Place your head on my beating heart ♠ Lily

Le parc était plongé dans une petite nuitée qui débutait. Le jour s’était doucement effacé, fatigué sans doute, de regarder la marche incessante du genre humain, qui ne ressemblait finalement pas à grand-chose vue d’en haut. J’avais lu toute la journée, j’avais scruter la porte de ma chambre, attendant à chaque visite, de voir sa belle crinière franchir le seuil, de voir sa silhouette gracieuse venir jusqu’à moi, de voir son sourire illuminer la pièce en une fraction de seconde, en même temps qu’elle aurait illuminé mon cœur. Aujourd’hui, j’étais parti. Sans autorisation, sans prévenir, j’avais arraché les fils qui me retenaient dans cet endroit, les bandages encore serrés, j’étais parti en ville, cherchant n’importe quelle librairie, cherchant n’importe quelle boutique. Maintenant, je tenais un paquet dans ma main, un ruban rose attaché, et je le regardais, cigarette aux lèvres. Il paraît que ça avait été la panique à l’hôpital, pourtant moi, j’avais juste cherché un roman, pour elle. Je me tenais dans le parc, j’avais grimé pour être installé près d’un arbre, la cigarette aux lèvres, je regardais le ciel, ignorant les appels de l’infirmière qui me regardait depuis le sol. Je portais la cigarette à mes lèvres, avalant et sortant la fumée qui s’en allait, finissant sa danse dans le ciel, allant chatouiller les nuages. Je souriais doucement, tandis que le paquet était à côté de moi. J’avais réclamé la petite fleur pour venir me faire rentrer. Je ne voulais pas obéir ce soir, je voulais la revoir. Depuis notre rencontre, je ne l’avais que croisé aux détours des couloirs, et ça ne me suffisait pas. Quand elle n’est pas là, quand elle ne vient pas plonger ses yeux dans les miens, je péris doucement au fond de mon lit, et je l’attends, j’attends l’unique soleil de ma journée. Je veux la voir, je veux la revoir. Toute la nuit, je m’étais imaginé passer ma main dans ses longs cheveux, les sentir doucement en la regardant. Elle me faisait un effet étrange, un effet de désir et de confusion. Cette jeune femme me rendait confus, elle créait en moi un tourbillon de sens et de sentiments, que je ne comprenais pas. C’était plus que de la simple attirance comme j’en avais d’habitude, elle m’envoûtait presque. Sa façon de vivre, sa façon de sourire, sa façon de penser que quelque chose de bien pour nous arriver. Les yeux plantés dans le ciel, je laissais ma cigarette se consumer entre mes doigts, cherchant Lily-Rose au fond de mes pensées, essayant de me souvenir de la couleur de ses yeux. L’infirmière avait fini par lui téléphoner, je crois. J’avais souris, en l’entendant prononcer son prénom à l’autre bout du fil. Peu importe si je dérangeais, peu importe si j’agissais comme un adolescent, moi je voulais l’avoir près de moi, sans elle, je ne m’endormirai pas. Je regardai ma main, et je me souvenais, de cette sensation, quand elle avait eu ses doigts entre les miens. Je soupirais doucement, fermant les yeux, écrasant ma cigarette sur mon poignet doucement. Emballé dans le paquet cadeau au beau nœud rose, le tome suivant d’Outlander attendait bien au chaud, d’être déballé par ses jolies mains. Est-ce que je voulais me rapprocher d’elle ? Je ne sais pas, je crois que je voulais simplement voir son sourire, je voulais simplement la rendre heureuse, car elle fait partie de ses personnes, qui nous rendent heureux rien qu’en l’étant elles-mêmes. J’avais un sourire tendre à son souvenir, et je scrutai les environs, attendant de voir sa silhouette fine se dégager du paysage comme une tornade qui embarquerait mon cœur loin d’ici. Mon cœur battait doucement après elle. Il m’arrivait trop de choses dans cet endroit, comme si le temps s’arrêtait, comme si j’étais dans un autre univers. Au fond, je crois que ça ne me déplaisait pas. Au bout d’un certain temps, j’avais cru voir une jeune femme venir près du parc, mais il faisait nuit. J’avais chuchoté, me redressant dans un petit espoir « Lily ? » Je passais mon doigt contre le ruban rose, attendant de savoir si c’était ma belle infirmière qui s’avançait derrière les buissons. Attendant de voir, si j’allais pouvoir m’endormir et sourire à nouveau ce soir.

Enfin une nuit de repos avant de reprendre pour quelques nouvelles nuits de garde aux urgences. J’étais dans mon appartement, je viens de terminé mon petit repas devant un nouvel épisode des sons of anarchy. Normalement, je dois rejoindre des amis ce soir mais, la fatigue que j’ai cumulée depuis quelques jours commence à avoir le dessus sur moi. Dans un bâillement, je viens me blottir dans mon canapé sous une couverture avant de prendre mon téléphone portable pour annoncer à mes amis que je ne serais pas de la partie ce soir. Que la fatigue est bien trop présente mais, que ce n’est que partie remise. J’avais tout simplement envie de rester dans mon canapé devant Netfix à regarder l’une de mes séries favorites qui au bout d’un moment commencer à tout simplement m’endormir. Mais, mon sommeil ne fut que de courte durée car mon téléphone ce mis à sonner. Je regarde l’écran pour voir qui été entrain de m’appeler et je fus assez surprise de voir qu’il s’agit de l’hôpital. Pourquoi eux ? Surtout le soir où je suis censé être en repos. Je décroche tout de même, pour finalement entendre l’une de mes collègue ce plaindre que Mr Ezra Lloyd à décidé de rester à l’extérieur, perché dans un arbre, si ce n’était pas moi qui viens pour le faire entré dans sa chambre. J’eus un léger sourire, j’avoue que cela me touche particulièrement. C’est vrai que nous avons pu repasser un peu de temps ensemble mais, moins que cette nuit que nous avons… enfin que d’une certaine manière nous avons finit par avoir un comportement assez étrange l’un envers l’autre. Bien que je sois épuisé, je me sentais obligé d’y aller, non pas car on me l’a demandé mais simplement car j’en avais tout simplement envie. Donc, je viens à me lever péniblement de mon canapé pour aller enfiler un jean avec une chemise, j’enfile mes chaussures et ma veste en cuir pour prendre la direction de l’hôpital. Une fois que j’arrive là-haut, je me stationne sur le parking des employés puis, je me dirige aussitôt vers le petit parc de l’hôpital. Au bout de quelques minutes, je finis par trouver cet homme qui me plaît tellement. Et une fois que j’arrive au pied de l’arbre, je lève mon regard pour le regarder perché en hauteur. « Vous êtes à peine remis de votre accident que vous jouez à chat perché ? » Questionnai-je avec un léger sourire. Puis, je finis par regarder à comment mit prendre pour le rejoindre sur cette branche assez large pour nous accueillir tous les deux. Je finis par trouver la solution à mon problème. Je mis mes clés de voiture dans ma poche, ainsi que mon téléphone portable pour commencer à grimper jusqu’à lui. Et lorsque j’arrive à sa hauteur je commence à m’engager pour me mettre assise à mon tour. Ce n’est pas tellement haut mais, bon. Et je ne sais pas vraiment comment je me débrouille mais, je perds un peu l’équilibre et me retrouve contre lui, une nouvelle fois, d’une manière complètement involontaire. Je me mis à rire doucement : « Décidément... » J’eus un léger sourire en posant mon regard dans le sien : « Bonsoir monsieur Lloyd. » Puis je finis par tenter de me remettre bien, assise près de lui. « Alors comme ça… Il paraît que tu ne veux pas retourner à l’intérieur de ta chambre sans être sure de m’avoir vu ? » Demandai-je avec un doux sourire. Okey je ne le vouvoyais put mais, entre nous j’en avais pu envie.

Maître Ezra perché dans son arbre, tenait dans sa main un paquet cadeau. Maîtresse Lily, sur un pas gracieux, ne lui tint aucun langage, puisqu’elle n’était pas encore là. C’était sans doute le début de notre nuit, qui convenait le mieux. Je savais qu’elle viendrait, en tout cas je voulais le croire. Entre mes doigts, je n’avais plus de cigarette, sur mon poignet, elle avait brûlée. J’avais laissé tomber le mégot par terre, sous les cris de la vieille infirmière. Sa voix m’exaspérait, et à mes oreilles, il n’y avait que Lily, qui savait me rendre une voix agréable, qui pouvait me dire n’importe quoi, que j’en sourirais toujours jusqu’aux oreilles, que j’en rirai, en plongeant mes yeux dans les siens, pour que je puisse m’y perdre alors sans fin. La nuit était belle, et je regardais de temps en temps le ciel, les étoiles devaient sans doute se demander, ce que je faisais aussi haut perché. M’auraient-elles seulement crues, si je leur avais avoué, que j’attendais la plus belle des fleurs, afin de sentir à nouveau battre mon vieux cœur ? Je ne sais plus combien de temps j’avais attendu, combien de temps s’était passé, depuis que l’infirmière qui râlait depuis le sol avait téléphoné à sa collègue. Aucune montre ne pouvait m’indiquer l’heure dans le parc, alors je m’étais contenté d’attendre sans aucune notion du temps, j’étais simplement resté là-haut sagement. Au bout de ce qui avait dû être plus d’une heure, j’avais enfin aperçu une silhouette se dessiner depuis l’entrée du jardin. Plissant les yeux, je me demandais si il s’agissait de celle que j’attendais depuis le début de mon caprice d’enfant, ou d’homme attendri, ça dépends. Et quand je l’ai vu, quand je l’ai reconnu, au mouvement de ses longs cheveux, à ses yeux qui pétillent, à son sourire qui illumine tout autour de lui, je n’ai pas pu m’empêcher de sourire à mon tour, comme si sa joie de vivre était contagieuse. « Vous en avez mis du temps. Vous n’étiez donc pas pressée de me revoir ? » Est-ce que je pouvais lui en vouloir ? C’était sans aucun doute son jour de congé, son jour de repos que je venais de gâcher, et je m’en voulais déjà, mais heureusement, j’avais un livre sous la main pour me faire pardonner, et pas n’importe lequel, j’espérais qu’elle ne l’a pas encore. Je l’avais laissé grimper à mon arbre, je l’avais laissé me rejoindre, l’observant, la joie montant en moi rien qu’en la voyant. « Apparemment vous avez bien envie de jouer avec moi contrairement à votre collègue. » Je riais un peu, l’aidant à rester stable sur la branche, nous retrouvons forcés d’être à côté, cuisses contre cuisses, et épaules contre épaules. Ce contact me ravissait, et je sentais une chaleur agréable envahir ma tête et mon sang. Cette fille, est un soleil. « Ça tombe bien c’est avec vous que je voulais jouer. » J’avais murmuré au creux de son oreille, chaudement, passant ses cheveux derrière ses oreilles. Elle me donnait envie d’être tendre et sauvage, séducteur et rassurant. Elle me faisait bouillir d’envie, et mes yeux la dévoraient doucement, avec délicatesse. Sa remarque me fit sourire, et j’avais pu constater que le vous ne serait plus de rigueur, tant mieux, on se rapprochait doucement l’un de l’autre. Et nous aurons la lune comme témoin. « Et maintenant je t’ai vu, pourtant je n’ai pas envie de retourner dans ma chambre ? » Je glissais ma main dans la sienne, emmêlant nos doigts tout comme la première fois. Je posais mon front contre le sien, la regardant, le cœur chavirant. « Tu m’as manqué, et tes perfusions sans douleur aussi. » Je souriais, frottant légèrement mon nez au sien, nos lèvres à quelques centimètres. Ça me faisait frémir de plaisir, ça me faisait planer dans le bonheur. Je soupirais doucement, tandis que l’infirmière s’en alla, nous laissant dans notre arbre sous les étoiles, et j’avais l’impression d’être dans un livre romantique, de ceux qu’elle aimait tant.

J’espère que mes amis ne décideront pas de venir me faire une petite surprise chez moi. Sinon ils risquent de mal prendre le fait que je sois partie ailleurs qu’avec eux. Ou alors ils penseront que je suis déjà entrain de dormir. Enfin, j’avais vraiment envie de rejoindre Ezra, de voir ce qu’il est en train de se passer dans sa tête. Certes je craque carrément pour lui et je crois que la dernière fois, si je n’étais pas sortie de cette chambre j’aurais bien été capable de lui sauter dessus. Et je crois qu’à la première réelle rencontre ce n’était surement pas la meilleure solution, surtout pendant les heures de travails. Enfin bref, une fois arrivé devant l’hôpital, je me scie diriger directement à l’endroit où Ezra était d’après l’infirmière qui m’avait appelé. Je me mis à rire lorsque je viens à entendre ce qu’il est en train de me dire. Bah voyons ! Je me déplacer ici spécialement pour lui et il me fais la remarque que j’ai été longue. Je hausse les épaules : « la prochaine venez directement chez moi. Ce sera moins long ainsi. » Puis je finis par grimper à l’arbre pour le rejoindre, une fois à sa hauteur cet homme vient m’aider à me stabiliser un peu sur cette branche. Je regarde ma collègue en lui faisant un signe de la tête pour lui faire comprendre qu’elle peut partir mais, visiblement elle n’a pas envie de nous quitter. En même temps, je peux la comprendre vu qu’il est censé être sous sa vigilance. « Elle a beaucoup de boulot. La nuit ne fait que commencer. » Dis-je avec un léger sourire. Une fois bien installé sur la branche d’arbre, je peux sentir la chaleur que dégage le corps d’Ezra. Cela fait dû bien. Puis je ris doucement lorsque j’entends ce qu’il vient me murmurer dans l’oreille et le souffle chaud qui s’échappe de ses lèvres me donne tellement de frisson. Enfin bref. Je me laisse une nouvelle fois faire par lui, laissant sa main prendre la mienne. Je sens son front contre le mien puis son petit jeu de nez, qui me donne clairement le sourire. Je sais qu’il n’a pas envie de repartir, de toute manière je n’avais pas envie de le laisser repartir. Je ne disais rien, je l’écoutais seulement. Puis lorsque ma collègue partie, comprenons qu’il ne reviendrait pas aussitôt, je tourne la tête pour la regarder s’en aller. Elle n’est pas stupide, elle a bien compris qu’il y a un truc entre lui et moi. Je viens à me pincer la lèvre inférieure avant de poser une nouvelle fois mon regard sur Ezra. « Tu sais que tu as tout même réussi à me faire réveiller ? » Questionnai-je avec un léger sourire. « Donc tu as plutôt intérêt de rester un peu avec moi ce soir mais, trop longtemps, sinon c’est moi qui vais me faire gronder par ma collègue. Puis, je te rappelle que tu n’as pu besoin de perfusion Monsieur Lloyd. » Puis je viens à poser ma main sur sa joue, le regardant dans les yeux. « Et je n’ai pas envie de te laisser partir moi aussi. » Dis-je doucement. « D’ailleurs, si tu veux venir chercher une jolie infirmière à moto faudrait éviter de te refaire mal. » Je viens à froncer le nez peut je me mis à sourire une nouvelle fois : « ce serait dommage. »

Sa voix revenait enfin à mes oreilles, après cette journée sans elle, sans pouvoir observer du coin de l’œil son sourire, sans avoir pu l’entendre rire aux éclats, sans avoir pu prendre sa main dans la mienne et la voir rougir doucement malgré elle. Heureusement, elle avait fini par apparaître dans cet endroit si terne, quand elle en était loin. Je ne sais pas ce que lui avait dit l’infirmière pour la faire venir, mais qu’importe, ça ne m’intéressait pas, ça avait fonctionné, et c’est tout ce que je voulais en montant dans cet arbre, où elle se tenait également maintenant, restant à mes côtés, comme s’il s’agissait d’un rendez-vous que je lui avais donné. Mon corps restait contre le sien, ne bougeait pas, restait près de sa peau et de sa chaleur, car c’était ce qu’elle avait à offrir de meilleur. « Si vous m’y invitez, pourquoi pas. » Je souriais un peu. J’étais presque désolé de lui avoir fait perdre son repos, mais j’étais tellement heureux de la revoir, que je n’arrivais pas à m’en excuser, ça aurait été mentir que de lui dire que j’avais regretté. Sans doute que j’étais égoïste, mais je n’ai jamais prétendu le contraire, et la chaleur et la tendresse de sa main dans la mienne, rendait subitement mon monde meilleur, comme si un soleil venait de s’abattre dans mon cœur. Est-ce que j’aurai pu rester comme ça pendant toute la nuit ? Sans doute. J’avais déjà passé des nuits blanches pires que ça. Etre assis, au clair de lune avec une aussi jolie jeune femme, c’était sans doute le meilleur des moments que j’avais eu depuis longtemps. J’avais regardé sa collègue s’en aller, le sourire aux lèvres. Mon cœur s’emballait doucement à chaque fois que je voyais ses lèvres bouger, tout ça pour me parler. A cet instant, j’avais l’impression d’avoir à nouveau seize ans, et de ressentir ces sensations nouvelles quand quelqu’un nous plaît vraiment. Cela faisait longtemps que je n’avais pas ressenti ça, et je me demandais si c’était réel, quelque part, je dois avouer que ça m’angoissait un peu. « Je pourrais te dire que je suis désolé, mais ce serait mentir. Toute la journée tu m’as manqué. Je ne sais pas pourquoi, mais tu m’as manqué. » Ma voix était douce, posée. Tout ce que j’étais en train de lui dire maintenant, c’était simplement la vérité. Dans ma main, je gardais la sienne au chaud, comme si j’avais eu peur qu’elle ne puisse s’envoler, si je venais à la lâcher. Quand je l’entendais me parler de rester avec elle, je soupirais dans un sourire. Je crois qu’elle n’avait pas idée, à quel point je voulais rester à ses côtés. Elle me perturbait depuis les deux petits jours que je la connaissais, elle me faisait tanguer l’âme et le cœur comme dans un bateau ivre de bonheur, et je ne savais plus vraiment, si j’éprouvais des genres de sentiments. Ses lèvres me faisaient du regard, mais je ne voulais pas y toucher, c’était comme gâcher quelqu’un de trop beau pour moi. Ce n’était pas comme les autres, que j’avais envie de glisser dans mon lit, elle, je voulais juste la prendre dans mes bras, et me sentir bien. « Dommage, j’aimais bien quand tu prenais le bras, et que je sentais tes doigts sur ma peau. » Je souriais, caressant son bras droit de mes doigts, passant délicatement sur chaque parcelle d’elle, restant le front contre le front, chuchotant doucement, près de sa bouche. « Comme ça. » Remontant une main, je la posais doucement contre sa joue. Comment faire pour continuer, à lui parler sans craquer. Pourquoi ça me faisait aussi mal et aussi de bien, de la connaître et de la regarder. Mais quand elle me disait qu’elle ne voulait pas me laisser partir, ma poitrine laissait mon cœur battre sans s’arrêter, et je me mordais la lèvre en la regardant, sans doute pour ne pas céder. Je l’avais laissé s’amuser en parlant de ma moto, et j’avais ris doucement à sa réflexion, je crois que j’en aurai encore pour un petit moment avec cette histoire. J’haussai doucement les épaules, mes doigts se glissant sur son menton, lui relevant doucement le visage pour qu’elle me regarde, et je me plongeais dans ses yeux avec plaisir. « C’est une demande de rendez- vous ça ? Ou de se faire kidnapper après le travail par un professeur en moto ? » Je glissais vers elle, mon souffle contre ses lèvres, sans les toucher. Finalement, je tournais légèrement la tête, allant déposer un baiser sur son front, passionné et tendre.ant.

Une invitation ? Il n’aura pas besoin d’invitation. Enfin peut-être de mon adresse. Enfin bref, je finis par le rejoindre sur l’arbre et je viens à me mettre assise contre lui. J’aime vraiment sentir la chaleur du corps de cet homme contre moi. Puis ce qu’il vient à me dire me fit doucement rire, je n’en doute pas une seconde qu’il n’est pas une seule seconde désolé de m’avoir privé de ma nuit de repos. De toute façon, cela ce voit très bien sur son visage. Je pris un air très sérieux pour lui dire : « Le contraire m’aurait vraiment beaucoup étonné ! » Puis je finis par sourire, car bon dans le fond je suis bien contente de voir qu’il est avec moi. Enfin que je lui ai manqué. Je le regarde sans rien dire, plantant mon regard dans le siens sans rien rajouter. Les mots d’Ezra ne font que raisonner encore et encore dans ma tête, comme une douce mélodie qui reste pendant des heures et des heures. Depuis le jour où il est arrivé à l’hôpital, Ezra occupe toute mes pensés. Même lorsque je regarde un film, j’ai tendance à vouloir mettre Ezra à la place du héro principal. Enfin oui, il m’a totalement envouté sans même le savoir lui-même. Si j’étais cette envie que j’ai envie de l’embrasser… Mais, je dois lutter… Chose qui n’est pas évide surtout lorsqu’il vient caresser mon bras doucement, et que ses lèvres viennent s’arrêter à quelques centimètres des miennes. J’eus un doux sourire avant de lui dire doucement : « Je peux continuer à le faire sans perfusion. » Mes doigts viennent se baladé doucement sur le bras de Ezra sans le quitté du regard. Je n’avais pas envie de le perdre de vue et même le laissé repartir dans sa chambre d’hôpital. Après tout, je suis venue seulement pour lui ce soir. Puis je finis par lui faire une réflexion par rapport à nos messages, mais en effet ce serait bête qu’il se fasse à nouveau mal en descendant de cette branche. J’ai bien cru un moment qu’il allait m’embrasser, de toute façon, je ne demande que cela… Enfin cette envie est vraiment bien présente… Mais lorsque je sentis ses lèvres ce posé sur mon front, je ferme mes yeux pendant un instant sans rien dire. Puis je lui souris : « Peut-être bien. Enfin il me semble que nous sommes déjà en rendez vous monsieur Lloyd ! Non ? » Je viens à décollé un peu mon visage du sien un moment pour le regarder bien. « Mais, sinon une ballade en moto, je ne dirais pas non. » Dis-je doucement. Puis je viens à regarder en direction de l’hôpital avec un petit sourire. Jamais je n’aurais pensé un jour tomber sous le charme d’un patient de l’hôpital. Puis, je dis doucement : « D’ailleurs, tu es enseignant en quoi ? Littérature ? » Demandai-je par curiosité.

Un faible rayon de lune recouvrait le visage de Lily, et ça me faisait sourire. Depuis qu’elle était entrée dans ma chambre, il y a de ça deux jours environ, elle avait, pour une raison totalement inconnue, fait battre mon cœur comme je l’avais rarement entendu battre. C’était une mélodie légère qui m’avait traversé tout le corps, lorsque j’avais croisé ses yeux, et qui me le faisait encore d’ailleurs, encore plus, quand je pouvais sentir sa main dans la mienne, son corps près du mien. Elle avait grimpé dans cet arbre pour moi, cédant à mon caprice, et ça m’avait fait plaisir, ça m’avait amusé. Est-ce que sa proposition de venir un jour directement chez elle me faisait plaisir ? A un point qu’elle ne pouvait pas imaginer. Je n’ai jamais cru à ce qu’on appelle le destin et pourtant, ce soir, je me demande si finalement, certains chemins ne sont pas faits pour se croiser un jour, au sommet d’un arbre, dans un parc de Washington, entre une belle infirmière et un professeur encore un peu souffrant. C’était une histoire très belle, et ce serait sûrement la nôtre. « Pour vous revoir, je serais venu même sans que vous me le demandiez. » J’avais souris, en caressant le bout de son nez du mien. Quand c’était elle, je cherchais sans cesse un petit contact doux et tendre, comme si j’avais besoin de me sentir près d’elle pour aller mieux. Depuis qu’elle m’était apparue, je la considérais comme un petit soleil, après tout elle avait le don de pouvoir me réchauffer le cœur d’une façon bien à elle, rien que par son sourire. Lorsque j’étais aussi près de son visage, lorsque je sentais mon cœur s’emballer, ma peau brûler doucement sous son regard, j’avais envie de coller mes lèvres aux siennes, je voulais simplement connaître le goût de ses baisers. Mais malgré moi, je me retenais. Je ne voulais pas en faire, une conquête de plus, une fille comme les autres que j’avais fini par séduire. Elle était spéciale, elle ne méritait pas ça, et sans aucun doute, que je ne la méritais pas non plus. Je soupirais doucement, éloignant finalement mon visage du sien, par mesure de sécurité sans aucun doute. Elle devait sûrement avoir mieux à trouver que quelqu’un d’aussi volage et peu joyeux qu’un homme comme moi. J’avais eu ce frisson quand elle avait répété mes gestes, et ses doigts qui effleuraient ma peau, me fit me mordre la lèvre doucement. Trop de chaleur d’un coup, trop de tendresse qui m’était offert par une seule personne. « Alors continuez… » J’avais eu un faible sourire au coin des lèvres, passant ma main sur sa joue pour la caresser tendrement, c’est tout ce que je m’autorisais alors envers elle. Le soir commençait à être frais, mais je n’avais pas grand-chose de plus sur moi qu’un manteau attrapé rapidement avant de m’être échappé vers le parc. Je lui glissais alors sur ses épaules, sa veste en cuir me semblant un peu trop légère pour le temps qui s’annonçait alors sur la ville et entre nous. J’avais souris, et puis, je m’étais alors souvenu que j’avais quelque chose pour elle. J’hésitai à lui donner maintenant que le moment était venu. Peut-être qu’elle trouverait ça stupide ou qu’elle l’avait déjà. Ou peut-être que je devais arrêter de me poser trop de questions, je n’en savais trop rien. « En rendez-vous ? C’est une façon de voir les choses oui, d’ailleurs ça tombe bien, en homme élégant j’ai quelque chose pour vous. » J’avais souris, me tournant pour prendre le paquet qui était jusque-là resté bien à l’abri sur sa branche, et lui tendre gentiment. « Ce n’est pas grand-chose. » J’avais haussé un peu les épaules, répondant ensuite à sa question. « Littérature oui, au lycée. Mais je crois que ce n’était peut-être pas si dur à deviner. » Je riais un peu. Puisque nous n’avions parlé que de romans, elle avait sans doute deviné de cette façon. Je glissais mes lèvres contre le creux de son oreille en souriant un peu. J’avais cru rougir, mais c’était sans doute l’émotion de l’avoir tout aussi près de moi. « Je vous donnerai des cours si vous voulez. » Je passais ma main dans ses cheveux, les caressant un peu. J’avais voulu faire ça depuis que je l’ai vu, et je l’avais enfin fait. Ses cheveux étaient doux, et ça me faisait du bien, comme un réconfort. Je ne pouvais plus détacher mes yeux d’elle, c’était terminé pour moi.

Continuez . J’eus un léger sourire à ce qu’il vient de me dire. Et pourquoi j’arrêterai si lui en’avait pas envie ? Puis, je ne sais pas j’ai comme la sensation que nous allons nous revoir. Ce qui ce passe entre nous et plutôt particulier de toute manière.. La fraîcheur de la nuit commence à prendre place même si je n’aie pas spécialement voire fallu bien dire que la légère brise qui vient caresser ma peau me donne quelques frissons. Ezra finit par me mettre sa veste sur mes épaules, j’eus un léger sourire, c’était mignon comme geste. Puis je me mis à rire lorsque j’entendis sa réponse. Pourtant cela ressemble à un rendez-vous organisé par les soins de monsieur Lloyd. Un cadeau ? Qu’est-ce que j’ai bien pu lui faire pour mériter un cadeau ? Je n’en ai vraiment aucune idée mais, je ne put m’empêcher de sourire. Cela me fait vraiment plaisir, cet homme est vraiment… Imprévisible ? Je crois que c’est le mot qui convient pour le décrire. « En même temps, cela ressemble vraiment à un rendez-vous organisé par tes soins. Et en plus j’ai le droit à un cadeau, tu me flattes ! Mais, je n’ai rien fais pour mériter ce cadeau. » Dis-je avec un sourire taquin. Je pris le paquet entre les mains « merci » cependant, je ne l’ouvre pas aussitôt, j’écoute ce qu’il me répond concernant son métier. C’est vrai que nous avons pas mal discuté ensemble le soir où nous avons discuté ensemble, le soir où j’ai bien failli lui sauter dessus tellement que cette rencontre fut intense. « Vous auriez pu être professeur de philosophie ou même d’histoire. Je vous vois bien dans ces branches aussi. » Répondis-je avec un doux sourire. Puis lorsqu’il vient à me proposé d’apprendre, je me demande ce qu’il peut bien avoir en tête. Mais, bien entendue je comprends le sous entendue de ce qu’il vient de me dire. Enfin si c’est bien un sous entendue. « Je verrais bien si je me laisse tenter pour prendre un cours particulier avec vous monsieur le professeur. » Dis-je avec un air taquin. De nouveaux frissons m’envahirent lorsque je sens sa main caresser mes cheveux. Je ferme les yeux un instant en profitons de ce moment puis, je finis par tournée mon visage vers Ezra. « Bon allez, je vais regarder ce qu’il se cache là-dessous. » Je viens à retirer le ruban qui était présent sur le papier cadeau puis, je déchire le papier et un sourire vient se posé sur mes lèvres. « Outllander le talisman… » Je n’étais pas parvenue à le trouver. La suite du premier tome je l’ai vu grâce à la série Netfix. Je viens à me tournée vers lui, pour venir déposer mes lèvres contre sa joue. « Merci. Je le cherche depuis très longtemps tu sais… » Puis mon regard viens se posé sur ses lèvres. Je viens à me pincer la lèvre inférieure, je dois lutter contre cette envie de sentir ses lèvres contre les miennes. « C’est vraiment gentil. » Dis-je doucement. Puis je finis par regarder le sol. J’en avais marre d’être assisse : « On va marcher un peu ? Je commence à avoir mal aux fesses ! »

C’était sans doute vrai, ça ressemblait sans aucun doute à un rendez-vous. Après tout, il y avait tous les ingrédients réunis pour une rencontre des plus romantiques entre deux célibataires. Nous avions en effet, l’homme et la femme, le cadeau, et sans oublier le magnifique ciel étoilé, bercé par les rayons de la lune qui filtraient à travers les feuilles de l’arbre dans lequel nous étions perchés à deux. Je me sentais simplement à ma place, simplement bien, simplement en harmonie avec elle, avec son sourire et la douceur de sa peau que je pouvais sentir sous mes doigts. A chaque mot qu’elle disait, à chaque regard qui se plongeait dans le mien, j’avais cette brusque envie de me pencher encore lentement vers elle, de réunir doucement nos lèvres l’une contre l’autre, mais je me retenais encore, de peur de l’effrayer, de peur de gâcher un lien qui était en train de se tisser et que je sentais différent de tout ce que je pouvais avoir déjà ressenti auparavant avec quelqu’un d’autre. « Rien fait ? Bien sûr que si. Tu es toi-même et ça me suffit largement. » C’était peut-être un peu stupide ou tout à fait banal comme réponse, mais je le pensais sincèrement, pour moi, c’était une raison suffisante, je l’appréciais, elle avait réussi à toucher mon cœur, elle avait réussi à me faire sourire, ce que je pensais impossible depuis longtemps, et pour moi, c’était largement suffisant pour lui ouvrir ce roman. Et aussi parce que je savais qu’en échange de ce présent, j’allais recevoir un sourire et peut-être même un petit baiser sur la joue qui sait, alors ça valait le coup de lui offrir un livre. « De rien. » J’avais souris simplement, attendant qu’elle l’ouvre du bout de ses délicats doigts, et malheureusement pour ça, j’avais dû lui lâcher la main pendant un instant, que je trouvais plutôt triste, puisque je me sentais toujours bien quand je pouvais avoir le moindre contact avec elle, aussi infime soit-il. J’avais été heureux de voir qu’elle ne l’avait pas encore, et j’ignorais pour tout dire qu’il était aussi compliqué à trouver, mais je n’avais pas besoin de lui dire. Je préférais qu’elle m’imagine courir dans toute la ville juste pour elle, c’était beaucoup plus mignon à imaginer quand on est une jeune fille romantique. « Philosophie ou Histoire ? Pourquoi pas, ça peut être intéressant mais je reste à la Littérature, ça a toujours été mon véritable amour depuis l’enfance. » Je souriais un peu, récupérant le ruban du paquet, rose en soie, pour lui attacher doucement au poignet. Je ne voulais pas signifier qu’elle m’appartenait, ou alors je n’en avais pas encore conscience. J’étais encore occupé à regarder son visage, que je trouvais parfait. De plus en plus, quand je fixais sa silhouette, ma peau frissonnait doucement, et ne demandait qu’une chose, rester contre elle encore un peu plus longtemps. Cette fois j’espérais qu’elle n’allait pas s’en aller aussi rapidement que la dernière fois, car je voulais encore la tenir dans mes bras même si je n’osais pas vraiment lui dire. Elle devait sûrement s’en douter, puisque j’avais posé mes deux mains sur ses joues, mon front contre le sien, j’avais simplement plongé mes yeux dans les siens, tandis que les étoiles continuaient à illuminer le fond de ses yeux, que j’aimais tellement regarder. « Maintenant tu l’as. » Je glissai un doigt faire le contour de ses lèvres, lentement. J’avais envie de l’embrasser, si fort. Je ne voulais pas qu’elle soit une conquête de plus, et elle méritait mieux, c’est ce qui me retenait encore. Je me décalais légèrement, me laissant tomber de l’arbre doucement. Nous étions encore les seuls dans le parc, et marcher me paraissait une bonne idée. Ça m’aiderait peut-être à ne pas céder à la tentation d’un beau baiser. Je tendais les bras vers elle, je me sentais capable de la rattraper, si cela signifiait l’avoir dans mes bras. « Dans ce cas marchons. Je vous rattrape. » Je souriais, attendant qu’elle se décide à venir vers moi. J’espérais que sa chute ne serait pas trop brutale, puisque de nos deux, c’était elle l’infirmière e et que je savais pas forcément la soigner. Mais peu importe, je saurais la réceptionner dans mes bras, sans aucun doute mais aussi et surtout, bien à l’abri tout contre mon cœur et ma poitrine.

Encore une fois un sourire vient s’imposer sur mes lèvres lorsque Ezra vient m’expliquer que si j’avais bien fait quelques choses en particulier. Être tout simplement moi-même face à lui… Je ne vois pas spécialement pourquoi, je serais différente face à lui ou même une autre personne. J’ai toujours su rester fidèle à moi-même et ce n’est pas demain que cela changera. Mais, son cadeau me touche vraiment. Le genre de petite intention que nous ne voyons pas tous les jours au centre hospitalier. « Tu sais, je reste toujours fidèle à moi-même. Enfin, je n’ai pas spécialement envie d’aller contre mes convictions alors que cela n’est pas moi. » Dis-je avec un doux sourire. Finalement, je viens à me décider d’ouvrir le cadeau et lorsque je vis le titre du livre, je fus vraiment heureuse. J’ai tellement aimé le premier tome que ne pas trouver le deuxième me rendais complètement folle. Enfin, merci à Netfix pour m’avoir donné des réponses en ce qui concerne la suite de la belle histoire d’amour de Claire dans un temps qui n’était pas le sien. Je ne sais même pas si Ezra a la moindre idée de la difficulté de trouver ce genre d’ouvrage. Enfin bref, j’étais vraiment heureuse. Puis à sa réponse concernant la matière qu’il enseigne, je me dis que si c’était vraiment sa passion il a bien raison de l’enseigner à des élèves. C’est vrai que lorsque d’une personne est vraiment passionné il est vraiment très influent sur certaine personne. « Tu as raison, si c’est vraiment ce que tu aimes ne cherche pas à changer. » Dis-je doucement. Pendant que je termine ma phrase, celui-ci vient nouer le petit ruban en soie rose autour de mon poignet. Cela me fit sourire, est-ce une manière de me faire comprendre un truc ? Je n’en sais vraiment rien pour le moment mais, je sais qu’encore une fois le contact de sa peau contre la mienne me donne de nouveau frisson. Puis, celui-ci vient à nouveau coller son front contre le mien et posait ses mains sur mon visage. Mon regard se perdit une nouvelle fois dans son regard qui me trouble encore une fois. Il vient caresser doucement le contour de mes lèvres, tandis que moi, je lutte pour ne pas céder à cette tentation qui est de plus en plus intense entre nous deux. J’ai envie de sentir ses lèvres contre les miennes mais, je m’y refuse pour le moment. Un peu trop tôt ou alors peut-être que j’attends juste le bon moment. Puis je n’ai pas envie qu’il pense que je suis le genre de fille à tomber aussi facilement dans les bras d’un homme. Enfin peut-être qu’on peut parler de coup de foudre dans notre cas. Lorsque je viens à lui faire part de mon envie de marcher, Ezra sauta de la branche d’arbre. Certes elle n’était pas spécialement haute mais, bon… Puis je me mis à sourire lorsqu’il vient à me dire qu’il va me rattraper. J’hésite un petit moment, je n’ai pas envie de lui faire mal. Normalement il sort demain mais bon… « Non, je vais te faire mal. Tu sors peut-être demain de l’hôpital mais, ce n’est pas pour autant que tu es remis totalement. » Je finis donc par descendre pour où je suis monté mais, une fois arrivé en bas, je viens perdre l’équilibre et je viens sentir des bras me réceptionné. Je me retrouve donc dans ses bras, coller contre lui. L’un de mes bras autour de son cou et l’autre contre son torse. Mon regard se perd une nouvelle fois dans le sien. Je me pince la lèvre inférieure puis, je finis par lui dire : « Finalement, tu as réussi à me réceptionner. » Dis-je doucement. Je viens à me remettre bien puis, je lui pris la main dans la mienne. Puis je lui fis un signe d’avancer.