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 Nous avons les moyens de vous faire parler ! ♠ Kelvus

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MessageSujet: Nous avons les moyens de vous faire parler ! ♠ Kelvus   Nous avons les moyens de vous faire parler ! ♠ Kelvus EmptyLun 9 Jan - 20:46


Nous avons les moyens de vous faire parler !
Kelvin & Marius

Comme chaque jour, j’étais allé dans cette rue, sale, et pas très bien fréquentée. Comme chaque jour, j’avais traîné des pieds, les yeux rouges de mes nuits blanches. Comme chaque jour, j’avais mis ma capuche sur la tête pour ne pas qu’on me reconnaisse. Comme chaque jour, j’avais espéré pouvoir vendre un peu plus que la veille, histoire d’avoir une rentrée d’argent, pour pouvoir m’en acheter de bonne qualité. M’en acheter, c’était simplement mes saloperies, que j’avais appris à prendre sous toutes formes et de toutes manières. J’avais commencé la fumette et la poudre à Paris, à l’époque, j’étais petit joueur. Maintenant, j’essayais tout. Je crois qu’au fond, je suis vraiment un cliché ambulant. Gamin de bonne famille, des frères et sœurs presque parfaits, un père qui avait toujours trop attendu de moi. J’avais fini par devenir l’électron libre de la famille, et bien vite, ils avaient compris que je ne serais jamais ce qu’ils attendaient de moi. A partir de là, tout s’était enchaîné, et j’avais commencé à consommer, à traîner là où il ne fallait pas et avec les mauvaises personnes. Pourtant, ça ne m’avait jamais rendu malheureux. J’avais toujours été conscient de ce que je faisais, et j’avais conscient que j’étais en marge de la société, et que je jouais ma santé. Mais ça m’importait peu à l’époque. Quand j’étais arrivé à 16 ans à Washington, c’était encore pire. Deux chagrins d’amour m’avaient plongé de façon encore plus brutale dans tout ça. Heureusement, j’avais trouvé un père spirituel qui m’avait accepté comme je suis, même si, il n’était pas d’accord avec mon mode de vie. A ses côtés, j’avais appris le tatouage, et j’avais enfin trouvé ma voix. Alors le deal, ça rapportait un peu plus dans les fins de mois. Je crois qu’au fond, j’ai fini par aimer ça. J’ai toujours aimé, ce qu’il ne fallait pas faire. J’ai toujours été à part, et ça ne me gênait pas d’entretenir cette particularité. Par contre, dans toute cette histoire, il y avait un petit détail, qui m’amusait beaucoup moins. A force de vendre, j’avais, forcément fini par me faire prendre quelques fois. Je n’avais jamais eu grand-chose, déjà parce que je m’arrangeais pour avoir un minimum sur moi, et parce que je tombais toujours sur les mêmes abrutis les soirs de ronde, et qu’ils savaient que le nombre de grammes que je possédais lors de mes sorties ne leur voudrait pas grand-chose. J’avais appris à être prudent. Mais il y en avait bien un, un des flics, qui me faisait particulièrement chier. Je l’avais croisé quelques fois, il avait l’air bien plus malin que les autres, plus intelligent. Je ne sais plus son nom, je savais juste que mes potes qui étaient tombés sur lui lors de ses descentes avaient eu moins de chance que moi. Dans le quartier, on évitait de le croiser. Moi, je ne demandais qu’à le voir au moins une fois, histoire de me rendre compte par moi-même si il était vraiment aussi doué qu’on le disait. A ce niveau-là, j’aimais me faire ma propre idée.

J’attendais depuis quelques minutes maintenant, un de mes clients habituel. La rue était étrangement calme. Je m’étais posté pas très loin du commissariat. Ça pouvait paraître stupide de prime abord, et pourtant, c’était le contraire. En général, personne ne pensait à passer ce secteur au crible, puisque, quand on vend, en général, on s’éloigne de ce genre d’endroit. Moi, j’avais compris que justement, c’est ici que j’avais le plus de chance d’être tranquille du coup. Mon stratagème avait plutôt bien fonctionné, depuis que j’étais dans le superbe univers de la vente de rue. Aujourd’hui, je n’avais rien de très croustillant sous la main, de quoi faire une dizaine de joints, mais rien de méchant. Je n’étais pas débile non plus, je ne prenais pas les mêmes risques dans tous les secteurs. J’avais décidé de me griller une cigarette en attendant. Je regardais mon portable de temps en temps. Si il y avait bien quelque chose que je ne supporte pas, c’est le retard. En quelques minutes, il pouvait se passer n’importe quoi, et ça ne m’arrangeait pas du tout. Je tirais quelques bouffées de clope de temps à autre, sans laisser mon téléphone tranquille. Je n’avais pas attendu encore une heure, que déjà j’avais des premiers signes d’impatience. J’entendais les voitures de flic qui passaient, et je soupirais. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne la sentais pas très bien cette soirée. Ce sentiment aurait dû m’obliger à rentrer chez moi sans doute. J’aurai dû écouter mon instinct et m’en aller. Mais non, j’étais resté là comme un crétin, voulant juste récupérer de l’argent. Finalement, après un moment d’attente qui m’avait paru interminable, j’avais cru entendre un bruit depuis le bout de la rue. Une silhouette se dessinait lentement, et je me demandais si il s’agissait de mon client. Ravi de voir quelqu’un débarqué, j’écrasais ma cigarette, attendant qu’il vienne à ma rencontre.



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MessageSujet: Re: Nous avons les moyens de vous faire parler ! ♠ Kelvus   Nous avons les moyens de vous faire parler ! ♠ Kelvus EmptyDim 22 Jan - 23:12

Marius & Kelvin
Nous avons les moyens de vous faire parler !
Cela faisait plusieurs fois que je voyais ce mec près du poste de police. Alors oui, je m’étais renseigné. Pourquoi ? Car je voulais le coincer, je voulais savoir ce qu’il foutait dans ces rues près du poste de police. Personne n’osait le coincé, en tout cas pas avec le si peu qu’il avait sur lui, cependant, moi, je n’étais pas de cette avis. Pas de cadeaux. On ne m’en avait jamais fait, alors pourquoi j’accepterai d’en faire ? Je regarde ma montre et soupire, encore deux bonne heures à attendre. Je savais ses heures, je l’avais observé, de temps en temps, en passant à côté de lui, comme si de rien n’était. Je fis craquer mes doigts et me levais pour rentrer chez moi. J’avais le temps de me préparer et surtout de faire apparition en civile, il n’était pas question que je me crame dès le premier rendez-vous-même s’il devait être assez futé pour reconnaître un flic. Ils ont toujours du flair ces mecs-là. Une fois rentrée, je vais m’affaler dans le canapé et mon chien me rejoint en posant sa tête sur mes genoux, je me mets à lui caresser la tête et allume la télé, histoire de m’informer sur les dernières nouvelles, notamment la prise de pouvoir de Trump. « Saloperie. » Mon chien lève une oreille et je souris avant de lui gratouiller derrière l’oreille. Je tourne la tête pour voir Solora avec son fils dans le salon également. Sûrement l’heure de manger. Je me joins à eux pour une fois, c’est rare car je préfère ne pas me mêler de leur histoire et de les laisser ensemble. Ce qui fait que je ne mange jamais à la maison ou bien en décaler pour ne pas les côtoyer et je crois que c’est mieux. Pour moi et pour eux, surtout eux. Je mets la table et parle peu, les écoutes plutôt. Je préfère me taire et les laisser parler plutôt que de dire un truc qui ne plaira pas à la jeune mère et recevoir les foudres de son regard de braise. Des pâtes. Ca faisait longtemps que je n’en avais pas mangé mais apparemment c’était le plat que cuisinait le mieux Solora pour entendre son fils le demander plusieurs fois dans la semaine. « Je serais absent deux heures tout au plus ce soir. Interdiction de sortir. » C’est un ordre, c’est vrai, mais la nuit je ne préfère pas qu’elle sorte pour faire des emplettes ou même sortir les poubelles. Je tiens trop à leur sécurité. Je m’en voudrais tellement s’ils leur arrivaient quelque chose. Je me retire de table, débarrassant mon assiette et vais dans la salle de bain pour me rafraîchir et me préparer pour la nuit. Il fait plutôt frais, du coup je change ma chemise pour un pull noir et un jean foncé ainsi que des baskets. Je ressors et enfile ma veste pour prendre la voiture et me diriger vers le commissariat. Je m’y gare plus loin puis observe la ruelle, il est bien là comme prévu. Incroyable, il ne manque jamais son rendez-vous. C’est furtif le temps qu’il passe avec ses clients et je suis sûr qu’il en attend un sinon, il serait déjà partit. J’attends un peu, s’armer de patience, je retiens le moindre de ses faits et gestes puis je sors enfin pour aller à sa rencontre. Je marche normalement, la tête légèrement rentrée dans les épaules comme ils le font tous. Il était sa cigarette et une fois à sa hauteur, je lève le regard puis demande de but en blanc. « Il paraît que tu as ce qu’il me faut ? » Autant ne pas y aller par quatre chemins, c’est ce qu’il attendait lui aussi, je le sens dans sa façon de se poster. Je regarde autour de moi et sors quelques billets de ma poche. « Ca ira ? » Je tends ma main avec les billets et j’attends l’échange, s’il a lieu je le crame en flag si non, c’est mort pour moi. Mais je sens qu’il va me donner ce que je veux, ce n’est pas possible qu’il puisse dire non à ce que je lui propose. Si non c’est qu’il sait qui je suis. En très peu de temps, j’ai réussi à me faire une réputation et pas si bonne. Le mauvais flic. Toujours. Mais ça ne me dérange pas, ça me flatte en fait. Maintenant il est temps de voir si c’est vrai ou pas.
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MessageSujet: Re: Nous avons les moyens de vous faire parler ! ♠ Kelvus   Nous avons les moyens de vous faire parler ! ♠ Kelvus EmptyLun 23 Jan - 15:26


Nous avons les moyens de vous faire parler !
Kelvin & Marius

Alors bien évidemment, j’aurai pu me méfier de lui. Me dire qu’il était là pour me mettre les menottes aux poignets, ou qu’il aurait pu me casser la gueule et me prendre toute ma drogue. C’était d’ailleurs pour éviter ce souci que je continuais la boxe que j’avais commencé jeune. De première vue, il n’avait pas l’air particulièrement effrayant, grand, assez svelte. Il avait une attitude et un genre qui m’avait mis en confiance, et jamais je ne me suis autant trompé de toute ma vie. Son regard me plaisait, j’avais cru y voir une lueur déterminée. C’était un tout qui m’avait amené à baisser ma garde, et j’avais été bien con, mais ça arrive malheureusement même aux plus grands. Et puis, depuis quelques jours j’étais secoué émotionnellement. J’étais à côté de mes baskets, j’avais le vague à l’âme. Il faut dire qu’apprendre le retour de mon ex en ville ne m’avait pas fait vraiment plaisir, et je ne pensais plus qu’à ça depuis que j’avais appris la nouvelle. Alors c’était sans doute se trouver des excuses mais je n’étais plus tout à fait moi depuis un moment. Et quand ce mec s’est pointé vers moi, j’avoue que j’ai oublié de me méfier de lui. J’avais voulu jouer les malins, je m’étais placé devant un commissariat sans me poser de questions. J’avais souri simplement à son approche, ne voyant en lui qu’un banal client de plus. Mais celui-ci avait le mérite d’être plutôt beau garçon et c’était plus agréable que les drogués habituels auxquels j’avais le droit le plus souvent. Je ne disais jamais non à une nouvelle source de revenu, et j’étais trop fatigué ce soir pour le tester. Comme un con, je pensais à mes histoires de cœur et de cul avant de penser au travail et à ma protection. Et comme un con, je l’avais laissé s’avancer en moi sans rien dire, me contentant de sortir une cigarette et de l’allumer une fois qu’elle était entre mes lèvres. J’avais tiré dessus, prenant une bouffée dans mes poumons, sans la laisser sortir. J’avais une folle envie de m’empoisonner ces temps-ci. Le regard dénué d’émotions et vide, je ressemblais presque à un reptile. Mais c’était comme ça depuis que Connor était parti du jour au lendemain. C’était stupide mais depuis tout ce temps je ne m’en étais pas remis. J’avais simplement plongé encore plus loin dans mon enfer, consommant plus que de raisons. Mais ça me convenait, je n’ai jamais été un grand fan des modes de vie sains et normaux. « C’est bien possible. J’ai toujours tout ce qu’il faut, pour tout le monde. » J’avais eu un petit sourire, me redressant, quittant le mur qui avait servi de support à mon dos. Je tirais une nouvelle fois sur ma cigarette, allant cette fois-ci jusqu’à lui, lui faisant face. Je détaillais son visage, au cas où.

J’observais du coin de l’œil les billets qu’il me tendait. J’aurai pu trouver ça un peu étrange qu’il me sorte ça comme ça sans se demander si j’avais de la bonne marchandise, mais j’étais trop impatient ce soir. Un jour, ça finira par me perdre. Je laissai ma cigarette en bouche, attrapant du bout des doigts son argent, frôlant sa main au passage, sans faire attention. J’haussai un sourcil, comptant rapidement la liasse qu’il m’avait présenté. J’avais esquissé un petit sourire en coin. Décidément, il en avait pas mal dans la poche. Ça pouvait être intéressant d’avoir un client friqué, ça sert toujours d’avoir quelqu’un avec la poche pleine. J’hochai la tête en mettant les billets dans la poche arrière de mon jean sans poser de questions. Tirant quelques bouffées de ma cigarette, je le regardais, crachant la fumée près de son visage sans m’en embarrasser. « Il y a moyen de faire quelque chose de sympa avec ça. Je peux te mettre un cocktail d’amphet. » C’était ce que j’avais de mieux, et ça correspondait au prix. Sans hésiter je laissais tomber ma cigarette contre le sol, l’écrasant du pied. Je regardais un moment mon mégot, songeur. J’espérais qu’un flic ne passerait pas à ce moment précis dans la ruelle. Relevant les yeux, je passais ma main dans la poche interne de mon perfecto, lui tendant un petit sachet aux belles pilules colorées. De quoi s’envoler pour quelques heures, et il en aurait pour son argent. Je connaissais mon métier quand même. Enfin, mon métier officieux. Je ne criais pas sur tous les toits à mon salon de tatouage que je m’amusais à dealer le soir. « T’en auras pour quelques heures. J’te conseille juste de ne pas combiner la rose et la blanche. Ou alors ça partira mal pour toi. » Je préférais donner des indications que de perdre un client étouffé dans son vomi. Bah oui, les clients, c’est de l’argent.



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MessageSujet: Re: Nous avons les moyens de vous faire parler ! ♠ Kelvus   Nous avons les moyens de vous faire parler ! ♠ Kelvus EmptyMar 28 Fév - 14:17

Marius & Kelvin
Nous avons les moyens de vous faire parler !
J’allais pouvoir l’avoir dans mes filets, je la sentais bien cette soirée ! Voilà pourquoi j’avais décidé de travailler cette nuit exceptionnellement. Puis ça me faisait ça en plus dans mon revenue et en plus j’espérais avoir la classe de coffrer celui dont personne ne veut enfermer et je ne comprends pas pourquoi. A en voir son allure il est comme les autres alors non, moi je ne fais pas de pitié pour ce genre de personne, ça n’en vaut pas le coup. Puis en plus, si on les laisse courir les rues, les trafics n’arrêteront pas et plus d’une personne mourra encore d’une overdose demain. Non, je ne pouvais pas le laisser filer, pas cette fois. Peut être que je jouerai le mauvais flic mais je n’en avais rien à faire vraiment. Alors j’arrivais devant lui, prêt à avoir ce qu’il me fallait pour passer une bonne soirée aussi, du moins c’est l’excuse que je prétextais car dès que je voyais les stupéfiants il aurait le droit à une belle visite dans nos cellules. Marchant en traînant légèrement les pieds et les mains dans les poches, je jetais des regards furtifs autour de moi histoire de montrer que je voulais être prudent. Une fois devant lui, je levais à peine la tête, gardant ma capuche dessus, il ne fallait pas qu’on me remarque que ce soit pour lui ou pour moi tout devait se jouer dans la discrétion. Un sourire apparut sur mes lèvres et je hochais la tête. « Super, on va bien s’entendre dans ce cas. » Je relevais un peu la tête pour le regarder cette fois et identifier son visage. Je ne l’avais jamais vu et dans un sens tant mieux car il ne devait pas me connaître non plus. Puis j’étais nouveau, peut être que j’avais une réputation mais on ne collait pas encore un visage sur mon nom. Et je n’allais sûrement pas le lui donner d’ailleurs, ça serait trop facile pour lui. Sortant de quoi le payer de ma poche, je gardais les billets en main le temps qu’il se décide, ça faisait beaucoup mais je pouvais être un bon client et devenir quelqu’un de régulier alors il fallait qu’il accepte, je le vis dans son regard. Un point pour moi dans cette prise. Je ne respirais pas la fumée de cigarette et regardais ses gestes aller et venir de sa poche au billet, parfait, maintenant il me fallait la suite et je pouvais l’emmener faire un tour à mon tour. Je hochais la tête sur sa proposition et regardais derrière moi pour ne pas me faire avoir. « Bien, ça peut être sympa en effet. Ca me va. » Et dans ce que je lui avais donné, il avait plutôt intérêt à bien me fournir pour le coup. J’écoutais ses conseils en souriant puis vis ce que je souhaitais voir depuis le début, les petites pilules, je tendis la main pour les attraper et les regardais avec un œil brillant. Ses conseils je m’en balançais à présent, moi j’allais pouvoir lui mettre les menottes et c’était un réel plaisir. Je fourrais les pilules dans ma poche, attrapant les menottes sans faire de bruit. « D’accord. Franchement, mec c’est cool merci ! » Je dirigeais ma main vers la sienne histoire de conclure notre deal qui venait de se terminer en beauté. Je glissais une menotte à son poignet ainsi qu’à l’autre en regardant ce jeune homme dans les yeux. « Je vous arrête pour trafic de drogue et franchement, sympa ces pilules. » Je lui fis un clin d’œil et je souriais triomphant de mon coup. « Agent Forrest et vous allez venir avec moi au commissariat. » Je le poussais à avancer, attrapant les pilules qui se trouvaient dans ma poche pour les observer de plus près. Ce n’était vraiment pas de la merde ces petites choses. Je ne comprends pas comment mes collègues ont pu le laisser filer à chaque fois. Peut être qu’il n’en donnait pas en grande quantité mais ça suffisait pour se faire du mal, malgré les précautions qu’il donnait. « Sympa tes petits conseils, maintenant que je t’ai, va falloir que tu parles. » J’arrivais devant le commissariat et souriais en entrant, j’adorais ce petit sentiment de victoire en regardant les yeux de mes collègues. Hé oui, on ne peut pas être bon partout mais dans ça, c’était mon domaine. Du moins, le second domaine. Car le premier consistait à protéger Solora et son fils.
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MessageSujet: Re: Nous avons les moyens de vous faire parler ! ♠ Kelvus   Nous avons les moyens de vous faire parler ! ♠ Kelvus EmptyMer 15 Mar - 7:45


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Kelvin & Marius

Jusqu’à maintenant, c’est vrai, traîner et vendre mes affaires près du commissariat avait plutôt été une bonne idée. En général, on ne se méfie pas de ceux qui sont dans le quartier, se rapprocher du danger, ça m’a toujours aidé à l’éliminer, et pourtant, en croisant le regard de celui que je prenais encore pour un acheteur potentiel, j’avais subitement eu un éclair de doute. Et si, un jour, je finissais par me faire prendre ? C’est vrai que ça ne serait pas la première fois. Je ne comptais plus le nombre de fois où j’avais fini au tribunal pour mineurs sous le regard déçu et mortel de mon géniteur. Bien souvent il m’avait tiré d’affaire en jouant sur ses relations ou sur son argent. Je ne peux pas dire que je lui reproche, finir en foyer très peu pour moi. Aujourd’hui ce serait plutôt la prison qui m’attendrait, mais heureusement, je suis assez malin pour ne pas sortir avec des grammes trop importants, en tout cas pas assez pour me faire mettre en cellule, juste de quoi me rappeler à l’ordre. Pour les transactions importantes, j’avais toujours mon salon de tatouage, ou encore mon appartement. C’est vrai que là-bas, je croulais sous un choix sans limite de paradis artificiel. Heureusement, j’avais toujours quelques bonnes cachettes dans mon appartement lugubre. « Ok. Dans ce cas c’est conclu. T’en auras pour pas plus qu’une centaine de dollars. » Habituellement, c’était tout de même un peu plus chère, mais quand c’est un premier client, il faut avoir la fibre commerciale. C’est comme ça qu’on se fait des habitués, il n’y a pas de mystère. Après tout, c’est peut-être dans l’illégalité la plus totale, mais ça reste une certaine forme de commerce, et comme dans tous magasins, pour pouvoir survivre sur le marché, il faut être bon vendeur. Je savais qu’avec ce que je venais de lui donner, il en aurait pour un petit moment à s’amuser. Enfin, bien sûr, je m’étais bien gardé de lui expliquer les effets secondaires si c’était sa première prise. Qui avait envie d’avoir des hallucinations et de tomber dans une crise de paranoïa ? Je me souviens encore de mes premières fois, et ça avait toujours été un peu la cata. Pourtant, il faut croire que j’aime bien le chaos et me foutre dans la merde, puisque j’étais aujourd’hui en train d’en refourguer, en plus d’en prendre tous les jours depuis des années. J’allais lui répondre un petit mot du genre normal en haussant les épaules, mais son merci m’avait semblé bien trop ironique pour être vrai. J’avais sans doute un bon instinct, puisque j’avais à peine eu le temps de voir une menotte passer tout droit autour de mon poignet. Bon instinct, mais beaucoup trop lent, dommage. Ecarquillant un peu les yeux, j’ai vite compris mon malheur à la combinaison des mots agent, trafic et arrêt. Bon, finalement, dealer dans le coin ce soir n’avait pas été une bonne idée. Mais je ne m’en faisais pas trop, j’avais à peine de quoi passer pour un consommateur en manque de thune pour finir sa soirée. Mais bon, j’aurai préféré rentrer chez moi, et ça m’emmerdait bien de devoir suivre ce mec au poste. « Putain, enfoiré. » J’avais soupiré, crachant par terre d’un air dégouté. J’avais besoin d’évacuer la déception et la haine qui venait de me prendre à la gorge. Ce connard, m’avait eu, et sans doute que je n’avais pas été assez prudent. Mais peu importe, hors de question que je me laisse démonter aussi facilement. Le poste tout ça, j’avais pris l’habitude depuis le temps, et je connaissais bien la chanson. Tout comme je connaissais certains flics depuis longtemps. Par contre lui, jamais vu avant et ce n’était pas à mon avantage. « Ouais je vais parler ouais. Allez ramène moi chez tes collègues, ils seront fières de toi t’auras un susucre. » Je levais les yeux au ciel. Si ça se trouve c’était un lèche botte qui allait à la chasse aux dealers paumés pour se faire bien voir, qui sait.


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MessageSujet: Re: Nous avons les moyens de vous faire parler ! ♠ Kelvus   Nous avons les moyens de vous faire parler ! ♠ Kelvus EmptyLun 10 Avr - 17:52

Marius & Kelvin
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Je sentais la joie monter en moi, j’allais réussir à le coincer ce petit con qui réussissait à chaque fois à se faire relâcher. Pas avec moi, c’est à cause des personnes comme lui que le trafic continue et en ne l’arrêtant pas, il continuait à faire du mal aux autres. Hochant la tête, je sortis de quoi le payer, après tout, c’était toujours sympa de récupérer son fric après avoir payé quelqu’un pour illégalité. « C’est parfait. Marché conclu. » Je lui tends la liasse de billet et attends la transaction et quand le moment est le bon, je finis par le coffrer et je ne sais combien de fois je ressentirais ce moment de bonheur en arrêtant un délinquant pour stupéfiant. Je lui donnais un coup dans les omoplates pour le faire avancer et souriais en lui répondant. « Oui, on me dit ça à chaque fois, je suis habitué. » Je hausse les épaules et ramasse ses petites pilules qui étaient tombés pour les remettre dans son manteau puis je récupérais l’argent en le remettant dans ma veste. « Ca ne te sera pas utile là où tu vas. » Je savais que je n’avais pas assez pour le foutre en prison mais assez pour qu’il passe la nuit et la journée au poste. J’espérais obtenir des informations mais bon, vu sa tête, il n’allait pas parler, j’en étais certain. « Vois-tu, je sais que tu les achètes. Alors même si tu es un fils à papa, j’en ai rien à foutre de ta gueule et je ne suis pas comme mes collègues. Abrutis. » Une fois dans le poste, je regarde mes collègues puis fais entrer le brun dans une pièce pour en ressortir quelques secondes après, allant voir mon boss. Je sais qu’il ne voudra pas augmenter sa pénalité mais il fallait que je trouve quelque chose pour lui faire comprendre qu’à force il allait finir sous les barreaux. Mais c’était peine perdu, même si je pouvais obtenir un mandat, il me fallait plus de preuves pour fouiller chez lui mais j’y arriverai. Allant dans la salle, je m’assois face à lui et pose mes mains croisés devant lui reprenant la parole. « Dites-moi, monsieur Desmarins, pourquoi persister à vendre ces merdes qui va finir par vous foutre en prison ? » J’espérais qu’il y serait un jour pour lui faire comprendre que son petit jeu ne marchait plus et qu’il fallait trouver autre chose pour dealer ou du moins un autre endroit. Je m’enfonce dans ma chaise et soupire en continuant de parler. « Tu sais que je ne peux pas te garder éternellement mais j’aimerai savoir pourquoi est-ce que tu persistes à faire ton petit jeu ? » Quel était son intérêt en fait à faire tout cela surtout. « Après je comprendrais que tu ne veuilles pas parler, mais après le nombre de fois qu’on t’ait arrêté, sache que cette fois-ci tu ne t’en tireras pas avec une petite amende, non, j’ai réussi à avoir plus gros à ta sortie de demain matin. Et à partir de maintenant, à chaque fois que tu feras une infraction, ça sera noté et les amendes plus élevées. Cercle vicieux. » Il pouvait en avoir rien à foutre mais je voulais faire mon boulot et surtout le dissuader de recommencer, à quoi bon de toute façon ? Enfin après tout, je le prévenais, s’il voulait faire ce dont il voulait de sa vie soit. Pour ma part j’avais eu de la chance avec mon père pour me soutenir et m’épauler dans ce genre de moment, mais lui peut être qu’il n’avait pas cette possibilité ou ne l’avait plus car j’avais cru comprendre que son dossier ne cessait d’être lavé pour son bien-être mais maintenant plus question. En tout cas, j’espérais obtenir des réponses assez rapidement car maintenant, j’avais bien envie d’aller me coucher.
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