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 Isaiah & Luis ▬ En route pour la ville d'à côter

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MessageSujet: Isaiah & Luis ▬ En route pour la ville d'à côter   Isaiah & Luis  ▬ En route pour la ville d'à côter EmptyVen 16 Juin - 21:51

Isaiah & Luis
En route pour la ville d'à côter

« - N’oublie pas de faire tes papiers. » Je pose les yeux sur mon collègue assis à mes côtés. « - Non, je vais à New-York et je vais chercher ce qu’il me faut t’inquiète. » Ca fait des mois que je lui dis ça, et aussi des mois que je ne fais rien. La peur de me rendre à New-York est plus forte que mon envie d’être ambulancier. Mais cette fois j’y vais vraiment c’est prévu. Isaiah vient avec moi et ça me rassure puisque je ne suis pas tout seul. Il sait qu’on va faire des papiers, il sait aussi pourquoi mais il ne sait pas pourquoi je n’ai pas envie de m’y rendre en solo. C’est tellement délicat à expliquer comme situation de toute façon. Puis je ne lui ai jamais parlé de mon passé, je ne le fais qu’avec le psychologue. Je sors de la voiture, saluant mon collègue tout en le remerciant de m’avoir reconduit chez-moi. Je rendre dans l’appartement, termine de préparer le reste de mes affaires avant de me mettre au lit jusqu’au lendemain. Levé à l’aube comme d’habitude, je ne dos jamais beaucoup. Les rêves ne tournent pas positif avec moi et ça m’empêche de dormir plus longtemps. Au moins j’ai du temps devant moi c’est toujours ça de pris. Une petite douche me permet de me sentir un peu plus réveillé, un peu mieux en forme pour une journée de voyage et de stress. Est-ce que je mange ? Je n’ai pas vraiment l’appétit, je sais que normalement je dois le faire mais… Non franchement aucune envie. Même un coup d’œil dans mon placard ne suffit pas. Une tasse de café et ça sera bon pour ce matin. Je m’en sers d’ailleurs une me posant quelques minutes sur le canapé, rêvassant à plusieurs choses. Je me vois déjà dans les rues de ma ville natale. Je soupire doucement, terminant ma tasse et me levant pour la mettre dans l’évier simplement. Je bouge, je m’occupe, c’est le seul moyen pour ne pas penser. Un peu de musique, du nettoyage rapide. Je termine également de me préparer histoire de ne pas ressembler à rien du tout. J’ai les papiers qu’il me faut avec moi, tout est bon. J’attends la venue de mon ami maintenant. Heureusement qu’il vient avec moi d’ailleurs, il a sa voiture, sans ça, nous aurions dû prendre les transports en commun. Pas que ça me dérange mais ça aurait été un peu plus pénible quand même. Tournant en rond encore pendant quelques minutes, je suis soulagé d’entendre le klaxon en bas de mon immeuble. Je vérifie que c’est bien lui, avant de me saisir de mes affaires, sortir de mon appartement et descendre en vitesse. J’ouvre la porte d’en bas, la claquant en sortant sous le regard d’une vieille femme à qui je viens de faire peur. « - Excusez-moi. » Je lui adresse un sourire désolé puis poursuit mon chemin. J’ouvre la portière de la voiture montant à l’intérieur de suite, laissant mon sac à mes pieds. « - Salut. Merci de passer me prendre. Ca va ? » Je le salue directement, lui adressant un sourire. J’ai beaucoup moins de mal à lui parler maintenant que je le connais un peu plus. Je commence à lui faire confiance tout doucement. Peut-être pas encore totalement seulement. J’ai difficile avec ça, je ne peux pas mentir, ça n’est pas mon fort. « - Je me permet d’ouvrir la fenêtre, il fait chaud. » J’appuie sur le bouton, pour que la fenêtre soit ouverte. Je pose mon bras simplement dessus regardant vers l’extérieur. La route va sans doute être longue. Enfin surtout à cause du nombre de voiture qui circulent, encore plus à New-York d’ailleurs. Tout est une question de patience après, et puis je suis bien accompagné. C’est pas comme le voyage pour m’enfuir de New-York, ça a été autre chose. Surtout que j’étais encore plus stressé que maintenant.
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Teddy J. ReynesTrust always hurts in the long run
Teddy J. Reynes
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MessageSujet: Re: Isaiah & Luis ▬ En route pour la ville d'à côter   Isaiah & Luis  ▬ En route pour la ville d'à côter EmptyDim 25 Juin - 21:14

Luis & Isaiah
En route pour la ville d'à côter

Prendre la route pendant plus de deux heures pour de la paperasse ? Sortir de la maison pendant toute une journée, si ce n’était pas davantage - en espérant que ce soit davantage ? Ne pas devoir parler ou entendre parler de ma femme pendant tout ce temps ? Qu’importe si le but de ce petit voyage était banal ou pas, quand Luis m’avait proposé de l’accompagner jusqu’à New York pour qu’il puisse aller récupérer certains documents, j’avais dit oui sans hésiter. Pour moi, c’était jour de congé, puisque mes élèves étaient en examens de fin d’année et que mes cours étaient terminés, le temps était propice, pour moi, tout était tout simplement parfait. Inutile de mentionner que la veille, ce fut avec un certain enthousiasme - que je tentai de ne pas trop ébruiter toutefois - que je préparai mes affaires pour cette petite virée en voiture. Bien sûr, Maureen avait vu le sac, mais rapidement, je lui avais fait savoir que c’était quelque chose lié aux cours. Je ne pensais même plus à travailler mes mensonges de sorte à ce qu’ils soient parfaitement crédibles. De toute façon, à ce point, elle était tant aveuglée par sa haine que cela ne changeait plus rien. Limite, j'en venais à me demander quelles étaient ses raisons pour me garder. Je savais que moi, je ne demandais pas le divorce parce que je n’osais pas le faire, parce que je craignais trop ses représailles, comme je les craignais au quotidien en fait, mais elle, pourquoi ? Pendant un instant j’avais cru que c’était parce que c’était sa façon de me montrer de l’affection, mais à ce point, c’était devenu juste malsain, une routine pénible, qui se devrait de changer à un moment ou un autre, mais qui ne se modifiait de quelconque façon. De mon côté, j’avais appris à vivre avec, je continuais d’avancer, et je profitais donc de ces moments, comme cette journée, pour m’échapper, passer à autre chose, rentrer prêt à attaquer la suite. Mais quand je pouvais m’échapper, je ne faisais pas les choses à moitié. De ce fait, ce fut relativement tôt que je me levai, et après une douche, puis un petit-déjeuner simple, mais consistant, puis je pris mes affaires et je pris la route pour aller chercher Luis. Avant cela, je fis quand même un petit détour pour aller faire un plein d’essence qui ne serait pas de trop, mais dès que ce fut chose faite, j’arrivai devant chez mon ami, qui ne tarda pas à sortir pour venir s’installer dans le véhicule. Ce fut avec un sourire chaleureux que je l’accueillis, puis que je lui répondis:  « Ça me fait plaisir. Ça va et toi ? » Sur ces mots, voyant qu’il était installé et que par conséquent, nous n’avions aucune raison d’attendre plus longtemps, d’autant plus que plus on traînait, plus il serait difficile de sortir de Washington, je me remis en route, direction New York. Peu de temps après que nous soyons partis, alors que j’étais limite sur le point de demander à Luis si la température de l’habitacle lui convenait, celui-ci décida d’ouvrir la fenêtre, pour qu’ils fasse moins chaud. Voyant qu’il avait réglé le souci de lui-même, j’acquiesçai avec un petit:  « Pas de soucis. » me concentrant de nouveau sur la route, tandis qu’un petit silence s’installait dans la discussion. Je me doutais bien que nous n’allions pas parler telles des pipelettes pendant tout le trajet, mais que cela tombe mort aussi rapidement après l’arrivée de Luis ? Cela ne me semblait pas trop juste, pas trop normal. Mais ne m’osant pas lui poser des questions trop personnelles d’emblée, je décidai de me contenter de lui demander:  « As-tu une adresse précise où il faut aller pour tes papiers ? » Parce que j’avais beau connaître un peu New York, pour y aller environ une fois par an pour aller voir un match des Yankees, il n’en demeurait pas moins que je n'y vivais pas. De ce fait, je préférais connaître le trajet d’avance plutôt que de tourner en rond dans la Grosse Pomme, d’autant plus qu’il y avait bien des moyens de faire des détours dans une ville aussi grande et complexe.
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MessageSujet: Re: Isaiah & Luis ▬ En route pour la ville d'à côter   Isaiah & Luis  ▬ En route pour la ville d'à côter EmptyVen 28 Juil - 11:55

Isaiah & Luis
En route pour la ville d'à côter

Acquiesçant d’un signe de tête suite à sa question. « - Ca va.» Je lui adresse un sourire, pour améliorer la réponse offerte. Certes, ça ne va pas réellement, mais cette réponse évite les questions. Je n’ai pas trop envie de donner des réponses et des explications. Ces choses-là non pas besoin d’être partagées de toute manière. Je n’ai pas besoin de ressentir la pitié des autres sur ma situation. Elle s’est d’ailleurs améliorée depuis quelques années, puis je suis loin de ma ville natale, loin de cette famille complètement dingue, loin de tous ces souvenirs douloureux. Je me demande où se trouve mon frère pour le moment, peut-être qu’il est à New-York. Enfin il vit sa vie simplement. Je ne lui ai rien dit concernant ma venue dans la ville. Je n’ai pas envie de le voir. Je ne veux rien savoir pour le moment. Je veux juste qu’on me fiche la paix, question famille. Puis je ne suis pas seul. Isaiah se serait certainement posé des questions si jamais je lui avais fait voir quelqu’un qui me ressemble quand même un petit peu. Non, c’est bon ainsi. Je respire calmement, profitant du vent qui rentre dans la voiture grâce à la fenêtre que je viens d’ouvrir. Ca permet d’avoir un peu de fraicheur, ce n’est pas plus mal. Je regarde la route, laissant mon regard vers l’extérieur. Je réfléchis en même temps, puis je reviens sur terre quand j’entends la voix du brun à mes côtés. « - Oui. Enfin c’est la mairie du quartier dans lequel j’habitais à l’époque. » Dis-je en fouillant ensuite dans ma poche pour en sortir le papier sur lequel j’ai pris soin de noté l’adresse à laquelle nous devons nous rendre. Je le lis, puis le pose sur le tableau de bord afin qu’il puisse le voir lui aussi si jamais il en a besoin. Je regarde mes mains ensuite, penchant un petit peu la tête. Je grimace légèrement, puis remonte le regard. Je regarde loin devant moi avant de reprendre. « - Tu as pris quoi avec toi ? » Demandais-je finalement. C’est sans doute une bête question à son sens, mais pas pour moi. J’ai bien envie de le savoir. Je n’ai pas pris grand-chose de mon côté. Ce dont j’ai besoin. Il va falloir aussi que je lui donne de l’argent, pour le trajet, pour l’essence. Enfin que je participe, ça me paraît logique de le faire. Je ferai ça certainement plus tard. « - Dis… Tu resteras ? Enfin, je veux dire, tu m’attendras, tu ne vas pas partir quand je ferai mes papiers ? » Je préfère qu’il ne soit pas trop loin, on ne sait jamais. Mais je ne peux pas non plus le lui demander, ou l’obliger à faire quoi que ce soit. Il a le droit de faire ce qu’il veut. J’ai juste besoin de savoir. Je ne sais pas sur quoi je vais tomber une fois là-bas. Et bon, deux heures, c’est plus court qu’on ne le pense parfois. Surtout en cas de stresse. Je me sentirai beaucoup mieux une fois que tout sera fait, honnêtement. Pour le moment, c’est un peu sur ça que je suis focalisé, je me sens incapable de voir autre chose. Il le faut pourtant, je ne suis pas seul. « Au fait, ta femme n’a rien dit que tu viennes avec moi ? Au pire je lui expliquerai, que j’avais besoin de toi et que tu n’avais pas vraiment le choix. » Je ris légèrement puis hausse les épaules. C’est un peu le cas, bien qu’il avait quand même le choix. Mais je suis rassuré de ne pas être tout seul pour cette fois. Il ne peut pas savoir le soulagement que ça me donne réellement en fait. Mais moi je le sais.  


Dernière édition par Luis Martin le Mer 25 Oct - 10:44, édité 1 fois
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Teddy J. ReynesTrust always hurts in the long run
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MessageSujet: Re: Isaiah & Luis ▬ En route pour la ville d'à côter   Isaiah & Luis  ▬ En route pour la ville d'à côter EmptyMar 15 Aoû - 14:40

Luis & Isaiah
En route pour la ville d'à côter

Une fois les politesses échangées, je décidai de tout de suite régler ce que je considérais être des détails techniques, en l’occurence l’adresse où nous devions nous rendre. Cela ne sembla pas trop ébranler Luis, qui ne tarda pas à me présenter un papier où se trouvait une adresse, adresse qui, aux premiers abords, ne me dit rien. Je ne m’en stressai pas pour autant, d’abord parce que je savais que je ne pouvais pas connaître New York par coeur, compte tenu que je n’y avais jamais vécu et de plus, je savais que j’avais encore du temps pour trouver où cet endroit était situé. Après tout, comme la majorité des gens, mon téléphone était doté d’un système satellite qui pouvait me permettre d’entrer une adresse et laisser l’appareil me donner les directions vers ma destination. De ce fait, je pourrais toujours arrêter un peu plus tard dans une station-service afin d’entrer la fameuse adresse, une fois que nous serions plus proches. Pour le moment, ce n’était pas nécessaire, compte tenu que nous allions passer un bon moment sur l’autoroute, autoroute que j’avais pris plus d’une fois avant aujourd’hui. Cette partie étant maintenant réglée, ce fut au tour de Luis de me poser une question à caractère technique également, concernant sur ce que j’avais pu prendre dans mon sac. Fronçant les sourcils, parce que je ne m’attendais pas à répondre à une telle question ici et maintenant, je finis par dire, dans un haussement d’épaules et sur un ton vague:  « Oh rien de bien particulier… De quoi grignoter sur la route, des vêtements de rechange, au cas, et c’est tout. » J’avais hésité longuement à mettre dans ce fameux sac mon maillot des Yankees, mais je m’étais ravisé, sachant que ce n’était pas là l’important de la journée, la raison pour laquelle nous nous rendions là-bas était pour que Luis puisse régler ses papiers. Qu’est-ce que mon sac avait comme lien avec cela par contre ? N’en ayant aucune idée, j’aurais voulu retourner banalement la question à mon ami, mais ce dernier me devança, en venant à me demander, sur un ton que je crus incertain, si j’allais rester avec lui pendant qu’il allait s’occuper de la paperasse. D’un sourire rassurant, similaire à celui que j’offrais à mes élèves plus angoissés, je lui répondis, tout simplement:  « Bien sûr. », ne m’osant pas à le stresser davantage en lui disant que c’était une question qui n’avait pas lieu d’être. Dans ma tête, je restais avec lui jusqu’à ce que je retourne le déposer à son domicile à la fin de cette journée. J’étais conscient que je ne pourrais pas signer les papiers à sa place, c’était chose normale après tout, mais je n’allais pas le planter là non plus. Non seulement, en mon sens, ça ne se faisait pas, mais en plus, ce n’était même pas logique me concernant. Pourquoi voudrais-je rentrer à la maison plus rapidement alors que j’avais cette occasion en or de m’éloigner de ma femme pendant quelques heures de plus qu’à la normale ? Bon ça, Luis ne le savait pas, et c’était mieux qu’il ne le sache pas non plus, ou bien qu’il ne soit pas au courant de quelconque façon de tout ce qui pouvait se passer avec Maureen. Pour cette raison, je ne bronchai pas quand il vint à s’informer de ma situation conjugale face à cette sortie, me contentant de simplement lui répondre:  « Ne t’en fais pas, je me suis arrangé avec elle. » Bon, la vérité, c’était que je ne lui avais rien dit à proprement parler, mais ça, c’était mon affaire, et il était hors de question que le jeune homme vienne à s’en mêler, que ce soit pour mon bien ou pour le sien. Surtout le sien, devrais-je dire, parce que si je craignais au quotidien pour moi, je craignais encore plus désormais que ma femme s’en prenne à ceux que j’appréciais, ceux dont Luis faisait partie. Mais déterminé à ne pas laisser me miner par cette idée sordide, je ne tardai pas à changer le sujet, histoire de faire de la discussion quelque chose de plus enthousiaste, demandant candidement:  « Ces papiers, ils ne vont pas prendre toute la journée à faire, je me trompe ? Tu veux qu’on fasse quelque chose de particulier le temps que nous sommes là-bas ? » Me concernant, j’estimais que j’avais tout mon temps. Au point où j’en étais, que je rentre en fin d’après-midi, ce soir ou au milieu de la nuit, cela ne changeait pas grand-chose. Et puis, si cela pouvait nous permettre de passer une bonne journée malgré tout, pour sûr, je ne serais pas contre, même si je ne pouvais pas forcer Luis à quoi que ce soit non plus.
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MessageSujet: Re: Isaiah & Luis ▬ En route pour la ville d'à côter   Isaiah & Luis  ▬ En route pour la ville d'à côter EmptyMer 27 Sep - 19:11

Isaiah & Luis
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Au final, je ne sais pas pourquoi je lui ai demandé ce qu’il avait dans son sac. C’est une question un peu trop curieuse de ma part. Mais il a quand même répondu. Ce à quoi je ne réponds pas réellement. Je sais maintenant simplement. Au final, il a bien fait de prendre des choses avec lui. La route est assez longue, et je n’y ai pas pensé pour ma part. Je ne pense pas à grand-chose généralement, sauf quand je suis au boulot, mais ça n’est pas la même chose. Je reste calmement poser dans le siège de la voiture, regardant de temps en temps devant, puis sur le côté. Il n’y a jamais rien de bien intéressant sur l’autoroute, juste des routes qui sont à côtés mais rien de plus. Quand je suis venu vivre dans la ville, je n’y ai même pas fait attention. J’étais tellement nerveux aussi, ça explique quand même pas mal de chose. Je suis soulagé qu’Isaiah accepte de rester avec moi pour les papiers et pour le reste. Je préfère réellement qu’il soit avec moi. Je dois lui paraître bizarre à poser des questions comme ça, mais ça m’importe peu au final. Ce qui compte c’est la réponse que j’ai pu avoir. J’essaie de revoir un peu New-York dans ma tête, de me souvenir de comment est la ville. Je ne sortais pas souvent, juste pour aller au lycée mais rien de plus. Si je rentrais trop tard je me faisais battre donc il ne valait mieux pas que je m’y risque en fait. J’approuve quand le brun me dit qu’il s’est arrangé avec sa femme. Tout va pour le mieux alors. Ils sont libres de faire ce qu’ils ont envie. Entre homme. Il pose les yeux sur le bouclé quelques secondes, l’observant quelques minutes. Puis je détourne finalement le regard. Je me concentre sur l’extérieur, puis sur la question qu’il me pose. Je hausse les épaules doucement. « - En effet, ça ne va pas prendre trop longtemps. Et c’est dommage de faire autant de route pour ça. » Dis-je finalement en m’en rendant bien compte. C’est assez bête et ça coûte pour rien du tout au final. Je reprends donc peu de temps après. « - Il y a un match de baseball, on peut s’y rendre si tu en as envie. Tant qu’on évite le côté nord de la ville, ça me va de toute façon. » Je lève les yeux au ciel directement, n’ayant vraiment pas envie de revoir tout ça. Rien que d’y penser, ça me donne des frissons. C’est bête, mais j’ai toujours peur à l’heure actuelle. Je réfléchis quelques minutes de plus avant de soupirer doucement. « - Peut-être qu’on peut s’arrêter un instant au McDo près de la ville. » Histoire de manger un truc. Mais surtout parce que mon jumeau vit dans l’immeuble d’en face. Je ne veux pas le voir en face à face. Mais je pense à lui laisser un mot. Juste un petit quelque chose. J’ai besoin de lui parler et je n’ai pas envie de le faire autrement que ainsi. Je ne le connais pas, et je ressens quand même une sorte de manque. « - Tu as dans ta voiture un papier et un bic ou un truc sur lequel je pourrai écrire ? » Demandais-je finalement. Ca serait beaucoup plus simple. Mais sinon, je vais simplement attendre qu’on s’arrête pour aller acheter ce qu’il me faut. Je voulais faire comme si je ne passais pas par la ville de ma naissance mais finalement, c’est impossible pour moi. En tout cas, j’apprécie pourvoir faire ce chemin en compagnie du jeune homme. Je commence à avoir confiance en lui. Réellement. Et pourtant, il m’en faut beaucoup pour apprécier une personne. Mais je ne sais pas, il y a quelque chose chez-lui qui m’attire. Amicalement bien-sûr, même si c’est un très bel homme. Je sais qu’il est hétéro quand même. Et que je ne veux pas spécialement de relation pour le moment. Je n’en suis physiquement pas capable.    
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MessageSujet: Re: Isaiah & Luis ▬ En route pour la ville d'à côter   Isaiah & Luis  ▬ En route pour la ville d'à côter EmptyMar 10 Oct - 1:33

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Dommage de faire toute cette route pour des papiers ? Je ne savais pas trop si je pouvais me ranger de ce côté. Bon d’accord, il était vrai qu’à proprement parler, c’était beaucoup de miles à parcourir pour une formalité qui prendrait peut-être trente minutes tout au plus. Et si jamais je m’étais trouvé en compagnie de quelqu’un qui n’était pas ouvert à quelque chose d’autre, certainement que j’aurais trouvé ça dommage, et surtout particulièrement ennuyant. Mais là, j’étais en compagnie de quelqu’un qui, je le pensais, était capable d’accepter l’idée de s’adonner à des activités connexes par la même occasion. Voilà pourquoi j’avais décidé de lui poser la question, m’enquérir de ce que nous pourrions faire. Après, je n’écartais pas la possibilité qu’il ne veuille rien faire, et si jamais c’était le cas, clairement, je ne saurais lui en vouloir. Mais là, je n’eus pas à me renfrogner de quelconque façon, puisque non seulement, il en vint à me proposer quelque chose, mais mieux encore, il en vint à jouer sur ma corde sensible, un match de baseball. À cette suggestion, mon regard s’illumina aussitôt, et malgré moi, j’eus un large sourire. Heureusement, j’eus le réflexe de le réprimer quelque peu à son dernier propos, histoire de ne pas le rendre inconfortable ou quelque chose dans le genre. Par contre, je n’hésitai pas à lui dire, par la suite:  « Ça me va parfaitement aussi. » Après tout, comment pourrais-je me plaindre, alors que le baseball, c’était mon faible, mon sport préféré ? Bien sûr, je pourrais m’assurer que cela plaise vraiment à Luis, mais je me disais que s’il me l’avait proposé et s’était même permis d’imposer des petites balises pour que cela ne lui déplaise pas, c’était que ça ne le gênait pas. Évidemment, une fois le moment venu, j’allais vérifier. Je me disais que là, tout de suite, ce n’était pas tant nécessaire ni urgent. Plus encore, je n’en aurais pas eu tant l’occasion, puisque ce serait revenu à l’interrompre dans sa nouvelle suggestion, soit d’aller manger quelque chose non loin. Ne voyant pas d’inconvénient, je haussai les épaules, et je lui dis:  « Oui, sans problème. » Personnellement, je n’étais pas difficile. Bon d’accord, en tant que professeur de sport, j’étais conscient que manger quelque chose issu de la restauration rapide n’était clairement pas l’idéal, mais pour une fois, ce n’était pas la fin du monde. Au contraire, j’avais toujours été celui qui pensait que se priver constamment n’était pas une bonne chose, et qu’il se fallait de céder une fois de temps à autre, sans, bien sûr, tomber dans l’excès. Et parce que je tombais rarement dans l’excès, je me disais que là, pour aujourd’hui, je pouvais me le permettre. Le plan étant maintenant établi, je ne vis pas ce que je pouvais rajouter pour le coup, puisque nous avions encore un bon bout de chemin à faire sur l’autoroute avant d’arriver près de New York, là où j’aurais besoin du trajet. Par conséquent, je ne me vis pas le demander tout de suite au jeune homme, et plus encore, je ne vis aucun inconvénient à ce qu’il veuille s’occuper autrement pendant le dit trajet. De ce fait, quand il me demanda si j’avais de quoi écrire dans la voiture, je fronçai les sourcils un instant, avant de lui répondre:  « Normalement oui, dans la boîte à gants. » Ça semblait peut-être un peu trop attentionné venant d’un homme, dans sa voiture, mais me concernant, c’était limite essentiel, puisque lorsque j’avais soudainement une idée pour un cours, un entraînement ou un truc du genre, je me devais de l’écrire, sinon je l’oubliais. J’avais une mémoire qui n’était pas très bonne, et je l’assumais parfaitement. De ce fait, je m’assurais toujours de garder de quoi écrire, même si ce n’était qu’un bloc-notes avec des ballons dessus et un stylo qui fonctionnait que si on le malmenait un peu. J’espérais juste que pour le coup, ça ferait l’affaire et viendrait répondre aux besoins de Luis.
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MessageSujet: Re: Isaiah & Luis ▬ En route pour la ville d'à côter   Isaiah & Luis  ▬ En route pour la ville d'à côter EmptyMer 25 Oct - 11:11

Isaiah & Luis
En route pour la ville d'à côter

Me retrouver dans un endroit complètement noir de monde ne me plait pas forcément. Mais je peux quand même faire plaisir à mon ami. Il me rend service en plus de ça, je lui dois bien ça. Je ne suis pas seul, donc ça se passera sans doute mieux que si j’avais été voir un match en solo. Sans doute que je n’y aurai pas été, ça ne me viendrait pas à l’idée. J’aime le sport, mais j’aime ça en privé. Parce que quand tu fais du sport, tu exposes forcément ton corps à un moment ou un autre dans les vestiaires et ça n’est pas vraiment une chose qui me plait. Donc après les papiers, nous irons voir un match. Ca va être amusant, ça va être différent. Ca me rappellera un peu le lycée au moins. Il n’y a que dans cet endroit que les choses se passaient plus ou moins bien à l’époque. Il accepte également d’aller manger quelque chose. Tant mieux. Je vais pouvoir mettre en place mon idée. « - Ok merci. » Dis-je quand il me dit qu’il y a de quoi faire dans la boite à gant. Je l’ouvre donc regardant pour pouvoir récupérer le bloc ainsi que le bic. « - Tu es vraiment à fond dans le sport. » Dis-je en voyant les ballons. Enfin il est professeur de sport donc c’est un peu logique finalement. Je lui adresse un sourire, ce n’est pas un reproche, juste une remarque comme ça. Je plie l’une de mes jambes pour pouvoir reposer le bloc-notes dessus afin que je puisse écrire de manière plus facile. Qu’est-ce que je peux dire ? Qu’est-ce que j’écris ? Je laisse mon regard dans le vide, avec que les idées ne me viennent. J’écris ce que j’ai sur le cœur, ce que j’ai envie d’écrire. Je lui dis que j’aimerai le revoir, que j’aimerai le connaître un petit peu mieux. Qu’il vienne à Washington car je suis prêt à l’accueillir. Et je m’excuse aussi d’agir comme un imbécile avec les autres. Je termine finalement d’écrire, en ayant un peu galérer avec le stylo qui ne marche pas tout le temps. Je plie les papiers pour le mettre dans ma poche, il ne faudra pas que j’oublie. Je remets ensuite les objets dans la boite à gant, place initiale de ceux-ci.

Alors que j’étais repartit dans la contemplation du paysage, pas toujours très intéressante sur l’autoroute. Je constate que nous arrivons à New-York. Pas de soute, avec les plaques et puis ces souvenirs. Je déteste cette ville. Elle me rend complètement parano. Je me revois plus jeune, je revois le visage de mes parents. Heureusement que je ne suis que de passage ici. Direction la mairie. Je guide Isaiah, pour qu’il sache où se rendre, comme il me l’avait demandé. Je le guide à travers les rues, du moins, connaissant très bien le chemin jusque-là. Je laisse mon regard devant, nous sommes obligés d’être dans mon ancien quartier pour ça. « - C’est ici. » Dis-je finalement quand nous arrivons devant le bâtiment imposant. Je passe la main dans ma nuque doucement observant attentivement l’endroit. « - Allez, un peu de courage. » J’ouvre la portière de la voiture, sortant de celle-ci. Je monte les marches menant à l’entrée du bâtiment, poussant la porte directement. Je ne suis pas venu souvent ici, peut-être une ou deux fois. Je continue ma route pour aller vers les guichets du service dont j’ai besoin afin de pouvoir demander mes papiers. Je n’y ai pas spécialement pensé en quittant New-York. J’attends mon tour, il y a du monde quand même. Puis quand c’est enfin à moi. Je me présente et demande ce qu’il me faut. Il faut un certain temps pour chercher et qu’on me sorte ce dont j’ai besoin. En même temps ça fait quelques années que je ne suis plus ici. Quand la jeune femme vient à me parler de mon père et de ses dettes, je l’arrête de suite. « - Non ! Je ne veux rien savoir. Ces personnes ne sont plus de ma famille depuis longtemps. Et ce n’est certainement pas moi qui vais payer à sa place. Sur ce, bonne journée. » Je prends mes documents puis fait signe au brun pour qu’on ressorte de là le plus rapidement possible. Rien que d’entendre tout ça m’énerve au plus haut point. Je hais ce prénom, je hais cette personne. Il pourrait même être à la rue que je n’irai pas l’aider même avec une obligation de la justice.
   
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MessageSujet: Re: Isaiah & Luis ▬ En route pour la ville d'à côter   Isaiah & Luis  ▬ En route pour la ville d'à côter EmptyLun 6 Nov - 0:21

Luis & Isaiah
En route pour la ville d'à côter

Je ne sus faire autrement que de rire doucement à la remarque de Luis concernant le fameux calepin qui se trouvait en tout temps dans ma voiture. Je ne me montrais nullement vexé du commentaire, sachant que cela ne servirait à rien de toute façon, sauf à mettre un froid qui n’était pas du tout nécessaire. De plus, ce n’était pas comme si je n’assumais pas le fait que j’aimais le sport et tout ce qui s’y rattachait. Bon, je n’avais pas toute une pièce de la maison ornée de trucs de sport - ma femme refuserait catégoriquement de toute façon et aurait tôt fait de tout casser - mais disons que pour ce genre de petits détails, je ne me gênais pas, préférant de loin choisir un motif comme ça, un peu plus enfantin sur les bords, que de sortir un calepin avec mon nom sur le dessus, avec des fleurs, un truc bien cliché comme ça qui, en mon sens, était ridicule. Ne passant pas de plus ample commentaire, je laissai plutôt Luis écrire le message qu’il souhaitait écrire, tandis que de mon côté, je reportais mon attention sur la route qui, au bout du compte, avait été plutôt simple, voire même agréable. Au bout d’un moment, nous arrivâmes à New York sans trop de problème. À ce moment, je dus me laisser guider par Luis pour savoir où nous devions nous rendre exactement, histoire de ne pas me tromper d’endroit et nous faire perdre du temps inutile. Arrivés devant un bâtiment gouvernemental, je garai la voiture dans le parking - payant bien sûr - qui se trouvait au pied de la tour. Le contact désormais coupé, je sortis du véhicule dans l’intention d’accompagner mon ami à l’intérieur. Je ne voulais pas m’imposer dans sa vie ou un truc du genre, mais si jamais ça venait à être plus long, je ne voulais pas attendre des heures dans la voiture non plus. Dans le pire des cas, je pourrais toujours sortir dehors et aller marcher un peu, mais pour le moment, il ne sembla pas s’opposer à l’idée que j’entre avec lui dans l’immeuble, ni que je reste en sa compagnie dans la salle d’attente. Pendant ce temps où nous dûmes être patients, nous n’échangeâmes pas tant, comme si nous risquions de briser la quiétude de l’endroit, quiétude qui trahissait la nervosité de certaines gens, Luis le premier. Heureusement, ce temps ne dura pas une éternité, puisque rapidement, le jeune homme fut appelé à se rendre dans un bureau isolé. Ce fut ici que ma collaboration s’arrêta pour le moment, puisque je décidai de l’attendre, seul dans la salle, me disant que le pire était fait. Mais histoire de ne pas me montrer totalement froid non plus, je lui lançai un petit:  « Je ne bouge pas d’ici, courage. », tentant même de lui adresser un petit sourire rassurant avant qu’il ne disparaisse de mon champ de vision. Toujours assis au même endroit, je l’attendis pendant ces quelques minutes qu’il passa dans ce bureau, promenant mon regard entre mon téléphone portable et la porte à chaque fois. Puis, quand je vis revenir, je n’attendis pas pour ranger mon téléphone dans ma poche, puis me lever histoire de le suivre, ou plutôt de le rattraper, au vu du pas anormalement vif qu’il avait adopté. Ça, combiné avec le regard différent qu’il avait, ce fut suffisant pour m’inquiéter, et m’obliger à lui demander, une fois que nous nous fûmes éloignés des yeux et oreilles indiscrets:  « Ça a été… ? Tout va bien ? » Dans un premier temps, j’aurais voulu lui poser la question comme simple banalité, comme je l’aurais fait s’il était sorti satisfait de tout ça, mais je n’y étais pas arrivé. C’était plus fort que moi; quand je voyais quelqu’un que je connaissais et que j’appréciais avec un air décontenancé, je devais de demander si tout allait, histoire de voir si je pouvais aider à faire quelque chose, ne serait-ce qu’être une oreille attentive pour laisser à l’autre l’occasion de se vider un peu.
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MessageSujet: Re: Isaiah & Luis ▬ En route pour la ville d'à côter   Isaiah & Luis  ▬ En route pour la ville d'à côter EmptyVen 5 Jan - 12:49

Isaiah & Luis
En route pour la ville d'à côter

Si je n’avais pas tant besoin de ces documents, jamais je ne serais revenu à New-York. Si beaucoup aime cette ville, moi j’en ai en horreur. Trop de mauvais souvenir, beaucoup trop de crainte. Je n’ai pas grandi dans la joie et la bonne humeur comme d’autre et ça joue quand même beaucoup. Mais j’ai enfin obtenu ce que je suis venu chercher. Tant bien que mal, après une certaine attente et beaucoup de tension. Comme si chaque secondes étaient devenues des heures. Dans un sens, je m’y attendais un peu à ce qu’on me parle de mes sois disant parents. Mais je n’ai pas envie d’en entendre parler. Ils ne sont personnes pour moi. Juste des monstres. Si j’ai habituellement peu de sourire, j’en ai encore moins maintenant. Je ne fais même pas attention à mon ami en sortant de ce bureau, j’ai qu’une seule idée en tête partir de là le plus vite possible. Ce n’est qu’en descendant les marches pour rejoindre le parking que je l’entends derrière moi. Il ne m’a rien fait, je ne dois pas m’en prendre à loin. J’essaie donc tant bien que mal d’être calme, et de rester agréable. Ce n’est pas de sa faute si cette ville est contre moi après tout. « - Juste… Je trouve que la loi est vraiment mal faite. Pourquoi est-ce qu’un enfant est obligé de s’occuper de ses parents ? Jamais je ne débourserai quoi que ce soit pour des personnes qui ne méritent même pas un regard de moi. Je n’ai déjà pas d’argent pour moi, je ne vais pas en donner pour des ordures. Je déteste cette ville. » Il fallait que je dise ce que j’ai sur le cœur. Et en même temps, il m’a posé la question, il a la réponse maintenant. Je ne rentre pas trop dans les détails, ça reste difficile pour moi de faire face au passé. C’est un poids que je porte sur mes épaules depuis toujours. « - Enfin soit, j’ai ce que je voulais. » Dis-je en soulevant les papiers, que je garde dans les mains pour le moment. « - C’est ce qui compte. Nous pouvons aller manger un truc maintenant. Si tu veux toujours. » J’adresse un maigre sourire au bouclé. Espérant que ça ne le dérange toujours pas. Même si je n’aime pas être ici, nous n’allons pas repartir de suite. Et puis, il m’a fait plaisir, je compte bien lui faire plaisir en retour. Il n’est pas désagréable. Je le suis certainement plus que lui. Reprenant ma marche, je vais jusqu’à la voiture. Toujours à la même place. J’attends qu’il ouvre celle-ci pour pouvoir me poser dedans. Je pose mes papiers. « - Tu me rappelleras de les reprendre. Ca serait bête de les oublier. » J’en ai besoin le plus vite possible en plus. Comme ça je vais pouvoir faire mes testes et avoir quelque chose en ordre. J’ai tellement envie d’être plus qu’un simple pompier. Réfléchissant quelques secondes. « - Tu pourras m’apprendre à conduire un de ces jours ? » Je ne veux pas abuser de son amitié. Mais il semble être un très bon conducteur. « - Comme ça, je pourrai conduire l’ambulance. C’est encore mieux non ? » Enfin sans doute que c’est un permis autre. Je n’en sais rien. Mais avoir le permis normal c’est déjà une étape en plus. Je me réjouis de pouvoir avancer un peu plus dans ma vie. Et ne pas me contenter de ce que j’ai. Je ne peux plus me reposer sur tout ça. Je ne vis pas assez bien. Mon appartement n’est pas très salubre. Et si je veux pouvoir inviter quelqu’un chez moi, il faut vraiment que je déménage ailleurs. Il faut donc un autre budget mais je suis prêt pour tout ça maintenant.
   
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MessageSujet: Re: Isaiah & Luis ▬ En route pour la ville d'à côter   Isaiah & Luis  ▬ En route pour la ville d'à côter EmptyLun 8 Jan - 0:26

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Sur le coup, j’étais sincèrement inquiet pour mon ami, craignant qu’il se soit passé quelque chose de déplaisant pendant cette rencontre, qu’il n’avait pas pu avoir ses papiers ou quelque chose du genre, et que ce qui devait être une banale formalité s’était transformé en un conflit qui rendait ses espoirs et ambitions plus difficiles à réaliser. Mais au final, ce ne fut pas cela, pas exactement en tout cas. Apparemment, on l’avait attrapé au détour, profité de sa présence pour lui demander de s’occuper des problèmes de ses parents, ce qui, visiblement, l’avait outré. Même si je ne pouvais pas me mettre dans sa situation, n’ayant jamais eu ce genre de souci, je pouvais très bien le comprendre, et je pouvais très bien me douter que c’était loin d’être agréable, et surtout injuste, d’autant plus que Luis ne vivait plus au crochet de ses parents, qu’il était indépendant et s’occupait de lui-même. Pinçant les lèvres, me sentant désappointé pour lui, puisque moi aussi, j’avais espoir que tout allait se dérouler sans problème, je décidai de ne pas dire quoi que ce soit à ce sujet, ne voulant pas le faire rager davantage. Au contraire, j’estimais que le plus sage serait probablement de faire en sorte qu’il passe une bonne journée malgré tout. De ce fait, lorsque Luis vint à proposer d’aller manger quelque chose, ce qui ne serait pas de refus après toute cette rouge, je saisis l’occasion pour reprendre la parole, même si ce ne fut que pour lui dire:  « Oui, bien sûr. », n’attendant pas plus longtemps pour se remettre en route. Juste avant que je quitte la place où je m’étais garé toutefois, je jetai un coup d’oeil une dernière fois en direction du côté passager, histoire de noter mentalement où se trouvaient les papiers de Luis, lui promettant silencieusement d’un hochement de tête que j’allais tâcher à le lui rappeler. Malheureusement, je ne pouvais pas tant le lui garantir, considérant le fait que je n’étais pas le plus doué pour me souvenir de ce genre de chose. Mais au moins, je pouvais me faire la promesse silencieuse que si nous venions à les oublier, je ferais tout mon possible pour les lui rapporter aussi rapidement que possible. De toute façon, sa demeure n’était pas bien loin de la mienne, alors ce ne serait certainement pas un problème. Bien sûr, je n’allais pas les oublier volontairement ou autant, mais mon point était que je ne pensais pas devoir appuyer sur le bouton « panique » si un souci survenait. Reprenant le chemin sur ce, je me dus de porter attention à la route, au vu des bouchons qui commençaient à s’accumuler sur celle-ci, mais cela ne m’empêcha pas d’écouter Luis m’adresser la parole de nouveau, en venant à me faire une demande qui, je ne pouvais le nier, me laissa quelque peu surpris. Est-ce que j’allais refuser pour le coup ? Certainement pas. C’était même une agréable surprise, quelque chose que je n’espérais pas voir arriver un jour, dans le sens où je pensais que la seule personne à qui je pourrais apprendre à conduire, c’était à un de mes enfants, ce qui n’était donc pas prêt d’arriver. Sans que je ne le contrôle, un sourire apparut sur mes lèvres, et je n’attendis pas plus longtemps pour lui répondre:  « Avec grand plaisir. Quand tu veux. » Regardant de nouveau la route, obligé de freiner à un feu rouge, bien loin derrière le premier en attente, je me permis d’ajouter, dans l’enthousiasme du moment:  « Enfin, peut-être pas ici par contre. Ce n’est pas l’endroit idéal pour apprendre à conduire. » En vérité, j’étais d’avis que New York était un des pires endroits dans le pays, voire dans le monde pour ça. Était-ce parce que mon père avait gravé cette idée dans ma tête ? Je ne saurais pas le dire, mais clairement, je ne me voyais pas Luis apprendre les premiers rudiments ici et maintenant. En temps voulu, j’allais faire comme mon père l’avait fait avec moi, y allant étape par étape, me calquant sur son rythme, sur ce qu’il était prêt à faire. Allais-je me préparer un plan détaillé comme lorsque j'enseignais ? Probablement pas, mais au moins, j'allais faire mon possible pour aider Luis. Soudainement enthousiaste à cette idée, et aussi flatté qu’il me l’ait demandé, je ne pouvais pas le nier, ce fut avec un petit sourire que je terminai le trajet nous séparant d’une rue où je pus me garer et où il y avait plusieurs choix de restaurants accessibles à pied, nous donnant ainsi l’occasion de choisir quelque chose selon notre goût pour le repas.
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