découvrant devant moi, bien vivant et bien réel, un second Derrick. Je soupirais, un peu ailleurs.


« Dédé ? Mais pourquoi t’es devant moi deux fois ? » J’alternais mon regard entre les deux hommes. Et puis, j’avais eu le bonheur de voir mon cerveau se remettre doucement de ses émotions, commençant alors à comprendre un peu mieux la situation, même si le fait d’avoir été traité d’idiot m’y avait grandement aidé également, je ne pouvais pas le nier « Attends. Donc, je me suis juste trompé de voiture ? » Je soupirais, embrassant rapidement sur la jour le conducteur inconnu qui visiblement, ne comprenait rien à ce qui se passait, mais n’avait pas plus envie que ça d’essayer de comprendre de toute façon. Certainement qu’il n’attendait qu’une chose, que je sorte de la voiture. « Désolé faux Dédé, je préfère quand même le vrai. » J’étais sorti péniblement de la voiture, refermant la portière en le saluant de la main, me tournant rapidement vers mon meilleur ami. Rassuré de voir qu’il ne m’avait pas abandonné chez l’autre. Comme un pauvre chaton dont personne ne voulait. J’avais souri, me collant à lui de façon tendre, il m’avait manqué quand même. « Mon Dédé ! Mais je vais bien, j’ai juste pris deux ou trois trucs, j’ai bu aussi et ensuite je sais plus. » Je lui souriais, essayant de marcher le plus droit possible jusqu’à sa voiture. Une fois dans sa voiture, je soupirai, m’affalant un peu. Je me sentais fatigué mais surtout, j’avais la tête qui tournait encore plus vite rien que d’avoir du faire quelques mètres, ça m’avait retourné la tête et le ventre en même temps. Je commençais à transpirer un peu, des effets tardifs sans doute. « J’suis content de te voir, merci d’être venu. Par contre, si tu ramènes chez moi, Adam va sans doute me buter s’il me voit comme ça. » J’étais censé bosser dans quelques heures, pas sûr que ça amuse mon patron.
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MessageSujet: Re: Vivons comme si demain était notre dernier jour :: Deloan   Vivons comme si demain était notre dernier jour :: Deloan EmptySam 4 Fév - 5:42

Eloan & Derrick
Vivons comme si demain était notre dernier jour
Mes bras appuyés sur le rebord de la fenêtre de la voiture de cet étranger, je posais mon regard sur mon meilleur ami. Inutile de dire que le voir nous regarder en alternance, me décourageait. Soit il était complètement out, soit il devait s'acheter des lunettes, car à bien y regarder l'homme auprès de qui il était assis n'avait rien de comparable avec moi. Je n'avais pas ce long visage mince, ces joues creuses et ces yeux sombres. Déjà là, je n'avais pas grande ressemblance avec ce type, mais j'avais encore moins les cheveux clairsemés d'un blond presque blanc, des rides affichant une vie difficile et très certainement un certain âge. Certes, j'étais désormais âgé de trente ans, mais ma peau n'avait aucune ride, pas même les pattes d'oies à la commissure de mes yeux. « Tu devrais penser à t'acheter des lunettes. » disais-je d'un ton lasse, sans poser mon regard sur le conducteur, qui ne devrait rien comprendre à la situation. Chose que je comprenais tout à fait, avoir eu un inconnu qui s'imposait dans mon véhicule pour me sauter au cou, aurait tôt fait de me laisser bouche bée. Une femme, disons que ça aurait été une autre histoire et j'aurais pu devenir qui elle désirait, mais un homme, il aurait vite compris que s'il souhaitait rester en vie, valait mieux qu'il sorte et cela sans tarder. « Il t'en aura fallu du temps. » rétorquais-je un sourire espiègle accroché aux lèvres. Eloan semblait enfin sortir de la brume. Même si je ne comprenais pas comment il avait fait pour se tromper de voiture. Une bagnole canaris c'est impossible à manquer et pourtant, il avait réussi. Je n'avais aucune félicitation à lui donner, mais il était bien assez grand pour assumer ses actes. Quoi que j'aurais pu d'avantage le punir en le laissant avec cet inconnu qui eut droit à un nouveau baiser sur la joue. Le pauvre, il devait souhaiter silencieusement qu'on s'éloigne et le laisse tranquille ou alors, il prenait un malin plaisir à se faire embrasser. Dans les deux cas, j'en avais rien à foutre, si Eloan s'était trouver un nouveau partenaire, il ne me restait qu'à retourner chez moi pour profiter de mon lit. Il était hors de question que je retourne chez ma copine, j'avais pu m'échapper, je n'allais pas me jeter dans la gueule du loup volontairement. J'étais peut-être adepte de la fessée donnée par une femme, mais je n'étais pas fou au point de retourner avec ma copine alors que tout ce que j'attendais c'était une porte de sortie. Laissant Eloan dire ses adieux à ce pauvre homme, je glissais mes mains dans mes poches, avant de me diriger vers ma voiture, ce taco que je n'arrivais pas à me débarrasser. Trop de nostalgie sans doute ! Je n'avais rien dit quant à l'information que me donnait mon meilleur ami sur ce qu'il avait pris. J'étais mal placer pour le réprimander, j'avais connu une période de ma vie où chaque lendemain n'était que le fruit d'un rêve s'évaporant à chaque seconde. Je l'avais connu, ce feeling d'être si défoncé que la réalité semble différence de ce qu'elle est. La drogue et l'alcool avaient longtemps été maître de ma vie, mais depuis quelques années, même si je consommais encore, je ne dépassais jamais une certaine limite. Installé derrière le volant, je mettais le contact tout en jetant un bref coup d'œil à mon passager. « Tu n'avais qu'à pas te mettre dans un tel état. » disais-je sans réellement penser mes mots, il était assez vieux pour faire ses propres choix et même si ça ne plaisait pas à Adam, il devait se montrer adulte et traiter Eloan comme tel. Après tout, il n'avait plus cinq ans — même si on pourrait croire le contraire par moment — il devait grandir par lui-même et non attendre de nous qu'on le punisse. Et même à quoi bon ? Je pourrais lui faire un sermon sur la drogue et l'alcool, tout ce que cela peut amener, détruire... Mais m'écourterait-il ? J'en doutais, il était libre de faire ses choix et rien ne pouvait changer cela, pas même son patron s'il n'était pas prêt à changer. Je poussais un soupir, avant d'enchaîner : « Mais si tu préfères je te ramène chez moi ? » Je savais que ce n'était peut-être pas la meilleure des idées, mais un meilleur ami sert à cela, non ? Je me mettais en route, attendant de voir où il préférait se rendre.
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MessageSujet: Re: Vivons comme si demain était notre dernier jour :: Deloan   Vivons comme si demain était notre dernier jour :: Deloan EmptyLun 20 Fév - 13:33

Vivons comme si demain était notre dernier jour
Derrick & Eloan



Des lunettes ? C’est bien possible. Au début, je ne comprenais pas vraiment la remarque de mon ami, pourquoi des lunettes, après tout je n’avais aucun problème de vue en tout cas pas à ma connaissance, et ça m’étonnerait qu’il soit capable de connaître mes résultats ophtalmologiques mieux que moi, puisqu’il s’agissait de mes yeux et de mes dossiers médicaux, ou alors je lui en avais déjà parlé quand j’étais bourré, ce qui ne m’étonnerait pas du tout. Enfin bref, après m’être demandé pendant plusieurs minutes pourquoi Derreck me parlait de lunettes alors qu’il était venu me chercher après que je me sois de nouveau retrouvé dans une situation pas possible, j’avais fini par comprendre, en voyant le visage effrayé ou amusé au choix, de la personne en face de moi, chez qui je me collais maintenant en l’embrassant depuis un petit bout de temps. Heureusement, j’avais fini par comprendre que je m’étais trompé de voiture. Pour tout dire, j’étais dans un état bien trop déplorable pour m’excuser, je n’arrivais que à trouver ça amusant, avec tout ce qui m’avait envahi le cerveau, je crois que je ne serais pas plus lucide avant au moins demain matin, ou très tard le matin. Mais bon, tout avait fini par presque rentré dans l’ordre, puisque que j’avais fini par trouver la bonne voiture. Enfin, pour être totalement honnête, c’est surtout mon meilleur ami qui m’avait ramené à la bonne voiture, et du coup, je crois qu’on aura bien fait peur à cette personne qui n’avait rien demandé, et qui m’avait laissé quitter sa voiture sans dire un mot. « Mieux vaut tard que jamais non ? Au moins maintenant je sais que tu es le bon ! » J’haussai les épaules. J’espérais quand même ne pas me tromper une deuxième fois, mais normalement j’étais certain que cette fois, il s’agissait du bon meilleur ami. Il aurait été indigne de se tromper encore une fois et surtout, ça aurait été plus inquiétant qu’autre chose finalement. Installé à la place passagère, j’avais peiné à mettre ma ceinture, alors que bien souvent je ne me donnais pas cette peine. Je me sentais mal, le crâne défoncé, le ventre en vrac, et ma vision, n’en parlons même pas. Entre flashs de couleurs et déformations de paysage, je crois que je n’allais pas tarder à vomir ou à tomber dans les pommes, si je ne me calmais pas immédiatement. J’étais habitué à tout ça, et je ne m’en lassais pas. Je ne me suis jamais demandé si c’était bien ou mal, tant que ça me plaisait encore, je le faisais. « Pfff…J’étais sûr que tu dirais ça, mais tu me connais, je ne peux pas m’en empêcher. » J’étais bien conscient que je commençais à tomber dans l’addiction, mais tant pis, je ne voyais pas les choses de façon dramatique. Je pensais simplement à m’amuser, tant pis pour le prix à payer. Coucher à droite à gauche, danser toute la nuit, c’était comme ça que j’aimais la vie depuis toujours, pourquoi m’arrêter maintenant. « Merci d’être venu Dédé, t’es toujours là pour moi. » Je ne l’appelais pas souvent contrairement aux apparences, je savais que sa patience avait des limites. En général je me débrouillais ou j’appelais d’autres amis. Mais cette fois, j’avais eu envie qu’il vienne me sauver lui. Ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vu aussi. J’attendais qu’il démarre, haussant les épaules, en allant lui offrir un baiser tendre sur la joue. Toujours tactile, je n’avais jamais eu aucune gêne à me comporter de la sorte, encore moins avec lui. Je soupirais un peu, me frottant les yeux, dirigeant mon regard vers la vitre de la voiture. « Ouais je préfère. J’ai pas envie que mon patron me fasse chier. » Je ne pensais pas vraiment à la copine de Derreck, ça m’était égal en fait. Je voulais simplement être avec lui, comme on le faisait avant, quand on avait plus de temps. « D’ailleurs, ça gênerait pas ta meuf ? » Je m’en foutais un peu, mais je demandais pour la forme.
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