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 L'alcool délie les langues [Feat. Isaiah E. Navarro]

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MessageSujet: L'alcool délie les langues [Feat. Isaiah E. Navarro]   L'alcool délie les langues [Feat. Isaiah E. Navarro] EmptyMer 29 Mar - 20:21

Après les grosses journées qu'il enchaînait, Sandro avait tout simplement besoin de décompresser un peu et surtout de s'amuser. Ça n'avait pas été facile au début de tout quitter pour s'installer ici, le soucis c'est qu'il n'avait plus aucune confiance en lui-même au niveau de son couple. Il avait toujours menti à sa femme sur sa véritable identité, alors certes, ce n'était pas de gaieté de coeur, mais surtout parce qu'il y était obligé. Malgré cela, la pression sur ses épaules était devenue trop lourde et il avait tout quitté pour s'installer à Washington. Depuis, il était le garant de la sécurité à l'intérieur de la maison blanche. Les escortes, la surveillance tout cela c'est lui qui en avait la chargé et, il mentirait s'il disait que ça ne lui plaisait pas, même si ce n'est pas un fervent adepte de l'autorité, mais face au Président, il n'avait pas son mot à dire. Il avait appris à ronger son frein, et ce depuis de longues années maintenant.

S'ennuyant chez lui, l'italien avait décidé d'aller boire un petit coup dans un bar, mais seul ce n'est pas vraiment intéressant, alors il avait convié un de ses amis pour l'accompagner. Sandro aimait le danger, le risque, et il en prenait énormément tous les jours, sa vie pour celle du président voilà ce qu'il avait promis lors de son embauche. Mais, après autant de pression, il avait besoin de la relâcher et c'est avec un verre qu'il le faisait généralement. Son soucis c'est qu'à force d'avoir été infiltré dans différents réseaux, Sandro a fini par devenir accro à tout ces vices, et aujourd'hui, il est totalement dépendant. Alors boire un verre, c'est tenter le diable pour lui, mais qu'importe après tout, il en a besoin de toute manière.

Après sa journée de travail, il eut le temps de rentrer chez lui, se doucher puis, revêtir des vêtements un peu plus sombres avant d'enfourcher sa moto pour aller au lieu de rendez-vous convenu. Sandro est le genre d'homme riche qui aime bien investir dans des biens matériels, comme pour montrer sa fortune aux autres, c'est pas pour rien qu'il possédait un bateau, deux motos et trois voitures. Il se gara, retira son casque et alla s'installer au comptoir en attendant son ami. Il commanda alors son premier verre pour réduire le temps d'attente. Une vodka pour commencer.
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Teddy J. ReynesTrust always hurts in the long run
Teddy J. Reynes
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MessageSujet: Re: L'alcool délie les langues [Feat. Isaiah E. Navarro]   L'alcool délie les langues [Feat. Isaiah E. Navarro] EmptyJeu 6 Avr - 0:26

Sandro & Isaiah
L'alcool délie les langues

Une fois que j’eus mis fin à l’entraînement de l’équipe de baseball du lycée que j’entraînais qui, pour mon plus grand bonheur, était formée de jeunes talents très prometteurs, la première chose que je fis, ce fut de considérer mon téléphone portable, pour voir que j’avais un message de la part d’un de mes amis, Sandro, qui souhaitait qu’on se retrouve pendant la soirée pour boire un verre. Heureux de pouvoir sortir un peu de chez moi et en profiter, d’autant plus que le lendemain, mon emploi du temps faisait en sorte que je commençais plus tard qu’à la normale, je n’avais pas hésité - et surtout réfléchi - avant d’accepter, lui signifiant que je n’avais qu’à rentrer me doucher, me changer, et que je serais totalement disponible. Avec un sourire candide aux lèvres donc, j’avais quitté le lycée pour rentrer chez moi, et profitant du fait que ma femme n’était pas encore là, je me rendis directement à la douche. Quelques minutes après, j’en sortis, pile au moment où elle y entra pour me signifier qu’elle avait besoin de la salle de bains, puisque visiblement, une soirée l’attendait, elle aussi. Mais clairement, puisqu’attraper mes vêtements n’était pas nécessaire à son avis, elle me fit savoir que je prenais un peu trop mon temps en me poussant vers la sortie, si brutalement que je n’eus pas le temps de m’accrocher à quoi que ce soit et de ce fait, je me retrouvai la tête première sur le cadre de la porte. Je ne m’effondrai pas, mais disons que ce fut suffisant pour que j’émette un grognement, en m’abstenant cependant de tout commentaire, puisque je ne voulais pas que l’envie lui prenne de m’expulser plus violemment du petit endroit. Dans le couloir menant à la chambre, je soupirai, puis je décidai de prendre ma frustration et la tourner en quelque chose d’à peu près positif, c’est-à-dire que je l’utilisai pour m’empresser à m’habiller, attraper mes affaires, et profiter du fait que Maureen était dans la salle de bains, la porte fermée, pour ne pas lui laisser l’occasion d’argumenter ou me rattraper au moment où je lui dis:  « Je sors. » Évidemment, je n’aimais pas ça me comporter tel un lâche, mais dans le cas présent, avais-je vraiment le choix ? En fait, pas juste dans le cas présent que je n’avais pas le choix, tout le temps en ce moment, à vrai dire. Quoiqu’il en soit, quelques instants après, je pris ma voiture en direction du bar où Sandro m’avait donné rendez-vous. Une fois arrivé, je me garai, et lorsque je débouclai ma ceinture, je m’aperçus dans le rétroviseur, remarquant qu’un hématome était en train de se former sur le côté de mon front. Râlant quelque peu, espérant que ce ne serait pas que la seule chose que mon ami verrait, je sortis de la voiture, puis j’entrai dans le petit bar, repérant tout de suite mon ami. N’attendant pas plus longtemps, je m’approchai et je lui lançai un petit:  « Salut, ça va ? » Puis, sur ces mots, je pris place sur le tabouret à côté de lui, portant alors mon attention sur sa personne en espérant quand même que le serveur ne tarderait pas à venir à notre rencontre, histoire que je lui commande non seulement un verre, mais aussi un sac de glace pour apaiser l’élancement que je ressentais sur mon visage à présent.
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MessageSujet: Re: L'alcool délie les langues [Feat. Isaiah E. Navarro]   L'alcool délie les langues [Feat. Isaiah E. Navarro] EmptyJeu 6 Avr - 20:06

Sandro avait donné rendez-vous à Isaiah parce qu'il avait besoin de sortir, de se changer les idées tout simplement. Et au fond, c'était le seul véritable ami qu'il avait. Il faut dire que l'italien ne faisait pas vraiment d'efforts pour se créer de nouvelles amitiés, parfois même, il jouait de ses apparences un peu froide pour se sortir de certaines situations. Malgré cela, il était heureux dans sa vie, enfin, surtout dans son métier, parce que sa vie amoureuse était pour le moins désastreuse. Une seule femme avait marqué son coeur au fer rouge, et il avait tout de même trouvé le moyen de la laisser partir, plutôt de fuir et de la laisser tomber, alors qu'elle hantait ses pensées jour et nuit, mais jamais il ne l'avouerait. Saleté fierté masculine.

Après être sorti de la maison Blanche, il avait lu le message d'Isaiah qui lui avait écrit qu'il avait terminé ses cours et qu'il avait juste à rentrer chez lui pour prendre une douche, et après, il sera prêt à le rejoindre. Il avait hâte de pouvoir discuter avec lui, de tout et de rien, parce que c'était ce qu'il appréciait aussi dans cette relation.

Assis au bar, le bel italien avait déjà repéré certaines jeunes femmes qui le fixaient avec les beaux yeux, et face à ce type de personne, Sandro était un homme faible. Il avait déjà offert deux verres à deux jeunes femmes, qui semblaient être amies, après tout, peut-être que ça pourrait aboutir pour la fin de la soirée, ça lui évitera de finir seul. Et puis, ça lui permet d'oublier tout ses soucis. Après avoir descendu son premier verre, il vit son ami s'installer auprès de lui, sur le tabouret libre.

" - Salut mec, ça va et toi ?"

Sur l'instant, il ne le regardait pas vraiment, son verre avait toute son attention. Puis, au moment où il tourna son regard vers lui, il remarqua l'hématome sur le visage du jeune homme.

" - Qu'est-ce qui t'es arrivé ?"

Sandro avait remarqué que depuis quelques temps, il était souvent marqué, des hématomes, des coupures ou petites blessures superficielles. Alors, il voulait bien entendre que certaines personnes étaient maladroites, mais là c'était vraiment avoir deux pieds gauches. Mais il n'était pas naïf, il savait que quelque se tramait derrière tout cela, et il était prêt à le défendre s'il s'agissait d'un groupe de jeunes ou autre qui lui mettait la misère.
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MessageSujet: Re: L'alcool délie les langues [Feat. Isaiah E. Navarro]   L'alcool délie les langues [Feat. Isaiah E. Navarro] EmptyLun 17 Avr - 21:31

Sandro & Isaiah
L'alcool délie les langues

 « Ça va, ça va. » fut ce que je dis à mon ami quand il me demanda comment j’allais, et je le fis sans hésiter, même si évidemment, tout n’allait pas sur des roulettes comme je souhaitais le faire savoir à Sandro. Et cependant, pas une seule fois j’avais bronché, parce que tristement, j’étais habitué à ce genre de chose. En effet, dire que tout allait bien alors que la maison, rien n’était normal, rien n’était joyeux, c’était devenu mon quotidien. Pourquoi faisais-je cela ? Parce que non seulement, je refusais d’embêter les autres avec mes problèmes mais plus encore, si jamais Maureen venait à savoir que je me plaignais de ma vie conjugale à d’autres personnes, j’ignorais ce qui pourrait arriver, mais le simple fait d’imaginer sa colère était suffisant pour me dissuader de le faire. Et puis, si jamais elle décidait de s’en prendre aux gens qui m’étaient chers à cause de cela ? Je ne pensais pas qu’elle en viendrait à ce point, compte tenu qu’elle aussi, elle était passée maître quand il était question de l’hypocrisie et du fait de faire croire aux autres que tout allait bien, mais depuis que ses coups m’avaient conduit à l’hôpital, c’était tout ce que je savais faire, craindre. Et clairement, cela ne me faisait pas plaisir de me comporter ainsi, mentir aux gens qui ne méritaient pas cela de ma part, mais au fond, je sentais, je savais que je n’avais pas le choix. De ce fait, je jouais les idiots maladroits, j’inventais des excuses pour expliquer mes blessures, quand on me le demandait, évidemment, considérant le fait qu’outre cela, je tentais aussi bien que possible de les cacher. Mais là, à moins de porter un masque - parce que même un bonnet ne serait pas suffisant - cet hématome que j’avais au visage, je ne pouvais pas vraiment le cacher, d’où le fait que Sandro ne mit pas de temps à me griller, et me demander ce qui n’allait pas. Et dans mon manège habituel et perpétuel, je lui répondis:  « Oh, ce n’est rien, une balle que je n’ai pas vue arriver. » Crédible, cette excuse ? Considérant à quel point une balle de baseball pouvait faire mal lancée à cet endroit, pas vraiment, faisant en sorte que je n’en étais pas trop fier. Enfin, je pourrais toujours dire que la balle n’avait pas été lancée avec une grande force, mais encore là, ça ne faisait pas de moi un entraîneur très alerte. Cependant, puisque je n’avais pas envie de laisser la soirée se gâcher à cause de cela, je ne tardai pas à ajouter dans un petit rire:  « Ne t’en fais pas pour ça, je ne vais pas en mourir ! » Et ce propos aussi banal, encore une fois, cachait une triste réalité qui était celle qu’après avoir connu plusieurs coups, sachant ceux qui faisaient le plus, mal, je savais ce qui saurait me mettre KO et ce qui n’allait pas le faire. Et là, ça n’allait pas le faire. Et dans le cas présent, ce n’était pas un mal, puisque même si mon visage m’élançait, rien ne m’empêchait de passer une bonne soirée avec mon ami, et pour moi, cela commença immédiatement, soit quand je décidai de lui demander:  « Et toi alors, quoi de neuf ? », déterminé à ne plus parler de cet incident pour le moment.
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MessageSujet: Re: L'alcool délie les langues [Feat. Isaiah E. Navarro]   L'alcool délie les langues [Feat. Isaiah E. Navarro] EmptyMar 18 Avr - 8:51

Sandro était certes pas très attirant pour une quelconque conversation avec les autres, d'ailleurs il les faisait plutôt fuir avec sa carrure et surtout son visage de pierre. Souvent on lui avait dit qu'il faisait peur à voir au premier abord et qu'il semblait extrêmement froid. Ce n'était pas faux, mais ça dépendait aussi avec qui. Lors de ses missions en tant qu'agent en infiltration, l'italien avait acquis malgré lui certaines capacités à ne jamais montrer ses émotions, il en était devenu presque insensible. Et le fait d'être maintenant parmi les gardes du président n'aidait guère à ce qu'il soit plus souriant ou plus avenant. Ce n'était pas son rôle, et ça ne le saura jamais.

Pourtant, quand Isaiah lui dit que tout allait bien, il décela quelque chose chez lui qui ne trouvait pas normal, mais il était incapable de dire quoi. Être maladroit est une chose, avoir des marques sur le corps à chaque fois qu'ils se voient en est une autre. Parce que ce n'était pas la première fois et malgré les excuses qu'il pouvait lui balancer, Sandro devait avouer qu'il devenait de plus en plus septique. Alors en bon ami et surtout en garde du corps du président, il s'inquiétait pour lui.

" - Tu sais que tu peux me le dire si quelque chose ne va pas. Je ne jugerai pas."

Parce qu'il avait beau écouter Isaiah, pour un entraîneur expérimenté, se prendre une balle, qui plus est, sans doute lancé à allure faible, c'était très peu probable que ses marques viennent de là. Il avait suffisamment fait de combats rapprochés durant ses missions pour savoir que ces hématomes provenaient de coups et non d'une maladresse quelconque.

" - J'ai peut-être l'air d'un con Isaiah mais je n'en suis pas un. Donc tu peux me dire la vérité et je vois comment je peux t'aider mais par pitié arrête de me mentir. Pas à moi. Ton excuse est bidon, comme toutes les autres que tu m'as toujours sorti, tu peux peut-être le faire aux autres, mais pas à moi."

Il avait assez sec dans ses propos pour justement montrer à son ami qu'il n'était pas là pour le juger ou même le blâmer de ce qui s'était réellement passé. Ce qu'il faisait c'était plutôt luibn tendre la main pour l'en sortir, peu importe la situation dans laquelle il se trouvait. De toute façon, Sandro avait déjà vu pire que ça.

Même si Isaiah semblait décidé à ne plus évoquer ce sujet avec son ami, c'était bien mal le connaître. Il insisterait juste ce qu'il lui dise la vérité sur les faits, et il sait se montrer très persuasif quand il le veut. Cependant, Sandro décida de suivre ses volontés, pour le moment en tout cas, et d'esquiver le sujet.

" - Rien de spécial, pas mal de boulot à la maison Blanche, mais vaut mieux ça plutôt que de ne pas en avoir."

Habillement, Sandro ne parla pas du fait que sa femme lui manquait et qu'il se questionnait beaucoup sur sa vie antérieure. Il n'arrivait pas à faire une croix dessus, bien que tout cela est été un véritable cauchemar pour lui. En vérité, personne ne savait ici qu'il était marié, ou qu'il l'avait été, il ne savait plus trop ce qu'il en était. Pour mettre fin à ce questionnement personnel, Sandro finit son verre et en commanda un deuxième, entre temps, il en prit un second pour son ami.

" - C'est ma tournée !" annonça-t-il en commandant deux verres pour deux jeunes femmes qui le regardaient.
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MessageSujet: Re: L'alcool délie les langues [Feat. Isaiah E. Navarro]   L'alcool délie les langues [Feat. Isaiah E. Navarro] EmptySam 29 Avr - 1:50

Sandro & Isaiah
L'alcool délie les langues

Un discret soupir s’échappa de ma bouche au moment où Sandro en vint à me proposer à parler de ce qui n’allait pas, parce qu’il avait compris que quelque chose clochait, parce qu’il avait compris que mes excuses étaient bidons et que mes blessures cachaient autre chose que des maladresses que même un enfant qui apprend à marcher est capable d’éviter. Est-ce que cela me faisait plaisir ? Pas du tout, et ce n’était même pas parce que je savais que j’étais démasqué et que ça me rendait mal à l’aise qu’on découvre que j’avais menti. Enfin, il y avait une petite partie de ça, mais essentiellement, je ressentais de la frustration à l’idée d’être découvert, parce que je n’aimais pas mentir aux autres. Si je le faisais, c’était parce que j’avais l’impression de ne pas avoir le choix. Premièrement, cela m’empêchait de taper sur le système de mes amis en leur racontant un paquet d’histoires sur comment ma vie conjugale se passait. Si on y pensait bien, si je venais à le faire, je ne ferais que me plaindre, certainement. Et en retour, on me dirait simplement de faire quelque chose, ce à quoi je ne saurais répondre, entraînant un cercle vicieux que bien souvent, j’avais pu éviter avant aujourd’hui, me permettant, quand j’étais avec mes amis, d’oublier ces problèmes qui me tourmentaient quand je rentrais chez moi. Ensuite, je ne pouvais pas nier que d’une certaine façon, j’avais peur. Je craignais que quelqu’un, sur un coup de tête, décide de faire subir des représailles à Maureen. D’accord, peut-être que d’une certaine façon, ce serait chose justifiée, mais après, qui subirait les représailles en retour ? C’était moi, ça, c’était sûr et certain. Je subissais des représailles quand elle passait une bonne, une mauvaise journée, quand elle était en colère contre le facteur, son collègue de travail, bref, n’importe qui. Qu’importe qui venait la frustrer, c’était moi qui prenais. Et si je venais à m’en plaindre, je prenais encore plus. Ma réalité, elle était devenue ainsi, et personne d’autre que moi n’avait à endurer cela, Sandro pour commencer. Mais ayant bien compris que je ne pouvais pas vraiment lui assurer le contraire, au vu de l’air décontenancé qui s’était dessiné sur mon visage pendant son discours, je me contentai de simplement hausser les épaules, et lui dire, confus:  « Je suis désolé. » Je marquai ensuite une pause, pause pendant laquelle je me rendis compte que parler de mes soucis n’était clairement pas ce que je souhaitais en ce moment, alors j’en vins à ajouter:  « Est-ce qu’on pourrait s’en tenir à l’incident banal, s’il te plait ? » Je savais que ma demande était parfaitement ridicule, mais cela montrait que je n’avais juste pas envie de gâcher la soirée avec ces histoires, d’autant plus que j’étais principalement venu pour me changer les idées. Puis, comme pour confirmer la chose, j’en vins à lui demander plus de détails sur sa vie personnelle, sur son boulot, et lorsqu’il en vint à me répondre, je cherchai à avoir plus de détails en demandant:  « Le changement de président n’est pas trop difficile ? », estimant que c’était une question sommes toutes banales, à moins que le quotidien de la famille présidentielle ne pouvait pas être discuté à l’extérieur de la Maison Blanche. Dans le pire des cas, je me rétracterais sans problème, mais pour le moment, je n’avais pas été arrêté pour avoir posé la question, alors je jugeais que ce n’était pas plus mal. Et me concernant, ce fut même suffisant pour m’égayer de nouveau et m’arracher un sourire au moment où Sandro en vint à passer une autre commande. Une fois que j’obtins mon verre, je le remerciai d’un signe de tête, je le pris et je lui demandai, d’un air plus amusé:  « Bon alors, on trinque à quoi ? » Après tout, nous étions là pour nous amuser, alors pourquoi pas ?
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MessageSujet: Re: L'alcool délie les langues [Feat. Isaiah E. Navarro]   L'alcool délie les langues [Feat. Isaiah E. Navarro] EmptyDim 30 Avr - 15:12

Sandro n'était pas dupe, en plus d'avoir l'oeil sur certains détails qui échapperaient aux autres, il savait que tout cela ne pouvait être dû à une simple chute dans les escaliers, ou bien un moment d'inattention où il se serait heurté contre une porte. Tout ça, l'italien n'y croyait pas, et il le fit bien comprendre à Isaiah. Il est vrai qu'ils ne se connaissaient peut-être pas énormément, mais ils étaient amis, et l'amitié était sacrée aux yeux du jeune homme. Chez les italiens, la famille et les amis sont sacrés. Très mauvaise image pour quelqu'un qui a abandonné sa femme sans lui donner de nouvelles pendant sept ans. Il a toujours des circonstances atténuantes au vue de son passé, mais il ne comptait pas étaler tout cela sous les yeux de n'importe qui.

Non seulement avec son travail qui est de protéger les autres, Sandro ne laisse jamais ses amis sans aide, et c'est la raison pour laquelle il a proposé la sienne au frisé. Il savait à quel point demander de l'aide, d'autant plus pour un homme avec une certaine fierté pouvait être compliqué. Et pourtant, parfois il fallait passer outre cette fierté pour son bien-être tout simplement. Mais Isaiah ne semblait pas encore décidé à franchir le pas puisqu'il esquissa le sujet en suppliant presque l'italien de ne pas en parler. C'était son ami donc il allait respecté son souhait mais il était tenace, et tôt ou tard il finirait par découvrir ce qui se passe réellement, et ce jour, il ne laissera pas de chance à son ami, il interviendra s'il le faut, pour sa sécurité et son bonheur.

" - Je le fais parce que tu me le demandes, mais tu dois aussi savoir que je ne laisse jamais tombé Isaiah, tôt ou tard j'apprendrai la vérité qu'elle vienne de toi ou non, même si je préférais qu'elle sorte de ta bouche."

Comme il l'avait dit, il clôtura le sujet de cette manière et essayerai de ne pas revenir dessus au cours de la soirée, malgré que tout cela le tracasse beaucoup. Ce n'était pas la première fois qu'il le voyait dans cet état, il était obligé d'imaginer tous les scénariis possibles.

" - Pour être franc si, c'est vraiment complexe, aussi bien sur le plan administratif que pour sa propre sécurité. Pas mal de personnes lui en veulent pour diverses raisons et il n'est pas rare qu'il reçoive des lettres de menaces. Mais ça ne l'empêche pas de faire des sorties publiques bien qu'on lui déconseille. Du coup, ça nous fait deux fois plus de travail alors qu'on est pas très nombreux. Mais on fait comme on peut, même si c'est le gros bordel dehors avec les manifestations et tout le reste."

Sandro ignorait si ça s'entendait dans ses paroles, mais il ne portait pas le président dans son coeur. Pourtant il avait accepté de mettre sa propre vie en danger pour le sauver, c'était assez contradictoire. D'autant plus qu'il lui sortait par les yeux ces derniers temps, il voyait que tout le monde était contre lui, mais il prenait un malin plaisir à sortir, comme s'il se fichait de sa sécurité. Malgré ses caprices, Sandro était obligé de se plier à ce que le président avait décidé, même si sa sécurité risquait d'être comprise, c'était à l'italien et ses collègues de faire le maximum pour qu'il rentre en vie.

" - On trinque à notre soirée ?" répondit-il par l'air amusé de son ami.

En vérité, il ne savait pas vraiment à quoi trinquer, mais le simple fait que son ami soit là l'aidait à passer une bonne soirée.
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