Sauver par mon prince charmant. ◘ Adrys

Adriano & Alys

C'était nouveau pour moi de parler aux inconnus et encore plus de me promener avec eux, et de parler de ma vie voire je dirais même, de parler tout court. Après, je sais que ça ne me fais pas de mal et peut-être qu'à la fin, il deviendra mon ami ? On ne sait jamais, mais je ne pense pas être contre cette idée. Il est une personne vraiment gentille et rassurante, c'est plaisant de passer des moments aussi normale et tranquille avec une personne comme lui. En faite, je remarque que ça me plais assez et qu'il parvient à me mettre à l'aise alors je ne voulais pas que ça se termine assez vite cette balade. Après, elle vient juste de commencer, donc je ne pense pas qu'elle va se terminer dans la minute, mais quand même. Je me mis alors à rire à sa façon d'agir avec moi et à ses paroles, rougissant de nouveau. " Je pense que tu n'auras pas grand chose à manger sur moi." Disais-je en posant mon regard sur mon corps vraiment fin. Ce n'est pas pour autant que je ne mange pas, bien au contraire, je ne fais que ça, mais visiblement, j'ai la chance de ne pas grossir. Je crois que pas mal de femme rêve être comme ça, même si moi, j'aimerais prendre parfois, un peu plus de poids. Etre fine, c'est bien mais il y a des critiques derrières. J'entends souvent des personnes qui me disent que je peux tomber malade, que je peux devenir anorexique mais non, je vais très bien. Puis, ce n'est pas comme si on voyait tous mes os. Heureusement que non sinon je m'inquièterais sérieusement.

Je souriais alors en l'écoutant parler de sa vie, de sa venu ici. C'est fou les point commun qu'on peut avoir alors qu'on ne se connaît pas encore. Du moins, même si on parle de nous, il y a tellement de chose à savoir, toute une vie quoi, jusqu'à maintenant. J'étais curieuse de savoir s'il avait d'autres choses qui ressembler aux miennes. " Oui, j'ai pas mal voyagé, mais j'avais ce besoin de revoir mon père et le reste de ma famille, surtout l'un de mes frères. J'ai toujours été proche de Marius, et du jour au lendemain on s'est séparé. Cela nous a fait bizarre, même si j'étais jeune, je ne comprenais pas pourquoi mon frère partait loin de moi tu vois. " Je tripotais d'ailleurs son collier en parlant de lui. Marius était La personne sur qui je pouvais compter réellement, et avec qui je me sentais bien. D'ailleurs, je pense que je lui parlerais de cette rencontre avec mon beau Italien. Il me taquinera sûrement, mais c'était mon repère. J'avais besoin de lui plus que qui conque. " On finira par y retourner dans nos villes, serait-ce juste pour des vacances ou je ne sais pas. Cela serait bien en tout cas, même si moi, pour le moment, je me sens pas prête d'y retourner. " Je souriais alors, rassurée par ses paroles. Je ne le dérangeais peut être pas à parler de moi, mais j'avais toujours l'impression de paraître lourde avec mes paroles. Je ne voulais pas ennuyer les autres. " C'est vrai.. Ce n'est pas tous les jours qu'on rencontre des personnes qui nous ressemble un peu..." Murmurais-je en pinçant mes lèvres puis je réponds tout de suite à ses autres paroles. " Peut-être même que tu feras ta vie ici. Après, on ne sait pas de quoi est fait notre avenir, mais c'est possible. En tout cas moi, je ne pense pas retourner en France pour y vivre."

Je souriais à ses paroles qui étaient vraiment adorable. Je n'avais jamais détester mon prénom, je l'aimais bien et oui, il était original dans sa manière d'être écrit. Au moins, ça fait quelque chose d'unique chez moi. " C'est gentil.. Les connaissant, je pense que ça leur ferais plaisir d'entendre ça." Je hochais ensuite la tête à ses paroles. Travailler dans un zoo, c'est vraiment magique. J'avais l'impression de vivre un rêve éveiller. Je ne pourrais me lasser de mon travail. " Les félins sont toujours impressionnants.. Mais ils ne sont pas méchant pour dessous à ce qu'on peut faire croire. Ils adorent les câlins !" Je souriais alors à cette idée. " Puis, les requins, c'est pareil... Ils ont beaux faire des films en les montrant méchant,mais ils ne le sont pas. Quand ils attendent, c'est quand ils se sentent en danger. Sinon, ils ne nous feront rien du tout."  Je l'écoutais toujours avec attention, le sourire aux lèvres. " Tu sais... Les chats, ils vivent leurs vies. Tu peux en prendre un,il ne t'en voudra pas de ne pas être tout le temps avec eux. Ils savent se débrouiller. Regarde, moi,j'en ai trois à la maison, et ils font leurs vies. Bien sûr, le soir, ils veulent un petit câlin. Dans tous les cas, je ne te conseil pas de le laisser sortir dehors. Sauf si tu as un endroit clos. Les gens sont méchants et ne font pas attention à eux. Du coup, ils peuvent facilement les tuer." Je faisais une petite moue à cette idée.

Alys & Adriano

Le vent se levait doucement, plus agressif qu’avant. J’écoutais cette jeune fille, que je venais de rencontrer, je buvais lentement ses paroles, et j’avoue sans mal, que je me serais bien noyé dedans sans aucun problème. Elle avait un sourire lumineux, et les cheveux aussi rayonnants que le soleil. Elle était tout à fait adorable, tout à fait charmante. J’aimais son style, sage et posé. Je ne voyais tellement de femmes et de filles vulgaires dans les rues, que la regarder, me faisait du bien, c’était comme se rendre compte que finalement, toutes les filles n’étaient pas les mêmes. Ça faisait du bien, de voir qu’on pouvait encore croiser des personnes tout à fait respectables dans les rues. J’avais l’habitude des Italiennes au sang chaud, au regard de braise, celles qui voulaient plaire à tout prix, celles qui aimaient aguicher n’importe quel homme. Ma mère devait sûrement être comme ça, puisqu’elle était tombée enceinte de moi très jeune, avec un inconnu, un touriste en plus. Je soupirais un peu à cette idée. Pour autant, je ne voulais pas me faire une mauvaise idée de ma mère, mais c’est vrai, que s’imaginer être venu au monde à cause d’un coup d’un soir, c’était assez particulier, et bien souvent je ne savais pas comment me situer, j’étais un accident voilà tout. Elle n’avait pas voulu me garder tout de suite, et parfois, quand j’y repensais, j’avais une certaine amertume au fond de l’âme. Ecouter Alys, parler ainsi de sa grande famille, de son frère, me faisait sourire. J’étais fils unique, je ne connaissais pas tout ça. Je me demandais, comment c’était d’avoir autant de frères et de sœurs. Ça devait être parfois bien compliqué, mais ça permettait surement de vivre beaucoup de beaux moments. Elle avait de la chance, d’être aussi bien entourée. Moi, je cherchais encore mon père, je ne connaissais qu’une partie de ma famille et qu’une partie de mes origines. C’était plutôt étrange parfois, de devoir vivre et apprendre à avancer dans la vie quand on connaissait seulement la moitié de ses racines et de sa vie. « Oh je retourne souvent en vacances en Italie, quand mes finances d’étudiant me le permettent. C’est vrai que parfois, le soleil, les terrasses, l’accent de ma ville, ça me manque. C’est si loin d’ici. Mais j’ai mes nouveaux amis, et ça m’aide beaucoup. J’en ai beaucoup plus ici maintenant que j’en avais à Florence, et puis j’ai ma petite amie aussi. » C’est vrai, que je ne suis pas seul, j’ai de quoi faire, et j’ai du soutien dans l’amitié, mais ce n’est pas pareil. Je me consolais comme je le pouvais, pas trop le choix. On fait ce qu’on peut. Heureusement j’avais aussi mon meilleur ami qui était toujours avec moi.

« Je ne sais pas encore, j’aimerai rentrer une fois mes études terminées, ma mère est seule et c’est compliqué de s’occuper de mes grands-parents, elle travaille beaucoup aussi. » J’haussai les épaules, lui souriant. Pas besoin de l’embêter avec mes soucis de vie, elle avait aussi les siens. Et puis, je ne voulais pas que l’ambiance de la balade soit plus déprimante, il fallait en profiter. Je m’arrêtais un instant, tandis que l’air devenait vraiment froid. J’avais retiré ma veste, lui déposant délicatement sur les épaules en souriant. Elle avait sans doute plus froid que moi dans sa petite tenue, et en tant que garçon, je devais la réchauffer, en tout bien tout honneur j’entends. C’était sûrement mon côté Italien qui ressortait, mais j’avais toujours ce besoin de m’occuper et de prendre soin des jeunes filles. J’aimais les aider, être là pour elles. On m’avait toujours appris à respecter les femmes, bien que, j’avais la sensation que je ne le faisais pas toujours correctement avec Kalya. Je l’avais déjà trompé une fois, mais j’avais des raisons, si c’est excusable, mais je n’en suis pas certain. « Tu as de la chance, j’aimerai beaucoup en voir un d’aussi près que toi. C’est comme des gros chats, ils sont majestueux. » J’avais remis mes mains dans les poches, affrontant le petit froid. Comme un grand. « Tu as sans doute raison. Si tu continues comme ça, tu va me convaincre, je vais vraiment adopter un chat. J’aimerai en trouver un qui soit déjà adulte, en général, ils ont moins de chance de trouver une famille. » Je lui souriais. « Je vais souvent aider dans un refuge, tu pourrais y aller une fois, si ça t’intéresse, ils ont besoins de bénévoles pour jouer avec les chats. » J’étais tout le temps là-bas. En tout cas quand j’avais du temps de libre. Je ne voulais pas lui propose d’y aller avec moi, ça pouvait paraître bizarre ou elle aurait pu se demander ce que je lui veux. Mais si elle y allait un jour, peut-être que on pourrait s’y croiser après tout, sait-on jamais. C’était sans doute un signe d’avoir autant de points communs, alors autant bousculer le destin. J’aimais beaucoup sa compagnie. Elle m’était particulièrement agréable. Alors si je pouvais la prolonger, pourquoi pas.

Adriano & Alys

J'aimais bien entendre le son de sa voix, elle était mélodieuse, masculine, belle, et ça donner envie de sourire à chaque fois. Je ne le connaissais pas, mais être dans son entourage devait être plaisant. Il ne doit pas être une personne difficile à vivre, il doit respecter toutes les personnes qui l'entoure, du moins, c'est ce qui laisse paraître. Puis, il m'écoutait, je n'avais pas l'impression de l'ennuyer, alors pour une fois que je me sens capable de parler, je voulais que ça dur encore un petit moment. " C'est vrai... Tu as fais ta vie ici. Comme j'ai fais la mienne, bien que je ne dois pas avoir énormément d'amis que ça soit, ici ou à Paris. Fin...." Je réfléchissais quelques secondes en mordillant l'intérieur de ma joue. " Si, je dois en avoir un peu plus quand même. Pas beaucoup, mais plus." Il est vrai que je commence un peu à m'ouvrir aux autres et à accepter de sortir avec eux. Je le fais surtout pour ma famille qui ne cesse de me dire que je ne sors pas assez. Puis, de file en aiguille, je finis par me faire plus ou moins des amis.

Je hochais la tête à ses paroles, c'est vrai que ça ne doit pas être facile d'être seule et loin de son enfant. Je sais que mon père m'appeler tous les jours quand j'étais à Paris, et quand j'allais là bas, il ne cessait de me dire que je lui manquais. Bien évidemment, il me manquait aussi, c'est toujours difficile d'être séparé de sa famille quand on avait l'habitude de les voir tous les jours. " Tu verras ce que l'avenir te dira. Peut-être que ta mère rencontrera quelqu'un qui sait ? Elle se sentirait moins seule déjà. Enfin, c'est vrai que c'est quand même difficile d'être loin de sa famille." Disais-je avant de rougir lorsque je le vois retirer sa veste et la mettre sur mes épaules. Il est vrai qu'il commençait à faire froid et je n'avais pas de grosse laine pour me réchauffé. J'avais donc son parfum sur moi, et je me blottissais dans sa veste chaude. Je me sentais comme flotter dans les airs et je ne savais pas pourquoi. Plutôt bizarre comme sensation mais que j'aimais bien. " Merci..." disais-je timidement avant de le regarder et de m'inquiéter pour lui. " Mais.. tu ne vas pas avoir froid toi ? Je vais me sentir coupable si tu attrapes une maladie.." Je faisais une petite moue toujours aussi mignonne soit elle. Puis, je souriais à ses paroles par rapport aux animaux. Je reconnais avoir énormément de chance, on ne m'entendra jamais me plaindre de mon travail car c'est quelques choses que j'adore faire. " Si tu veux... Un jour, quand tu pourras, tu peux passer au Zoo. Il n'est pas loin de la sortie de Washington. De temps en temps, on a le droit d'emmener l'un de nos proches avec nous, mais faudra que tu m'écoutes, et respecte les règles, c'est tout." Disais-je enfin, c'était bien la première fois que j'invitais quelqu'un. Cela me faisait tout drôle mais ça me montrer aussi que j'avais du courage, un peu enfouie mais il était là. J'étais plutôt fière de moi. Je hochais la tête en souriant. " Oui, quand ils sont adultes, ils sont beaucoup plus cool et moins speed que les plus jeunes. Mais si tu as besoin de conseil, ou d'aide pour choisir, je peux toujours t'aider, les animaux et moi, on a pas de secret. " Je rougissais un peu, faut vraiment que je cesse de l'inciter à me revoir, même si dans le fond, j'aimerais beaucoup passer d'autres moments en sa compagnie. Je hochais ensuite la tête à ses paroles. Cette idée me plaisait bien,étant déjà bénévole, je n'allais sûrement pas refuser. " Je pense que j'irais alors, j'aime donner mon temps, alors si c'est pour des animaux, je ne peux pas refuser. Si je pouvais, je vivrai dans une jungle comme Tarzan." Disais-je avec amusement, bien que c'était un peu sincère. Pour moi, ça serait le paradis de pouvoir vivre entouré d'animaux.

Alys & Adriano

Avec Alys, on parlait de tout et de rien mais surtout de nos familles et de nos origines. C'était particulièrement agréable pour moi. Depuis que j'étais en ville je n'avais pas rencontré beaucoup d'étrangers, j'étais toujours entouré d'Américains, et souvent, ils pouvaient me dire qu'ils comprenaient que mon éloignement soit difficile, je savais bien qu'au fond ils ne pouvaient pas réellement comprendre ce que je vivais. Depuis que j'étais parti, je pensais toujours à eux, tous les jours. Même si j'étais en froid avec ma mère, ça n'empêchait pas que je l'aimais plus que tout. Après tout, elle m'avait élevé malgré tout. Je ne pouvais pas lui en vouloir d'avoir voulu avorter, à l'époque elle était encore tellement jeune. Mais j'étais heureux d'être en vie, pour tout ces moments aussi banals que cette rencontre et cette balade avec cette jeune fille blonde. Son sourire me faisait sourire à mon tour, et elle comprenait ce que je vivais. Même si sa famille habitait avec elle, Alys avait aussi quitter son pays natal, et ça, c'est une petite douleur dont on ne se sépare jamais. Peut-être qu'elle y retournera un jour, mais pas pour le moment. Moi je ne savais pas encore non plus quoi faire de mon avenir, j'aimais tellement l'Italie, que ce n'était pas impossible que je m'en aille un jour. Ma famille était si loin de moi. Je ne voulais pas que ce soit le cas pour le reste de ma vie, et ce n'est pas à plus de la soixantaine que mes grands-parents allaient venir habiter dans un pays inconnu dont ils ne parlaient pas du tout la langue. « Tu as raison, on a tout le temps de savoir quoi faire de toute façon. J'ai déjà mes études à finir, et puis mine de rien, le mannequinat commence à évoluer aussi pour moi dans le pays. J'ai trop à faire pour penser à m'en aller. D'ailleurs je me demande si ma mère ne va pas me rejoindre. En ce moment elle en parle assez. » Je soupirais un peu. Je ne savais pas vraiment si la nouvelle était bonne ou non, mais je ne voulais pas embêter une inconnue avec mes soucis familiaux, surtout que si je devais commencer à lui en parler j'en aurais pour la journée et ce n'était pas vraiment une discussion passionnante pour elle ni pour moi.  « J'aimerai bien aller à Paris un jour. C'est magnifique à ce qu'on dit. » Je n'étais jamais allé en France, pourtant, le pays n'était pas bien loin du bien. Allez savoir pourquoi mon grand-père ne supportait pas ce pays. Et comme il décidait bien souvent de nos destinations, nous n'étions jamais partis là-bas. Maintenant que je venais de rencontrer une petite française, j'avais une subite envie de découvrir le pays. Et puis son accent était vraiment craquant, j'avais hâte de l'entendre de la bouche des autre filles. « En plus c'est la ville des amoureux non ? Je pourrais y emmener ma copine peut-être. » Ou bien non.

Désormais sans veste, je la réajustais un peu sur ses épaules de jeune fille. Ma veste était beaucoup trop grandes, mais c'était mieux ainsi, j'étais ainsi certain qu'elle aurait un peu chaud. Après tout le temps n'était pas vraiment idéal pour une longue balade, mais j'avais eu envie de passer du temps avec elle, et d'ailleurs j'en avais encore envie. Je ne voyais pas de raison de m'en aller, nous avions des points communs à partager, et c'était toujours agréable de rencontrer des nouvelles personnes. Surtout grâce à des contextes aussi originaux, ça me changeait un peu des gens de la fac que je fréquentais tous les jours. « Ne t'inquiètes pas, je préfère que ce soit moi qui tombe malade que toi. J'ai pas très froid, ça me gêne pas je t'assure. » En réalité, le vent ne m'était pas agréable du tout, à moi qui était habitué aux pays du soleil et de la sieste. Mon arrivée ici avait été plutôt compliqué à cause de la météo. Maintenant j'étais habitué, mais je ne me réchauffais jamais très vite. Et puis, je préférais protéger une jeune fille du froid que ma propre personne. Elle était si fine et certainement bien plus fragile que moi. J'avais une chance, je ne tombais presque jamais malade. « Je suis plutôt résistant, c'est une chance ici. » Je riais un peu, tout en mettant mes mains dans mes poches, histoire de réchauffer au moins le bout de mes doigts avant qu'ils ne tombent par terre. « Vraiment ? Ça me ferait très plaisir merci. Je suis rarement allé au zoo et jamais encore à Washington. D'habitude je n'ai pas du tout le temps, mais si c'est sur ta demande, je te promets que je viendrais. » Je souriais un peu. J'étais tout à fait sincère. La revoir me ferait sûrement plaisir. Je n'avais pas songé que nous allions peut-être rester en contact mais cette idée me plaisait assurément. Je l'appréciais, et je trouvais une bonne idée de continuer à parler de temps en temps avec elle. « Je te donnerai mon numéro de téléphone alors, si tu veux bien sûr. » Elle avait peut-être dit ça par politesse après tout. Mais je ne voulais pas louper une occasion de voir un lion. « Si ça t'intéresse en contrepartie, je pourrais t'emmener à une séance photo un jour, pour que tu vois comment ça se passe. On s'amuse bien avec les autres. » Ce n'était pas son genre peut-être, mais parfois les séances devenaient vraiment amusantes, sans se prendre la tête. « Ce n'est pas la jungle de Tarzan, mais on s'y amuse bien. »

Adriano & Alys

Je le regardais alors de temps en temps. Quand il me dit qu'il est mannequin, j'étais entrain de l'imaginer poser pour le ou la photographe. Je suis sûr qu'il est très photogénique et ça me plairait bien de voir quelques photos de lui. Je ferais des recherches, peut-être que je trouverais sur internet, on ne sait jamais. Mais je n'allais pas lui demander, j'étais trop timide pour ça. Quoi qu'il en soit, le fait qu'il reste encore un moment ici me faisait sourire. J'aurais peut être la chance de le revoir un jour ou l'autre, je l'espérais du moins. " Tu es mannequin aussi ? Ce n'est pas un métier difficile ? Je veux dire... On entend partout qu'il faut des règles stricts dans ce milieu là." Je fronçais un peu les sourcils en pinçant mes lèvres puis je hochais la tête. " ça n'a pas l'air de te réjouir qu'elle vienne ici. Pourtant, ça serait cool non ? Au moins, tu aurais une partie de ta famille ici, même si ce n'est que ta mère, c'est déjà ça non ? " Disais-je le sourire aux lèvres. Moi, vivant qu'entourer de ma famille, je sais que ça me ferais du bien si j'étais à la place d'Adriano. Après, je ne connais pas sa vie et je ne vais pas lui demander de me la raconter, après tout, je ne suis qu'une inconnue. Je souriais alors à ses mots en hochant positivement la tête. " Oui, c'est une belle ville. Un peu polluante, je te l'avoue mais il y a tellement de chose à faire là bas. Si tu aimes les musés, ils sont géniaux là bas et il y a de grandes oeuvres ! Puis, il y a plein de petit truc à visiter ou à faire. Si tu adores la culture, tu adoras la ville." Je souriais en haussant ensuite les épaules quand il parle de sa copine. Il a l'air vraiment amoureux de cette fille. " Oui, tu peux aussi.. En tout cas si tu veux y aller, je pourrais te faire une liste des choses à faire..." Disais-je en réfléchissant un peu. Je pens que la liste sera très longue. " Pour ma part, j'aimerais aussi aller en Italie, surtout dans le sud de l'italie." Je le regardais alors quelques instant tout en marchant toujours.

Quand il me passe sa veste, je ne pouvais que rougir. Je ne m'attendais pas à un geste de grande attention, et je dirais même que c'est la première fois que quelqu'un autre qu'un homme de la famille me met sa veste sur mes épaules. J'avais peur néanmoins qu'il prenne froid. Bien évidemment, il est plus fort que moi,et il doit être moins fragile mais ça ne change en rien le fait qu'il puisse tomber malade. " T'es sûr ? Si demain on se croise et que tu tousses beaucoup et que tu as le nez qui coule, tu ne m'en voudras pas ?" Je souriais un peu, amusée en tenant sa veste contre moi, respirant son odeur que j'adorais. " Tu peux être résistant mais tomber malade quand même !" Je riais doucement en haussant les épaules. " Mais oui, c'est une bonne chose. " Le soleil de ton pays ne te maque pas trop ?" Demandais-je alors. Moi, la météo n'a pas énormément changer que ça soit ici ou à Paris, c'est la même chose. Puis, étant habituer du pays depuis toujours, je ne vois pas forcément une grande différence. Je l'invitais par la suite à venir avec moi au ZOO, ce qui était étonnant venant de moi, mais qu'importe. Maintenant que je me suis lancé je n'allais pas reculer. Je hochais la tête. " d'accord.. Pas de soucis, on se donnera nos numéros. Et tu me diras quand tu pourras venir, je m'arrangerais avec mon patron. Normalement, il n'y aura pas de soucis. " Disais-je en le regardant. Puis, je souriais légèrement à ses paroles. Je pense que je me ferais toute petite face à du monde que je ne connaissais pas. Mais je ne voulais pas le décevoir, et je pense qu'il parviendra à me mettre à l'aise. " Pourquoi pas... Mais, je ne poserais pas pour des photos, je te préviens ..! Je ne suis pas très à l'aise avec des personnes que je ne connais pas aussi.. Tu sais, pour moi, c'est déjà tout nouveau de discuter avec un inconnu." Je pinçais mes lèvres entres elles en le regardant.

Alys & Adriano

J’haussai doucement les épaules à sa question. Je faisais plus modèle par loisir, parce qu’un jour en Italie, on m’avait proposé d’essayer, depuis c’était resté. Mais c’est vrai que je gardais ça comme une possibilité de carrière si un jour je n’arrivais plus à faire du droit pour telle ou telle raison. Il fallait toujours avoir des plans de secours, et moi j’avais trouvé le mien. En tous les cas j’avais déjà ma Licence assurée, mais moi ce qui m’intéressait, c’était de viser toujours plus haut. « Mon agence n’est pas très exigeante, je fais surtout ça par loisir, ça me fait voir autre chose que les cours, ça me détends, et puis je trouve ça amusant. » Je ne voulais pas passer pour un égocentrique, car je n’en étais pas un comparé à certains de mes collègues photos, mais ça m’amusait d’essayer des contextes différents, de rencontrer des gens, je trouvais ça plutôt sympathique comme façon de passer le temps. Et puis rencontrer des filles qui vous trouvent attirant, c’était plutôt flatteur aussi, je dois bien l’avouer. « Je fais ça de mon temps libre, mais ça m’aide à avoir un peu d’argent en plus tu vois. » Mine de rien, je commençais à me faire un petit nom dans le milieu, mais ce n’était pas mon aspiration première. Loin de là. J’aurai pu continuer à parler de ça, mais le sujet de ma mère était revenu. Ce n’était pas passionnant pour moi, et je ne voulais pas l’assommer avec mes soucis de famille, ça ne la regardait pas de toute façon. C’était tellement compliqué de parler de ma mère et moi. Actuellement je ne pouvais pas dire moi-même si notre relation allait mieux. De mon côté je prenais soin de l’éviter, mais ce n’est pas la solution, je le sais bien. « C’est compliqué avec ma mère en ce moment, alors ça ne me gêne pas si elle est loin de moi. » J’haussai les épaules en souhaitant que cette phrase suffise comme explication. Inutile d’aller plus loin dans la conversation. En ce moment elle était une des dernières personnes que je voulais voir débarquer dans ma vie. « Mais tu as raison, c’est une ville intéressante. Il manque le soleil c’est tout. Le soleil et l’accent du Sud de l’Italie. » Je soupirais un peu. Les gens me manquaient, là-bas, tout le monde était si chaleureux, si joyeux. Ce n’était pas du tout la même façon de vivre et de penser. Heureusement j’avais gardé cette mentalité même si j’avais traversé le monde. « Tu as bien raison, c’est magnifique dans le Sud. Mais si tu aimes la culture, l’art et le romantisme, je te conseille Florence. » Ma belle ville natale. Comment ne pas l’aimer ? Je lui souriais doucement. « Là-bas le soleil est aussi lumineux que tes cheveux. » J’aimais bien les blondes, en Italie, toutes les filles sont brunes. Elle était un petit soleil

A son commentaire, je ne fis que remettre mon manteau correctement sur ses épaules, histoire de lui faire comprendre une dernière fois que ça ne me gênait pas si je tombais malade. Je secouais la tête de droite à gauche en souriant à sa question. J’assumerais, si j’étais fiévreux. J’étais déjà allé en cours avec de la fièvre, une fois de plus ou de moins ne changerait pas grand-chose après tout. « Tout me manque de mon pays. La mentalité n’est pas du tout la même qu’ici. Les Italiens sont tous une grande famille, on se sent chez nous partout. » Ici, ce n’était pas le cas, mais heureusement pour moi j’avais rapidement trouvé des amis sur qui compter. Rien que mon meilleur ami par exemple, qui me comprenait plus que n’importe qui. J’étais bien entouré. « Mais ici j’ai beaucoup d’amis maintenant, alors je m’y sens bien. » J’entendais mon accent, et ça me rappelait le pays. « Et toi ? Tu te plais à Washington ? » Je ne connaissais pas Paris, je savais juste qu’il y faisait moins beau que chez moi. Elle devait sans doute regretter certaines choses elle aussi de son ancienne vie. On n’oublie jamais sa ville natale. J’hochai la tête quand elle me parlait à nouveau de sa formation au zoo. Cela devait être bien intéressant. « C’est vraiment super cool de ta part. J’ai déjà hâte d’y être. » Je lui souriais un peu, les mains dans les poches. « Ne t’inquiètes pas pour les photos, moi aussi je n’osais pas trop au début. Mais tu pourras peut-être voler quelques vêtements des anciennes collections si tu m’accompagnes. » Je lui souriais un peu. C’était l’avantage à être modèle, on avait le droit de prendre des choses de temps en temps, et j’étais certain que ça lui plairait. Même sans être superficielle, ça plaisait en général à toute le monde car il y en avait pour tous les goûts.

Adriano & Alys

Je me laissais bercer par le son de sa voix. Je la trouvais belle et mélodieuse, je pourrais l'entendre parler pendant des heures, cela ne me dérangerais pas une seule seconde. Je ne m'ennuie pas avec lui, il change des personne un peu trop superficiel à mon goût. Il est simple et gentil, tout ce qu'on aime. Du moins, moi j'aimais bien être en sa compagnie. Je hochais la tête à ses mots. " D'accord, je vois.. L'important,c'est que ça te plaise alors. Un passe temps, c'est toujours bien d'en avoir !" Je le regardais quelque instant, l'argent c'était important, et je trouve que c'est encore mieux quand nous faisant en sorte de le gagner nous-même. Mes parents eux,ils ont beaucoup d'argent, je pourrais m'en servir à tout va mais je ne le fais pas. Je préfère travailler dur pour gagner le miens, plutôt que voler l'argent de mes parents. Bien sur, je ne m'achète pas de la nourriture, je vis encore chez eux, donc, ça serait ridicule de ma part de faire ça, mais pour ce qui est de mes affaires, et du reste, la majeur partie, c'est moi qui les achète avec mon argent. " Je comprend. " disais-je en hochant la tête. " Mon travail au Zoo me permet aussi d'avoir un peu d'argent. Même si je ne touche pas le salaire complet, c'est déjà ça de pris. " Disais-je en souriant doucement. " Puis, au moins, je sais que j'ai une place au ZOO une fois mes études terminées. " Je l'écoutais ensuite parler de sa mère, j'aurais aimé savoir ce qui se passe entre eux, mais je ne voulais pas insister. Je ne le connaissais pas, ça serait irrespectueux si je continuais ce sujet. " d'accord, en tout cas, j'espère que ça s'arrangera. " disais-je en lui souriant doucement, avant de sourire amusée. " On aura du soleil... Mais en été !" Je riais doucement. " Ou sinon, faut aller en Floride, il parait qu'il fait toujours beau là bas. " Disais-je en m'imaginant là bas. " Quoi que ma peau n'apprécierais pas tant de soleil..." je plissais un peu les yeux, amusée. Je rougissais par la suite, à ses mots. A son compliment même. Je viens trifouillais l'une de mes mèches de cheveux en mordillant le bout de mes lèvres. " merci... On dit tous que j'ai les cheveux de boucle d'or... En moins bouclé. Enfin, sauf quand je sors de la douche.." je haussais les épaules, en le regardant.

Je réfléchissais un peu à ses mots quand il me demande si je me plais ici. Je n'avais pas encore eu de gros soucis avec des jeunes à part aujourd'hui, puis, ma famille était réuni. Bon, mes grand parents et mes tantes qui sont français me manquent, mais j'irais les voir durant les prochaines vacances. De plus, je suis davantage plus proche de la famille de mon paternelle. Et le plus important, c'est que je sois non loin de mon frère. " Je pense que oui... J'ai retrouvé ma famille, mon frère surtout, et ça ne peut que me faire du bien. Puis...Les gens sont quand même plus cool qu'en France. A paris, ils sont pressés, stressés par le travail ou par ce qui se passe dans leurs vies. En fait, même si c'est une belle ville en soit, la mentalité est différente d'ici. Je me sens plus à l'aise ici..." Disais-je timidement. Je souriais par la suite, je n'avais jamais mis de vêtement de la haute couture, j'avais toujours eu peur de les abîmer même si mon père en aurait les moyens de m'en offrir. " Je ne sais pas si je serais belle dans ces tenues parfaite..." Mumurais-je en baissant un peu le regard, puis je sentais mon portable vibré. Je le sortais pour voir qui s'était, mon père visiblement. Il m'avait envoyer un message car il avait besoin de moi. " Oh..." Je faisais une petite moue, je devrais laisser mon sauveur et j'en avais pas envie. " Je vais devoir y aller... Mon père veut que je rentre, il a besoin de moi..." Disais-je en le regardant. " On.... se donne les numéro ?"

Alys & Adriano

Pour une raison que j’ignore, elle avait cette facilité incroyable à capter mon attention. Elle avait un sourire adorable, des cheveux qui me faisaient penser au soleil de Florence, et des yeux qui me ramenaient au souvenir de la mer ou de l’océan. Elle avait, au bout du compte un visage tout à fait angélique, et je croisais rarement ce type de fille à Washington. Ce qui m’avait tout de suite frappé en croisant la jeune Alys, c’est son côté vieille école, que j’affectionne tant. Pour moi, c’était un compliment bien entendu. Elle avait une petite élégance timide dans ses gestes et dans sa voix, qui me touchait. Sa façon de détourner le regard lorsqu’un sujet la gênait, sa façon de me sourire quand je lui répondais, faisait vibrer ma corde sensible sans que je m’en rende seulement compte. Notre rencontre avait été assez surréaliste, et dans le fond, c’est ce que j’avais aimé. Je n’avais pas vu passer le temps, alors que nous avions parlé de tellement de choses différentes. J’avais eu le plaisir de connaître son nom, et quelques détails sur sa vie, le plaisir de l’entendre parler de sa nombreuse famille. Elle avait eu la patience de m’écouter sur le sujet également. Et c’était plutôt rare de nos jours, que quelqu’un s’intéresse réellement aux autres. Je l’avais sentie sincère et j’avais aimé ça. « T’es adorable de m’avoir écouté comme ça. » Je souriais un peu. C’était assez étonnant car d’habitude je ne parlais pas de mes soucis avec ma mère, et encore moins avec des gens que je venais de rencontrer il y a une heure ou deux. Ça me confirmait l’idée que Alys avait quelque chose de spécial. Une petite flamme réconfortante et douce qui donnait envie de lui parler pendant des heures, de tout et n’importe quoi. Mais je ne voulais pas continuer de m’étaler sur ma vie, nous avions mieux à discuter. « La Floride ? Je ne suis jamais allé, mais s’il y a du soleil, je suis certain que ça va me plaire ! » Je riais un peu, passant à nouveau mes mains dans mes poches. Je ne suis pas difficile en matière de destinations, du moment que je peux être sous la chaleur ça m’ira très bien. Ça avait été plutôt compliqué pour moi de m’adapter en Amérique. Mais maintenant, je suis assez bien intégré. J’ai mes amis, mes études, mon stage, et puis j’ai souvent l’occasion de faire de nouvelles rencontres, comme par exemple avec elle. Je lui souriais. « Boucle d’or ? C’est vraiment mignon. C’est vrai que tes cheveux sont clairs, mais moi ils me font penser à des rayons de soleil. » Je détournais un peu les yeux. Je préférais mille fois l’idée du soleil à l’or, mais nul doute que cette fille en était fait, elle était bien trop gentille. J’aimais bien l’écouter parler, et puis, elle m’attendrissait à parler de sa famille. Cependant, j’avais bien compris à ses mots, que le temps était venu de nous quitter. La journée avait été bien remplie grâce à elle, et je n’oubliais pas mon envie d’aller voir le zoo avec elle. « C’est super que tu sois à nouveau avec les gens que tu aimes. J’espère que vous serez réunis encore longtemps. » J’en profitais alors pour regarder mon propre téléphone. Des messages de Kalya en masse, comme je m’en doutais. Je soupirais doucement, redressant alors la tête vers elle. « Oh…Bien sûr. N’hésite pas à m’écrire ou bien à me téléphoner. » Je lui donnais alors mon numéro en souriant, prenant le sien par la même occasion. J’embrassais rapidement sa joue sans avoir eu le temps de la prévenir, et je me détournais de son chemin pour aller poursuivre le mien sans hésitation. D’un petit signe de la main, je m’en allais alors, poursuivant ma journée de façon séparée, mais certain de la revoir très bientôt, c’est sûr.