boutique de vêtement (ft Kelvin - Adriano - Max - Thomas)

Une boutique

l'enfer du verglas

Le verglas est un dépôt de glace compacte et lisse, généralement transparent, provenant d'une pluie ou d'une bruine d'eau en état de surfusion, qui se congèle en entrant en contact avec une surface. Et même après quelques minutes où la pluie verglaçante tombe, le sol peut vraiment être dangereux pour les déplacements en voiture comme à pied. Inutile de dire qu’il est fortement déconseillé de sortir par un temps pareil.

La fin de la journée arrive, quelques personnes sont encore présentes dans une boutique de vêtements. Tandis que certain s'active pour faire leurs achats certains prennent leur temps. Mais, la vendeuse verrouille la porte du magasin avant d'annoncer aux quatre personnes présentes que suite à l'alerte, elle a reçu l'ordre de verrouiller la boutique mais, que si des personnes désire sortir, ils le pourront.

Nous vous demanderons aussi de répondre régulièrement au sujet. Et n’hésitez pas à privilégié les petits rps.

la liste des participants

Kelvin - Adriano - Max - Thomas

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Je regarde la liste de courses et rigole en voyant le dernier article. Elle se fout de ma gueule ou quoi ? Des sous-vêtements ? VRAIMENT ? Non, c’est une blague ? Solora, tu vas me le payer. Pour sûr, j’allais lui faire regretter d’avoir ajouté cette petite chose sur ma liste. Je rigole presque diaboliquement en entrant dans la boutique de femme avec beaucoup plus de lingerie que de vêtements. Tant pis. Je sens tout de même le rouge me monter aux joues, je n’ai pas l’habitude de voir autant de culotte, strings, porte-jartelle et j’en passe d’un coup ! J’avoue avoir regardé une ou deux fois ceux de Solora, mais seulement parce que je faisais le linge alors autant dire que ce n’est pas ma tasse de thé. Je vagabonde dans les rayons, touchant du bout des doigts les vêtements qui se trouvent à ma portée. C’est vraiment intéressant à regarder, sexy aussi. Je secoue la tête pour ne pas me faire de film puis je vois une femme avec un sourire en coin s’approcher. He merde. « Je peux faire quelque chose pour vous, monsieur ? » Je soupire et me gratte la nuque, mal à l’aise. « Je cherche des sous-vêtements mais je ne sais pas quelle taille de… » Je mime avec mes mains la poitrine de la jeune femme et me sens tout de suite hyper débile. Mais quel con. Je rougis et secoue les mains pour me reprendre. « Je ne connais pas sa taille voilà. Que ce soit le haut ou le bas. Donc je suis dans la merde. Mais elle en a des plus gros que vous… » Je vis le visage de la vendeuse devenir rouge cramoisi et je lui fis un grand sourire histoire de me faire pardonner. Non mais qu’est-ce que je peux être con. Ca se voit que je n’ai plus de contact avec les femmes depuis un bon moment. Soupirant, je me tourne pour voir que la fameuse vendeuse m’apporte quelques sous-vêtements vraiment beaux. Magnifique. Super. Enfin je veux dire, son travail, même si les soutifs et string/culotte qu’elle m’a donné le sont aussi. Je souris à pleine dent, me voilà avec trois tailles différentes. Soit elle le prendra mal, soit elle rira. Sûrement les deux, comme d’habitude. Je me dirige vers la caisse quand j’entends la grille du magasin se verrouiller. What ? Je me tourne pour voir trois autres mecs dans la boutique. Sérieux ? J’arque un sourcil et pose mes articles sur le comptoir espérant avoir une explication. « J’ai ordre de fermer boutique avec les personnes qui se trouvent avec moi à l’intérieur… Mais si vous voulez sortir, allez-y. La météo fait des siennes.» Je vais vers la fenêtre et grimace, elle a raison, ce n’est pas prudent de sortir à l’heure actuelle. Retournant à mes affaires, j’envoie tout de même un message à Solora pour la prévenir et lui dire par la même occasion de ne pas sortir. Je range mon portable et regarde les trois mecs en rigolant presque de la situation. « Trois mecs et deux nanas dans une boutique de lingerie… pas mal. Le destin fait bien les choses parfois. » C’est ironique bien sûr, qui en mec voudrait rester coincer dans ce genre de magasin ? Avec des personnes qu’on ne connaît pas. En tout cas, je sais qu’on est là pour un sacré moment, du coup je me mets à l’aise et m’assois sur le comptoir en les regardant un à un. « Moi c’est Kelvin. » Autant faire connaissance, vu le temps, nous sommes là pour un moment.

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Je soupirais avec honte mais convaincu que je devais m’en aller au plus vite de ce magasin. J’étais venu pour chercher un cadeau à ma petite amie, on allait bientôt fêter nos deux ans ensemble, et d’habitude je lui achetais toujours une lingerie sexy avec un cadeau disons normal. Seulement, il y avait beaucoup trop de monde autour de moi, et la présence de la vendeuse me mettait bien trop mal à l’aise. Je passais furtivement de temps en temps pour regarder leurs lingeries, sans vraiment m’attarder, faisant comme si je venais regarder les soutien-gorge normaux. En temps normal j’aurai très bien pu aller toucher le tissu, observer les dentelles, mais là honnêtement, je ne me sentais pas de le faire devant tout ce monde. J’aurais dû m’arranger pour passer à une heure où le magasin était plus vide mais je n’avais plus trop de temps devant moi, j’avais honte de l’avouer, mais en effet, c’était ce soir que je devais aller rejoindre ma petite copine au restaurant, et je ne n’avais pas encore un seul cadeau pour elle. Soupirant de désespoir, je marchais la mort dans l’âme dans les rayons. J’avais déjà évincé les vendeuses. Je préférais rester seul pour me plaindre. J’étais certain d’arriver en retard, et je ne me décidai pas à acheter de petites culottes devant trop de clients. Sans compter qu’il y en avait un qui m’effrayait un peu, mais bon. C’était autre chose. En tout cas, je me sentais bien con. J’étais sûrement trop rouge pour paraître naturel. Il faut dire que j’aimais la lingerie plutôt fine, et je ne me voyais pas trier les différentes tenues devant la vendeuse. Pourquoi j’avais toujours l’impression de passer pour un vrai pervers dans ce genre d’endroit ? Après tout j’avais le droit de venir acheter quelque chose à ma copine non ? Alors pourquoi je me sentais juger dès que je faisais un pas ? J’étais sûrement trop paranoiaque. Il faut dire que je n’étais jamais très confiant, alors en plus dans ce genre d’endroit. J’avais peur de passer pour un pervers si j’allais vers le rayon qui me tentait, et il n’y avait personne là-bas d’ailleurs. J’avais sans doute des goûts spéciaux, ce qui ne m’étonnerait pas. Soupirant, j’avais abandonné l’idée d’aller chercher la tenue idéale. Je me contenterai d’une tenue en dentelle de couleur rose, j’en sais rien mais un truc normal quoi. Je m’étais donc précipité vers n’importe quel ensemble sage, ne faisant même pas attention à la taille, et filant tout droit vers la caisse. Au moment où j’allais payer, la porte de la boutique se ferma brusquement. « J’ai ordre de fermer boutique avec les personnes qui se trouvent avec moi à l’intérieur… Mais si vous voulez sortir, allez-y. La météo fait des siennes.» J’avais soupiré, pensant d’abord à une erreur. Abandonnant mon article sur le comptoir, j’étais allé vérifier près de la fenêtre. Je n’étais pas fou, je n’allais sûrement pas sortir par ce temps. Haussant les épaules, je retournais vers le centre du magasin, où je jetai un regard furtif sur les autres personnes. « Génial, pile quand j’avais besoin d’être en retard. » Je n’imaginais même pas la crise si j’étais en retard à mon rendez-vous avec Kalya. J’allais continuer de m’en aller vers le fond du magasin mais le type qui m’avait fait un peu peur quelques minutes plutôt avait donné son nom, comme ça. Ce n’était sûrement pas une mauvaise idée, après tout, on n’allait pas se regarder dans le blanc des yeux pendant trois heures. Si ça durait pas plus longtemps. « Moi c’Adriano… » Je soupirais, peu convaincu de la suite des évènements, allant prendre place sur une chaise derrière la caisse. « Et je déteste la neige. » Comme ça , c’est dit.

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Quelle idée sérieusement, que celle de sortir aujourd'hui ? Je veux dire, rien qu'en venant ici, au magasin, j'ai faillit me casser 3 fois la jambe, deux fois le poignet et me chopper un traumatisme crânien important. Le verglas c'est vraiment un enfoiré. J'aurais dû sortir mes crampons. Voilà ce que je me dis lorsque je jure avec ce fort accent écossais alors que je me rattrape d'urgence à une poubelle. Ni une ni deux, je décide qu'il y en a marre et j'entre dans le magasin qui se trouve à ma droite. Un magasin de lingerie. J'avoue avoir un mouvement de recule en mode 'est-ce que je suis sûr de vouloir être ici' Mais au moins il fait chaud et, mon dieu, le sol n'est pas glissant. Je souris à la vendeuse en enlevant mon bonnet et me passe une main dans les cheveux. Je sors mon portable et vais me placer dans un coin pour envoyer un SMS à Summer pour savoir où elle est. En attendant une réponse, je fais le tour du magasin dès fois que je ne trouverais pas quelques chose de sympathique. Je suis sûr qu'un soutien gorge en forme de poke ball plairait à Summer, non ?

Ce n'est que lorsque j'entends la voix d'un inconnu @Kelvin Forrest qui dit qu'il y a 4 mecs pour une nana dans le magasin, que je réagis. Je me redresse, regarde vers la boutique et remarque qu'effectivement tout le monde est sorti. Et la porte et fermée. Et la vendeuse est devant. Je m'avance, sourcils froncé. L'autre @"Adriano R. Seranton" commence à se plaindre qu'il n'aime pas la neige. T'es a l'intérieur, idiot, y a pas de neige ici, ais-je envie de lui dire. Mais au lieu de ça je m'approche de lui et prends la parole « Il se passe quoi ?» demandais-je en lançant un coup d’œil vers la porte «J'étais dans le fond de la boutique, j'ai rien vu et... » me justifiais-je en désignant le rayon fillette du pouce. Dit comme ça, ça fait vachement pervers, non ? Enfin, peu importe. «Enfin, c'quoi le problème ? » je lance un coup d’œil à Kelvin, dès fois que lui aurait aussi la sympathie de me répondre.

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« Euh… Excusez-moi ? »

« Je ne comprends pas… Pourquoi sommes-nous enfermés ? »

IRL:

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Je regardais chaque personne qui se trouvait avec moi et je dois dire que ça n’allait pas être du luxe. Je pouvais le sentir en fait mais bon, je n’allais pas juger alors que je ne les connaissais pas alors que ça ne m’aurait pas dérangé. Cependant, j’allais sûrement passer plus que mon après-midi ici alors autant que ça se passe bien. Regardant les sous-vêtements que je venais d’acheter, je les mis dans un sac et les gardais près de moi, pas question qu’on regarde ce que j’avais pu prendre pour Solora. La honte sinon. Oui pour moi, acheter des sous-vêtements pour un mec alors que ce n’est même pas votre copine… Ca a de quoi vous rendre mal à l’aise, non ? Bah moi, oui, ça me rendait mal à l’aise. Je jette mon regard vers Adriano, celui qui vient de parler et de s’être présenté. Sympa de sa part. « Enchanté Adriano. J’espère que tu n’avais pas rencard car c’est mort à mon avis. » Je hausse les épaules car en fait de mon côté, je n’en ai rien à foutre de tout ça. Mais ouais, ceux qui avaient prévu d’être à l’heure à un rendez-vous c’était mort. Je me tourne vers celui qui débarque en demandant ce qu’il se passe, j’arque un sourcil et me racle la gorge avant de prendre la parole. « Comme nous l’a dit la chère vendeuse, pour cause de météo, on est confiné ici, tempête de pluies verglaçantes. Après si tu veux sortir, à ta guise. » Je hausse les épaules avant de soupirer. Je déteste les personnes qui n’écoutent pas et qu’on doit répéter une deuxième fois. J’espère que la jeune femme l’a aussi entendu car je n’allais pas répéter une troisième fois. « Au fait, hormis Adriano, quels sont vos prénoms ? Car si on est enfermé ensemble pendant un moment, c’est mieux qu’on puisse se parler correctement, non ? » J’ai l’impression d’être le papa d’une fratrie et je déteste cette sensation, ce n’est pas pour rien que je fuis Solora et son fils quand ils commencent à faire des jeux quelque peu bêtes. Je parcours le magasin en jetant un œil vers l’extérieur, c’est vraiment moche comme temps. « Ca fait longtemps que vous résidez à Washington ? » Bien que la ville soit grande, peut être que l’un d’eux se connaisse ? Ou pas. Mais je n’allais pas rester ici à ne rien dire et attendre que ça passe.

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Prenant le temps d’observer le groupe autour de moi, je pouvais sentir le froid d’au dehors qui se glissant dans le magasin, sûrement que la fenêtre était mal fermée. Ou alors que ça signifiait que je ne devais pas mettre un seul orteil dehors pour le moment, ce qui ne faisait pas du tout mes affaires. Je soupirais un peu, préférant ne pas regarder à travers la vitre ce qui pouvait se passer dehors. Je crois que ça aurait plutôt eu tendance à me décourager qu’autre chose, et ce n’était pas le moment. J’en profitais pour regarder simplement mon portable, et je constatais que malheureusement, il n’y avait pas de réseau. Je ne pouvais même pas prévenir ma petite amie de mon retard. De plus, jalouse comme elle est, si je lui racontais mon aventure, elle ne me croirait sûrement pas. Elle s’énerverait sans doute après moi en m’hurlant dessus, pensant que j’étais avec une autre fille et que j’étais en train de l’oublier en faisant je ne sais quoi. L’homme le plus âgé s’adressa à moi. Il avait l’air plutôt sympathique en fin de compte, moi qui en avais eu presque peur il y a quelques minutes à peines. Finalement, c’était sans doute ça l’avantage de ce genre de situations, on est forcé de mettre ses préjugés de côté sur chacun, et de communiquer, au moins pendant un instant. Je ne pouvais pas m’empêcher de soupirer en l’écoutant. Il ne croyait pas si bien dire. « Enchanté aussi Kelvin. » Je souriais un peu, au moins, je savais le prénom de l’une des personnes avec qui je risquais de passer le reste de la journée. En tout cas selon la météo c’était bien parti pour. « Bah justement, je crois que c’est mort ouais…Parce que j’en avais un dans…Ah bah maintenant. » Je roulais des yeux en soupirant. En fin de compte, ce n’est pas tant loupé le rendez-vous qui m’embêtait mais surtout de devoir gérer la crise de Kalya quand je pourrais sortir d’ici. « Et ouais, je ne compte pas m’aventurer dehors, je préfère louper un rendez-vous que de finir en bonhomme de neige. » Le plus gênant c’était quand même de se retrouver dans un magasin de lingerie quoi. Mais en faisant les comptes j’avais été surpris de voir que finalement, il n’y avait qu’une seule fille avec nous. C’était déjà ça, ce serait un peu moins embarrassant, que si j’étais le seul garçon. J’avais tourné les yeux vers la fille lorsque j’avais enfin pu entendre sa voix. Elle avait l’air gentille, en tout cas je la trouvais mignonne. « Je crois que Kelvin a bien résumé la situation météorologique qui nous empêche de sortir. » J’haussai un peu les épaules, elle avait certainement, comme moi, très peu envie de rester ici. Pour le moment, tout le monde semblait plus ou moins calme, et c’était mieux ainsi. Je n’imaginais pas le bordel si quelqu’un commencerait à paniquer comme dans les films. J’attendais de connaître le reste des prénoms, tout en restant dans mon coin, assis derrière le comptoir, tandis que les vendeuses allaient et venaient dans leurs stocks pour faire je ne sais quoi. Elles semblaient presque continuer à travailler et c’était assez bizarre d’ailleurs. « Pour moi, ça fait 4 ans » Et pourtant je n’avais jamais vu une météo pareille. C’est sûr, que je ne risquais pas de voir ça dans mon pays ensoleillé. C’était aussi ça de déménager à Washington, partir à l’aventure, dans la neige.

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OK. Je note dans un coin de ma tête que ce premier homme n'est pas ce qu'il y a de plus aimable. Au contraire. Je le qualifierais presque comme 'connard' mais n'allons pas trop vite. Il me donne les informations nécessaires, explique qu'à cause du verglas la vendeuse à pour ordre de nous confiner à l'intérieur mais qu'on a le droit d'aller et venir comme on veut. « OK, merci» lui répondais-je avec un large et faux sourire. Le genre de sourire qui énerve plus qu'autre chose. Je me détourne ensuite et observe l'autre qui s'est installé sur une chaise derrière la caisse. Sans gêne.

Kelvin nous demande nos prénoms, disant que si on est enfermé ici et si on veut se parler c'est mieux de s’appeler par nos prénoms. Je me tourne vers lui, m'adossant au comptoir de la caisse, je croise les bras et le fixe. J'allais répondre un truc comme 'et si on n'a pas envie de parler, on fait comment ?' mais je crois que ce n'est pas le moment de se mettre quelqu'un à dos. Surtout pas si on est enfermé avec cette même personne encore pour un temps indéterminé « Tom» répondais-je, donnant, comme usuellement, mon surnom. C'est simple, rapide et au moins on s'en rappelle facillement.

Kelvin demande ensuite si ça fait longtemps que nous habitons à Washington et c'est Adriano qui réponds en premier. 4 ans. « Moi ça fait 6 ans » dis-je, sans faire aucun effort pour cacher mon accent écossais «Italien ? » demandais-je en me tournant vers Adriano « J'veux dire, le nom et puis … t'as pas le physique d'un américain quoi » je me tourne vers Kelvin, le dévisage puis incline la tête sur le côté «Toi t'es américain, je me trompe ? » demandais-je. J'hausse les épaules puis lance un coup d’œil vers la seule fille qui se trouve avec nous « Et toi ?» lui demandais-je. Elle est bien silencieuse, la petite.

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« Maxim. »

« J’y vis depuis que j’ai sept ans. »

« Américaine. Je suis née à New-York. A mon tour de poser une question ? Que font trois hommes comme vous dans une boutique de lingerie ? Une soudaine envie de caleçons ? »

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J’aurais pu prendre du plaisir à être dans une boutique de lingerie, surtout pour en acheter à une femme histoire de pimenter un peu le couple mais ce n’était même pas moi qui avait choisi d’être ici. Alors supporter les jérémiades des uns et des autres non merci. Enfin je faisais tout de même attention à ce que je disais et faisais en sorte de paraître poli. Puis faire la conversation allait me permettre d’en apprendre plus sur les personnes qui m’entourent. Ca peut toujours m’aider dans ma recherche après tout… Il ne faut rien gâcher et j’allais bien essayer de découvrir qui était ces trois personnes qui m’accompagnaient ici. Je me tournais vers Adriano en souriant et faisant un signe de tête avant de regarder ce « Tom » qui avait un air un peu trop satisfait. S’il continuait ainsi, je n’allais pas hésiter à le remettre en place. Et le pire était qu’il passait tout le monde en revu, sans gêne le gars. Croisant les bras sur ma poitrine, je fis un sourire en voyant Maxim répondre à sa question. J’aimais bien cette petite, au moins, elle avait un franc parlé. « Oui, je suis américain et toi ? Car franchement, tu n’as pas l’air américain non plus. Je ne sais pas comment tu peux juger simplement par le physique. » Il était qui pour décrire des personnes simplement par son apparence ? Franchement c’était le genre de personne qui me sortait par les yeux mais je restais calme car j’allais devoir rester avec lui pendant un petit moment. Je me redressais pour écouter la question de Max qui me fit sourire à nouveau, je haussais les épaules pour prendre la parole en premier. « Ma… Mmmh celle qui j’héberge m’a demandé des sous-vêtements. Elle a juste oublié la taille que je devais prendre. Je suis ici contre mon gré. » Et c’était le cas, c’était embarrassant de trouver quelque chose pour quelqu’un qui n’était pas avec vous et sur qui on ne connaissait pas grand-chose à part le fait qu’elle soit ronchon H24. « Dis moi, Tom, tu penses te convertir dans la police un jour ou pas ? Car niveau interrogatoire je trouve que tu n’es pas si mauvais. » En fait il était nul mais ça, je me gardais bien de le lui dire, du moins, je pourrais toujours quand le moment sera venu. Si pour l’instant il veut s’amuser à nous poser des questions, soit, je ne pense pas être le seul qui en aura vite marre pour le coup. Je jetais un œil vers l’extérieur en soupirant, c’était de pire en pire et franchement je préférais supporter ces personnes plutôt que de mourir en essayant de rentrer à la maison.

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