Shut up and dance with me... ♠ Elimon

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Simon & Elizabeth

Shut up and dance with me...

Cela faisait plusieurs jours que je ruminais, je ne cessais de voir une rumeur refaire surface et ça ne me plaisait pas. Comment ? Un italien avait retrouvé ma trace sur le blog et me faisait chanter. Quel bande de crétin ceux-là. Mais il fallait absolument que ça ne se sache pas auprès de mon patron, j’aurais l’air de quoi moi ? Me pinçant les lèvres, je refermais mon ordinateur avant de me diriger vers ma salle de bain. Le seul moyen pour que je puisse évacuer cette colère était d’aller à la salle de sport et je comptais bien me défouler pendant quelques heures. Je préparai mon sac en y mettant mon short, ma brassière de sport, mes tennis, des sous-vêtements de rechange puis deux serviettes et pour terminer, ma gourde. Parfait, j’étais prête pour un entraînement de folie. Et j’espérai que personne ne se trouverait dans cette salle car je n’étais pas d’humeur à partager ni même à discuter de quoi que ce soit. Passant mon sac sur mon épaule, j’éteignis les lumières, attrapai mes clés sur le comptoir et fermai derrière moi en descendant les escaliers deux par deux. J’étais en forme, j’allais tout défoncer. Pour un jour de repos, c’était plutôt mal barré. Moi qui pensait que j’allais pouvoir travailler tranquillement des recettes et partager sur mon blog, c’était loupé, je me retrouvais à aller à la salle de sport en pleine après-midi pour évacuer de la colère. Pourquoi n’avais-je pas pensé à demander de payer cette photo pour ne pas avoir à subir ce genre de chantage maintenant ? J’étais bien conne. Tapant sur le volant, je klaxonnais sans le faire exprès ce qui fit s’énerver la voiture de devant, elle eut le droit à un fuck par la même occasion. Il ne fallait pas me faire chier. J’arrivai à la salle et filai au vestiaire en saluant seulement de la tête ceux que je connaissais. Je commençai à me faire connaître, quand j’arrivais avec ma tête de folle, on savait qu’il ne fallait pas venir me faire chier. Je me changeai en laissant mes affaires à l’intérieur puis pris une corde à sauter pour commencer en douceur, il fallait que je réveille mes muscles avant de commencer à frapper dans le punching-ball qui me regardait. Après un quart d’heure, je me mis à faire des petits sprints à travers la salle puis je me mis face au sac. Je posai mes mains dessus et souris d’avance en sachant que j’allais pouvoir me défouler sans retenue. Je pris les gants qui se trouvaient à côté et les enfilai pour commencer doucement, frappant gauche-droite-droite-gauche dans un premier temps. Personne n’était autour de moi, j’étais seule et je me sentais dans mon élément, je sentais déjà les muscles se faire à l’idée que j’allais tout donner et je sentais aussi l’énergie que je pouvais dégager. J’adorais cette piqûre d’adrénaline. Et là, je savais que j’étais inépuisable ! Je pouvais continuer pendant des heures et des heures sans que ça ne me fatigue, les nerfs me faisaient tenir. Alors que je frappais de plus en plus fort, je vis du coin de l’œil une silhouette que je ne reconnaissais que trop bien, Simon. Si bien que j’eus le droit de me prendre le retour du sac dans la figure, qui me fis tomber sur les fesses. « Aïe. » Je n’avais pas véritablement mal, mais un peu. Je me relevais en me frottant les fesses puis regardais le brun arriver vers moi. Il n’avait pas l’air dans un état terrible lui aussi. Arquant un sourcil, je m’appuyais contre le mur derrière moi en croisant les bras sur ma poitrine toujours mes gants en place. « Bah alors, t’en fais une tête. Tu t’es fait largué ou quoi ? » Disais-je en riant légèrement. Voir sa tête me réconfortait dans mon malheur car il n’y avait pas que moi qui passais une journée de merde. Bon peut être que j’allais recevoir une patate pour avoir dit ce genre de chose mais je m’en foutais, s’il était énervé et que je l’étais aussi il risquait de voir une Elizabeth bien plus coriace qu’il n’avait pu le voir auparavant ! Je m’avançais vers lui et le poussais avec mon gant, histoire de le titiller un peu. « Bon t’accouches là, tu veux boxer ou quoi ? » Demandais-je en le regardant, voyant qu’il était tout aussi tendu que j’avais pu l’être au début de ma séance d’entraînement. On se ressemblait bien plus qu’on ne pouvait le croire au final.

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Simon ne savait pas comment réagir, il ne savait pas quoi faire ni à qui s’en prendre. Déverser sa colère, il l’avait fait encore et encore et pourtant il ne se sentait pas rassasié. Il avait la haine et il avait besoin de se défouler. Il voulait hurler, frapper, libérer toute cette haine qui l’habitait. Il se sentait tellement trahi après les découvertes sur la relation entre Sheri et Rhett et surtout les révélations de cette dernière. Lui qui faisait enfin confiance ? Lui qui arrivait enfin à devenir sérieux avec quelqu’un, à ne pas la décevoir, à ne plus draguer et ne plus avoir de relation d’un soir. A croire que les efforts qu’il avait fourni ne suffisait pas, il se sentait tellement con d’avoir été si naïf. Il s’était fait prendre pour un con et on ne l’y prendrait plus. Finalement, il savait où se rendre pour se défouler. Si le judo n’était pas idéal pour ça et que soulever des poids ne l’aiderait pas, il comptait se rendre à la salle de boxe pour s’entrainer et frapper dans le sac jusqu’à épuisement. Et là il en avait de l’énergie à dépenser. Il était retourné vers sa voiture, il n’aurait sans doute pas du conduire avec un tel énervement, il pouvait même être dangereux pour les autres mais il s’en fichait. Il était passé chez lui prendre ses affaires sans même prévenir sa colocataire qu’il était revenu et qu’il allait repartir. Il ne voulait voir personne. Il ne voulait parler à personne. Il s’était arrangé pour que ça ne soit pas le cas et il repartait aussitôt vers la salle de sport qu’il avait l’habitude de fréquenter assez régulièrement. Simon allait se changer immédiatement sans perdre de temps, se débarrassant de son sweat et de son jean pour son short de boxe, il enfilait ses gants et se diriger vers la salle pressé de retrouver son sac de frappe ou encore un punching-ball. Il eut alors le plaisir de tomber sur une tête ne lui étant pas inconnue frapper dans un sac. Cette jeune femme, c’est justement ici qu’il avait déjà eut le loisir de la rencontrer. Elizabeth. Il n’était pourtant pas d’humeur à voir quelqu’un et à parler et pourtant elle ne lui avait rien fait. Elle aussi l’avait vu et avait décroché son attention du sac qui lui revenait dans la figure la faisant tomber en arrière ce qui décrocha au jeune homme un sourire en coin qui disparut tout aussi vite derrière sa mauvaise humeur. Ne restant pas immobile, Simon s’avançait un peu dans la pièce pour trouver quoi faire et sans doute devoir parler avec elle. Après tout, elle ne savait pas et il ne pouvait pas l’envoyer chier gratuitement d’autant plus qu’il le regretterait très certainement. Il l’observait alors qu’elle s’adressait en lui, lui reprochant sa tête d’enterrement en lui demandant s’il s’était fait largué. Elle n’était pourtant pas si loin du compte. « J’veux pas en parler. » Si il aurait pu rire d’une telle clairvoyance, aujourd’hui il n’était pas d’humeur malgré qu’il ne veuille pas lui envoyer de reproches dans la gueule. Il l’aimait quand même bien Elizabeth et il n’avait pas envie de la froisser. C’est alors qu’elle s’était approchée de lui avant de le pousser avec son gant en lui demandant d’accoucher ou de boxer. « Boxons. » lui répondit-il simplement n’ayant vraiment pas envie de parler peine de cœur avec elle. Pas avec une jeune femme au si fort caractère, pas avec une jeune femme qui aurait pu l’attiré. Simon avait une fierté plus grande que lui et il ne voulait en aucun cas paraitre pour quelqu’un de faible. Il avait enfiler ses gants de boxe et s’était mis en position pour boxer avec. Et un nouveau duel entre eux avait commencé, elle n’y allait pas de mains mortes et lui non plus. Il libérait toute sa colère et elle avait l’air de bien se lâcher aussi quand soudainement il reçut une sacrée patate qui le fit reculer et le sonna un peu. C’est alors qu’il observait Elizabeth la bouche légèrement ouverte posant ses yeux clairs dans les siens. C’est vrai qu’elle était belle et puis Simon n’avait plus à se posé de question et au contraire, il voulait blesser Sheri et lui faire comprendre qu’elle ne valait rien. C’est alors qu’il s’approchait d’Elizabeth entourant sa nuque de ses bras et l’embrassait. Malgré leur sueur, malgré le combat en cours… Malgré tout.

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Simon & Elizabeth

Shut up and dance with me...

Se retrouver dans la salle de sport me faisait un bien fou et il fallait absolument qu’à l’issu de cet entraînement j’ai trouvé une solution par rapport à cette rumeur. Alors taper dans un sac, oui ça me plaisait et j’imaginais la tête de n’importe qui qui pouvait me rendre folle de rage. Actuellement, c’était la tête de ce photographe et reporter italien. Quel connard. Mes frappes se faisaient de plus en plus fortes jusqu’à ce que je m’épuise un peu et m’arrête pour boire un peu d’eau. Il ne fallait pas que je tombe en déshydratation non plus ! Je pris une gorgée avant de reposer ma bouteille et voir une tête familière apparaître dans mon champ de vision. Simon. J’arquai un sourcil car il avait l’air bien déterminé à foutre un coup de boule au premier qui viendrait lui chercher des noises. Ce qui me fit sourire d’ailleurs car avec cet énervement il pouvait faire un adversaire parfait pour moi. Je vis son sourire s’estomper à la seconde où il était apparu. Merde alors, il était vraiment de mauvaise humeur pour ne pas me faire une blague pourrie. Enfin, je sus vite qu’il ne voulait pas parler de ce qui se passait. Tant pis, de toute façon, je n’étais pas là pour écouter ses déboires et puis l’entendre pleurer même si ce n’était pas son genre. « Comme tu veux. » J’avais agi par simple amitié et surtout pour ne pas avoir de regret si derrière il lui arrivait un truc. Je voulais avoir la conscience tranquille ! Un sourire aux lèvres naquit sur mes lèvres quand il annonça qu’il voulait boxer. Cool, car je ne voulais pas perdre mon énergie à discuter non plus. Puis je voulais profiter de sa colère pour en prendre plein la gueule également. Je me reculais et ajustais ma garde pour regarder Simon dans les yeux, je pouvais y voir de la force et surtout une haine incroyable. Mais pour qui était-elle ? Je n’en savais rien, mais je pouvais sentir cette tension entre nous qui me plaisait également. Je souriais malgré tout en prenant de sacrés patates dans la tronche que j’esquivais de temps en temps ou que je prenais malgré tout. Puis c’était trop, je décidais à mon tour de m’énerver car il avait pris le dessus, si bien que je n’allais pas me laisser faire. J’attaquais de plus belles en donnant de plus en plus de coups. Dont un qui le fit reculer, si bien que j’en souriais. J’avais le souffle court et je reprenais ma respiration tout en l’observant. Je plantais mon regard dans le sien et je sentais qu’un fil nous attirait l’un à l’autre et je n’allais pas y résister longtemps s’il continuait à me regarder si avidement. Je ne compris pas immédiatement ce qui m’arrivait, mais je sentis ses lèvres sur les miennes et son corps contre le mien. Je ne résistai pas longtemps à ce désir qui naquit en moi, si bien que je prolongeais ce baiser en me collant contre lui et défaisant mes gants par la même occasion. Je passais mes mains sous son t-shirt sentant sa sueur entre mes doigts et aussi ses muscles tendus. Je reculais ma tête en me pinçant les lèvres puis je lui attrapais le bras pour l’emmener de force dans les vestiaires. S’il ne voulait pas aller plus loin, alors je me serais trompée, mais sinon, c’est là bas que nous serions le plus tranquille. Il me rendait complètement dingue et je pouvais sentir toutes ses émotions qui faisaient que j’agissais ainsi. Puis franchement, ses abdos, ses yeux, son visage. Simon était vachement beau garçon et surtout très attirant. Et j’étais même certaine qu’il était bon au lit. Je refermais derrière nous et attrapais son visage entre mes mains pour poser mes lèvres sur les siennes mêlant ma langue à la sienne, laissant mes mains parcourir son torse, qui en profitèrent aussi de lui enlever son haut qui n’était qu’une entrave à la découverte de son corps musclé. Et ce n’était que le début.

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