| Sujet: Re: Tracer un chemin, forcer le destin. ♠ Lily-Rose Lun 20 Fév - 21:22 | |
| Tracer un chemin, forcer le destin Lily-Rose & Ezra
Ses lèvres s’étaient entrouvertes doucement, et je n’avais subitement plus pensé à rien d’autre. Ni à ce qui m’entourait à ce moment-là, ni à la lune qui brillait haut dans le ciel, ni encore à la vie qui continuait de se faire en dehors de la porte de cette chambre. Doucement, j’avais scruté le mouvement de ses deux lèvres, attendant impatiemment le prochain son qui en sortirait, pour je le savais déjà, mon plus grand plaisir. Est-ce qu’il était normal que mon cœur battait aussi fort ? Elle pouvait sans doute l’entendre, et même voir le rythme sur mon électrocardiogramme, après tout, ce n’était qu’une ligne de vie, une ligne qui témoignait de ma confusion. Dans ma tête, son nom se répétait avec un écho doux, doux comme son prénom. J’avais envie de le dire à voix haute, comme si prononcer son nom, me rapprocherait un peu plus d’elle encore. « Lily-Rose…C’est, tellement gracieux, si léger. Comme une fleur. Alors, Rose, ça vous va très bien. » Je plongeais mes yeux dans les siens, et véritablement, c’était comme si le temps avait arrêté de tourner pendant un instant, j’avais presque oublié que je me trouvais dans un lit, j’avais presque oublié que je me trouvais dans le monde réel. Elle me faisait vivre un rêve, elle me faisait tourner la tête dans des songes et des parfums de tendresse, que je n’avais encore jamais connu jusqu’à maintenant. C’était trop de sensations d’un coup, et je ne comprenais plus vraiment ce qui se passait dans mon esprit. Tout ce dont j’étais certain, c’est que tenir sa main, caresser sa peau, était la chose la plus apaisante que j’avais fait depuis très longtemps. A chaque mouvement de mes doigts, un frisson me parcourait le corps, et je ne pouvais m’empêcher de poser mes yeux sur ses lèvres, me demandant, pourquoi elle m’attirait autant. Sans doute que la nuit attire le jour, et que le soleil attire la lune. Elle était un peu comme ça, trop lumineuse pour moi, trop vivante pour un vieux professeur aigri comme je pouvais l’être quand je le voulais. « Elle l’était, mais elle…Elle nous a quitté il y a longtemps. » Je détournais le regard. Je ne voulais pas parler de lui, je ne voulais pas m’attarder sur un amour perdu, à quoi bon, c’était fini, c’est tout. Je me mordais la lèvre doucement, je ne tenais pas à m’étaler sur le sujet, c’était sans intérêt. Ce qui est parti, ne reviendra pas, il ne fallait retenir que ça. Avoir touché ses cheveux, avoir pu frôler sa crinière, avoir pu toucher sa peau, étrangement, ça m’avait comblé le cœur, et j’avais la chair de poule rien qu’à frôler ses mèches de cheveux du bout de mes doigts. Le cœur au bord des yeux, je plongeais mon regard bleu dans le sien, je ne voulais pas regarder ailleurs, je ne pouvais pas, regarder ailleurs. J’avais subitement le ventre qui se tordait doucement, la gorge qui se nouait, plus je lui parlais, plus je me sentais ailleurs. « Oh, je vois ! Désolé je ne suis pas aussi sexy que Mr. Jr après tout, mais en tout cas je préfère les livres, et c’est plutôt à ce Holmes-là que je m’identifie. » Je riais un peu. Je connaissais maintenant ses goûts et autant dire que j’étais très loin du compte. Bizarrement, ça m’avait embêté. J’aurai pu continuer à rire longtemps avec elle, mais sa phrase me redonna un air un peu plus sérieux, plus confus à nouveau. Pourquoi chaque phrase d’elle arrivait à me faire autant de mal et autant de bien à la fois ? Je me demandais qui avait la chance de posséder une femme pareille. Je me glissais doucement contre elle, posant mon front contre le sien, frottant doucement nos nez, les yeux fermés, j’allais alors prendre son autre main, l’emprisonnant doucement en moi, la gardant à mon corps, rien qu’à moi. Elle m’avait donné son numéro, peu importe, c’est ses yeux dans les miens que je voulais encore, et je reprenais ses mains, autant de fois qu’il le faut. Le regard contre le sien, le cœur battant doucement, dans mon torse nu et bandé. « Si vous aurez tant de mal à vous passer de moi, restez encore. Rien qu’un peu. » Je chuchotais maintenant, glissant mes lèvres près de son oreille, mon torse contre elle, je soupirais doucement, chaudement au creux de ses oreilles, les yeux clos. « Dites que c’est de ma faute si vous voulez, dite que je n’ai pas été sage pendant la perfusion, que vous avez recommencé, mais restez. »
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| Sujet: Re: Tracer un chemin, forcer le destin. ♠ Lily-Rose Mar 21 Fév - 16:48 | |
| Ezra & Lily Tracer un chemin, forcer le destin Ce qui est en train de se crée entre nous est plutôt très étrange, c’est comme si nous étions fait pour se rencontrer. C’est déstabilisant. Ou alors cet homme qi use de ses charmes pour me faire craquer. Après tout il m’a l’air d’être un sacré charmeur. « Merci. » Répondis-je avec un doux sourire. Lorsque je viens à lui parler de mon idée que chaque personne à une personne qui lui est destinée, je vis bien à son regard que cette personne qui nous a quittés était une personne particulière pour lui. Je préfère ne rien rajouter à ce sujet, la nuit n’est pas faite pour avoir des pensés qui peuvent nous rendre tristes. Et je ne suis pas là pour lui faire penser à des choses qu’il ne devrait pas. Enfin peut-être que c’était déjà le cas, sans que je vienne en parler. Lorsqu’il vient effleurer mon visage de ses doigts, je sentis les frissons m’envahir. C’était tellement agréable de sentir sa main caresser ma peau. Puis je me mis à rire lorsqu’il vient à me dire qu’il n’était pas aussi sexy que monsieur RDJ mais, je lui dis avec un nouveau sourire : « Vous n’avez rien à lui envier… Et je m’en doutais un peu. » Puis lorsque je sentis que j’étais complètement perdu à cause de cet homme, que j’en avais même oublié pourquoi j’étais venue dans cette chambre à la base… Je me dis qu’il était temps que je m’en aille vraiment. Pas car sa compagnie n’était pas agréable mais, justement, elle l’était peut-être un peu trop pour une première rencontre car je n’étais même pas sur de pouvoir contrôler mes envies, mes pulsions. Après lui avoir donné mon numéro de téléphone que j’ai pris le soin de noter sur son bras avant. Je viens à lui annoncer mon départ car sinon ma collègue va commencer à s’inquiéter. Et honnêtement, ce n’était qu’une simple excuse car peut-être que ma conscience me disait de partir de cette chambre mais, mon corps lui avait décidé de rester là. Puis il faut dire qu’il ne m’aide vraiment pas car à cette annonce, il vient se coller contre moi, je pouvais sentir la chaleur à travers ma tenue d’infirmière. Son front contre le mien, son nez qui vient jouer avec le mien, je ferme les yeux pendant quelques instants sans rien ajouter à ce qu’il est en train de me dire. Je viens alors à lâcher ses mains pour venir dépose celle-ci sur le haut de son torse. J’avais une sensation étrange, que je n’avais jamais ressentie avant maintenant. J’avais envie de lui. Je viens me pincer la lèvre inférieure puis je finis par me reculer doucement avec un léger sourire : « non, je dois vraiment y aller. J’ai encore beaucoup de travail pour cette nuit. » Je finis par me lever de ce lit en laissant une main sur son torse que je viens à déplacer sur son épaule. « Essayer de dormir. Peut-être que vous me reverront avant l’aube. Sinon ce sera demain. » Dis-je avec un nouveau sourire, je repris la perfusion usagée puis, je commence à me diriger vers la porte de sa chambre. Lorsque je viens à ouvrir la porte, je lui adresse un nouveau regard avec un sourire. « Bonne nuit monsieur Lloyd. » Puis je viens à fermer la porte derrière moi. Je mets la perfusion dans le sac destiné à cet usage puis, je viens à maïs… Cela ne fait que confirmer qu’il m’a plu au premier regard. Puis ma collègue vient vers moi pour s’assurer que tout va bien. Et je viens à continuer ma nuit de travail, alors que cet homme hante mes pensées |
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