I gotta check into rehab Cause, baby, you're my disease (Barteila)
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Sujet: I gotta check into rehab Cause, baby, you're my disease (Barteila) Mer 22 Mar - 22:00
I gotta check into rehab Cause, baby, you're my disease And I never gave myself to another the way I gave it to you You don't even recognize the ways you hurt me, do you? It's gonna take a miracle to bring me back And you're the one to blame And now I feel like
Il y a cinq ans j'avais fait LE pire choix de ma vie. J'avais vendu mon âme au diable et oui j'ose le dire. Je l'avais tenté en m'entichant d'un homme marié. J'étais réellement tombée amoureuse de lui et je me risquerais même à dire qu'il fut le premier pour qui j'eus de réels sentiments et que j'en étais plus que certaine. Je buvais ses paroles, je buvais tout ce qu'il me disait, je croyais à ses paroles, ses promesses. J'ai même réussi à faire pire, je lui ai fait confiance. Je lui avais donné tout ce que j'avais. Mon coeur, mon âme, mon corps. Tout. Ma véritable erreur a été de me rattacher à lui, j'aurais du suivre mes convictions, suivre qui j'étais, ce en quoi je croyais. Vivre avec cette relation passé, d'accord, j'y arrive, vivre avec Cet erreur, je n'y arriverai jamais. J'ai fait un choix qui n'était pas le mien, c'était son choix à Lui. Cet enfant c'était un rêve de jeune femme qui a su disparaître et laisser place à ce vide intérieur. Pendant quelques mois, j'ai su trouvé ce qui pourrait remplir le vide, l'alcool. J'ai passé ces quelques mois sans souffrance, loin de Lui, avec l'alcool comme grande compagne. Je n'aurais jamais dut le laisser entrer dans ma vie, il m'a détruit le coeur, il a détruit ma vie, il m'a détruit. Ce n'était pas de Rhett, je ne serais plus de ce monde, si ce n'était pas de Rhett, Il m'aurait tué. J'ai reprit ma vie en main. J'ai su l'oublier, du moins je crois. Je ne pourrais pas dire que le revoir me ferait chaud ou froid, je l'ai aimé de tout mon coeur et il m'a fait souffrir. Je lui en veux de m'avoir fait autant de tord, si seulement les choses avait été plus facile. Je n'ai jamais réussi à vivre une autre relation amoureuse après Lui, mais pourquoi ne pas avoir ce plaisir charnel. Ce soir là, un homme qui m'avait invité à prendre un café la semaine précédente m'avait invité à aller voir un film et je n'ai pas su dire non. Comment dire non quand on vous invite à aller voir le film que vous voulez et que ce n'est même pas vous qui payes. Il faut avouer que j'en ai profiter, je n'avais pas nécessairement d'aller plus loin avec lui, mais j'étais prête à partager une soirée au cinéma, il ne semblait pas si mauvais comme personne. Une fois sortie du cinéma, je l'ai remercié avec une bise amicale sur la joue avant de m'éloigner tranquillement. Il m'attrapa par le poignet et me tira délicatement dansa la ruelle près du cinéma. Il m'adossa au mur et tenta de m'embrasser. Je l'ai repoussé gentiment avec un sourire. « C'était sympa comme soirée, merci, mais je dois rentrer chez moi. » Il fronce les sourcils. J'essaie de m'éloigner, mais il m'en empêche. Je me suis donner une chance de ne rien faire, peut-être qu'il aurait un moment de lucidité. Il pose ses mains contre mes hanches. On dirait qu'il n'a pas compris le message. Dans un grognement je lui balance un coup de poing en pleine gueule. Par cause, il se recule et se tient le nez. « Pétasse! » Il se redresse d'un bon et saute sur moi en m'agrippant la gorge, sans réel pression, seulement pour m'immobiliser. Je fige soudainement, mes mains se mette à trembler.
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Sujet: Re: I gotta check into rehab Cause, baby, you're my disease (Barteila) Mer 22 Mar - 22:19
I gotta check into rehab 'cause baby, you're my disease
feat. barteila
Soit que je me saoulais. Soit que je me battais. Soit que je me promenais. Mais ce soir, je n'avais pas envie de quoi que ce soit de trop explosif ou de trop nocif. J'ai donc opté pour la marche avec écouteurs dans les oreilles et musique au tapis. Depuis quelques temps, ma vie ne menait plus à rien. J'étais concierge, j'aimais bien, mais il y avait un vide. Malgré que mes pas m'amenaient toujours plus loin vers l'avant, j'avais l'impression de marcher de la vide. Sans but précis. Sans objectif, mais ça y est. Je devais la ravoir, elle. Cette femme aux yeux hypnotisants. Cette femme qui avait réussi à briser ce mur de pierre entre mon coeur et mes sentiments. Qui aurait cru que je serais tombé amoureux de cette femme? Elle n'avait rien de particulier, mais c'est exactement ce qui me plaisait. Sa simplicité.
Je passais donc devant le cinéma et je me suis arrêté un peu. Histoire de regarder quels films jouaient aujourd'hui, mais rien de bien franchement intéressant. J'allais donc continuer mon chemin lorsque je vois un homme trop insistant sur une jolie brune. L'éclairage est mauvais, mais il est impossible de ne pas réaliser que la femme ne veut rien de plus de cet homme. Je bouille, ironique venant de ma part, moi qui suit le premier à donner des coups. J'enlève un écouteur lorsque j'entend: « Pétasse! » et il empoigne la femme par le cou. Je m'approche, poings serrés et plus je m'approche, plus les yeux de cette femme me disent quelque chose. Je m'approche de plus en plus et... SHEILA!
Sans même réfléchir, je range mes écouteurs dans ma poche de veston et cours vers l'homme. J'attrape l'arrière de sa nuque par les cheveux et lui balance la tête dans le mur. Il tombe aussitôt au sol, le nez visiblement brisé et saignant comme jamais. « On t'as jamais apprit que quand une femme dit "non", bah c'est non? » Bien sûr, l'homme est vénère. Il se lève d'un bond et veut se battre. Arf. Je pose un regard vers Sheila et c'est tout ce qu'il fallait pour que je me déconcentre. Je reviens dans la série d'événements lorsque je reçois un coup en pleine gueule. J'essuie ma lèvre fendu du revers de mon pouce, un mince sourire aux lèvres. « D'accord mec. Tu l'auras voulu. » Je reste calme, même dans ma tête c'est le silence total. L'homme ne semble pas comprendre.
C'est alors qu'il s'élance pour me donner une droite en pleine gueule. Hé bien non. Je frappe l'intérieur de son bras puis lui renvoie un coup en pleine mâchoire. Je jurerais que quelque chose s'est fracturé, mais le voile noir revient. L'homme tombe au sol et je me mets par-dessus lui pour continuer de le ruer de coups. Tout est noir. Impossible d'y voir quoi que ce soit, mais j'entends tout. L'homme qui gémit, les coups qui n'arrêtent plus. Je croirais même m'entendre dire: « T'avais qu'à pas la toucher! » Mais c'est flou, trop flou.
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Sujet: Re: I gotta check into rehab Cause, baby, you're my disease (Barteila) Mer 22 Mar - 23:04
I gotta check into rehab Cause, baby, you're my disease And I never gave myself to another the way I gave it to you You don't even recognize the ways you hurt me, do you? It's gonna take a miracle to bring me back And you're the one to blame And now I feel like
Les hommes n'on rien l'air de comprendre. On dirait qu'ils ne comprendront jamais. Je sentais sa main contre contre ma gorge et je vais avouer que je n'aurais jamais cru rester tétanisé. Je n'ai jamais supporter un homme s'en prenant à une femme Je serais la première femme à répliquer, mais sur le moment, on dirait que je n'arrivais plus à rien. Ce regard qui me fixait agissait comme un paralysant. Mes mains tremblantes je me demandais comment me sortir de cet histoire. J'ai l'impression qu'il ne supporte pas les refus, qu'il ne supporte pas qu'on refuse gentiment ses avances. J'allais ouvrir la bouche lorsqu'une ombre vient de la rue. J'ai tourné les yeux et vit un homme courant dans notre direction. Mon regard s'est fixé sur lui et un frisson me parcouru le dos. Il n'y avait que Lui pour me donner ce frisson. J'ai froncé les sourcils pour détailler son visage, mais la main de mon compagnon de soirée se referma un peu plus pour attirer mon attention. Je pose rapidement mes mains contre son torse pour l'éloigner de moi. Je sens la distance se créer entre nous puis sa tête se plaque au mur tout près de moi. J'ai un sursaut et je m'écarte sur le côté. Il s’affaisse au sol et mes yeux se pose sur lui. Tout ce sang, j'en avais le mien qui se glaçait. Cette voix. Sa voix brise un court silence. « on t'as jamais apprit que quand une femme dit "non", bah c'est non? » Comment? Comment est-ce que c'était possible? Comment est-ce qui pouvait être là? Là à ce moment précis. Mon regard est resté sur lui. La situation semblait si irréelle. Je croise son regard un moment puis le coup partit. Je reste figé, silencieuse. J'espérais que la situation ne dégénère pas plus qu'il faut. Mais avec Lui on ne le sait jamais. Chaque coup échangé, je les vois, je les vis, je les crains. Mon cher partenaire se retrouva écrasé au sol sous le poids du grand blond. Les coups s'enchaînent, de plus en plus rapprocher. Je dois faire quelque chose, réagir, si je ne le fais pas, tout allait dégénérer. « Bart! » Je n'avais pas prononcer son nom depuis des années. À la simple prononciation, un frisson me parcours le dos et une grimace se glisse sur mon visage. Je me laisse tomber au sol pour être à sa hauteur, je cherche son regard, je ne l'ai jamais vu dans cet état. À quatre pattes, je reste à bonne distance, j'évite les coups, j'essaie d'attirer son attention. « BART! » Rien à faire, il continu. Je m'approche et attrape son bras, mais je n'arrive pas à le garder bien longtemps et me retrouve propulser contre le mur. Je grimace, mais me relève aussitôt. Je lui saute sur le dos et la frappe à la hauteur des épaules. « BARTON LÂCHE-LE!!! » J'essaie à nouveau d'arrêter son poing, mais je ne le garde pas bien longtemps. Je frappe à nouveau au niveau de ses épaules, j'y vais de toutes mes forces, il faut qu'il s'arrête, il doit arrêter. Je sentais mes ongles entrer dans mes paumes.
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Sujet: Re: I gotta check into rehab Cause, baby, you're my disease (Barteila) Mer 22 Mar - 23:22
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Une voix en écho, c'est tout ce que j'entends. Une voix qui crit, mais je ne sais pas ce que cette voix familière essaie de hurler. Mon regard est plongé sur le visage de ce mec complètement imbécile qui ne sait pas à qui il s'en est prit. « BARTON LÂCHE-LE!!! » Puis le voile disparait. Ma vision redevient claire et je suis parfaitement lucide. L'homme au sol est inconscient, mais j'ai le réflexe de vérifier son pouls, on ne sait jamais. « Il... il respire... » Mes mains se mettent à trembler. Je me rends enfin compte de ce qui vient de se passer. Je tombe sur le cul, poussant mes jambes pour prendre appuie contre le mur, mais je n'ose pas la regarder elle. Je continue de regarder l'homme et toutes les autres personnes autour de nous qui nous regardent avec la bouche grande ouverte. « J'appelle les secours. C'est bon. Vous pouvez partir. » Personne ne bouge. Je me lève d'un bond: « VOUS. POUVEZ. PARTIR!!! » Ils sursautent pour la plupart, mais ils finissent tous par partir.
Je repose à nouveau mon regard sur l'homme inconscient au sol. Il est amoché et pas qu'un peu. Je prends aussitôt mon portable et compose le 9-1-1. « Une ambulance au cinéma. Vite. [...] Le plus gros cinéma de la ville, vous pensez quoi? [...] L'homme est inconscient et dans un sale état. [...] Dites seulement que c'est un Trempton qui a appelé. » Mon nom fonctionne partout et à la vitesse éclair. J'ose enfin la regarder. Elle est encore au sol et je ne peux m'empêcher de la prendre par le bras pour la soulever sur ses deux pieds. « Pardonne-moi Sheila... j'aurais pas dû. Je... je ne sais pas quoi dire... J'ai perdu les pédales quand j'ai vu que c'était... toi. » Je fixe le sol comme un véritable imbécile. Je ne peux pas la regarder dans les yeux de toute façon, je vais m'y plonger le plus loin possible comme je l'avais toujours fait par le passé.
On reste plantés là pendant je ne sais trop combien de temps, mais assez pour commencer à entendre les sirènes de police au loin. « Il faut que je bouge, pas trop loin si tu veux, mais j'peux pas te laisser toute seule Sheila... » Je plonge enfin mon regard dans le sien et tous les souvenirs me reviennent. Les mauvais, mais aussi les bons. Les promesses. Les larmes. Les coups. Les rires. Les complicités échangées. « Tu veux ou pas? » Un mince sourire aux lèvres, je pose mes mains dans mes poches pour en sortir mon porte-monnaie et en sort un billet que je glisse dans l'une des poches du mec inconscient. Ça lui fera au moins ça de plus.
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Sujet: Re: I gotta check into rehab Cause, baby, you're my disease (Barteila) Jeu 23 Mar - 0:40
I gotta check into rehab Cause, baby, you're my disease And I never gave myself to another the way I gave it to you You don't even recognize the ways you hurt me, do you? It's gonna take a miracle to bring me back And you're the one to blame And now I feel like
Mais merde. Est-ce que quelqu'un peu m'expliquer ce qui se passe ! C'est quoi cette histoire. En un instant tout est devenu fou, Il est devenu fou. Attirer attention semblait impossible. S'il continuait, il allait le tuer. Je devais faire quelque chose. Assister à une bagarre, d'accord. Assister à un passage à tabac, d'accord. Mais être témoin d'un meurtre, non ça, jamais. Je m'étais jeté sur son dos pour qu'il arrête, je le frappais pour qu'il réagisse, mais je n'arrivais à rien. Il a finit par s'arrêter. Je posé mon front contre son dos un moment pour souffler avant de me pousser vers l'arrière pour m'éloigner le plus possible de lui. Je le regarde s'éloigne, mon regard reste figer sur lui. Je le dévisage, je lui lance ce regard noir. Je lui reprochais toute la situation. D'un autre côté j'essayais de retrouver ma respiration. J'ai finis par fermer les yeux glissant mes mains dans mes cheveux. Je sursautai l'entendant hurler. Ce n'est qu'à ce moment que je me suis rendu compte qu'il avait attiré tous les regards des passants sur nous. Je le vois utiliser son portable, une ambulance... La police surtout. Mais qu'est-ce qu'il lui avait bien prit d'agir comme ça. Il s'approche de moi, je fige, qu'allait-il bien me faire. Je sens ses bras passer autour de moi, je cesse de respirer et m'accroche à ses bras, prête à les repousser. Il me soulève de terre et j'en suis même étonné. Une fois sur mes pieds, je repousse ses bras et fait quelques pas vers l'arrière. Je croise les bras contre ma poitrine, non pas de colère ou de reproche, mais les mains posées contre mes épaules comme pour me protéger. Créer une barrière entre son coeur et le mien. Sa voix me frappe comme une claque sur la gueule. « Te pardonner ? Te pardonner! Putain Barton tu allais le tuer! T'es fou ou quoi! Mais qu'est-ce qui te prends merde! » Je passe ma main dans mes cheveux baissant les yeux vers la victime. Je pose ma main sur ma bouche me tournant, lui faisant dos. Serrant la mâchoire, je le fixais sans que lui me regarde. J'avais cette envie de lui mettre mon poing directement sur la mâchoire. Le silence dure, je ne le lâche pas des yeux, je craignais qu'il perde les pédales à nouveau comme il le disait. « Bouges si tu veux, vas-y dégage. » Je fixe mon compagnon de soirée au sol et soupire. Je ne voulais pas rester là, j'avais la chaire de poule à y penser, mais partir avec lui ? Est-ce que ce serait seulement une bonne idée. Je me mords la lèvre inférieur et tape du pied un bon coup et me tourne vers lui. « D'accord, mais ne pense pas que c'est pour être avec toi. » Je m'agrippe les bras avant de sortir de la ruelle, passant devant lui sans le regarder. Je laisse mes cheveux voler au vent au moment que je passe devant le cinéma et je continue de marcher sans me retourner.
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Sujet: Re: I gotta check into rehab Cause, baby, you're my disease (Barteila) Jeu 23 Mar - 1:22
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Je sentais son front contre mon dos et cette simple pression m'a calmé. Le simple contact que je savais qu'elle me donnait était tout ce dont j'avais besoin pour revenir à moi, sans péter de câble, simplement revenir de ce voile noir qui m'aveugle. « Te pardonner ? Te pardonner! Putain Barton tu allais le tuer! T'es fou ou quoi! Mais qu'est-ce qui te prends merde! » Je veux lui attraper la main, mais j'arrête tout de suite ce réflexe. Je pose mes mains contre mon visage et soupire bruyamment. « Écoute Sheila. J'allais pas le tuer voyons! » Qu'est-ce qui me prend? Je me mets à rire tout seul, sans aucune réelle raison apparente. « Tu me demandes vraiment ce qui me prend? Que ça ait été toi ou une autre femme, j'aurais fait exactement la même chose. J'ai seulement explosé quand j'ai vu que c'était ta gorge qu'on tenait comme un vulgaire morceau de viande! Je reprends mon souffle, me calmant par la même occasion. Je déserre les poings et plante mon regard directement dans le sien. T'aurais voulu que je fasse comme ces autres imbéciles qui vous regardait? Franchement! » Si j'aurais été un fumeur de cigarettes, je m'en serais probablement allumée une pour décompresser avant de péter un câble.
Le silence s'installe et malgré toute la pression, ça me permet de faire le vide. Qu'est-ce que je veux bien faire maintenant? Je voulais la revoir, remettre notre histoire sur les rails, mais sans tous les... problèmes. J'ai l'occasion sur un plateau en argent, je serais complètement fou de ne pas l'inviter à me suivre. « Bouges si tu veux, vas-y dégage. » Je me remets à fixer le sol. Devrais-je réellement partir ou tenter de la convaincre? Le temps fait le boulot à ma place et elle fini par reprendre la parole. « D'accord, mais ne pense pas que c'est pour être avec toi. » Un mince sourire fait apparition sur mes lèvres et je la suis tranquillement pendant qu'elle décide de marcher à la vitesse de la lumière.
Je ne sais pas ou elle veut aller, mais je ne fais que la suivre, silencieusement, sans trop m'imposer. De toute façon, je sais que plus je vais pousser le bouchon, plus elle voudra m'éclater la gueule. « Sheila... » Je le dis doucement, simplement pour qu'elle m'entende, mais elle ne m'attend pas. Je fini par accélérer le pas et j'attrape son bras pour la faire tourner vers moi. « Sheila... arrête un peu... j'ai pas voulu que ça se finisse comme ça. » À ce moment précis, je ne sais même plus si je parle de notre histoire ou de la gueule de ce mec, mais la phrase peut bien valoir pour les deux. « J'te jure.. que ça ait été toi ou une autre, ma réaction aurait été la même. Il te prenait comme ça, par la gorge, comme si tu étais un objet, comme si tu lui appartenais. Il te traitait comme une vraie merde et tout le monde vous regardait sans rien faire... » Je me rends compte que je tiens encore son bras et je fini par le lâcher. Pourtant, elle ne me répond pas. Elle reste silencieuse et ça me rend fou.
Je pose mon index sous son menton et la force à me regarder. « Sheila, sale tête de mule. Dis-moi quelque chose, n'importe quoi. Je t'ai quand même sauvé de la merde. Pas de la bonne façon, mais j'avais que de bonnes intentions. » Je lui fais un mince sourire à nouveau, ne sachant pas trop si sa main allait atterrir sur mon visage comme elle a toujours adoré le faire quand je faisais l'imbécile.
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Sujet: Re: I gotta check into rehab Cause, baby, you're my disease (Barteila) Jeu 23 Mar - 13:50
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Ma journée allait si bien, elle était si belle, il fallait que les choses dérape, que tout prenne une autre tournure. Je déteste ma soirée, je crois que j'aurais préféré rester chez moi devant un bon film de Disney enroulée dans une couverture et un bol de pop corn. Au lieu de ça, j'ai décidé de me laisser prendre à un jeu si con que la séduction et je me suis retrouvé dans la ruelle tout près du cinéma. Je me suis retrouvée en fâcheuse posture. Je le regarde, je le fixe bêtement les sourcils froncés. Son soupire annonce mal, je me suis reculé à nouveau pour rester le plus loin possible de lui. Et puis le rire. Je me demandais si je refusais de lui pardonner ses agissements actuels ou ses agissement passé. Je me plaque contre le mur, m'y écrasant presque. J'ai baissé les yeux au sol, je n'avais pas envie d'affronter son regard. « Ah ouais ? Pour toi c'est normal de tabasser un mec sous les yeux de tonne de gens? Et si j'avais foutu le camp au lieu de t'arrêter ? Tu trouves ça normal toi ! » J'ai finis par le regarder à nouveau et son regard ses plante dans le mien. Je serre la mâchoire à en sentir la douleur jusqu'aux oreilles. Je fais un pas vers lui avec un pas de défi et je le fie. « Pourquoi pas! Tu aurais peut-être apprécié le spectacle ! » J'émets un court rire sarcastique et me recule nouveau. J'ai glissé ma main dans mes cheveux en regardant au loin, mais qu'est-ce que j'allais bien pouvoir faire. J'étais prit dans une situation étrange, c'était moralement inconfortable. Le silence a prit une place des plus désagréable. Comment est-ce que les choses allait tourner, avec lui on ne sait jamais. Je voulais rentrer chez moi, disparaître sous la couette de mon lit. Je marche, je marche sans me retourner, je me tiens les bras pour m'empêcher de trembler. Il me prit un temps avant que je sorte de ma poche mon paquet de cigarette. J'en glisse une entre mes lèvres et prend mon briquet. Je n'ai pas eut le de l'allumer qu'on m'agrippa par le bras. Je m'arrête net et me tourne dans sa direction forcée. Je croise son regard à nouveau, ma cigarette est tombé au sol dans le processus. « Ouais, c'est ça. Comme tu n'as rien voulu de tout ce qui t'es arrivé dans ta vie. » Je sais très bien de quoi je parle. Je ne parle pas seulement des coups qu'il avait donné, je parlais de nous, de cette relation destructrice. Je ne voulais pas vivre tout ça et pourtant, c'est arriver. « Ouais, c'est ça, fait comme si ce qui m'arrive t’intéressait. » Il ne connaissait pas mon problème avec l'alcool et que c'était de sa faute. Il y avait des choses qu'il ignorait depuis toutes ces années. Je me défais de lui au même temps qu'il retire sa main. J'observe mon cigarette au sol et soupire. J'arque un sourcil et en sort une nouvelle avant de me l'allumer, tremblante. J'avais l'air d'une vraie junkie avec tous mes tremblement, mais j'étais tout simplement terrifié. Je ne veux plus le regarder. Je sens son doigt sur mon menton et je le regarde à nouveau. Je ne sais pas pourquoi, mais ma main s'imposa dans l'air avant de se plaquer contre sa joue. Le son a résonné pendant quelques secondes. Je me suis reculée d'un pas. « Merci. » Dis-je sèchement. Cette gifle était pourquoi? Je n'en sais rien, mais elle me démangeait depuis un moment. Ses petits regards doux, c'était fini, je n'accrochais plus. Je le fixe les dents serrés et je glisse ma main dans mes cheveux avant de me remettre à marcher, je tourne le coin de rue, il n'y avait plus personne dans les rues, sûrement tous rassembler auprès de la police, ou je ne sais où.
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Sujet: Re: I gotta check into rehab Cause, baby, you're my disease (Barteila) Dim 26 Mar - 22:46
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Ma joue brûlait comme si on y avait lancé de l'huile chaude. La fierté m'empêche d'apporter ma main à ma joue, mais je la dévisage. Pourquoi cette claque contre ma joue? Au fond, je sais très bien pourquoi. Tout ça remonte à longtemps. Une trop grande frustration gardée et puis relâchée sans réelle raison sur le coup. J'aurais voulu répliquer comme je l'aurais fait avant, mais les retrouvailles se seraient arrêtées bien net. Je ne savais pas quoi lui répondre. Elle avait raison sur toute la ligne et moi, je restais planté là comme un imbécile à la regarder. Je ne sais pas combien de temps j'ai perdu à la regarder de haut en bas, mais la seule chose qui s'infiltre entre mes lèvres est: « Tu es toujours aussi jolie. » Mon fameux sourire revient sur mes lèvres après avoir prononcé ces mots. « Et je t'inderdis de croire que je te drague. C'est seulement la stricte véritée. » Je pose mes mains dans mes poches, ce qui me donne quelques secondes pour penser à un sujet de conversation, mais rien ne me vient. Je voudrais partir, mais quelque chose d'invisible me retient, laissant mes pieds cloués au sol.
Je soupire bruyamment. L'ennui mortel qui revient à la charge. Elle aussi, elle reste là. Pourquoi? « J'aimerais trouver quelque chose à dire, mais je ne sais pas... Je m'excuse encore pour l'autre mec. J'aurais pas dû. » Son regard est dur et je ne sais pas pourquoi. Elle est remplit de mystères aujourd'hui. « Écoute putain Sheila. Tu sais que je ne m'excuse jamais! J'ai trop de fierté! Trop d'orgeuil! Pour une fois que je m'excuse, tu pourrais au moins me montrer que s'excuser sert réellement à quelque chose! J'ai appelé l'ambulance et les policiers, je lui ai même filé de l'argent! Qu'est-ce que je peux faire pour que t'arrêtes de me regarder comme si j'étais le pire déchet de cette foutue planète? » Sa phrase lancée sur un coup de colère me revient aussitôt: « Ouais, c'est ça, fait comme si ce qui m'arrive t’intéressait. »
Je me laisse tomber au sol. Tant qu'à rester debout à ne rien foutre, je peux bien profiter de l'occasion pour glander contre le sol qui semble aussi froid que la relation entre Sheila et moi. « Au fait... je me suis toujours intéressé à toi. Je ne l'ai jamais montré, c'est tout. C'est une grande différence. » Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai une rage de fumer une clope. Trop de stress. Trop de merdes. Trop de problèmes qui s'empilent les uns par-dessus les autres. Je lève la tête vers Sheila, ne sachant pas trop si je devrais oser........ et puis merde. « Tant qu'à être deux à faire la gueule, assieds-toi à côté de moi, file-moi une clope et raconte-moi ta vie. On n'a rien de mieux à faire, non? »
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Sujet: Re: I gotta check into rehab Cause, baby, you're my disease (Barteila)
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