Toi, plus moi, plus eux, plus tous ceux qui le veulent + Summer

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« T’avais vraiment besoin de tout ça ? » disais-je dépité en soulevant les quelques sacs en papier que j’avais dans chacune de mes mains portant chacun une marque de magasin différente. J’avais accompagné Summer faire les magasins et il semblait qu’elle avait vraiment besoin de se refaire une nouvelle garde robe, car il y avait du poids là-dedans. Lorsqu’elle m’avait proposé de l’accompagner faire les boutiques, je n’avais pas pensé que ça me prendrait mon après-midi entière, sinon peut-être que j’y aurais pensé à deux fois. Mais je pense que j’y aurais sans doute été, j’aimais beaucoup être en compagnie de Summer, elle était drôle et elle parvenait à avoir un pouvoir de persuasion sur moi. Ou plutôt j’accepter de mettre mon caractère de cochon de côté pour elle. Je ne devenais pas non plus une mauviette, mais je ne râlais pas à l’idée de lui faire plaisir. J’avais même accepté de la raccompagner chez elle et de passer la soirée avec elle. Pour une soirée pyjama ou quelques choses comme ça. Elle avait ri lorsque je lui avais dit que je n’avais pas de pyjama sur moi, je ne sais pas a devait pourquoi mais en même temps je ne voyais pas l’intérêt non plus de passer sa soirée en pyjama. Ca devait être un truc de fille ça encore et je ne cherchais pas à comprendre, si ça lui faisait plaisir alors j’étais content. Nous avançons jusqu’à chez elle, les lumières de sa maison était éteinte, peut-être que sa famille devait être partie ou déjà en train de dormir. Je restais derrière elle, ses sacs toujours à la main avant de rentrer après elle lorsqu’elle me faisait signe. Je n’étais pas encore venu chez elle et je découvrais les lieux d’abord dans l’obscurité avant de distinguer plus clairement la pièce une fois qu’elle eu allumer la lumière. « C’est vachement cool chez toi. » disais-je pour lui faire plaisir. Même si je le pensais vraiment, ça maison ressemblait vraiment à celle de mes parents lorsque j’étais gosse, ça devait être une maison familiale tout ce qu’il y a de plus simple. « Je te pose ça où ? » lui demandais-je, lui rappelant que je portais tous ces vêtements depuis le début de l’après-midi et qu’il serait peut-être temps que je lui rende. Les posant à l’endroit qu’elle m’avait indiqué, je la suivais à travers sa maison dans la pièce de son choix, ne me sentant pas forcément à l’aise à l’idée d’être dans cette maison, représentant tout ce que je n’avais pas. Mais j’étais avec elle, on délirait bien alors ce sentiment étrange allait vite me passer je pense. « Tu vas essayer tes nouveaux vêtements ? » lui demandais-je en souriant rien qu’à l’idée de la voir défiler avec ces nouvelles tenues. C’est bon pour le moral comme on dit, d’avoir un défilé personnel et surtout c’est bon enfant et ça, ça me représentait bien.

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L’après-midi shopping avait été longue, plus pour Austin que pour moi d’ailleurs. En bon gentleman qu’il était, il m’avait gentiment proposé de porter mes sacs. J’ai stoppé mon pas brusquement l’obligeant à s’arrêter derrière moi. « Qu’est-ce qui se passe t’as de trop petit bras pour porter tout ça ? », lui lançais-je avec un sourire taquin avant de reprendre ma route à ses côtés. Je l’avais attrapé par le bras comme j’avais l’habitude de le faire avec mes amis dont j’étais proche. Après tout c’était un peu le cas avec Austin, on s’aimait bien sans se prendre la tête et surtout il voulait bien m’accompagner dans les boutiques! Même Thomas ne le faisait plus tant j’y avais passé du temps. Enfin, nous avions fini par rentré. D’ailleurs, mon colocataire et meilleur ami Thomas, n’était pas là ce soir. Je ne savais plus exactement pour quelle raison mais je savais qu’il désertait sans doute un rendez-vous avec un des membres de sa fratrie je suppose. J’ai pris la peine de refermer la porte à clé derrière moi de manière immédiate, une habitude, après avoir retiré ma veste pour l’accrocher à une chaise, j’ai souris à la remarque de mon ami. « On a pas eu trop de temps pour ranger ces derniers jours mais c’est pas encore catastrophique. Enfin .. je crois. », lui répondais-je en haussant les épaules. « Oh oui, bien sûr excuse-moi, met tout là ça sera très bien. », lançais-je en retirant les quelques objets qui encombraient la table basse. « Allez viens, je te fais visiter. », lui adressais-je avec entrain avant de filer sans attendre de réponse à travers les lieux que je connaissais comme ma poche. Ce n’était pas bien grand, une cuisine qui donnait sur le salon, deux chambres et une salle d’eau. Rien d’extraordinaire mais je voulais qu’il se sente à l’aise et qu’il fasse un peu comme chez lui alors autant qu’ils prennent ses marques tout de suite. Dans la chambre de Thomas, sur le lit Minouche levait la tête en nous entendant arriver. « Et là c’est la chambre de mon coloc. », lui expliquais-je avant d’apercevoir ma petite boule de poil. « Oh, tu es la ma douce. », lui dis-je en m’avançant vers elle pour la prendre dans mes bras. C’était encore un petit bébé, je l’avais ramené du cabinet après qu’elle est été remise sur pied suite à un accident. « Je te présente Minouche, le petit bébé des lieux. On la récupérée à la suite d'un accident.Tu n’es pas allergiques j’espère ! », lui adressais-je plus comme une question qu’une affirmation en vérité. J’avais une amie qui ne supportait pas les poils de chat et elle était toujours mal quand elle venait chez nous alors je préférais m’assurer que ce ne soit pas le cas pour quelqu’un d’autre. Mon petit chaton dans les bras nous sommes revenus dans la pièce principale, j’ai finalement laissé filer ma boule de poil tandis que j’invitais Austin à s’installer d’un signe de la main vers le canapé. HAN ! C’est vrai ? Tu serais d’accord ? », demandais-je les yeux pétillants face à cette proposition dont j’avais si peu l’habitude. En dehors de Jade, personne ne me proposait de refaire un tour de mes achats une fois à la maison, pourtant j’aimais tellement faire ça. En plus de passé le temps ça me permettait de me conforter dans les choix que j’avais fait. Je me suis empressée d’attraper mes nombreux sacs avant qu’il ne change d’avis. En passant, je l’ai pris dans mes bras pour le remercier du bonheur qu’il me procurait. C’était un câlin très court mais plein de bonne humeur. Après avoir disparu quelques seconde en direction de la salle d’eau, j’ai fait marche arrière. « Regardes dans le frigo il doit y avoir à boire, sers nous quelque chose, ce qui te plait. », lui demandais-je avant de filer à nouveau dans l’autre sens. Ce n’est qu’après cinq petites minutes que je suis revenue changer, je portais une robe noire. Elle arrivait à mi-cuisse et le haut était un peu large et fluide. Dans le dos la dentelle dessinait des arabesques laissant apparaitre ici et là ma peau nue. Une fois devant lui, j’ai attrapé mes cheveux pour les passer par-dessus mon épaule du côté droit. Je me suis observée comme j’ai pu avant de lever les yeux vers lui. « T’en penses quoi Austin ? », demandais-je en relevant mes yeux bleus souligné d’un trait d’eyeliner noir. Je lui ai adressé un ravissant sourire avant de me tourner pour lui montrer le tout de dos histoire d’avoir son avis le plus construit possible …

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Lorsqu’elle me taquinait en me demandant si j’avais de trop petit bras pour tout porter après que j’ai râlé, je ne pouvais m’empêcher de lui faire la grimace du vexé qui n’a rien à répondre. Pff, pour qui elle me prenait. Je n’étais pas vraiment vexé mais on peut dire qu’elle avait tout de même touché mon ego d’homme fier comme un coq. « Tss » rétorquais-je simplement en continuant ma route, ne la repoussant pas lorsqu’elle attrapait mon bras. Ca me faisait presque sourire. Nous avions tout de même fini par arrivé chez elle, ça n’était pas trop tôt et je n’allais pas m’en plaindre. J’avais immédiatement observé les lieux de ce logement que je trouvais super. Il m’en fallait peu mais c’est quand on a rien qu’on réalise toutes les belles choses simples. « Non ça va, pas trop » l’avais-je rassuré quand elle m’avait demandé si ce n’était pas trop le bordel chez elle. Ca pouvait aller on va dire, il n’y avait pas quinze milles choses qui trainaient et on arrivait à faire un pas devant l’autre sans trop de mal. Je posais les sacs sur la table basse là où elle me l’avait indiqué me libérant de ce poids rendant soudainement mes bras plus léger. « Kay ! » approuvais-je en la suivant pour cette petite visite guidé. Je passais alors dans chaque pièce de cette maison, en passant par le salon, la salle d’eau et les deux chambres. C’est vrai que Summer vivait avec l’un de ces amis, Thomas. Je fis aussi la connaissance de Minouche, la boule de poils de la maison. Je souriais surtout pour faire plaisir à Summer, en réalité j’avais horreur de ces animaux, les chats, les chiens, très peu pour moi. C’était une perte de temps, c’est collant et ça salit partout. Mais mon amie semblait l’aimer, son petit bébé, qu’elle prenait dans ses bras. « Non j’suis pas allergique » disais-je plus ou moins indifférent en sachant que toute manière, je n’allais pas courir après. Nous retournions dans le salon tous deux, Summer me proposait de m’installer sur le canapé tandis que je lui proposais d’essayer ses vêtements. Ca ne me dérangeait pas et tant qu’à avoir galérer toute l’après-midi autant en voir le résultat. « Bah oui, vas y ! » Elle semblait vraiment contente que je le lui propose, et si elle était contente et bien je l’étais aussi. Je ne comprenais même pas qu’elle semble si surprise de cela mais ma foi, si je pouvais ainsi lui faire plaisir, j’en étais content. D’autant plus que j’avais eu le droit à un câlin, décidemment c’était une des meilleures décisions que j’avais prit dans ma vie, ou du moins dans la journée. Elle me demandait aussi de nous servir quelques choses. « Ca roule » Je me dirigeais vers le frigo pour l’ouvrir observant l’intérieur. Je me grattais les cheveux avant d’en sortir une brique de jus de fruit que je posais sur le comptoir. « Sont où tes verres ? » hurlais-je au travers de la maison pendant qu’elle se changeait. Une fois qu’elle me répondait, je les sortais et en remplissait deux verres que je plaçais sur la table basse avant de m’installer sur le canapé en attendant Summer. Lorsqu’elle revenait, je l’observais de haut en bas et… Waouw… Je n’en revenais pas. Qu’est ce qu’elle était… Belle. « Euh ouais… Elle te va bien. » Je restais cool mais mes yeux disaient autre chose, elle est magnifique. Je tentais de rester. « Bon en vrai… Elle te va bien et t’es… Elle te va vraiment bien » Je détournais du regard, je n’aimais pas m’ouvrir alors je faisais le désintéressé. « Tiens j’t’ai servi du jus de pomme » Changement de sujet réussi. « T’habitue pas trop à ça. »

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Depuis le fin fond de ma salle de bain, j’entendais l’agréable voix d’Austin me questionner sur l’endroit où nos verres étaient rangés. J’ai relevé la tête alors que j’avais ma robe à moitié enfilée. J’ai dû réfléchir quelques secondes. A croire que je ne vivais pas ici. « Meuble suspendu troisième porte en partant de la droite. », lançais-je à travers la maison avant de reprendre mon habillage où je l’avait laissé. Lorsque je suis arrivée dans le salon pour montrer mon premier achat à mon ami, j’ai pu voir ses yeux s’illuminer. Un sourire s’est dessiné sur mes lèvres, avant que mon regard ne se baisse pour voir ce que je pouvais de la dite tenue tout en retenant mes cheveux sur le côté. Je pinçais mes lèvres entre elles, ravie de savoir que j’avais fait le bon choix. J’avais longuement hésité dans la boutique mais je ne voyais pas vraiment l’utilité de prendre les deux, alors j’avais fini par trancher. J’ai fini par relevé les yeux vers Austin qui me faisait plus ou moins des compliments malgré son air je m’en foutiste. « T’es sûr ? », demandais-je avant de regarder une nouvelle fois ce qu’elle donnait sur moi pour ensuite retrouver le regard émeraude de mon ami. « T’as pas l’air super convaincu. », ajoutais-je avec une moue un peu hésitante. En fait, je ne savais pas si je devais me fier à son visage fermé ou à ses remarques positives, c’était très déstabilisant. Il a fini par me tendre mon verre de jus de fruit, un nouveau sourire c’est dessiné sur mes lèvres. Attrapant le verre, sa remarque m’a fait rire. Un rire léger mais sincère, en même temps, comment aurais-je pu réagir différemment à cette remarque. « Ca c’est parce que je t’ai pas encore fais mon regard de biche. Avec ça impossible que tu me resserves pas un verre. », lançais-je avec humour. Evidemment, je ne savais absolument pas faire ça, ou en tout cas pas sur commande. J’ai finalement porté mon verre à mes lèvres avant de le reposer pour filer enfilé la suite de mes achats. « Allez, je file me changer. », lui adressais-je avant de foncer à la salle de bain, j’aimais tellement faire ça avec Jade, je pouvais essayer des millions de tenues pour les lui montrer alors inutiles de vous dire à quel point ça me faisait plaisir qu’Austin m’est proposé cette « activité ». J’avais opté pour quelque chose de moins habillé, plus passe-partout. J’avais donc enfilé un jean de couleur claire avec un pull rose clair avec un col blanc effet chemisier. Je crois que c’était mon coup de cœur de l’après-midi je le trouvais doux et pas trop tape à l’œil. J’avais fini par m’attacher les cheveux en une queue de cheval haute. Vous savez à quel point c’est affreux d’avoir les cheveux longs ? Ils vous viennent dans la figure à tout moment, vous tiennent chauds, c’est horrible. « TADAM ! », lançais-je avec un sourire radieux en arrivant dans le salon. « T’en penses quoi ? J’ai vraiment craqué, je trouve que les couleurs claires comme ça c’est jolie comme tout. », lui adressais-je avant de m’approcher pour prendre mon verre, parce que oui, ça donne soif de se changer en moins de trois minutes montres en main …

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Une fois qu’elle m’avait indiqué où se trouvait ses verres, je pu enfin me lancer dans la préparation d’un petit rafraichissement le temps que mademoiselle ne finisse de se préparer pour son petit défilé. Même avec ses instructions, j’avais tout de même ouvert deux fois le mauvais placard. Mais personne ne le sait et c’est très bien comme ça. J’avais finalement tout installé sur la table basse en attendant l’arrivée de mon ami pour qu’elle me montre cette fameuse robe et lorsqu’elle fut fasse à moi, je ne pu retenir l’étonnement dans mon regard. Elle était tout simplement magnifique, canon même mais je ne voulais pas l’admettre. J’étais sans doute trop fier pour ça et avouer qu’une fille me plaisait. Summer était mon avis et je ne l’avais jamais vu de cette façon mais elle était vraiment une jolie fille. Mais je ne le disais pas et je tentais de rester vague dans ma réponse, lui disant qu’elle lui allait bien mais d’un air désintéressé. Parce qu’Austin Hayes ne dévoile pas ses sentiments et ne fait encore moins de compliment à qui que ce soit. « Si si » avais-je tenté d’argumenter lorsqu’elle m’avait reproché ne pas avoir l’ai convaincu, avant de finalement tout déballer. Mais bordel, je n’aimais pas ça me dévoiler ainsi, je me sentais faible et face à une défaite. Je m’en fiche, pour la prochaine tenue je reste fort et désintéressé jusqu’au bout. Pour le moment, j’avais changé de sujet à l’aide du verre de jus que je lui avais servi avant de lui dire de ne pas s’y habituer ce qui semblait la faire rire, me détendant légèrement. « C’est ce que tu crois, je ne suis pas un de ces types faibles qui se plie en quatre au moins battement de cil d’une jolie fille. » Ou l’art de faire le fier, de placer un compliment au passage mais tout en gardant une note d’humour pour garder une atmosphère détendu. Après tout mon but n’était pas de plomber la soirée mais bel et bien que Summer soit heureuse de ce moment. Je finissais mon verre avant de la voir à nouveau filer enfiler une de ses innombrables tenues qu’elle s’était acheté aujourd’hui. J’avais la mauvaise impression que j’allais y passer la soirée. Je n’avais même pas eu le temps de lui répondre quoi que ce soit… A cette fille me fatiguait avec son énergie débordante et son sourire jusqu’aux oreilles. Je m’étais donc installé confortablement, il faisait chaud chez Summer et je ne parlais pas de chaleur quand à son apparence. Je n’étais pas un petit porcinet mais vraiment, une chaleur étouffante. J’avais alors retiré mon pull avant de m’affaler sur son canapé en attendant que notre mannequin local daigne revenir. « Tu fais petite fille parfaite comme ça, c’est trop mignon. » Avais-je répondu pour la taquiner lorsqu’elle était revenue se présenter à moi, cheveux relevé et petit pull rose. Ca lui allait bien toujours mais j’étais avare de compliment et puis c’était quand même plus banal bien qu’elle reste très appréciable à regarder. « Mais oui ça te va toujours bien si c’est ce que tu veux savoir » avais-je ajouté sur un ton taquin tout en souriant, a les filles ça aime entendre qu’elles sont belles. J’avais presque l’impression de revoir Devon lorsqu’elle « s’achetait » de nouveaux vêtements. « T’en as encore beaucoup ? »

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Les soldes étaient arrivés à grand pas et inutile de vous dire que je ne m’étais pas faite prier. Embarquant mon ami Austin avec moi, je n’avais que profiter davantage de cette journée shopping. A la maison, j’avais enchainé les essayages à mon grand bonheur. « Ouais je sais, c’est de la publicité mensongère mais j’aime vraiment ces couleurs. », lançais-je en regardant une nouvelle fois vers le bas de mon corps pour vérifier que tout était parfait. A vrai dire, ce petite côté enfant modèle me plaisait bien même s’il ne reflétait pas nécessairement la réalité. Je n’avais rien de ces filles parfaites qu’on oblige plus ou moins à faire bonne figure. Mes mères m’avais toujours appris à être moi-même sans forcément que le regard des autres n’ait un impact là-dessus. Cela dit, je dois bien admettre que j’aime bien soigner mon apparence pas pour plaire mais juste pour me sentir bien. Bien entendu, je suis aussi passé par une phase de « mode » était adolescente pour ressembler à tout le monde et faire partie d’un groupe mais ce moment de ma vie restait un lointain souvenir. D’ailleurs, je suis persuadée qu’on passe tous par cette période même ceux qui jure ne pas jamais avoir fait ça parce qu’en voulant ne pas appartenir à un groupe on appartient à un autre vous suivez ma logique ? Enfin bref, je pris une nouvelle gorgée de jus de fruit avant que ce dernier ne me fasse sourire de par sa remarque. « Te sens pas obliger de le dire surtout. », répondis-je un sourcil relevé l’air faussement vexée. J’ai posé mon verre avant de faire demi-tour. Tournant les talons pour rejoindre la salle de bain, sa remarque me fit ressortir la tête de l’encadrement de porte. Mon regard était intriguée et mon sourire radieux. « Tu n’imagines même pas ! », lançais-je avec un large sourire avant de retourner complètement à la salle de bain. « Tu n’aurais jamais dû me proposer de faire le deuxième essayage. », hélais-je depuis le fond de la pièce tout en me changeant pour remettre mes vêtements d’origines. Pas que j’ai fini, seulement je lui avait montrée celles qui me tenait le plus à cœur, je ferais subir la suite du passage « essayage round two » à Thomas à l’occasion. Je suis sortie de la pièce attachant mes cheveux en un chignon assez approximatif avant de m’installer à côté de lui. Une nouvelle fois, j’ai trempé mes lèvres dans mon verre avant de finalement me laisser tomber en arrière affalée dans le fond du canapé. Mon regard soutenait le sien et un sourire est venu étirer mes lèvres. « Merci de m’avoir accompagnée. », lui adressais-je avec sincérité avant de tendre mes bras dans sa direction pour un câlin amical de remerciement sans pour autant changer de position. Devant ses quelques secondes d’hésitation j’ai finalement laisser tomber mes bras en continuant de fixer son regard. « Ca te va si je commande pizza ? Je dois avoir quelques jeux vidéo sympas à Thomas dans le coin si ça te dit. », proposais-je. Une idée parmi tant d’autre ce n’était pas l’occupation qui manquait ici entre les films, les bouquins, les jeux et tout le reste on était loin de n’avoir rien à faire. Mais j’admets que la maintenant tout de suite, je n’avais pas vraiment envie de faire un marathon si vous voyez ce que je veux dire, je n’avais même pas envie de cuisiner c’est vous dire. « Enfin, si tu préfères que je cuisine un truc j’ai ce qu’il faut. », ajoutais-je tout de même pour pas qu’il pense que je n’avais pas envie de faire cette effort pour lui. Un nouveau sourire étirait mon visage tandis que ma main passait doucement sur mon ventre qui commençait à me faire remarquer sa faim …

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Je ne pouvais m’empêcher de lever les yeux aux ciel en entendant sa réplique sur la publicité mensongère. C’est vrai que même si Summer avait l’air de la petite fille parfaite dans cette tenue, elle était loin de l’être et tant mieux. Qui aime les petites filles parfaites et madame je sais tout ? Pas moi en tout cas ! Mais je devais bien avouer que ce petit côté enfant modèle la rendait un peu plus mignonne, c’était attendrissant. Et puis si ce nouveau style lui plaisait, je ne trouverais pour ma part rien à y redire. Je ne jugeais jamais réellement les gens sur leur apparence physique et encore moins vestimentaire. Je ne voyais pas l’intérêt de balayer la porte des autres quand la mienne était pleine de feuilles. Alors elle pouvait bien s’habiller comme elle le voulait que ça ne me ferait rien. Là, je la taquinais seulement, il n’y avait aucun jugement là-dedans. Elle aurait pu être punk ou du style hipster que ça n’aurait rien changé pour moi. Je ne faisais pas attention aux vêtements car après tout, si tant de vêtements différents sont crées c’est bien pour tous être porté. J’avais tout de même fini par lui avoué, faussement à contre cœur que ça lui allait quand même bien. Je trouvais que tout lui allait bien mais en même temps je trouvais que Summer était une très jolie fille même si ça je n’allais surement pas le lui avouer. « Trop tard c’est fait » Je me fichais qu’elle fasse semblant d’être vexée, j’étais le genre d’ami qui au contraire d’essayer de se faire pardonner en rajoutait une bonne couche. J’avais quand même fini, en la voyant repartir pour la troisième fois si elle avait bientôt fini. Je lui avais gracieusement proposé de faire ses essayages mais je regrettais déjà cette décision, je n’étais pas patient et mon gout pour la mode ne durait visiblement pas fort longtemps. Je désespérais donc légèrement en me disant que je n’imaginais pas. Quelle idée j’avais eu de lui proposer de jouer au mannequin ? Finalement quelques minutes plus tard Summer revenait dans sa tenue d’origine. Elle avait donc décidé de m’épargner ? Je n’allais pas m’en plaindre bien au contraire. Je la voyais alors me rejoindre bien au fond du canapé, à se reposer et à profiter de ce meuble si confortable. « T’inquiète, c’était cool ! » répondis-je lorsqu’elle me remercier de l’avoir accompagnée. En langage Austin, ça voulait simplement dire de rien ça m’a fait plaisir mais je ne disais que très rarement des choses comme ça. Je la voyais alors étiré ses bras dans ma direction sans vraiment comprendre ce qu’elle voulait. Je n’avais jamais été très habitué aux câlins alors je n’avais pas compris de suite ce qu’elle voulait. Et puis je n’étais pas fait pour les câlins, je n’aimais pas spécialement ça, ça me gênait. « Parfait ! » avais-je conclus lorsqu’elle me proposait de commander une pizza et puis jouer aux jeux-vidéos de son colocataire. « Ca me parle bien comme programme. » Je souriais avant de l’entendre se proposer de faire elle-même la cuisine si je préférais, je haussais les épaules avant de lui répondre. « T’embête pas, j’suis pas chiant moi tu sais ! » Je croisais mes bras derrière ma tête en m’appuyant contre le dossier du canapé. « Et puis y a rien de meilleur que des pizza » J’avais ajouté cela en voyant qu’elle ne se sentait pas totalement convaincu. Réellement quand tu vis à la rue, tu ne fais pas le difficile. Mais ça je ne lui disais pas vraiment. « Et ces jeux-vidéos alors, y a quoi ? »

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Je suis restée quelques secondes les bras tendus dans sa direction avant de pincé un sourire laissant retomber mes mains sur mes cuisses. Je savais qu’Austin n’étais pas vraiment quelqu’un qui montre son affection, mais je ne me lassais pas de voir son regard rempli d’incompréhension et de gêne. Je me suis laissé tomber en arrière sur le canapé, comme si tout le poids du monde reposait sur mes épaules. « J’avoue que t’es sans doute le garçon le moins compliqué que j’ai rencontré. », lâchais-je à voix haute, sans vraiment m’en rendre compte. En fait j’avais réfléchit à voix haute. Fallait bien l’admettre, Austin n’avait rien de ces gens qui se compliquent la vie. J’ai finalement froncé les sourcils en me rendant compte que je venais de dire tout haut ce que j’aurais voulu penser tout bas : quand je vous disais que la franchise n’était pas toujours une bonne chose. « Enfin ouais, t’as compris quoi. », me contentais-je d’ajouter avec un petit aller-retour de mes yeux vers le haut pour seule explication à ce plus ou moins compliment que je venais de lui faire. Puis je me suis aussitôt redresser. « Super ! Va pour une pizza, tu veux quoi ? », demandais-je en plongeant illico dans mon téléphone pour changer au plus vite de sujet. Pas que je n’aimais pas faire les compliments mais j’avais toujours un peu de mal avec Austin, peut-être parce que ces compliments montraient que j’étais attaché à lui. Enfin, dans le fond, ça ne me gênait pas plus que ça car je savais qu’il n’était qu’un bon ami, mais ça ne m’empêchait pas d’être mal à l’aise. Je n’avais pas quitté mon portable des yeux. Jusqu’à ce qu’il ne m’adresse la parole pour me demander quels jeux je pouvais lui proposer. Je baisser ma main pour poser mon téléphone en mettant le haut-parleur avant de me lever. Assise en tailleur, devant le meuble qui portait la télé et qui renfermée les jeux vidéo de Thomas, j’écoutais d’une oreille la sonnerie pour savoir quand parler. « Attends je vais déjà trier ceux qui se joue à deux. », lançais-je en commençant à faire une pile avec les jeux auxquels on pouvait jouer ensemble quand une fois féminine mit fin aux sonneries à répétitions. « Bonjour, j’aimerais me faire livrer deux pizzas s’il vous plaît. », commençais-je en parlant assez fort pour qu’elle m’entende même si j’étais dos au téléphone. Bien entendu, celle-ci me fit remarquer qu’elle m’entendait mal. Je me suis tournée pour regarder avec dépit Austin déçue que mon plan n’est pas fonctionner. « J’appel pour une livraison de deux pizzas : une calzone et .. euh une minute s’il vous plaît. », adressais-je à la femme qui avait répondu au téléphone. « Tu veux quoi en fait ? », demandais-je avait un sourire amusée en me rendant compte que je ne lui avais même pas laisser le temps de répondre ou s’il l’avait fait je ne l’avais absolument pas écouté. Après sa réponse, j’ai poursuivi, donnant l’adresse de l’appartement avant de retourner à mon tri. Quelques secondes m’avaient suffi pour revenir avec une pile de plusieurs jeux. « Je te propose qu’on en choisisse un chacun notre tour. Et comme t’as cédé à mes lubies toute la journée, je te laisse commencer. », lui dis-je avec un jolie sourire pour le mettre à l’aise. « HAN, j’avais complètement oublié qu’il avait les Halo. », lançais-je avant de m’excuser des étoiles pleins les yeux en me rappelant le nombre d’heures que j’avais pu passer sur ce jeu …

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Je ne savais pas pourquoi Summur avait tant désiré me faire un câlin mais je n’avais pas réagit. Pourtant en soi, faire des câlins ne me dérangeait pas, mais je n’étais pas habitué à tout ça. Là où j’ai grandi, on n’était pas très tactiles les uns avec les autres. Finalement avant que je ne réagisse, Summer avait baissé les bras ne laissant sur mon visage qu’une mine gêné qui semblait l’amuser. Puis nous avions parlé du diner et nous étions tombés d’accord sur des pizzas, ce qui ne me dérangeait absolument pas. Comme je lui avais dit, je ne suis pas du genre chiant comme mec, ce qu’elle confirmait en disant que j’étais le garçon le moins compliqué qu’elle ait connu. Je ne pus alors m’empêcher de sourire en l’entendant dire ça, c’était sympa, dans un sens qu’elle ne me trouve pas pénible. Il faut dire qu’hormis mon mauvais caractère, je n’étais pas quelqu’un de très dérangeant et je m’adaptais bien souvent aux autres. « Oui, oui j’ai compris » lui répondis-je sans rien ajouter pour ne pas mettre une couche supplémentaire à ce sujet. Je ne savais pas ce qui l’a dérangeait mais le fait qu’elle lève ses yeux au ciel me l’avait fait comprendre. Nous étions au moins d’accord au sujet de commander des pizzas. Cependant elle me demandait ce que je désirais mais je ne répondais d’abord pas la voyant composer sur son téléphone d’un air empressé. Je patientais alors l’observant alors qu’elle me proposait en parallèle une partie de jeu vidéo. Je n’y jouais que très peu voir jamais alors je n’étais pas très doué mais j’aimais quand même bien me faire une petite avec amis de temps de en temps. Je lui demandais alors ce qu’elle avait à proposer comme jeu. Je l’avais alors vu posé son téléphone sur le canapé avant de se lever et de se diriger vers le meuble sous la télé dans lequel ils devaient surement ranger leur jeu. « D’accord » avais-je simplement répondu lorsqu’elle me disait qu’elle allait trier les jeux qui se jouent à deux. C’est sur que c’est mieux que de jouer chacun son tour, on s’ennuie tout de même moins. Toutefois, alors qu’elle était en plein tri, la sonnerie incessante d’attente prit fin et une voix féminine demanda à prendre commande. Summer demanda alors à se faire livrer mais son interlocutrice lui indiquait qu’elle ne l’entendait pas. J’avais alors attraper son téléphone que j’avais rapproché d’elle tandis qu’elle s’était tourné pour pouvoir faire face à l’appareil. Elle débuta sa commande avant de me redemander ce que je désirais. « Et une quatre fromage » ajoutais-je directement près du téléphone pour que la dame au bout du fil puisse le noter. Je levais les yeux au ciel en voyant la tête qu’affichait Summer en se rendant compte que je n’avais pas eu le temps de répondre. Je laissais ensuite Summer reprendre le fil de son appel en donnant l’adresse de l’appartement avant de retourner à son tri de jeu vidéo, une fois la commande terminée. Quelques secondes plus tard, je la voyais revenir avec une pile de jeu en me proposant qu’on choisisse un jeu chacun notre tour. J’avais hoché positivement de la tête en jetant un œil à la pile de jeu. « Merci de ta générosité ! » Et c’est alors que mon amie s’exclama des étoiles pleins les yeux avoir oublié qu’ils avaient les halos. Ca m’amusait un peu alors en haussant les épaules de manière désintéressé. « C’est vrai que ça a l’air pas mal ton jeu on peut essayer. » Décidemment, je cédais à toutes ces envies mais ça me faisait plaisir. Je la laissais installer le jeu en m’installant. « Bon prépare toi à perdre ! » J’attendais patiemment de pouvoir jouer et surtout de pouvoir manger.

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