Il me saoul, mais bon.. J'aime bien. ◘ Lyly's

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Il me saoul, mais bon, j'aime bien.

Lyly & lylys

Je me baladais la musique aux oreilles, écoutant de la musique classique. C’était quelque chose que j’adorais.. Une balade, de l’air frais, une douce mélodie aux oreilles, entres ces instruments à cuivre, ses notes de piano, de violon.. C’était merveilleux, ça me faisait penser à autre chose que ces journées aux travailles ou en cours. Pourtant, j’adore ce que je fais,les animaux est l’une de mes plus grande passion. Je ne pourrais vivre sans eux,c’est purement et simplement impossible. J’adore les pouponner. Certains préfère les enfant, moi,ce sont les animaux sauvages ou domestique. Quoi qu’il en soit, en cette fin de journée, j’avais décidé de sortir de ma chambre… Cela ferait plaisir à tout le monde que je bouge mes fesses, alors une balade d’une ou deux heures, seule, ça ne fait pas de mal. Cela me permet de me ressourcer.

Cependant, je ne m’attendais pas à ce que cette journée se termine mal.. Les rues se remplissaient des personnes qui souhaitent manger dans les resturants, ou qui souhaitent aller boire un verre ou deux avant de rentrer chez eux, ou alors, simplement des personnes comme moi qui ne voulaient que se dégourdir les jambes. J’augmentais un peu le son dans mes écouteurs pour retirer le bruit des blablas incessant jusqu’à ce que je me sente bousculé.. Mais pas que, une sensation brûlante se fit sentir sur ma poitrine et mon ventre ce qui me faisait lâcher un cris de surprise. Pas un long et bruyant cris, mais assez pour montrer que j’avais eu mal. Je tirais sur le haut de ma robe pour éviter le contacte avec ma peau. « Bon sang… ! » Soufflais-je en faisant une moue.Je n’avais pas encore prêté attention à la personne qui m’avait fait ça. « ma robe…C’est fichu ! Et c’est chaud ! » Je secouais un peu le tissu avant de lever la tête vers la personne qui m’avait fait ça. On dirait qu’il en avait rien à faire. Je soupirais un peu… « La prochaine fois… regardé où vous mettez les pieds, ça évitera les accidents ! » Ma peau sur mon buste était un peu rouge suite au café,et ça doit être l’adrénaline du moment puisque je ne ressentais aucune timidité. Du moins,pour le moment. « Vous auriez vraiment pu faire attention… Ou achetez vous des lunettes, j’en sais rien… »Je secouais la tête comme exaspéré de la situation. Moi qui voulait une journée tranquille… Je suis bien servie. J’aurais mieux fait de rester dans ma chambre, avec mes chats, à bouquiner.

En plus de ça, ma robe était fichu... je ne prête normalement pas attention à mes habits, mais je ne faisais pas les boutiques tous les jours, surtout que je détestais prendre l'argent de mes parents pour pouvoir m'en acheter. Du coup,je devrais la mettre à la poubelle... Le café, ça tâche. Le seul moyen serait de la mettre au pressing, mais c'était pas donner non plus. Tant pis... je devrais faire avec et surtout terminer ma balade trempé. Je n'aime pas la sensation humide sur mon corps, c'était désagréable et collant. Une bonne douche me fera un plus grand bien et je me sentirais moins souillée.

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Il me saoul, mais bon...J'aime bien

Alys & Lysandre

Le vent me soufflait dans le visage, c'était glacé, ça faisait l'effet de coups de fouets contre mes joues, contre mon nez. J'avais beau mettre le nez dans mon écharpe, je détestais cette sensation. Je regrettais soudainement mon lit, mes draps chauds, mon oreille où j'aimais enfoncer mon visage pour ne pas me rendre compte que le soleil commençait déjà à se lever. Je regrettais mon matelas qui me supportait, où je pouvais m'étaler comme un vieux retraité qui n'aurait rien à faire de sa journée. J'aurai aimé, rester chez moi toute la journée. Me faire un thé, prendre ma guitare, composer quelques chansons peut-être, bien me plonger dans une bonne série, dévorant chaque épisodes sans me poser de questions. Mais voilà, j'avais reçu un appel ce matin d'un ami, qui n'allait pas spécialement bien, et j'avais décidé d'aller lui rendre visite. D'habitude, je l'aurai certainement envoyé chier, j'aurai lu le message, j'aurai jeté mon portable dans un coin, et je me serais rendormi sans peine. Mais c'était quelqu'un de spécial, alors je ne pouvais pas le laisser seul. Il aurait été pour moi lui aussi, si j'avais eu un problème. Adam, il pouvait toujours compter sur moi, et moi sur lui. Les mains dans les poches, j'avais mis mes écouteurs dans les oreilles, passant une chanson de Queen pour pouvoir accompagner ma marche dans les ruelles. Je suivais le rythme tranquillement, bravant le petit froid de la saison. Je pensais subitement à mon prochain album, j'avais déjà quelques chansons, mais les délais étaient plutôt serrés en ce moment, alors je devais faire un effort. Seulement , entre les concerts, les soirées et puis les matinées à dormir, je n'avais pas pu me concentrer ces temps-ci. La musique qui résonnait dans mes oreilles, me remotivait soudainement à prendre les choses en main. J'avais la tête ailleurs, les oreilles dans les nuages, et j'imaginais quelques paroles, quelques notes. Je ne faisais plus attention à ce qui se passait devant moi, la rue devenait secondaire. J'étais complètement dans mon monde musical, rêvassant un peu, me laissant avancer dans les rues sans prêter attention au reste du monde. Et puis, alors que je continuais à faire mon petit chemin sans histoires, j'avais buté contre quelqu'un sans faire exprès. C'était peut-être de ma faute, mais ça m'avait agacé, j'avais de toute façon, un caractère de merde et je l'assumais totalement. Je crois que c'était juste le mauvais moment pour me prendre la tête avec quelqu'un en fait. J'étais mal réveillé, j'avais envie de dormir, je voulais juste être seul, et je ne voulais pas parler.

« ma robe…C’est fichu ! Et c’est chaud ! » C'était la seule chose qui m'avait sorti de mes pensées profondes. Elle venait de gâcher ma musique et ma tranquillité. Je savais que elle me ferait chier, alors j'avais baissé mes écouteurs, sans couper la musique. Un petit bruit de fond se laissait entendre, car le volume était fort à ce moment-là. Il fallait bien ça pour ne pas entendre les bruits de la ville, entre les voitures, les passants et les rires des couples. Il ne me fallait pas beaucoup de temps pour comprendre ce qui venait de se passer entre cette fille et moi. Je marchais trop vite, je ne faisais pas attention, elle n'avait pas eu l'intelligence de s'éloigner en me voyant courir à moitié vers elle, mais comme elle était blonde, il ne fallait pas s'étonner, et ce qui devait arriver, arriva. Nous nous sommes rentrés dedans brutalement, et elle avait eu le malheur, à ce moment précis, d'avoir un café à emporter entre les mains. « La prochaine fois… regardé où vous mettez les pieds, ça évitera les accidents ! » J'avais soupiré d’agacement. Mais elle pouvait pas passer sa route et se taire celle-là. C'était qu'un bout de tissu, si elle avait fermé mon manteau, elle n'aurait jamais eu de tâche là-dessus, et surtout, elle aurait pas été brûlée par son café. Sa voix me montait déjà à la tête, et j'avais juste envie de continuer ma route tranquillement. Visiblement, je n'allais pas pouvoir réaliser mon souhait, cette jeune fille n'avait pas l'air de vouloir se taire et de continuer à marcher. « Eh oh on se calme tout de suite la blonde. Je suis pas le seul à marcher ici, donc fallait peut-être penser à s'éloigner en me voyant arriver. Et puis la prochaine fois ferme ta veste, ça t'évitera de tâcher ta robe. D'ailleurs t'as l'âge de boire du café toi ? T'as pas genre 15 ans ? » J'avais envie de la faire chier comme elle me faisait chier. De toute façon je n'étais pas du genre à être poli et courtois, et encore moins à m'excuser auprès de quelqu'un. Alors encore moins une gamine qui me faisait chier pour une robe en tissu dont j'en avais rien à foutre. Elle me faisait soupirer, toujours les mains dans les poches. Sérieusement, pourquoi il fallait que je la croise, maintenant, dans cette rue. J'aurais pu prendre n'importe quel coin, passer n'importe où, il fallait que je tombe sur elle maintenant. J'allais être ralenti pour aller chez mon ami, et ça ne me plaisait pas du tout. « Vous auriez vraiment pu faire attention… Ou achetez vous des lunettes, j’en sais rien… » Je croyais rêver. Elle ne savait pas à qui elle avait affaire. Je fronçais les sourcils en râlant, prenant un air dur et hautain. C'est qu'elle commençait à me faire chier celle-là. Qu'elle s'en aille dans un pressing quoi. « Baisse un peu le ton gamine là. Tu veux pas juste te tourner et aller te racheter un café bien sagement ? » Merde quoi.

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Lyly & lylys

« Eh oh on se calme tout de suite la blonde. Je suis pas le seul à marcher ici, donc fallait peut-être penser à s'éloigner en me voyant arriver. Et puis la prochaine fois ferme ta veste, ça t'évitera de tâcher ta robe. D'ailleurs t'as l'âge de boire du café toi ? T'as pas genre 15 ans ? » Je le regardais avec de gros yeux. Voilà l'exemple même du pourquoi je ne veux pas sortir. Tomber sur des personnes comme ça, qui ne regarde pas où ils vont et qui osent me critiquer. La critique, je connaissais depuis longtemps, mais j'avais appris à ne pas les écouter et à les laisser parler même si dans le fond, ça me faisait du mal. Je soupirais sans rien dire, réfléchissant à ce que je pourrais lui dire. Après tout, moi, je réfléchis avant de parler, je ne dis pas des conneries comme lui. Puis, d'où j'ai quinze ans ? Je fais si jeune que ça ? Je soupire de nouveau à mes pensées... J'aimerais être enfin dans la vingtaine, être majeur, pouvoir avoir le permis de conduire, pouvoir avoir mon propre logement, avoir terminé mes études, vivre ma vie en solitaire... Je serais bien mieux, et au moins, mes parents ne me diront plus " mais sors un peu Alys." Je baissais alors la tête à ses mots, regardant mon café entre mes doigts puis je levais les yeux au ciel comme exaspérée. " Tu n'es pas mon père, ni même un membre de ma famille, tu ne me donnes pas d'ordre." Disais-je en premier lieu, mais ce n'était pas d'une façon froide, c'était d'une façon normale, je ne voulais pas non plus partir sur la dispute, je n'aimais pas ça. Néanmoins, je me surprenais à ne pas partir en courant. Je pense que mes jambes sont trop fixés sur le sol pour que je puisse faire quoi que ce soit. " Puis, j'ai dix-sept ans, et je pense que j'ai le droit de boire du café suite à la journée qui m'attends. Puis, en quoi cela gêne que j'en boive ? Je ne vais pas faire de crise cardiaque. C'est pas comme si j'en buvais cinq d'affilé, je ne suis pas folle." Je roulais des yeux en le détaillant du regard. Je ne m'étais jamais vu comme ça, à répondre aux autres, à me défendre. Comme quoi, je peux changé... Dommage, que mon frère ou Eloan ne soit pas là pour le voir.

« Baisse un peu le ton gamine là. Tu veux pas juste te tourner et aller te racheter un café bien sagement ? » Je n'aimais pas qu'il m'appelle Gamine. Je n'en été plus une. J'avais un travail, des études, des responsabilités même si je vivais encore sous le toit de mes parents. C'était blessant que je ne remarquais pas le fait de lui avoir lancer un regard plutôt noir. Il m'exaspéré en même temps. Il était plus vieux alors il se croyait plus fort. " T'es peut être vieux, mais arrête de te croire le plus autoritaire. Alors les paroles comme gamines, blonde, ou je ne sais quoi, qui est malpolie, tu peux les dire à quelqu'un d'autre, mais évite à moi s'il te plais.." Murmurais-je un peu en soufflant. J'avais une boule au ventre suite au stresse. Puis je haussais les épaules en secouant la tête. " Vous êtes tous des malpolies dans ce monde ou quoi ? c'est toi qui me renverse le café dessus, et même si c'est pas fais exprès, et tu ne proposes même pas d'en racheter un ou même de payer le pressing ? Moi, je l'aurais fais. mais bon, les autres ont trop de fierté." Je passais l'une de mes mains dans mes cheveux. Faudrait peut être que j'arrête de dire tout haut ce que je pense, ça risque de dégénérais...

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Alys & Lysandre

La journée aurait pu se dérouler normalement. J’aurai pu passer à côté de cette jeune fille qui me hurlait dans les oreilles, sans lui répondre, sans même la regarder. J’aurai pu continuer mon chemin dans cette rue animée, me frayant un passage parmi le reste des passants. J’aurai pu arriver à la station de métro, descendre en sous-terrain et finir par me rendre sans le moindre problème au bar de mon ami, qui m’attendait sans doute depuis un bon petit moment maintenant. Mais malheureusement, les choses ne s’étaient pas déroulées de cette façon, et je m’étais arrêté, tout ça parce que, je m’étais cogné contre une gamine blonde qui, comme moi, ne savait visiblement pas regarder où elle allait. C’était de ma faute, au lieu de lui répondre, j’aurai tout de suite dû m’en aller et continuer ma route. Mais bon, sur le moment, sa réaction m’avait plutôt surprise, et puis je n’ai pas tout de suite fait attention à ce qui se passait. J’avais été tellement pressé, que je n’avais pas tout de suite remarqué que je rentrais dans quelqu’un. Il faut dire que, la musique, le bruit sourd des passants, le plein de monde qui marchait rapidement, tout ça, c’était presque fait exprès pour qu’un accident finisse par arriver, et ça aurait pu tomber sur n’importe qui. J’aurai très bien pu me cogner contre un beau garçon, et ça aurait été sûrement beaucoup plus amusant d’ailleurs. Mais non, moi je n’avais toujours pas de chance, je me cognais contre des gamines qui marchaient avec leur café mal fermé, et qui s’étonnait ensuite d’en retrouver partout sur leur vêtement. J’avais soupiré, j’avais beau essayer de la faire taire, elle continuait de me parler, et de me polluer les oreilles sans arrêt. Je ne comprenais pas pourquoi elle lâchait pas l’affaire. Elle aurait très bien pu râler, et continuer son chemin sans s’arrêter. Il faut dire que je ne l’avais pas vraiment encouragée dans ce sens, puisque je continuais moi aussi d’alimenter le dialogue et de donner de quoi faire à la discussion. Mais bon, je n’étais pas du genre à me taire aussi facilement. C’était plus fort que moi, si il y avait un conflit, il fallait que je dise quelque chose. Depuis toujours, j’aimais avoir le dernier mot, alors ça ne risquait pas de changer face à une jeune fille aussi frêle et jeune qu’elle. Néanmoins, elle avait le mérite de me tenir tête, car ce n’était pas tout le monde qui osait me répondre. Après, je ne ferais jamais de mal à une fille, elle avait cet avantage. Peut-être que c’est aussi pour ça qu’elle se permettait de me répondre. En plus, nous étions en pleine rue, donc je n’allais pas l’effrayer ou l’insulter plus que ça non plus. De nos jours les gens sont choqués pour rien, je ne tenais pas non plus à voir quelqu’un appeler les flics. J’avais mieux à faire que d’aller au poste.

« Pardon ? Encore heureux que je sois pas un membre de ta famille, sinon je t’aurai déjà calmé gamine. Tu ferais mieux de continuer ton chemin là, parce que crois moi c’est pas une bonne idée de me faire chier. » Déjà, elle était visiblement seule, et ce n’était pas prudent pour elle de provoquer un parfait inconnu de cette façon, mais ensuite je me connaissais, et je savais très bien que si elle allait trop loin avec moi, je n’allais pas continuer à être aussi tendre et patient que je l’étais maintenant. J’essayais de la mettre en garde dans un premier temps, mais qui sait, je pourrais très bien commencer à la bousculer un petit peu si elle insistait trop. « Mais va-y, bois en 5 par jour des cafés, fais la ta crise cardiaque, ça fera une chieuse en moins dans la rue quand je dois aller chez un ami, ça m’évitera de me cogner parce que tu sais pas regarder où tu marches putain ! » Le ton restait cependant calme et posé. Je commençais à m’énerver, mais il m’en fallait plus pour que ma voix porte et soit agressive. Pour le moment ça ressemblait plus à un dialogue entre un couple qui s’engueulait sans vraiment être trop méchant. En apprenant son âge, je n’avais pas non plus eu envie d’être trop virulent, après tout, ça pouvait encore se retourner contre moi, on est jamais à l’abri de rien de nos jours. Et puis, les passants commençaient à nous regarder, à s’arrêter. Pourtant la ville était grande, faut croire qu’on était plus intéressants que leurs occupations. Je soupirais. « J’te traite de gamine si je veux, vu l’âge que t’as, c’est tout à fait ce que t’es. Donc à mon avis, au lieu de jouer les vierges effarouchées, tu ferais mieux de rentrer chez toi et de boire ton café là-bas, j’ai à faire, je peux pas te parler toute la journée, donc cherche toi des amis ailleurs tu veux ? » Je ricanais un peu, levant les yeux au ciel. J’étais tombé sur une furie ou quoi. Tout ce que je voulais à la base, c’était m’en aller au bar. Mais bon, ce n’était pas prêt d’arriver, puisque l’un comme l’autre on tenait visiblement à continuer la discussion sagement. « Tu veux que je te paie le pressing ? Tu te fous de moi là ? Remarque si tu la fermes ensuite, peut-être oui. » J’haussai les épaules.

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Je ne comprenais pas pourquoi les gens pouvaient être aussi ignobles... Alors oui j'étais bien contente qu'il ne fasse pas parti de ma famille ce gars là. Je ne le connaissais pas, mais il m'insupportait avec ses grands airs. Je crois que c'est la seule personne qui m'a autant énervé intérieurement. Si je n'étais pas autant introvertie, je l'aurais sûrement insulté... Ce n'était pas moi en plus, je n'ai jamais insulté quelqu'un, ou alors, c'était vraiment des insultes gentilles. Lui, il me mettait hors de moi, comme quoi, je ne suis pas la fille modèle comme mon père peut pensé. J'ai au fond de moi,un côté méchant mais qui est bien enfuis derrière ma timidité. " Tu m'aurais calmé ? Ah oui ? Bah je plains ta famille alors... Tu m'aurais fais quoi ? Tu m'aurais frappé ? " Demandais-je en soufflant. Je pense que s'il ose me toucher, mes frères et mon père auraient débarquer chez lui et lui aurait fait sa fête. J'étais la protégée de la famille, un peu trop même, mais cela faisait de moi une personne plus sereine quand j'étais en compagnie de ma famille. D'ailleurs, c'est les seuls en qui j'ai le plus confiance.

Je fronçais les sourcils en le fixant du regard. Je ne me reconnaissais pas, mais j'avais envie de le taper à être aussi méchant dans ses propos. Puis il a quoi contre le café ? La discussion en y pensant était ridicule mais j'étais fatiguée,j'avais froid, mes vêtements étaient trempés de café, et j'avais envie de partir loin de tout ça. Donc, tout ça mélangé fait que j'étais sur les nerfs... C'était rare que je le sois,mais il m'énervait énormément. "C'est toi le chieur ! Et je ne suis pas aussi malsaine que toi. Je ne pense pas à ta mort moi. C'est n'importe quoi sérieux.. Puis,je te signe que tu ne regardais pas non plus où tu allais,alors au lieu de tout me remettre sur le dos, réfléchis un peu avant de parler ! Si tu m'aurais vu, tu m'aurais évité. " Je secouais la tête, exaspérée.C'était étrange comme discussion, après tout, on pourrait partir chacun de notre côté, mais on ne le faisait pas. On restait à se parler,ou plutôt à s'engueuler dessus comme des chiens. C'était comme si on aimait ça, c'est assez étonnant. " Vu l'âge que j'ai ? Mais va voir ailleurs si j'y suis ! Tu te crois peut être plus intelligent ? Moi je ne crois pas, entre nous deux, je dirais que c'est toi le gamin." Soufflais-je avant d'ajouter :" Je n'ai pas besoin d'amis comme toi dans ma vie, je suis très bien seule. J'ai pas envie d'être mal accompagné. " Je passais mes mains dans mes cheveux. J'avais bien entendu son insulte de vierge effarouchée... J'avais l'impression que s'était écrit sur mon front le fait de n'avoir eu aucune relation avec un homme, et ça me gênait énormément,mais je ne répliquais pas à cette insulte, ça n'en valait pas la peine. " Je me tairais seulement si tu me donnes l'argent, sinon, tu peux toujours rêver. " Je rêve ou j'étais entrain de négocier ? Visiblement, cet homme fait sortir en moi une femme que je ne connaissais pas.

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Alys & Lysandre

Alors, finalement, elle ne comptait pas s’arrêter là c’est ça ? J’allais devoir continuer à lui expliquer la vie comme si elle avait seulement dix ans, mais visiblement c’était le cas, puisqu’elle ne comprenait pas qu’avec moi, en général, c’était plus prudent de se taire et de passer son chemin. Je crois que j’aurai pu lui aligner une droite si seulement ça n’avait pas été une jeune fille. J’ai toujours eu des principes quand même, bien que ça ne se voyait pas, je n’étais pas du genre à frapper quelqu’un, et encore moins une gamine comme elle. Je serrais simplement les poings en essayant de me calmer au mieux, ou tout au moins de concentrer ma force ailleurs que dans ma mâchoire, sinon je n’allais pas tarder à grincer des dents, et ce n’était pas une bonne idée, je faisais assez peur comme ça. Les passants filaient rapidement devant nous, laissant quelques regards curieux traîner. On se donnait en spectacle certes mais ça m’était égal. J’avais l’habitude d’être regardé de toute façon, que ce soit pour cette raison ou pour une autre. Alors peu importe, ils n’avaient qu’à nous observer, moi je voulais bien monter sur une scène pour l’engueuler cette-là, qu’est-ce que j’en avais foutre d’être vu par tout Washington. Et puis c’est elle qui était venu me rentrer dedans comme un tank. Heureusement que je n’avais pas pris du café en pleine gueule, parce que le conflit aurait sûrement été pire. Je crois que le plus bizarre dans tout ça, c’est qu’on se battait comme des chiffonniers dans la rue au lieu de s’insulter et de repartir chacun de son côté, comme des gens normaux. Comme si on avait tous les deux besoins de se prendre la tête, et que c’était tombé par hasard sur nous deux, alors on profitait au maximum pour déverser notre agacement au monde sur une seule personne. L’idée ne me dérangeait pas si tel était le cas, j’avais besoin de crier après quelqu’un de façon permanente, je suis toujours en colère. Alors tant pis si elle était la victime, je me foutais bien de son joli minois. « Frappé ? Tu me prends pour qui là ? J’frappe pas les filles mais j’avoue que tu mériterais qu’on te fasse fermer ta grande gueule, t’es quoi, un genre de gamine pourrie gâtée des beaux quartiers, alors t’emmerdes ton monde juste pour un café renversé ? » Non mais c’est vrai, avec ses allures de petite bourge là, elle me tapait de plus en plus sur le système. Elle était sûrement pleine de thune alors elle pouvait remplacer son café autant de fois qu’elle le voulait, et me foutre la paix au passage tant qu’on y est. Puisque moi tout ce que je demandais, c’était d’être tranquille pour aller chez mon ami. En plus il devait sûrement se demander ce que je foutais, j’aurai déjà dû être arrivé depuis le temps. Et au lieu de ça je perdais mon temps ici, avec la petite blonde bien habillée et aux airs outrés de madone. Mais quelle journée.

« Ah parce que c’est à moi de faire gaffe où je marche en plus ? J’te signale que j’allais tout droit, que je regardais bien devant moi, t’aurais mieux tenu ton café, t’aurais évité mon épaule au lieu de me foncer dedans comme un tank tu serais déjà loin et t’arrêterais de me brailler dans les oreilles ! T’as besoin de ta tétine pour te taire où ça se passe comment ? » De plus en plus de monde nous fixait, mais aucun n’osait s’arrêter, bizarrement. Je soupirais, retirant mes écouteurs de mes oreilles, parce que j’avais fini par abandonner l’idée de m’en aller bientôt. Elle était tellement chiante, que je plaignais vraiment son mec, si elle en avait un, parce que vu son caractère de merde, ce n’était pas gagné ça. « Moi un gamin ? Mais tu t’es regardé la blonde ? La prochaine fois prévient quand ils font évader la maternelle plus tôt que prévu, j’éviterai la rue ! » On aurait pu faire un battle de rap, ça aurait sûrement été terrible. Le pire, c’est que je ne hurlais pas. Le ton était sec et montait de plus en plus, mais dans la rue, et face à une jeune fille, ma voix restait plutôt contrôlée. Je ne voulais pas paraître encore plus agressif que je ne l’étais, j’avais assez d’ennuis comme ça. En plus, elle aurait été capable de crier pour appeler à l’aide ou je ne sais quel point foireux que font les filles parfois pour se débarrasser de quelqu’un ou pour se sortir d’une mauvaise situation. « Ouais bien sûr. C’est souvent les gens solitaires qui sont pas foutus d’avoir de potes qui disent ça, c’plus simple de dire qu’on ne veut pas d’amis que d’en avoir hein. Mais si t’es vraiment aussi chiante, je comprends que tu sois seule. » Bon je crois qu’on allait passer un bon moment à s’envoyer la balle des insultes. J’étais cependant, assez content de pouvoir passer mes nerfs, en général, on fuyait assez vite, et j’avais enfin trouvé quelqu’un pour me répondre, ce qui me permettait de vider mon sac tranquillement sans avoir besoin de trouver un autre défouloir. « Te donner de la thune ? Mais tu rêves ! T’auras rien de moi miss, et encore moins de quoi réparer ta connerie »

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Alors, il n'allait pas partir ? C'est pourtant simple, s'il n'apprécie pas le fait que je lui réponde, il a qu'à passer son chemin après tout. C'était étonnant quand même de voir une personne aussi méchante que lui dans ses propos. Mais je n'appréciais pas le fait qu'il me prenne pour une gamine, et encore moins qu'il rejette la faute que sur moi. Dans l'histoire nous sommes deux. Après, c'est vrai que j'aurais pu partir tête baissée, mais j'avais envie de me surpasser aujourd'hui. J'étais prise d'adrénaline, de pulsion, et j'avais une soudaine confiance en moi. Bon, ça ne risque pas de duré bien longtemps, je suis sûre que lorsque cette histoire sera terminé, je redeviendrais cette jeune femme toute timide et réservée. Puis, j'entrouvrais mes lèvres à ses paroles. D'où je suis une fille de bourge ? Il est vrai que je ne manquais pas d'argent, mais loin de là de prendre ceux de mes parents ou de mes frères et de ma sœur. Je vis selon mes moyens, selon ce que je gagne dans mon travail. Bien sûr, c'est mes parents qui paie le loyer et qui me paie à manger, mais pour le reste, c'est moi et je ne m'habille pas chez des grand couturiers. De plus, c'est bien la première fois qu'on me traite de bourge. " Et toi alors ? Tu me prends pour qui ? C'est bien beau de jugé les gens en les regardant, mais tu devrais retenir ta langue parfois! Je suis loin d'être pourrie gâtée comme tu dis. Alors, tu te la ferme un peu." C'était contre ma nature de réagir comme ça. Je suis une personne qui déteste la dispute et qu'est-ce que je fais ? Je me prend la tête avec un inconnu. Puis, encore moins les insultes, ça ce sont des mots que je ne prononce même pas en temps normal. Comme quoi, une personne peut vraiment en changer une autre. " C'est pathétique.. Et toi alors, t'es pas un petit bourge avec ton manteau là ?" Je roulais des yeux, comme exaspéré. " Ouais, je fais comme toi, je juge les gens à ce que je vois. " Je serrais la mâchoire en le regardant fixement. En faite, j'avais l'impression d'être une autre personne, d'être le côté sombre d'Alys. Celle que je ne montre jamais...

Je ricane un peu à ses paroles, levant les yeux au ciel. " A parce que tout est de ma faute ? Non mais je rêve... Si tu regardais droit devant toi, alors tu aurais pu me voir et faire un pas de côté, mais vas-y, accuse qui bon te semble vu que monsieur fait l'innocent. Dans l'histoire, nous sommes deux ! Alors, au lieu de me critiquer de gamine, ou je ne sais quoi, toi aussi tu devrais mieux ouvrir les yeux car franchement, ça promet si tu regarde devant toi et que tu ne me vois même pas arriver." Je secouais la tête, je n'avais pas fais attention aux regards des autres et heureusement dans un sens sinon je pense que je deviendrais cette petite fille toute timide. Là, je me laissais aller, ce qui m'étonner de plus en plus. Je crois que j'avais vraiment d'extériorisé mes colères. " Mais t'as un sérieux problèmes avec l'âge ! En quoi mon âge à un rapport avec tout ce qui se passe là hun ? Arrête de te croire supérieur de tout, c'est bon là ! Et si t'es pas content, casse toi !" Soupirais-je longuement en le regardant toujours. Puis à ses paroles, je me sentais blessée, mal. Si je suis seule, c'est un choix surtout, pas parce que je suis chiante. D'habitude, je ne le suis pas. Néanmoins, ce qu'il m'a dit m'a vraiment fait du mal et ça se voyait sur mon visage quelques secondes. " Tu ne connais rien de ma vie alors ferme ta grande bouche. " disais-je assez sèchement. " Si je suis seule, c'est un choix et non parce que je ne trouve pas d'amis, alors tu te la ferme." Soufflais-je en secouant la tête. Je crois qu'au fond, ça me fait du bien de "parler avec lui", ça me permet de découvrir un autre moi et de vider mon sac. " Dis plutôt que tu es un matcho, qui en a rien à faire des autres au lieu d'inventé des excuses pourris ! Mais je ne te lâcherais pas tant que tu ne m'as pas donner de quoi rembourser la laverie."

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Il me saoul, mais bon...J'aime bien

Alys & Lysandre

Je ne sais pas, ça devait faire peut-être une heure que j’étais sur ce trottoir, dans cette avenue, avec cette jeune fille. Ça se voyait qu’elle était jeune, certainement mineure, je n’avais pas de doute là-dessus en tout cas, ça se remarquait dans sa façon de parler et de se comporter. Pour le moment, on s’échangeait nos joutes verbales sans trop de haine, ni sans hurler comme des putois pour autant. En tout cas, ça restait de mon point de vue, car après tout, j’avais déjà eu tellement de disputes avec tellement de personnes différentes, que pour moi, il y avait bien pire que ce débat précis. Je trouvais la conversation plutôt posée, le ton n’était pas très fort, elle n’avait pas beaucoup de voix de toute manière. Je crois que si elle avait tenté de crier plus fort, j’aurai bien rigolé. En effet elle avait la voix fluette d’une fille normale, comme elle devait l’avoir, mais pour tout dire ça n’avait rien de très menaçant, il fallait bien l’avouer. Pourtant, il y avait quelque chose qui m’intéressait dans son comportement, dans son regard. Elle paraissait très douce et gentille, et quand elle s’énervait, on voyait tout de suite que ce n’était pas dans sa nature profonde. Elle avait une sorte d’hésitation et de gêne à chaque phrase et à chaque semblant d’insultes, ce qui dans le fond était assez amusant à voir. Cependant, je devais bien reconnaître, qu’elle avait une certaine forme de répondant. D’habitude, quand je commence à crier ou à faire des reproches à quelqu’un, il s’en va bien vite, en me laissant continuer de m’énerver tout seul ou quelque chose comme ça. Mais elle, elle s’en était prise à moi, de façon plutôt rapide, et elle tenait encore la distance. C’était plutôt étrange, vu les commentaires qu’elle me lançait, j’avais l’impression qu’elle me tenait responsable pour tous les malheurs de son monde. Je crois qu’elle avait sans doute beaucoup de choses à dire. C’était sûrement le genre de filles qui voulait vider son sac sur tout le monde parce que d’ordinaire elle se taisait. Ce genre de personne n’était pas très compliqué à comprendre sur le premier aspect, après, pour le reste, j’en savais rien. Mais ça m’amusait. Je constatais que plus je la provoquais plus elle rentrait dans mon jeu, alors pourquoi est-ce que j’aurai arrêté ? L’idée de la taquiner encore un peu plus longtemps me séduisait de plus en plus. « Manteau de bourge ? Alors déjà c’est un cadeau et ensuite si j’avais voulu me l’acheter j’aurais travaillé dur, je n’aurai pas eu papa ou maman derrière moi. Cherche pas, ça se voit directement que tu viens d’une famille aisée, tu te comportes comme si t’étais la princesse. Qui casse les couilles depuis une heure pour un putain de malheureux café » Je soupirais, cherchant dans ma poche, une cigarette, que je portais ensuite à mes lèvres. J’avais envie de me calmer. Et puis je fumais tellement, je ne comptais même plus les jours où je grillais des paquets entiers. Je soupirais doucement. Elle me tapait sur les nerfs mais je trouvais ça plutôt drôle à faire et à voir, vraiment.

« Mais je les ouvre mes yeux et bien même, c’est pour ça que je suis désespéré, parce que je leur inflige ta vue, alors je ne te parle pas de mes pauvres oreilles sur qui tu tapes sur le système depuis que tu m’es rentré dedans, parce que oui, tu m’as foncé dessus aussi petite. T’es arrivé comme un camion, sans regarder, alors viens pas te plaindre sérieux, grandis je sais pas, ferme la et va acheter un autre café au lieu de râler et de m’empêcher d’avoir une matinée calme. » Je crois qu’on pouvait continuer comme ça un moment en fait, et l’idée ne me gênait pas. On passait devant nous normalement, et je crois que les gens finissaient par s’habituer à la scène. De toute façon, il devait se passer des choses bien plus passionnantes à regarder dans une si grande ville. Le boulevard était grand, et des tableaux des plus intéressants devaient se jouer non loin du notre. « J’ai pas envie de la connaître ta vie je te rassure pour ce que ça doit être, madame qui rentre dans son immense baraque, qui vit aux frais de ses parents qui sont sans doute pleins aux as » Je roulais les yeux en soupirant, prenant un air dégouté, tandis que je tirais sur ma cigarette. « Ouais franchement non merci épargne moi le récit passionnant de la vie d’une gamine de famille aisée. » J’haussai les épaules. « Ouais les gens qui sont seuls utilisent toujours cette excuse. » Je riais un peu dans ma barbe. J’arrivais plutôt bien à l’énerver, c’était vraiment plaisant en fin de compte. Elle avait une tête pas possible, ça ne devait pas lui arriver bien souvent de se faire disputer. « Ouais j’en ai rien à faire de ce que tu penses donc tes pensées profondes tu peux les garder pour toi. » Je m’étirai un peu, m’éloignant d’elle, comme si j’allais reprendre ma route, et je commençais à faire quelques pas. « Si tu veux de l’argent, va travailler, et paye toi ton pressing toi-même. Ou excuse toi de m’être rentré dedans. »

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Il me saoul, mais bon, j'aime bien.

Lyly & lylys

Je ne m'étais jamais rendu compte de l'image que je donnais au gens. Alors, je donnais l'image d'une bourge pourri gâté ? Je n'aimais pas cette image. Je sais que mes parents et le reste de ma famille me protègent et font tout pour que je réussisse dans la vie. Car oui, je suis la petite dernière donc, il faut la protéger. Les autres, ils sont grand, ils peuvent se débrouillaient tout seuls mais moi, j'avais aussi envie de montrer que je pouvais vivre toute seule. Alors, je ne demandais jamais rien à mes parents, je voulais gagner mon propre argent et m'acheter ce que je veux avec ce que je gagne. Pour le moment, je ne gagnais pas énormément étant en stage, même si je suis payais, ça rester que ce n'était pas la paye de mon père qui lui doit gagner beaucoup plus que moi. Mais, je ne suis pas une profiteuse, je n'aimais pas qu'on me dise une telle chose. C'était blessant. Pour moi, ces bourges qui montrent leurs argents, ce sont des personnes ignobles et sans cœur. " Oh parce que tu crois que je ne travaille pas dur ?" Je fronçais les sourcils,redressant un peu mon dos en le regardant. Il me rendait folle, même si je ne criais pas, dans ma tête c'était la deuxième guerre mondiale. Je m'imaginais entrain de lui tirer les cheveux, de le gifler ou quelques choses comme ça. " Et alors? Qu'est-ce que ça fais que je vienne d'une famille aisé ? Tu crois qu'on se tourne les pouces ?" Je secouais la tête avant de reprendre, agacée. " Mes parents bossent durs chaque jours, JE travaille tous les jours avec des horaires comme tout le monde, JE ne gagne pas des milles et des cents par mois, J'étudie, je travaille dur aussi ! Alors, cesse de me donner une image de garce juste parce que Monsieur n'est pas content que je lui tienne tête. Moi, je peux t'en montrer plein de garce, mais je n'en suis certainement pas une ! " Je passais mes mains dans mes cheveux pour les mettre en arrière. C'est vrai que ça doit bien faire une petite heure qu'on se tient le crachoir. C'était ridicule, mais ça faisait du bien.

" Mais si tu as envie d'avoir une matinée calme, barre toi ! Je ne t'ai jamais retenu mon vieux ! Et je ne te retiens pas ! Va faire ta vie pourrie et lâche moi la grappe. Mais cesse de dire que je suis la seule à n'avoir rien vu, parce qu'on reste deux dans l'histoire !" J'avais l'impression de rembiner la casette. Mais je n'étais pas prête de lâcher prise. Je levais les yeux au ciel à ses paroles, il m'énervait avec l'histoire de l'argent. " Mais qu'est-ce que ça peut te faire que j'ai de l'argent pour vivre? Sérieusement, mais tu as un problème toi. Tu devrais réfléchir avant de parler ou chez pas, mais ça ne vole pas haut dans ton crâne. " Je pinçais mes lèvres entres elles en le regardant toujours, j'avais la sensation qu'il en faisait exprès de m'énerver. Il était vraiment bizarre comme garçon... Un garçon avec qui je ne m'entendrais jamais. " Ouais, bah moi j'aimerais pas être l'un de tes proches, le mec qui croit rien à ce qu'on lui dit, qui se prend de haut, qui critique tout le monde et qui ne cherche même pas à comprendre. En gros, tu te crois un roi alors que tu n'es qu'une personne comme tout le monde. " Je roulais des yeux dans un soupire, avant de le suivre sans même m'en rendre spécialement compte lorsqu'il bouge. " Mais ! Je me suis déjà excuser ! C'est la première chose que j'ai faite ! Non mais sérieux, t'es pas possible toi ! Nettoie tes oreilles, chez pas,soigne toi ! "

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Il me saoul, mais bon...J'aime bien

Alys & Lysandre

Dans ce genre de situation, il n’y avait que deux solutions. Soit on continuait à se disputer comme des chiffonniers en pleine rue jusqu’à ce que quelqu’un se décide à nous faire taire ou à appeler la police, c’était aux choix selon le genre de la personne, soit on s’arrêtait enfin de nous prendre la tête, tout en reprenant notre route chacun de notre côté sans qu’il n’y ait de blessé et plus de temps perdu. J’essayais d’analyser la situation en fonction de ce qui était en train de se passer. Les gens ne nous regardaient pas, ils essayaient de marcher le plus vite possible pour se protéger du froid. Certaines esquissaient un simple sourire avant de lever les yeux au ciel en s’amusant de la situation. Donc, après une courte réflexion, j’en avais tout simplement déduit que nous allions encore rester sur l’option deux pour quelques temps. Je crois qu’en fin de compte ça me faisait vraiment du bien, ça me permettait de me défouler un peu, de vider mon sac sans violence, juste avec des mots. Et encore je me retenais, je ne voulais pas non plus qu’elle se mette à pleurer ou je ne sais quoi. « Ouais ouais épargne-moi les violons là. Je m’en fous que tu bosses deux heures par jour pour te payer un gilet Channel moi. Je veux juste que tu pousses tes hanches de bonne femme de ma route pour que je puisse continuer mon chemin. Et si t’appelles ça tenir tête à quelqu’un c’est que tu t’es jamais disputé avec un mec vraiment énervé. » Je soupirais, haussant les épaules, n’écoutant qu’à moitié ses réclamations de gamine. Bon, ce qui était amusant c’est qu’elle continuait de jouer mon jeu, et qu’elle ne semblait pas décidée à s’en aller. Elle devait vraiment être facilement manipulable, parce que finalement, j’arrivais à la tenir sur le trottoir tout le temps que je voulais rien qu’en l’agaçant un peu. « On se calme la blonde, j’ai jamais dit que t’étais une garce, t’en a pas l’air en tout cas. » Je n’aime pas les filles vulgaires, et si elle en avait été une, je ne lui aurais même pas parlé, ou alors je l’aurais traité de pute en continuant de marcher sans m’attarder sur son cas. Mais elle n’était pas comme ça, et ça se voyait. Même si j’étais très agacé par la situation, je n’allais pas non plus mentir. Elle était plutôt jolie et propre sur elle. C’est quand même plus agréable de se disputer avec des gens comme ça non. « Je t’aurai pas cogné si tu m’avais pas cogné, c’est une suite logique tu vois. Tu te jettes sur moi donc forcément que je vais te frôler. » Ouais bon je l’avais plus bousculé, mais pas besoin de s’attarder sur les détails non plus n’est-ce pas ?

J’allais continuer sur ma lancée, histoire de continuer à la chauffer encore un peu pour voir si elle pouvait aller jusqu’aux insultes, quand subitement, un homme plutôt âgé, d’au moins la soixantaine et qui n’avait rien à voir dans tout ça, s’était approché de nous comme si de rien n’était en secouant la tête. J’haussai un sourcil en le regardant, tandis qu’il daignait enfin ouvrir la bouche pour expliquer le pourquoi de sa présence entre nous deux. « Alalala, les jeunes de nos jours. C’est pas grave les disputes de couple ça arrive, il faut pas s’énerver comme ça. » Sous mes yeux écarquillés au mot couple, il était reparti sans rien dire, visiblement attristé par ce qui semblait être pour lui une scène d’avant rupture. Je soupirais en roulant des yeux. « N’importe quoi sérieux. Plutôt mourir. » Mine de rien ça m’avait calmé un peu. Sans déconner j’espérais que personne d’autre n’avait pensé à la même chose que lui, ça m’aurait vraiment saoulé. « Ecoute moi, je compte pas te donner un centime pour le pressing, alors si tu veux nettoyer ta veste, t’irais toi-même et tu m’enverras le ticket. » J’avais envie d’aller voir Adam, et de m’en aller. Mais je ne voulais pas payer directement, en plus je n’avais pas d’argent sur moi. « J’en sais rien, tu me fileras le montant par SMS et j’irai au pressing pour payer. » Je lui donnais ma carte de visite, en tant que musicien, afin qu’elle puisse me contacter.

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