Sujet: [Sandro] Tête brûlée = ennuies ! Mer 3 Mai - 19:50
Sandro
Venus
Les ennuies commencent !
Tu te rends à la maison blanche. Ce n'est pas une invitation, pas officielle en tout cas. Mais une invitation à la provocation. Tu ne pas pas dire que tu te trouves avec un groupe d'amis, c'est juste des gens, que tu vois parfois. Des gens avec qui tu joues les troubles fait. Des provocateurs comme toi. L'un d'eux, avait émis l'idée d'aller s'en prendre au président. Ce fameux Trump. Ce monsieur qui voulait juste s'offrir la seule maison qu'il ne pouvait s'offrir avec toute sa fortune. Seulement en devenant président. Et voilà que le peuple a voté. Ce n'était pas le tient de choix. Même si tu te fous de la politique habituellement, cette fois, tu as fait l'effort d'aller voter pour la dame. Tu voulais cette femme au pouvoir. Et il t'en faut peu pour aller jouer les provocatrices. Tu n'es pas du genre à t'encombrer de règles. Tu veux juste vivre comme tu l'entends. Et ce soir, vous allez faire entendre votre voix. Votre mécontentement. Il y a peut être d'autres méthodes, comme les manifestations. Mais rien de bien utile. Même ce que vous allez faire ce soir, ce n'est as ce qui fera que le monsieur, assis derrière le bureau ovale, va démissionner. Mais sa si belle maison va en prendre un coup. Dommage monsieur Trump.
Tu es avec les autres, dans le métro. Vous restez tous calme, vous ne souhaitez pas attirer l'attention tout de suite, pas avant d'être allé jusqu'au bout. Tout est prévus, chacun sait ce qu'il devra faire. Lorsque tu sors du métro, comme les autres, casquette sur la tête et foulard pour cacher le visage, vous arrivez sur les lieux. L'immense barrière qui entoure la maison est impressionnante. Le plus costaud du groupe aide chacun à escalader. Une fois de l'autre côté, vous courrez. Tu observes les autres, l'adrénaline monte, c'est génial. Tu fonces et tu es la première arrivée au mur que vous allez taguer. Chacun d'entre vous sait qu'il y a très peu de temps. Vous êtes à peine 5, mais vous ne voulez pas écrire un roman, juste un magnifique slogan. Très provocant, très arrogant, très vulgaire. Mais voilà que la compagnie se sauve en courant. Tu ne le remarques pas de suite. Et personne ne te préviens. Il y a ce garde qui arrive. Ce garde avec son chien. Ce garde qui te voit ! Et il est trop tard pour t'enfuir. Et si tu fais semblant de te rendre sans opposer de résistances, tu tentes tout de même de te sauver. Mais il a son talki walki pour prévenir ses collègues. Et si ta petite fuite est tout de même une belle tentative, elle échoue. Mais elle dure quelques longues minutes tout de même. Quand à tes potes ? Ils se sont fait la malle. Bien gentiment, profitant de ta personne pour faire la diversion.
Cette fois, tu ne peux pas aller plus loin. Tu es bloquée. Entourée de plusieurs gardes. Tu n'as d'autre choix que de te laisser embarquer. Le garde qui s'occupe de toi te conduit dans un bureau. Les autres repartent faire leur ronde. Ils ont sans doute remarquer que la nana que tu es n'étais pas seule. Ils recherchent les autres. Mais les autres sont déjà bien loin. Dans le métro même. Ils n'auront pas fait demi tour pour toi. Tu le sais. Et tu t'en fou. Tu regardes ce type. Tu ne lui diras rien. Même si ils t'ont abandonnée lâchement, tu ne balancera pas. Sauf si ça peut t'apporter quelque chose de très intéressant en retour. Il faut le reconnaître, tu es cette fille profiteuse, tu sauteras sur l'occasion. Après tout, tu t'en fous, c'était pas de vrais amis. Mais tu ne veux pas que ce soit facile, tu veux être gagnante si tu dois balancer. « Je dirais rien, vous me ferez pas parler ! » Tu préfère prévenir le monsieur tout de suite. Si il veut t'interroger, tu ne vas pas lui faciliter la chose. Faut aussi que ce soit amusant !
Anarchie is my life
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Sujet: Re: [Sandro] Tête brûlée = ennuies ! Ven 5 Mai - 14:22
Comme à son habitude, Sandro avait passé sa journée à déambuler dans les couloirs de la maison Blanche, entre les différents bureaux. Quelques interventions journalistes du président auxquelles il se devait d'assister, une entrevue avec son homologue libanais. Tout cela faisait partie de son travail, même si ce n'était pas tous les jours faciles, surtout pour lui qui ne portait guère le président dans son coeur, mais en signant le contrat de travail, il avait accepté de mettre sa vie en danger pour sauver celle du président. C'était ainsi et il en était bien conscient.
En plus de cela, il devait gérer les effusions publiques de son patron et le protéger alors qu'il prenait un malin plaisir à mettre sa vie en danger. Il savait pertinnement que le peuple, ou du moins une bonne partie ne le portait pas dans leur coeur, et pourtant, il continuait presque à les provoquer, comme s'il cherchait simplement à se mettre en danger inutilement, et c'est ça qui mettait l'italien le plus en rogne, mais forcé de suivre les ordres, il n'en dit rien. En discutant avec ses collègues, il était heureux de savoir qu'il n'était pas le seul à penser de la sorte, et quelque part, ça le rassurait.
En règle générale, Sandro ne sort pas de la maison Blanche, chacun de ses collègues ont des tâches bien précises à accomplir. Et depuis quelques temps, comme pour récompenser le jeune homme de ses années au service du président, c'est lui qui est en quelque sorte chef de la sécurité, bien évidemment, il a un patron au-dessus de lui, mais il a des responsabilités plus importantes que les autres gardes de la sécurité. Ce n'est pas pour autant qu'il les prend de haut, il les considère au contraire comme ses égaux. Et ce soir, il a échappé à la garde extérieure de la maison Blanche. Non pas qu'il n'aimait pas, mais il avait pas spécialement envie de traîner dans les jardins, il était bien mieux à l'intérieur. La soirée avait bien commencé et la journée, hormis les entrevues, avait été calme aussi. Peut-être trop calme même.
Et d'ailleurs, il ne mit pas longtemps à le savoir, grâce à leur talkie walkie, Sandro entendit que ses collègues avaient attrapés un groupe de jeunes qui venaient pour taguer sur un mur de la maison Blanche, malheureusement, les autres s'étaient enfuis mais il en avait attrapé un dans le lot. Il fallait que l'italien interroge cette personne, lui demande pourquoi, et surtout, comment elle avait fait ça. Déjà, s'ils avaient réussis à passer la grille, c'est qu'il y avait une faille dans la sécurité à l'entrée et dans le jardin. Pour éviter d'inquiéter le président pour rien, ou plutôt des gamins paumés, Sandro s'en occupa avec ses collègues sans prévenir le grand manitou. Le jeune homme rejoint alors un de ses comparses dans le bureau où ils avaient emmenés cette gamine, Sandro observe la scène sans rien dire, puis c'est à son tour maintenant de jouer. Il demande à son collègue de sortir pour être seul avec elle. Comme dans une salle d'interrogatoire au commissariat, la vitre fumée permet de voir sans être vu, mais le son lui, est toujours actif, c'est pourquoi, il le coupa afin d'être réellement seul avec cette gamine.
" - Déjà tu vas te calmer ! On est pas ici pour un vol de bonbons dans la supérette du coin. Toi et tes petits copains vous vous apprêtiez à taguer le mur de la maison Blanche, on peut savoir pourquoi ?"
Il essayait d'être calme, mais il savait que sa soirée était fichue et qu'il ne rentrerai probablement pas chez lui ce soir. Raison de plus pour être encore plus sur les nerfs, alors elle avait intérêt à cracher le morceau et vite, parce qu'il n'est pas du tout patient.
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Sujet: Re: [Sandro] Tête brûlée = ennuies ! Sam 6 Mai - 21:59
Sandro
Venus
Les ennuies commencent !
Tu as joué avec le feu et tu t'es fait prendre. Les autres on fuie. Ils auraient put t'aider, t'attendre. Mais vous n'êtes pas les mousquetaires. Il est loin le ''tous pour un et un pour tous''. Là ce fut un sacrifié pour le bien des autres. Voilà pourquoi tu te retrouves seule dans ce bureau. Tu as bien tenté de fuir. Mais il fallait te rendre à l'évidence, malgré tous tes efforts, tu n'aurais pas été loin. Ce n'était qu'une question de temps. Surtout avec ce chien. Il flairait ta trace. Et seule, tu n'aurais pas réussi à passer l'immense grille entourant la maison blanche. Mais tu ne vas pas regretter ton choix. Ni ton acte. Il est trop tard pour regretter, c'est ainsi. Et tu savais, en venant, qu'il y avait un risque de vous faire prendre. C'est une première pour toi, alors probablement, tu te dis que tu n'auras pas de très gros ennuies. Quelques un, parce que quand même, ce n'est pas anodin. Mais que peuvent-ils contre toi ? Tu n'allais pas tuer le président, tu voulais juste taguer sa maison. Mais si ça devenait tendue pour toi, sans doute que tu balanceras les noms de tes complices. Car après tout, ils ne sont rien d'autre pour toi. Ce n'étaient pas tes potes et ce n'est pas après t'avoir abandonnée qu'ils arriveront à se faire une place dans ton cercle d'amis proches. Ceux pour qui tu serais prête à tout.
Tu es sur ce fauteuil, où l'on ne t'as pas laissé le choix que de t'asseoir là. Tu regardes tout le monde sortir quand cet homme entre. Tu regardes autour de toi. Tu es dans une salle qui ressemble à ce que tu peux voir dans les films ou séries de flics. Tu te veux plus ou moins gentille, tu le préviens qu'il ne va pas être facile de te tirer les vers du nez. L'homme, tu le regardes, un sourire malicieux en coin. Il te conseil de te calmer. Sa remarque sur le vol de bonbons te fait doucement rire au fond de toi. Mais au final, ce qu'il veut savoir, c'est le pourquoi de ce geste. Ce que vous alliez faire sur les murs de la maison du président. Comme si ce n'était pas évident. « Je ne vais pas m'embêter à voler des bonbons dans une supérette, je faisais ça quand j'avais 12 ans ! » Tu le provoques. Tu vas lui en faire baver, et tu sais que ça ne va pas arranger tes affaires d'agir ainsi. Mais tu es comme ça. Cette fille qui cherche à pousser toujours plus loin. Une espèce de tête brûlée, une provocatrice qui va toujours trop loin. Mais un jour, cela risquerai de se retourner contre toi. Et ce jour est peut être arrivé. Mais tu ne vas pas arrêter d'être qui tu es juste pour éviter les ennuis. Toi qui les a toujours cherché. Cette fois, tu les as vraiment trouvé. Où plutôt, ils t'ont trouvée. « ça ne vous semble pas évident ? On l'aime pas l'autre débile, on voulait le faire savoir ! C'était pas pour faire de l'art sur les murs de sa maison qu'on est venu ! Et encore moins par invitation ! » Tu emploie ce ton, comme si cet homme te semblait idiot. Mais tu le sais, tu le sens, il ne l'est pas. C'est juste une question qu'il devait te poser. Sûrement le protocole. Mais tu le sens, il va t'en faire baver. Mais toi non plus tu n'as pas dit ton dernier mot. Il va le découvrir. Tu as une carapaces, il va être difficile de la briser. De te briser. Mais pour le moment, tu regardes cette glace, elle t'intrigue. « Dites, cette vitre, on nous voit de l'autre côté, pas vrai ? Comme dans les films ? Hey, coucou voyeur ! »