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 Dernière chance [Feat. Isaiah E. Navarro]

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MessageSujet: Dernière chance [Feat. Isaiah E. Navarro]   Dernière chance [Feat. Isaiah E. Navarro] EmptyMer 14 Mar - 12:55

Johan n'était pas très fier à cet instant précis. Comment l'être alors que l'agent du FBI qui se tenait devant lui venait d'appeler son père. Isaiah. Comment pouvait-il se sentir serein ? Il ne savait pas comment il pouvait réagir, il ne le connaissait pas depuis assez longtemps pour anticiper ce genre de choses. Et puis, il faut dire qu'en dehors de ce coup de téléphone, l'effet de la drogue commençait à se dissiper, il retrouvait ses esprits et ses pensées n'étaient pas des plus claires.

Un rapide coup d'oeil à l'horloge accrochée au mur lui indiquait que son géniteur n'allait plus tarder à arriver. L'angoisse commençait à se faire ressentir, son souffle s'accéléra, ses mains deviennent moites mais cette fois-ci, la drogue n'y était pour rien, c'était tout simplement l'appréhension d'avoir à faire à cet homme qui lui avait donné une seconde chance dans sa vie et qu'il n'avait pas su saisir. Il redoutait sincèrement la réaction d'Isaiah lorsqu'il allait le voir ainsi.

Une forte envie de vomir lui tordait les tripes, mais en prenant de larges respirations, cette envie sembla se dissiper. Assis sur la même chaise depuis plusieurs minutes voire heures, Johan se sentait mal à l'aise, à la limite de frôler le malaise, mais il tient bon. Il le devait. Il avait toujours tout fait pour ne pas paraître faible devant Isaiah, parce qu'il voulait lui montrer qu'il en valait la peine. Aujourd'hui, il était tombé bien bas et le professeur allait voir à quel point l'allemand n'était qu'un gosse faible. Il allait voir le véritable visage de celui qui était son fils et qu'il avait décidé de prendre sous son aile pour assumer son rôle de père. Si seulement il avait su, il l'aurait très certainement rejeté comme tout le monde l'avait fait, et c'est sans doute la solution qui aurait été la mieux, aussi bien pour lui que pour ce gosse totalement perdu.

La bonne nouvelle, c'est qu'Isaiah avait tout de même accepter de venir le chercher, il aurait très bien pu le laisser aux mains des policiers et advienne que pourra de son sort. Même si officiellement c'est son père, il n'a aucune obligation de le considérer comme étant son fils, et pourtant il l'avait fait, et Johan avait sans doute épuisé sa seule chance d'avoir un peu de gratitude aux yeux de son géniteur.

Soudain des voix s'élevaient dans le couloir, sans doute qu'il venait d'arriver, demandant à voir l'agent qui l'avait contacté. L'envie de vomir reprit de plus belle et des larmes menaçaient de couler sur ses joues. Il était trop tard pour être pris de remords, il devait assumer les choix qu'il avait fait, même s'ils étaient mauvais. Il allait être confronté au regard d'Isaiah et c'était sans doute ça qui lui faisait le plus peur. Il aurait presque préféré aller en prison, quitte à y mourir, plutôt que d'affronter ce regard qu'il appréhendait.
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Teddy J. ReynesTrust always hurts in the long run
Teddy J. Reynes
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▹ pseudo : Mayiie.
▹ multinicks : Levi (T. Hoechlin)Daryl (C. Hemsworth)Micah (N. Jonas)Noah (D. O'Brien)Carson (K. McGrath)Jordan (S. Amell)
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MessageSujet: Re: Dernière chance [Feat. Isaiah E. Navarro]   Dernière chance [Feat. Isaiah E. Navarro] EmptyLun 19 Mar - 0:54


Johan & Isaiah

Dernière chance

Essaie de ne pas la gâcher
Pendant que je travaillais au lycée, je ne regardais jamais mon portable, parce que celui-ci ne sonnait jamais, et j’avais trop peu de messages qui ne pouvaient pas attendre. Mais là, alors que j’étais en pause, dans mon bureau adjacent au gymnase, j’entendis celui-ci vibrer dans le tiroir où j’avais pour habitude de le ranger, longuement, signe que ce n’était pas qu’un banal message. Fronçant les sourcils, je le pris malgré tout, considérai le numéro inconnu, et je répondis, ne m’attendant certainement pas à entendre, à l’autre bout de l’appel, une personne se présentant comme étant du FBI. Bien rapidement, sans qu’elle n’aie dit quoi que ce soit, je me sentis me tendre. Rapidement, je pensai que c’était quelque chose de grave concernant mon mariage, mon divorce non-résolu, ce qui me faisait si peu que je n’osai pas le demander. Heureusement que je ne l’avais pas fait, puisqu’au final, il n’était pas du tout question de ça. En effet, il était plutôt question de Johan, qui, au commissariat, avait besoin d’un adulte pour qu’on vienne le chercher. Pourquoi le FBI s’en était mêlé ? Qu’avait-il de si grave ? On me précisa qu’on allait me donner les informations manquantes une fois sur place, mais détestant être dans le flou, ce fut paniqué et perdu que je quittai mon bureau, me rendis au secrétariat pour dire qu’il y avait une urgence, que je devais partir maintenant, et qu’il fallait quelqu’un pour couvrir mon dernier cours. Chose faite, je pris la route, direction le commissariat, dont le trajet ne m’était pas tant inconnu, bien tristement. J’arrivai quelques minutes plus tard, entrai au poste de police, attendu par la jeune femme qui se présenta de nouveau, de nouveau puisque je compris que c’était elle qui m’avait appelé. Tentant de garder une contenance à peu près convenable en société, je l’écoutai m’expliquer ce qui s’était passé, pourquoi elle avait été réquisitionnée, certainement pour me rassurer comme quoi ça restait qu’une affaire mineure, qui pourrait rester sans histoire, à condition que la suite des choses soit faite convenablement. Mais comment, pourquoi ? Que pouvais-je faire pour ça ? Ces questions passèrent dans mon esprit, et limite comme si elle l’avait deviné, la jeune femme vint à me répondre:  « Je crois que ce qu’il a besoin, c’est d’une personne pour le guider et lui montrer qu’il n’est pas seul… » À ces mots, je me mordillai la lèvre sur le coup, me doutant bien que c’était mon rôle à moi, de faire ça. Mais comment étais-je supposé le faire ? Que pouvais-je faire ? Je n’en savais rien, et c’était ce qui me troublait le plus. Incapable de réfléchir, je laissai mon interlocutrice du moment terminer son discours, en silence. Avant même que je puisse me faire une idée de ce qui se passerait par la suite, elle m’invita à aller trouver Johan dans une salle à côté, une salle austère, d’interrogatoire, un peu comme celle dans laquelle j’avais passé une nuit, quelques mois auparavant. Mais ce ne fut pas tant le décor que je vis en premier. Ce que je vis, c’était Johan, mon fils, assis à table, le teint pâle, un air terrifié au visage. L’image fut suffisante pour me briser le coeur, me faire comprendre que je ne parviendrais pas à lui parler ici et maintenant, puisqu’il me fallait du temps pour décanter, décanter cette frustration, cette impuissance, cette déception que je pouvais ressentir, tout en même temps. Sans dire mot, je lui fis signe de me suivre, remerciant une dernière fois la personne qui s’était occupé de lui, sortant du commissariat avec Johan, direction la voiture, dans laquelle je m’installai directement, attendant qu’il fasse de même pour démarrer et rentrer à l’appartement, ne me voyant pas tant aller ailleurs, un lieu public étant trop peu approprié après un tel évènement à mon avis.
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MessageSujet: Re: Dernière chance [Feat. Isaiah E. Navarro]   Dernière chance [Feat. Isaiah E. Navarro] EmptyLun 19 Mar - 6:17

Depuis le coup de téléphone qu'avait passé Carson, Johan avait l'impression que des heures s'étaient écoulés. Bien sûr que non, il n'en voulait pas à Isaiah, ça aurait été le comble, il savait que lui avait un vrai métier, des gens qui comptaient sur lui pour assurer ses cours, et qu'à aucun moment il n'aurait pensé être dérangé à cause du pauvre gosse qu'il avait recueilli chez lui. Comme si Carson craignait quelque chose de sa part, elle était allée passer le coup de téléphone à l'extérieur, histoire qu'il n'entende pas la conversation, une fois de plus, il avait cette sensation d'être rejeté, mis à l'écart, mais il n'en dit rien et la laissa faire son travail. C'était la moindre des choses avec ce qu'elle avait déjà fait pour lui. Elle aurait très bien pu ne pas se déplacer et donc, laisser Johan aux mains de ces personnes qui n'étaient pas là pour être sympas avec lui, mais simplement pour boucler un dossier. Preuves ou pas preuves, il y aurait sans doute laisser ses plumes et son avenir.

Lorsque la discussion entre elle et Isaiah fut terminée, elle revient dans la salle où Johan était assis depuis ce qui lui semblait être une éternité. Elle lui annonça qu'il ne devrait plus tarder à arriver puisqu'il quittait le travail, après avoir demandé congé. Évidemment, il comprit son petit manège. Elle avait bien insisté sur le fait qu'il doive prendre congé pour venir le chercher. Lui, le méchant garçon qui donnait du fil à retordre à tout le monde. S'il écoutait son instinct de survie, il aurait sans doute attendu qu'elle parte pour essayer de s'enfuir du commissariat, même si c'était quasiment peine perdue vu toutes les personnes en uniforme qu'il y avait croisé lors de son arrivée. Mais il était effrayé à l'idée d'affronter Isaiah.

Carson annonça qu'en attendant Isaiah, elle devait finir de boucler le dossier, sans doute en faisant des rapports et tout autre paperasse, ce qui impliquait donc qu'elle allait devoir le laisser de nouveau seul. En temps normal, ça ne le dérangeait pas d'être seul, il aimait même ça, mais dans cette situation, il avait peur de la solitude, peur que celle-ci ne vienne l'enrober pour l'isoler définitivement. Le jeune garçon ne cessait de se demander comment Isaiah avait réagit au téléphone, mais il savait que s'il posait la question, Carson ne lui dirait pas la vérité, ou alors elle l'arrangerait à sa façon, alors il la laissa partir, laissant son beignet qu'elle l'invita à manger. Mais dès lors qu'il fut seul dans cette pièce, bien que la porte n'était pas clause, il enfouit sa tête dans ses bras repliés et laissa son esprit vagabonder.

Il était à la limite du conscient lorsqu'il entendit des voix à l'extérieur qui le sortit de sa rêverie. Isaiah ! Dans un premier temps, il aurait tant aimé lui sauter dans les bras, comme un gamin le fait quand son père revient du boulot, mais il savait que tout cela serait très mal vu, surtout avec la situation dans laquelle il s'était foutu. Il allait devoir être patient, montrer qu'Isaiah pourrait lui refaire confiance et qu'il allait désormais réparer les erreurs qu'il avait faite. Au lieu de quoi, il restait dans la chaise où il était, en attendant qu'on lui ordonne de quitter cette pièce. Il n'avait pas touché au beignet, tout simplement parce que même si son ventre criait famine, sa gorge elle, refusait d'avaler quoique ce soit avec le noeud qui s'était formé dedans.

La silhouette de son père finit par apparaître en même temps que la porte s'ouvrit. N'osant pas relever le regard vers lui, il ne le fit qu'un quart de seconde pour le voir lui faire un signe de tête comme quoi il pouvait le suivre. Devait-il le remercier ici et maintenant ? À mon avis, moins il en dirait et mieux ce sera. Allaient-ils avoir une conversation à la maison ? Isaiah allait-il lui dire de reprendre son sac et de repartir de là où il l'avait trouvé ? C'était fort probable qu'il ne veuille plus être confronté aux forces de police à cause de lui. Johan avait débarqué dans sa vie et foutu le bordel, le plus sage serait qu'il la quitte comme il y est entré, sans un bruit et rapidement. L'allemand finit par remercier l'agent du FBI qui lui avait exposé les termes de l'accord : il devait aller en cours, en échange de quoi, son dossier ne serait pas mentionné de cette arrestation. Mais ce n'était pas tout, il s'engageait aussi auprès d'Isaiah d'une part, mais également de cette femme qui, venait clairement de lui sauver la vie. S'il avait dû mettre un pied en prison, il n'y aurait jamais survécu, pas avec son physique.

Une fois sur le parking, le jeune homme grimpa dans la voiture sans un mot, le voyage allait être long, il le savait, mais c'était le prix à payer pour les conneries qu'il avait fait. Le regard rivé sur les ruelles qui défilaient, il se hasarda à prononcer quelques mots, peut-être que la conversation allait suivre ?

" - Isaiah.. Je..Je suis désolé.. Je voulais pas t'attirer d'ennuis.."

Il fallait y réfléchir avant non ? Il savait très bien qu'en dealant pour des petites frappes de rue que tôt ou tard, à force de jouer avec le feu il s'y brûlerait ? Mais il avait continué, parce que.. Parce que quoi au juste ? Parce qu'il se sentait important aux yeux des gens à qui il revendait cette merde ? Parce qu'il avait l'impression qu'on lui faisait confiance en lui confiant cette tâche ? La vérité c'est que les mecs avec qui il avait fait affaire, n'en avait que faire de lui, si ça n'avait pas été lui, ça aurait été quelqu'un d'autre. Et tout ça, il ne le réalisait que maintenant le recul qu'il avait pris. Et cette constatation le brisa en deux. Incapable de contenir ses larmes plus longtemps, il tourna la tête vers l'extérieur et les laissa couler. À cet instant précis, il aurait voulu implorer Isaiah de ne pas le remettre à la rue, mais c'était la solution la plus sage pour lui éviter des problèmes à l'avenir, il ne méritait pas qu'il s'occupe ainsi de lui.
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MessageSujet: Re: Dernière chance [Feat. Isaiah E. Navarro]   Dernière chance [Feat. Isaiah E. Navarro] EmptyMar 20 Mar - 20:25


Johan & Isaiah

Dernière chance

Essaie de ne pas la gâcher
Bien que je savais que le trajet en voiture entre le commissariat et l’appartement que j’occupais en ce moment n’était pas des plus longs, une quinzaine de minutes tout au plus, j’avais le sentiment un peu horrible que celui-ci allait durer une éternité dans ma tête. Et je ne vins pas aider à la situation de quelconque façon, ne tentant pas de détendre l’atmosphère en prenant la parole. De toute façon, je ne savais que dire. Je ne savais pas non plus ce qui saurait sortir de ma bouche si jamais je me décidais à ouvrir cette dernière. Puisque ce n’était pas tant dans ma nature, puisque j’avais suffisamment souffert du fait de me faire hurler dessus, me faire sentir diminué, sans pouvoir faire quoi que ce soit pour changer les choses, je ne pensais pas lui crier dessus, lui demander ce à quoi il avait pensé, rien de tout cela. Ce n’était pas moi, ça ne me paraissait pas naturel, il était hors de question que j’agisse de la sorte Mais il me restait quoi en fait ? Que pouvais-je tant lui dire ? Qui étais-je à ses yeux, sauf la personne qui lui offrait un toit pour dormir et de la nourriture ? Bien sûr, je voudrais être plus que ça, bien sûr, je voudrais l’aider davantage, mais je ne savais pas comment le faire, je ne savais pas si mon statut me permettait de le faire. J’avais beau être son géniteur, j’avais ce sentiment horrible que ça ne faisait pas de lui mon fils, pas assez pour que je puisse prendre des libertés sur son éducation et sur sa personne. Tout cela rendait cette situation encore plus compliquée, exigeait que je doive prendre du temps pour y réfléchir, du temps que je n’avais pas l’impression d’avoir, sachant pertinemment que je ne pourrais rester comme ça, à ne rien dire, éternellement. Je me disais que peut-être, le temps du trajet, ce ne serait pas si grave, mais je me trompai. Cependant, ce ne fut pas moi qui prit la parole, mais bien Johan, venant s’excuser de ce qu’il avait fait, comme quoi il ne voulait pas me mettre dans l’embarras. Me passant une main dans le bas du visage, je tentai de dissimuler le fort soupir que j’eus d’instinct, soupir que je ne saurais expliquer moi-même. Je ne saurais l’expliquer parce que j’étais partagé. Partagé par le fait que j’étais encore et toujours perdu, perdu parce que je ne pensais pas que ses mots étaient les plus justes. Après tout, ce n’était pas moi qu’il avait mis dans l’embarras. Personne ne connaissait notre lien, sauf cette agente du FBI maintenant, parce que la situation l’avait exigé, et je ne pensais pas que ça pourrait jouer contre moi, compte tenu du fait qu’elle n’avait pas cherché à monter un dossier contre lui, mais plutôt l’aider, d’une façon limite étonnante, à croire qu’elle avait vu qu’il n’était pas méchant, comme moi je l’avais vu, sans toutefois être capable de l’exprimer. Celui qui s’était mis dans l’embarras, c’était lui. C’était lui qui s’était éloigné de ses ambitions, d’une façon qui aurait pu le suivre pendant bien longtemps, jusqu’à gâcher son rêve de devenir avocat. Ou bien ne le caressait-il plus ? Qu’est-ce qui se passait dans sa tête en ce moment ? Qu’avais-je pu tant échapper ces dernières semaines ? Toutes ces questions firent en sorte que je dus encore plus confus, encore plus perdu. Inspirant profondément, je ne sus finalement répondre, terminant la route encore dans le silence. Je me garai devant le bloc appartement, m’extirpai du véhicule, mais avant que Johan puisse faire de même, je contournai la voiture, et je me plantai devant lui, lui demandant:  « Tu entres avec moi, ou bien tu préfères aller ailleurs ? » Ça semblait particulièrement brusque comme question, je n’étais pas sans le savoir, mais j’avais besoin qu’il y réponde. J’avais besoin d’avoir cette certitude que ce n’était pas quelque chose qu’il allait recommencé dès que j’aurais le dos tourné, j’avais besoin de savoir à quoi m’en tenir, connaître ne serait-ce qu’un peu ses intentions, à commencer par lui laisser le choix, le choix d’avoir un toit sur la tête, accepter ma présence dans sa vie, ou le choix d’aller autre part. Je ne le mettais pas à la porte, je lui donnais juste une chance, une dernière chance de prendre des décisions pour lui. Comme ça, peut-être aurais-je moins de mal à me manifester, à imposer ma présence, s’il venait à l’accepter de son plein gré.
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MessageSujet: Re: Dernière chance [Feat. Isaiah E. Navarro]   Dernière chance [Feat. Isaiah E. Navarro] EmptyLun 26 Mar - 6:54

Johan était plus que mal en point, non seulement il se sentait épuisé puisque désormais les effets de la drogue étaient retombés, mais surtout, tout cette situation, émotionnellement parlant avait fini d'épuiser le jeune garçon. Il avait passé tant de temps à jouer un rôle, à faire croire qu'il était une personne qu'il n'a jamais été, et finalement, le fait qu'on ai pu découvrir que tout cela n'était qu'un masque l'avait soulagé. Il n'avait plus à faire semblant, mais la situation n'était pas plus simple pour autant. Être confronté à Isaiah n'avait rien de facile, il se sentait même en-dessous de tout. Honteux d'avoir agit ainsi, de l'avoir déçu et dans aucun doute, il avait perdu toute la considération qu'il aurait pu avoir à ses yeux.

L'allemand n'avait jamais été un gamin comme les autres, il s'était toujours démarqué d'eux d'une manière ou d'une autre. Il n'avait jamais été celui qu'il attire les regards et qu'on a envie de prendre dans nos bras, voilà pourquoi il n'avait jamais été adopté contrairement aux autres enfants avec qui il avait vécu. L'amour d'une famille, il ne connaissait pas. Il n'avait jamais passé de Noël avec sa famille, ou même de simples fêtes avec ses copains d'école, tout cela lui était étranger. Il n'avait jamais été comme les autres, et c'était encore plus valable depuis qu'on lui avait appris qu'il était surdoué. Est-ce que cela expliquait pourquoi il n'avait jamais réussi à s'intéresser au monde extérieur ? Peut-être que c'était une début d'explication en effet.

Alors que les rues défilaient, que le moteur ronronnait et que le silence régnait en maître dans l'habitacle du véhicule, Johan décida de le rompre en venant présenter ses excuses à son père. Bien qu'il sache que c'était son propre avenir qu'il avait failli gâcher, il ne pouvait s'empêcher de penser que même si personne ne connaissait la nature de leur lien, Isaiah avait tout de même quitté son travail pour venir le chercher. Soudain les paroles de l'agent du FBI se mirent à raisonner dans son esprit.

Tu sais, selon la loi, il n’a aucune obligation de te considérer comme son fils et t’héberger, et pourtant il le fait.

Elle avait raison, il l'avait fait sans jamais se plaondre alors que rien ne l'y obligeait. Ces paroles se mirent à tourner en boucle dans son esprit, méritait-il vraiment l'attention que lui accordait Isaiah ? Est-ce qu'il méritait de l'avoir mis en danger à cause de ses choix tous plus idiots les uns que les autres ? La remise en question allait être compliquée, mais il était prêt à reprendre sa vie en main, seulement ... Il lui faudrait quelqu'un pour l'épauler, pour qu'il prenne confiance en lui et puisse voir que la vie mérite d'être vécue si on a les bonnes personnes à ses côtés. Venait-il de gâcher sa seule chance de connaître ce genre de vie ? Peut-être oui, vu qu'Isaiah ne répliqua rien à ses quelques paroles, il ne chercha pas à en dire davantage, il savait qu'ils auraient une conversation et que celle-ci ne sera pas plaisante à entendre, surtout pour lui.

Le trajet finit par se terminer lorsque le jeune professeur se gara devant l'endroit où il s'était réfugié afin d'avoir un toit et de la nourriture il y a quelques temps. Est-ce qu'il méritait vraiment ce toit ? Il n'avait servi que de refuge au gamin avant qu'il n'aille reprendre ses activités illégales plutôt que d'aller en cours. Il avait eu la possibilité d'avoir une vie meilleure, d'avoir un toit et de quoi manger à sa faim, et au lieu de l'accepter sans se poser de questions, il avait une fois de plus, douté de lui et plutôt que de remercier Isaiah, puisqu'il ne savait pas comment s'y prendre, il avait cru bon de retourner dans la rue, de là où il venait. C'était là-bas sa vraie maison, l'endroit où il avait vécu pendant des mois. Tout avait été chamboulé dans l'esprit de Johan, et il avait eu besoin d'être confronté à ce qu'il risquait pour prendre conscience qu'on lui avait offert une chance en or et qu'il n'avait même pas été capable de la saisir.

Le moteur s'arrêta, Isaiah descendit de la voiture et avant même que lui-même ai pu s'en extirper, il vient lui ouvrir sa portière en se plantant devant lui avec cette question qui décontenanca Johan. Il aurait voulu lui répondre une phrase claire tout en y mêlant de nouveau ses excuses, mais tout ce qu'il réussit, ce fut à bredouiller quelques mots sans réel sens.

" - Isaiah je.."

Il aurait eu envie de lui dire qu'il valait mieux qu'il s'en aille, qu'il ne lui inflige pas sa présence dans sa vie pour éviter ce genre de situation, il ne méritait pas d'avoir des problèmes à cause de lui, mais une partie de lui avait envie d'y croire, de penser qu'un jour ils seront complices et qu'il pourrait l'appeler papa. Ses paroles, aussi brusques et dures qu'elles soient avaient fait réalisés à Johan la manière dont Isaiah le considérait, il avait besoin de certitudes, certitudes que ne pouvait pas lui offrir le jeune homme, mais dans l'immédiat, s'il retournait dans la rue, il savait que ces jours étaient comptés. N'avait-il pas dit à Carson qu'il allait se reprendre en main ? C'était l'occasion de mettre ses propos à exécution.

Sans un mot, il quitta l'habitacle de la voiture, hésitant tout de même à s'enfuir en courant vu la difficulté de la situation, comme il l'avait toujours fait, mais il était temps pour lui d'affronter les difficultés plutôt que de les fuir.

" - Je rentre avec toi.." murmura-t-il sans être certain que ses propos étaient audibles.

Son regard ne croisa pas celui de son père et il attendait, comme si Isaiah avait la possibilité de l'éjecter en quelques minutes, comme s'il avait le pouvoir sur sa vie et pouvait le réduire à néant s'il le désirait. La première étape était lancée, maintenant le jeune garçon allait devoir avouer qu'il avait besoin d'aide, et ce n'était pas la partie la plus facile pour lui, le reconnaître c'était comme avouer ses faiblesses, et il les avaient toujours cachés derrière son masque, jusqu'à aujourd'hui. Finalement, Johan n'était absolument pas un caïd, il était simplement perdu dans sa vie d'adolescent et il avait besoin de repères pour essayer d'avancer.
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MessageSujet: Re: Dernière chance [Feat. Isaiah E. Navarro]   Dernière chance [Feat. Isaiah E. Navarro] EmptyLun 2 Avr - 16:31


Johan & Isaiah

Dernière chance

Essaie de ne pas la gâcher
Même si j’étais conscient que le choix de Johan allait plus affecter la vie de ce dernier que la mienne, je ne pus m’empêcher d’éprouver une certaine nervosité à l’attente de sa réponse, devant son hésitation. J’étais nerveux parce que qu’importe ce qu’il choisissait, je sentais qu’il y aurait une pression sur ma personne. S’il restait, j’aurais alors la pression de lui venir en aide correctement, et non pas en restant passif, pas autant que précédemment, c’était certain. Parce que je m’en rendais compte maintenant, probablement de façon plus concrète que jamais; penser que lui offrir un toit et de la nourriture - quand il rentrait évidemment - serait suffisant pour lui venir en aide était une erreur, une erreur monumentale qui plus est. Limite, j’avais le sentiment que ça n’avait fait qu’empirer les choses, même si je ne saurais pas m’expliquer comment, même si je n’avais aucune idée de ce qui avait pu se passer dans la tête de Johan à partir de ce moment où je l’avais ramené à mon appartement, la première fois. Et dans le cas contraire, s’il décidait de partir, de ne pas prendre cette dernière chance, alors j’aurais cette pression liée à l’échec, l’échec de ne pas avoir su l’aider convenablement, l’échec que j’allais porter sur mes épaules et qui, clairement, allait me faire sentir coupable de cette défaite. Dans les deux cas, j’avais donc peur, mais apparemment, pas autant que l’adolescent, qui semblait limite terrifié, prêt à prendre ses jambes à son cou. Avais-je été vraiment trop rigide dans ma question ? Aurais-je pu adopter un ton un peu plus doux ? Aurais-je dû m’expliquer un peu plus amplement, même si clairement, je ne saurais pas su comment faire, les mots me manquant encore et toujours ? Choisissant de garder le silence, j’attendis, encore. Je relevai un peu la tête, inquisiteur, quand il prit la parole, attendant, n’osant même pas respirer limite, jusqu’à ce que finalement, il prenne la décision de rentrer. Avoir respiré un peu fort, je ne l’aurais pas entendu, mais là, j’y étais parvenu. Ne le retenant pas plus longtemps, je me décalai, le sortant sortir de la voiture, verrouillant les portières derrière nous alors que nous nous dirigeâmes vers le bâtiment. Et tandis que nous étions en train de nous rendre au logement, je restais encore silencieux, mais là, tout bouillonnait dans ma tête, de plus belle, mais au moins, mes pensées ne songeaient plus à différentes éventualités, mais bien une seule, celle selon laquelle il resterait avec moi pour le coup. Et même si cela était susceptible de structurer davantage mes propos, cela eut l’effet contraire; tout se mélangea, et au moment où j’ouvris la porte de l’appartement, que je le laissai passer devant moi et que je refermai la porte, je lui dis:  « À partir de maintenant, je t’emmènerai à l’école le matin, et je vais te récupérer le soir venu, quitte à ce que je t’attende si je finis avant toi. Et si pour une raison ou pour une autre, tu t’absentes le soir, je veux que tu me tiennes au courant. Un message, ça n’a jamais tué personne. » Je parlais, déblatérais comme ça, alors que je n’osais même pas le regarder, et le pire dans tout cela, c’était que j’en avais conscience et pourtant, je continuai, de plus belle, ajoutant:  « La drogue, ici, ça ne le fait pas. Je m’en moque si tu en rapportes pour la consommer ou la vendre, mais ça ne rentre pas ici. » Ce fut qu’après ça que je m’arrêtai, posant mes mains sur mes hanches une fois que je m’eus débarrassé de ce que je transportais, inspirai profondément, et pour la première fois depuis que nous avions quitté mon véhicule, je trouvai le courage de me tourner vers Johan, et finalement me calmer, pour dire:  « Je… Je suis désolé… Je ne sais pas ce qui m’a pris… Oublie ce que je viens de dire… » Mais avais-je vraiment envie qu’il oublie ? Avais-je vraiment envie de n’imposer aucune règle, de recommencer comme c’était précédemment ? En vérité, pas vraiment. Mais n’ayant jamais imposé de règles à un adolescent outre que dans mon gymnase, où les règles étaient claires, où elles étaient respectées, je ne savais pas tant ce que je pourrais faire, lui dire. Et surtout, ce qui m’embêtait le plus, c’était que malgré tout ça, je ne savais même pas s’il serait prêt à retourner à l’école, et c’était pour moi un gros blocage. Soupirant plus fortement que précédemment, je finis par m’asseoir dans le canapé, et, d’une voix plus posée, même si la panique et le stress se faisaient quand même sentir dans mon ton de voix, j’avouai:  « J’ai… J’ai fait une erreur… Je n’aurais jamais dû te laisser autant de latitude… Enfin… Peut-être que j’aurais pu… Bref… Je suis désolé… Je ne veux pas te laisser tomber de nouveau… » Était-ce vraiment clair, ce que je venais de lui dire ? Tristement, je n’en avais pas l’impression, donc je repris, même si tout était encore mélangé dans ma tête:  « Mais… Je crois qu’il faut que tu me dises aussi ce que je peux faire pour toi… » En vérité, ce serait le plus simple. Précédemment, il ne me disait jamais rien, et je devais admettre que je redoutais le fait qu’il pourrait continuer à ne rien me dire. Mais bien sûr, je ne pouvais pas le forcer, d’où le fait que j’étais demeuré si vague, et que je me retrouvais là, à attendre, encore une fois, légèrement désespéré par mon comportement, mais aussi de voir à quel point je ne savais pas contrôler la situation, ce qui était d’autant plus perturbant pour le coup.
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MessageSujet: Re: Dernière chance [Feat. Isaiah E. Navarro]   Dernière chance [Feat. Isaiah E. Navarro] EmptyMer 4 Avr - 6:47

Bloqué par le jeune homme pour quitter la voiture, Johan se devait de donner une réponse rapidement et il savait que cette dernière allait déterminer la suite des événements. S'il répondait pas la négative, alors Isaiah n'allait certainement pas s'y opposer, mais l'allemand ne pourra cesser de se dire qu'il a tout simplement gâché sa seule chance de reprendre sa vie en vie, d'avoir un semblant de normalité comme les enfants de son âge. Si en revanche, il accepte, il sait que maintenant il va devoir respecter certaines règles, mais pour un gosse qui vit sans aucune règle depuis des années, ça lui semble assez compliqué d'y obéir au doigt et à l'oeil, mais si c'est le prix à payer..

Johan répond alors à Isaiah par l'affirmative. Oui il désire rentrer avec lui, mais sera-t-il assez fort pour encaisser la suite ? L'avenir le leur dira, si toutefois ils arrivent à surmonter cette épreuve tous les deux. Mais il eut à peine le temps de rentrer chez Isaiah que celui-ci semblait désireux de lui montrer à quoi aller ressembler son existence dès aujourd'hui. En l'entendant parler, il avait l'impression qu'il parlait à un gamin, hors Johan n'en était pas un. Enfin mentalement non, mais visiblement vu ses actes, il avait encore beaucoup de choses à apprendre sur la vie.

Il en resta bouche-bée, il n'avait jamais entendu Isaiah parler de la sorte. Il semblait plus déterminé que jamais, tandis que lui, était toujours debout, près à défaillir après ce discours, et comme si ça ne suffisait pas, le professeur poursuivit son discours sur sa lancée concernant sa consommation de drogue. Johan eut l'impression de recevoir un couteau en plein coeur, mais il l'avait bien mérité non ? Malgré cela, ça lui faisait mal, très mal d'entendre la seule personne qui comptait pour lui, prononcer de tels mots. À tel point, que sans rien dire, tandis que le professeur de sport s'excusa, les larmes se mirent à couleur sur le visage enfantin de l'allemand.

En quittant le commissariat, il savait que ça n'allait pas être facile, mais il n'avait jamais pensé que la vision d'Isaiah était celle-ci. Si c'était bien réel tout ce qu'il avait dit, alors il était encore temps pour lui de quitter ce toit sous lequel il vivait, et de vivre de ses propres ailes, même s'il ne donnait pas cher de sa peau. D'ici quelques mois ou années, son corps sera retrouvé au détour d'une ruelle. À force de trop jouer avec le feu, on finit par s'y brûler.

Certes Isaiah s'était excusé et avait essayé de se rattraper par la suite, mais les propos cinglants qu'il avait tenu ne cessaient de hanter l'esprit du jeune garçon. Il avait besoin de savoir.

" - Tu pensais vraiment ce que tu disais ? Tu pensais vraiment que c'était ce genre de personne ?"

Sa voix était douce mais tremblante, il ne savait plus quoi faire, alors, il préféra laisser la parole au jeune homme espérant qu'il soit en mesure de débloquer la situation. La vérité, c'est que malgré tout ce qui venait d'être dit à l'encontre du garçon, il n'avait qu'une envie, s'enfouir dans les bras de son père. Ce n'était pas dans ses habitudes, mais il avait besoin de ce contact. Cependant, il n'en fit rien et maintient cette distance qu'il y avait entre eux. Ça faisait mal au coeur de Johan de voir à quel point se sentait coupable Isaiah de ce qui venait de se passer, alors que le seul fautif dans cette histoire, il n'y en avait qu'un seul, et c'était Johan. Il avait fait une erreur et il avait failli payer le prix cher. Fort heureusement, il était tombé sur de bonnes personnes qui étaient du genre à donner une seconde chance plutôt que de sanctionner immédiatement. Dans le cas contraire, il n'aurait pas survécu, pas avec sa silhouette chétive.

" - Ce que tu peux faire pour moi ?" demanda-t-il interloqué par cette question.

Ce qu'il pouvait faire pour lui ? Déjà l'accompagner dans son processus de cure de désintoxication, parce qu'il ne tiendra pas tout seul. Ensuite, il a besoin d'un énorme soutien, qu'on lui prouve qu'il a une importance, qu'il mérite d'exister. Mais était-ce vraiment possible ? Il devait y réfléchir avant de formuler correctement les propos qui se mélangeaient dans sa tête.

" - Je.."

Il se tourna vers la fenêtre, posa son regard vers l'extérieur comme si la réponse à ses questions était là, dehors.

" -  Je sais pas trop.. Je crois que.. J'aurai besoin d'aide pour mon problème de drogue.. Parce que tout seul, je n'y parviendrai pas.."

Autant être honnête non ? De toute façon, il l'avait déjà au plus bas quand il était venu le chercher au commissariat, maintenant Johan devait accepter d'avoir des faiblesses, mais il devait aussi accepter l'aide qu'on lui proposait.

" - Puis j'aimerai aussi que.. Tu sois avec moi pour parler au proviseur.. Je voudrais lui expliquer pourquoi je ne suis pas un aussi bon élève qu'il voudrait. Je crois qu'il est temps qu'ils sachent que je suis surdoué.."

Jusqu'à maintenant, il avait préféré se cacher derrière un masque qui le faisait passer pour quelque chose qu'il n'était pas, mais aujourd'hui, il devait faire face à sa véritable nature. Et comme pour mettre un terme à ce dont il avait besoin, il ajouta une dernière chose.

" - Et je crois que j'aurai aussi besoin d'un.. père.. Pas juste d'un adulte pour me surveiller. J'ai besoin.. Enfin, j'ai envie qu'on partage des choses, comme le font les vrais parents avec leurs enfants.."

C'était important pour lui. Alors bien sûr, il savait que la complicité ne viendrait pas du jour au lendemain, mais, s'ils ne commençaient pas, ils n'auront jamais de complicité entre eux.
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MessageSujet: Re: Dernière chance [Feat. Isaiah E. Navarro]   Dernière chance [Feat. Isaiah E. Navarro] EmptyDim 8 Avr - 23:51


Johan & Isaiah

Dernière chance

Essaie de ne pas la gâcher
Dans mon moment de panique, je savais déjà que mes mots avaient dépassé ma pensée, que mes impulsions, que mon stress du moment avait eu raison de ma personne, me faisant dire des choses que je ne pensais pas vraiment, ou du moins, pas de cette façon, pas avec cette intensité qui me dégoûtait moi-même. Et bien sûr que je m’en voulais, d’où le fait que j’avais tenté de rattraper le coup, mais ça n’avait pas été suffisant. Pire encore, j’avais arraché des larmes à Johan, alors que c’était certainement la dernière chose dont il avait besoin. L’entendre me poser ces questions me brisa le coeur, de même que le voir, les yeux brillants, probablement sur le point de sangloter. Je m’en voulais, c’était une évidence, et le plus triste, c’était que je ne savais pas trop comment rattraper le coup. Au final, je ne fus que balbutier:  « Non… Non… J’ai juste… » Me rendant compte que je ne savais même pas comment je pourrais expliquer ce qui m’était passé par la tête, parce que tout était trop précipité et flou, je finis par me résigner à le justifier, et simplement ajouter:  « Excuse-moi… » Ces excuses étaient plates, sans contenu, ne rendaient pas justice à la situation et ce que j’avais fait. Mais que pouvais-je faire d’autre ? Pouvais-je vraiment lui prendre la main, tenir ses épaules, tenter de faire quelque chose d’autre ? J’aimerais bien, j’étais persuadé que je saurais mieux m’exprimer ainsi, et pourtant, je n’y parvenais pas, parce que cette retenue me rongeait toujours, sans que je sois certain de savoir comment y mettre un terme, s’il était possible que j’y mette un terme à un moment ou un autre. Forcé de constater que tout seul, je n’y parvenais pas, je m’en remis à l’adolescent, lui demandant ce qu’il pouvait faire, estimant que s’il me disait ses besoins, alors peut-être que je pourrais l’aider, plus que ce que je faisais en ce moment en tout cas. Après, encore fallait-il qu’il accepte de m’expliquer ce dont il avait besoin, ce qu’il attendait de moi, ce qui sembla le faire hésiter dans un premier temps, me demandant même confirmation. Toujours certain que ce serait la meilleure solution, je confirmai d’un hochement de tête, pinçant les lèvres pour m’efforcer à ne pas dire quoi que ce soit. Mon effort fut récompensé, puisque je me rendis compte qu’au final, je pouvais lui servir de bien des façons. Je n’étais pas un expert en désintoxication, mais je pouvais au moins le soutenir dans le processus. Je pouvais l’accompagner pour parler au directeur et l’aider à accepter sa condition, ce que je cherchais à faire depuis le début. Je n’osai pas lui demander s’il préférait que je le fasse en tant qu’enseignant ou que je dévoile le lien biologique qui nous unissait, mais estimant que ce n’était pas le moment de lui poser la question, je m’imposai de nouveau le silence, me disant juste que c’était un détail technique qui pourrait être précisé plus tard. Ce qui fut beaucoup moins technique par contre, ce fut la dernière demande de Johan, celle qui me demandait d’être un père pour lui, comme je voulais l’être, sans savoir comment faire. Pinçant les lèvres, puisque malgré tout, la requête m’avait brisé le coeur, me rappelant au passage que j’avais échoué dans ces premières semaines à en être un, je décidai, plutôt que de refuser, de prendre sur moi, et de me faire la promesse que j’allais tenter de m’améliorer de ce côté. Inspirant profondément, je finis par dire:  « D’accord… » D’accord j’allais l’aider, d’accord j’allais être à ses côtés pour parler à la direction de l’école, d’accord, j’allais tenter d’être un père pour lui. Et estimant que cela devait commencer par faire preuve d’un minimum de sincérité, je crus bon d’ajouter:  « Mais… Je ne te promets pas d’être un bon père… Je vais essayer… Aussi bien que possible… » Je tentai d’esquisser un sourire pour lui montrer que mes propos se voulaient honnêtes, et non pas que de la pure rhétorique dans l’ambiance du moment, mais mon sourire fut plutôt une moue un peu étrange. C’était indéniable, j’étais toujours tendu. Ne sachant plus que dire, je regardai Johan, ne pouvant penser autrement que ce serait le moment idéal pour le prendre dans mes bras, essayer de lui donner un peu d’affection, affection dont il semblait manquer plus que jamais. Mais serait-ce trop le forcer ? Au final, je ne fis rien, ouvrant malgré tout les bras d’instinct, tentant de poser ce geste de façon plus ou moins naturelle, attendant ensuite de voir comment l’adolescent allait réagir.
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MessageSujet: Re: Dernière chance [Feat. Isaiah E. Navarro]   Dernière chance [Feat. Isaiah E. Navarro] EmptyLun 9 Avr - 6:43

Il est évident qu'en s'étant mis dans une telle situation, Johan ne pouvait pas en vouloir à Isaiah de le traiter comme un enfant, parce qu'au fond, c'est ce qu'il était. Il n'avait pas réellement eu d'enfance, du moins, pas celle qu'il aurait dû avoir. Les conneries que les tous les gamins font lorsqu'ils sont entre eux, l'allemand n'a pas pu les faire étant donné qu'il était déjà trop occupé à essayer de survivre tant bien que mal. Mais il ne pouvait tout de même nier que les propos de son père biologique lui brisaient le coeur. S'il y avait bien une personne sur cette Terre qu'il ne voulait pas décevoir, hormis sa mère évidemment, c'était lui. Isaiah. Et il venait d'échouer lamentablement. Il suffisait de voir ce qu'il pensait de lui. Peut-être qu'au bout du compte, il aurait dû partir pendant qu'il en avait encore l'occasion.

Isaiah s'excusa, mais ça ne faisait pas tout, ce n'est pas ces simples mots qui allaient permettre au jeune garçon d'oublier, mais il était fautif, il l'avait cherché et maintenant, il en payait le prix. Le prix fort pour avoir fauter de la sorte. Il a joué au con, et Isaiah le traite tel quel.

Le professeur lui demanda ensuite de l'aiguiller, de lui dire comment il pouvait l'aider, mais comment le faire lorsque lui-même ne sait pas comment s'aider lui-même ? C'est assez compliqué, d'autant plus qu'il n'a jamais été très adepte de demander de l'aide même lorsqu'il était conscient d'en avoir besoin. Laissant le silence s'installer quelques instants, il y réfléchit profondément et commençant à énumérer certains points sur lesquels il se disait que peut-être il pouvait être aider.

La première, son statut d'enfant surdoué. Tôt ou tard, il était conscient que la direction allait devoir le savoir, mais il avait espéré ne savoir devoir leur annoncer. Aujourd'hui, il le fallait, pour son bien à lui, et pour son dossier scolaire. Il devait arrêter de se voiler la face et montrer le garçon qu'il était réellement, plutôt que de faire semblant d'être un pré-adolescent moyen. Maintenant, est-ce qu'Isaiah devait intervenir en tant que son enseignement ou bien en tant que son père, c'était un autre sujet.. Est-ce que l'homme serait prêt à reconnaître le lien qui les unit face à la direction du lycée ? 

Deuxième point, celui de son addiction à la drogue. Johan avait besoin d'aide d'un spécialiste, il allait devoir suivre une cure de désintoxication ou en tout cas, quelque chose qui s'en rapprochait. C'était la seule solution pour qu'il ressorte de là, clean, et qu'il puisse poursuivre une vie plus ou moins normale. S'il reste accro à toute cette merde qu'il a ingurgité ces dernières semaines, alors sa vie ne sera plus très longue. Jusqu'à maintenant, il en prenait parce que cest ce qui lui faisait oublier la complexité de la situation, si Isaiah était là, les choses allaient changer, il en était persuadé.

Enfin, dernier sujet, et pas des moindres, celui qu'Isaiah devienne réellement son père. Bien que sur papier, il le soit de manière officielle, celle officieusement était bien différente. Jusqu'à maintenant, on ne peut pas dire que l'un comme l'autre avait agit de manière censée. Johan ne se servait que du domicile de son père pour y avoir nourriture et toit tandis qu'Isaiah n'avait jamais vraiment cherché à savoir ce que faisait l'adolescent. Il avait besoin de règle, c'est indéniable, mais il allait falloir qu'il se réhabitue à avoir un certain cadre de vie, car ça faisait bien trop longtemps qu'il vit au gré du vent qui le porte chaque jour. Maintenant il peut avoir une situation, un toit, de la nourriture et tout simplement être comme les autres enfants. En somme, tout ce dont il avait espéré un jour : avoir une existence normale. Être un enfant normal.

" - Je n'ai pas été non plus le meilleur fils qui soit ces derniers temps.." avoua-t-il en contrepartie des aveux de son père.

Chacun avait sa part de responsabilité dans la situation actuelle, mais Johan en avait une beaucoup plus grande qu'Isaiah, qui avait agit selon ce qui lui paraissait le mieux pour garder Johan auprès de lui. Il s'était trompé et le gamin, pour essayer d'avoir ne serait-ce qu'un minimum de reconnaissance, avait décidé de jouer les caïds au péril de sa propre vie. Comme on dit, on apprend de ses erreurs, aujourd'hui, Johan a appris énormément.

Durant quelques instants, Isaiah et Johan restaient immobiles à se dévisager, comme si l'un ou l'autre avait une solution miracle pour leur permettre d'effacer tout ce qui venait de se passer d'un coup de baguette magique. Au lieu de ça, les yeux rivés sur son père, l'adolescent avait tout simplement envie de venir se réfugier dans ses bras, comme l'aurait fait n'importe qui, mais ils n'étaient pas n'importe qui, ils n'avaient jamais partagé un tel instant de proximité, et il n'osait pas le demander. Ce ne sont pas des choses qui se demandent, elles se font naturellement. Et d'ailleurs, il suffit de quelques secondes supplémentaires pour que le jeune homme en question ouvre ses bras, comme s'il attendait que le gamin vienne s'y réfugier. Avait-il compris que c'est ce dont il avait besoin ? Johan n'avait plus reçu d'affection depuis ses cinq ans, depuis le décès de sa mère. Il avait toujours refusé un quelconque contact avec ses parents adoptifs, mais cette fois-ci, les choses étaient différentes et c'était l'occasion de franchir le pas pour aller de l'avant.

D'un pas décidé, il parcouru les quelques mètres le séparant des bras de son père et s'y plongea dedans, la tête contre son torse, il s'imprégna de son odeur comme si c'était la première et dernière fois qu'il en avait l'occasion. Silencieusement, des larmes se misent à couler le long de ses joues, il n'aurait jamais pensé pouvoir serrer quelqu'un dans ses bras un jour, et pourtant, c'était désormais le cas avec Isaiah.
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MessageSujet: Re: Dernière chance [Feat. Isaiah E. Navarro]   Dernière chance [Feat. Isaiah E. Navarro] EmptySam 14 Avr - 23:01


Johan & Isaiah

Dernière chance

Essaie de ne pas la gâcher
Même si j’étais parfaitement conscient de ma part de blâme dans toute cette histoire, je ne rejetai pas les excuses de Johan pour autant, appréciant le fait qu’il le reconnaisse également, ce qui, en mon sens, était une base beaucoup plus saine pour un nouveau départ, ou du moins, un départ plus solide, plus adapté à la situation. Ou bien n’avais-je rien dit parce qu’en fait, son utilisation du mot « fils » était quelque peu venu me perturber au passage, plus que je ne pourrais l’admettre ? C’était une idée un peu sordide, peu plausible dans le cas présent, même si le choc que j’avais eu, lui, était bien réel. Et pourtant, ce n’était pas comme si je ne le savais pas qu’il était mon fils. Biologiquement, il l’était, comme le test de paternité l’avait prouvé, comme c’était bel et bien écrit sur cette lettre à caractère officiel, comme j’étais parvenu à m’en convaincre ces derniers temps. Ce n’était pas comme si ç’avait été difficile; en faisant ce don de sperme, maintes années auparavant, j’étais conscient que celui-ci puisse servir un jour, je voulais même qu’il serve, que ces démarches ne soient pas que pour mes raisons personnelles, égoïstes. Je m’étais préparé à l’éventualité, sans savoir quand celle-ci allait me tomber dessus. Mais maintenant, je me rendais compte que le fait que j’avais aidé, d’une façon très indirecte, à mettre au monde Johan, être son géniteur, être son père, c’était loin d’être la même chose. Encore là une évidence à laquelle j’aurais dû me préparer en acceptant de l’héberger dans cet appartement, mais l’adaptation s’était mal faite, d’où la débâcle, que nous avions tous deux une chance de réparer. Enfin, c’était ainsi que je voyais les choses, même si j’étais encore peu convaincu de comment faire, comment tourner le tout autrement. Est-ce qu’il nous faudrait du temps ? Combien de temps ? Serait-ce long ? La logique voulait que oui, il nous fallait y aller petit à petit, mais bien rapidement, cette logique prit le bord lorsque soudainement, sans que je propose ou demander quoi que ce soit, Johan vint se frayer un chemin entre mes bras entrouverts, avec un palpable désespoir d’avoir ne serait-ce qu’un peu de réconfort. Voilà maintenant combien de temps que quelqu’un ne lui en avait pas offert ? Ne serait-ce qu’une tape gentille sur l’épaule, un banal sourire ? Mon coeur se brisa un peu plus à cette idée, mais je n’eus nul besoin de me demander que faire dans le cas présent; d’instinct, je refermai mes bras sur son corps frêle, et je le serrai contre moi, tentant de ne pas lui faire mal, simplement pour me montrer rassurant, de montrer que j’étais là, et que je n’avais pas envie de le repousser. Serait-ce suffisant pour lui apporter ce réconfort qu’il cherchait tant ? Serait-ce suffisant pour le faire sentir mieux ? J’avais envie de croire que oui, j’avais envie de croire que ça pourrait lui venir ne serait-ce qu’un peu en aide. Mais ce qui me dérangeait surtout en ce moment, c’était ce sentiment horrible de négativité qui planait toujours, dû à la situation, dû à mon comportement précédent. Dans un soupir, je me résignai finalement à lui demander, d’une voix aigüe et timide:  « Est-ce qu’on… Recommence à zéro ? » Pour sûr, j’aurais voulu être plus loquace, j’aurais voulu que mes propos soient un minimum plus développés. Mais les mots appropriés, je ne les trouvai pas, pas dans un premier temps en tout cas, d’où le fait que je dus prendre ce temps pour réfléchir un peu plus, exploiter le fond de ma pensée, pour finalement ajouter:  « Nous ne sommes pas pris du bon pied, je crois bien… Mais je veux que ce soit mieux… Pour nous deux… Pour toi surtout… Je ne veux pas te laisser tomber encore une fois… » Lèvres pincées, j’espérai m’être expliqué convenablement, même si ce n’était pas à moi de poser un tel verdict, mais bien à Johan, de qui j’attendis donc la réponse, déglutissant de nervosité sans qu’il ne le voie, puisque je le gardai encore et toujours contre moi, déterminé à ne pas détacher mon étreinte tant qu’il ne le voudrait pas.
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