Les amours, et les emmerdes. ♦ Adrixy

InvitéInvité MY BOOK COVER

Les amours,les emmerdes.

EXORDIUM.

Le fait qu’Adriano fasse partie de la famille, ça me plaisait. Certes, je ne pense pas que ça dure éternellement, moi, j’ai assez de mal à voir l’évolution de ce couple Kayla et lui, il le sait, je pense que j’ai dû lui dire une centaine de fois, néanmoins, il sait aussi que je respecte son choix et que l’amour, ça peut changer une personne. J’espère qu’un jour, Kayla remarquera sa façon d’être et finira par changé mais j’ai un grand doute. Elle s’est toujours considérée comme une princesse, elle a toujours voulu commandé et faire ce dont elle avait envie alors ce n’est pas maintenant que ça se fera. Après, je ne lui veux pas de mal, je lui souhaite tout le bonheur du monde mais je souhaite aussi le bonheur d’Adriano car il le mérite énormément. Je trouve que c’est une personne merveilleuse et je pense que si j’aurais eu son âge ou dans les environs, j’aurais tenté quelque chose avec lui, du moins, s’il n’était pas en couple car je ne veux plus être ce genre de personne qui brise les couples. Là, en ce moment, je suis en plein dedans et je n’ai pas très envie d’en parler. C’était confus dans ma tête et dans mon cœur mais surtout, je me sentais plus que coupable dans ce que j’ai pu faire. Après tout, je ne me reconnaissais même plus. On me qualifie tous comme une personne gentille, altruiste, souriante et qui aime et aide son prochain, mais voilà, j’ai quand même brisé un cœur et ça me fait du mal. Perdre Sasha, c’est simplement la pire chose qui me soit arrivé. « Tu sais, de file en aiguille la vie se trace sans même qu’on s’en rendre compte. C’est une bonne chose après tout, et peut-être que ton père sera fier de toi pour être entré dans ce genre d’école. On n’en sait rien. Bon, comme je te l’ai déjà dis, ça risque de ne pas être facile pour lui comme pour toi, mais au fur et à mesure, quand tu l’auras trouver bien sûr, ça se passera bien. Je l’espère de tout cœur en tout cas. » disais-je en lui souriant tout en dégustant l’un des gâteau tranquillement. « Puis, c’est bien que tu te sois créer ta vie tout seul ici, certes, grâce à tes connaissances et tes nouveaux amis, mais c’est toi qui est entrain de bâtir ta vie et ça, tout seul donc je trouve que c’est très bien. » Disais-je sincèrement tout en laissant mon regard sur sa personne. Je hochais ensuite la tête par rapport à sa mère, je comprenais qu’il lui en voulait, à sa place ,j’aurais été pareil. Un mensonge, ça ne se pardonne pas comme ça j’en suis bien consciente. « Si un jour ta mère débarque comme ça, dis lui qu’elle peut venir ici. Cela ne me dérange pas d’accord ? » Même si je ne la connaissais pas et même si je n’étais pas d’accord sur son choix d’avoir cacher la vérité à son fils, ça ne fait pas de moi une personne qui refuse d’accueillir une personne à la maison, encore plus s’il s’agit de la famille d’Adriano. « Et quoi qu’il en soit, prend ton temps par rapport à ta mère, au bout d’un moment, tu ressentirais sûrement le besoin d’en parler avec elle et à ce moment là, tu pourras aller la voir et prendre un peu de temps. » Je lui offrais un doux sourire. Puis, je hochais la tête pour changer de discussion, partant donc sur le sujet de Kayla. « Ouais, elle est têtue, mais si tu gueules un bon coups, je pense que ça va la faire réagir. Et elle n’a pas à t’obligé à rester avec elle. Après, souffle un peu, sort sans elle, promène toi sans elle, je ne sais pas, mais prend du temps rien que pour toi. Si tu ne le fais pas, tu n’arriveras jamais à connaître la vérité sur ce que tu ressens vraiment. Après, tu peux essayer de faire de nouvelle rencontre aussi, si tu te sens attiré par d’autre personne, ou que tu vois que tu t’attaches à quelqu’un d’autre alors, tu auras ta réponse. » Je haussais un peu les épaules en terminant mon thé tranquillement. Quand la question se retourne pour moi, je grimaçais un peu en haussant de nouveau les épaules. « moi.. ? » Je bougeais un peu mes lèvres. « Ma vie sentimentale est bien compliqué… Pour tout te dire, j’ai fais du mal à mon amie et ça me bouffe de l’intérieur. Mais je prend un peu de recule sur tout ça, et j’essaie de penser à autre chose, histoire de ne pas me morfondre de trop tu vois.. »

InvitéInvité MY BOOK COVER

Les amours, les emmerdes

Adriano & Roxane

Mon appartement, a toujours été mon nid à moi, et je laissais peu de personnes y entrer ou venir me rendre visite longtemps, depuis quelques temps j’avais un colocataire, mais les seules personnes que je le laissais entrer étaient Roxane, ma petite amie et ma meilleure amie. J’avais de la chance que mon grand-père a accepté de payer un logement aussi luxueux, parfois ça me gênait un peu, mais je leur rendais bien en étant major de ma promotion depuis la licence. Je savais qu’ils étaient fière de moi, et que ça avait été une façon de m’encourager, alors je n’avais pas vraiment osé leur refuser cette offre. Pourtant, j’avais la crainte que ma mère ne veuille finir par habiter à la maison, je refusais de la laisser venir, elle avait les moyen de trouver un appartement dans un autre quartier, et je ne voulais de toute façon plus la voir pour le moment, les choses étaient devenues trop compliquées, mais elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même après tout. Ces lettres que j’avais trouvé, révélant tous ces mensonges à propos de mon père, qu’il ne m’avait jamais abandonné, c’était de sa faute, et je ne comprenais pas pourquoi elle avait fait ça, comment elle avait pu me cacher autant de choses depuis tout ce temps. Je ne voulais plus en parler, ça me mettait en colère la plupart du temps, de devoir repenser à elle, et quand j’entendais tout le monde me dire que je devrais essayer de lui pardonner, c’était encore pire pour moi, car personne ne pouvait comprendre ce que je ressentais face à tout ça. Après tout, j’avais quand même passé la moitié de ma vie sans mon père, alors qu’il avait peut-être eu envie de savoir que j’existais à l’époque, je ne sais pas, pour ça il faudrait que je le rencontre un jour. « Oui. Pour le moment je suis heureux à Washington, j’ai mes amis, j’ai ma petite amie, même si en ce moment c’est plutôt compliqué, mais grâce à elle je t’ai rencontré. Et puis mes études se passent très bien, mon stage en entreprise aussi, je n’ai pas de raisons de m’inquiéter, je construis ma propre vie doucement mais j’avance dans la bonne direction, et tout ça c’est grâce aux gens comme toi qui me soutiennent tous les jours. » Je souriais. Ma famille me manquait, mais je devais commencer maintenant, à penser à mon avenir, car je suis encore jeune, et je ne pouvais pas faire ma route en fonction de ma famille pour toujours. Dans cette ville, je me sentais bien malgré tout, et j’avais fait mon cercle, j’avais beaucoup de choses qui me suffisaient à être heureux finalement. « Je lui dirais, si tu veux l’héberger chez toi, ça ne me dérange pas, de toute façon la connaissant elle ne résistera pas longtemps à prendre un loft sur Capitol Hill ou Downtown, c’est tout à faire son genre de vie. » Ma mère a toujours été une vraie citadine, aimant courir les magasins, marché dans la rue en talons hauts avec un sourire déterminé sur les lèvres, une femme de caractère. Mais la discussion finissait pas revenir sur ma petite amie actuelle, malgré moi. Elle me posait beaucoup de problèmes en ce moment, et je crois que peu de monde de mon entourage l’apprécie au final. « De toute façon je pense que je vais réfléchir de mon côté. Je me suis rendu compte récemment que peu de mes amis proches l’apprécie, et c’est plutôt compliqué pour moi, elle me coupe toujours du monde, elle veut toujours qu’on ne soit que nous deux, tout le temps. Je pense que je l’aime encore, mais que ce n’est plus comme au début. Et puis tu as sans doute raison, je finirai peut-être pas m’attacher à une autre fille, et je comprendrais que elle n’est pas faite pour moi. » Je buvais mon thé, la sensation de chaud étant agréable. « Je crois que j’avais eu ton âge, tu m’aurais bien intéressée. » Je souriais doucement, mais c’était plutôt vrai. « Sérieux ? T’as fait quoi pour mettre ta meilleure amie en colère ? » Je la regardais, me demandant bien ce qu’elle avait pu faire de si terrible.