So baby, tell me where your love lies. Ft. Deya

Habituellement, il prend un billet économique, ça ne l’a jamais dérangé de faire comme tout le monde et cette fois, il a fait comme toutes les autres fois. Mais une agent de bord qui le reconnaît le délocalise de place. Il l’entend parler, dire que la première classe est pratiquement vide, un seul homme assis avec des écouteurs somnole déjà. Ne voulant pas être impoli, il accepte, suivant la femme en posant son regard sur ce cul bien moulé dans sa jupe cigarette. Si le trajet aurait pu être tranquille, regardant un film ou simplement en faisant la sieste, Derrick a trouvé moyen plus divertissant de s’occuper. Profitant de la première classe libre et du fait que l’agent de bord à l’accent allemand lui fait de l’œil, c’est entre ses cuisses qu’il retrouve son loisir préféré. Le vol se passe rapidement ou très lentement si on le compare à la durée d’un film porno. Durant que l’avion se pose, il se rhabille pour avoir l’air plus convenable à la sortie, t-shirt froissé, il ne prend pas conscience de cette marque qui borde la peau de son cou. Il remonte à braguette, attrape son sac de voyage qu’il a pu faire rentrer à bord et se dirige vers la sortie. Certain se demanderait comment il fait ! Après tout, il se déplace pour voir sa meuf et il s’amuse avec la première femme qui le chauffe un tant soit peu. Derrick il est en réalité ainsi, incapable de la garder dans son pantalon s’il s’agit de baise sans émotion, sans sentiment, juste un plaisir chair qu’il se plait d’assouvir. Traversant les portes, il s’attend à trouver Zoya, mais il voit plutôt un homme d’un certain âge tenir un écriteau où son nom s’y trouve avec un large cœur. Il s’approche de l’homme « C’est vous qui avez dessiner ce cœur, non parce que vous êtes pas trop mon type » réplique-t-il alors que l’homme ne semble pas vouloir encourager cet humour quelque peu déplacé. « Rooh faite moi un petit sourire ! » Il n’a droit à rien sauf suivre cet homme qui semble l’avoir étudier de la tête aux pieds avant de se diriger vers la voiture. L’ancien boysmate garde silence tout le long du trajet, puis jusqu’à la loge de sa meuf. Il entend la musique résonner, il sent l’euphorie des gens. Parfois, ce côté du showbiz lui manque. Il pose son sac et regarde autour de lui, tout lui évoque Zoya. Passant une main dans ses cheveux, il pousse un soupire, il explore les lieux et trouvant une douche, il se permet d’en prendre une pour chasser cette sueur qui lui colle à la peau. Il en ressort quelques minutes plus tard, enfilant ce même t-shirt souillé et sa paire de jeans. Il retourne dans la loge et ça fait à peine quelques minutes qu’il s’y trouve que la porte s’ouvre pour laisser entrer la tornade Zoya. Il la réceptionne « Je suis arrivé y’a quelques minutes seulement » dit-il en glissant ses mains sur ses fesses réalisant que sa jupe est plutôt courte, laissant ses mains caresser ses fesses sur sa culotte.

Il la garde contre lui. Ce corps frêle qu'il n'a pas touché depuis deux mois, même s'il en a touché des corps féminins de tous les genres durant cette période. Derrick dégage quelque chose qui laisse bien souvent croire qu'il est le petit-ami idéal, gentil, attendrissant lorsqu'il faut, il n'en reste pas moins qu'il n'est très certainement pas le petit-ami idéal, voire même pas du tout. Comme avec bien d'autres copines, il ment, il ment toujours un peu plus cachant ses infidélités à travers des mensonges longuement travaillés. « À moi aussi. » répond-t-il en remontant une main dans le dos de la brune, laissant la pulpe de ses doigts détailler le tissu qui la recouvre, elle semble si peu couverte, mais il n'a pas eu le temps de la détailler tant elle est rentrée en trompe dans la loge. Elle le détail et il fait de même regardant ce maquillage qui barbouille son visage si angélique. Terence a toujours si peu de goût pour l'apparence de ses vedettes. « Un bébé vraiment ? Laisse-moi te montrer que j'ai rien d'un bébé ! » Ses sourcils se froncent alors qu'elle parle de rouge à lèvre, il n'a pas fait attention, il s'est douché rapidement pour chasser la sueur, cette odeur de sexe qu'il a transpiré, mais ses vêtements, il n'y a pas fait attention. N'ayant pas pris son sac avec lui lorsqu'il a trouvé la douche, il a simplement décidé d'enfiler les mêmes vêtements sans prendre conscience qu'il avait du rouge à lèvre sur son l'encolure de son t-shirt. « Ah ouais ? Ça doit être Trixie, elle m'a dit au revoir à l'aéroport et son rouge a dû accrocher mon t-shirt. » Comment expliquer sinon, une agent de bord qui la tripoté dans l'avion ça passe plutôt mal ! « J'ai l'air malin maintenant de me balader comme ça. Tu me fais une marque pour cacher celle-ci ? » Il la regarde et sourit.

Se sortir du pétrin est un art que Derrick maîtrise plutôt bien – ou pas trop selon la personne qui se trouve devant lui, mais il sait qu’avec Zoya il n’y a pas besoin d’inventer le parfait mensonge –, avant Zoey aucune de ses copines ne se sont rendu compte qu’il les trompait. Un art qu’il arrive toujours à maîtriser, alors qu’il invente un bobard à propos de sa sœur. Zoya y croit et il sait qu’elle ne cherchera pas plus loin que ce qu’il lui dit et c’est tant mieux. Sentant ses lèvres prendre d’assaut son visage, il sourit, se laissant faire. « Le rose ne me va pas bien ? » réplique-t-il amuser. Elle le couvre de baiser, le laissant sentir ses lèvres se coller contre sa peau, détournant son attention du droit chemin. « Étrangement avec ma tête de prépubère le mot bébé me semble presque offensant ! » la taquine-t-elle en la gardant coller à lui, il se dirige vers un fauteuil où il se laisse tomber, il a besoin. Même s’il vient de passer les dernières heures assit, aucun des endroits où il se trouvait n’était réellement confortable. Le fauteuil non plus d’ailleurs, mais c’est toujours mieux que rien ! « Alors ce concert ? » demande-t-il en glissant ses mains sur son frêle corps de poupée. Ses doigts caressant peau et tissu, avec un touché léger.

« Je risque d’être gâté ! » Se rendront-ils jusqu’à l’hiver ? Il en doute, mais inutile qu’il passe un commentaire sur cela. Après tout quel couple qui est supposé être amoureux penserait déjà à leur rupture ? Lui, il le doit, pour la simple et bonne raison qu’il a un contrat à respecter et que tôt ou tard, il devra lui briser le cœur. Quand il devra le faire ? Où ? Tout cela il l’ignore et pour l’instant, il ne préfère pas y penser. « Ça pleure tout le temps, ça sait pas s’exprimer, ça pue... y’a rien de mignon dans tout ça ! » Il n’est pas un fan des enfants, plus ils sont loin de lui, mieux il se sent. Il n’a jamais compris comment Declan peut avoir du plaisir à être père ! C’est un mystère qui reste irrésolu ! Assis, il laisse ses mains sur ses fesses, agrippant celles-ci avec une légère fermeté. « Qu’est-ce qui te surprend ? » demande-t-il intrigué. Qu’est-ce qui peut bien la surprendre dans un concert ! « Tumultueux » Il ne parle pas de la température ou de l’appareil, mais ça elle l’ignore et il ne souhaite pas en parler d’avantage, surtout que son attention se porte sur une toute autre distraction. Un sourire fend ses lèvres. « Hum... Vivifiant » Il avance son visage pour que ses lèvres effleurent l’oreille de la brune. « Ça me donne une pêche d’enfer. Tu veux qu’on teste ? » dit-il avant qu’on toque à la porte. Terrence faisant son apparition parlant au cellulaire, ne les regardant même pas. « On t’attend pour des autographes » Derrick le fixe du regard, ce mec à le chic d’arriver au moment où on s’y attend le moins. Il repart comme si de rien n’était. Poussant un soupire, le brun délaisse les fesses de sa copine pour les glisser sur ses cuisses. Son regard se pose enfin sur sa tenue, s’il l’avait remarqué avant il y a de forte chance pour que Terrence les ait trouvés en pleine partie de jambe en l’air ! « Ne te change surtout pas. » dit-il en se mordant la lèvre. « Tu veux que je vienne avec toi ? » Il relève son regard pour croiser le sien.

Derrick n’a jamais été un fan des enfants, il n’a rien contre tant que ceux-ci garde une bonne distance entre eux et lui. Il ne cherche pas à partager leur espace plus que cela. Donnez lui un enfant pour qu’il en prenne soin et se sera une catastrophe monumentale. Il comprend bien vite que Zoya désire une famille et s’il avait été sincère avec elle, leur relation aurait sans doute pris fin. Il ne souhaite pas la priver de cela, mais puisqu’il sait que de toute manière se ne sera pas lui le père de ses enfants, il ne cherche pas à entrer dans un débat qui l’ennuierait plus qu’autre chose. « Ouin… » C’est tout ce qu’il trouve à dire. Très peu convaincant, mais il n’a pas la même vision qu’elle. Il pose son regard sur la brune, l’étonnement se lisant sur son visage. « Et pourquoi ne viendraient-ils pas te voir ? Si ta carrière fonctionne ce n’est pas grâce à Terrence, mais grâce à eux. Les fans, ils y sont pour beaucoup. » dit-il en lui adressant un sourire. Cette voit-elle à quel point les gens peuvent être charmés par tant de bonté ? Il en doute, trop brimée pour voir ce qu’elle peut apporter aux autres, même à lui. Il sait qu’il se doit de lui faire du mal, mais ça ne l’empêche pas de se dire qu’elle ne le mérite pas et qu’il est bel et bien un connard de ne pas refuser ce que lui demande son agent. Mais pour une fois, il est égoïste, il pense à lui bien que ça l’attriste que ce soit elle. Pourquoi doit-il briser le cœur d’une fille adorable ? Elle aurait pu être exécrable et ce serait tellement plus simple. Et pourtant, même s’il se dit tout cela, il profite de la situation. Il l’a fait tomber amoureuse et lui, il ignore ses sentiments pour elle, mais il en profite. Il joue avec elle et se délecte de pouvoir la toucher, la sentir contre lui. Entendre ces petits sons qu’elle produit, lui donne une envie de la posséder toute entière. Qu’elle jouisse son nom, il n’attend que cela. Mais une fois de plus, Terrence vient réduire à néant tout espoir, détruisant son plaisir d’un simple geste, mot, sa seule présence réduit l’excitation du brun au point mort. Il cache son désagrément, bien qu’il reste perceptible sous cet air qu’il se donne. Une sensation bien vite estompée par la vision de sa meuf, loin d’être adéquate pour un certain public, lui n’a absolument rien contre s’il ne pense pas à tous ces hommes qui l’ont regardé s’imaginant tout ce qu’ils pourraient lui faire, comme ce qu’il est précisément en train d’imaginer. Si Terrence lui a coupé son inspiration, il le remercie d’habiller sa nièce ainsi pour pouvoir profiter d’une telle vue. Il relève son regard pour croiser celui de la brune. « C’est un peu tard pour ça, non ? » Après tout elle était montée sur scène dans cette tenue. Et lui préfère de loin la voir sans aucun vêtements sur sa peau porcelaine. Il laisse ses doigts courir contre sa peau, alors qu’elle s’éloigne de lui, offrant une vue si plaisante à regarder. Appuyant son dos contre le dossier, il la suit du regard. « Si je propose c’est que ça ne m’ennuie d’aucune façon. » lui dit-il en souriant. Être face à des fans il peut gérer, très bien même. Il la regarde enfiler un gilet, se mordant la joue déçu qu’elle se couvre autant. Mais il n’est pas du genre à rendre les gens mal à l’aise, enfin peut-être que si. Elle revient vers lui, riant et s’exclamant d’une façon qui le fait froncer ses sourcils. Lorsqu’elle revient vers lui pour la seconde fois, il comprend où elle veut en venir. La laissant la materner, il remonte ses mains sur ses cuisses, glissant ses doigts sous son gilet. « Après, tu pourras m’en mettre où tu le veux, babe. » Son sous-entendu est clair, il ne souhaite pas qu’elle ne s’occupe que de ses lèvres, son cou, il veut qu’elle s’occupe de son corps tout entier. Il la laisse se relever, mais Derrick n’est pas le genre de mec à laisser sa meuf tranquille, pas alors qu’il sait qu’il ne pourra pas aller voir ailleurs durant son séjour. Elle ne risque pas de le quitter des yeux et lui, il aime bien pimenter ses désirs. Alors qu’elle se tient de nouveau debout devant lui, il la ramène, la logeant entre ses cuisses. « Puisque tu as mis un gilet, j’ai droit de retirer un morceau. » Ses doigts glissent sous la jupe, agrippant sa culotte, ses doigts caressant le tissu, il la fait descendre le long de ses jambes. Ses prunelles azure ne quittant pas la belle, il lui adresse un sourire. « En gage pour tout à l’heure. » Il lui retire entièrement, la gardant dans sa main le temps de se lever, il la glisse dans sa poche arrière de son jean. Il est sadique, il le sait, mais ça l’excite de savoir qu’elle ne porte plus de culotte. « On y va avant que… » Il approche ses lèvres de son oreille : « je te dévore. » Chaque mot, il les prononce en détachant chaque syllabe.