C’était certain, que sur tout un groupe, il y avait toujours cette personne qui ne vous revenait pas, celle avec qui vous pourriez parler pendant des heures, des journées entières, mais vous savez très bien qu’elle ne fera jamais partie des gens que vous pourrez apprécié, par ses remarques, ou ses attitudes aussi. Dans cet endroit, où j’étais forcé de rester avec plusieurs personnes, je crois que je n’avais pas mis longtemps à trouver de qui il s’agissait dans ce nouveau groupe, puisqu’il me paraissait largement le plus arrogant, et puis sérieusement, c’était quoi cette façon de juger. Enfin, je m’étais contenté de lever les yeux au ciel en soupirant. « Ouais Italien, vu mon prénom pas besoin d’être Holmes pour trouver, et puis je ne savais pas qu’il existait un physique typique Américain… » Je préférais détourner le regard de cet individu qui ne correspondait pas vraiment au profil type du genre de personne que j’aime fréquenter, que ce soit en amis, ou juste pour discuter. Mais voilà, malheureusement le destin fait très mal les choses, et je devais encore supporter ses remarques pour je ne sais combien de temps encore, mais peu importe, l’homme prénommé Kelvin, si ma mémoire était encore bonne, avait suivi par une remarque qui m’avait amusé, et qui avait eu le don de me faire sourire un peu. A mon avis il n’y avait pas que moi qui commençait déjà à en avoir marre de lui. Mais je me suis demandé ensuite quel type de questions était finalement le pire, entre celui qui voulait savoir notre identité comme si allait nous jeter dehors si on était pas Américain, ou la très jolie jeune femme qui voulait savoir ce que nous faisions dans un magasin de sous-vêtements, je n’étais pas sûr de préférer répondre à la seconde. J’avais passé une main dans ma nuque, la frottant un peu, tic quand j’étais nerveux. Ça parait idiot mais je ne pouvais pas trop m’empêcher de rougir un peu. C’est vrai que ça pouvait être étrange un homme dans ce genre de magasin, voir pervers, et honnêtement je n’étais pas certain de vouloir répondre que j’étais venu chercher un cadeau. Mais c’était la vérité et là tout de suite, je n’avais aucune excuse mensongère qui me venait en tête. Je dirigeais mon regard vers Max, en avalant ma salive, espérons qu’elle ne me trouve pas bizarre après ça, même si il y a beaucoup de garçons qui offrent ça à leurs copines non ? « Je suis venu chercher un cadeau pour ma petite amie. » Allez, de toute façon je ne savais pas mentir, donc autant dire la vérité, ce n’est pas comme si je les reverrai un jour de toute façon