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 Come get me when the night grows deep ○ trent

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Maxence MarinFriendship is easier made than kept
Maxence Marin
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MessageSujet: Re: Come get me when the night grows deep ○ trent   Come get me when the night grows deep ○ trent - Page 3 EmptyLun 12 Mar - 23:27

At home, they don’t know I’m like this. they don’t know the difference in temperature atnight and day – Come get me when the night grows deep.

       

Mutisme, constant et accablant. Mutisme étouffant. Comme si la réalité prenait enfin forme devant ses yeux mi-clos, ramené comme une claque fraiche par la brise une fois les pieds dehors. Il n’aurait pas dû, oui, mais il a aimé. Il n’aurait pas dû mais il aimerait bien recommencer, encore et encore, il aimerait continuer ainsi, en faire son quotidien, son hier et son demain. Stupides pensées juvéniles qui s’prennent de son âme entière. Maxence semblait lointain, surement froid, n’apportant plus la moindre attention vers son colocataire tandis qu’il les reconduisait chez eux. Mais Maxence avait aussi besoin de réfléchir, poser les hypothèses, établir les conséquences, évaluer les dégâts (gros, dégâts) et surtout décider réellement ce qu’il devrait faire une fois qu’ils y seront, à leur doux logis. Tout son corps lui criait de fuir, baisser la tête et prétexter une amnésie précoce due à l’alcool, peu crédible mais c’était mieux que tout. Son cœur de l’autre côté, voyait les choses autrement. Son cœur, tremblait, s’effritait, s’enflammait aux images qui revenaient en boucle. Qu’est-ce qu’il avait aimé ça, son souffle contre le sien, sa peau à portée de main, en ce moment encore, il lui suffirait de tendre le bras, ouvrir la paume pour finalement laisser ses phalanges empoigner tendrement son avant-bras. Et c’était grâce à tout son self-control qu’il arrivait à résister, à taire la moindre envie inutile. Le regard toujours vers le dehors, comme en quête d’une liberté qu’on lui aurait arraché, surement celle de réfléchir convenablement quand le parfum entêtant de Trent à ses côtés lui grillait chaque petit neurone, l’un après l’autre dans une exquise fatalité. Il avait été proche, si proche de lui. Toujours la même pensée, Maxence est un disque rayé, bloqué sur une foutue mélodie, incapable de passer à la chanson suivant ou alors n’y en avait-il qu’une seule de base, impossible de choisir autre chose. Son cœur s’était presque calmé quand ils arrivèrent chez eux, seulement pour rebondir de plus belle une fois à l’intérieur de l’appartement. Sa respiration sifflante, il avait l’impression que ses battements étaient mis sur haut-parleur et que Trent pourrait alors se délecter de sa faiblesse, se rendre compte de tout. De son, pauvre, triste, désespéré, amour ou ce qui s’en rapprochait. Toute tentative de courage demeurée vaine, Maxence ne voyait devant lui que la fuite. L’appel de son lit, d’un cachet qui endormirait sa boite crânienne et enfin, il espérait, l’oubli au réveil. Retour à la normale. Mais il fut interpellé, arraché à ses douces rêveries, la fuite n’était pas la bienvenue ce soir. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? » Le ton était plus sec, plus craintif que violent. Il se sentait comme un animal pris au piège, acculé contre un mur, il n’avait plus la moindre marge de manœuvre et devait simplement obéir. Et il détestait, se sentir faible. Plus que tout, il se détestait de laisser Trent lui faire autant d’effet. « Que j’ai envie de t’embrasser encore parce que je m’en lasserai jamais ? Que c’est pas juste un jeu pour moi et j’ai seulement envie de t’entrainer dans ma chambre ? » Il se pinça les lèvres nerveusement, les humidifia avant qu’un soupir ne traverse leur frontière. C’était pas censé se passer ainsi, en fait, ce genre de situation n’était pas censé arriver tout simplement. « Laisse-moi…je suis fatigué… »

(c) naehra.

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Trent DonnellyTrust always hurts in the long run
Trent Donnelly
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MessageSujet: Re: Come get me when the night grows deep ○ trent   Come get me when the night grows deep ○ trent - Page 3 EmptyMar 27 Mar - 22:45

Trent & Maxence
come get me when the night grows deep
Trent poussait, effronté et fasciné malgré lui par ce qui se dessinait devant lui. L'image d'un jeune homme en prise avec des pensées interdites. Le status quo n'existait plus, piétiné sous l'indifférence de leurs actions, et Trent avait été stupide de penser le contraire. Il s'était accroché à l'excuse d'une ébriété affichée, ignorant tous les signes. Le paradoxe qu'avait présenté Maxence; un instant frileux et timide, tandis que dans celui d'après il s'était offert en pâture à son impulsivité. Car Trent aurait pu dire non. Il aurait pu mettre fin au jeu avant que celui-ci commence, conscient que ces choses-là ne sont jamais réellement innocentes. Au lieu de cela, il s'était donné permission, trouvant un terrain d'entente avec sa propre conscience. Un défi. L'orgueil masculin dans toute sa splendeur. L'excuse parfaite. Il avait ainsi pu laisser son colocataire assouvir quelque chose qui semblait loin d'être anodin, tout en se réfugiant derrière son déni. Embrasser Maxence? Ça n'avait eu aucun sens, aucune logique. Mais il en avait eu envie, tout simplement. Une perspective qu'il n'avait jusqu'alors jamais envisagé et qui, en une proposition, lui était apparu comme un assouvissement nécessaire. Égoïsme et convoitise rassemblés en un baiser. La fougue de Maxence avait été le coup de pouce dont il n'avait pas réellement eu besoin pour se perdre pleinement dans l'échange. Aurait-il eu plaisir à le faire de nouveau? Sans aucun doute, isolé de tout contexte. Mais le contexte n'est-il pas l'élément le plus important, celui qui guide les paroles et les gestes de chacun? Trent n'était pas libre d'embrasser n'importe qui, et il ne le souhaitait pas non plus. Un manque de jugement. Alors il avait joué la carte de la nonchalance, s'était absolu de tout pêché et remords. Mais Maxence ne jouait pas le jeu, et Trent était presque tenté de lui en vouloir, s'il ne portait pas la majorité des torts. Le retour avait cimenté cette vérité : ignorer la chose n'allait pas marcher. Maxence avait été prêt à prendre la fuite, rétablir la distance, et Trent avait encore une fois été incapable de laisser les choses tranquilles. Oui, il poussait, animé par un besoin malsain et viscéral d'entendre ce que Max taisait. Et, dans ses retranchements, le jeune homme avait cédé. Trent n'arrivait même pas à être surpris. Peut-être s'était-il attendu à cet aveu. Peut-être même l'avait-il convoité. L'ambivalence de sentiments qui le submergeaient face à cette réponse le laissait muet. La crainte d'être dans cette situation qu'il avait anticipé - coupable et piégé -, mais aussi la réaction inappropriée face à une invitation à continuer la transgression. C'était mal, mais c'était horriblement tentant. Trent s'autorisa à l'imaginer un instant. La simplicité avec laquelle ils pourraient s'engager dans une chambre ou dans une autre, et retomber dans l'intimité de la boîte de nuit. Mais c'était plus que ça. Un aveu infime qui suggérait peut-être plus qu'une simple attirance physique. C'est ridicule, avait-il envie de dire. Tu ne me connais pas. Cette simple vérité lui fit l'effet d'une claque. Maxence n'avait aucune idée de la personne qu'il était. Pas vraiment. Une personnalité honnête enfouie dans un tissu de mensonge par omission. Le premier d'entre tous étant sa situation maritale. L'avouer maintenant semblait être la pire des choses, prête à réduire en cendres ce qui pouvait encore être sauvé des flammes. Face à son mutisme et animé par son embarras, Maxence tenta un nouveau retrait, et il aurait été aussi indulgent que lâche de le laisser s'enfuir.  « Et après, quoi ? » le coupa-t-il en le retenant par le poignet. Ils avaient tous deux prouvés leurs faiblesses, et celles-ci étaient encore bien présentes. Il aurait été plus que facile de se damner davantage et embrasser Maxence de nouveau. Son regard s'attarda même un instant sur ses lèvres, séduit par le secret de la chose. Oui, transformer la nature même de leur relation n'était pas un grand pas à franchir, mais les conséquences étaient loin d'être anodines. « Tu ne sais pas ce que tu demandes, c’est ta libido qui parle » accusa-t-il d'une voix calme. Il n'aurait pas été le premier gars de son âge à plonger la tête la première dans l'excitation d'une nouvelle expérience. « Et tu mets la mienne à rude épreuve » avoua-t-il malgré lui, presque accusateur. Il n'avait eu aucune retenue, aucune maîtrise de soi dans la boîte de nuit. Une dose de sarcasme et un regard fiévreux avaient suffis à le faire flancher. Ça n'aurait pas dû se passer. Le regrettait-il? Pas le moins du monde.
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Maxence MarinFriendship is easier made than kept
Maxence Marin
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MessageSujet: Re: Come get me when the night grows deep ○ trent   Come get me when the night grows deep ○ trent - Page 3 EmptySam 31 Mar - 17:33

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Il pensait à la fuite. Un ailleurs. Un quelque part qui ne serait pas ici, pas avec lui. Il pensait à l’acte qu’il avait initié, à l’échec, à la suite, à la peur. A tout. Milles pensées qui se bataillaient au fond de son crâne mais aucune assez haute pour bloquer le rester et se faire entendre, il y’avait l’hésitation, entre continuer à ignorer ou faire face pour la première fois de sa vie à ce qu’il ressentait réellement. Mais il avait toujours fui et il ne voyait pas pourquoi il devrait agir autrement ce soir en particulier ; surement pas parce que ce soir il avait embrassé Trent, à plusieurs reprises, qu’il avait adoré ça et ne rêvait que de le refaire, qu’il gardait encore le goût de ses lèvres contre les siennes et aspirait égoïstement à préserver cette sensation, intacte pour la ressasser encore et encore. Le problème était là pourtant, il n’avait pas envie que tout ne soit qu’un stupide souvenir pour réchauffer son corps tremblant le soir dans la nuit noire. Il voulait. Que tout s’arrête. Même si ce n’était pas vrai au fond de lui, mais il avait conscience que c’était la meilleure chose à faire, oublier, passer à autre chose et feindre, le lendemain, une amnésie qui n’aura rien de réelle parce qu’il n’avait pas assez bu pour arriver à cet état-là. Malheureusement, ou heureusement, ça non plus, il n’en savait rien. Et Trent, Trent était loin de l’aider. Maxence le regardait mais n’était pas certain de reconnaitre le même homme, tout semblait irréel. Le chemin silencieux jusqu’à l’appartement, l’attente pour monter ensemble, la porte qui s’ouvre et cet endroit si familier qui se dresse entre eux. Maxence aimait l’appartement, il s’y sentait comme chez lui, cet endroit avait été aussi le premier signe de son indépendance loin de parents qui avaient voulu qu’il se confronte réellement la vie au lieu de dépendre entièrement d’eux. Il se demandait si la vie était vraiment ça au final, embrasser son colocataire sous le supposé effet de l’alcool, vouloir fuir ensuite parce qu’il ne l’assumait pas entièrement mais se retrouver incapable de le faire. Parce que Trent ne semblait pas vouloir le laisser partir, il voulait des réponses. Et Maxence les avait, évidement, elles étaient là les réponses, sur le bout de ses fines lèvres dans l’attente seulement d’être délivrées. Mais est-ce qu’il avait envie de les dire ? Est-ce que Trent était capable de les entendre, surtout ? Maxence se complaisait dans cette sorte de nid douillet qu’ils avaient réussi à construire au cours des mois, quelques sorties, quelques conversations et rires, un temps rare qu’ils pouvaient passer ensemble en vue des occupations de chacun mais dont ils profitaient le plus possible. Tout le reste s’était effacé derrière. Il s’était toujours dit qu’il préférait continuer ainsi, il était terriblement lâche aussi. Et des réponses, il finit par lui en donner, pas toutes, il préférait ne pas confesser les extrêmes de ce qui pouvait paraitre une réelle obsession. Ils se regardèrent et il n’avait pas fallu plus d’un battement de cils pour que Maxence regrette chaque petite syllabe qui ait réussi à fuir la lisière de ses lèvres. Il n’aurait pas dû, une panique mutine s’empara de lui qu’il dissimula bien souvent sous sa nonchalance. Il fallait vraiment fuir, son instinct de survie lui criait ça mais son corps entier trembla au moment où Trent retint son poignet, le cœur gronda. Maxence releva la tête, l’observa doucement. Trent avait ce visage dont il ne se lasserait jamais de contempler, cette voix qu’il aimerait entendre chantonner en boucle, sauf en ce moment-là, quand elle lui soufflait des mots qu’il restait entendre. Il soupira et se dégagea avec force de la poigne de Trent. « Ma libido ? » répéta-t-il, pas réellement amusé malgré le court rire qui orna le silence pour quelques secondes. « Trent. Il s’arrêta un moment, il y’avait toujours ce quelque chose en lui qui s’effritait à chaque fois qu’il prononçait son prénom et bien souvent, il se forçait à ne pas le faire. Je t’ai dit de me laisser, je t’ai dit d’oublier…mais tu m’as demandé de parler et pas m’arrêter. Je l’ai fait. Et c’est pas pour que tu rejettes ça sur ma libido. » Il n’était pas énervé, mais plutôt lassé de ne pas être pris sérieusement quand de toute façon, il n’avait rien voulu dire de tout ça. Il était là pourtant, des paroles qu’il ne pouvait retirer. « Je suis pas un gosse ou un ado frustré. Je le sais, quand je veux quelque chose. » Il se rapprocha finalement de lui, ne s’arrêta pas jusqu’à être à sa hauteur et combler de nouveau la distance. « Et toi ? » Peu importe s’il lui tourne le dos, au moins, il saura lui aussi.

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Trent DonnellyTrust always hurts in the long run
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MessageSujet: Re: Come get me when the night grows deep ○ trent   Come get me when the night grows deep ○ trent - Page 3 EmptyJeu 12 Avr - 14:00

Trent & Maxence
come get me when the night grows deep
Trent enchaînait les fausses notes. Il l'entendait dans l'écho de sa propre performance, dans le manque de justesse de sa répartie et, intransigeante, dans la réaction de son unique auditoire. Lui qui avait souhaité battre le fer tant qu'il était encore chaud, semblait s'être saisi du métal à pleine main. Trent aurait été incapable de retracer les pas de sa propre logique. Tout lui avait paru si clair dans la boîte de nuit, et il n'avait fallu qu'un instant pour le faire paniquer et chambouler le cours de la soirée. Trent savait ce qui aurait dû se passer; le plan implicite de Maxence, celui de profiter sans complexes de ce moment pour l'ignorer le lendemain. Un confort indéniable. Mais Trent avait douté. Pendant l'espace d'une seconde, il s'était imaginé un lendemain de malaise et une perte de repère aux conséquences plus lourdes qu'il n'y paraissait. Maxence, malgré lui, était devenu son point d'ancrage. Le fil rouge d'une vie à la fois reconstruite et mise en suspens. Dans sa gentillesse et sa discrétion, le jeune homme s'était incrusté dans chaque détail de son quotidien. Imaginer leur relation prendre un tournant proche de l'indifférence lui paraissait inconcevable. Trent avait débarqué en ville la rage au ventre, prêt à la dépouiller et la laisser agonisante derrière lui. Un homme en mission. Le problème avec les plans animés par l'impulsivité, c'est qu'on oublie toujours une variable. Maxence était celle-ci. Il n'avait été censé être qu'une anecdote, un complice involontaire de sa revanche sur le monde, prêt à lui ouvrir sa porte et le guider dans la jungle inconnue de Washington. Mais Trent avait fauté. Il avait compté sur sa colère pour altérer sa nature même, cette manière qu'il avait de s'attacher à un foyer - même temporaire - et les personnes qui le compose. Et s'attacher à Max avait été d'une facilité déconcertante. Sans s'en rendre compte, le jeune homme avait appuyé sur tous ses boutons. Une intelligence indéniable mais discrète. Une réserve juste assez maîtrisée pour enflammer sa curiosité et qui donnait à chaque information soutirée un goût de complicité et de victoire. Un sarcasme délicieux qui sonnait de sa bouche comme la meilleure des audaces. Une nonchalance qui lui donnait envie de revenir à la charge encore et encore. L'hameçon avait été placé sans qu'il ne le réalise, et Trent se débattait avec de moins en moins de conviction. Blesser Maxence dans la manœuvre n'avait pas été le but, mais c'est-ce qu'il achevait de faire dans sa bêtise. Son colocataire se dégagea brusquement de sa poigne, lui qui avait tant aspiré à son toucher une heure plus tôt. Max le regardait comme s'il était le pire des idiots, et l'offense arrivait à peine à surpasser sa honte. Il avait raison. Trent se montrait terriblement injuste. Insultant, même. Maxence savait parfaitement ce qu'il ressentait et voulait, et c'est justement cette certitude qui l'effrayait. Et lui, qu'il lui demandait. Trent n'avait jamais été de nature à se refuser les choses; parfaitement en harmonie avec ses pensées et ses désirs. En cet instant, il était en terrain inconnu et Maxence se rapprochait tel un prédateur sur sa proie. « Tu ne sais pas ce que tu me demandes… » dit-il à mi-voix. Mais Max n'exigeait rien, si ce n'est une réponse honnête. Et puisqu'il était si proche – son bourreau et son tentateur à la fois – Trent n'eut qu'un geste à faire pour encadrer son visage de ses mains. Il lui en voulait de le mettre ainsi au pied du mur, et dans le même souffle, il souhaitait lui donnait exactement ce qu’il voulait. Trent s’était laissé prendre d’affection pour son colocataire; voilà une vérité. Une autre, moins indulgente, était qu’il était marié. La chose était incompatible, mais surtout immorale. Et tous ces mensonges qu’il lui taisait…Mais dans l’intimité de leur hall d’entrée – un monde créé par eux et pour eux – Trent languissait d’une version de l’histoire où ils seraient les seuls protagonistes. Sans compromis, sans bienséance. Trent n’avait rien à lui offrir et rien à lui promettre, mais Maxence lui avait simplement posé une question. C’était la moindre des choses d’y réponde. Il captura de nouveau ses lèvres comme un pardon, ou peut-être même une prière. Maxence s’était infiltré sous sa peau comme la pire des infections. Et Trent se montrait faible, faible, faible. Egoïste. Le chemin sur lequel il s’entraînait ne pouvait que mal finir, mais Trent avait toujours eu du mal à se soucier du futur. Le présent ? Le présent c’était Max, malléable entre ses mains et insistant contre ses lèvres. C’était l’ivresse euphorique d’un moment sans retenue. Ça n’est pas parce qu’on veut quelque chose qu’on l’obtient forcément, et si Maxence ne le savait pas, il allait l’apprendre.
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Maxence MarinFriendship is easier made than kept
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MessageSujet: Re: Come get me when the night grows deep ○ trent   Come get me when the night grows deep ○ trent - Page 3 EmptyLun 23 Avr - 18:34

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Leurs regards qui se cherchaient, se croisaient pour se détourner mais revenir vers le même point d’ancrage, comme un jeu interdit, quand chacun cherchait les mots qu’il fallait. Ou ceux à interdire sur la lisière de leurs lèvres. Maxence avait fait une première erreur, quand il s’est laissé aller dans les histoires de disputes défi pour cacher une envie évidente, mais surtout de plus en plus pressante. C’était difficile de continuer à dissimuler ses sentiments, faire semblant quand ils partageaient le même toit. Il était déjà bien assez heureux que chacun ait un emploi du temps assez contraignant pour ne pas se croiser à chaque minute (quand bien même son cœur n’aspirait qu’à plus de moments passés ensemble dans le bancale d’un quotidien à la routine réconfortante). Et à présent, Trent le forçait, consciemment ou non, à commettre une seconde erreur en faisant l’aveu de ses tourments, de ce qu’il réprime entre ses lippes pincées, le poing douloureusement fermé jusqu’à avoir les ongles enfoncés dans la peau plus tendre de sa paume. Erreur. Il ne pouvait qualifier la chose autrement, devant la réaction de Trent. Il n’était pas là pour expliquer le pourquoi de la provenance de ses sentiments, ni même s’ils étaient réels ou pas, ce qu’il fallait faire. Il ne voulait rien entendre de ça, il avait répondu à une question. Il n’avait pas besoin que Trent essaye de lui trouver une expliquer rationnelle, jusqu’à diminuer ses émois en une simple histoire de libido. Maxence acceptait le rejet, il s’était fait à l’idée dès le premier battement de cœur remarqué en compagnie de Trent. Il ne voyait pas d’autre issue à leur relation. Mais ce n’était pas suffisant pour qu’il accepte que ses sentiments soient injustement catalogués ainsi. Il revenait vers, capturant son regard pour ne plus jamais le délaisser. Bien sûr que Trent avait plus d’expérience que lui, plus de connaissance du monde, Maxence ne ressentait peut-être pas particulièrement la différence d’âge entre eux quand ils discutaient, trouvant de nombreux centres d’intérêts, mais ça n’empêchait pas la réalité des dix ans qui les séparaient. « Justement, je ne demande rien. » Il ne lui demandait pas de l’aimer à son tour, il n’apposait aucune règle à leur relation ni cherchait à ce que leur rapport change. Il désirait une réponse, des mots vrais auxquels croire et s’adapter. Une finalité à cette situation, maintenant qu’il avait franchi le cap de la parole. Toute une situation que Trent avait déclenchée, quand lui avait voulu la transformer en lointain mirage, il lui semblait alors de son devoir d’y donner une finalité. Et Maxence n’eut pas le temps de sourire, quand il réalisa les mains brûlantes sur sa peau et ses propres lèvres prises d’assaut. Pas un sourire de triomphe, il ne s’estimait pas encore assez chanceux, mais un sourire léger, de la partie du poids qu’on lui enlevait. Ses mains s’emparèrent des bras de Trent, une prise ferme et possessive tandis qu’il se perdait contre ses lèvres, leur goût à la lointaine saveur alcoolisée qui le rappelait à la réalité. Trent ne lui avait pas répondu, il n’était pas certain de ce son geste voulait dire, mais pour le moment, il s’en contentait. Et d’un geste fébrile, une de ses mains glissa jusqu’à la ceinture de Trent afin de le ramener un peu plus contre lui, sentir chaque centimètre de lui le plus proche qui soit. Quand le souffle lui manqua, il recula à peine le visage, simplement pour attirer Trent jusqu’à sa chambre, son autre main se perdant à caresser enfin la peau sous le haut et en apprécier le toucher. Il le força à s’assoir contre son lit et le rejoint rapidement, laissant un autre baiser sur ses lèvres qu’il abandonna ensuite pour sa gorge offerte. Il leur offrit enfin un peu d’espace après de longues minutes. « C’est ce que je voulais. » Le ton plus espiègle, il sourit. Il avait dit vouloir l’embrasser et l’entrainer dans sa chambre. Il le poussa à s’allonger contre son lit, ses doigts occupés à jouer avec les courtes mèches du plus vieux et son attention entière focalisée sur lui. Pour le moment, il n’avait pas besoin de plus.

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Trent DonnellyTrust always hurts in the long run
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MessageSujet: Re: Come get me when the night grows deep ○ trent   Come get me when the night grows deep ○ trent - Page 3 EmptyDim 13 Mai - 20:22

Trent & Maxence

come get me when the night grows deep

We were lovers of the night
Il ne demandait rien. Mais, bon sang, qu'il était prêt à recevoir. Ses mains capricieuses s'étaient à peine emparées de l'angle de sa mâchoire que Maxence lui souriait. Indulgent et satisfait, la prudence toujours en première ligne dans la prunelle de ses yeux. Il savait d'avance qu'il avait gagné. Que Trent lui accorderait cette requête fantasque qu'il niait partager. Un baiser, ni plus ni moins. La continuation plus intimiste d'une bêtise faite en début de soirée. Ce n'était pas réellement le goût de l'erreur qu'il trouvait sur ses lèvres, et lorsque celles-ci s'entrouvrirent légèrement, Trent abandonna toute réflexion supplémentaire. Max s'accrochait à lui, sa poigne comme incandescente contre la peau de ses bras, sûr de lui. Il ne semblait pas plus préoccupé que ça par le manque de réponse concrète de la part de son colocataire. Mais n'était-ce pas une réponse en soi? L'aveu maladroit et brusque de son attirance. Peut-être seulement physique. Peut-être plus. Trent n'en savait rien, il n'avait pas eu le temps d'y penser et savait bien incapable de démêler sentiments réel et désir en cet instant. Il n'était d'ailleurs toujours pas réellement convaincu que Maxence cherchait plus qu'à chasser encore un peu la passion de la boîte de nuit. Des lèvres familières à embrasser et des mains sûres à qui se confier. Tout cela semblait être un problème pour plus tard. Une main possessive s'accrocha à sa ceinture pour l'attirer plus près de Maxence, et Trent étouffa une exclamation incrédule entre ses lèves. L'audace de son colocataire n'avait pas fini de l'amuser et signerai sans doute sa perte. Ou était passé le jeune homme réservé qui semblait loin de maîtriser l'art de la séduction? Peut-être avait-il toujours été ainsi; un amant fougueux et confiant. Trent consacra une pensée furtive à cette petite amie dont il avait vaguement entendu parler. Elle devait le savoir, elle, ce que cela faisait d'avoir toute l'attention de Maxence sur sa personne. De sentir son corps contre le sien et d'avoir l'assurance la plus totale qu'il n'y avait aucun autre endroit où il aurait préféré être. C'était enivrant, et Trent aurait dû avoir assez de sang froid pour y résister. Au lieu de cela, il se trouvait malléable au moindre geste de Maxence. C'est lui qui menait la danse, alors que Trent restait assez crédule pour penser qu'il allait y mettre bientôt un terme. Puis Max s'autorisa à glisser une main sous son haut tout en l'attirant vers sa chambre. Son premier réflexe fut de poser sa main sur la sienne, l'emprisonnant un instant sous le coton avant de la laisser explorer à souhait. La pulpe de ses doigts laissait des frissons derrière elle et c'est sans protestation qu'il se laissa guider jusqu'au lit de son colocataire. Celui-ci ne perdit pas un instant pour le rejoindre, capturant ses lèvres un instant avant de s'attaquer à la chair tendre de sa gorge. Trent soupira contre ses boucles brunes, les yeux fermés un moment pour l'assaut de ses sens. Il était lui aussi au-delà de toute permission, balayant ses mains entre ses cheveux, le creux de son dos et la courbe de sa nuque. Ils auraient sans doute pu rester ainsi des heures, sages et capricieux à la fois. Lorsque Max se recula, Trent chassa ses lèvres un instant avant de se reculer pour entendre Maxence faire son malin. « Oh, c'est tout ce que tu voulais, hein? » railla-t-il, une pointe d'amusement et de frustration dans la voix. Il était là, à califourchon sur ses genoux, à se féliciter de la justesse de ses mots. Il se croyait sans doute hilarant. Encore plus joueur, il le poussa à s'allonger sur son lit, un air calme et espiègle au visage. « Espèce d'allumeur » murmura-t-il, chatouillant brièvement la peau de son ventre. Il le regarda un instant, ce foutu gamin qui changeait la donne, avant de pivoter brusquement pour surplomber cette fois Maxence. « Je te dis bonne nuit alors... » dit-il avant de poser le plus chaste des baisers sur ses lèvres, parce qu'ils étaient deux à pouvoir jouer à ce petit jeu, et Trent était convaincu du bluff de son coloc. Trent ne savait pas ce qu'il cherchait encore à provoquer, lui qui aurait du se réjouir de la retenue du jeune homme. Peut-être s'agissait-il encore de son orgueil, avide de voir le désespoir qu'il pouvait infliger chez Maxence. Peut-être savait-il aussi qu'une fois séparés, dans la quiétude de sa propre chambre et seul avec ses pensées, il allait commencer à regretter chaque instant de cette soirée, à se blâmer, à paniquer. Il savait aussi qu'il le méritait. 
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Maxence MarinFriendship is easier made than kept
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MessageSujet: Re: Come get me when the night grows deep ○ trent   Come get me when the night grows deep ○ trent - Page 3 EmptyDim 3 Juin - 14:23

Secondes lentes, silence lourd, l’unique réponse reçue fut les lèvres de Trent contre les siennes, ses mains effleurant son épiderme brûlant. C’était trop et pas assez à la fois. Ce n’était pas le rejet qu’il appréhendait, ni l’acceptation claire dont il rêvait bien souvent. C’était un entre les deux, le flou qui continue à brouiller les limites entre eux sans jamais poser de réels mots sur la situation. Maxence avait dit qu’il se contenterait de ce qu’on lui offrirait, et si les lippes conciliantes de Trent étaient tout ce qu’on lui accordait, pour le moment, il s’y accrocherait corps et âme, malgré son avidité. Parce qu’il ne désirait pas une aventure d’un soir qui risquerait seulement de rendre leurs rapports quotidiens qu’entourés de malaise et d’une certaine gêne, non, il aurait mieux fait de lâcher sa frustration dans les bras d’un inconnu qui lui rendrait la vie plus facile. Mais le problème était là, Maxence ne voulait pas d’un étranger, il n’avait que faire des visages sans noms, des corps qui se transformaient en ombre sitôt le soleil levé. Il voulait, Trent. Inaccessible et grand, il le voulait suppliant à ses genoux. Il avait ce désir conquérant qui le consumait tel un brasier. Un désir qu’il n’avait cessé de taire et d’étouffer, jusqu’à ce que l’alcool et la proximité de Trent ne ruinent ses chances de continuer à n’être qu’un colocataire las et sarcastique à longueur de journée. Trent constellait ses iris d’espoir à travers ses baisers et ses caresses, mais glaçait son cœur à travers ses nombreux silences. Maxence ne comprenait pas entièrement ses agissements, il percevait l’envie commune puis la réserve à peine dissimulée du grand blond. Il n’avait pourtant pas de question à poser, tacitement, il s’était complait dans ce silence qui ferait au moins perdurer ce moment. Il prendra ce silence pour une confession et pour le reste, il ne voulait pas y penser. Il s’amusait ses réactions de Trent, appréciait lui montrer qu’il n’était pas un gosse incertain et hésitant. Maxence n’était pas à l’aise en société, il n’aimait pas les fêtes, les gens, les excès de ses compères qui s’oubliaient dans les litres d’alcool et les décibels de musiques une fois les partiels terminés. Mais il n’était pas dénué d’aisance et de confiance quand il était dans une situation qu’il appréciait, une où il se savait avoir un certain ascendant. Plus que tout, ses doigts qui s’agrippaient à Trent, étaient teintés par un désespoir mutin, l’éventualité que ce soit la première et dernière fois qui leur serait offerte. Une pensée qu’il détestait mais qu’il ne pouvait réprimer malgré l’envie de la reléguer en second plan. Il n’avait pas envie de regretter. L’étreinte de Trent avait été une obsession depuis plusieurs mois qu’il n’avait plus réussi à déloger de son esprit dès qu’elle y avait trouvé refuge. Il avait toujours été soulagé que l’ainé ne semble pas remarquer ses regards qui s’attardaient parfois un peu trop sur son corps, ses doigts qui l’effleuraient à peine quand ils étaient dans la cuisine ou au salon, à la recherche d’un contact auquel accrocher ses songes. Ce soir, pourtant, il lui laissait percevoir la passion dans ses yeux. Il l’observa de ses yeux d’enfant quand Trent emprisonna sa main aventureuse de la sienne, un tu as peur? taquin s’éteignit au fond de sa gorge quand l’homme finit par le libérer et laisser ses doigts fébriles découvrir sa peau. Maxence entendait avec les soupirs de son colocataire résonner doucement dans la chambre, non sans fierté d’en être la cause. Il le surplomba, appréciant sa petite victoire avant que Trent n’inverse leur position, collant son dos au matelas. « Tu n’es pas satisfait ? » demanda-t-il finalement, sonorité sérieuse dans son ton malgré les rires qui s’échappent de ses lèvres à cause des doigts de Trent sur son ventre. Son rire disparaissait, happé chastement Trent. Il se redressa sur un coude, son autre bras tendu vers Trent pour l’amener un peu plus vers lui d’une pression sur sa nuque. « Je ne t’ai pas amené ici pour que tu retournes à ta chambre. » Il ne voulait pas continuer ce jeu, malgré l’envie, Maxence n’était pas stupide, il était surement le perdant ; parce qu’il est celui à éprouver de réels sentiments. Ses phalanges se courbèrent contre la mâchoire carrée, la flattèrent de leur toucher avant que son pouce ne glisse contre les lèvres de Trent pour les entrouvrir doucement. Il ancra son regard dans le sien, malgré son calme apparent, son torse se soulevait toujours en signe de sa respiration rapide. Il l’embrassa encore, lentement, différemment des autres fois. « Est-ce que tu veux aller plus loin ? Moi j’en ai envie…J’en ai toujours envie. Mais ce n’est pas la seule chose que je veux. »
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Trent DonnellyTrust always hurts in the long run
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MessageSujet: Re: Come get me when the night grows deep ○ trent   Come get me when the night grows deep ○ trent - Page 3 EmptyLun 9 Juil - 22:18

Trent & Maxence

come get me when the night grows deep

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Il aurait fallu se référer à la définition exacte pour pouvoir espérer y répondre. La satisfaction? Trent en trouvait une source inépuisable dans les réactions de Maxence; dans la cadence de son souffle, humide et frénétique contre la peau tendre de son cou, et le parcours affamé de ses mains. Ce désir qu'il avait remis en question se démontrait sous la plus pure de ses formes, et l'enthousiasme du jeune homme était des plus enivrant. Trent participait d'un entrain à la fois décomplexé et prudent, terriblement conscient des choses qui auraient dû être verbalisées. Maxence lui avait ouvert la porte de ses pensées intimes et Trent l'avait refermé avec douceur, le regard volontairement dévié pour ne pas s'y perdre. Ça avait été aussi agréable à entendre que pénible à mémoriser. L'affection assumée d'un homme qui n'avait pas honte de prendre position. Il n'avait pas flanché sous les remises en question de Trent, pas pris la sortie de secours lorsque celle-ci s'était offerte à lui. Je ne m’en lasserai jamais, qu'il lui avait dit, et l'idée même d'une éternité centrée autour de cette promesse le décontenançait autant qu'elle le séduisait. Et pourtant, c'était plus fort que lui, l'envie de dénigrer le moindre de ses mots, de blâmer sa jeunesse pour la naïveté de ses propos. Réduire la chose à une hyperbole lui donnait l'excuse de n'avoir aucune explication à donner à son colocataire. Il pouvait l'embrasser égoïstement sans lui donner la discussion qu'il méritait. Une tactique qu'il savait vouée à périr en dehors des quatre murs de cette chambre. Il ne préféra pas répondre, malgré la réelle interrogation présente dans la voix de Max, optant pour un “hum” évasif. Oui et non. Un instant il n'était qu'une version primaire de lui-même, chassant son plaisir un peu plus loin. Un autre et il questionnait le moindre de ses gestes et leur portée. Maxence, une fois de plus, se montrait très candide face à ses objectifs. Trent se laissait faire, maniable, lorsque le plus jeune glissa une main dans sa nuque pour l’attirer un peu plus vers lui. Trent posa brièvement ses lèvres sur une de ses pommettes. « C'était donc ça ton plan diabolique » murmura-t-il contre sa peau. Max et lui empruntaient des routes similaires, mais là où le jeune homme prenait la voix rapide, Trent optait pour des sentiers plus sinueux. Une manière simple et lâche de retarder le moment de l’arrivée. Son cerveau marchait à cent à l’heure, un flux de questions et d’émotions qui s’arrêtèrent brusquement lorsque Maxence posa son pouce sur ses lèvres, avant de se glisser légèrement entre elles. Trent aurait été incapable de détourner le regard, happé par la tension et la sensualité de ce moment. Il rencontra Maxence à mi-chemin lorsque celui s’avança pour un énième baiser, quelque chose de tendre et de précieux qui semblait avoir une saveur particulière, comme s’il renfermait un secret que Trent n’était pas encore en mesure de déchiffrer. C’était trop. Trop fort, trop vite. Trop à nu pour une alternative que Trent venait seulement de découvrir. Il laissa son front reposer contre le sternum de Maxence, une parodie de refuge pour accueillir la nouvelle déclaration de son colocataire. Voilà. Et qu’est-ce que tu fais maintenant avec ça, Trent? Avec une invitation à la transgression, aussi alléchante soit-elle, et l’aveu tonitruant d’un projet à plus long terme. Depuis combien de temps Maxence pensait-il ces mots? Aurait-il gardé le silence un peu plus longtemps si Trent n’avait pas eu l’idée du siècle de les amener en boîte ? Trent releva finalement le visage, rencontrant l’expression calme et intense de Maxence, et ça aurait été mentir de dire que ça ne lui faisait rien. « Je ne pense pas que ce soit une bonne idée » murmura-t-il après un battement, son regard ancré dans celui du plus jeune, attentif à l'effet de ses paroles. Pas une bonne idée d'aller jusqu'au bout, de s'engager dans une impasse et sceller son sort. Maxence n'était pas quelqu'un qu'il pouvait divertir entre ses draps le temps d'une soirée et oublier par la suite. Ce n'était pas non plus quelqu'un à qui il pouvait tout donner d'emblée; une première pierre solide dans l'édifice de leur future relation. Car Trent n'avait aucune idée ce que qu'il se passait. De ce qu'il ressentait, plus exactement. De l’attirance, du désir, ça il n’en faisait aucun doute; les dernières heures s’en tenaient pour preuve. Plus? Comment réconcilier toutes les émotions positives qu’il avait jamais pu éprouver à l’égard de Maxence et tenter de les analyser sous un autre angle? Était-ce d‘ailleurs possible? Trent n’en était pas certains. Il n’était pas amoureux de Maxence, c’était un fait. Comment pourrait-il l'être? Il y a quelques heures, Maxence n'était que son colocataire sympa et réservé et hétéro et incapable de retourner son esprit de la sorte. Mais ce dernier n’était pas non plus en train de lui avouer sa dévotion la plus totale et sincère. Juste l’intérêt d’aller dans cette direction et d’explorer. « C’est allé un peu vite ce soir, tu trouves pas? » dit-il, et peu importe l’image que ça renvoyait de lui. Peu importe s’il était pas foutu de dire la vérité. Peu importe s’il souhaitait que Maxence remarque qu’il n’avait pas nié avoir envie d’aller plus loin, seulement que c’était mal avisé. « Mais je peux rester ici ce soir. Si tu veux. » proposa-t-il après un silence; un brin d’audace. N’était-ce pas ce que Maxence avait souhaité? Qu’il ne quitte pas sa chambre?  
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MessageSujet: Re: Come get me when the night grows deep ○ trent   Come get me when the night grows deep ○ trent - Page 3 EmptyMar 21 Aoû - 1:07

Il s’était perdu dans sa passion, sans la moindre certitude, si ce n’était celle de son organe vitale qui se décomposait à chaque toucher, se languissait du suivant – faible et fougueux à la fois. Maxence ne croyait pas au lendemain, la chance n’avait jamais été de son côté, mais il se surprenait à en rêver. Il s’était perdu dans le regard de Trent et la sensation de son corps si proche du sien, une situation qu’il n’aurait jamais crue possible auparavant. Il l’espérait, sans jamais oser guider le flot de ses pensées plus loin. Mais Trent était joueur, jusqu’à en devenir incertain. Ses mains parcouraient son corps mais ses lèvres ne se mouvaient que pour prêcher l’erreur de leur acte. Maxence était sourd aux incertitudes qu’il tentait de lui communiquer, il sait ses sentiments réels. Ils n’étaient pas le fruit d’un vulgaire verre d’alcool qui n’avait pas réussi à lui tourner la tête plus que ça. Ils avaient toujours existé, confiné dans un coin de son être, simplement parce qu’il n’avait pas envie que les choses deviennent étranges ou gênantes entre eux. Trent n’était pas une histoire d’un soir pour laquelle il pouvait fermer les yeux après avoir eu ce qu’il voulait. Il partageait son toit, et hantait une bonne partie de son esprit. Les tourments de son cœur n’étaient pas un choix qu’il avait fait, pourtant, ce soir, Maxence aurait espéré avoir l’ascendant sur eux. Parce qu’il se demandait si Trent méritait de monopolisait ses rêves, même ceux éveillés, s’il ne se faisait pas seulement du mal à soupirer longuement son prénom tant de fois dans la pénombre de sa chambre quand son souffle se faisait de plus en plus saccadé.
Alors oui, il détestait les lèvres de Trent qui se réfugiaient contre sa joue quand il venait de lui murmurer que ce qu’il ressentait n’était pas réel. Il détestait ne pas réussir à le virer de sa chambre en voyant ses sentiments ainsi diminué. Surement parce qu’il l’aimait plus qu’il ne pouvait le détester – peut-être que Trent avait raison, Maxence ne réalisait entièrement ses sentiments. Ou plutôt l’ampleur qu’ils avaient pris au cours des mois, tout en persuadant que ce n’était qu’un sentiment éphémère. Mais ce qui le poussait à continuer malgré tout était le fait de voir Trent faiblir à son toucher, pas assez pour courber entièrement l’échine mais assez pour ne jamais détourner le regard du sien, tandis qu’il le ramenait doucement vers lui, aventurant son pouce entre ses lèvres. Trent comblait la distance autant que lui. Et aussi mal que cela faisait de sentir le front de Trent contre son cœur ; ses battements effrénés surement audible, tant son organe s’affolait dans sa cage thoracique, il aimait l’avoir ainsi, tout contre lui. Il ne se sentait pas remonter sa main jusqu’à la tête de l’homme et laisser ses doigts jouer avec ses mèches blondes. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, leurs regards se croisèrent et Maxence sentit quelque chose se briser en lui, comme un trou béant qui laissait s’insinuer un air glacial au fond de lui. Son petit sourire ne se dissipa de son visage, mais son regard perdit tout son éclat. Ses mouvements continuèrent, de douces caresses dans les cheveux qui semblaient plus une tentative de calmer son esprit rongé par milles questions, s’empêcher de s’écrouler entièrement. C’était prévisible, mais il avait espéré. Il s’était pris au jeu. Il ne répondit rien. Il avait peur que sa voix craque, il n’en avait pas encore le contrôle entier. Il aimerait regard ailleurs mais inconsciemment, il continua à s’accrocher au regard de Trent, se perdre dans un océan qui causerait sa perte ; il n’avait jamais réussi à garder pied dans l’eau. Il s’humecta les lèvres, toutes les engrenages de son cerveau bloquées. Il réalisait que Trent détournait de nouveau chacune de ses paroles, déviait sans jamais rien énoncer clairement. Il parlait, encore et encore, mais Maxence n’arrivait pas pour autant à délier le fil de ses penser. Ses doigts mirent un terme à leurs mouvements, il rompit le moindre contact physique entre eux alors qu’il se terrait un peu plus contre le mur. « J’aimerai que tu ne sois pas là à mon réveil. » murmura-t-il, dos à lui, sa tête retrouvant le confort de l’oreiller mais aussi une partie de l’épaule de Trent. Il n’avait pas envie de contempler son échec aux premiers rayons de soleil le lendemain, tout comme il désirait profiter de sa présence un peu plus. Il avait l’impression que ce serait la dernière fois.
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MessageSujet: Re: Come get me when the night grows deep ○ trent   Come get me when the night grows deep ○ trent - Page 3 EmptyJeu 13 Sep - 14:29

Trent & Maxence

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We were lovers of the night
Il le regardait comme s’il était prêt à tout lui donner. Un mélange de désir et d’impatience, et de quelque chose de plus viscéral que Trent se refusait d’interpréter. Il n’attendait qu’une réponse de sa part, et c’est la mauvaise qu’il délivra. C’était comme éteindre une lumière aveuglante subitement :  on en apercevait encore l’éclat pendant un instant. Les doigts du jeune homme se faufilaient encore tendrement entre ses cheveux, tandis qu’il se contentait de le fixer sans un mot. Puis Maxence se détacha de lui, comme happé par le rejet qu’il ressentait indéniablement en cet instant. C’est à peine s’il devait écouter l’explication qui suivait, sans doute perdu dans un flot de pensées accusatrices et humiliées. Trent savait pertinemment que se lancer dans un discours pour prouver par A+B la pertinence de sa décision était un effort vain. Rien qu’il ne puisse dire allait rétablir l’atmosphère si particulière qui avait existé entre eux quelques secondes auparavant. Trent ne se sentait pas coupable. Il s’était trouvé au bord d’un précipice, contemplant son mariage et sa décence s’écraser brutalement contre les rochers. Il n’avait pas été prêt à les rejoindre, malgré l’adrénaline de la chute qu’il sentait frémir au bout de ses doigts. Maxence allait s’en remettre. Lui pardonner même, après un certain temps. Il aurait été dommage de tout ruiner sur une proposition mise en suspens. Car Trent se savait enclin à la faute si le contexte venait à se répéter. Un jour, il dira oui. Un jour, il ne se posera même plus la question. Une perspective tétanisante. En attendant, il campait sur ses positions et en observait les conséquences. Maxence lui avait tourné le dos, se retranchant suffisamment près du mur pour marquer son mécontentement, mais pas assez pour rompre tout point de contact entre eux. Une indulgence qui suffisait à rendre les paroles de Maxence moins brutales. Il ne souhaitait pas le voir au petit matin. Pas là, accessible et pourtant si lointain, lové entre son corps et ses draps chauds. C’était une demande raisonnable, même si Trent ressentait lui aussi une pointe de rejet absurde. Il aurait pu lui dire de ne pas lui en vouloir, de réaliser qu’ils avaient tous les jours devant eux pour explorer cette nouvelle dynamique à tête reposée, mais Trent savait que le jeune homme ne serait réceptif à aucun de ses mots. Il soupira un instant, contemplant la silhouette maussade de son colocataire. Demain, ils s’expliqueront. Trent se cala à son tour dans le lit, le regard fixé sur le plafond et l’esprit préoccupé. Ce n’est que quelques heures plus tard, lorsque Maxence fut enfin rattrapé par sa fatigue, que Trent déposa un baiser volé sur son épaule et s’extirpa pour rejoindre sa propre chambre. Comme promis.

FIN
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