Comment avoir un sacré coup de soleil que trois leçons ! [Feat Max♥]

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EVANS
Max

L'incontournable fou rire quand on croise une tomate !

Je suis monstrueusement addicte de musique et de danse, et bien que je puisse passer une journée sans danser, ce n'est pas le cas de la musique ! De toute façon, elle est de partout, il nous suffit de tendre l'oreille et d'écouter autrement les sons qui parviennent jusqu'à nos oreilles. Peut être suis-je trop différente des gens pour voir en ville comme un bruit de musique à travers les klaxon, les bruits de travaux et autres petits bruits que l'on ne peut entendre qu'ici. Voici environs un mois que j'ai emménagé dans ce magnifique duplex avec un toit terrasse et je sens que ma vie change complètement. J'aime mon père, plus que tout au monde, mais je suis maintenant une jeune adulte et il est vraiment temps que j'apprenne à vivre par moi-même. Il faisait tout pour m'en dissuader, me mettant en garde, me disant que je tomberai forcément sur un studio tout pourris, des colocataires bizarres, tordus et j'en passe. Enfin, il trouvait toujours quelques choses pour me faire peur. Mais il a trop bien fait mon éducation. Étant ce militaire n'ayant peur de rien, je sais de qui je tiens cela. Ma seule peur serait d'offrir mes sentiments à quelqu'un et de me voir arracher cette personne comme c'est arrivé pour mon père avec la femme de sa vie. Enfin, passons l'histoire larmoyante, car de toute façon, je ne suis pas du genre à verser ma petite larme. Mon père a toujours mit un point d'honneur à me faire vivre dans de très belles maisons. Si je parle de maisons au pluriel, c'est que nous en avons connus de nombreuses, avec son travail, nous devions souvent déménager. Je n'ai jamais manqué de rien, sauf d'une mère et d'un grand frère, mais ça, il ne pouvait pas y remédier, sinon il l'aurait fait. Mon père est cet homme formidable que je ne veux surtout pas décevoir. Il ne connaît pas la fille que je suis devenue et ne doit pas connaître cette petite rebelle qui aime les fêtes et qui finis dans le lit d'un homme dont elle oubliera la visage au petit matin. Encore heureux que ça ne m'arrive pas si souvent. Bref, mon départ fut difficile, mais je ne regrette pas.

Depuis ce petit mois, j'ai prit l'habitude de dormir la fenêtre ouverte, me laissant bercer par le bruit de la ville. Est-ce si bizarre de ne pas réussir à dormir dans le silence ? Ce matin, c'est l'odeur du café qui me réveille. Probablement Clay qui s'en va au travail. Je pense à Clay car je sais que Max est en jour de repos. C'est également mon cas, nous allons passer une journée entre filles ! Clay a quand même du courage de vivre avec deux nanas dans le même appartement. Bon, il a de la chance, Max est facile à vivre, je ne suis pas tellement sûre que ce soit également mon cas. Par miracle, il arrive à me supporter. Une fois réveillée, je ne retrouverai pas le sommeil tout de suite, je décide donc de quitter le lit pour profiter de la journée. Clay a pensé à nous en nous laissant du café tout chaud. Cool, je n'aurais pas à en refaire ! Je me sers donc une tasse, y rajoutant une cuillère de cacao et un peu de crème. Un café pure, c'est trop violent pour moi. J'ai encore les goûts d'une enfant ! Je ris seule dans la cuisine en me voyant faire. J'ai beau grandir, je crois que jamais je n'aimerais le café si je ne l'adoucis pas. C'est bien trop amère pour moi. Le monsieur déjà parti au travail, je me retrouve donc seule dans cette cuisine typiquement américaine. Ouverte sur la grande pièce à vivre, je me sens bien dans mon nouveau nid. Si papa pouvait voir ce que j'ai eu la chance de trouver. Bien loin de la misère qu'il m'annonçait. C'est même le grand luxe. Parlant de luxe, je me souviens que nous avons un toit terrasse où je vais pouvoir admirer la ville qui se réveille doucement. Je m'y rend donc avec mon café amélioré pour le boire doucement. Traversant le duplex pour atteindre les escaliers, je passe devant ma chambre où je m'habille en vitesse avant d'attraper mon ordinateur et mon café pour reprendre le chemin de la terrasse. Passant devant la chambre de Max qui dort encore, je fais attention de ne faire aucun bruit pour qu'elle puisse profiter au maximum d'une grasse matinée bien méritée.

Arrivée à destination, je dépose l'ordinateur sur l'un de transat que nous avons installé l'un pour profité des beaux jours et bronzer, car même en pleine ville, nous pourrions nous croire à la plage, mettant un fond sonore de mer, il ne nous manque plus que le sable. Bon, notre petite pataugeoire ne remplace pas vraiment la mer, mais pour un duplex en pleine ville, c'est déjà pas mal. Jaloux ? Bien sûr que vous l'êtes ! Je vais m'accouder sur le rebord du toit mon café à la main. Une belle journée s'annonce avec un soleil déjà magnifique. Je vais pouvoir profiter de la terrasse une bonne partie de la journée pour m'entraîner à danser et trouver de nouveau mouvements. Car bien que la nouvelle saison de danse n'ai pas encore commencé, j'ai été rappelé pour participer à la nouvelle qui aura lieux très prochainement. Et si on ne connaît pas encore les participants, ni les dates, il n'est pas question que je me relâche. Cette année, je veux la gagner. Je ne veux pas revivre cette situation où la victoire m'échappe de peu. De plus, j'ai le temps devant moi. Car si maintenant je participe parfois à quelques publicités ou clip vidéo, je n'ai rien de prévus avant un petit moment. Et la nouvelle saison de la série dans laquelle je joue n'est pas prête de se tourner. La saison une devrait passer à la télé dans très peu de temps. Alors avant de renouveler la série pour une seconde saison, nous devions attendre les résultats de la première. Je me souviens que petite fille, devenir actrice était l'un de mes rêves, et si je pensais ne jamais y arriver, penser que si j'en suis là, c'est grâce à la danse, cela relève du miracle. Mon café terminé, je dépose la tasse dans un coin où je vais sûrement l'oublier avant d'allumer mon ordinateur et d'ouvrir le logiciel pour mettre en route la musique. Quelque chose de sympa pour commencer, le temps que j'échauffe mes muscles avant de passer un morceau auquel je ne peux résister. Les pires, sont ceux qui sont tellement entraînant que je bouge de moi-même sans m'en rendre compte et sur lesquels je pousse parfois la chanson. Mais même si il m'arrive de passer pour une sacré timbrée quand je me trouve dans un magasin ou un endroit public et qu'une musique de ce genre passe. Enfin, au moins sur notre toit, personne ne peut me voir et me prendre pour une folle échappée d'un asile, sauf peut être mes colocataires. Mais ça fait déjà un mois qu'ils me supportent, ils savent donc à quel point je peux être spéciale quand il y a de la musique. Et si ils ont réussis à me supporter durant un mois entier, ils le pourront un peu plus longtemps.

Après avoir passé de longues heures. Avoir passé certaines musiques que je dois certainement supprimer de mon ordinateur car si mes goûts pour le café ne change pas, concernant la musique, j'évolue. Peut être est-ce aussi parce que j'ai trop écouté certains morceaux que je m'en lasse… Enfin, je vais devoir me prendre une bonne journée afin de trier ma play list et maintenant que mes muscles ont besoin d'une pause, je vais en profiter pour commencer. Je retourne dans ma chambre pour récupérer mon casque. Je tente de tendre l'oreille pour savoir si Max a ouvert les yeux, mais n'entendant toujours aucun bruit, je préfère jouer la prudence et marcher sur la pointe des pieds. De retour sur la terrasse, je branche le casque à l'ordinateur et le place sur mes oreilles. Ainsi, je ressens mieux la musique et en fermant les yeux, si des pas de danse me viennent c'est que je dois garder le morceau, autrement, je supprime afin de faire de la place pour un nouveau son. Je m'installe bien confortablement sur le transat et je commence mon petit travail. Les yeux fermés et avec de la musique, il ne pouvait arriver qu'une seule chose, que je m'endorme ! Je fais donc un petit somme et c'est la faim au ventre qui me réveil bien plus tard. Quand je reviens à moi, je me sens un peu déboussolée. Je ne sais pas quelle heure il est, mon ordinateur se trouve éteint, probablement qu'il n'a plus de batterie. Mais surtout, j'ai chaud et soif. Je remballe mes affaires pour rejoindre la cuisine et manger quelque chose. Par miracle, je n'oublie pas de descendre également ma tasse de café. Arrivée à la cuisine, j'y trouve Max qui est justement en train de cuisiner. Je dépose ce que j'ai dans les mains sur la table.
« Ho, j'espère qu'il y en aura un peu pour moi, parce que j'ai une de ces faims ! Et j'ai soif aussi, je me sens brûlante, tu n'as pas chaud toi ? »
Je m'approche de la jeune femme pour venir la saluer en lui déposant un bisou sur la joue sans trop la déranger dans ce qu'elle est en train de faire. J'en profite pour sentir la bonne odeur qui s'en dégage, j'en ai déjà l'eau à la bouche. Je lui demande comment elle va en m'avançant vers la frigo pour me prendre de l'eau bien fraîche. Comment ça se fait que je me sente si chaude ? Serait-ce parce que je me suis endormis quelques temps au soleil ?
« Alors, tu as bien dormi ce matin ? Et que penses-tu faire de la journée ? »
Je me crois midi, alors qu'en réalité, le soir est arrivé, le soleil a déjà commencé sa descente, il va bientôt disparaître pour laisser place à son amante la lune et je me suis bêtement endormi durant toute l'après midi au soleil laissant passer la journée. Et je ne vais pas tarder à m'en rendre compte, mais aussi je vais bien vite m’apercevoir que j'ai prit un sacré coup de soleil avec cette histoire de sieste. Mais pour le moment et encore pour quelques minutes, je crois n'avoir somnolé que quelques minutes.

KIELE
Kawaii

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Comment prendre un coup de soleil ?

Kawaii & Max

En sueur, la jeune femme se réveilla, s’asseyant immédiatement dans son lit. D’une main tâtonnante, elle chercha l’interrupteur de sa lampe de chevet et parvint à l’allumer. Elle cilla quelques instants, cherchant à s’habituer à cette nouvelle luminosité, à mieux percevoir son environnement. Maxim sentait son cœur battre violemment contre sa poitrine qui se soulevait à un rythme effréné à cause de son souffle court. Il lui fallut plusieurs secondes pour prendre conscience de ce qu’il s’était passé. Un cauchemar. Un de plus. Sa main glissa doucement vers son ventre qui avait contenu, durant quelques temps, un petit être en devenir, bien qu’il ne soit jamais arrivé à cela. La jeune femme poussa un long soupir avant de laisser sa tête aller dans les oreillers de son lit. Le phénomène devenait de plus en plus fréquent, elle qui avait pourtant espéré que les choses s’arrangent avec la fuite honteuse de son ex. Les séquelles physiques n’existaient plus et pourtant, psychologiquement, la jeune femme avait encore du mal à se détacher de tous ses évènements et les laisser aller dans son passé. Cela faisait pourtant trois mois que c’était arrivé.

Elle sortit de son lit, puis de sa chambre. Vêtue d’une petite chemise de nuit, elle s’était faufilée au devant de la chambre de Clay. Elle avait levé sa main, comme pour frapper à la porte, mais avait stoppé son geste. Son colocataire devait certainement être dans un sommeil profond et le réveiller de la sorte pour lui raconter ses mauvais rêves, ce n’était pas trop dans les habitudes de Max. Alors elle passa son chemin, se dirigeant dans la cuisine où elle se servit un verre d’eau. Puis, elle se posa de longues minutes dans le canapé. Comment pourrait-elle retrouver le sommeil après cela ? Ca s’annonçait ardu, compliqué. Et pourtant, après une bonne heure assise dans ce canapé, le sommeil revint et elle avait repris la route de sa chambre. Un regard posé sur son réveil et elle sut qu’elle avait bien de la chance d’être en jour de congé car elle n’aurait jamais réussi à tenir une journée complète éveillée après une insomnie pareille. Dans le plus grand silence, elle se recoucha et Morphée vint s’emparer d’elle pour l’emmener loin.

Quand elle se réveilla de nouveau, la lumière filtrait entre les rideaux beiges de sa chambre, offrant une lumière claire et poudrée à celle-ci. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, heureuse de cette fin de nuit qui s’était montrée comme bien plus bénéfique que la première partie. Se tortillant sous ses draps, elle s’étira longuement avant d’observer son réveil. 11:30 a.m. Eh ben, pour une sacrée grasse-matinée, c’en était une. Max n’était pas une lève-tard, toujours désireuse de se mettre en action et d’aider que ce soit à la colloc ou au bar de Clay. Elle bailla encore une fois avant de se lever et de sortir de sa chambre. Clay devait être parti depuis un long moment… Mais Kawaii ?

Arrivée il y a de cela un mois, la jeune recrue de la Golden Colloc avait su y trouver sa place. Max avait vu bien des gens aller et venir entre ces murs et à chaque fois, elle demeurait assez réservée aux débuts, essayant d’abord de savoir à qui elle avait affaire avant d’envisager de s’ouvrir à elle. Parfois, elle avait même eu beaucoup de mal à cohabiter avec des caractères assez forts, comptant toujours sur Clay pour l’aider et la soutenir dans certaines situations. Mais avec Kawaii, les choses étaient venues naturellement. Ce n’était pas une célébrité mais elle demeurait assez médiatisée. Peut-être avait-ce été les paillettes qui l’avait attirée à elle ? Maxim n’aurait su dire, mais rapidement, elle s’était prise d’affection pour cette jeune femme et s’était bien entendue avec elle. Mieux, elle adorait la couver et s’assurer qu’elle allait bien, qu’elle s’intégrer bien dans cet environnement qui était d’abord celui de Clay et de Max. L’harmonie était alors revenue dans la collocation, pour le meilleur de tous.

Avançant timidement dans le salon, Max observa autour d’elle. « Kawaii ? » Seul le silence lui répondit et elle en déduit rapidement que la jeune femme avait du sortir. La brunette serait donc seule aujourd’hui. Elle sourit légèrement à cette idée et se dirigea dans la cuisine. L’heure n’était pas au petit-déjeuner et pourtant, elle avait une faim digne de celle-ci. Alors Max se lança dans la préparation d’un Brunch. Elle pressa les orange, réchauffa du café, confectionna rapidement une pâte à Pancakes, sortit œufs et bacon du frigo… Et se mit à table devant un brunch digne d’un Roi. Allumant, la télé, elle mangea bercée par les informations du jour. Quand cela fut fait, elle rangea le tout et mit le lave-vaisselle en route. Puis, elle se dirigea vers la salle de bain et se prépara. Elle avait choisi un simple T-Shirt marinière et un jean bleu. Elle enfila rapidement des ballerines et sortit faire quelques courses. Elle avait dans l’idée de faire une bœuf bourguignon, recette typiquement française qu’elle adorait depuis qu’elle l’avait mangée dans un restaurant. Elle avait hâte que Kawaii – qu’elle espérait rentrée à ce moment là – goûte à cela et lui en donne des nouvelles. Et puis, Clay ne mangeant pas là, elle lui en garderait au frais pour qu’il puisse également se régaler.

Elle ne rentra qu’une heure plus tard, plaçant ses ingrédients au frigo pour la plupart. Puis, elle s’employa à ranger l’appartement et les communs. Bordélique dans l’âme, elle savait que seule sa chambre pouvait être dans un état de champ de bataille, le reste se devant d’être clean car Clay était, en plus, un peu maniaque. Alors, elle passa l’aspirateur, lava la cuisine et rangea un peu sa propre chambre. Puis, voyant l’heure avancer, elle se lança dans la confection du dîner qui demandait plusieurs heures de cuisson. Avec soin, mélangeant les divers ingrédients, elle monta doucement le plat. Un bruit se fit alors entendre et elle releva brièvement la tête vers une Kawaii qui s’avançait vers elle. Elle eut un sourire chaleureux avant de reporter son attention sur la petite marmite, laissant de temps à autres les odeurs s’en échapper. A la remarque de sa colocataire, elle ne put s’empêcher de sourire. « Tu sais bien qu’il y en aura toujours pour vous ! Je n’ai juste pas eu le temps de faire de dessert, même si je crois qu’il reste du tiramisu d’hier… » Cuisiner, c’était bien tout dans la vie de la jeune femme qui aurait aimé pouvoir ouvrir sa propre enseigne sous le drapeau de la pâtisserie.

Quand Kawaii évoqua la chaleur, Maxim se contenta de hausser les épaules. Pour elle, non, il ne faisait pas particulièrement chaud, bien au contraire. Seuls les fourneaux lui offraient une chaleur secourable. Puis, Kawaii vint lui faire un bisou sur la joue. Il était vrai que la chaleur de la jeune femme se dégageait jusqu’à ce simple geste et elle comprenait mieux les dires de sa jeune amie. Relevant la tête, elle observa Kawaii qui lui tournait le dos, affairée dans le frigo, lui demandant comment elle allait. « Comme toujours, je vais bien ! J’ai eu une nuit assez agitée mais bon, ça arrive… Et toi ? Tu étais là haut ? » Elle reposa alors son regard sur les carottes qu’elle découpait en tranches. Et ce ne fut que lorsque que Kawaii lui posa une nouvelle question qu’elle s’interrogea franchement sur la santé de son amie. Sa journée ? Elle arrivait à son terme. « Euh, Kawaii, il est bientôt 18 heure tu sais… La journée se termine… Tu as de la fièvre peut-être ? » Et alors, elle releva la tête vers elle et se figea. Ses yeux s’écarquillèrent et elle plaqua une main sur sa bouche, l’air franchement paniquée, dévisageant la jeune danseuse. « Merde… Kawaii, ta peau ! T’es une écrevisse cuite au court bouillon ! T’as passé toute la journée au soleil ??? » Pour le coup, la brunette aurait pu en rire… Mais elle était davantage inquiète qu’autre chose.

crackle bones

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EVANS
Max

L'incontournable fou rire quand on croise une tomate !

Je suis un peu dans le coltard, rien d'étonnant après avoir fait un petit somme. Il est naturel de penser qu'après une bonne sieste, on se sent revivre. C'est normal de penser cela, après avoir dormi, on est censé ne pas se sentir fatigué, parce que justement on vient de se reposer. Mais ce que tout le monde ignore, c'est que plus on dort, et plus on se sent fatigué. Ça ne vous est jamais arrivé, de vous coucher tôt un soir, pensant que le lendemain vous serait plus en forme et le lendemain soir, vous sentir plus fatigué que la veille ? Oui ? Non ? Bon, peut être que c'est juste moi alors… De ce fait, est-ce que ça fait de moi quelqu'un d'anormal ? La question qui se pose, est-ce bien ou mal d'être différente ? Selon moi, il n'y a rien de mal à vouloir prendre le chemin de gauche quand tout le monde prend cela de droite parce qu'il est plus joli. Si être normal, c'est être un mouton dans cette étrange société, alors je préfère réellement être une bête de foire. Et ça tombe bien que je pense cela, car si je ne m'en suis pas encore rendu compte, je ne suis pas loin d'être un monstre de foire. Heureusement pour moi, ce que j'ai n'est qu'un simple coup de soleil et cela passera en quelques jours tout au plus une bonne semaine. Quoique pas si simple comme coup de soleil. Je vais l'apprendre à mes dépends, mais c'est une très mauvaise idée de faire un petit dodo sur son toit terrasse quand le soleil est haut dans le ciel et qu'il tape fort.

Mon corps est si chaud, j'ai l'impression de me transformer en radiateur. Je ne sais trop pourquoi, sans doute ai-je assez somnolé, mais j'ai fini par me réveiller. Le soleil est encore au rendez-vous et j'ai faim. Je songe donc facilement qu'il ne doit pas être loin de midi, peut être même que midi est passé, je l'ignore. Mon ordinateur n'ayant plus de batterie, je ne peux donc vérifier l'heure qu'il est sur l'écran éteint. Descendant de la terrasse, je me sens divaguer, je me sens brûlante. Je me gronde intérieurement, il n'est vraiment pas temps que je tombe malade. Tout indique que je couve quelque chose. Ça ne me ressemble pas de m'endormir en pleine journée et sentir ma peau si inhabituellement chaude ne me rassure pas. Je soupire en traversant le couloir, je songe à l'entraînement qui m'attend demain, je ne sais pas comment je vais pouvoir tenir si je couve une maladie. Vers a fin du couloir, je sens une bonne odeur venir me chatouiller les narines. Max doit être réveillée, et elle est passée au fourneaux. Je vais me régaler ce midi. Si elle n'a pas déjà fini, je vais pouvoir lui porter un petit coup de main, avec mes deux mains gauches quand il s'agit de faire la cuisine. Je dis alors à ma colocataire que j'espère qu'elle m'en a gardé mais aussi que j'ai chaud ou bien que la journée est particulièrement chaude. Allant me foutre la tête dans le frigo pour me rafraîchir et m'attraper une bouteille tout en demandant à mon amie comment elle va et ce qu'elle songe faire pour occuper sa journée.

L'adorable Max me rassure, me disant qu'il y en aura toujours pour moi et pour Clay. Cette fille est une vraie petite maman, elle est tellement attentionnée avec nous qu'il est impossible de ne pas l'adorer. Je ne suis pas vraiment habituée à ce que quelqu'un cuisine pour moi. J'ai grandi seule avec mon père, il n'était pas très doué en cuisine et ma mère n'a pas eu le temps de m'apprendre à faire de bons petits plats. Alors je retrouve en Max ce qui m'a si souvent manquée lorsque j'étais une petite fille. J'aime passer du temps avec elle et je m'amuse à me prendre pour une sorte d’apprenti avec elle. Je l'entends presque s'excuser de ne pas avoir eu le temps de faire un dessert. Je rigole, ayant la tête encore dans le frigo, je suis nez à nez avec le fameux tiramisu de la veille.
« Je confirme, il en reste suffisamment pour nous trois, on mettra la part de Clay de côté, ça lui fera plaisir ce soir »
Max me parle de sa nuit agitée, je sais qu'elle ne me parle pas d'une nuit qu'elle aurait passée avec un homme, mais plutôt qu'elle a eu du mal à trouver le sommeil, sans doute des cauchemars. Je ne partage pas sa vie depuis très longtemps, mais je commence petit à petit à la connaître, dans ce frigo, je fais donc une grimace, désolée pour mon amie. Elle n'épilogue pas sur le sujet, sans doute n'a-t-elle pas vraiment envie de donner plus de détail.
« J'étais en haut, en effet, je m’entraînais un peu avant de faire une petite sieste. »
Par la suite, elle me dit quelque chose d'étrange. De si étrange que je me relève d'un coup dans ce frigo et que je me cogne la tête. Me frottant le crâne, je me tourne vers Max.
« Que viens-tu de dire ? C'est impossible ! Je n'ai pas put faire une sieste si longue, si ?... »
Je m'interroge. Comment ce fait-il que je ne m'en soit pas rendu compte ? Comment ai-je put dormir autant ? J'ai pourtant bien dormi la nuit dernière. Ce que je me disais un peu plus tôt, plus je dors, et plus je me sens fatigue, cela confirme ce que je pensais. Ce n'était donc pas une simple sieste, mais carrément un somme comme en pleine nuit.

« Tu dois avoir raison, je dois avoir de la fièvre. En descendant, je me posais déjà la question, ce n'est pas habituel que je m'endorme comme ça en pleine journée, ni même que j'ai si chaud. »
Je me tiens en face de ma colocataire, je me sens bizarre. Et son regard ne me rassure pas. Au contraire, je m'inquiète. Je l'entends jurer, ce n'est pas habituel chez elle. Elle me parle de ma peau. Quoi ma peau ? Qu'est-ce qu'elle a ma peau ? Je suis une écrevisse cuite au quoi ? Je n'arrive pas à la suivre. Je me penche alors vers le grille pain en aluminium qui me renvoi un étrange reflet. Je vois quelque chose de rouge, de tellement rouge que j'ai du mal à me reconnaître.
« Ho bordel, c'est quoi ce délire ? J'ai du m'endormir au soleil sans m'en rendre compte… Mais qu'est-ce que je fais maintenant ? Je ne peux pas aller à l'entraînement dans cet état demain. Tu crois que je vais souffrir ? »
Pour l'instant, ça semble aller, mais qu'est-ce qui me dit que ça va continuer. Vue la couleur de ma peau, ce n'est pas qu'un petit coup de soleil…

KIELE
Kawaii

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Comment prendre un coup de soleil ?

Kawaii & Max

Une véritable amie, une colocataire un peu trop maternelle et surtout, quelqu’un qui vous veut du bien. Si on demandait aux connaissances de la jeune fille de la décrire, voilà ce qu’ils vous répondraient certainement, sans trop d’hésitation. Bon, évidemment, ils relèveraient certainement un certain manque de confiance en soi et une maladresse tantôt pardonnable, tantôt maladive. Et pourtant, tous savaient que cette jeune femme n’était là dans leur vie pour y mettre un peu de bonheur et les rendre plus heureux qu’ils ne l’étaient auparavant. Alors si elle pouvait faire de même avec Kawaii qu’elle ne connaissait que depuis quelques mois, alors elle le ferait sans hésiter. Elle adorait cette nouvelle tête dans leur grand appartement qui, parfois, jouait de malice en se glissant dans la peau d’un commis de cuisine digne d’un clown mais pourtant fortement sympathique. Les deux jeunes femmes s’entretenaient alors de sujets qu’elles n’osaient pas forcément mettre en avant quand le dernier membre du trio était présent. Et pour l’heure, ce fut d’ailleurs l’état physique de Kawaii qui en fit les frais.

Les mains plaquées sur la bouche et les yeux écarquillés, Maxim dévisageait celle qui vivait avec elle avec horreur. Elle en oublia durant un temps la viande mijotée qui poursuivait sa cuisson dans la marmite. Alors quand la jeune femme lui demanda si elle pensait qu’elle allait souffrir. Max essaya de garder son calme, affichant cependant une franchise qui lui était propre. « Souffrir ??? Mais tu n’as pas déjà mal, là ? » Et alors, Max abandonna définitivement les fourneaux à leur sort, s’essuyant les mains d’un torchon avant de faire signe à Kawaii de la suivre. « je crois que tu peux faire une croix sur ton entrainement… Le moindre contact avec ta peau risque d’être une torture… Je parie que tu n’arriveras même pas à t’habiller… » Elle ouvrit la porte de sa chambre et se dirigea vers son armoire où elle rangeait sa petite pharmacie personnelle. Les coups de soleil, avec une peau telle que la sienne, ça la connaissait et elle savait exactement comment les gérer. Un peu de paracétamol, de la biafine étalée sur le corps et surtout, pas de nouvelle exposition solaire avant un bon moment…

Elle tendit le tube de crème à Kawaii. « Tiens, on va t’en mettre une sacrée couche sur toutes les zone où ta peau a brûlé… J’aurais jamais cru dire ça un jour mais, zou ! Enlève ton T-shirt, on va te tartiner comme il se doit… » Il allait falloir faire fi de la pudeur dans un moment pareil. D’un regard assez inquiet, Max observa de nouveau les zones rougies de la peau de la jeune femme. Elle avait la chance d’avoir le teint naturellement hâlé, sans quoi sa peau ne serait plus rouge mais tirerait certainement sur le violet, comme ces brulures violentes que l’on peut subir parfois. « Bon, règle n°1, évite de mettre du chaud sur ton corps pendant un certain temps… Une brûlure au fer rouge, ce serait de la petite laine à côté de l’effet que ça ferait, crois-moi. Donc si t’avais prévu un sauna pour les deux semaines à venir, tu peux annuler. » La brunette étala un peu de crème sur ses mains, s’asseyant sur le lit, invitant Kawaii a venir à côté d’elle. Les épaules rougies de la jeune femme faisait peine à voir et Max soupira doucement. « Ca va pas être agréable, je te préviens… » Sur ces douces paroles rassurantes – ou pas – elle déposa ses doigts couverts de crème froide sur les brûlures qu’avait la jeune femme, commençant à masser avec le plus de légèreté possible la peau certainement douloureuse ou qui ne tarderait à l’être. « Désolée… Sinon, pour ce qui est de tes entrainements, il n’y a pas moyen pour toi d’annuler ou reporter ? Parce que demain, je te jure que tu ne supporteras rien, pas même le fait d’être allongée… Ah, faudra que tu prennes du paracétamol. Ça t’aidera à encaisser la douleur et à dormir cette nuit. »

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Max

L'incontournable fou rire quand on croise une tomate !

Je crois que je suis un peu malade, ou bien je couve quelque chose. Quelque chose comme un bon rhume, ou une petite grippe. Dans tous les cas, j'espère que ce n'est rien qui me mettra au tapis pour la semaine à venir, sinon je peux dire adieu aux entraînements que j'avais prévus. Revoir la belle et grande famille de danse avec les stars que je dois retrouver demain pour nos retrouvailles avant la lancement de la nouvelle saison. Ce n'est pas demain que l'on va connaître la sélection de star que nous accompagnerons le temps d'une saison, ni même qui sera notre binôme pour ces quelques semaines. Mais nous commençons déjà les entraînements avec la joyeuse bande. Éventuellement, rencontrer les nouveaux danseurs, remplaçant ceux qui ne reviennent pas, retrouver ceux qui viennent retenter leur chance pour remporter le titre que l'on convoite tous. Si l'an dernier j'étais à deux doigts de l'emporter, atteignant la finale, cette année je suis remontée à bloc pour aller plus loin et gagner le trophée. Je suis remontée à bloc pour cette victoire prochaine, mais si je suis en train de tomber malade, ça ne va pas être ma fête cette semaine.

J'avais chaud, je me tenais là, la tête penchée dans le frigo pendant que Maxime, mon adorable colocataire me dévisageait. C'est vrai que je me sentais bouillante, mais cela se voyait à ce point pour qu'elle me lance un tel regard ? La voir me fixer de la sorte ne me rassure pas le moins du monde. Que ce passe-t-il avec moi ? Je comprends rapidement le pourquoi du comment quand je me penche sur le grille pain en aluminium afin de voir mon reflet. Je trouve rapidement ce qu'il se passe avec mon visage. Il est rouge. Aussi rouge qu'une écrevisse cuite. Aussi rouge qu'une tomate mûre, très mûre. Bonne nouvelle, je ne suis pas malade. Mais mauvaise nouvelle, j'ai un sacré coup de soleil. Je me tourne vers Maxime pour tenter de me rassurer, lui demandant si ça va faire mal. C'est la première fois que je me retrouve dans une telle situation, alors je ne sais pas ce qui m'attend… Sa réponse n'augure rien de bon.
« Euh… Ben non ! J'ai juste chaud… Vraiment très très chaud ! Mais mal… Non... »
Je la vois s'essuyer les mains sur le torchon, me faire signe de la suivre. Docilement, je lui enclenche le pas sans trop comprendre ce qu'elle veut faire. Je peux dire adieux à mon entraînement de demain. Zut, moi qui pensais que le coup de soleil était une bonne nouvelle par rapport à la maladie. J'aurais peut être même du mal à m'habiller. Je grimace d'avance. Je ne sais pas ce qui m'attend, mais apparemment ma colocataire s'y connaît en coup de soleil, et ce que je vais vivre dans les prochains jours ne semble pas très réjouissant.
« Ha, à ce point ? Mais c'est pas si terrible que ça un coup de soleil, non ? »

Je la regarde entrer dans sa chambre, restant sur le palier de la porte. Maxime se rend vers son placard d'où elle sort une petite trousse rouge ornée d'une croix blanche. Sans doute une pharmacie personnelle. Je connais ça, j'ai moi-même ma propre trousse de secours toujours avec moi. En fait, j'en ai même deux, une dans ma chambre, la seconde dans mon sac de sport. La mienne contient des bandages, straps, atèles et autres crèmes pour es contusions, entorses et autres accidents que l'on se fait souvent quand on fait du sport son métier. Les blessures ça me connaîent, mais jamais j'aurais pensé un jour devoir me soigner contre un coup de soleil. Alors le tube de crème que me tend mon adorable colocataire, je ne connais pas. Enfin, de nom si, mais c'est pour les coups de soleil ça ?
« Biafine ? C'est pas pour les brûlures ce truc là ? J'en utilisais sur mes tatouages les premiers jours pour les hydrater et qu'ils cicatrisent bien. »
Je l'entends me demander d'enlever mon haut. Je rigole, au moins, je n'ai pas perdu ma bonne humeur, ni mon humour.
« à vos ordres chef ! »
J'enlève donc mon top, découvrant alors la différence entre ma peau naturellement hâlée et ma peau brûlée au soleil le temps d'un après midi. C'est là que je me rend compte qu'en effet, le soleil a du vraiment bien taper pendant que je m'étais endormie… J'écoute attentivement ce qu'elle me dit.
« Donc douche froide, je suppose ? »
Ce n'est pas très grave, j'en prends de temps en temps, ça aide à la circulation du sang et vue comme j'ai chaud, j'aurais eu envie toute seule de me passer sous une douche froide. Et les sauna ce n'est vraiment pas mon truc, je me sens étouffer dans ces trucs, il m'a toujours été impossible de rester plus de 15 minutes sans faire un malaise. Je ne sais pas pourquoi.

En brassière sportive, je rejoins Maxime sur son lit qui me prévient que le moment à venir risque de ne pas être des plus agréable. Je me prépare donc à souffrir, ce n'est pas nouveau pour moi. Je me demande si ce sera pire qu'un lendemain d'une intense séance d'entraînement, quand je suis pleine de courbatures et qu'il m'est difficile de mettre un pied devant l'autre.
« Vas-y, je suis prête ! »
Je ne suis pas du genre douillette, mais je me prépare quand même, préférant même, fermer les yeux pour ne pas voir sa main approcher de ma peau rouge vive. Un léger sursaut me prend lorsque je sens ses doigts couverts de crème toucher ma peau. Surtout parce que ce contact est froid, plus que douloureux. Je soupire, c'est finalement presque agréable. Cette fraîcheur nouvelle est la bienvenue.
« Mhh, demain nous devions nous retrouver pour rencontrer les nouveaux danseurs et revoir ceux qui reviennent. Commencer les entraînements pour la nouvelle saison. Ils sont en train de sélectionner les stars qui vont participer, mais on n'aura pas les noms avant une bonne quinzaine de jours et les binômes ne seront formés à ce moment là. Je suppose que demain je peux ne pas m'y rendre, mais je dois prévenir, je n'ai aucune envie qu'ils pensent que je ne reviens pas ! »
j'ouvre les yeux pour regarder mon amie me passer la crème et lui sourire.
« Tu sais, c'est presque agréable de se faire tripoter par une fille ! »
Je rigole doucement, ce n'est pas un coup de soleil qui me fera perdre ma bêtise !

KIELE
Kawaii

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Comment prendre un coup de soleil ?

Kawaii & Max

Les coups de soleil, Maxim connaissait plutôt très bien. Malgré sa peau de brune, son teint clair n’était pas à l’abri de ces brûlures tant douloureuses que désagréables et qui avaient tendance à lui donner un teint digne d’une tomate bien mûre. Vu la carnation de peau de Kawaii, il y avait fort à parier qu’elle ne devait pas avoir trop souvent à faire à ce genre de petit souci et c’est pour ça que la jeune pâtissière prit la décision de réagir. Quand elle lui demanda si c’était si terrible que ça d’avoir un coup de soleil, elle leva les yeux au ciel. « Bah, j’espère juste pour toi qu’il s’atténuera plutôt rapidement… Vu ta peau, je parierais là-dessus, mais je ne suis pas dermatologue. » Finalement, elle l’entraîna à sa suite jusque dans sa chambre, mettant rapidement la main sur sa pharmacie personnelle.

Avec une vivacité remarquable, elle tendit le tube de Biafine à sa colocataire qui ne tarda pas à s’interroger sur l’utilité véritable de ce tube au vu de la situation. « Les coups de soleil sont des brûlures, tu sais… Et pas les plus marrantes, même si ça ne vaut pas celles que tu te fais en posant ta main sur une plaque de cuisson chaude, c’est sûr. » A qui cela n’était-il jamais arrivé ? Bon, certes, sa présence récurrente auprès des fourneaux faisait d’elle une cible pour ce genre de problèmes et elle aurait pu devenir actionnaire pour l’institut pharmaceutique qui commercialisait le produit. Pour le coup, Kawaii pouvait avoir confiance et il n’allait falloir que très peu de temps à sa peau pour absorber la crème.

Finalement, d’un ton un peu plus autoritaire, elle recommanda à Kawaii de retirer son haut pour qu’elles puissent appliquer la pommade. Elle rit légèrement avant d’obtempérer, non pas sans oublier d’appeler Max « chef », ce qui eut le mérite de la faire doucement sourire. C’était ça qu’elle appréciait le plus chez sa jeune coloc : sa simplicité et son humour à toute épreuve. Pendant qu’elle faisait cela, la brunette poursuivit ses recommandations, lui parlant de la douche qui risquait d’être un sale moment à passer et elle hocha la tête quand Kawaii lui demanda si la douche devrait être froide. « Sans être gelée non plus, parce que tu vas mal finir aussi dans ce cas-là, je pense… » Et finalement, le grand tartinage allait être lancé !

La jeune femme vint s’asseoir sur le lit et Max déposa un peu de crème dans le creux de sa main. Prévenant sa colocataire sur la température polaire de la chose, elle laissa la jeune femme prendre un long soupir avant de lui annoncer qu’elle était fin prête pour cette épreuve digne d’un épisode quatre de Koh-Lanta. Doucement, elle vint placer ses mains sur les épaules de Kawaii qui sursauta légèrement tandis que Maxim commençait à étaler la crème avec la plus grande délicatesse. Pour sûr, si elle se mettait à appuyer comme une folle, son amie allait hurler à la mort en deux temps trois mouvements. Après un court silence, Kawaii reprit la parole, expliquant alors à sa colocataire en quoi la journée du lendemain allait consister pour elle. Visiblement, ce serait plus des embrassades et des retrouvailles posées que de l’activité physique. « Bah, si c’est plus logistique que pratique, tu peux y aller… C’est plutôt si tu dois te lancer dans des danses avec de longs contacts ou des portés… Là, ça risque de ne pas être très drôle pour toi. » Max avait déjà vu la jeune femme en action et avait été émerveillée par le travail qu’elle réalisait. Bien que pas fan de ces émissions de télé, elle avait fait l’effort de suivre celle-ci pour Kawaii et pour la voir évoluer et ainsi discuter avec elle de cette passion qui était désormais son métier. Un peu comme elle avec la cuisine, si on voulait. Maxim avait même eu l’occasion de venir la voir en direct sur la tournée qu’ils effectuaient par la suite quand ils étaient passés à Washington et ce grâce à Kawaii qui leur avait dégotté des places à elle et Clay.

Perdue dans ses pensées, elle ne comprit pas immédiatement la blague de Kawaii, l’observant en cillant avant de rosir et de rire doucement. « Oh merde, t’es bête ! Mais remarque, maintenant que j’y pense, je tripote pas assez de filles, je devrais peut-être m’y mettre, quand on voit comment ça a pu se passer avec les garçons… » Son ex avait été violent et avait manqué de la tuer… Jusque-là, tout va bien, non ? Désireuse de changer de sujet, cependant, elle détourna le regard avant de replonger son regard azuré dans celui de Kawaii. « Tu me diras avec quelle star tu danses hein ? A tous les coups, ils vont te redonner le beau-gosse de service. Ah, et si tu arrives à avoir des billets pour les primes, j’aimerais bien revenir te voir un de ces quatre, c’était chouette la dernière fois. »

crackle bones

HJ : Désolée pour le temps de réponse... J'avais rayé ce sujet de ma liste, pensant que j'y avais déjà répondu... :/ :cache:

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