Life would be so bland without you ◘ Clay & Max

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Life would be so bland without you

Clay & Max

La soirée s’étirait doucement sur Washington, le soleil tentant vainement d’éclairer le ciel de ses derniers rayons. Un ciel rosé et orangé par cette heure, couleurs pastelles douces et délicates, offrant une prise de vue digne des plus belles toiles de certains artistes. Les buildings de la ville se dessinaient au loin, ombres venant découper cette douceur tout en venant lui apporter quelques lumières çà et là. Installée dans sa chambre, Max avait relevé la tête vers sa fenêtre et s’était laissée aller à cette contemplation. Jamais elle ne regrettait de vivre dans un endroit aussi charmant que Washington pour ce genre de surprises plaisantes et merveilleuses. La brunette avait les yeux clairs posés sur ce décor, un sourire qui lui était plus que naturel dessiné sur ses lèvres roses. Elle avait dégagé son visage en relevant ses cheveux bruns dans un chignon réalisé à la va-vite qui lui donnait cet aspect coiffé-décoiffé qu’elle aimait beaucoup. La fraicheur de l’automne s’installant ne l’avait pas empêchée de porter un short en jean et un débardeur rose poudré qui lui allait merveilleusement au teint.

Une idée lui vint alors. Clay ne bossait pas ce soir – d’où le fait qu’elle ne travaillait pas non plus – et cela faisait bien longtemps qu’ils n’avaient pas pu passer du temps, ensemble. Certes, ils se retrouvaient parfois seuls quand il fallait fermer le bar dans lequel ils travaillaient ensemble mais l’heure n’était alors pas à la discussion relevant du domaine privé. Dans le fond, son ami lui manquait. Ils avaient su partager leurs peines et leurs désillusions et ce genre d’échange qui ne faisait que les rapprocher davantage lui manquait. Alors, elle se décida à prendre les devants et relancer cette amitié plus qu’importante à ses yeux. Maxim enfila un gros gilet de laine de couleur ivoire et se dirigea vers la cuisine. Elle ouvrit le frigo et en sortit un pack de bières. Puis, elle attrapa également un plateau de Cupcakes – elle veillait à ce qu’il y en ait toujours un dans le frigidaire, sachant pertinemment que ses colocataires raffolaient tous de ses pâtisseries – et un paquet de chips. Question diététique, on était loin des cinq fruits et légumes par jour mais là n’était pas la question. Il ne restait plus qu’à vérifier une chose. Elle prit le pack et se dirigea alors vers le toit terrasse qui leur était privé.

Son sourire se fit un peu plus large lorsque que l’air frais lui caressa le visage. Ils avaient installé une table et quelques chaises ainsi que des fauteuils d’extérieur sur cette terrasse. Elle était assez grande pour organiser de véritables soirées entre amis et avait été baptisée depuis bien longtemps. Max déposa les bières près des fauteuils de jardin et redescendit. Un air malicieux sur le visage, elle s’en alla alors frapper à la porte de Clayton. « C’est moi ! Dis voir, il y a de délicieux cupcakes, quelques bières et un peu de chips qui n’attendent que nous là-haut… Ce serait dommage de ne pas en profiter, non ? » Elle rit doucement, plissant les yeux. « Allez, ramène tes jolies fesses sur la terrasse, tu vas pas me laisser boire toute seule… » Et elle fila sans autre forme de procès. Si elle n’avait pas osé entrer, c’était bien parce que les « jolies fesses de Clayton, elle les avait déjà vu un jour alors qu’il se promenait nu dans sa chambre et qu’elle était entrée à la volée, espérant obtenir elle ne savait plus quoi. Sans oublier qu’elle avait été comme une infirmière à de nombreuses reprises pour lui, n’hésitant pas à l’aider en tout, y compris pour faire sa toilette, quand le jeune homme avait été immobilisé. Faisant un nouveau crochet par la cuisine, elle récupéra le plateau de gourmandises sucrées et le paquet de chips et grimpa sur les hauteurs de Georgetown que leur appartement pouvait leur offrir. Elle déposa le tout sur une table basse non loin des fauteuils et prit place dans l’un d’eux. Pieds nus, elle remonta ses jambes pour se tenir recroquevillée sur le siège, enveloppant ses membres inférieurs dans son gilet de laine. Puis, son regard se posa de nouveau sur ce ciel aux couleurs douces et apaisantes, attendant la venue de son colocataire préféré.

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Max & Clay

Life would be so bland without you

Aujourd’hui fut une journée plutôt calme pour Clay, celui-ci a réussi à se reposer tranquillement dans son appartement. Enfin plutôt dans sa chambre. Cet homme avait passé son après-midi avec son chat et sa télévision pour regarder des conneries à la télévision. Mais, il faut bien l’avouer Clay adore passer son temps à regarder de la télé réalité comme l’émission des Kardashian ou même le genre de série comme Big Bang Theory. Clay savait bien que Max était présente dans l’appartement mais, vu qu’il était complètement à poil dans son lit et qu’il n’avait aucune envie de s’habiller à nouveau, celui-ci préféra rester en tête à tête avec sa télévision. Mais, au bout d’un moment il commença à sentir l’odeur délicieuse des cupcakes de Max. Celui-ci commence à ressentir la faim prendre place en lui. Le souci c’est que son cerveau lui dit : habilles-toi et vas voler un cupake de Max mais, son corps lui dit tout simplement : hors de question tu restes dans ton lit ! Mais, lorsqu’il finit par se mettre assis dans son lit, qu’il voit l’heure du son téléphone portable, celui-ci n’en revient tout simplement pas de voir qu’il est déjà aussi tard. En même temps, faire le feignant toute la journée, ce n’est pas vraiment le top du top. Mais, il entendit une personne frapper à la porte de sa chambre puis la voix de sa colocataire le fit sourire. En même temps, Max a dit les mots qu'il ne faut pas dire à Clay, Bière, Chips et surtout CUPCAKE ! « J’arrive ! Tu nous as convaincus, moi et mes fesses. Donc j’habille mes jolies petites fesses et j’arrive. » Dit-il avec un léger rire. Clay finit donc par se lever de son lit puis, il enfile un caleçon avec un jean et un pull. Puis, il rejoint Max directement sur le toit de leur appartement. Il adresse un léger sourire à son amie puis dépose un tendre baiser sur son front comme à ses habitudes. « Et tu as préparé tout cela rien que pour le meilleur des colocataires que tu ne pourras jamais avoir ? Surtout un qui a comme tu l’as dit des jolies fesses ! » Clay sait très bien que sa colocataire à fait en sorte de ne pu voir ce genre de spectacle depuis qu’elle l’a surpris entrain de se balader à poil dans sa chambre. Heureusement pour elle qu’elle n’est pas toujours là. Clay a des vraies tendances à être nudiste, après il a toujours fait attention à ne pas ce balader ainsi devant ses deux colocataires mais, après… Ce n’est pas dit qu’un jour cela ne finira pas par arrivée. Clay s’installe alors aux côtés de son amie puis, il prend un petit gâteau en main pour venir croquer dedans. « Il fait bon ce soir. Tu as eut raison de me faire sortir de mon lit, sinon je pense que j’aurais finis par mourir de soif et de faim ! Ce n’est pas une bonne idée de me laissé regarder les sœurs Kardashian à la télévision avec Fergusson. » Dit-il en plaisantant. « Tu as passé une bonne journée ma belle ? »

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Clay & Max

Max avait beau avoir vingt-sept ans, elle avait parfois encore l’impression d’être une enfant. Après tout, elle n’avait pas forcément eu tous ces instants de joie et de partage, son frère préférant la considérer durant longtemps comme une étrangère plutôt que de la taquiner de cette manière. Un large sourire sur ses lèvres carmin, elle accueillit la réponse de son colocataire en riant légèrement avant de s’éclipser de là, courant à moitié à travers l’appartement, comme si elle voulait s’assurer une victoire dans une course qu’elle n’avait pas mentionné. Le fait d’imaginer Clay à poil dans sa chambre était une chose finalement devenue bien familière. Une fois, elle avait ouvert la porte, essayant de lui demander elle ne savait plus quoi et, de toutes manières, elle l’avait évidemment oublié dès lors que son regard s’était posé sur le corps nu de son ami. Elle avait écarquillé les yeux, s’était confondue en excuses avant de claquer la porte. Aujourd’hui encore, ce souvenir avait tendance à les faire rire, surtout depuis qu’elle avait joué à l’infirmière, forçant un rapprochement pour aider Clay dans son quotidien ce qui impliquait l’aider à s’habiller, entre autre.

Elle s’était installée dans une des chaises longues, se posant en boule, plus que se laissant aller comme la position de l’assise le demandait. Les yeux rêveurs posés sur cet horizon de couleurs, elle n’entendit par son coloc arriver et ne put le voir. Ce ne fut que lorsqu’il déposa ses lèvres sur son front pour y déposer un baiser empli de cette amitié qu’ils avaient qu’elle sortit de ses pensées, souriant de plus belle et fermant un léger instant les paupières pour mieux profiter du moment. A sa réflexion, elle ne put s’empêcher de rire de nouveau. « Je n’allais pas laisser mourir le meilleur des colocataires du monde de faim… Et ses fesses manquent de gras, ça tombe bien ! » Ses yeux se plissèrent de nouveau sous cette petite pique taquine qu’elle lui lançait. Elle devait l’admettre, de tous ceux qui avaient vécu avec elle depuis maintenant plusieurs années, Clay était celui qu’elle avait toujours préféré et de loin. Dès qu’il était arrivé, il avait eu cet élan de sympathie et cette capacité d’écoute qu’elle avait beaucoup appréciée. Et de fil en aiguille, il était devenu plus qu’un simple colocataire, partageant de plus en plus de soirées en tête à tête, sans qu’aucune ambigüité ne prenne le dessus. Ils veillaient l’un sur l’autre, quoiqu’il puisse leur arriver.

Son sourire s’effaça doucement alors qu’un souvenir désagréable effleurait ses pensées. Quoiqu’il puisse arriver. L’évènement était encore trop récent pour que Max ne puisse l’avoir oublié si facilement et les conséquences qu’il avait eu étaient finalement plus dures à assumer psychologiquement qu’elle ne l’avait pensé. Elle observa alors Clay se servir d’un Cupcake sans réellement le voir, un sourire plus mécanique sur ses lèvres. Et finalement, le fait d’aborder quelques légèreté lui permet de revenir au moment présent et de mettre de côté ses petits tracas du moment. A l’annonce du programme observé par Clay, Max hausse les sourcils avant de rire ouvertement. « Tu regardes ça, toi ? Tu as oublié de mettre ton cerveau dans ta tête ce matin ? Autant Fergusson, je comprends, c’est un chat, autant toi, c’est plus étonnant ! » La jeune brunette n’aimait pas ce genre d’émissions de téléréalité. Ces émissions scénarisées pour vous faire croire que d’autres vivent une vie de fou alors qu’ils demeurent de simples être humains mieux lotis que d’autres.

Il lui demanda alors si sa journée avait été bonne. Ma belle faisait partie de la liste des petits surnoms affectueux que l’on pouvait donner à Max quand on la connaissait bien et Clay l’avait adopté depuis bien longtemps. Plus que véritablement affectueux, il était surtout bon pour son ego et son sourire ne put que s’élargir un peu plus, réfléchissant à ce qu’elle pourrait bien raconter. Elle se pencha en avant, attrapant bière et décapsuleur. « Une journée normale… Rien de bien intéressant, si ce n’est que j’ai fait quelques courses pour améliorer notre espérance de vie. Le frigo tirait une tête franchement peu accueillante. » Elle décapsula alors une seconde bière et la tendit à son ami. « Comme tu peux le voir, j’ai exercé mes talents de patissière… Il y a une petite nouveauté d’ailleurs. Les vert et blanc sont parfumés à l’anis et pistache. Une vrai aventure culinaire pour le coup, je ne sais pas ce que ça donne. A tes risques et périls ! » Elle rit de nouveau avec une certaine légèreté, finalement heureuse de s’être laissée aller à cette expérience. Puis, elle pinça les lèvres légèrement, avant de redresser le regard vers Clay. « J’ai… J’ai également consulté mes comptes et le site de l’école d’hôtellerie et plus particulièrement la filière pâtisserie de Washington… Pour cette année, c’est fichu, je le sais, mais pour l’an prochain, en continuant comme ça et si rien d’imprévu n’arrive… Peut-être que je pourrais envisager d’y faire ma rentrée… » Elle eut un petit sourire gêné et pourtant heureux. Car oui, cette nouvelle l’emplissait de joie et la simple idée de suivre de vrais cours l’enthousiasmait grandement. Bon, rien n’était fait, loin de là, puisque les candidats étaient sélectionnés dans un concours à la fois théorique et pratique, mais elle avait bon espoir.

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Max & Clay

Life would be so bland without you

Une fois vêtu, Clay rejoint sa colocataire sur le toit de leur appartement. Comme à ses habitudes il vient déposer un tendre baiser sur le front de celle-ci avant de s’installer sur l’une des chaises longues. Clay se mis à rire, au début il voulait prendre un air vexé mais, il laissa tomber cette idée car dans le fond, il préfère largement rigoler : « Toi, tu sais vraiment comment parler aux hommes ! » Dit-il en sur un ton plaisantin. « Je sais que je suis le meilleur des colocataires et aussi que je finirais par te manquer si je ne serais pu là ! » Dit-il avec un léger sourire. Il est vrai que le lien entre les deux colocataires s’était créé très rapidement et d'une manière très naturelle. Ensemble ils sont très complices et le lien entre eux est plutôt très fort. Clay et Max ont toujours été présents l’un pour l’autre. Clay décrit souvent Max comme sa petite perle rare, car il s’est très bien qu’une fille comme elle, ça ne se trouve pas à chaque coin de rue. Clay finit par prendre un cupcake, il ne perdit pas de temps pour croquer dedans. Les pâtisseries de sa colocataire son tellement excellente qu’il pourrait se nourrirent que ce ça, cela ne le dérangerait absolument pas un seul instant. Puis sans vraiment réfléchir, Clay commença à expliquer à son amie ce qu’il avait fait de toute sa journée en compagnie de son fidèle compagnon le chat ! Clay n’est pas vraiment du genre à se soucier de ce que les gens peuvent penser de ses habitudes. En général les gens l’appréciaient pour ce qu’il est puis, en général Clay reste toujours naturel. Ce fut avec un léger sourire qui pose à nouveau son regard sur sa colocataire qui est en train de rire de ce qu’il vient de lui raconter de sa journée de fainéantise ! « Tu apprendras que c’est très instructif. J’ai appris que le Pôle Nord était enfaite situer en Finlande. Et que la Première Guerre mondiale a eu lieu au temps des rois ! Même Fergusson était heureux de l’apprendre. » Clay ne put garder très longtemps un aire très sérieux, les rire a pris le dessus. « Puis bon tu me connais ! J’aime bien regarder les trucs débiles ! Tu devrais le faire aussi, je t’assure que tu te sentiras bien intelligente après un épisode. Puis au pire si tu ne veux pas que je regarde ce genre de bêtises à la télé, tu peux toujours venir me tenir compagnie. » Clay termine sa phrase sur un air séducteur, bien entendu Clay plaisante mais, après… Max est une très belle femme et en plus, il lui fait véritablement confiance. Puis lorsque la conversation se tourne plus autour de la journée de sa colocataire, Clay termine son gâteau puis, il regarde son amie lui raconter sa petite journée qui fut tout de même plus mouvementé que la sienne. Clay rit lorsqu’elle lui parla du réfrigérateur, c’est vrai qu’il faisait peine à voir ces derniers jours. Il prend la bière qu’elle lui tend et en boit un coup. Puis elle lui parle de ses expériences culinaires de cette après-midi sur les cupcakes. « Tu as eu une journée plus mouvementée que la mienne ! Et je vais me sacrifier pour goûter. Si je meurs, tu prendras soin de Fregusson hein ! » Exclama t’il avec une petite moue. Puis elle finit par lui annoncé qu’elle avait consulté ses comptes pour son école de pâtisserie et que normalement ce serait bon pour l’année prochaine. Clay s’est très bien que cette école tiens énormément à cœur à son amie. Peut-être qu’il peut lui filer un petit coup de main, après tout il a réussi à placer pas mal d’argent ses derniers mois et il n’a pas vraiment de projet pour lequel il pourrait dépenser cet argent. « Et il te manque beaucoup d’argent ? Tu sais que si tu as besoin, on peut s’arranger tous les deux. J’ai assez d’argent de côté donc… Autant que tu en profite pour réalité se rêve de rentrer dans cette fameuse école. » Puis il finit par rajouter avec un léger sourire : « Tu me remercieras en faisant plein de gâteau gratuit ! » Il but à nouveau dans sa bière puis il prit un nouveau gâteau de Max et le gouta. Il prit le temps de savourer la nouveauté puis, il regard Max avec un air bizarre puis il lui dit : « C’est excellent ma belle ! » Le sourire de Clay apparut à nouveau. D’ailleurs cela lui fit penser à un truc : « D’ailleurs tu compte te rendre à la soirée d’Halloween cette année ? » Dit-il en continuant à manger. « Je pense que je vais fermé le bar pour la soirée ou alors, je vais laissé l’autre employé gérer seul. Façon, je pense qu’il n’y aura personne. »

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Clay & Max

S’il n’était plus là… Max ne l’envisageait que dans ses pires cauchemars. Elle avait pris cette habitude de vivre à ses côtés et ne se voyait tout simplement plus capable de faire autrement. Elle avait besoin de lui, chaque jour, que ce soit au réveil pour prendre le petit-déjeuner ou à n’importe quel autre moment de la journée. La brunette était trop attachée à son colocataire pour espérer s’en défaire du jour au lendemain et si elle espérait que leur cohabitation dure à jamais, elle devait se rendre à l’évidence et accepter qu’un jour, chacun parte vivre de son côté. Déjà, elle savait qu’elle aurait le cœur brisé. Mais comme à son habitude, elle essaya de dissimuler tous ces sentiments, se contenant de sourire légèrement, sans même acquiescer à sa phrase. Inutile de faire entendre ce genre de chose à Clayton qui devait avoir bien d’autres choses à penser que les états d’âmes de Max, surtout qu’il avait dû les supporter durant quelques temps avant que la jeune femme n’ait son « accident ».

Quand il essaya de se justifier quant à ses choix télévisuels, la jeune brune haussa les sourcils, son sourire grandissant un peu plus sur ses lèvres dans une franche expression désabusée et hilare. Le voir essayer de se sortir de cette situation sans pour autant y arriver réellement était plaisant. Il conclut alors sur le fait que la jeune femme ferait mieux de tenter ce genre de méthode pour lâcher prise sur sa propre vie… Ou bien, si elle regrettait la conduite de son colocataire, elle pouvait tout aussi bien venir lui tenir compagnie. La jeune femme sentit le rouge lui monter aux joues. Son naturel pudique ne put que déclencher ce genre de réaction quand il vint énoncer ce genre de proposition qu’elle interpréta dans le sens le plus intime de la chose. Elle détourna ses yeux bleus de lui et répondit avec le plus de légèreté possible. « Le jour où j’ai besoin d’un lavage de cerveau, promis, je toquerai à ta porte. » Elle rit de nouveau avec ce son cristallin qui n’appartenait qu’à elle avant de boire une nouvelle gorgée de bière.

Puis, elle avait raconté sa journée avec un plaisir non dissimulé sur ce qu’elle avait pu faire durant ces quelques heures écoulées, essayant de se montrer toujours plus bienveillante que la veille et moins qu’elle ne le serait le lendemain. Un grand cœur, voilà la qualité principale de la jeune femme que tous lui reconnaissaient et que certains avaient déjà brisée par le passé de diverses manières. Alors quand Clay lui répondit qu’elle avait su s’occuper et qu’il était prêt à devenir son cobaye pour cette nouvelle expérience culinaire, elle rit de nouveau, s’éloignant un peu plus des zones d’ombre de son esprit pour retrouver la lumière. « Oh, ne t’en fais pas, Fergusson aura une vie de Roi avec moi… Et j’aurais ta mort à me faire pardonner auprès de lui. » Elle but une nouvelle gorgée de bière avant de parler d’un tout autre sujet qui lui tenait fortement à cœur. Celui de cette école qu’elle visait et dans laquelle elle espérait rentrer un jour. Elle aurait pu, d’entrée de jeu, se lancer dans ce défi à la fin de sa scolarité classique, mais elle était intervenue en faveur de son frère d’adoption, l’aidant dans des problèmes personnels, créant une solide cohésion entre eux deux. Alors petit à petit, Max avait essayé de remonter la pente financière, s’épuisant parfois dans des tâches ingrates, jusqu’à ce que Clay lui propose de travailler pour elle.

Le fait qu’il soit réceptif à cette nouvelle enthousiasma la jeune femme autant que le souci qu’il se fit vis-à-vis de l’argent l’agaçait. Elle hocha bien rapidement la tête en signe de dénégation. « Non, Clay… Je peux attendre encore… En fait, je veux attendre encore une peu… Là, c’est trop tôt, ça ne fait pas si longtemps que… Enfin, je ne me sens pas prête, pas mentalement. » Elle avait bien du mal à mettre des mots sur sa souffrance. Qu’avait été le pire ? Chuter dans les escaliers et frôler la mort à cause d’un compagnon de vie trop jaloux, ou avoir frôlé des doigts la maternité sans l’obtenir ? Elle n’arrivait tout simplement pas encore à le dire et préférait passer sous silence son ressenti sur le sujet, même si une psychothérapie lui aurait certainement fait le plus grand bien. Elle prit un cupcake et croqua dedans, le regard perdu dans le vague, avant de voir son colocataire faire de même avec l’une de ses nouvelles créations. Elle l’observa croquer dans le gâteau d’un air curieux, lui ne détournant pas un seul instant le regard durant sa dégustation et lui adressant quelques airs qui n’avaient plus grand sens les uns avec les autres. Et finalement, il lui apporta une conclusion positive, et la brunette sourit de plus belle, ravie d’avoir conquit son meilleur client dans sa confection de pâtisseries.

Max acheva le sien d’une deuxième bouchée tandis que Clay lui posa une queston. Elle y répondit d’abord en haussant les épaules. « Je ne sais pas trop.. J’avais espéré que l’on puisse fêter cela entre nous, décorer l’appartement… Ces lettres sont toutes plus déroutantes les unes que les autres et alimentent bon nombre de conversation dans toute la ville… Mais tu as raison, je crois que maintenir le bar ouvert serait une erreur pour le coup… Tu ne rentreras pas dans tes frais… » Inutile d’avoir fait de longues études pour se rendre compte d’une chose pareille. Max but une nouvelle gorgée de sa bière avant de reporter son attention sur Clay. « Et toi ? Tu as décidé si tu allais t’y rendre ? Et puis bon, ça implique de trouver un costume et c’est pas évident… » Son regard dévia vers le ciel rose orangé de Washington en cette soirée. La jeune femme s’emmitoufla un peu plus dans son gilet de laine, laissant son esprit s’envoler dans ces couleurs pastels, s’imprégnant de leur douceur.

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Max & Clay

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Depuis que Clay est célibataire, il aime bien passer son temps à regarder des conneries à la télévision en compagnie de son chat. Mais, il apprécie aussi de passer du temps avec ses proches, Clay n’est pas vraiment le style de personnes à aimer être seul mais, il sait que parfois cela fait du bien de se retrouver un peu seul. Clay ne put s’empêcher de rire lorsqu’il entendit les propos de sa colocataire pour le chat Fergusson. De toute manière, ce chat vit déjà comme un roi dans cette colocation. Clay ne regrette absolument pas de l’avoir enlevé à l’une de ses ex-copines. Ce chat est vraiment son meilleur pote ! « Fait attention car à ce rythme, Fergusson voudra t’épouser dans quelques semaines. Et peut-être qu’il essayera de me tuer de ses pattes. » L’esprit de Clay peut vraiment aller très loin par moments. En même temps, il regarde beaucoup trop la télévision. La jolie brune vient à annoncer une excellente nouvelle au barman, celui-ci fut vraiment heureux de voir qu’elle décide d’aller de l’avant et s’il peut l’aider… Enfin cela pourrait vraiment lui faire plaisir et c’est de bon cœur qu’il le lui propose de l’aider financièrement. Mais la jeune femme refuse aussitôt, Clay sentit à ce moment, que ce désir n’est qu’un début. Il vient plantait son regard dans celui de son amie et pour une fois son regard est vraiment sérieux : « Max, je suis sûre que tu peux y arriver et ce genre de chose ce n'est jamais trop tôt… Et tu sais que si tu as besoin je suis là… Je serais toujours là pour ma jolie Maxim. » Clay se veut rassurant avec sa colocataire et il finit par rajouter avec un léger sourire : « puis, tu sais très bien que je serais prêt à beaucoup pour toi. Même à utiliser ma canne de marche pour frapper quelqu’un ! Même si un enfant d’embêter ou se moque de toi ! » Le blond plaisant à nouveau mais, il est vrai que jamais il laissera une nouvelle personne s’en prendre à cette femme. Et heureusement pour ce type qu’à ce moment Clay n’était pas au meilleur de sa forme à cette époque. Après avoir dégusté une des nouvelles créations de Max, Clay ne peut s’empêcher de la complimenter. Elle est tellement douée pour la pâtisserie. Puis l’idée de la fameuse soirée d’Halloween revient dans l’esprit de Clay. Celui-ci ne sait pas trop quoi faire pour la soirée mais, peut-être que sa colocataire à une meilleure idée. Sinon, il verra surement avec sa meilleure amie ou il ira avec Baby pour emmener son fils faire du porte-à-porte en espèrent piquer quelques bonbons au passage. Clay écoute Max paisiblement en ce mettant bien sûr le transat puis lorsqu’elle vient à lui demander ce qu’il compte faire, celui-ci hausse tout simplement les épaules. « Honnêtement, j’en ai aucune idée… Je vais surement tenter de me faire un marathon walking dead ou Freddy... Mais, l’idée de décorer l’appartement me plaît plutôt bien. » Clay reste allongé en regardant le ciel s’obscurcir petit à petit. Il n’a pas spécialement d’attente spéciale pour les jours à venir ou même tout simplement pour Halloween. En ce moment, il profite de sa vie à peine dent, il sait que la vie ne tient qu’à un fil donc, il essaie de la prendre comme elle vient. Il finit par se relever pour boire un coup et lorsqu’il pose à nouveau son regard sur Max, il se dit qu’elle n’a jamais été au courant de ce qu’il l’a poussé à quitter sa ville natale et par la même occasion vivre dans la rue pendant quelques années avant d’être sauvé par ce vieil homme de qui il tient son bar à présent. Est-ce le bon moment pour lui en parler ? Clay n’en a aucune idée pour le moment. Les seuls à être au courant de cette histoire avec son père sont Mackenzie, son ancien meilleur ami et son ex-fiancée. Mais, dans le fond il ne sait pas exactement comment lui en parler donc finalement, il vient à lui dire : « Je ne t’ai jamais parlé de mon adolescence… Pourquoi, je suis parti de chez mon père à dix-huit ans, préférant vivre dans la rue sans rien à voir. » Dit-il doucement. Il se mord la lèvre inférieure en regardant le vide. « Mon père était un type assez cool, il m’a appris beaucoup de choses et j’étais proche de lui. Mais, un jour nous avons perdu ma maman dans un accident et il ne s’est jamais vraiment remis du décès de celle-ci. » Il marque un petit moment de pause puis il finit par avouer : « Il est devenue très violent avec moi. Il me frappait, m’insulter… Ce modèle que j’avais à disparaître en très peu de temps. Puis un jour il s’est marié avec une autre femme, il a eu d'autres enfants mais, j’ai continué à subir mon père même si c’était moins fréquent. Donc le jour des remises de diplôme, j’ai faits mon sac et je suis parti sans rien. J’ai vécu pendant deux ans dans la rue avant que l’ancien patron de mon bar m’a recueilli. Il a été l’homme qui m’a donné un toit et surtout qu’il a été un père pour moi. » Dit-il doucement en posant mon regard sur elle. « C’est pour cela que je tiens beaucoup à cet endroit et que je suis cet homme que tu as en face de toi. Sans lui, je serais surement encore dans la rue ou peut-être que je serais mort. » Clay était vraiment sincère avec son amie. Après tout il était vraiment temps qu’elle connaisse cette vérité. Puis il lui fait véritablement confiance.

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Clay & Max

L’image de Clay agitant sa canne au-dessus de sa tête dans le but de faire fuir un enfant qui aurait donné un coup de pied inoffensif à Max la fit hurler de rire. Elle manqua d’en lâcher sa bière et préféra la poser sur le sol afin de s’esclaffer librement en se tenant les côtes. Il avait ce don de toujours la faire rire, peu importe les circonstances. La preuve étant que, quelques instants plus tôt, ils parlaient vaguement de la pire chose qu’avait affronté Max dans sa vie, ou presque. Et que désormais, elle riait aux éclats à ne plus savoir s’arrêter. « Tu es définitivement le colloc le plus dévoué au monde et si un petit garçon m’embête, je viendrais te chercher pour qu’il se prenne une raclée et me fiche la paix, promis ! » Dans le fond, elle était bien contente que Josh avait réussi à fuir parce que s’ils s’étaient confrontés l’un à l’autre, elle aurait eu terriblement peur de voir Clay revenir blessé de cette altercation, plus qu’elle n’aurait craint pour son ex. Le cœur fait parfois des choix que la raison ne saurait expliquer.

Ils parlèrent ensuite d’Halloween et de leurs projets, mettant en avant ces invitations mystères qu’ils avaient reçu et qui suscitaient autant l’intérêt qu’elles donnaient peu d’assurance quant à la décision à prendre pour la soirée à venir. Quand il évoqua l’idée d’un marathon devant une série télévisée ou des films, Max sourit de nouveau. Elle connaissait suffisamment Clay pour savoir que ce genre de moments étaient ceux que son colocataire affectionnait plus que tout. Une habitude qu’il avait pris durant les temps où il s’était retrouvé immobilisé, elle le savait, mais une habitude qu’elle avait parfois partagée avec lui. Combien d’après-midi était-elle restée avec lui sur son lit à partager une série télévisée en mangeant des chips ? Elle avait fini par cesser de compter car ils s’étaient succédés encore et encore, leur faisant parfois même oublier le temps qui passait.

Le silence retomba entre les deux amis et la jeune brunette en profita pour reprendre sa bouteille et la porter à ses lèvres, appréciant le gout de la boisson alcoolisée, les yeux rivés sur le ciel aux couleurs de cette fin de journée. Clayton semblait pensif et elle ne souhaitait nullement être celle qui viendrait interrompre cela, préférant le dévisager de quelques regards en coin qu’elle espérait discrets. Elle tendit la main pour se saisir de l’une des pâtisseries qu’elle avait confectionnée avec amour avant de se replacer confortablement dans son fauteuil. Et finalement, Clay brisa le silence, interpellant Maxim qui posa son regard bleuté sur lui pour lui montrer qu’il avait toute son attention.

Elle demeura presqu’en suspens, les dents plantées dans le cupcake à la fraise, les yeux scotchés à ceux du jeune homme à écouter ce qu’il avait à lui dire, à écouter cette confession de son cœur. Si elle avait fini par comprendre un jour que Clay avait vécu de la pire des manières durant un temps, elle n’avait jamais pris mesure de la dureté de la chose. Alors elle se tut, l’écoutant parler de son père qu’il avait adoré, admiré, puis qui l’avait terriblement déçu à la mort de sa mère. Au monde, Max ne pouvait dire ce que cela pouvait être, ayant perdu ses deux parents aimants le même jour. Elle non plus n’en parlait pas beaucoup, voire même du tout. Quand il aborda la violence de l’homme à l’égard de son fils, Maxim déglutit avec difficulté la bouchée de pâtisserie qu’elle avait en bouche avant de se mordre la lèvre. Comment pouvait-on perdre pied à ce point ? Elle ne put s’empêcher de faire le parallèle avec ce qu’elle avait vécu, elle aussi. Et finalement, lui avait réussi à faire ce qu’elle avait échoué. Partir. Fuir. S’échapper de cet enfer invivable de souffrance et de douleur. Elle serra les dents, les larmes montant doucement à ses yeux. Elle n’était pas hyper émotive mais tout ceci ne faisait que la renvoyer à ses propres erreurs, à ses mauvais choix. Et aux pertes qu’elle avait, elle aussi, subit.

Il avait vécu dans la rue, dans l’enfer. Il avait survécu plus qu’il n’avait vécu avant de voir une main se tendre devant lui, celle d’un homme que Max avait rencontré une fois durant la convalescence de Clay. Un homme qui était venu à l’appartement dans le but de voir comment allait son protégé et de lui céder le bar duquel il était propriétaire et où elle travaillait désormais. Alors oui, elle pouvait comprendre la mesure de cet attachement envers le lieu dont il avait hérité, d’une certaine manière. Une larme glissa sur la joue de la jeune femme qui tenta de la dissimuler d’un revers de la main vif. « Oh Clay… C’est… A la fois terrible et merveilleux. » Oui, ça l’était, car dans cette souffrance et cette détresse, quelqu’un avait su rallumer la flamme qui animait le jeune homme aujourd’hui. Maxim prit une profonde inspiration, essayant de reprendre contenance avant de baisser le regard. « Tu sais que je ne te laisserais jamais tomber, moi non plus, n’est-ce pas ? Et que notre coloc est au moins aussi sacrée pour moi que l’est ce bar où tu es si épanoui… Je le vois. A chaque fois que je travaille, je t’observe et je ne t’ai jamais vu aussi heureux depuis que tu peux remarcher que dans ce bar à l’apparence miteuse mais à la chaleur humaine plus que débordante. » Elle devait l’admettre, elle aussi s’y sentait en sécurité.

Puis, elle se mordit a lèvre inférieure, soudainement hésitante dans ce qu’elle voulait dire. Comment amener tout cela ? Si l’histoire de Clay était terrible, celle de Max était loin d’être issue d’un conte de fée et cette confiance qu’il venait de lui accorder plus encore qu’il ne le faisait déjà se devait d’être saluée par un geste de sa part. « Quand j’avais sept ans… Nous sommes allés dans l’Arizona avec mes parents. Tout ce dont je me souviens de ce jour là, c’est qu’il pleuvait des torrents d’eau et que la route devenait de moins en moins visible. Nous sommes passés à travers la barrière puis nous sommes tombés. Je me souviens de mon propre cri, appelant ma mère avant le trou noir… Quand je me suis réveillée à l’hôpital, j’étais seule. Mes parents sont morts ce jour là. » Elle poussa un long soupir avant de relever ses yeux humides vers le jeune homme. « J’ai été recueillie dans une famille ici, à Washington, et élevée auprès d’un frère qui ne l’était pas vraiment et qui n’acceptait pas cette situation. Et puis, quand j’aurais pu m’enfuir à mon tour pour reprendre ma vie d’orpheline indépendante, Thomas a eu des soucis avec un groupe de jeunes. Il lui a fallu de l’argent. J’avais le choix entre tourner le dos à cette famille d’appoint ou essayer de l’accepter pleinement. Si je n’ai pas pu me lancer dans mes études, c’est bien à cause de cette deuxième solution et jamais je ne la regretterais car Thomas et moi sommes plus proches maintenant que nous n’avons pu l’être durant mon enfance… Mais il n’y a pas un jour où je ne pense pas à mes vrais parents et à la vie que j’aurais eu si j’avais grandi auprès d’eux… » Oui, tout aurait été bien différent et pourtant, dans le fond, la jeune femme ne regrettait rien. Elle aurait aimé pouvoir passer plus de temps avec ces gens qui l’avait faite et qui l’avaient aimée et pourtant elle n’aurait pas eu toutes les rencontres qui faisaient de sa vie actuelle un petit paradis.

Elle reprit une gorgée de bière avant de conclure. « Tout ce qu’il me reste d’eux, se sont des souvenirs et quelques vêtements… Tiens, tu te souviens de cette robe rouge que j’ai porté à ton dernier anniversaire ? Elle appartenait à ma mère. »

crackle bones

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Max & Clay

Life would be so bland without you

C’est vraiment rare que Clay vienne à se confier sur son passé car mise à part sa meilleure amie ou même Baby, personne n’est au courant de ce qui l’a fait prendre le large et vivre dans la rue pendant deux années entières. Clay n’a jamais apprécié devoir exprimer ce qu’il avait sur le cœur au niveau de son paternel et encore moins, mettre des mots sur ce qu’il a vécu. Il ne regrette pas son passé car c’est grâce à ce qu’il a vécu qu’il est devenu cet homme qu’il est à présent. Puis sa vie est plutôt cool mise à part quelques petites contraintes de santé mais, rien de bien grave. Lorsque la voix de Max vient prendre place dans ce petit moment de silence, Clay eut un léger sourire alors que son regard était perdu dans le ciel. Et lorsqu’il vient à entendre à suite des propos de celle-ci, il vient à poser son regard sur elle avec un nouveau sourire : « Faut dire que le vieux barman m’a énormément appris et je suis heureux dans ce bar. De toute façon il a été un père pour moi. Et je sais que tu ne m’abandonneras pas. J’ai totalement confiance en ma jolie Maxim. » Dit-il avec un nouveau sourire. « J’ai toujours voulu garde cette ambiance pour le bar, j’aurais pu faire des changements mais, non. Il est parfait comme il est. » Rajouta Clay avec un léger rire lorsqu’il repense par la même occasion au vieil homme. Puis au bout un petit moment de silence Max vient à me parler de son passé à elle. De la mort de ses parents dans un accident de voiture, elle a eu beaucoup de chance de son sortir… Même si perdre ses parents est affreux à cet âge… Mais, c’est un miracle. Clay vit la peine dans le regard de son amie il joua nerveusement avec sa bouteille en main. Et il écouta la suite du récit de la brune en face de lui. L’adoption, un frère qui ne l’acceptait pas et qui finalement à terminé par accepter Max après que celle-ci fut présent pour lui donner un sacré coup de main. Puis elle vient à lui avouer qu’elle se demande ce qu’aurait pu ressembler sa vie si ses parents ne seraient pas décédés dans cet accident de voiture. Clay ne savait pas vraiment quoi lui dire, il sait très bien que perdre un parent est vraiment une chose terrible mais, il sait aussi que n’importe quel mot ne sera jamais suffisant pour cicatriser ce plaid à jamais présent dans la vie d’une personne. Puis il finit par lui répondre : « Je suis sûre que tu aurais la vie que tu as toujours désirée. Mais, peut-être qu’en effet elle serait bien différente. Peut-être qu’on n'aurait jamais fini par se connaitre ou alors on se serait détesté. La vie nous mets à l’épreuve chacun notre tour, d’une manière très douloureuse ou pour d’autre… enfin c’est bien différent. » Puis Clay finit par rajouter : « mais, je suis sure qu’ils seraient ravis de voir la belle personne que tu es devenue. » Lorsqu’elle lui parle de cette fameuse robe rouge, il eut un léger sourire : « Elle était merveilleuse sur toi. » Dit-il tout simplement. Clay vient à finir sa bière puis il se lève pour tendre la main à Max : « Allez, vient on va se mettre au chaud devant la télévision. Et je pense qu’il vaut mieux que l’on arrête de trop pensé au passé mais, que l’on pense à notre avenir. » Il vient déposer un tendre baiser sur la joue de son amie puis, il lui prit la main pour la faire venir : « Laisse ce que tu ramenais ce soir. On retira cela demain. »

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» a last drink ✧ clay&rose
» CLAY&BABY ▬ A little party never killed nobody
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» you're in my life for ever | Tommy G.