Billie&Micah ▬ T.G.I.F.

La journée de travail avait été tranquille, sans problèmes, sans obstacles, sans que ce soit complètement bondé non plus. Un spectacle le matin, un en après-midi, et entre-deux, quelques visiteurs qui avaient payé le prix fort pour passer un moment privilégié en ma compagnie et celle des dauphins - surtout celle des dauphins, on ne se le cachera pas. C’était le genre de journée à la fin desquelles j’appréciais le fait de rentrer chez moi, manger un morceau, et prendre ça tranquille, surtout lorsque mon paternel était à la maison. Mais ce soir, ce n’était pas le cas, et moi-même, je n’y serais pas non plus. En effet, une de mes amies de longue date, que je ne voyais pas tous les jours, mais occasionnellement quand même, m’avait proposé de venir dîner chez elle. Appréciant grandement l’intention, je n’avais pas su refuser l’invitation, lui ayant précisé toutefois que j’arriverais qu’après mon service, ne pouvant pas vraiment avec l’heure. Toutefois, au moment où je fus libéré de mes fonctions, je ne traînait pas non plus, histoire de ne pas la faire attendre éternellement non plus. Prestement, j’avais pris une douche dans les vestiaires de l’aquarium, comme il m’était permis de le faire, sans toutefois que je le fasse puisque bien souvent, j’attendrais d’être rentré chez moi. M’étant débarrassé de cette odeur de chlore qui avait pour habitude de me coller à la peau, je pris mes vêtements que j’avais prévus le matin même, soit un jean relativement propre et une chemise toute simple, pour ne pas faire dans l’exagération, mais en mettant un minimum d’effort quand même. Sitôt prêt, je pris mon sac, puis je sortis de l’aquarium par la porte réservée aux employés, retrouvant mon véhicule dans le parking. J’aurais pu, à ce moment, me rendre directement chez mon amie, mais je fis un dernier détour, histoire d’aller acheter quelques victuailles de mon côté, refusant d’arriver les mains vides, comme on me l’avait appris. Je ne trainai pas éternellement non plus, prenant ce dont j’avais besoin, payant à la caisse, puis reprenant la route en direction de chez Billie. J’arrivai chez mon amie après un petit moment, et sac à la main, avec ce que je lui avais apporté, je frappai à la porte, attendant une réponse, un sourire poli déjà dessiné sur les lèvres.