Sujet: Balade dangereuse + Baby Dim 25 Sep - 15:57
Ce week-end, j'avais prévu de faire une bonne randonnée avec Baby. On s'était connu il y a quelques temps déjà et on aimait bien faire un peu de sport toutes les deux, ça nous permettait de nous motiver et puis ça permet de passer de bonne journée et de ne pas s'ennuyer.
Bref, je me suis préparée, m'étant habillée d'un short de sport et d'un débardeur. Dans ma voiture, j'avais mis un sac avec quelques bouteilles d'eaux et de quoi manger pour prendre des vitamines et de l'énergie. Une randonnée ce n'est pas rien, et encore moins dans une forêt avec des descentes, des montés... Bref, on allait en perdre des calories ! Je partais donc au point de rendez-vous, à l'entrée de la forêt, garant ma voiture sur le parking. Arrivée là bas, j'enfilais mes chaussures de marche en t'attendant.
Au bout de quelques minutes, je voyais Baby arrivait à son tour. Pour le moment, le temps était plutôt bien, frais mais bien donc je pense que ça sera une balade parfaite. Je met mon sac sur le dos, et je viens te rejoindre, tout sourire. " Coucou ma belle ! " Disais-je en lui faisant la bise. " Alors, prête pour notre grande balade ? " Je connaissais pas mal de bon coin par ici, il sera idéal qu'on y aille, le panorama en vaux le coup d'oeil. " Alors, comment tu vas ? " Ajoutais-je poliment. J'étais contente de la revoir, je n'avais pas beaucoup d'amis très sportive alors je ne peux qu'être heureuse d'avoir rencontré Baby. C'était à mes yeux, une chic fille que j'appréciais de jour en jour que je la voyais.
Quand on m’avait dit au centre de traitement où j’avais été placée lors de ma dépression que le sport serait un moyen très utile, voire même essentiel, pour me changer les idées, je n’avais pas voulu y croire. Non pas que j’étais bornée, mais plutôt parce que jamais je n’avais vu le fait de faire du sport de cet angle, essentiellement parce qu’outre marcher, avant cela, jamais je n’avais pris le temps d’en faire. Puis, j’avais découvert quelques activités qui ne nécessitaient pas vraiment une éternité, qui n’affectait pas grandement ma vie de famille et qui, tel que prévu par les autres, me faisait le plus grand bien. J’avais donc inclus le sport dans mon quotidien, au moins une fois par semaine, même si évidemment, je n’étais pas fermée à l’idée d’en faire davantage une fois de temps en temps. Par exemple, aujourd’hui, plutôt que de passer la journée à la maison tandis que Wesley était chez un ami pour l’anniversaire de celui-ci, j’avais accepté avec plaisir l’invitation d’une de mes amies, Roxane, à aller faire une randonnée. De ce fait, tandis que mon fils était en train de se préparer pour l’anniversaire de son ami, de mon côté, je me préparai pour ce que j’avais de prévu, c’est-à-dire que j’enfilai un pantalon de sport à motifs avec un soutien-gorge approprié de même qu’un débardeur par-dessus. Bref, de quoi être confortable et décente par la même occasion. Prévoyant dans un petit sac le nécessaire pour tenir le coup et ne pas me mettre à la recherche de nourriture en montagne, même si évidemment, nous ne faisions rien de bien extrême, je terminai de le préparai au moment où Wesley se dit prêt à partir. Ensemble, nous prîmes donc la voiture, et j’allai le déposer chez son ami qui habitait non loin avant de finalement me rendre au point de départ, là où Roxane et moi nous nous étions données rendez-vous. Sitôt sortie du véhicule, je ne mis pas vraiment de temps à la voir, me dirigeant en sa direction avec un grand sourire. Après lui avoir lancé un chaleureux: « Bonjour toi ! », je lui rendis sa bise avec plaisir, avant de lui répondre: « Évidemment que je suis prête ! » en riant doucement. Puis, peu de temps après, j’ajoutai « Je vais bien, et toi ? », jugeant que ce n’était pas le moment de m’étaler, compte tenu que nous aurions pas mal de temps pour discuter pendant la randonnée et que naturellement, je me voyais bien mal commencer à me lancer dans un monologue et ne pas prendre de nouvelles de mon amie, d’autant plus que dans l’immédiat, je ne me voyais pas raconter quoi que ce soit.
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Sujet: Re: Balade dangereuse + Baby Sam 15 Oct - 10:59
C'est toujours agréable de sortir un peu, de se dégourdir les jambes et surtout ça nous permet de nous évadée. Du moins, c'est ce qui m'arrive quand je marche dans un beau paysage. Il n'y a rien de mieux que de l'air pure, loin de la civilisation, loin de ces bruits bruyants, loin de injures et prises de colère de tout le monde suite aux stresses. Bref... C'est un petit paradis non loin de chez nous et j'aime en profiter. C'est ce que je compte faire aujourd'hui avec mon amie Baby. On ne se voit pas tous les jours, donc on aura certainement des choses à se dire, du moins, je l'espère sinon la promenade risque d'être longue. Mais, je pense qu'on arrivera à trouver une discussion quelconque avec ce qui nous entoure. D'autant plus que je n'ai pas ma langue dans ma poche donc je risque de parler souvent.
Je joins mon rire aux seins lorsqu'elle rit en hochant positivement la tête. Puisqu'elle est prête, on n’allait pas perdre de temps. Je commençais à prendre le chemin de la randonné avec grande hâte. Pour le moment c'était simple, le paysage était vaste, mais arriver à un certain point, ça sera comme magique. « Alors c’est partie ! » Disais-je avec enthousiasme. J’avais toujours de la bonne humeur à revendre. Faut dire que je n’aime pas me prendre la tête pour un rien et encore moins me disputer. Bien sûr, quand il faut, il faut, et surtout je suis assez franche dans ce que je dis, alors ce n’est pas toujours rose. Néanmoins, je fais en sorte malgré tout que tout ce passe pour le mieux. En somme, le sourire ne quittait pas mon visage.
Je hochais donc la tête quand elle me demande si je vais bien aussi. « Je vais bien aussi ma belle. Et cet air frais fait tellement du bien, tu ne trouves pas ? » Il y avait une petite brise, le ciel était certes pas bleu, mais plutôt gris, mais la fraicheur était agréable, et j’adorais ce temps là. « Cela change des grosses chaleurs qu’on a eu, disons qu’on peut enfin respirer ! » Ajoutais-je en ricanant.
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Sujet: Re: Balade dangereuse + Baby Mar 18 Oct - 22:29
Roxane & Baby
Balade dangereuse
À peine arrivées, nous prenions déjà la route sur le sentier de randonnée qui, même déjà tracé, semblait sortir de nulle part, nous permettant de nous évader quelque peu, même si nous étions à peine à quelques kilomètres de la ville. Rien de compliqué, mais pourtant des plus agréables pour passer du temps entre amies tout en faisant quelque peu de sport. Franchement, dans les circonstances actuelles, je ne voyais pas de plan qui pouvait être plus parfait que ça. Et puis, comme Roxane me le fit rapidement remarquer, le temps était, si on pouvait le dire ainsi, de notre côté. Évidemment, ce n’était pas parfait, puisque le soleil n’était pas des plus présents, mais en mon sens, ce n’était pas plus mal non plus. Voilà pourquoi je ne me fis pas prier pour répondre à mon amie par la positive en affirmant: « Tout à fait ! C’est juste parfait. », bien évidemment avec un petit sourire pour accompagner le tout. Puis, à son propos suivant, je ne pus m’empêcher de rire doucement avant d’ajouter en guise de commentaire: « Exactement ! Je ne crois pas que j’ai vécu une chaleur comme celle de cet été précédemment ! » Bon d’accord, peut-être que j’exagérais un peu, compte tenu que mon père vivait quand même dans le sud du pays et que pendant les vacances d’été, la chaleur ne laissait pas sa place, bien au contraire. Mais en ce qui concernait Washington, pour sûr, c’était l’été où j’avais le plus subi le temps chaud, ça je n’en doutais pas une seconde. Toutefois, je savais bien que ce n’était pas que le mercure qui expliquait cela, mais un changement bien précis à notre quotidien. D’ailleurs, je ne jugeai pas de trop de le mentionner à Roxane en ajoutant: « Wesley a commencé à jouer au baseball cet été et il n’y a pas beaucoup d’ombre sur les terrains, même dans les gradins. » Je n’estimai pas nécessaire de m’étaler plus que cela, me disant que pour le coup, mon propos était assez clair, et le fait que c’était la raison pour laquelle j’avais eu plus chaud que d’habitude, évidente. En effet, jamais je n’aurais su me permettre de rater un seul match de mon garçon. Bien sûr, mon été ne s’était pas résumé qu’à cela, bien que ça en avait occupé une grande partie, mais ça, je ne le mentionnai pas, pas tout de suite en tout cas. À la place, je préférai reporter l’attention sur mon amie, et lui demander: « Et de ton côté alors, ça s’est bien passé, l’été? Tu as eu beaucoup de boulot ? »
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Sujet: Re: Balade dangereuse + Baby Mer 26 Oct - 19:19
« Exactement ! Je ne crois pas que j’ai vécu une chaleur comme celle de cet été précédemment ! » Je hochais la tête positivement suite à ses mots. C’est vrai que nous avons eu un été plutôt chaud cette année. Le plus chaud, je ne sais pas vraiment mais dans tous les cas, on ne pouvait pas se plaindre, le soleil avait été à son rendez-vous comme promis. Forte heureusement, j’adore la chaleur, mais j’ai une préfère pour les saisons froides. En gros, les saisons actuelles. Je trouve qu’au printemps, les couleurs sont magnifiques… L’orangé, le jaune, le rouge… Le marron, bref, c’est juste grandiose, et les saveurs aussi ! En somme, je suis fan de l’automne. Puis, ça sent l’hiver qui arrive, les fêtes, Noël… En gros, tout ce que j’aime. « Pareil, et ça fais sortir les gens, donc ça ne pouvait qu’être bénéfique pour moi ! » Je commençais donc à marcher sur l’un des chemins de randonnée. Cette bonne marche va me faire dormir ce soir comme un bébé, et ça ne peut que me plaire. Puis, marcher, c’est bon pour la santé alors, ce n’est que du bénéfique. Tout en marchant, j’écoutais mon amie parler de son fils, ce qui me faisait sourire. « Wesley a commencé à jouer au baseball cet été et il n’y a pas beaucoup d’ombre sur les terrains, même dans les gradins. » Je secouais la tête comme exaspéré pour ça. C’est vraiment nul de ne pas avoir fait d’ombre, au moins pour les gradins. Après, c’est question budget, mais quand même. Dans tous les cas, ça doit être merveilleux de voir son fils jouer et être fier de son jeu. Enfin, je le suppose. Je n’ai pas d’enfant donc je ne peux pas ressentir les sentiments qu’une mère peut avoir pour son enfant. Après, j’ai eu l’amour de ma mère, mais c’est différent. J’aimerais un jour, apporté autant d’amour que ma mère m’a apporté pour mon enfant. « Et comment va ton fils alors ? Il a dû être content de faire du baseball, c’est un rêve de goss ça ! ça lui plait ? » Demandais-je vraiment intéressé. J’étais une personne très curieuse, mais aussi, qui adorer savoir comment aller toute la famille. J’aime me renseigné sur les choses, mais je ne forcerais jamais une personne à me raconter sa vie, loin de là. « Et de ton côté alors, ça s’est bien passé, l’été? Tu as eu beaucoup de boulot ? » Je hochais vivement la tête en riant nerveusement. « Oh que oui, j’en ai eu du boulot, un boulot monstre même ! Les clients n’ont pas cessé de venir. C’est une bonne chose, je dois bien l’avouer, mais parfois, c’était dur. Je dormais comme une marmotte le soir ! Mais sinon, en général, ça s’est bien passé, j’ai fait de nouvelles rencontres, de nouveaux amis, c’était un chic été. » Plus on marchait et parlait, moins je voyais le ciel se noircir. J'y prêtais pas vraiment attention à vrai dire. J'étais plus concentré sur ce qu'on faisait plutôt qu'à autre chose.
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Sujet: Re: Balade dangereuse + Baby Dim 30 Oct - 23:40
Roxane & Baby
Balade dangereuse
Peut-être qu’une personne plus susceptible que moi aurait été du genre à se montrer offensée ou un truc du genre par rapport au fait que Roxane s’était contentée, pour toute réaction à mes propos, de secouer la tête d’un air exaspéré. Connaissant mon amie, je savais très bien que ce n’était pas contre moi, je le prenais en fait tellement pour acquis qu’en guise de réponse, je me contentai de simplement hausser les épaules, comme pour signifier, que ce n’était malheureusement pas quelque chose que je pouvais contrôler. De plus, je jugeais qu’il n’était pas vraiment nécessaire que je me lance dans un monologue expliquant comment cela était désagréable, puisqu’au bout du compte, j’avais su m’y faire, prenant des mesures pour m’assurer que je ne crevais pas de chaleur, par exemple en portant un chapeau ou bien en apportant de quoi me rafraîchir. Cela avait fait en sorte qu’à la fin de la saison, je m’étais retrouvée à transporter pas mal plus de choses que je ne l’aurais voulu dans un premier temps, mais je préférais de loin avoir un plus gros sac que de manquer d’un truc et en souffrir au bout du compte. Mais ça, je ne jugeai pas nécessaire de le dire, me disant qu’il était fort préférable d’écouter les questions de mon amie, avec un sourire non-feint, ce même sourire qui apparaissait sur mon visage à chaque fois que je parlais de mon fils. Ce n’était pas ma faute, ça me venait tout naturellement, et j’avais compris il y a bien longtemps que rien ne pouvait m’en empêcher. Maintenant, je ne m’en faisais pas trop, me contentant de simplement suivre le mouvement, et ne pas laisser ce détail m’empêcher de poursuivre la conversation. Je le prouvai en ne tardant pas à dire à mon ami: « Il va très bien, merci ! Oui, il était très content, surtout que ça lui a passé de passer plusieurs jours de l’été avec ses amis. Il a vraiment adoré, je crois qu’il va recommencer l’an prochain s’il le peut. » Parce que pour mon fils, c’était ça l’important; s’amuser et passer un bon moment. Le grand rêve de jouer au niveau professionnel, il avait pris pour acquis que ce n’était pas pour lui depuis un moment. Ce n’était pas chose triste, une constatation qu’il avait choisi d’embrasser, lui permettant de se mettre moins de pression et profiter du moment, ce à quoi je ne pouvais clairement pas m’opposer. Le gardant pour moi pour le moment toutefois, je reportai l’attention sur mon amie, lui demandant, en sommes, comment son été s’était déroulé. Je m’en étais tenue à une question concernant son boulot, mais ce fut clairement avec plaisir que je l’écoutai me raconter encore plus que cela. Évidemment, elle avait répondu à ma question, puis elle avait ajouté autre chose, m’arrachant un nouveau sourire de même qu’un: « C’est génial ça ! Et tu… » que je ne sus finir au bout du compte, puisqu’au même moment, un grondement que je jugeais quelque peu inhabituel dans le cas présent me fit quelque peu sursauter. Après tout, nous étions seules, dans une région pas assez éloignée pour être attaquée par un animal faisant un tel bruit ou un truc du genre. Fronçant les sourcils, je regardai un peu plus haut devant moi, voyant les nuages commencer à devenir de plus en plus foncés. Me disant que me sentir concernée ne serait pas de trop, je pointai le phénomène à Roxane, puis je dis: « Tu as vu ça… ? » me mordillant la lèvre inférieure par la suite, espérant que pour le coup, ce n’était que des nuages passagers, même si je me doutais que ce serait un peu trop espérer de penser cela dans le cas présent.
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Sujet: Re: Balade dangereuse + Baby Mar 8 Nov - 11:50
Balade dangereuse
« Il va très bien, merci ! Oui, il était très content, surtout que ça lui a passé de passer plusieurs jours de l’été avec ses amis. Il a vraiment adoré, je crois qu’il va recommencer l’an prochain s’il le peut. » Je souriais avec douceur en hochant la tête en signe de compréhension. Je l’envie un peu d’avoir un enfant. J’adorais avoir un enfant, et à ma grande surprise, je remarque que j’y pense de plus en plus maintenant. C’est sûrement dû au fait que mon âge augmente de plus en plus chaque années, que je ne vois pas le temps passé et que j’arrive déjà à trente-deux ans. Je ne voudrais pas être maman vers les quarante ans même si ça se fait de plus en plus maintenant. Après, pour ça il faut bien que je trouve un père, et je me vois mal l’obligé à me faire un enfant, et je me vois mal faire un enfant avec une personne que je ne connais pas entièrement. Bref c’est compliqué. Et tout ça pour dire, que Baby a beaucoup de chance d’avoir un fils et j’étais très heureuse pour elle. « C’est vraiment bien alors ! Il aura de bon souvenirs et il en aura d’autres ! » Disais-je en souriant doucement.
Puis, je lui parlais de mon été, de mon travail qui m’avait pris beaucoup de temps cet été. Je n’ai pas eu de vacances depuis des années maintenant.. Je devrais songer à en prendre un peu, mais je me vois pas donner ma boutique à mon personnel. J’ai vraiment besoin de quelqu’un de confiance pour ça, et actuellement, ce n’est pas le cas. « C’est génial ça ! Et tu… » J’arquais alors un sourcil, avec un sourire amusée lorsqu’elle ne termine pas sa phrase. Je me demandais ce qu’il se passait pour ne pas qu’elle la termine. Je regardais instinctivement autour de nous, histoire de voir s’il y avait un quelconque animal mais visiblement, non. « Je.. ? » Demandais-je de manière interrogative puis elle me pointait le ciel, levant alors la tête. « Tu as vu ça… ? » Je faisais alors de gros yeux en voyant le ciel changer de couleur d’un coup. J’espérais que ce n’était pas pour nous, mais vu que ça venait vers nous, je ne pouvais pas dire ça. Je lâchais un long soupire et je regardais l’heure. Il était un peu trop tard pour faire demi-tour car on aura l’orage sur notre tête. Il faut donc qu’on se trouve un abri avant qu’on est une saucé sur la tête et des éclairs à tout va. « oui… Et… » Je bouge un peu mes lèvres en passant mes mains dans mes cheveux. « Et on ferait mieux de se trouver un endroit pour s’abrité ! Parce que quand ça sera sur nous, dans genre.. Dix à quinze minutes, ça ne sera pas drôle du tout ! »
Ce fut avec un hochement de tête positif accompagné d’un petit sourire que j’approuvai pleinement le propos de mon amie quand elle en vint à parler des souvenirs que mon fils avait pu former au cours de son été avec ses amis sur le terrain de baseball. Après tout, il était vrai que cela lui ferait de bon moments à raconter plus tard, et je ne saurais m’en montrer plus heureuse, rassurée par la même occasion. En effet, cela venait calmer mes craintes comme quoi il pourrait être affecté par le fait que son père ne semblait pas vraiment s’intéresser à ce qu’il faisait, parce que le baseball, ce n’était pas son truc à la base et clairement, il ne voulait pas faire d’effort. De mon côté, même si je n’y connaissais rien, je n’avais pas raté un seul match, parce que jamais je ne me serais permise de faire une chose pareille. Visiblement, Wesley avait semblé l’apprécier, ne me laissant jamais percevoir quelconque déception quant à l’attitude de son paternel. Après, peut-être le cachait-il, je ne l’espérais pas en tout cas. Mais si le baseball avait pu le satisfaire pour l’été, alors j’allais m’en contenter. Je savais bien que pour cela, je n’avais pas profité de mes vacances comme j’aurais pu le faire, par exemple en allant plus longtemps à la plage ou quelque chose du genre, mais franchement, je m’en moquais; être avec ma famille, en particulier mon fils, c’était ce qui comptait le plus à mes yeux. Après, jamais je ne pourrais imposer cela à quoi que ce soit, sachant que tout le monde avait sa façon de passer l’été et que surtout, ce n’était pas tout le monde qui avait le même nombre de jours de vacances au cours de la belle saison. Roxane en était un bon exemple dans le cas présent, en venant à me le prouver en m’expliquant ce qu’elle avait pu faire, outre bosser. Pour sûr, j’aurais voulu en savoir davantage, mais malheureusement, je fus interrompue par la vision d’un paysage trop peu rassurant, me faisant comprendre que peut-être j’aurais dû me sentir un peu plus craintive par le pourcentage, aussi faible soit-il, de précipitations annoncé à la télévision, prévu pour cet après-midi. Pourquoi fallait-il que ce soit ici et maintenant que ce faible pourcentage vienne dicter le déroulement de notre journée ? Profondément embêtée pour le coup, je n’eus toutefois pas l’occasion de râler, puisque quelque chose de plus important prit le dessus; trouver un endroit où se réfugier, parce que là, clairement, nous ne pouvions pas prendre le risque de continuer notre route en espérant que les nuages allaient passer à un moment ou un autre. Soufflant bruyamment pour signifier que non seulement, je ne m’attendais pas à devoir réfléchir à une chose pareille, pas pour ces raisons en tout cas, et aussi que j’y songeais sérieusement, parce que je n’avais pas le choix pour le coup, je finis par proposer: « Il y a un chalet à quelques mètres d’ici, je crois. On peut réussir à s’y rendre… » Soudainement, un coup de tonnerre se fit entendre. Lointain, mais suffisamment pour que soudainement, le temps nous rattrape et que je sois obligée de dire: « Si on s’y prend efficacement… » Traduction : Il nous faudrait marcher plus rapidement que la normale, limite courir. Heureusement, nous étions vêtues pour l’occasion, maintenant je supposais qu’il nous fallait juste le courage pour le faire.
Faire confiance à la météo, est-ce vraiment une bonne chose ? Je n’en sais trop rien. Normalement, cela ne devait être que nuageux mais visiblement, le temps en a décidé autrement. Je n’aimais pas ça, surtout quand nous sommes en montagne. Cela veut dire.. Pas de réseau, et peu d’endroit où s’abritait. Je n’aimais pas ça, mais pas du tout. Je sursautais alors en entendant le coup de tonnerre, il était loin mais suffisamment prêt pour comprendre qu’il fallait se bouger et vite. C’était assez dangereux de rester à découvert, puis rien de tel que d’attraper malade quand la pluie sera là. Bon, nous sommes quand même bien protéger, mais quand même. De plus, le vent commençait à se lever, alors je fermais correctement mon manteau jusqu’à ma gorge en soufflant doucement. « Il y a un chalet à quelques mètres d’ici, je crois. On peut réussir à s’y rendre… » Cette idée me plaisait bien. Le principal c’est de se trouver un abri au plus vite, et je n’allais pas refuser cette offre. Loin de là même, d’autant plus que quelques goûtes commencer à tomber sur mon visage ce qui me fais lever la tête un instant. « Oui allons y ! Vite ! » Disais-je en pinçant mes lèvres entres elles. « Si on s’y prend efficacement… » Je hochais vivement la tête à ces paroles. On était sur la même longueur d'onde, si on y va en marchant, il est clair qu'on aura l'orage très vite sur nos têtes. Je ricane alors en haussant les épaules. « Le mieux.. C’est de courir non ? » Disais-je avec un brin d’amusement, bien que j’étais assez inquiète. Fallait bien qu’on prenne ça un peu à la rigolade, sinon, le stresse va prendre de l’ampleur sur nous et gagner. Ce dont je ne veux pas… De là, j’accélérais le pas, suivant mon amie jusqu’à ce chalet. Je faisais quand même attention où je posais mes pieds, il manquerait plus qu’on se blesse en courant, d’autant plus que la pluie se faisait plus dense soudainement. « On est vraiment mal tombé là ! » Soufflais-je longuement en passant mes mains dans mes cheveux, dorénavant humide sous la pluie. Puis, suite à notre course, je me mis à glisser, me rattrapant de justesse au bras de mon amie.
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Sujet: Re: Balade dangereuse + Baby Mar 29 Nov - 1:38
Roxane & Baby
Balade dangereuse
Je ne niais pas que lorsque je disais « s’y prendre efficacement », c’était effectivement courir, ou au minimum marcher rapidement. Pourquoi ne l’avais-je pas dit ainsi, rendant la chose plus simple ? Franchement, je ne savais le dire… Il fallait dire que j’avais parfois la mauvaise habitude de rendre les choses plus complexes qu’elles ne devaient l’être, et cette fois-ci ne faisait pas exception à la règle. C’était idiot, je ne le niais pas, mais en même temps, je choisis de ne pas trop m’en faire, considérant que cela n’eut pas, en mon sens, d’incidence majeure à proprement parler. De plus, dans le cas présent, il était évident que le mieux était de se concentrer sur les conditions météorologiques qui nous obligeaient à prendre une décision très rapidement. Heureusement, il ne fut pas trop compliqué d’arrêter notre choix d’abri sur le dit chalet, ouvert au public pour prendre une pause, ou bien s’abriter en cas de pluie, visiblement. Sachant que le temps n’était plus de notre côté à présent, je ne dis plus rien avant de commencer à courir avec mon amie et encore là, notre timing était plutôt limite, puisque la pluie se fit en plus en plus présente, arrachant une exclamation du côté de Roxane à laquelle je ne répondis pas, ne songeant même pas à le faire. Ce n’était pas contre elle, bien loin de là, mais disons que là, pour le moment, mon but, c’était de courir, et aussi, retrouver ce dit chalet. Parce que même si j’étais plus que persuadée que celui-ci n’était pas très loin, il n’en demeurait pas moins que je ne connaissais pas la montagne par coeur de sorte à pouvoir déterminer où il se trouvait précisément. À mon grand soulagement, je le vis apparaître dans mon champ de vision au bout de quelques mètres, mais avant que je ne puisse le signaler à mon amie, je la sentis soudainement m’agripper le bras, m’arrachant un cri de surprise et m’obligeant à ralentir la cadence pour m’assurer de ne pas me rétamer au sol. Évidemment, je voulus me retourner pour voir si tout allait bien, mais un autre coup de tonnerre fit rage, et le chalet étant à quelques pas, je décidai de reporter ma question pour plus tard, ne laissant toutefois pas Roxane derrière pour autant. Quelques instants après, nous fûmes à l’intérieur, particulièrement trempées, mais quand même saines et sauves, si on pouvait le dire ainsi. Puis, sans attendre plus longtemps, sans même d’avoir pour idée d’essorer mes cheveux ou quelque chose du genre, je me retournai vers mon amie, et je dis: « Ça va, tu ne t’es pas blessée ? », sincèrement inquiète pour elle pour le coup, compte tenu que je n’avais rien vu de ce qui s’était passé plus tôt, à ma plus grande frustration dans le cas présent.
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