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| Baby & Juliet ▬ sport et nourriture, pourquoi ça n'irait pas ensemble ? | |
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| Sujet: Re: Baby & Juliet ▬ sport et nourriture, pourquoi ça n'irait pas ensemble ? Dim 3 Sep - 20:04 | |
| Baby & Juliet sport et nourriture, pourquoi ça n'irait pas ensemble ? Il y a tellement de raisons qui pourraient pousser une femme à ne pas révéler sa grossesse que je ne peux pas lui en vouloir de n’avoir rien dit avant. Elle doit avoir ses raisons, et c’est sans doute assez personnel. Je n’ai pas besoin de savoir ça. Si elle avait voulu me le dire, elle l’aurait déjà fait. Mais maintenant je le sais, et je suis contente pour elle. C’est tellement beau une femme enceinte. J’espère vraiment qu’elle vivra sa grossesse correctement, et que ça se passera bien pour elle. Mais il n’y a pas de raison pour que ça soit le contraire de toute manière. Je suis enthousiaste, mais je ne sais pas si elle l’est de son côté. C’est pour ça que je lui ai posé la question. « - Dans ce cas, c’est une bonne nouvelle. » Dis-je en haussant les épaules. Si elle en a toujours voulu alors il n’y a pas de quoi s’en faire. Enfin, je prends les mots de la blonde comme réels, donc pour moi, ce n’est que du positif. Je pose les yeux sur elle, l’observant quelques minutes de plus, observant son ventre. C’est vrai que quand on sait, et qu’on fait un peu plus attention, c’est un peu plus évident. « - Oh… Oui je vois. Je comprends. Mais le principale c’est l’amour que tu portes à cet enfant, l’envie de l’avoir et … L’envie de construire une famille. » Dis-je simplement. S’il vient au monde dans une belle ambiance, peu importe s’il y a un divorce en cours en ce moment. Sauf si l’histoire n’est pas réglée avant sa naissance mais ça c’est autre chose. Encore une fois, ce ne sont pas ses affaires. J’ai toujours plus connu Baby que les hommes qui font parties de sa vie. Pour moi c’est un peu flou tout ça. Je sais ce qu’elle m’a déjà dit mais après… « - Courage pour les mois d’attentes. » Je souris une fois de plus. Ce n’est pas toujours évident, enfin ça dépend d’une grossesse à l’autre. Mais ça passe quand même vite quand on y pense. Je trouve ça dommage qu’elle ne sache pas encore le sexe du bébé, ce n’est pas un choix si j’en crois ce qu’elle me dit. Elle attend, le père du bébé j’imagine. Son compagnon actuel ? Oui je pense bien que c’est ça. « - Permission de sortie ? Il est… En prison ? » Ou ailleurs. Je ne sais pas vraiment, sinon je ne poserai pas la question. C’est un peu triste qu’il ne puisse pas être auprès d’elle et de son enfant. Enfin ses enfants plutôt. « - J’espère pour toi également. » Je passe légèrement la main sur son bras. Ca n’est pas évident j’imagine. Enfin, je ne suis pas à sa place, je ne peux pas dire de comprendre, mais j’imagine. Je n’aimerai pas être toute seule. Comme la mère biologique de Molly l’a été. « - Et Wesley, il est au courant ? » Demandais-je pour rebondir sur autre chose. C’est vrai, il y a aussi le grand frère dans l’histoire. Il va avoir un rôle quand même important. C’est parfois difficile quand il y a deux enfants. Il est déjà grand en plus. Mais il aura peut-être plus facile à comprendre. Enfin je dis ça, mais je ne sais pas du tout. « - Allez, dit toi que tout ira pour le mieux. Il faut que tu fasses attention à toi et que tu ne te stress pas trop. L’important c’est que tout le monde aille bien. » Dis-je finalement en lui adressant un beau sourire. Je dis ça surtout pour l’histoire du père absent. Il ne faut pas qu’elle soit trop nerveuse à cause de ça. Ce n’est pas bon pour le bébé, d’après ce qu’on dit. |
| | | | Sujet: Re: Baby & Juliet ▬ sport et nourriture, pourquoi ça n'irait pas ensemble ? Lun 11 Sep - 2:08 | |
| Baby & Juliet sport et nourriture, pourquoi ça n'irait pas ensemble ? Il n’y avait pas moyen que je doute de mon envie de former une famille, pas une seule seconde. En effet, malgré les circonstances, j’avais l’impression que cette grossesse était une seconde chance qui m’était donnée pour trouver le bonheur, une chance que je me devais de saisir. Après tout, c’était grâce à cette grossesse que je m’étais finalement poussée à demander le divorce, plutôt que de cesser de vivre dans le mensonge. Après, j’étais conscience que ce n’était pas parfait, certainement que ce ne le sera jamais, parce que rien n’était parfait, mais disons que j’avais meilleur espoir que les choses iraient mieux au niveau émotif à partir de maintenant, me concernant en tout cas. Mais pour ça, encore fallait-il qu’Andy vienne au bout de sa cure, ce qui me semblait loin d’être gagné en ce moment. Devant lui, je ne disais mot sur le sujet, refusant de lui mettre la pression ou quoi que ce soit, mais toute seule, évidemment que je m’en faisais et ça, je le trahissais lorsque j’en parlais, bien malgré moi. En fait, je m’inquiétait tellement que je m’étais perdue dans mes pensées, si bien que ce fut avec une certaine surprise que j’accusai réception de la question de mon amie. Secouant la tête, ce fut qu’après que je parvins à lui dire; « Oh, non ! » Un rire nerveux s’échappa de ma gorge, puis une fois que je me fus calmée, je lui dis: « Il est en cure de désintoxication, et tant que le sevrage n’est pas complet, il ne peut pas sortir du centre. » Ayant l’impression que je venais de tenir un propos très technique, je choisis de personnaliser un peu celui-ci en ajoutant: « Je vais le visiter autant que possible, et c’est mieux que rien du tout, mais ce n’est pas l’idéal non plus. » Parce que compte tenu du fait qu’Andy ne pouvait pas sortir, nous étions condamnés à rester entre ces murs quelque peu austères, je ne pouvais prendre rendez-vous chez le médecin comme je voulais, je ne pouvais pas l’emmener faire éventuellement les achats pour l’arrivée du bébé, puisque n’ayant pas eu d’enfant depuis douze ans maintenant, j’avais besoin de pas mal tout. Et même si cela me chicotait beaucoup, je ne pouvais que prendre sur moi, histoire de ne pas le forcer et ainsi, gâcher toutes ces chances de réussir sa cure. Et puis, ce n’était pas comme si j’étais complètement seule; heureusement, j’avais des gens suffisamment aimables dans mon entourage, comme Juliet, qui me permettaient de m’ouvrir quelque peu sur le sujet, et au quotidien, j’avais toujours Wesley, et même si les choses n’étaient pas toujours roses en ce moment, sa présence était on ne peut plus précieuse. Et pourtant, ça aurait pu être tout à fait différent, si Wesley avait décidé de ne pas accepter ces changements, ma grossesse. Encore une fois, ce n’était pas l’enthousiasme pur et simple, mais il ne faisait pas la tête, et pour moi, c’était beaucoup, parce que j’étais consciente qu’il aurait pu le faire, entre le divorce et le fait qu’il avait appris qui était son véritable père. Mais là, c’était presqu’avec soulagement que je pus répondre à mon amie: « Oui, il est au courant, et il semble bien le prendre, même si ça n’a pas été facile pour lui non plus ces derniers temps. » J’avais cru bon le lui mentionner, histoire de lui faire savoir que ce n’était pas parfait, et que je me gardais une réserve concernant sa réaction une fois que le bébé serait là. Accepter l’idée, c’était une chose, mais la vivre concrètement, c’était tout à fait différent. Bien sûr, j’espérais que tout irait bien quand même, même si je ne pouvais m’empêcher d’être quelque peu stressée, en tentant tant bien que mal de ne pas trop l’être, pour mon bien, pour celui du bébé que je portais. J’étais conscience que je devais prendre soin de moi, même si parfois, ce n’était pas simple. Malgré tout, je crus que j’étais quand même placée pour dire à mon amie, dans un petit sourire: « T’inquiète, je fais attention. », et en souriant de plus belle, ajouter un petit: « Merci beaucoup. » qui était rempli de sincérité, et pour cause, parce que Juliet, mine de rien, venait de me rassurer avec tout cela, simplement en me permettant de parler de mes soucis. C’était là un énorme poids qu’elle venait de m’enlever des épaules, et je lui en étais particulièrement reconnaissante. |
| | | | Sujet: Re: Baby & Juliet ▬ sport et nourriture, pourquoi ça n'irait pas ensemble ? Mer 27 Sep - 15:52 | |
| Baby & Juliet sport et nourriture, pourquoi ça n'irait pas ensemble ? En matière de désintoxication, je n’y connais pas grand-chose. Je pense que dans mes proches, il n’y a personne qui soit accroc à quelque chose. Ou alors, je ne le sais simplement pas. Je ne sais donc pas réellement comment ça se passe. Et je ne sais pas non plus à quoi le père de l’enfant est accroc, ça ne me regarde pas de toute façon, c’est aussi pour ça que je ne pose pas la question. Mais je comprends un peu mieux pourquoi il n’est pas présent. « - Oui, c’est mieux que rien. Puis dans un sens, il n’y peut rien. Je suis certaine qu’il aimerait être auprès de toi aussi. » Dis-je en réfléchissant à ce que je viens de dire. Je ne connais pas l’homme, mais normalement quand on aime une personne, on essaie de la soutenir, surtout pendant une grossesse. Mais à l’impossible personne n’est tenu. « - Il en a encore pour longtemps ? » Peut-être qu’il sera présent dans les mois à venir, qu’il sera là pour la naissance du bébé. Il y a encore du temps après tout, rien n’est encore complètement perdu. Mon amie se trouve en tout cas, dans une situation qui doit la rendre un peu triste quand même. Et je suis triste pour elle. Mais le principal c’est de voir les choses qui sont positives et ne pas penser au reste, même si ça n’est pas facile. Elle a au moins son fils, c’est déjà ça. Il est grand maintenant, enfin il est à la fin de son enfance, si je me souviens bien. Je me suis d’ailleurs intéressé à la question, juste pour savoir si ça se passe bien pour lui à ce niveau-là. C’est tout un changement pour lui aussi. Il ne sera plus fils unique. Je hoche la tête positivement en entendant les mots de la jeune femme. « - J’imagine oui. Enfin tant que vous êtes là les uns pour les autres. » Je lui adresse un sourire directement. C’est sans doute important qu’il ne se sente pas abandonné dans tout ça. Enfin c’est ce que j’aurai pensé si j’avais eu moi-même un petit frère ou une petite sœur. Maintenant, une personne n’est pas l’autre, les réactions sont différentes. Enfin de compte, on peut dire que c’est une bonne nouvelle simplement. Et que tout ça semble partir vers quelque chose de positif. « - En tout cas, si tu as besoin de quoi que ce soit. Je suis là. » Dis-je finalement en haussant les épaules. Après tout, je suis une maman également, en quelque sorte. Bien que mon amie s’y connait beaucoup mieux que moi. C’est elle, mais aussi ma meilleure amie, qui m’ont un peu guidé dans le fait d’être parent. Je mouille un peu mes bras, puisque nous étions restées sur place un peu longtemps. Je n’ai pas envie d’avoir froid. Je prends le temps pour le moment avant de reprendre. « - Ca te dit de faire deux ou trois longueur ? » Demandais-je avec le sourire. Je ne pense pas que ça soit mauvais pour elle. Le sport, tant que c’est fait correctement, il n’y a pas de soucis, si je me souviens bien. Puis il y a quand même de la place dans la piscine pour le faire. Et au moins, nous profitons un peu d’être ici. Je ne sais pas combien de temps elle a envie de rester ou non. Mais pour le moment, comme nous sommes ici, ça me va très bien ainsi. |
| | | | Sujet: Re: Baby & Juliet ▬ sport et nourriture, pourquoi ça n'irait pas ensemble ? Mar 10 Oct - 1:29 | |
| Baby & Juliet sport et nourriture, pourquoi ça n'irait pas ensemble ? Je n’en voulus clairement pas à Juliet pour cela, mais je ne pus m’empêcher d’avoir un petit pincement au coeur au moment où elle en vint à sous-entendre qu’Andy aurait peut-être préféré ne pas être enfermé dans un centre et pleinement participer à l’arrivée du bébé et toutes les étapes qui venaient avec. C’était ce que je supposais, ce que j’espérais aussi par la même occasion, mais malheureusement, je ne saurais le déterminer. Jamais je ne lui parlais de cela, parce que je refusais de dire quelque chose susceptible de le faire sentir mal, de provoquer chez lui des émotions fortes dont il n’avait pas besoin en ce moment. Je savais bien que ce n’était pas la chose la plus saine me concernant, parce que ça signifiait que je ne parlais pas de ce que je ressentais, et ça m’avait causé du tort par le passé. Mais là, je sentais que c’était essentiel, parce que ce n’était pas mon bien qui était en jeu, mais celui de mon fiancé, celui du père de mon enfant, qui se devait d’aller mieux et qui était en train de traverser quelque chose de difficile. Plus encore, je savais que ce n’était pas agréable, entendre quelqu’un d’autre se plaindre quand on gère ses propres problèmes. Lorsque Sydney daignait me payer une visite lorsque j’étais dans ce centre pour ma dépression, il ne faisait que se plaindre de la vie à la maison, de son boulot. À cette époque, je ne lui en avais pas voulu, parce que je me disais que ce n’était pas plus mal qu’il en vienne à me parler de son quotidien que j’allais retrouver à un moment ou un autre, un peu comme si je n’étais jamais partie. J’étais naïve à l’époque, mais maintenant, je refusais de faire vivre ça à Andy, et je souhaitais que personne ne vive une telle chose en fait, même si je me devais de prendre sur moi, rester dans le flou. Dans le flou parce que je ne savais même pas encore quand il allait revenir, comme je dus l’admettre à mon amie lorsque je lui répondis, dans un haussement d’épaules: « Je ne sais pas. Ça peut prendre des semaines, ou des mois. Ça dépend de sa progression… » Et sa progression, comment elle se passait ? Je ne saurais le dire malheureusement. Il semblait y avoir une amélioration, dans le sens que je ne le voyais plus aussi souvent avec des bandages sur les bras, signifiant qu’il s’était gratté, ce qu’il avait tendance à faire quand il se sentait en manque, si j’avais bien compris. Mine de rien, je ne savais pas grand-chose, puisque je n’étais pas tant avec lui avant sa cure, et quand je l’étais, c’était bien souvent très complexe. C’était déstabilisant de ne pas, ou en fait, ne plus, connaître l’homme avec qui j’allais partager ma vie, mais ça n’allait pas m’arrêter. Enfin, j’allais tout faire pour que ça ne nous arrête pas, sans rien forcer, évidemment. Ce serait certainement difficile, il y aurait certainement d’autres non-dits, mais je savais que je n’étais pas toute seule, comme Juliet ne manqua pas de me le rappeler par ses paroles gentilles qui m’arrachèrent un petit sourire accompagné d’un doux: « Merci Juliet, c’est très gentil. » Après, que pourrait-elle faire en ce moment ? Rien de plus que ce qu’elle venait de faire, sauf m’écouter et me soutenir dans mes tourments. Mine de rien, c’était énorme, et ça venait de me rendre le coeur beaucoup plus léger. Pour cette raison, au moment où elle me proposa de commencer à faire quelques longueurs, je n’hésitai pas à lui répondre par la positive, m’adonnant à quelques mouvements dans l’eau qui me firent le plus grand bien. Nous passâmes un petit moment à la piscine, un temps raisonnable à mon avis, puis une fois que nous sortîmes, ce fut à moi de faire une proposition à mon amie, soit: « On va manger un morceau ? » avant d’aller me changer, puis rejoindre mon amie afin que nous puissions continuer cette agréable journée.
Sujet terminé |
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