#Adricob 2 ♠ We danced on tabletops and we took too many shots

Clairement, il n’y a aucun doute sur le fait que l’ambiance n’aurait jamais pu être aussi électrique entre nous deux. Nos regards échangés, nos peaux collées l’une contre l’autre, nos souffles brûlants qui s’évaporaient dans l’air tandis que je sentais encore son membre à travers mes doigts, alors que je l’avais légèrement massé quelques instants plus tôt. Je ne savais pas ce qui nous prenait, mais je savais que si ça continuait on risquait en tout cas, de ne plus pouvoir remettre les pieds dans cette boîte de nuit de sitôt. Je ne pouvais pas m’empêcher de me mordre la lèvre en le regardant, alors que je pouvais clairement sentir tout le corps de mon meilleur ami qui continuait de se plaquer contre le mien de façon de plus en plus insistante. Mais comment j’aurai pu lui en vouloir, j’avais fait exactement la même chose il y a de ça quelques minutes à peines. C’est vrai que j’avais cherché plus que d’habitude, et à sentir nos deux envies, nous étions allés jusqu’au point de non-retour, il me semblait. J’affichais un sourire amusé à sa remarque, décidemment, où nous arrêterons nous ? Je passais une main sur sa joue, la caressant doucement, tandis que je tirais un peu ses lèvres des miennes, coinçant ma jambe sous son entrecuisse. « J’en doute pas un seul instant. » Je massais presque son membre de mon genou tandis que ses morsures à mon oreille me firent pousser un léger gémissement, que j’exagérai dans le creux de son cou juste pour lui faire monter son envie. J’étais envahi par tellement de sens à la fois que je perdais pieds, et curieusement ça me plaisait complètement. Mes mains restèrent alors sous son t-shirt, caressant cette fois ses hanches sans aucune hésitation, trouvant sa peau douce sous mes doigts. Je glissais parfois dans le bas de son dos jusqu’à ses fesses, tout en le regardant pour observer ses réactions tout comme il essayait d’observer les miennes. Le désir ne cessait de grimper à travers mon corps et je comprenais que finalement, à part les filles, j’avais sans doute des tendances à être attiré par mon meilleur ami, en tout cas d’un point de vue physique. Ça aurait pu être gênant si ça n’avait pas été nous, mais nous, c’est particulier et rien ne changerait jamais notre amitié, je le savais. Même si je commençais à m’en vouloir un peu. « Pourquoi j’irai voir ailleurs ? C’est bien toi le plus bandant ici non ? » Je souriais en coin alors que mes doigts remontèrent agripper sa nuque. Jusqu’à maintenant j’avais considéré ça comme un jeu mais lui, finalement je ne savais pas comment il ressentait tout ce qui était en train de se passer entre nous. J’avais un moment repris les caresses contre son membre dans la paume de ma main encore brûlante, insistant parfois des petites pressions sur le bout, jusqu’à entendre sa question et ses remarques, qui me firent m’éloigner doucement. J’avais retiré sagement ma main, passant mes bras autour de son cou. Pas besoin de m’éloigner d’un coup, mais j’étais un peu perturbé comme si je me rendais compte que les choses pouvaient être autrement pour lui. Je riais doucement, en déposant un long baiser dans son cou, puis remontant sur sa joue en le regardant sérieusement. « Tu te fous de ma gueule, peur ? Je sais que t’es bien membré mais quand même. » Je secouais la tête, posant doucement mon front contre le sien en baissant les yeux lentement. Je ne savais pas trop quoi penser, mais j’étais pour le moment certain que je ne voulais pas trop parler de tout ça. « Il y a rien qui me gêne, c’est juste, t’es mon Jacob quoi, alors ça paraît un peu…Trop non ? » Je riais doucement en l’embrassant sur la joue encore une fois. Ok j’essayais de diminuer ma totale envie de lui, mais il faut avouer que c’était presque flippant de bander pour un mec, même si c’était lui. « Allez viens, on va au bar. » Je prenais sa main en souriant.

Naturellement, au bout d’un moment, j’avais fini par m’éloigner de lui, éloigner nos corps doucement malgré toute mon envie, et la chaleur qui se dégageait de nos peaux. Je ne pouvais plus nier, ça aurait été mentir, si j’avais seulement osé dire que je ne ressentais rien de physique pour mon meilleur ami à ce moment précis. Le bassin contre son bassin, la chaleur brûlante, les souffles courts et haletants, c’est exactement ce qui nous avait unit pendant de longues minutes devant un attroupement de personnes qui n’avaient sans doute pas su comment réagir face à ce genre de contexte. Peu importe qu’on me prenne pour un mec qui aime les mecs, ce soir je venais de comprendre que j’étais bien hétéro, mais que j’avais des curiosités vers mon meilleur ami mais je savais que c’était seulement pour lui. Notre lien était si particulier, si fusionnel, que ça ne pouvait pas être autrement, il était le seul garçon pour qui je pouvais avoir des picotements sous la ceinture, et tout ce que nous faisions venait de me le prouver. Outre tout cela, j’avais toujours trouvé Jacob beau garçon, alors, c’est vrai que je ne pouvais mentir à ce propos, il était plus qu’attirant, et ma dureté d’entre mes jambes me l’avait prouvé encore une fois. Je m’étais mordu la lèvre à ses paroles, je ne pouvais pas répliquer, il savait que j’avais envie de lui et je savais qu’il avait envie de moi. Est-ce que tout ça aurait pu continuer à aller encore plus loin, sûrement, je ne voulais à ce moment, pas le savoir. Lorsque j’avais saisi son membre au creux de ma main, j’avais senti une décharge parcourir mon corps tout entier, et des foudres de plaisir s’étaient mis à se noyer à l’intérieur de moi. Jacob m’excitait, c’était aussi simple que ça. Ses paroles, je ne pouvais que les écouter, il disait sans doute vrai, je ne savais plus réellement où j’en étais. Trop de choses se bousculaient dans ma tête, et mon cerveau semblait sur le point d’exploser, tout comme mon membre tiraillé entre désir et raison. En m’éloignant de lui, j’étais persuadé d’avoir fait le bon choix. Après tout c’était mon meilleur ami et le jeu devenait trop précis, trop clair pour moi. Je n’avais pas honte d’éprouver tout ce désir, mais je me sentais gêné, comme si j’avais peur d’être jugé. Je ne craignais pas un changement dans notre amitié, bien au contraire. C’était nous, et tout nous est permis, mais j’avais l’impression, que si j’allais encore plus loin, je changerai. « J’en doutais pas tu sais.. Et puis tu sais très bien que je le suis encore plus. » J’avais souris, et je l’avais ramené au bar, histoire de ne pas aller plus loin. Pourtant le creux de ma main se souvenait encore de la sensation.. Assis au bar, j’essayais d’éviter un peu son regard je dois bien le reconnaître, et pour autant je ne regrettais pas. Je soupirais, alors que je commandais un autre verre, tandis que le serveur me souriait. J’haussai les épaules en tentant de le rassurer sur la suite des évènements. « Je sais. Pour moi il n’y a rien de mal non plus si c’est toi, je veux dire, t’es Jacob. On sait qu’on peut tout faire, t’es mon meilleur ami et ça changera jamais, mais… » Je soupirais en secouant la tête. « J’aime pas les mecs c’est tout, restons en-là sur ça, je veux boire. » Je souriais pour stopper la discussion, revenant alors à une soirée banale. Entre verres et rires.