Panic room • Adrys

Alys & Adriano

Alys & Adriano

Noël,j'adorais ces fêtes, ou du moins, j'adorais l'esprit de noël, toutes ces lumières, ces décorations, ces cadeaux, et toutes les fêtes qu'il y a autours. Puis, le froid et le gèle qui rendait le paysage très beau... Malheureusement, il n'y a pas encore de neige et ça me manque. Quoi que j'étais habituée puisqu'en France, il neigeait pas énormément, mais j'aimais aller dans les montagnes l'hiver pour pouvoir skier et marcher dans plusieurs centimètres de neige. Maintenant que je vis à Washington, je ne suis pas sortie de cette ville sauf pour aller travailler. Je devrais peut être découvrir les autres villes et aussi les autres états, ça me plairait beaucoup mais j'avais peur de partir toutes seules. On ne sait jamais ce qu'il peut arriver après tout... Enfin, aujourd'hui, on ne faisait pas le réveillons, on n'avait jamais fêté noël avant l'heure, du coup j'avais toute ma soirée pour moi. Demain matin dans les environs de huit heures du matin, on ira au pied du sapin et on ouvrira les cadeaux de noël. Puis à midi, on fera notre repas de famille. Du coup, j'avais ma soirée et puisque j'avais entendu dire que les musées étaient ouverts, je voulais en profiter. J'adore la culture et je n'avais pas visiter tous les musés encore alors c'était l'occasion pour moi. J'aurais bien demandé à l'un de mes frères ou à ma sœur de m'y emmener, mais ils avaient d'autres choses de prévus, alors j'ai décidé de prendre mon courage à deux mains et d'y aller. J'avais pris les transports en commun, essayant de me faire toute petite, puis j'arrivais au musé que je voulais voir depuis longtemps, celui d'histoire naturelle.

J'étais entrée, il était un peu tard mais tant pis, je crois que les musés restent ouvert toutes la nuit, enfin je pense et je l'espère. J'ai déjà été enfermé une fois dans un magasin, je ne veux pas que ça recommence dans un musé. Quoi qu'il en soit, j'admirais ce qui s'offrait à moi, c'était merveilleux, j'adorais ce que les artistes pouvaient faire, je les admirer, j'adorais avoir autant de créativité qu'eux. Je prenais mon temps, je restais souvent une bonne quinzaine de minutes à regarder chaque oeuvres jusqu'à ce que les lumières s'éteigne soudainement. Je fronçais les sourcils, pensant à une panne. " c'est quoi ce bordel.." Murmurais-je en regardant autour de moi. Il n'y avait personne, alors mon cœur se mit à battre à toute vitesse d'un coup. " non non..." murmurais-je en reprenant ma marche pour essayer de trouver quelqu'un. " pas encore.." Puis, arrivant dans une autre salle, je bousculais quelqu'un que je n'avais pas vu dû au faite qu'on était dans le noir alors je lâchais un petit cris de surpris et de peur. Je n'avais pas encore remarqué que c'était Adriano. " je euh... il se passe quoi là ?" disais-je en commençant à paniquer.

Alys & Adriano

Je ne m’étais pas rendu compte tout de suite, de ce qui se passait cette nuit dans ce musée. A vrai dire, c’était sûrement un peu de ma faute, puisque j’avais refusé de rejoindre et de suivre le groupe de visiteurs habituel. Je ne crois pas en fait, que j’avais eu le choix, mais j’avais échappé à la vue du guide, et pour tout dire ça ne me gênait pas du tout. J’aimais faire mes propres visites, j’aimais aller et venir comme bon me semblait au dédale des galeries, flâner tranquillement et me faire ma propre idée de ce que je voyais, juger moi-même les œuvres. Je soupirais doucement. La galerie dans laquelle je venais d’arriver, était plutôt intéressante. Je ne me suis jamais intéressé particulièrement à l’Égypte, mais ça me permettait au moins de penser à autre chose. J’avais rangé mon portable, et je me demandais si Kalya avait lu mon message avant de partir avec ses parents pour la messe. Je me demandais si elle me répondrait avant la fin, et si je pouvais bientôt commencer à me rendre chez elle. Je savais déjà quel genre de réveillon ça risquerait d’être, et pour tout dire, ça ne me passionnait pas réellement. J’imaginais d’ici le tableau, et comment tout se déroulerait. J’irai jusqu’en métro chez elle, prenant soin de chercher les cadeaux chez moi avant, puisque je n’allais tout de même pas les ramener au musée. Je devrais supporter les enfants de la famille, qui crieraient pour ouvrir leurs paquets, je devrais faire semblant d’être encore très amoureux d’elle devant ses parents, qui plaisanteraient encore et encore à propos des fiançailles, alors que ce n’était pas du tout le genre de choses auxquelles je pensais en ce moment. On mangerait en riant, en supportant les blagues de son père, qui d’ailleurs étaient les mêmes chaque année. Le pire, ce serait encore qu’ils me proposent de rester dormir, c’était déjà arrivé, mais personnellement, je ne tenais pas à revivre ce moment plutôt embarrassant. Le plus dur était encore de tenir Kalya toute la nuit, quand la chambre de ses parents était juste à côté de la sienne. Je soupirai, laissant finalement mon portable dans la poche, enfin pour quelques minutes seulement. Car effectivement, c’était d’abord mon intention, seulement le programme fut bien vite changé par un événement imprévu. Je finissais de regarder la galerie, qui n’était pas prévue dans la visite du soir, quand j’avais subitement entendu un claquement de porte. L’écho était plutôt fort, et c’était plutôt inquiétant, lorsque la lumière était venue à s’éteindre subitement juste après ce bruit. J’ai mis un petit moment avant de comprendre ce qui se passait. J’ai cru à un court-circuit, où quelque chose du genre. Jusqu’à ce que je me précipite devant la porte close, entendant le guide qui s’en allait, la voix de plus en plus faible, en expliquant que cette partie du musée n’était pas prévue à la visite. J’écarquillais grand les yeux. Je venais de comprendre un instant, que j’allais certainement, et que j’étais déjà sans doute, coincé dans cette galerie d’Égypte, qui n’avait rien d’accueillante. Il y avait une faible lueur qui passait à travers le toit tout en vitre du musée, mais je distinguais à peine des formes. Et ce n’était vraiment pas rassurant. Je soupirais, sortant mon portable de la poche, pour demander du secours dans un premier temps, et surtout pour activer la lampe torche, sait-on jamais. « Putain merde. Génial la soirée, vraiment. » Je parlais certes tout seul, mais ça me calmait un peu mine de rien, ça m’aidait.

J’allais taper contre la porte, il devait bien y avoir des autres membres du personnel. J’étais décidé à ne pas paniquer, à ne pas partir en vrille. De toute façon, même si j’étais coincé ici toute la nuit, quelqu’un viendrait forcément le lendemain et me trouverait dans cette pièce. Je soupirai. Si je n’arrivais pas à sortir d’ici, il ne me resterait plus qu’à prendre mon mal en patience toute la nuit. Cependant, j’espérais avoir du réseau rapidement. Je n’imaginais même pas la panique chez Kalya si elle restait sans nouvelle toute la nuit. Je levais les yeux au ciel, prenant une grande inspiration. J’espérais vraiment ne pas avoir à passer ma nuit ici, même si ça avait quelque chose de plus amusant qu’un réveillon chez mes beaux-parents, ça sortait un peu de l’ordinaire. Puis, j’avais cru entendre une voix féminine dans la galerie. Quelqu’un serait venu ici sans que je m’en rende compte ? Je tendais l’oreille, et entendais des pas paniqués. J’allais suivre le bruit, quand subitement, une silhouette se détacha du paysage et tomba contre moi. Dans un premier temps déséquilibré, je tombais en arrière, assis sur le sol, en l’entraînant avec moi, la serrant pour la protéger de la chute. Visiblement, c’était une personne plus paniquée que moi et donc sûrement, quelqu’un qui était venu en visite. « Je crois qu’on…Est coincés dans la galerie. Vous êtes aussi venu pour la visite ? » Je la relevais doucement, faisant ensuite de même pour revenir en position debout. « J’ai pas suivi le guide, j’ai fini par arriver ici et puis, la porte s’est fermée. Je crois que cette partie du musée devait être fermée pour la nuit. » Je soupirais, me grattant la nuque, embarrassé. Je ne voyais pas son visage, mais elle avait l’air jeune à l’entendre parler. « Mais ne vous inquiétez pas on va trouver une solution. Pour le moment je n’ai pas de réseau, mais ça va venir, il y a sûrement des gardes qui font des tours de nuit. »

Alys & Adriano

C'est la deuxième fois que je me retrouve dans une telle situation. La première était dans un magasin avec Andy et là, je me retrouve seule et dans le noir dans une pièce d'un musée. Je ne m'attendais pas spécialement à ça et je commencer à m'inquiétais. Au point que je n'avais pas remarqué que je n'étais pas seule jusqu'à ce que je percute la personne en question et que je me retrouve contre lui au sol. C'était une situation assez étrange en faite, mais en sentant ton torse sous mes doigts, j'avais très vite remarqué que c'était un homme. Je respirais un instant son odeur qui m'étais familière, du moins, elle me disait quelques choses. Puis, je me redressais un peu ne voulant pas l'écraser. Il m'avait même aider ce que je trouvais gentil de sa part. Je murmurais timidement. " excuse moi..." Disais-je, après tout, je n'avais pas voulu le faire tomber au sol. " Je ne vous ai pas fais mal..?" Disais-je avec inquiétude. Puis, je l'écoutais, le son de sa voix me disait quelque chose. Ce n'était pas inconnu pour moi, alors je relève le visage pour essayer de voir son visage. " Non, fin... J'ai voulu le visiter tranquillement et seule, mais j'aurais pas dû..." Disais-je en soupirant, tout en restant inquiète. " On va pouvoir sortir hun..?" Je faisais une petite moue, mais je savais qu'on ne la voyait pas de toute façon. A ses mots, mon angoisse augmenter alors. Rester ici pour la nuit ? Non, ce n'était pas possible. Je ne voulais pas rester là toute la nuit, je voulais sortir, retrouver les lumières de la ville, retrouver l'air frais de l'extérieur. Je commençais même à regretter mon choix de venir passer la nuit à visiter les musées. " Il ferme sans même regarder... Ils sont vraiment nuls ces gardiens...." Je baissais la tête en pinçant mes lèvres.  Je haussais ensuite les épaules, secouant la tête à ses paroles. J'avais un gros doute sur sa version. Mais plus il parlait, plus sa voix et son accent me disait quelque chose jusqu'à ce que je me souvienne de mon italien que j'avais rencontré au parc. " Mais attends..." Murmurais-je en me détachant de sa personne. " on se connaît.. Tu es Adriano..?" Je rougissais alors, si c'était bien lui, je me sentirais peut être un peu plus à l'aise, mais je restais angoissée à l'idée de rester enfermer ici.

Je regardais autour de nous, comme pour chercher une sortie mais en vain. Je vais m'asseoir sur une petite chaise poser dans un coin, je ne sais pas si c'est issu d'une pièce au musé mais j'en doute, ça n'avais pas le style égyptien, et dans tous les cas j'avais besoin de m'asseoir. Je prenais mon visage entre mes mains, avant de sortir mon portable pour voir si j'avais du réseau. Visiblement, je n'en avais pas non plus. " Je suis vraiment maudite..." Je passais mes mains dans mes cheveux. " Et mon absence va inquiété personne, mes parents seront déjà coucher quand je rentrerais..." Je fronçais un peu les sourcils avant de regarder ou du moins, de chercher du regard Adriano. " Tu ne fêtes pas les fêtes toi...? Avec ta copine ? " A mes souvenir, je crois qu'il m'avait dit qu'il avait une compagne, alors ça m'étonner de le voir ici et non avec elle pour fêter noël.

Alys & Adriano

C’était jamais amusant de se retrouver coincé dans le noir, dans un endroit pareil, et encore moins pour un soir de réveillon, quand tout le monde était occupé, et faisait la fête. Je pensais fortement à ma petite amie, qui devait déjà être arrivée à sa messe qui mettrait trois heures à se finir. Je soupirais déjà, l’imaginant avec sa famille, saluer les amis, et puis faire ses vocalises, pendant que je resterais ici à me demander à quelle heure je pourrais m’en sortir. Pour le moment, le fait de n’avoir aucun réseau n’était absolument pas, mais j’étais patient, et je paniquais très rarement, même dans une situation comme celle-ci. J’ai toujours été un garçon rationnel, et je savais que tôt ou tard on finirait par ouvrir le musée, et donc par nous retrouver. En plus, si vraiment la jeune fille avec moi faisait une crise de panique ou je ne sais quoi de tout aussi angoissant, je pouvais très bien passer devant un fil de sécurité ou n’importe quoi qui déclencherait une alarme. Mais je préférais garder cette option en dernier recours, puisque me retrouver à expliquer ma présence devant un bataillon de policiers, ne me semblait pas vraiment très amusant à faire. La pièce restait plongée dans un noir profond, et je restais le plus près possible de la personne qui avait été aussi malchanceuse que moi. Au moins, c’était une jeune fille, je ne devais pas être enfermé avec un vieux qui râlerait sans arrêt ou encore une personne aux déviances mentales. Quoique, elle était peut-être folle mais j’en doutais sérieusement. Je tenais toujours mon portable en lampe torche dans une main, juste pour être sûr qu’une troisième personne surprise n’allait pas apparaître comme par magie, ou simplement peut-être que la jeune fille n’était pas rassurée dans le noir, ce qui était fort possible aussi. Je soupirais un peu, regardant l’heure. Ça faisait presque trente minutes que nous étions tous les deux dans cette galerie. C’était encore passable pour le moment, et puis, au pire, on passerait notre nuit dans le musée, ça avait sûrement déjà dû arriver à d’autres personnes. Même si le coin où nous avions fini n’étais certes, pas des plus rassurant. Se retrouver au milieu des momies, il y avait quand même plus réconfortant pour une nuit. « On va sortir t’inquiètes pas. Par contre je peux pas te dire à quelle heure. Si personne ne repasse entre temps, ce sera sûrement pour l’ouverture demain matin. » Je soupirais un peu. Ce n’était sans doute pas la chose à dire, je ne voulais pas la paniquer. « Mais ne t’inquiètes pas, ils organisent sûrement des rondes, après tout c’est un musée, il y a des gardiens qui veillent. » C’était sûr mais il fallait encore qu’ils fassent des rondes. La plupart du temps ils devaient regarder les caméras de surveillance assis, en train de dormir à moitié, comme dans les films. J’écoutais la voix de la jeune fille, souriant un peu. « Ouais ils sont vraiment pas doués…Mais j’avoue que c’est de ma faute aussi, j’aurai pas du quitter le groupe et faire mon petit trajet dans mon coin, voilà ce qui arrive quand on fait le malin. » Je levais les yeux au ciel, observant la baie vitrée. Les étoiles étaient très belles depuis cette galerie finalement.

« Ouais c’est moi mais comment tu… » J’écarquillais un peu les yeux, la lune dessinait un léger rayon de lumière sur le visage de la jeune fille, dont l’accent me rappelait un petit quelque chose. « Alys ? C’est vraiment toi ? Bah ça… » Je n’avais pas pu m’empêcher de rire un peu, la situation était vraiment étrange. Décidément, nos rencontres ne se faisaient jamais normalement. C’était plutôt original, mais j’étais tout de même assez content de la revoir mine de rien. Et puis se retrouver enfermé toute une nuit, c’était en général, beaucoup plus sympathique avec une personne qu’on connait bien. J’espérais simplement qu’elle ne panique pas trop. « Je pense qu’on aura de nouveau un peu de réseau, en t’inquiètes pas. Quelqu’un finira par venir. » Je lui ébouriffai les cheveux simplement, essayant d’être un peu rassurant sans trop la toucher, redoutant qu’elle le prenne mal. Je ne la connaissais pas assez pour savoir si le contact avait pu la gêner. « Bah ma copine et sa famille vont toujours à la messe. Moi je les rejoins à la maison après. Mais là je suis venu faire un tour au musée histoire de passer le temps. Visiblement, c’était une mauvaise idée. » Je soupirais un peu. « Et toi ? T’es pas avec tes parents et toute ta famille ? » Retournement de question, plutôt légitime.

Alys & Adriano

Je pense qu'au bout d'un moment, j'allais devenir claustrophobe. C'est vrai car je n'arrête pas de me retrouver enfermer dans les lieux publiques. Je dois être maudite, je ne sais pas... Mais quand j'ose enfin sortir toute seule, il m'arrive des misères. Comme quoi, je suis bien mieux en sécurité dans ma chambre ou dans le ZOO où je travaille plutôt que dans un endroit inconnu. Le monde est vraiment surprenant et remplis de surprise et moi, ça a le don de m'angoisser plus qu'autre chose. Je remarque que lorsque je suis seule, je stresse beaucoup plus. J'ai toujours peur qu'il m'arrive un truc, et j'ai de quoi, la dernière fois, j'ai bien été agressé par un homme. Même si j'ai été sauvé par le beau italien du nom d'Adriano, ça m'avait encore plus angoissé pour sortir. D'ailleurs, j'en avais pas parler à mes parents de cette mésaventure sinon, ça les stresserais encore plus. Quoi qu'il en soit, maintenant je me retrouve enfermé dans un musé en pleine nuit avec un inconnu. Et si c'était un psychopathe ? On n'en sait rien après tout. A ses mots, je faisais de gros yeux bien que ça ne se voyait pas vraiment dans le noir. Sortir que demain matin ? Non, j'en avais pas envie. J'avais envie de dormir dans mon lit moi, de retrouver mes chats et retrouver ma famille demain matin au pied du sapin. Je faisais une petite moue, je ne voulais vraiment pas passer la nuit ici. " J'ai pas envie de rester toute la nuit ici moi..." Disais-je en baissant la tête, angoissant un peu. Pourtant, je n'avais pas de raison de m'inquiéter, je n'allais pas mourir de faim ni de soif, c'est juste que je me faisais souvent des films dans ma tête, et donc, je m'imaginais le pire. " Et si on tombe sur un gardien qui pour une fois, n'a pas envie de se bouger les fesses ? Après tout, ça doit bien l'embêter de ne pas être auprès de sa famille,alors il pourrait rester dans son truc là, et qu'il préfère regarder ses écrans plutôt que de bouger." Je baissais la tête. " et si ça se trouve, il ne va même pas passer par ici, ils doivent avoir un parcours logique et surveille que légèrement. " Je soupirais longuement, je devais me calmer un peu et arrêter de penser négativement, ce qui m'était assez compliqué en faite. " On est pas forcé de suivre un guide... Mais peut-être qu'on aurait dû oui..."

Néanmoins, depuis tout à l'heure, je savais que j'avais déjà entendu cette voix quelques part. Elle ne m'était pas inconnu, surtout avec un accent pareille. Alors, j'ai fais une supposition et elle s'avère positive. Dans le fond, ça me rassurer un peu que ça soit lui et non une autre personne. Il n'était pas méchant et j'aimais bien passer du temps avec lui. Tout m'était si naturel... " le monde est petit.." Murmurais-je en souriant un peu tout en frottant mes mains sur mes cuisses. "Mh.. Je n'aime pas être enfermé... Vraiment pas. " Je souriais un peu lorsqu'il ébouriffe mes cheveux, venant les remettre en place tout en le regardant malgré le noir. Je secouais ensuite la tête en pinçant mes lèvres entres elles. " non, on a toujours fêter Noël le jour de noël, soit demain... On ne fait pas de réveillons, on trouve que ça sert à rien.." Je riais un peu en regardant l'extérieur à travers la vitre. " Du coup, ils ne m'attendent pas, ils doivent même sûrement dormir là...J'aurais dû faire pareille. A croire qu'à chaque fois que je veux sortir seule, il m'arrive quelque chose." Je soupirais un peu en pinçant mes lèvres entres elles. " Mais je préfère être enfermé avec toi plutôt qu'un psychopathe.." Disais-je un peu. " On va jamais se voir normalement je crois..." ajoutais-je en réfléchissant un peu. " Mais on dirait que le destin veut qu'on se voit." Je rougissais un peu à mes paroles, et pour une fois, je remerciais le ciel d'être dans le noir pour ne pas qu'on voit ma timidité.

Alys & Adriano

Elle était terriblement mignonne, je ne pouvais pas la voir, mais je pouvais l’imaginer. Je la voyais faire une petite moue embêtée, et triste à la fois, sans doute un brin inquiète de rester dans cet endroit encore trop longtemps. Je ne pouvais m’empêcher de sourire en l’écoutant parler. Elle avait la même petite voix gênée que la première fois que nous nous étions rencontrés et je trouvais ça terriblement adorable. Elle m’amusait aussi, à parler du gardien de cette façon, à s’imaginer un scénario dans sa petite tête blonde. Personnellement être enfermé ne me posait pas autant problème. Je n’aurais pas à supporter le repas de famille chez ma petite amie et c’était plutôt une bonne chose. Quand Alys rêvait de s’en aller, moi j’avais plutôt envie de rester. « Moi ça ne me dérange pas de rester toute la nuit enfermé avec toi. » Je souriais un peu. Je crois que ma phrase aurait pu être mal interprétée mais je n’avais pas fait attention sur le moment. Ce que je voulais dire c’était simplement que je m’en fichais d’être coincé dans un musée. En plus, j’appréciais Alys pour le peu que je connaissais d’elle, alors je ne m’inquiétais pas du tout de devoir rester de longues heures avec elle dans cette galerie. Mais je devais avouer que c’était sans doute embêtant pour elle, ne serait-ce que pour prévenir ses parents. J’espérais pour elle que nous aurons bientôt un peu de réseau, au moins le temps de voir si elle n’avait pas eu d’appels en absence. Je soupirais doucement, levant les yeux vers le toit vitré. Au moins on avait de la lumière naturelle grâce à ce puit en verre qui laissait filtrer les rayons lunaires. C’était plutôt beau mais les sarcophages et autres objets n’étaient pas trop rassurants en pleine nuit. Même si je n’y prêtais pas attention, il y avait plus chaleureux comme décoration pour être avec une jeune fille. « Peut-être. Mais dans tous les cas, le matin, le musée ouvrira ses portes à huit heures, et des employés viendront bien avant. Dans le pire des contextes on passera toute la nuit ici mais on finira par sortir, ne t’inquiètes pas. Et puis, on est à deux au moins c’est déjà ça. » Je soupirais un peu. C’était mieux que rien c’est certain. J’allais près de la porte un moment écouter si le guide repassait par chez nous, mais le silence était complet. Je m’étirai doucement, sans paniquer pour autant. « Quelqu’un va faire sa ronde ne t’en fait pas Alys. » Je souriais.

C’était plus amusant de se retrouver avec elle en fin de compte. C’est vrai, combien on avait de chance de se retrouver tous les deux coincés ici ? Le pourcentage était proche de zéro, et pourtant, on se retrouvait ensembles, encore une fois par pur hasard. Comme si nous étions destinés à nous parler, comme si on devait rester en contact. Je prenais doucement sa main dans la mienne, l’attirant un peu contre mon torse. Je voulais simplement la rassurer. Je voulais qu’elle oublie un moment que nous étions dans le noir, enfermés dans un musée en plein soir de réveillon. Je caressais ses cheveux sans vraiment réfléchir, sans penser que ça pourrait la gêner. C’était un simple réflexe, je faisais toujours ce geste pour rassurer ma petite amie quand elle était mal. J’avais reproduit les mêmes gestes sans même m’en rendre compte. « Quand on sera sortis je te raccompagnerai chez toi ok ? Le réseau reviendra bientôt et on préviendra tes parents. Je veux pas que tu t’inquiètes. Ça va bien se passer. » Je la gardais un peu contre mon torse, l’enveloppant de mes bras en soupirant. Je posais ma tête sur le haut de son crâne doucement restant ainsi comme ça, sans trouver ça bizarre ou inconvenant. « Non je crois pas mais c’est plutôt amusant finalement, nos rencontres sont pleines de surprises, j’aime bien ça. » Je ne pouvais m’empêcher de sourire à cette idée. Que nous réserverait la prochaine fois ? J’avais déjà hâte de sortir de ce musée pour le savoir.