Trent DonnellyTrust always hurts in the long run MY BOOK COVER▹ posts : 782 ▹ credits : ironshy|vava ◈ monocle.|crackship ◈ tumblr|gifs ▹ avatar : Armie Hammer ▹ pseudo : shellhead. ▹ multinicks : declan ﹚ nash ﹚ neil ﹚ rhys ﹚ avri▹ age : 31 ans ◈ 26 juillet 1986 ▹ activité rp : open: maxence (2); solora (4)
| Sujet: Re: Journée parfaite, mon ... oeil ♠ Family Donnelly & Kelvin Mer 25 Oct - 17:12 | |
| Family Donnelly & Kelvin Journée parfaite, mon... oeil Des ordres. Tout un concept. L’homme devant lui devait pourtant avoir l’habitude d’en recevoir ; bénéfice du job. Il se tenait là, le menton levé et la mine ferme, comme s’il n’avait rien à se reprocher en ce monde. Trent se moquait bien qu’il suive ses ordres, qu’il enregistre ses mots et les applique. Il s’agissait plutôt d’un conseil de toute manière. Au final, le marshall allait faire comme bon lui semble, mais il avait été prévenu. Et Trent allait veiller garde. Il pensait s’occuper de cette famille ? Il pensait savoir s’y prendre, et mieux que Trent ? Lui le faisait depuis qu’il était à peine majeur, dévoué cœur et âme à celle qui devenait sa femme, puis légèrement plus tard à son fils unique. Kelvin n’avait aucune idée de ce qu’il était prêt à faire pour eux. Raschelle s’interposa bien vite pour mettre fin à ce combat de coqs. Elle avait son air agacé et se tourna d'abord vers son mari pour défendre Kelvin. Bah voyons. Son travail ? Trent estimait que Kelvin allait au-delà de ses devoirs professionnels. Ne lui avait-on pas apprit à l’académie qu’il fallait garder une certaine distance émotionnelle, ne pas s’attacher ? Ça lui paraissait déjà bizarre qu’ils vivent tous les trois ensemble. Dans son esprit, la relocation de témoins importants se passait ainsi : on leur donnait une nouvelle identité, on les délocalisait dans une nouvelle ville, et on les laissait vivre leur vie. Peut-être laissait-on une patrouille, un policier qui fait des rondes, un autre de garde la nuit. Excessif, mais pourquoi pas. Placer les témoins dans la maison d’un agent et les faire vivre ensemble ? Ça soulevait tellement de problèmes que Trent ne préférait pas les compter. Mais ce sont les supérieurs de Kelvin qu’il fallait blâmer dans ce cas-là. Peu importe. Raschelle passa une main sur sa joue, comme pour adoucir ses mots ; lui montrer qu’elle ne prenait pas partie du camp adversaire. Elle ne tarda pas d’ailleurs à se tourner vers Kelvin et remettre en question ses agissements. C’est vrai que ça devait paraître absurde de son point de vue. Elle n’avait aucune idée de la manière dont Trent était relié à son agresseur. Sa femme avait beau en avoir marre des secrets, Trent n’était pas prêt de délivrer celui-ci. Il y pensait parfois. Après tout, le mal était fait. Sa filiation avait été relégué au statut de détail obsolète lorsqu’ils s’étaient rencontrés. C’était un aspect de sa vie que Trent avait mis derrière lui lorsqu’il était enfant, et il n’avait vu aucune raison d’en informer son épouse. Mais maintenant que son père était revenu dans le tableau, la vérité permettrait à Raschelle de comprendre enfin ce qui se passait. Plus facile à dire qu’à faire, après tant d’année à refouler cette information. Kelvin rebondit sur ses paroles, et Trent fut presque surpris de ce qu'il avait à dire. D’une certaine manière, cela le rassura quelque peu d’entendre Kelvin prononcer ses mots. Trent avait craint que le Marshall se fasse des désillusions. Qu’il s’imagine un futur avec cette petite famille qui s’était improvisée chez lui. Il allait partir quand son boulot serait fait ? Vivement que ses collègues se bougent les fesses et qu’ils capturent son père alors. L’apaisement de Trent fut de courte durée, car l’instant d’après, Kelvin le menaça de nouveau. Une menace infondée et complétement irrationnelle. « Excuse-moi ? » siffla-t-il. Trent n'avait jamais été quelqu'un de violent. Il ne se mettait que trop rarement en colère pour en arriver là. Doté un certains zèle, Trent savait ignorer la plupart des choses contrariantes qui ne valaient pas la peine d’être prises à cœur. Il y arrivait grâce à ses convictions. Celle d’avoir une femme aimante et fidèle. Celle d’être un bon mari en retour, ainsi qu’un bon père. Celle d’être compétent dans son métier. Et celle que rien ne pourrait surpasser la honte ressentie dans son enfance en découvrant qui été réellement son père. Une telle philosophie ne pouvait que laisser place à une vie paisible, un poil arrogante dans sa manière de ne pas réellement tenir compte des avis d’autrui, mais parfaitement saine. Lorsque la colère arrivait enfin à percer chez lui, elle l’inondait complétement. Ses muscles se crispaient, ses dents grinçaient sous la pression de sa mâchoire et il se sentait imploser sous l’effet de l’émotion. Trent ne savait pas s’il devait en rire ou lui exploser la mâchoire. Pour qui il se prenait ? « ça n’est certainement pas à toi d’en décider » rétorqua-t-il. « Mais à ta place, je ne m’inquiéterais pas » continua-t-il dans un sourire froid plein de condescendance. Sa place dans sa famille n’avait jamais été remise en question, même lorsqu’ils étaient séparés. Même lorsqu’ils se croyaient disparus l’un l’autre. Ils étaient unis par le même amour, les mêmes promesses, et rien ni personne n’était capable d’effacer ça. Kelvin, le dernier d’entre tous. Ce petit merdeux continuait sur sa lancée, allant jusqu’à faire son malin. Il en jouissait, Trent pouvait le voir. Il en salivait presque à l’idée de révéler le grand secret de Trent, car il ne pouvait s’agir que de cela. Il était presque tenté de l’avouer là, maintenant, juste pour couper l’herbe sous le pied de Kelvin. Mais il en était incapable. Il avait gardé le secret sur son père pour une bonne raison, et ce n’est pas Kelvin qui allait tout gâcher. « Tu ne sais pas de quoi tu parles » dit-il. Des briefings, des mots sur un dossier, Kelvin ne connaissait que quelques faits stériles et pauvres. Il n’avait pas vécu la chose et connaissait encore moins son père, sa manière d’être et de penser. Lui ne voyait que l’occasion de faire du tort à Trent, et non le fardeau que représenterait cette histoire une fois sur les épaules de Solora. Il valait mieux qu’il se taise. Mais ce fut au tour de Percy de s’exprimer. Il avait enregistré toutes les informations et réagissait enfin, confus et blessé. « Tu sais que c'est faux. C'est plus compliqué que ça en a l'air » dit-il d'un air désolé. Il doutait que sa réponse plaise à son fils, mais il n'en avait pas d'autres. « Je mourrais d’envie de te voir, mais avec ta mère on a jugé prudent d’attendre un petit peu ». Ils avaient eu besoin de temps. Pour formuler un plan, pour savoir par quel bout prendre les choses. Un passant dans la foule le bouscula légèrement par inadvertance et cela sembla ramener Trent à la réalité. « Ce n’est ni l’endroit, ni le moment » se ravisa-t-il, écoutant sa raison au profit de sa colère. Il n'allait rien accomplir aujourd'hui. Pas au milieu de cette foule, pas avec la spontanéité de leurs retrouvailles et la culpabilité latente d'avoir mentit à son fils. Trent avait au moins réussi à communiquer sa frustration et son désarroi face au mari et père de substitution que semblait représenter Kelvin. Il posa son regard sur Kelvin, puis sa femme, contemplatif. Ils verraient ça plus tard avec Raschelle, une fois calmés. Ils fallaient qu’ils parlent sérieusement de la situation. « On se revoit bientôt Korben, promis » dit-il en serrant brièvement son fils contre lui, sa main s'attardant dans ses boucles blondes. Quand, il n'en avait aucune idée. Il pouvait toujours se donner rendez-vous quelque part après l'école. Trent pouvait également passer à la maison lorsque Kelvin était absent. L'inviter dans son propre appart lui paraissait risqué. Il n'avait aucune envie d'expliquer à Maxence qui était le garçon. Ils trouveraient une solution. Maintenant que Korben savait la vérité, ils n'avaient plus de raisons de rester éloignés.
FIN (sauf si tu veux rep Alice ) |
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