Mince, les personnages ne parlent pas ! w/lennon

Comme prévue, je me prépare pour rejoindre Lennon au cinéma. Je lui avais proposé une petite soirée au cinéma, l’envie de passer un petit moment avec celui que je considère comme mon cousin.  Je n’ai jamais fait de différence même si de base c’est simplement le cousin de ma sœur, Carter. Par moment, la communication n’est pas spécialement évidente entre nous deux car nous sommes très différent. Et Lennon n’est pas conditionné de la manière qu’une personne « normale » donc par moment, il y a des petits malaises entre nous deux. Mais, jamais rien de bien grave. Donc après avoir dîné en compagnie d’Amy, je file prendre une douche puis, je m’habille rapidement. Je n’ai pas envie d’être en retard pour la séance, surtout que je ne sais pas encore quel film désire voir mon cousin. Ma copine me laisse partir d’une manière rassuré car elle sait très bien que ce soir, je ne ferais pas d’excès et que je serais rentré bien rapidement chez moi. Enfin rapidement, plutôt qu’en temps normal. Sur la route, je me dépêche pour rejoindre le parking du cinéma, les routes sont plutôt agréable ce soir. En même temps, les gens ne vont pas tous au cinéma à cette heure en pleine semaine. Certain travail encore et d’autre profite de leur famille. Mais, comme le dirais si bien ma petite amie, je suis un oiseau de nuit. Une fois arrivé devant le cinéma, je trouve rapidement une place de parking. Je sors de ma voiture et j’allume un joint que je fume tranquillement avant de rejoindre Lennon qui n’a pas encore l’aire d’être arrivé pour le moment. Je regarde ma montre, finalement je suis plutôt en avance. Je viens alors m’assoir sur les quelques marches devant le cinéma pour tenir le cône que j’avais entamé. Je prends mon téléphone en main pour envoyer un message à Summer, pour la prévenir que si elle le désire, demain je pourrais lui rendre visite. Enfin, au dernière nouvelle celle-ci à emménagé avec Noah et le meilleur pote de celui-ci. Peut être que j’aurais l’occasion de discuter un peu avec mon petit frère sans pour une fois me heurter à un foutu mur. Mais, je crois qu’il ne faut pas trop rêver non plus… Puis j’entendis des bruit de pas arriver vers moi, je tourne alors la tête et vit enfin Lennon. Un léger sourire aux lèvres, j’écrase le petit bout de cône qui me reste en main, puis je me lève. « Salut Lennon ! » Dis-je en lui présentant ma main pour le saluer avec une poignée de main. « Comment vas-tu ? » Je viens à me passe la main dans mes cheveux avant de dire : « j’espère qu’il y a un film que tu veux voir car je n’ai aucune idée de ce que l’on pourrait aller voir. Enfin, si tu ne veux pas te retrouver avec plein des gamines devant la belle et la bête, autant que tu choisisse. » Riais-je sur la fin.  

Le cinéma est quelque chose qui m’a toujours fasciné. Était-ce parce que je pouvais découvrir le montre, interagir avec un autre univers sans être obligé d’y prendre part, autrement qu’en tant que spectateur ? Parce que pendant une heure et demie, deux heures, j’oubliais ma propre personne et je me plongeais dans le monde d’une autre personne, où je n’avais aucun complexe à avoir ? Je ne savais pas trop, mais une chose était certaine, c’était que lorsque je pouvais m’y rendre où que j’étais invité à aller voir un film, je ne me faisais pas prier pour y aller, qu’importe de qui l’invitation provenait. Lorsque le frère de ma cousine, qui, de sang, n’était pas mon cousin, mais c’était tout comme - parce que j’avais bien compris que la famille ne s’arrêtait pas qu’aux liens de sang et ce, il y a bien longtemps - m’avait proposé qu’on se rende au cinéma, je n’avais donc pas su dire non. Premièrement parce que bon, je ne refusais jamais un film, mais de plus, en toute franchise, je préférais de loin aller au cinéma avec mon cousin que toute autre activité. Parce que nous allions nous retrouver dans le noir, sans être obligés de discuter, de se regarder ? Je n’irais pas jusque là, mais d’une certaine façon, c’était un peu ça, effectivement. Lorsque je pensais ainsi, je n’avais pas l’intention d’être méchant ou éprouver une rancune injustifiée envers mon cousin, bien loin de là, mais il était arrivé à quelques reprises que je me retrouve à me sentir mal à l’aise, puisque je ne savais pas quoi lui répondre, ou bien il faisait une blague dont je ne saisissais pas complètement l’humour. Bref, j’aimais passer du temps en sa compagnie, mais si nos discussions pouvaient se faire moindre, ce n’était pas plus mal. Encouragé à l’idée de cette soirée donc, sitôt que je rentrai de mon service à la base militaire, je pris une douche rapidement, puis je profitai des quelques minutes qui me restèrent pour laisser à Nalà l’occasion de sortir dehors un instant, considérant le fait que je ne pourrais pas aller faire une promenade avec elle comme à mon habitude. Consciente, au vu de son passé, que les jours pouvaient ne pas se ressembler, elle n’en fit pas tout un cas, mais profita pleinement des quelques minutes que je pus lui accorder. Au moment de quitter, je l’appelai pour qu’elle rentre, ce qu’elle fit sans trop se faire prier, et après m’être assuré qu’elle aurait de la nourriture pour la soirée, je quittai la demeure pour me rendre au cinéma où Christian m’avait donné rendez-vous. J’arrivai approximativement à temps, mais visiblement, pas suffisamment d’avance pour que le jeune homme arrive après moi. De ce fait, c’est moi qui me rendit à sa rencontre, et sitôt qu’il me salua, je lui adressai un sourire poli, puis je lui dis:  « Hey, ça va et toi ? » Pendant un délai que j’estimai raisonnable, j’attendis sa réponse, et au final, avant que je n’ajoute quoi que ce soit, Christian reprit la parole, me demandant ce que je souhaitais voir. Dans un haussement d’épaules, je lui dis dans un premier temps:  « Euh, je sais pas… » Puis, soupirant doucement, je décidai d’être franc, et j’ajoutai:  « Il y a un vieux film muet qui est présenté qui semble très intéressant. J’avais bien envie de le voir, mais après, c’est comme tu veux… » Je savais bien que parfois, j’avais des goûts très éclectiques, alors même si Christian m’avait laissé le choix, je ne me voyais pas tant lui imposer quelque chose qui ne lui plairait peut-être pas.