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 Une journée sur Mercure dure 1408 heures. Comme un lundi sur terre » Aislan ♥︎

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MessageSujet: Une journée sur Mercure dure 1408 heures. Comme un lundi sur terre » Aislan ♥︎   Une journée sur Mercure dure 1408 heures. Comme un lundi sur terre » Aislan ♥︎ EmptyMar 23 Jan - 14:06

Une journée sur Mercure dure 1408 heures. Comme un lundi sur terre
Aislan & Heaven

« La vie est un long fleuve tranquille, il parait. Je crois que la mienne ressemble plus à une rapide descente en rafting »
J'ai rarement fini tard le soir. En fait j'ai un horaire plutôt cool, je n'ai pas à me plaindre. Mais lorsqu'un professeur est absent et qu'à son retour il chamboule tout mon emploi du temps en nous collant des heures supplémentaires dans le but de rattraper ses cours manqués, ça devient vite n'importe quoi. C'est la raison pour laquelle je terminais vers 18h30 plutôt que 16h30. J'avais prévenu les filles, non pas qu'on avait prévu quelque chose en particulier, mais au cas où elle viendrait à se poser des questions. Et puis ça m'avait tellement saoulé lorsque je l'ai appris, que je leur ai cassé les oreilles avec ça au moins durant une journée. Assise sur mon banc, je dessine dans la marge de ma feuille de notes. Je prends les notes en vol, mais tout ce qu'il raconte n'est pas intéressant, ou bien ça se trouve déjà dans le support qu'il nous a donné. Parfois j'annote des exemples ou des explications supplémentaires, mais globalement c'est un cours relativement plombant et chiant. Pas de quoi être enthousiaste à l'idée de faire des heures supplémentaires pour ce type. Encore que s'il avait une jolie tête, on pourrait presque prendre le prétexte d'avoir un plaisir à l'écouter parler, mais même pas il est plutôt dégarni, vieux et il sent la poussière à 3 km.

De temps en temps, il lâche des vannes, mais comme j'ai l'esprit ailleurs, ou plus concentrée sur mon dessin, je m'efforce à sourire en voyant ma voisine en faire de même. Je ne sais pas tellement pourquoi je prends le soin de le faire, de là où il est il ne me voit même pas. Finalement, je me contente d'écrire les gros titres de ses chapitres vus avec l'idée de faire mes propres recherches à la bibliothèque un de ses quatre. J'ai pas écouté son cours, je l'assume entièrement et je n'ai pas non plus envie de demander les notes de ma voisine. Je doute qu'elle me les refuse, mais je préférais d'abord essayer de trouver par moi-même plutôt que de recopier bêtement. De temps en temps, je vois l'écran de mon portable s'allumer, ce qui attire mon attention. J'y jette un œil, je réponds, je passe les cinq minutes qui suivent à checker les réseaux sociaux et puis finalement, l'heure est à la fin du cours lorsque je vois tout le monde s'activer autour de moi. Etant la première de la rangée, j'évite de trainer à ranger mes affaires et puis je m'empresse de quitter la salle en prévenant ma copine que je dois me dépêcher à filer et qu'on se voit le lendemain. Je n'ai pas un emploi du temps réellement chargé, mais les heures supplémentaires m'ont juste poussée à prendre la poudre d'escampette.

Sur le chemin, je mets mes écouteurs dans mes oreilles et me concentre sur la musique qui se fraie un chemin jusqu'à mes tympans. Le chemin n'est pas très long si j'opte pour les petites ruelles plutôt que le grand détour. Enfin, je relève les yeux et me stoppe net. Mon sang se glace dans mes veines et je sens mon cœur louper un battement avant d'accélérer. C'est lui, j'en suis certaine. J'ai l'impression d'avoir des jambes en coton, et l'angoisse prend le dessus sur le reste en voyant que ce type prend le même chemin que je comptais prendre. J'hésite à avancer ou à partir en courant, mais aller dans l'autre sens ne me mènerait nulle part. La peur prend de plus en plus d'ampleur sur tout le reste, me clouant là où je suis, impossible de bouger. En voyant un abri de bus, je m'empresser à me cacher derrière, me laissant tomber contre celui-ci. Impossible de me calmer, les larmes commencent à monter, à couler et les souvenirs les plus douloureux de ma vie s'empare de mon esprit. Enfin je me précipite en plongeant la main dans mon sac pour attraper mon portable et composer le numéro de mon père alors que les larmes inondent mes yeux. Dans ma tête, je supplie pour qu'il décroche et ne lui laisse même pas le temps d'en placer une quand je m'empresse de pleurer au téléphone en guise d'explication " Papa il est là j'en suis sûre je l'ai vu ! Il est à Washington… je sais pas quoi faire " arrivais-je uniquement à dire entre deux pleurs.


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MessageSujet: Re: Une journée sur Mercure dure 1408 heures. Comme un lundi sur terre » Aislan ♥︎   Une journée sur Mercure dure 1408 heures. Comme un lundi sur terre » Aislan ♥︎ EmptyJeu 22 Fév - 19:03

Une journée sur Mercure dure 1408 heures. Comme un lundi sur terre
Aislan & Heaven

« La vie est un long fleuve tranquille, il parait. Je crois que la mienne ressemble plus à une rapide descente en rafting »
Aislan n’a pas travaillé aujourd’hui. Aislan a toujours pris les congés qu’on lui offre uniquement pour sa famille. Même s’il n’est pas souvent à la maison, il veut les voir grandir comme il le peut, étant papa célibataire. Seulement ces temps-ci, ce n’est pas uniquement pour ses enfants qu’il le veut ; c’est aussi parce que clairement, le travail de paperasse dans lequel il se trouve depuis quelques mois est une vraie galère. Chacun son métier, il ne dit pas que ce n’est pas bien comme métier mais ce n’est pas quelque chose qu’il apprécie. Il est un homme d’action lui, sinon il s’ennuie. Prendre une pause quelques jours de temps en temps ne lui fait alors pas de mal. Il n’a pas perdu l’envie de regagner sa place, d’avoir un coéquipier et partir en vadrouille mais pour le moment son chef lui a bien fait comprendre qu’il devait prendre son mal en patience. Au moins aujourd’hui il a pu profiter de la journée sans culpabiliser de ne pas être au travail pour des affaires importantes. Ce n’est pas un dossier qui va s’échapper s’il n’est pas là, ni une photocopieuse qui va se rebeller. Au moins ce n’est pas son problème actuel. Il a pu profiter de la journée pour prendre du temps avec Timéo. Timéo est aux yeux de tout le monde son fils mais en réalité il est son petit-fils. Seulement, il s’en occupe si c’était le cas, c’est même lui l’auteur de ses rumeurs. Il s’en occupe à la place de Heaven car elle est passée par tellement d’épreuve qu’il ne souhaite à personne ni même à ses ennemis potentiels. Heaven ne vit plus avec eux en ce moment et dans un sens, même si elle lui manque, il se doute que ça doit lui faire du bien. Elle peut redevenir la jeune étudiante de son âge, vivre pour elle. Bien sûr il s’inquiète comme tout père qui se respecte mais il ne s’occupe de ses affaires que quand elle lui demande. S’il s’écouterait il la garderait enfermée chez lui pour qu’il ne lui arrive rien mais elle mérite de vivre sa vie.
Aislan est allé coucher Timéo assez tôt. Comme d’habitude il tombe de fatigue assez vite et puisqu’il a besoin de beaucoup de sommeil, autant aller le coucher rapidement. Une fois chose faite, il regagna le canapé où il mit en route le match de football américain qu’il avait mis en pause un peu plus tôt. Il a le temps avant de manger il ne sait quoi encore. Quand son téléphone portable sonna, il se rappela qu’il ne l’avait pas sorti de la poche de sa veste en rentrant du parc alors il mit de longues secondes avant d’aller prendre l’appareil et répondre. Il n’eut même pas le temps qu’il entendit sa fille… en pleur. Son sang ne fit qu’un tour dans ses veines, il sentit sa mâchoire se contracter ainsi que son poing de libre. Il décrypta difficilement ses paroles. Il sait très bien à qui le ‘il’ renvoie. Il sait très bien que c’est impossible. Mais Heaven l’ignore. « Ma chérie, il n’est pas à Washington, je te le promets » Il en est certain mais il ne peut même pas lui expliquer comme i le sait. S’il en est certain, qu’il pourrait le jurer sur la tête de ses enfants c’est parce que c’est lui-même qui l’a mis sous terre, c’est lui qui l’a recouvert de terre. Un souvenir qui le hante parfois mais il ne regrette pas. Il l’a abattu comme un animal, il a profité de son arme de fonction et de ses connaissances dû au travail pour le faire mais il ne méritait pas mieux. « Tu es où ? » Il fait les quatre cent pas. Ce n’est pas parce que c’est lui qu’elle est en sécurité. Ne lui laissant pas le temps de répondre il continua « Mets-toi dans un endroit en sécurité, j’arrive ! » Après qu’elle lui ai donné sa position, il fila cogner chez la voisine pour savoir si elle peut garder Timéo. Ce n’est pas la première fois et de toute évidence, il ne peut pas le prendre avec lui. Il ne se laissa pas prier pour partir en trombe, démarrant directement en appuyant très souvent sur l’accélérateur. Il va plus vite que la limite autorisée mais il s’en fiche et ce n’est pas simplement le fait de porter un badge qui le fait penser ça. Arrivant à l’endroit indiqué, il sorti de sa voiture en voyant Heaven, pour la serrer contre lui avant de regarder autour d’eux pour inspecter les environs. « Tout va bien ? Quelqu’un t’a fait du mal ? » Il a le visage grave, il a vraiment peur qu’il arrive quoi que ce soit à sa fille.



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