Vacances en amoureux au bord de la mer (Juan ♥)[+18 ans]

Soan & Julian

Ah les vacances ! J’en avais rêvé pendant plusieurs semaines. En faisant même part à mon amoureux qui s’était demandé pourquoi je voulais quitter la ville pendant quelques temps. Je lui avais dit qu’il n’y avait aucune raison particulière. En fait si il y en avait bien un peu mais je ne lui en avais pas parlé. Préférant garder ça pour moi jusqu’au moment où j’aurais envie d’en parler ou d’y faire allusion. On avait pris l’avion pour s’envoler en direction d’une destination paradisiaque. Car oui je m’étais occupé de tout, c’était mon petit plaisir. Et puis je n’avais clairement pas envie qu’on se retrouve à la montagne ou au Pôle Nord. Non non je préfère clairement profiter du soleil et de la mer. Et puis de toute façon je ne sais pas skier et avec le bol que j’ai j’aurais glissé sur une plaque de glace et me serais cassé quelque chose donc niet, je préférais profiter de mon séjour et rentrer entier à la maison. J’avais déjà passé trop de temps à l’hôpital à mon goût et puis je ne tenais pas à me servir à nouveau de béquilles, quelle galère !

Bref on était arrivé quelques heures plus tôt à l’hôtel, claqués tous les deux par le voyage. En fait surtout moi puisque je n’avais pas trouvé le sommeil durant le vol. Du coup j’avais essayé tant bien que mal de récupérer mon quota de sommeil. Sauf qu’un petit malin ne l’entendait pas de cette oreille et s’était placé au-dessus de moi pour me réveiller sans aucune douceur. Monsieur voulait jouer à ça, j’allais faire exprès de ronchonner rien que pour l’enquiquiner. « C’est comme ça que tu me réveilles Silvester ? Sérieusement ? » Oui pour le faire râler à son tour je l’avais appelé par son patronyme, chose que je ne faisais jamais normalement. Et pour embêter encore plus le monde je l’avais poussé pour qu’il se retrouve couché sur le lit à côté de moi. « Tu m’as pas embrassé comme il faut donc viens pas te plaindre si je suis pas dans les meilleures dispositions maintenant... » Avais-je dit avec un sourire taquin. Oui souvent je faisais mon sale gosse avec lui, mais lui ne se privait pas non plus pour faire pareil. Je laissais s’échapper un petit rire. Certes je n’aimais pas qu’on me réveille de cette façon surtout après si peu de sommeil mais je ne pouvais pas en vouloir bien longtemps à Julian. Si ça avait été quelqu’un d’autre peut-être que j’aurais vraiment fait mon râleur mais là non. Je me tournais sur le côté, calant ma tête sur l'oreiller afin de regarder mon petit-ami. « Bon je peux savoir pourquoi tu m’as tiré de mon sommeil au juste ? J’espère que t’as une bonne excuse. » Dis-je en lui lançant un petit sourire joueur avant de me passer une main dans les cheveux. De toute façon il avait eu raison de me réveiller puisque je ne comptais pas passer mes vacances enfermé dans une chambre d’hôtel. J’avais envie de me balader un peu, faire du tourisme, profiter de la plage… Prendre le temps de vivre en compagnie de Julian. Vivre un peu autrement que lorsqu’on est à Washington. Voir comment le brun comptait agir ici alors que personne ne nous connaît.

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Soan & Julian

J’éclatais de rire en entendant Julian me dire que je n’avais pas le droit de râler puisqu’on était en vacances. Et il avait à son tour râlé parce que je l’avais interpellé par son nom de famille. Certes il m’avait réveillé et je n’aimais pas trop ça, surtout vu la manière dont il l’avait fait mais je ne pouvais pas lui en vouloir. Je l’aimais bien trop pour ça. « Tu marches pas toi quand je fais semblant de râler tu cours ! » Et ça on ne pouvait pas dire le contraire. Un grand sourire malin s’affichait sur mon visage. « Ah oui et pourquoi je n’aurais pas le droit si j’en ai envie ? » Je ne pouvais pas m’empêcher de le taquiner de la sorte. Surtout qu’au fond je n’avais pas vraiment envie de l’appeler par son patronyme. D’une part parce que je n’aimerais pas qu’on le fasse avec moi, mais surtout parce que si je m’écoutais il aurait déjà un surnom qu’il trouverait probablement ridicule ou cucul la praline. Alors je me retenais et continuais à l’appeler comme je le faisais depuis l’enfance. À savoir Ju ou Juju. Le premier étant celui que j’utilise le plus souvent, moins enfantin à mon goût. Bien que notre comportement parfois était assez gamin. Comme maintenant quand je m’amusais à jouer avec lui en le repoussant sous prétexte qu’il ne m’avait pas embrassé. Ce qui était un peu en quelque sorte un message que j’essayais de lui faire passer. J’avais retenu un rire en entendant mon beau brun grogner parce que je l’avais fait tomber près de moi.

Du coup je m’installais un peu mieux, sur le côté avec un oreiller sous la tête tout en regardant mon petit-ami qui me disait qu’il m’avait tiré du sommeil pour me réveiller. Je fis mine de l’applaudir comme s’il avait dit un truc intelligent alors que ça n’était pas le cas du tout. Julian me fit un beau sourire et se rapprocha de moi pour m’embrasser. Sauf que visiblement le message subliminal que je lui avais envoyé quelques minutes plus tôt n’était pas passé, il n’avait pas compris où je voulais en venir. Ce qui voulait donc dire que je devrais me montrer plus explicite la prochaine fois. En tout cas pour le moment je ne protestais pas, me contentant de ce qu’il daignait me donner. J’écarquille les yeux en l’entendant me dire l’heure qu’il est. Je ne pensais pas avoir dormi autant, apparemment j’étais vraiment épuisé aussi bien par le vol que par les journées précédentes. « Non tu plaisantes là ? » Je me tourne vers la table de chevet et attrape mon téléphone, je vérifie l’heure dessus. Effectivement il a raison. « Merde, t’as raison… » Je secoue la tête amusé par les paroles de Julian. « Ouais ben saches que la marmotte elle met le chocolat dans le papier d’alu. » Bon ok là j’avais clairement repris la phrase d’une célèbre publicité pour du chocolat. En même temps gourmand comme je suis, il n’y a rien d’étonnant à ce que je connaisse cette réplique par cœur. Et puis en général je retiens bien les publicités, contre mon gré je dois dire…

Le brun sait que j’adore quand il passe sa main dans mes cheveux et il en profite pour le faire là. Ce qui me rend aussitôt le sourire, bien que je ne l’avais pas vraiment perdu. Si je m’écoutais je lui aurais déjà sauté dessus pour l’embrasser fougueusement et certainement plus mais une fois encore je prenais sur moi… Je ne voulais pas le brusquer et puis même dans le fond je devais avouer que ça me faisait quand même un peu peur vu que je n’ai aucune expérience dans ce domaine. Et pourquoi je pensais à tout ça au juste ? Voilà que je me sentais embarrassé et gêné. Heureusement Julian venait de me poser une question sur laquelle je pouvais rebondir, non sans lâcher une petite bêtise qui reflétait tout de même mes pensées et mon petit problème technique qui était bien caché sous la couette, heureusement d’ailleurs sinon j’aurais été encore plus mal… Je me raclais la gorge pour répondre. « Euh tu fais ce que tu veux mais si tu comptes pas occuper notre après-midi de manière croustillante au lit dépêche-toi de t’habiller ou de filer à la douche au lieu de rester en sous-vêtement devant moi ! » J’attrapais l’oreiller sous ma tête et venais l’écraser sur le joli minois de Julian. Le rouge n’était pas loin de me monter aux joues. Je me demandais vraiment pourquoi j’avais parlé aussi directement, ça ne me ressemblait pas vraiment. Certes j’avais un peu dit ça sur le ton de la plaisanterie mais bon ça me faisait tout de même bizarre, je me surprenais moi-même pour le coup. « Zou bouge-toi de là ! » Insistais-je, mal à l’aise, préférant me retrouver seul en attendant de retrouver mon état normal. Je ne tenais pas à ce que Julian se rende compte de quoi que ce soit. Je n’avais pas vraiment envie qu’il profite de ça pour me charrier ou pire encore qu’il le prenne mal ou prenne peur.

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Soan & Julian

La réaction de Julian suite à ce que je venais de dire ne m’aida pas du tout à calmer mon léger fou rire. En même temps il était trop mignon quand il râlait ou grimaçait à cause de moi. Mais visiblement le brun prenait tout ça avec humour et c’était tant mieux parce que je n’avais pas envie qu’il soit froissé par mes bêtises. Et puis on était bien ici loin de chez nous. En tout cas moi j’étais bien et mon sourire aux lèvres ne me quittait pas. En même temps comment ça pourrait en être autrement quand on se réveille près de l’homme qu’on aime et qu’on est de bonne humeur ? Cependant je n’ai pas encore fini de l’embêter. J’ai envie de le titiller jusqu’au bout. « Oh pauvre chou ! Tu sais que t’es pas prêt de changer de nom ? Sauf si… » Ouais non j’allais garder pour moi ce que j’avais pensé lui rétorquer, c’était probablement mieux ainsi. D’une part parce que je ne pensais pas réellement à tout ça et que je n’imaginais pas vraiment cette chose pour l’avenir. Un jour peut-être qui sait ? « Bref… Tu préférerais que je t’appelle comment du coup ? » J’avais bien des idées de surnom mais je n’étais aucunement sûr que ça lui plairait donc autant lui demander directement. On verra bien ce qu’il me répondra. Surtout que jusqu’ici je n’ai jamais osé l’appeler autrement que d’habitude. Et pourtant ce n’était pas l’envie qui manquait mais je n’osais pas tout simplement.

J’avais eu du mal à croire Julian quand il m’avait dit l’heure. Et pourtant après avoir vérifié, je n’avais pas pu faire autrement que d’admettre qu’il avait raison. J’avais levé légèrement les yeux au ciel en l’entendant confirmer que oui il avait raison. Je n’avais pas vraiment pensé qu’il m’avait menti mais après tout il aurait très bien pu se tromper en lisant l’heure. Ma petite répartie publicitaire avait amusé mon petit-ami qui m’annonçait que je suis fou. « C’est bien pour ça que tu m’aimes non ? » Répliquais-je juste après qu’il m’ait furtivement embrassé. Bon je prenais à la rigolade ce qu’il m’avait dit, ça valait toujours mieux que de croire qu’il faisait allusion à ma bipolarité. De toute façon je n’avais pas envie de penser à celle-ci pour le moment. Elle était bien là où elle était, je n’avais pas envie de me prendre la tête avec ça. Surtout que depuis plusieurs années le traitement a l’air de faire son boulot. Croisons les doigts pour que ça dure et que je ne fasse pas une rechute.

À force de regarder Ju et de le taquiner, sans compter le fait que pour moi même s’il était plus de quinze heures, mon corps lui réagissait comme si c’était le matin et voilà que je me retrouvais avec une érection. Bon sang que c’était gênant. Surtout qu’en plus de ça mes pensées coquines ne m’aidaient pas du tout à calmer mes ardeurs. Et le bouquet final je venais de dire un truc qui mettrait sûrement la puce à l’oreille du beau gosse près de moi. Ce que je pouvais être nul pour cacher des trucs quand je m’y mettais. J’aurais sûrement mieux fait de me taire mais non je n’avais pas pu m’en empêcher. Là si je le pouvais croyez-moi que je me serai déjà caché dans un trou de souris. Malheureusement pour moi ce n’était pas possible sinon ça serait déjà fait. J’étais bien content d’avoir la couette sur moi pour que Mister Silvester ne remarque rien. Je le regardais et l’écoutais grandement surpris par ce qu’il venait de m’avouer. « Ah… Ah bon ? » Avais-je bredouillé, mal à l’aise. *Noooooooon mais pourquoi tu me parles de ça sérieusement ?* Et oui rien que d’imaginer la douche ça n’arrangeait en rien mon problème. J’étais en train de grimacer quand je sentis Ju qui attrapait la couverture qui était sur moi. « Putain non Ju ! » Trop tard pour moi il venait de l’enlever et avait probablement remarqué ce qui se passait au niveau de mon boxer. Je posais ma main sur mes yeux et sentis mes joues chauffer. En fermant les yeux je mordillais ma lèvre avant de rouvrir les yeux en sentant Julian sur moi. Je fronçais les sourcils en lui demandant. « Que… qu’est-ce que tu fais ? » Je le laissais faire bien que je ne me sentais pas particulièrement à l’aise là. Je ravalais difficilement ma salive en l’écoutant. « Trop tard ! Je suis déjà mort de honte ! » Et c’était peu de le dire oui. Mais bon j’étais quand même rassuré de la réaction de Julian. J’avais tellement eu peur qu’il prenne ça mal. Apparemment une fois de plus je m’étais inquiété pour rien. Il faudrait peut-être que j’arrête de me poser autant de questions…

C’était d’ailleurs ce que j’allais faire pas plus tard que maintenant. Tandis que Julian rapprochait sa bouche de la mienne en fermant les yeux, je fermais les miens à mon tour, posant l’une de mes mains sur sa nuque pour lui montrer que je voulais plus que ses lèvres posées sur les miennes. J’avais envie que cette fois il m’embrasse vraiment, c’était sûrement le bon moment pour qu’il se laisse aller et moi aussi. Avec ma langue je caressais ses lèvres afin qu’il comprenne où je voulais en venir. Ma main qui était posée sur sa nuque dévia pour aller fourrager ses cheveux. Quant à mon autre main libre elle se posa dans le dos de Julian que je caressais tendrement.

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Soan & Julian

Tandis que j’avais eu envie d’embêter mon amoureux sur le fait qu’il n’aimait pas son nom. J’avais commencé à lui dire qu’il ne pourrait guère le changer sauf s’il se mariait. Mais ayant peur de sa réaction je n’avais pas fini ma phrase et m’étais tu. Pour moi c’était une simple blague car évidemment je me trouvais encore trop jeune pour penser au mariage. Mais lui comment aurait-il pris cette boutade ? Ça je n’en savais franchement rien. Du coup j’avais voulu changer de sujet mais manque de chance pour moi je n’en avais pas eu le temps puisqu’il avait compris ce que j’avais pensé à lui dire sans toutefois le faire franchement. Je m’étais caché les yeux en entendant Julian terminer ma phrase incomplète. Quel idiot j’étais quand je m’y mettais quand même. Je fis une grimace qui ne s’arrangea pas lorsque le brun vint à me dire que je ne devais pas lui en demander trop. J’inspirais fortement avant d’enlever ma main de devant mes yeux. Mais je n’arrivais pas à soutenir son regard. « Écoutes… J’ai juste voulu faire une blague mais j’aurais mieux fait de ne rien dire du tout… » D’autant plus que là pour le coup je me sentais un peu con. Ses derniers mots m’avaient fait l’effet d’une bonne douche froide sur la tête. Ils résonnaient dans ma tête et me faisaient me sentir mal. Je ne l’avais jamais forcé à quoi que ce soit quand même, si ? Je soupirais doucement avant de dire. « Si ça peut te rassurer j’ai jamais pensé à me marier. Et je crois que ça ne me viendrait pas à l’idée… » Surtout quand on voit combien de temps durent les couples de nos jours. Mes parents en avaient été le parfait exemple. Même pas mariés et mon géniteur avait vite pris la poudre d’escampette après ma naissance. Donc autant dire que pour moi le mariage ne représente rien. Peut-être que si mon paternel ne s’était pas tiré environ un an après ma naissance et qu’il avait toujours été en couple avec ma mère, peut-être que là j’aurais eu une autre vision du mariage.

Voulant à tout prix en terminer à ce sujet, j’avais donc demandé à Julian comment il aimerait que je l’appelle puisqu’il s’était plaint du fait que je l’avais interpellé par son patronyme. Et bien évidemment il prétextait n’en avoir aucune idée. En clair il ne voulait pas se mouiller. Donc ça allait être à moi de le faire. Pour je ne sais quelle raison j’avais l’impression qu’il attendait que j’ouvre la bouche pour se mettre à se moquer de moi. Mais qu’importe j’allais quand même lui dire ce qui me passait par la tête, bien que j’étais un brin gêné. « Hum, mon chéri ? » Avais-je suggéré en le regardant pour observer sa réaction face à ce petit nom que je venais de lui attribuer. Je ne peux m’empêcher de sourire lorsque Ju répond par l’affirmative quand je lui dis qu’il m’aime parce que je suis « fou ». Pour le coup je le trouve trop mignon mais ne le mentionne pas pour autant.

Alors qu’on était en train de passer un bon moment tous les deux, il avait fallu que je me retrouve avec une érection. Bon Dieu ce que je me sentais gêné. Et la discussion que j’avais avec mon petit-ami n’arrangeait pas du tout la chose. J’avais été assez surpris d’apprendre que Ju avait envie qu’on prenne notre douche ensemble. Alors que jusqu’ici on n’avait encore jamais fait ça. À croire que Julian avait envie de franchir une nouvelle étape. Je ne savais pas ce qui l’avait décidé mais j’étais tout de même content qu’il ne reste pas bloqué. Peut-être que c’était le fait d’être loin de chez nous qui l’avait aidé à envisager ça. « Hein ? Euh oui ! » Lui avais-je répondu tandis qu’il me demandait s’il avait le droit de vouloir qu’on prenne une douche tous les deux. Mais voilà j’avais été pris de panique quand Julian avait enlevé la couverture qui cachait mon excitation sexuelle. Je me sentais honteux et me cachais tant bien que mal. Même si ça ne servait à rien puisque Julian était tout proche de moi et qu’il pouvait aisément voir la teinte que prenait mon visage. En plus moi comme un idiot je lui demandais ce qu’il faisait, franchement pathétique Soan… Tandis que je me sentais mal à l’aise, Julian essaya de me détendre en posant sa main sur ma joue et en me disant que je ne devais pas stresser. Je respirais à pleins poumons, me mordillais la lèvre et fit un signe positif de la tête. « Ok… » Avais-je bredouillé difficilement. Néanmoins j’étais tout de même rassuré de voir la réaction de Ju. De voir qu’il ne m’en voulait pas ou ne se moquait pas de moi me soulageait.

Du coup j’avais décidé de me détendre et de me laisser aller dans ses bras, de ne plus me poser de questions. Et visiblement pour le moment on était sur la même longueur d’onde tous les deux. Tout en embrassant mon amoureux j’avais le sourire aux lèvres. Je crois bien même que je ne pourrais pas être plus heureux qu’à l’instant présent. Sans m’en rendre vraiment compte l’une de mes mains caressait ses cheveux tandis que l’autre était dans son dos. D’être si proche de Julian fait que mon cœur bat à toute vitesse. Et pourtant je n’ai pas envie que ça s’arrête. J’ai envie de sentir encore ses lèvres sur les miennes et de sentir nos langues qui se caressent. Malgré tout j’interromps ce baiser afin de pouvoir reprendre un peu mon souffle. Le sourire aux lèvres je regarde Ju et lui souffle à l’oreille. « On va à la douche ou on reste là ? » Pour ma part ça m’était complètement égal du moment que ça ne rompait pas la magie du moment et qu’on continuait nos activités charnelles. En attendant sa réponse je parsemais son cou de bisous.

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Soan & Julian

Moi qui avais voulu faire de l’humour… On pouvait clairement dire que j’avais raté mon coup là ! J’arquais un sourcil lorsque mon amoureux me demandait de me calmer en disant qu’il savait que c’était une blague. Non là je ne le croyais pas au vu de la réaction qu’il avait eue… Et puis pourquoi me demander d’être calme alors que je le suis ? Je roulais des yeux, n’aimant pas trop tout ça. Cependant j’avais presque eu envie de rire en voyant Ju’ faire la moue. Je secouais la tête doucement, amusé de le voir agir ainsi. Puis je fis un petit sourire en sentant sa main sur mon visage. Je me demandais où le brun avait pêché l’idée que je songeais vraiment à me marier. Le pire c’était qu’il semblait vraiment y croire. Je soupirais avant de prendre la parole. « Ju’ je t’assure que j’ai pas envie de me marier… Alors paniques pas avec ça, ça sert à rien. Et je ne doute absolument pas du fait que tu tiennes à moi. » Dis-je en lui faisant un sourire sincère tout en caressant sa main. A vrai dire ça faisait déjà plusieurs mois que je ne doutais plus de ses sentiments pour moi, même si parfois dans certaines situations je pouvais tout de même me poser des questions. Mais bon je suppose que c’est la même chose dans tous les couples. Après tout c’est encore nouveau pour moi tout ça. Encore plus que pour Julian. Quoi qu’en fait non je suppose qu’on en est au même stade tous les deux tout du moins niveau sentiments amoureux. Parce que pour le reste non…

J’espérais que la discussion sur le mariage était terminée pour la journée. Parce que bonjour le quiproquo qui ne servait à rien à part me mettre plus mal à l’aise qu’autre chose. Voilà qu’on en était venu à parler petit nom et j’avais dit à Julian que je l’appellerais bien mon chéri. Ce à quoi il avait paru un peu surpris, me donnant d’autres surnoms que j’aurais pu lui donner. J’approuvais d’un signe de tête après qu’il m’ait furtivement embrassé. « Hum j’avoue que ça se pourrait bien aussi mais si j’ai choisi celui-ci c’est parce qu’il me rappelle un truc… » Je pouffais doucement de rire en repensant à ce qui m’avait donné l’idée de l’appeler ainsi. « Ça me rappelle les chocolats à Noël. Tu sais ce sujet super essentiel sur lequel vous avez débattu avec ton frère. » Je ne pus m’empêcher de partir dans un léger fou rire. « Et comme tu sais que j’adooore les chocolats. Ben voilà mon chéri comme la célèbre marque de chocolats à la liqueur de cerise. » Ok c’était probablement nul comme lien mais je m’en fichais pas mal, ça me faisait sourire et même rire. C’était tout ce qui comptait à mes yeux. Et puis j’avais envie de l’appeler comme ça, voilà tout. « Du coup t’es mon petit plaisir sucré à moi. » Avais-je ajouté en passant sensuellement ma langue sur mes lèvres, rien qu’en imaginant le goût de ces fameux chocolats. En temps normal agir ainsi m’aurait gêné… Mais là non tout simplement parce que ça m’amusait. Je passais une main dans ma grande mèche de cheveux au-dessus de mon front avant de rire doucement. « Ouais je sais très bien comment tu ne veux pas que je t’appelle… » J’aurais pu le taquiner à nouveau mais non j’avais décidé de le laisser tranquille, ne voulant pas le braquer parce que je ne voulais pas gâcher nos vacances en le voyant faire la tronche à cause de mes conneries.

Tandis que j’étais affreusement gêné, Julian lui essayait de me détendre comme il le pouvait. J’essayais d’ailleurs de me déstresser comme il me l’avait demandé. Je secouais doucement la tête tandis qu’il me complimentait. « Dis pas n’importe quoi je suis sûr que je suis rouge comme une tomate… » Et dans ces cas-là non je ne devais pas être particulièrement beau. Je pris à nouveau la parole pour rajouter. « Et puis je le suis certainement moins que toi. » À mes yeux il n’y avait pas photo, c’était lui le plus canon de nous deux. Certes je n’étais pas désagréable à regarder mais je ne me trouvais pas non plus particulièrement beau. Je chassais toutes les choses négatives de mon esprit et embrassais langoureusement mon brun tout en passant l’une de mes mains dans ses cheveux et posant l’autre dans son dos que je caressais tendrement. Mon rythme cardiaque était totalement en train de s’affoler mais je m’en contrefichais puisque je me sentais bien. Malgré tout au bout de quelques instants j’avais tout interrompu afin de savoir si on restait au lit ou si on allait dans la salle de bains. C’était peut-être idiot de demander ça à Ju’ mais au moins ça m’avait permis de reprendre un peu mon souffle non sans me détacher de lui puisque j’avais déposé plusieurs baisers dans son cou en attendant de savoir ce qu’il voulait faire. Tandis qu’il se redressait, j’observais son visage, ne le lâchant pas du regard avant de finalement lui répondre. « Hum bonne idée. » Après tout ce n’était pas bête d’aller prendre notre douche plus tard. Je me mordillais la lèvre inférieure tout en continuant à le regarder avec envie. Frissonnant au contact de ses doigts sur mon torse, m’humectant les lèvres. À ses mots je lui faisais un petit sourire. « Bonne nouvelle ! » Bon ben au moins maintenant je n’avais plus à me demander si je lui faisais de l’effet ou non. Moi qui craignais encore ça quelques heures plus tôt, maintenant j’avais la réponse. D’autant plus que je savais qu’il disait vrai, puisque je le sentais tout simplement.

Tandis que Julian se penchait sur moi, je plaquais mes deux mains dans son dos, voulant le sentir encore plus proche de moi. Il déposa un petit baiser sur mes lèvres, ce qui me fit faire la moue puisque c’était bien trop peu à mon goût. Mais bon je n’allais pas me plaindre non plus vu qu’il s’occupait de moi autrement et que ça me plaisait tout autant. Je poussais un petit soupir de bien-être tandis qu’il s’attardait sur mon cou. Tout mon corps était en ébullition et je frissonnais en sentant les lèvres du brun descendre le long de mon torse. Ce qui me faisait me cambrer et fermer les yeux afin de savourer davantage ce qui était en train de se passer. Certes je ne savais pas trop quoi faire mais je laissais Mister Silvester faire ce qu’il voulait. Après tout lui savait bien mieux que moi, donc autant que ça soit lui qui me guide. Et puis bon je lui fais pleinement confiance quoi qu’il arrive. Même si  je me sentais un peu comme une godiche et craignais d’être le pire coup de toute sa vie… J’espérais qu’il ne m’en voudrait pas et serait compréhensif et indulgent avec moi. Peut-être qu’après quelques minutes je serai plus à l’aise et oserai quelques trucs. On verra bien. En tout cas je ne cachais pas mon plaisir de sentir la bouche de mon amoureux sur mon corps.

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