Baby & Jade ▬ En route vers la victoire

Sans être subjective, d’autant plus que Jade venait de me prouver que je n’avais pas tort lorsque je pensais de la sorte, je devais admettre que la réponse que Wesley m’avait donnée, la dernière fois que je lui avais demandé ce qu’il voulait faire plus tard, était impressionnante pour un garçon de son âge. Évidemment, je n’écartais pas l’idée que cela puisse changer ou quelque chose du genre, mais je ne pouvais pas totalement dissimuler le fait qu’à la vue de la réaction de mon amie, j’éprouvais une certaine fierté. Fierté parce que j’étais plus que ravie que mon fils ait des intentions aussi magnifiques, malgré son jeune âge, quand même. Et ça, un métier ne pourrait pas changer, en mon sens, la générosité dont il faisait preuve au quotidien, qu’importe si cela jouait en sa faveur ou contre lui, dans certains cas où il était aux prises avec des individus désagréables. Au fond, ce n’était qu’une preuve de ce qu’il dégageait, une preuve toutefois magnifique, que je ne pouvais certainement pas réprimer. Voilà pourquoi, au final, je ne sus me faire prier d’esquisser un large sourire à l’adresse de mon amie quand elle en vint à commenter cette réponse, ajoutant un petit rire à ce même sourire après avoir ajouté cette petite anecdote par rapport à Poudlard et le monde magique d’Harry Potter. Pour ça par contre, Wesley ne se démarquait pas tant du lot, puisque maintes fois, j’avais entendu des gens dire des choses pareilles, et mon amie ne faisait pas exception à la règle. Moi non plus d’ailleurs, comme je le prouvai en affirmant, à la blague:  « Et moi donc ! », ne pouvant faire autrement que me remémorer cette saga qui avait pris une grande part de ma vie d’adolescente. Les livres comme les films avaient une signification spéciale pour moi. Malheureusement, ils étaient bien souvent tous liés à la même personne, cette personne de qui je n’avais plus de nouvelles depuis un moment, qui avait disparu encore une fois, comme si de rien n’était. En effet, mon premier rendez-vous avec Andy, c’était pour aller voir le premier film au cinéma. Chaque fois, nous nous étions fait cette promesse de regarder tous les films ensemble, même si au bout du compte, nous n’étions pas arrivés jusqu’au bout. Par contre, les quelques fois que cela était arrivé, ce n’était que beaux souvenirs, souvenirs que, toutefois, je n’avais pas le courage de partager. À la place, comme si je voulais me persuader que ce simple fait me permettrait de cacher toute pensée un peu plus sombre, j’en vins à dire dans un haussement d’épaules:  « Et puis, concernant Wesley, je ne peux pas lui en vouloir. L’idée de son prénom vient de là. » Je ne savais pas si je l’avais déjà mentionné ou pas à Jade précédemment tant c’était une chose naturelle pour moi et qui ne me faisait pas honte, pas un seul instant. Au pire, si j’en venais à me répéter, je me disais que ce n’était pas la fin du monde non plus, parce que non seulement, je ne mis pas une éternité à traiter du sujet mais de plus, je n’eus pas de mal à changer celui-ci, répondant à la question de mon amie concernant les sports que j’avais faits plus jeune, me remémorant le temps où ma grand-mère était persuadée que j’allais devenir ballerine dans une compagnie de danse. Peut-être que si j’y avais mis plus d’efforts, ou même que j’étais restée en internat pour le reste de ma scolarité, les choses se seraient déroulées autrement, mais ce n’était pas ce qui était arrivé. À la place, je me retrouvais à hausser les épaules à l’adresse de mon amie, comme pour lui signifier silencieusement que c’était des choses qui arrivaient, qu’on le veuille ou pas. Dans mon cas, je n’avais pas pété un câble parce que j’avais arrêté le ballet, c’était plus ma décision et un concours de circonstances qu’autre chose dans mon cas. Après tout, chacun avait ses goûts, ses raisons, son histoire qui pouvait expliquer telle ou telle chose. Par exemple, je n’avais pas le même parcours que Jade qui, elle, visiblement, était beaucoup plus axée sur le sport que j’avais pu l’être pendant toute ma vie. Inutile de mentionner que je fus plutôt étonnée, agréablement étonnée même d’entendre cela, et que ce fut sans hésitation que je lui répondis:  « Je me doute bien. Et ce sont des activités vraiment intéressantes ! Et puis… » Je n’eus toutefois pas le temps de terminer ma phrase, puisque quelques exclamations retentirent sur le terrain, m’obligeant à regarder ce qui s’y passait. Je vis les membres de l’équipe de Wesley courir vers leur banc, me faisait comprendre sitôt ce qui se passait. Dans un sourire évident, j’en vins à expliquer à mon amie:  « Ça y est, ils changent de place ! L’équipe de Wesley passe à l’offensive ! » Puis, suite à ces mots, je ne sus m’empêcher de tenter de repérer mon garçon qui, déjà, troquait sa casquette pour un casque. Encore une fois, puisque ce n’était pas tous les joueurs qui en enfilaient un dès le début, ce fut un signe d’une autre évidence qui me permit d’ajouter:  « Et selon moi il ne tardera pas à y aller, si ça se trouve il est dans les premiers. » Enfin, encore fallait-il connaître l’ordre par coeur, mais à moins d’un changement majeur, c’était bien souvent ce qui se passait. Pourquoi ? Je supposais par stratégie, mais encore là, je n’étais pas assez experte pour ce genre de chose, pas encore en tout cas.

Je fus quelque peu surprise, mais pas nécessairement vexée de savoir que je n’avais jamais mentionné directement à Jade d’où provenait mon inspiration pour le nom de Wesley. Surprise parce que je n’en avais pas honte et je ne le cachais pas, peu vexée parce que je me disais que clairement, ce n’était pas grave, d’autant plus que même si je n’avais pas honte, je ne l’ébruitais pas non plus à grande échelle, ou du moins, je n’en parlais pas quand on ne me posait pas la question ou bien que le sujet n’était pas abordé comme en ce moment. Cela ne voulait pas dire que j’allais m’éterniser pour autant sur la question, bien au contraire, je ne passai pas de commentaire supplémentaire. Non seulement, j’estimais que j’avais tout dit mais de plus, si jamais je venais à expliquer le pourquoi du comment j’avais choisi ce prénom, ce serait long, et ça ferait remonter des souvenirs qui avaient toujours été particulièrement délicats et qui l’étaient encore plus aujourd’hui. En effet, aussi affreux que cela puisse paraitre dit ainsi, ce prénom, je ne l’avais pas nécessairement choisi avec Sydney, pas dans un premier temps en tout cas. Fan de la saga Harry Potter depuis que j’étais adolescente, elle avait pris dans ma tête une signification encore plus importante parce qu’essentiellement, je l’avais partagée avec Andy, mon petit-ami de lycée, avec qui je m’étais fiancée dans un premier temps, avec qui j’étais persuadée j’allais partager ma vie. Depuis que j’étais avec lui, il était prévu dans ma tête que si je venais à avoir un fils un jour, il s’appellerait Wesley. Et même si les choses avaient pris une tournure tout autre de ce que j’avais pu imaginer et espéré, je m’étais accrochée à cette idée, et je ne le regrettais pas, pas un seul instant. Quand je regardais mon fils, je ne l’aurais pas vu porter un autre prénom. Je ne saurais pas dire pourquoi, mais je jugeais qu’aujourd’hui, ce n’était plus nécessaire de douter de ce genre de chose. De toute façon, ici et maintenant, c’était encore moins le moment de le faire, puisque le match battait son plein, devenant encore plus intéressant compte tenu que c’était maintenant l’équipe de Wesley qui passait à l’offensive, ce qui n’était clairement pas une mauvaise chose, puisqu’une chance de marquer des points et de plus, ce que les enfants de cet âge aimaient le plus faire. Pourquoi ? Je ne connaissais pas assez le sport pour l’expliquer, mais je savais ce détail, et cela me permit d’approuver les propos de Jade en hochant positivement la tête et en souriant doucement, avant de reporter mon attention sur le jeu pour voir qu’en plus d’être dans les premiers, Wesley était le premier à s’avancer. Sitôt, mon coeur manqua un temps, puisque c’était bien la première fois que son entraîneur lui donnait le haut de la ligne. Marque de confiance ? Essai ? Qu’importe, je m’en moquais, soudainement quelque peu tendue, parce que bien sûr, j’espérais, comme toute maman, que tout se passe bien pour mon petit garçon. Après quelques balles qu’il avait laissé passer, il finit par la frapper, pas nécessairement très loin, comme à son habitude. Malgré tout, il parvint à se rendre sur la première base, faisant en sorte que je tapai dans mes mains, l’encourageant en harmonie avec mon amie, sans ajouter quoi que ce soit, parce que je n’étais pas de nature très expressive, et puis, j’avais déjà entendu certaines mamans raconter que leur fils détestait qu’elle l’appelle par un petit surnom sur le terrain, que ça mettait la honte. Pour éviter cet embarras à Wesley, j’avais toujours fait preuve d’une réserve, et je le prouvai encore une fois maintenant, même s’il fallait avouer qu’en quelques sortes, la présence de Jade m’aidait à ce fait, puisque je ne pouvais pas l’oublier complètement non plus. D’ailleurs, je ne tardai pas à tourner la tête en sa direction, histoire de préciser:  « Il a fait son boulot, c’est très bien ! Maintenant, il reste à voir si les autres vont faire de même. » Puis, alors que je venais de terminer de dire cela, un bruit sourd se fit entendre, celui d’une balle qui cogne sur une batte, plutôt fermement. Sitôt, je regardai le jeu, voyant la balle s’éloigner lentement, mais sûrement. Pas suffisant pour que le frappeur fasse le tour, mais suffisant pour que Wesley, en coureur expert qu’il était devenu, progresse plutôt bien. Alors que je le vis passer la seconde base, puis la troisième, je ne pus m’empêcher de me lever, et faire:  « Allez, vas-y, cours mon bébé, cours ! » Finalement, quand je le vis marquer ce fameux point, je m’exclamai de joie, tapant dans mes mains avec véhémence, jusqu’à ce que je réalise que les autres mères présentes me regardaient avec un petit sourire un peu taquin. Sitôt, je sentis mes joues piquer au vif, puis j’en profitai pour me rasseoir, regardant mon amie avec un air quelque peu gêné, puis je haussai les épaules et dans un rire nerveux, je dis:  « Ouais, j’ai un peu de mal à me contrôler parfois… Mais ils ont fait un point hein, c’est super ! », bien décidée à arrêter le moment d’embarras ici et maintenant, même si seul la suite pourrait me dire si j’allais y parvenir ou pas.

Un sourire timide apparut sur mes lèvres au moment où Jade m’avoua qu’elle avait bien rigolé en me voyant encourager mon fils de la sorte. Ce sourire, je l’avais eu par réflexe plus qu’autre chose, parce que clairement, je n’en voulais pas à mon amie d’avoir eu une telle réaction, bien au contraire, je la comprenais. Cependant, au vu de ma personnalité, je n’allais clairement pas être celle qui allait déclarer haut et fort qu’elle assumait parfaitement sa réaction ou quelque chose du genre, même si je n’en avais pas honte non plus. Après tout, c’était mon fils dont il était question, j’étais fière de lui, je ne voyais pas pourquoi je devrais le cacher. Mais puisque j’étais de nature timide, pas nécessairement extravertie, je ne m’exposais pas excessivement non plus, et là, ce que je venais de faire dépassait mes habitudes. Bien sûr, je ne le regrettais pas, mais je pris quand même soin de me ressaisir plutôt rapidement, parce que je ne voulais pas non plus devenir la mère hystérique qui affectait l’ambiance dans les gradins non plus, déjà que ce genre de personne, à la base, avait pour effet de m’énerver au plus haut point. De plus, dans le cas présent, il aurait été particulièrement impoli de ma part de ne plus m’occuper de mon amie et de son petit frère, qui avaient pris la peine de venir assister au match. Reportant rapidement mon attention sur Jade donc, ce fut avec un enthousiasme non-feint que je répondis à mon amie:  « Oui, ils jouent bien aujourd’hui ! », me rendant compte qu’après coup que ma phrase pouvait avoir une tournure quelque peu étrange pour le coup. Fronçant les sourcils, je grimaçai quelque peu, et je crus bon de préciser:  « Enfin, généralement ils sont plutôt bons, mais ils ont des matchs meilleurs que d’autres, comme n’importe quelle équipe, je crois ! », venant trahir le fait que même si j’avais passé l’été à regarder Wesley jouer, il n’en demeurait pas moins que certains choses m’échappaient. Qui sait, peut-être que l’été prochain, j’en saurais un peu plus ? Encore fallait-il que mon fils veuille encore jouer, et nous n’en étions pas là, même si en le regardant sur le terrain, j’avais bon espoir qu’il veuille bien renouveler son inscription l’an prochain. En tout cas, il ne me semblait pas avoir eu preuve du contraire, même si je ne niais pas que certaines choses pouvaient arriver, par exemple une blessure, comme cela fut le cas pour un jeune garçon qui fit une mauvaise chute. Comme la majorité des gens dans les gradins, qu’importe l’équipe encouragée, je grimaçai, retenant mon souffle pour que le petit ne se soit pas fait trop mal, tout comme Jade, en fait. Au bout du compte, après un bref moment passé avec l’entraîneur, il finit par se relever, avec un peu de difficulté, mais rien de bien grave aux premiers abords. Je peux me permettre alors de répondre à Jade:  « Oui, ça devrait aller. » tandis que je regardais le gamin quitter le terrain pour le coup. Sitôt, les gens autour s’activèrent, tentant de trouver de quoi l’aider avec une potentielle entorse ou quelque chose du genre, rendant toute intervention supplémentaire inutile. Sans trop de culpabilité donc, je reportai mon attention sur le match, tout comme la majorité des gens présents. Celui-ci poursuivit son cours pendant un bon moment, progressant sans que nous voyons le temps passer. En tout cas, de mon côté, je ne le vis clairement pas passer, si bien qu’alors qu’il était à environ une demi-heure de prendre fin, puisque la dernière manche était sur le point de commencer, je me retrouvai surprise par le temps, mais quand même en mesure, heureusement, de me tourner vers Jade et finalement lui demander:  « Êtes-vous pressés de rentrer après le match ? » Je marquai une brève pause avant de finalement reprendre, afin d’exposer mon idée du début à la fin:  « Wesley et moi avons l’habitude d’aller manger un morceau après le match, je suis persuadée que ça lui ferait plaisir si vous pouviez nous accompagner. », esquissant un petit sourire pour lui montrer que je ne voulais pas la forcer en rien, que si Edan ou elle étaient fatigués ou quoi que ce soit du genre, ils pourraient rentrer sans problème, même si je ne niais pas qu’il me ferait plus plaisir que nous puissions prendre du temps tous les quatre ensemble, même si ce n’était que pour aller manger une glace.

Ce fut avec un plaisir non-feint que je souris à mon amie au moment où celle-ci accepta, avec son petit frère, de nous accompagner, Wesley et moi, pour aller manger un morceau après la partie. Plus encore, pour manifester mon enthousiasme de façon encore plus évidente, je ne me fis pas prier pour ajouter un petit:  « Oh c’est super ! Je suis certaine que Wesley en sera ravi ! » En effet, je ne voyais pas pourquoi mon fils serait déçu de quelconque façon. Non seulement, il serait plus que ravi de savoir qu’il avait eu des spectateurs mais plus encore, aller manger après les matchs était devenu une tradition, et je savais qu’il était déçu quand on ne pouvait pas nous y adonner pour une raison ou pour une autre, même si ce n’était pas toujours qu’il le montrait, parce qu’il était comme ça, tout simplement. Et puis, c’était sans mentionner que mon fils adorait Jade et Edan, alors par conséquent, je ne doutais pas une seconde qu’il serait plus qu’heureux par rapport à tout cela, même si bien sûr, il me fallait attendre de voir comment il allait effectivement réagir avant de me positionner de quelconque façon. Cela dû attendre un petit moment toutefois, ce qui me permit de sourire de nouveau au moment où le petit garçon qui nous accompagnait sembla manifester son contentement à l’idée de venir avec nous, puis reporter mon attention sur le match qui était sur le point d’arriver à sa fin. Enfin, c’était ce que je supposais compte tenu de la durée de celui-ci, et le tout me fut confirmé peu de temps après que mon amie m’ait demandé s’il y avait un autre tour. Enfin, pas immédiatement, d’où le fait que je dus attendre un peu avec de lui répondre, mais quelques secondes après, quand je vis l’équipe de Wesley quitter le terrain qu’ils occupaient en défensive et l’arbitre qui siffla avec un geste signifiant la fin du match, je pus finalement affirmer:  « C’est terminé ! », ne jugeant pas nécessaire pour le coup de mentionner que c’était l’équipe de mon fils qui l’avait remporté. Non seulement, nous avions toutes les deux regardé le match et plus encore, j’avais appris qu’à la fin du match, si la dernière équipe qui devait aller frapper n’y retournait pas, c’était parce que ce n’était pas nécessaire, puisqu’ils gagnaient déjà. Contente pour Wesley et son équipe, je me permis d’applaudir comme la plupart des parents le faisaient, jusqu’à ce que ceux-ci commencent à se lever, prendre leurs affaires et commencer à quitter les gradins. De mon côté, je fis de même, sans toutefois me presser, histoire de laisser passer la majorité de la foule et ne pas m’encombrer dans celle-ci ou bien perdre Jade et Edan parmi eux. Enfin, je savais qu’il n’y avait pas une masse de monde, mais quand même, il n’en demeurait pas moins que ce n’était pas nécessairement sympathique. Puis, une fois que je vus que la voie était plutôt libre, je mentionnai à mon amie et son petit frère:  « On peut descendre. Wesley a l’habitude que je l’attende un peu plus loin de toute façon. » Parce que lors des premiers matchs, maman poule comme je pouvais l’être parfois, je voulais m’assurer d’être la plus près possible pour qu’il sache où je me trouvais, mais réalisant que c’était problématique plus qu’autre chose, parce qu’au final, parmi les autres parents, je ne me démarquais pas vraiment - surtout parce que je n’étais pas des plus grandes - nous avions fait une entente comme quoi j’allais l’attendre toujours au même endroit et jusque là, ça avait toujours fonctionné. Aujourd’hui ne fit pas exception à la règle; Wesley ne tarda pas à venir nous retrouver, accueillant Jade et Edan avec, comme je l’avais prédit, un grand enthousiasme, enthousiasme qui fut décuplé au moment où je lui annonçai:  « Tu sais quoi ? Ils viennent manger avec nous ! », lui arrachant un cri de joie cette fois-ci. Celui-ci eut pour effet de me faire rire, et sans attendre plus longtemps, nous prîmes ensemble la route là où Wesley choisit d’aller manger, ce qui se solda par un détour au marchand de glace le plus près. C’est là que nous passâmes un moment ensemble, tout les quatre, qui se déroula pour le mieux, faisant en sorte qu’au final, quand nous finîmes par nous séparer, ce fut au bout d’une magnifique journée, autant pour Wesley que pour moi, et je n’aurais pu m’en montrer plus heureuse.