L'eglise (ft carter - luna - zachary - baby)

Je ne comprenais pas réellement ce que je faisais la en même temps pour moi ce n’était jamais simple, enfin si ça pouvait l’être mais je trouvais qu’en ce moment ma vie était bien trop compliqué. Bon en bonne râleuse que j’étais aussi je n’éprouvais pas réellement de choix à faire, je n’aimais pas forcément ce qui se passait dans ma vie et je ne disais ça en général que parce que ça commençait sincèrement à m’énerver. Alors être coincée à cause d’une tempête, ça m’énervée sincèrement, énormément même mais je n’y pouvais rien j’étais faite comme ça. Poussant un petit soupire en regardant la jeune femme a qui j’avais mis un énorme vent, bon en même temps je n’avais pas compris que la jeune femme me parlée, j’étais pas réellement présente dans l’église, je n’avais compris que quand la jeune femme qui était la mère du petit garçon venait de me parler. Ça m’avait sortie de ma petite transe pour lui répondre, j’avais l’air d’une peste bon en même temps c’était réellement le cas puisque je l’étais donc ça ne changeait pas vraiment du fait que mon attitude à snober la pauvre jeune fille blonde donné de moi. Grognant un peu en massant mes fesses, parce que la chute avait fait l’air de rien mal et j’avais eu la chance de ne pas avoir explosé mes talons parce que là j’aurais était légèrement dans une merde galaxique pour rentrer chez moi une fois la tempête finie. Je poussai un soupire et esquissa un sourire face au jeune homme qui venait de rentrée dans l’église avant que le prêtre ne la ferme. D’ailleurs pourquoi il la fermait si d’autre personnes voulaient se réfugier dans l’église à cause de la tempête enfin, j’avais un minimum de respect pour ne rien dire du tout à ce moment-là. « Je ne pense pas que le prêtre nous en voudrait, mais je doute que ça mette beaucoup de chaleur. » Fis-je en regardant la jeune femme et soupira en regardant l’autre blonde, qui se trouvaient avec nous. Elle ne parlait pas beaucoup, bien que j’étais pas mieux, enfin maintenant c’était toujours plus simple de pas parler pour rien dire de toute façon. « Enchanté. Luna. » Je ne savais pas quoi dire de plus de toute manière, je les suivais mais je tentais de ne pas faire trop la peste.  

Un haussement d’épaules fut suffisant à mon avis pour signifier à ma cousine que je partageais son avis, que je ne pensais pas que quiconque nous en voudrait de vouloir chercher à se réchauffer un peu en de telles circonstances. Et puis, si jamais cela déplaisait aux hommes d’église, il me suffisait de me rendre chez IKEA ou bien chez Costco pour acheter un paquet de chandelles et en faire un don. Après tout, ce n’était pas comme si c’était très cher. Mais nous n’en étions pas rendus là, l’essentiel étant de se réchauffer pour le moment, à mon avis. Visiblement, mon idée ne déplut pas non plus au jeune homme, qui n’eut aucune réaction vraiment apparente pour le moment. Mais en ce qui concernait la brune qui, dans un premier temps, n’avait pas cru bon me répondre mais qui, soudainement, prit la parole à mon adresse - en quelques sortes - seulement pour venir contredire ma proposition. Inutile de mentionner que cela m’agaça quelque peu, et je ne savais pas si à ce point, c’était le stress de la situation ou les hormones de grossesse qui me jouaient encore des tours, mais sans vraiment réfléchir, je lui répondis:  « Si vous avez une meilleure idée je serais bien heureuse de l’entendre. » Je n’avais pas été froide ou sèche, mais disons que je n’avais pas été des plus chaleureuses non plus. De toute façon, si j’avais tenté d’être gentille ou souriante en tenant un tel propos, pour sûr j’aurais eu l’allure d’une vraie pimbêche, et une dans la pièce actuellement, c’était bien suffisant. Sans attendre plus longtemps, je laissai Carter se présenter à la jeune femme, et cette dernière faire la même, sans intervenir. Après tout, elle ne semblait pas trop d’attaque à me parler, pourquoi viendrais-je m’interposer ? Pour me prendre un vent de nouveau ? N’en ayant pas trop envie pour l’instant, je n’attendis pas plus longtemps pour me diriger vers les lampions en question. Puis, légèrement décontenancée de voir qu’il y en avait trop peu d’allumés, je pris un bâton, commençant à faire ma part en allumant autant de bougies que je le pouvais.