[Adricob#3] -HOT- La vengeance c'est mal il paraît

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Adriano & Jacob

La vengeance c'est mal il paraît.

Il y a de cela quelques semaines j'ai vu mon meilleur ami pour une soirée en boîte de nuit. A la base je m'attendais à ce qu'on soit proches comme on a l'habitude de l'être à chaque fois qu'on est ensemble mais étrangement beaucoup de choses se sont produites durant cette soirée que nous avons passés ensemble. On peut dire qu'on s'est considérablement rapprochés au point même où c'en est grisant même choquant, il m'a touché au niveau de mon anatomie, on s'est embrassés, il m'a fait des avances et par dessus tout il est excité, il était dur a niveau de la ceinture. Pour un hétéro c'est assez étonnant mais ce qui m'embête dans cette histoire ce n'est pas vraiment qu'on se soit rapprochés à ce point, à la limite ça c'est juste un bon point ça me prouve que je ne le laisse pas indifférent et si j'arrive à faire craquer des hétéros autant dire simplement que ça fait plaisir bien sûr. Néanmoins oui ce qu'il m'embête c'est que durant cette soirée il a mit à tout ceci, à ce simple rapprochement par l'humour me faisant comprendre à sa façon que je suis son meilleur pote et que ce qu'on faisait était mal, que j'étais son Jacob et que ça lui suffisait. En bref il m'a mit un énorme vent dans la gueule et je n'aime pas ça. Rares sont les personnes qui m'ont mises des vents comme ça donc je suis un peu blasé par ce point, je ne m'y attendais pas faut bien se le dire. Je n'ai pas pour habitude qu'on me repousse et le fait est que Adriano l'aie fait ça me refroidit pas mal. D'autant plus que j'ai terminé la soirée seul avec ma main droite alors que ça faisait tellement longtemps que je ne m'en étais pas servi, tellement longtemps que je ne saurais donner une date. En soit je suis blasé et vraiment frustré face à tout ceci. Aujourd'hui justement je dois le voir, on est censé aller faire du sport à la salle ensemble comme on a pour habitude de le faire, je suis impatient d'y être mais d'un autre côté je suis également stressé, je ne sais pas comment ça va se passer et ça m'inquiète un peu. Alors, tandis que je me gare sur un parking non loin de salle je consulte mon téléphone et découvre que je n'ai aucun message puis je sors de ma voiture de sport et pénètre à l'intérieur de la salle. « Salut. » Dis-je à la meuf de l'accueil qui me sourit tendrement tandis que moi je ne lui accorde aucun sourire. Après quoi je vais jusque dans les vestiaires et je me change, mettant une tenue plus confortable que mon costume du boulot. Une fois prêt je range mes affaires dans un casier, gardant la clé à l'intérieur de la poche de mon short de sport puis je me rends au niveau de la salle et vois Adriano en train de s'activer sur un tapis de marche, je m'approche de lui en souriant bien qu'un peu nerveux et une fois à sa portée je le dévisage. « Salut mon pote. » Lançais-je simplement d'un ton doux tandis que je le scrute longuement. « Je suis pas trop en retard j'espère ? » Demandais-je le plus chaleureusement possible tandis que je grimpe sur le tapis de marche et le mets en marche commençant à marcher lentement puis je me mets à courir. « Comment tu vas depuis... Enfin bref... Comment tu vas ? » Interrogeais-je tout en m'efforçant de ne pas penser à ce qu'il s'est passé la dernière fois, autant ça le met mal à l'aise lui aussi, autant il sait pas comment se comporter, c'est possible...

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La vengeance c’est mal il paraît

Adriano & Jacob

Quoi de mieux après trois heures de TD dans un amphithéâtre bondé, que de retrouver son meilleur ami à la salle de sport, afin de pouvoir discuter de tout, et de pouvoir se défouler en même temps. Autrefois, je n’aurai sans doute répondu rien, mais en ce moment, je dois bien avouer, que j’étais un peu perdu. Depuis la dernière sortie que nous avions faite ensemble, je ne l’avais pas revu, et je ne peux pas dire que j’ai vraiment pris le temps de lui donner des nouvelles. Il faut dire que notre soirée en boîte n’avait pas tout à fait été aussi banale que d’habitude, et c’était sûrement autant de ma faute que de la sienne, puisque je n’avais pas cherché à rendre les choses moins étranges ce soir-là. Alors que j’étais sur mon vélo, je repensais à tout ça, à ce que nous avions eu l’indécence de faire en plein milieu de la boîte, endroit pourtant public. Je me souvenais de toute l’histoire dans les moindres détails, de nos corps collés, de mon bassin contre le sien, de son regard rempli de désir, du goût de ses lèvres contre les miennes. Alors que je me dirigeais vers la salle de sport, je ne pouvais pas m’empêcher de rougir tout seul assis sur mon vélo, en plein milieu de la rue. Je me demandais, si j’avais bien fait de jouer à son petit jeu, d’aller aussi loin dans la provocation. Si sur le moment je m’étais senti léger et totalement possédé par le désir, j’avais quelque peu l’angoisse de croiser Jacob et de l’entendre me reparler de ce moment. Au fond de moi, je savais très bien que j’avais eu envie de lui comme je n’aurais jamais pu avoir envie d’un autre homme. C’est mon meilleur ami, et c’est sans doute pour ça qu’il était le seul que je puisse seulement désirer. J’avais mis une vingtaine de minutes avant d’arriver à la salle de sport. Le temps de descendre de mon vélo, d’aller montrer ma carte d’abonnement pour pouvoir entrer et de faire un rapide tour dans les vestiaires pour enfiler un short. Aujourd’hui j’avais décidé de rester torse nu, heureusement dans une salle de sport, ça n’avait rien d’étonnant, et j’avais de quoi être fière de pouvoir montrer mon corps. Je m’étais dirigé vers un tapis de course, mes écouteurs sur mes oreilles. La salle était vide et ça n’avait rien d’étonnant pour un jour de semaine. J’aimais profiter de mes heures de creux pour pouvoir avoir le loisir de posséder entièrement l’endroit. Alors que j’avais commencé à courir, j’avais aperçu une silhouette connue s’avancer près de moi. J’avais souris en le voyant arriver. J’avais un peu craint le moment de se retrouver et pourtant maintenant, c’était comme si rien ne s’était passé. Impossible de se sentir mal avec Jacob. « Salut ! » Je retirais l’écouteur de mon oreille en le saluant d’un sourire amical. « T’inquiètes, je suis là depuis dix minutes à peine. » J’haussai les épaules. De toute façon même si j’avais du l’attendre une heure, j’avais largement de quoi faire ici. Je lui tapais amicalement l’épaule en lui faisant un clin d’œil. Je ne voulais pas vraiment reparler de ce soir-là et pourtant quand les souvenirs remontaient, tout mon corps s’activait, se souvenait des sensations que j’avais éprouvé. Et dans les moindres détails. « Oh ça va. Et t’inquiètes, il y a pas de malaise. Ça va, même depuis qu’on s’est tripoté toute la soirée. » Je riais doucement en détournant les yeux. Je préférais prendre ça à la détente, après tout pas besoin d’être gêné. En tout cas je crois. Et je ne voulais pas le mettre mal à l’aise.

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La vengeance c'est mal il paraît.

Définitivement, je ne sais pas comment ça va se passer lorsqu'on va se voir et c'est précisément ça qui me stresse dans toute cette histoire : ne pas savoir, être dans le vide quoi. C'est assez embêtant pour moi, je suis dans une situation inconfortable face à tout ceci, je ne sais pas comment je dois me comporter avec lui. Si je dois faire comme rien ne s'était passé franchement c'est mal partit parce que je sais ce qu'il s'est passé et il le sait aussi. J'ai aimé ça et il a aimé également il n'y avait qu'à voir la bosse sur son jean pour qu'on le comprendre, il n'y avait qu'à voir comment il se collait à moi en gémissant son plaisir contre mon cou ou ma bouche. Honnêtement c'est assez embêtant de ne pas savoir quoi faire, depuis ces quelques jours passés sans nous voir j'ai essayé de faire profil bas, de ne pas donner trop de nouvelles, là je l'ai juste contacté parce que je me rendais à la salle de sport sinon je ne pense pas que je l'aurais contacté histoire de lui laisser prendre le temps d'accepter ce qu'il s'est passé entre nous. Je ne peux rien faire de plus, franchement je ne pense pas qu'il aura envie d'en parler, ça m'étonnerait fort, vu comment la fin de notre soirée s'était finie je me dis qu'en fin de compte il vaut mieux que je me taise par rapport à tout ceci. Mais en attendant moi je me sens mal, c'est gênant merde et j'ai horreur de me retrouver dans de telles situation. Pire encore me retrouver à me faire rejeter comme ça j'apprécie pas trop, c'est rare quand ça m'arrive et là je me sens mal, vraiment mal, je suis frustré, je m'attendais à certaines choses, je m'attendais à ce qu'il se détende... Mais je mentirais aussi si je disais que je ne m'attendais pas à ce qu'il se recule et décide de mettre un terme à notre rapprochement soudain. Oui je serais un énorme menteur parce que c'est vrai que je m'y attendais également mais j'ai eu de l'espoir, de l'envie tellement profonde que ça aille plus loin que du coup ça me fait vraiment mal au plus profond de mon cœur qu'il m'aie rejeté de la sorte. Bien sûr je pense surtout qu'il a besoin de temps et d'énergie supplémentaire pour accepter tout ceci, pour accepter le fait est qu'il a pu avoir des vues sur un garçon et plus encore sur moi. Dans ses yeux ça se voyait qu'il me désirait donc je pense qu'il a besoin de prendre son temps par rapport à tout ceci mais franchement je ne suis sûr de rien en cet instant précis et je pense que seul le temps réussira à me dire si oui ou non il se passera à nouveau quelque chose. Néanmoins, la seule chose dont je sois sûre c'est que je ne chercherais pas à ce qu'il se passe quoi que ce soit entre nous, j'attendrais qu'il me fasse un signe, moi je ne chercherais pas. Après évidemment s'il me cherche à nouveau, s'il essaie à nouveau d'aller plus loin, me faisant comprendre par des mots ou des gestes qu'il a envie de recommencer, là j'accepterais mais ça ne viendra juste pas de moi. Me concernant je suis profondément emballé face à l'idée que ça recommence mais je le laisserais venir vers moi, ça se passera, je l'espère en tout cas. Alors, une fois que je fus arrivé à la salle de sport je me change et file au coin sport tout en me posant auprès de lui en lui demandant si je n'ai pas trop de retard, en entendant sa réponse je souris et le dévisage longuement tout en lui demandant comment il va en entendant ses mots je le fixe longuement et me mets à courir plus rapidement sur le tapis de marche. « Je vois... Bon et bien tant mieux si ça va... » Répondis-je simplement en me mordillant la lèvre inférieure, tant mieux c'est une bonne chose s'il n'y a pas un malaise trop pesant entre nous, de base c'était la dernière chose que je voulais et je ne souhaite d'aucune façon qu'il y en ai un encore plus intense entre nous. En vérité je souhaite que tout se passe bien, vraiment bien même, et pour le coup je compte bien ne pas me prendre la tête. « Alors quoi de neuf ? Les cours tout ça, qu'est-ce que ça donne ? » Demandais-je histoire de changer de sujet une bonne fois pour toute et essayer de ne plus penser à ce qu'il s'est passé entre nous même si c'est difficile. Clairement à chaque fois que je le regarde je revois ses yeux désireux que je le prenne violemment contre un mur et putain c'est assez gênant...

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La vengeance c’est mal il paraît

Adriano & Jacob

Est-ce que je sentais la tension à la fois morale et sexuelle qui était en train de s’installer doucement entre nous deux ? Bien sûr que oui. J’avais beau faire comme si j’étais décontracté, comme si la situation n’était pas différente de d’habitude, elle l’était, c’était clair, et il le savait tout autant. J’avalais doucement ma salive tandis que je lançais l’allure du tapis de course pour qu’elle soit un peu plus rapide. Courir me vidait la tête, mais je crois que cette fois, j’aurai beau foncer à en perdre haleine, il me serait impossible de m’échapper de toutes les pensées qui volaient dans mon esprit. Je voulais réellement faire au mieux, ne pas m’attarder sur ce qui s’était passé entre nous, mais j’avais comme l’impression que Jacob avait encore les souvenirs de nos dérapages en tête. Je le connaissais comme moi-même, alors je me doutais bien, qu’il y pensait encore lui aussi. J’avais décidé de ne pas en parler, mais quelque chose me disait que ça ne servirait à rien de résister, et que tôt ou tard, le sujet finirait par revenir à la gueule, qu’on le veuille ou non. Je soupirais un peu, alors que la sueur commençait à se former contre mon torse qui luisait, et ça soulignait mes abdos. J’ai toujours pris soin de mon corps, et j’ai toujours été considéré comme un beau mec, d’ailleurs, c’est aussi pour ça que j’étais devenu modèle photo en parallèle de mes études. Passant une main dans mes cheveux pour les remettre en arrière, je dérivais lentement le regard vers Jacob. Maintenant, quand je le regardais, je ne pouvais pas m’empêcher d’associer chaque partie de son corps à une sensation que j’avais ressentie. C’était étrange et terriblement excitant à la fois, ce qui m’embêtait fortement. Je ne voulais pas rejouer à ça, pas déjà. « Ouais…Tant mieux. » Je lui avais souris sincèrement. Pour moi, ce qui s’était passé devait rester mon propre malaise, je ne lui en voulais pas, et ça n’avait rien changé à mon amitié totale pour mon meilleur ami, il le sera toujours et à jamais, et rien ne pourra nous séparer, même pas un dérapage de corps brûlants. Pourtant, mon cœur battait un peu plus vite, mes yeux s’attardaient plus souvent qu’à l’habitude sur ses hanches, sur son cou, sur toutes ces zones que j’avais pris plaisir à embrasser, et qui m’avaient fait désirer son corps tout entier comme je n’aurai jamais cru pouvoir le désirer. Je me mordais doucement la lèvre tandis que j’observais un peu le mouvement de son bassin, et puis je détournais rapidement les yeux avant qu’il ne s’en aperçoive. Finalement, j’avais simplement peur de m’être trompé sur ma sexualité, ou qu’il croit simplement que ça changera quelque chose entre nous, car pour moi ça ne sera pas le cas. « Oh franchement super. Mon stage se passe de mieux en mieux je dois dire. Et puis je suis toujours premier de ma promotion donc j’ai pas de problèmes de ce côté-là. J’ai bientôt une semaine de congés, faudra qu’on essaye de bouger un peu. » Je me tournais vers lui, le torse en sueur, et je passais une main dans mes cheveux, l’air érotique sans même m’en rendre compte, uniquement par le regard excité d’une coach qui passait par là. Mais moi c’était Jacob que je regardais en faisant ça. « Putain j’ai chaud. » Je fis glisser un peu mon short, laissant apparaître le début de mon boxer. A croire que le chauffage était allumé exprès dans cette salle. Je soupirais en tournant les yeux vers mon meilleur ami. Je crois que je ne me rendais pas compte de l’érotisme ambiant que je lui foutais en pleine tronche. « Et toi le travail ? » Je souris simplement.

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La vengeance c'est mal il paraît.

Bon, de toute évidence il ne semble pas m'en vouloir pour cette petite partie de douceur qu'il y a pu y avoir entre nous il y a encore quelques semaines de cela lorsque nous étions dans cette boîte de nuit et d'un sens je m'estime ravi que ce ne soit pas le cas parce que pour tout dire c'est précisément de ça dont j'avais peur lorsque j'ai décidé de me rendre à la salle de sport aujourd'hui et donc de le rejoindre. En effet je craignais qu'il y ai un malaise cuisant entre nous comme après ce qu'il s'est passé entre nous quand nous étions encore dans la boîte, après qu'il m'aie foutu un putain de vent en pleine gueule quoi. Je craignais le pire et c'est justement ça qui m'a effrayé dans cette histoire : je m'attendais à certaines choses et sa réaction n'a absolument pas répondu à mes attentes les plus profondes. Néanmoins, je suis bien obligé d'admettre que d'une façon ou d'une autre tout ceci me laisse relativement assez froid, je ne sais définitivement plus comment me comporter. Lui s'il a envie de faire comme si rien de tout ceci ne s'était produit moi ce ne sera pas mon cas, cette expérience sensuelle a existé et je l'ai apprécié et lui aussi il l'a appréciée cette expérience.... De ce fait difficile de savoir réellement quoi faire : en discuter tout simplement avec lui, lui dire ce que je pense ? Ou alors faire profil bas pour le moment et attendre bien patiemment qu'il se fasse une raison à tout ceci ? Autant dire simplement que je suis perdu et que je ne sais vraiment pas comment me comporter mais pour l'heure est-ce que ça a tout simplement une réelle importance ? Non, je ne crois pas. Le mieux à faire pour moi est que j'évite de songer à tout ceci, même si c'est dur, et que je me concentre sur le moment présent à savoir ma course sur le tapis de marche. Évidemment ce n'est pas facile de ne plus penser à tout ceci parce qu'en fin de compte je ne sais pas quoi penser, je suis perdu, chamboulé même, ça me fait du mal de me dire qu'il m'a rejeté. Définitivement je ne suis pas habitué à ce qu'on me fasse un coup pareil, voilà pourquoi je me sens aussi mal en cet instant précis. Être aussi lâchement abandonné franchement ça craint et ça fait mal à mon égo, moi qui ai pour habitude qu'on me tombe dans les bras limite en un claquement de doigts autant dire simplement que ça me fait un coup au moral que mon meilleur ami m'aie fait un coup pareil. Néanmoins je ne lui en veux pas, je comprends sa position, il doit être mal surprit lui aussi face à tout ce qu'il vient de se produire, enfin ce qu'il s'est produit il y a quelques semaines lors de cette soirée, ça doit le chambouler lui aussi de se dire qu'il n'est peut-être pas aussi hétéro qu'il le pensait.... Enfin bon tout ça pour dire que je comprends mais la douleur est quand même bien présente. Bien sûr je ne cache pas non plus que le voir torse nu à côté de moi ça n'aide pas à ce que je reste calme mais bon ça a la limite je me fais une raison, j'ai un self-control du tonnerre en général. Finalement je lui demande de ses nouvelles et quand j'entends ses mots j'acquiesce et le scrute longuement, laissant parfois mon regard dévier vers son torse bien en muscle et ça me plaît bien, mais bien rapidement je tourne le regard vers le mur en face de moi histoire de me changer les idées. « Que du bon alors ! On s'était dit qu'on partirait au Mexique, ça te tente toujours ou tu préfères y aller à une autre période de l'année ? » Dis-je d'une voix douce tout en essayant d'être aussi naturel que possible face à tout ceci. Puis il fait un commentaire sur la chaleur dans la salle, je reconnais que je ne m'en étais pas rendu compte mais maintenant qu'il le dit je dois bien admettre que c'est vrai : on crève de chaud ici. « C'est vrai maintenant que tu le dis j'avoue il fait chaud. » Répondis-je simplement tandis que je baisse la vitesse du tapis de marche et j'enlève mon t-shirt que je laisse pendouiller autour de mon cou. En faisant évidemment je m'attends à ce qu'il me regarde furtivement mais d'un autre côté je le fais parce que j'ai vraiment très chaud et puis évidemment si ça peut lui donner des idées ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre. De base je n'ai pas encore dis mon dernier mot et si je peux lui donner envie de ma personne sans rien faire de bien particulier j'en serais d'autant plus heureux. Après quoi, je remets le tapis de marche à la vitesse de tout à l'heure et je me remets à courir tandis qu'il me demande à mon tour comment ça se passe avec mon entreprise. « Et bien ça va. On peut même dire que ça va plutôt bien, j'ai ma secrétaire personnelle qui va démissionner incessamment sous peu et j'ai découvert que mon employée qui est allé à Tokyo pour élargir mon entreprise était en fait la nana à côté de qui j'étais assis pendant le vol. Et je t'avais raconté mais je savais pas que c'était mon employée, je te raconte même pas la gueule qu'elle a tiré qu'elle m'a vu dans mon bureau. Quand on se dit que pendant tout le vol je l'ai chauffée un max et qu'elle m'a remballé comme elle le pouvait crois moi ça a dû lui faire un choc d'apprendre que je suis son patron. » Contais-je avec un petit rire tandis que je scrute longuement mon meilleur ami sourire aux lèvres, effectivement entre Amaya et moi ce fût compliqué, quand j'ai pris l'avion en Décembre pour Tokyo elle avait déjà réussi a faire ce qu'il fallait pour élargir mon entreprise résultat je me suis déplacé pour rien. Et comme par hasard nous étions assis à côté l'un de l'autre pendant le vol de retour pour Washington, étant à mon goût j'ai tout fais pour la mettre dans mon lit mais ça n'a pas fonctionné. Elle aussi elle me résiste, oui elle aussi, mais bon je sens que d'ici quelques temps j'arriverais à la mettre dans mon lit, on verra bien ce qu'il en est. « Je lui ai proposé la place de Claire pour qu'elle devienne donc ma secrétaire personnelle elle a tiré une drôle de tronche quand je lui en aurais parlé elle s'est mise à croire que je voulais l'engager pour la sauter figure toi. Bon c'est en projet je dis pas, si elle devient ma secrétaire personnelle je la baiserais bien violemment comme je baisais Claire auparavant mais j'attends de voir ce qu'il en est, je te tiendrais au courant. » Expliquais-je à mon meilleur ami en haussant des épaules, effectivement, je tente de faire comme si tout était normal, c'est ce qu'il tente de faire alors autant que j'essaye de faire pareil et puis qui sait, autant ça le rendra peut-être jaloux que je passe à autre chose aussi rapidement. On verra bien..

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La vengeance c’est mal il paraît

Adriano & Jacob

L’impression qu’il me donnait, c’était d’être à nouveau comme avant, comme si rien ne s’était passé. Nous faisions notre sport ensemble, parlant de tout et de rien. Ça aurait pu être comme avant, à peu de choses près. Ça aurait pu être comme avant, si seulement je n’avais pas cette tendance à dévier mon regard sur son torse, à dévier mes yeux dans les siens pour retrouver cet aspect vitreux et flou de désir qui avait été le sien auparavant. J’avais mordu ma lèvre machinalement, repensant subitement à ses gémissements. J’avais sans doute tort de repenser à tout ça, et pourtant je n’arrivais pas à sortir cette soirée de ma tête, comme si j’avais encore un arrière-goût d’inachevé au fond de ma bouche. Pourtant, je ne tenais pas à reparler de tout ça, alors pourquoi mon corps lui semblait se souvenir du moindre détail, et semblait vouloir y revenir encore une fois. Je détournais les yeux, fixant la coach, comme me rassurer en regardant une femme plutôt qu’un homme. Elle n’avait rien de spectaculaire, et je préférais penser à Alys. C’est vrai, qu’elle me manquait, mais en ce moment, j’avais une envie différente de tout ça, de tout ce que j’avais pu connaître avec toutes ces filles venues et à venir. Je ne contrôlais plus vraiment mes pulsions et mes souvenirs se rapportaient constamment sur Jacob malgré moi. Sans compter, que sa présence torse nu lui aussi maintenant, n’aidait pas à oublier notre soirée entre échange de baisers et caresses plus intimes encore. J’avalais ma salive tandis que je croisais le regard d’un autre homme venu s’essayer à la salle. Apparemment, il ne venait pas que pour ça, puisqu’il me regardait avec une certaine insistance et un air peu rassurant. Je soupirais en levant les yeux au ciel. Décidemment en ce moment c’était pas possible, j’attirais tous les mecs ou quoi. Enfin, il faut avouer que les mecs, je m’en fous, mais Jacob, lui, je l’avais attiré autant qu’il m’avait attiré. J’allais essayer d’en reparler de façon légère, mais il ouvrit la bouche bien avant moi et c’était sans aucun doute mieux comme ça. Jusqu’à ce que je l’entende me parler de ses conquêtes. D’habitude, ça me fait plutôt marrer comme sujet, mais cette fois, c’était différent. J’étais gêné de me dire, que si ça se trouve, il m’aurait peut-être considéré comme ça si les choses étaient allées plus loin. Au fond de moi je n’y croyais pas, mais l’angoisse d’être encore tellement excité par tout ce qu’il est, me faisant croire à n’importe quoi. « Ah ouais tu m’en avais parlé vite fait. Bah c’est vrai que tu te fais rarement remballé par quelqu’un donc j’admire assez cette jeune femme je crois, j’aurai bien voulu assister à la scène, ça aurait été bien amusant je crois. » Je riais légèrement sans plus. J’étais perturbé. Pour lui c’était sûrement rien, la routine, mais moi je n’avais jamais fait ce genre de choses avec un homme alors j’étais beaucoup plus remué par tout ce qui se s’était passé entre nous. Le fait qu’il puisse s’en moquer, me faisait mal et je ne savais plus quoi penser. Je me mordais l’intérieur de la joue pour ne pas laisser apparaître ma frustration sur mon visage et je descendais alors du tapis en passant une serviette autour de ma nuque. Mon torse était dégoulinant, jusqu’à mon boxer, et mes cheveux en bataille me gênaient. « Dommage, te voir tous les jours ça aurait pu l’amuser. Je l’imagine bien te remballer sans arrêt, mais je sais que ça t’aurais pas arrêté pour autant. Allez crois moi, elle finira par céder bien rapidement à ton charme légendaire. » Je souriais en lui donnant une tape amicale à mon ami tandis que je me détournais en regardant les vestiaires. Je ne tenais pas vraiment à l’écouter parler de ses baises alors que j’avais failli y passer et que peut-être, il s’en serait moqué un jour. Je baissais un instant les yeux, avant d’hausser les épaules doucement. « Désolé mec mais je dois y aller. Kalya m’attends pour aller en ville. » J’avais parlé avec ma petite amie il y a de ça quelques semaines, et on avait décidé de se poser et de se voir calmement. Pour le moment je ne me sentais pas l’envie de la quitter. Peut-être un jour pour quelqu’un d’autre je n’en sais rien. J’allais vers les vestiaires en le saluant. « Bon sport. »

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Visiblement la technique de la jalousie n'est définitivement pas l'idée du siècle, parler de mes conquêtes du moment avec lui ça semble plus l'ennuyer qu'autre chose ou alors ça le dérange je ne sais pas. Je vois dans ses yeux qu'il est confus face à mes mots et je ne sais pas comment le prendre, je tente de faire comme si de rien était en me disant que c'est la meilleure chose à faire en cet instant précis pour lui, que parler de ce qu'il s'est passé entre nous il n'en a probablement pas envie pour le moment et finalement faire comme si de rien était ce n'est pas non plus la solution. Pour dire vrai je suis pas mal confus moi-même, voir dans ses yeux que m'entendre lui parler de Amaya ça le gêne à ce point concrètement ça me met encore plus mal que je ne l'étais déjà à la base. En effet en venant ici j'étais déjà plein d'appréhension face à la suite des évènements mais maintenant que je suis avec lui et que je tente de discuter comme nous avions pour habitude de parler ensemble auparavant là ça me donne juste envie de prendre mes jambes à mon cou et de me barrer en courant. Je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas quelle technique adopter avec lui, je ne sais pas comment lui parler, je suis même en train de me dire que ce qu'il s'est passé ce fameux soir c'était peut-être bien une erreur, que peut-être que pour une fois j'aurais dû penser avec mon cerveau plutôt qu'avec ma queue plutôt que de le laisser me toucher de la sorte. Pourtant j'admets volontiers que le fait est qu'il m'aie touché, embrassé, tripoté de la sorte tout ça j'ai adoré, je serais un menteur si je disais que j'ai mentis. Et lui aussi il serait un funeste menteur s'il disait qu'il n'a définitivement pas apprécié ce moment intime que nous avons partagés tous les deux... Néanmoins, maintenant que je vois la situation dans laquelle nous sommes tous les deux je ne peux que me sentir profondément mal face à tout ceci et pour dire vrai ça me dérange. Jamais je n'aurais pu imaginer qu'une soirée aurait pu foutre en l'air notre amitié, oui c'est à ça que je pense en cet instant et je panique tellement, j'ai envie de chialer, j'ai envie de chialer comme un merdeux, j'ai envie de m'enfuir et de ne plus revenir ici. La tristesse me ronge de l'intérieur face à l'idée même qu'il puisse me laisser tomber, alors, lorsqu'il rouvre la bouche me disant à sa façon qu'il s'en va, qu'il doit rejoindre sa pouffiasse et donc me laisser seul dans mon coin ça me fait encore plus de mal. Je ne réponds rien du tout, je me contente juste de le fixer avec de yeux suppliants. Oui je le supplie du regard de rester, de donner une chance à notre amitié de perdurer et putain me mettre moi Jacob Glenn Simmons dans une situation de faiblesse à ce point définitivement c'est pas dans mes habitudes. Moi me retrouver dans une telle position c'est rare que ça arrive, je me sens désespéré lorsqu'il me souhaite finalement un bon sport puis il s'éloigne en direction des vestiaires. Pendant de longues secondes je réfléchis, me demandant si c'est une bonne chose que j'aille le rejoindre maintenant ou alors si je le laisse vu qu'il semble ne pas vouloir continuer à me parler, à l'évidence il a été dégoûté de moi, à l'évidence il ne veut plus de moi dans sa vie. Je me sens mal, je suis pétrifié par la douleur à tel point que je n'avance plus sur mon tapis de course et comme un con je me retrouve à m'étaler le cul par terre devant quelques personnes qui me demandent toutes si je vais bien quand je me relève. « Ouais. Ça va. » Répondis-je simplement tandis que j'affiche un sourire faux sur mes lèvres puis ils retournent à leurs occupations. Pendant de longues secondes mon regard se pose sur le tapis de course puis l'instant d'après sur les vestiaires non loin de l'endroit où je me trouve. J'hésite, je réfléchis face à l'idée de le rejoindre et de le supplier de ne pas me quitter : chose que je n'ai jamais faite en passant. Mais je me sens mal, je me sens tout simplement très mal face à la perspective que notre amitié pourrait se terminer comme ça, juste parce qu'on s'est rapprochés ce fameux soir. D'un pas alors je me traîne jusqu'aux vestiaires et cherche Adriano du regard, j'entends le bruit de l'eau qui coule et je me dirige jusqu'aux douches, je le trouve de dos sous la douche, entièrement nu, un magnifique petit cul musclé que j'admire un bref instant jusqu'à me sentir mal à l'idée de le reluquer de la sorte. Je m'approche rapidement de lui et le dévisage longuement. « Ne m'abandonne pas... » Prononçais-je simplement sur le ton du désespoir tandis que je le dévisage longuement très mal à l'aise face à tout ceci, déjà parce qu'il est à poil, et qu'il est putain de bien foutu en passant, et qu'en prime parce que j'ai la peur au ventre qu'il finisse par me dire de déguerpir immédiatement. Quoi qu'il en soit une boule se forme dans ma gorge, une boule énorme parce qu'en fin de compte j'ai peur pour la première fois de ma vie de perdre une personne et je n'aurais jamais pensé que je ressentirais un tel sentiment de panique avec lui. Jamais je n'aurais pensé que nous serions confronté à une telle position pour le moins désarmante, la peur me consume...

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La vengeance c’est mal il paraît

Adriano & Jacob

Le cœur lourd, j’avais traîné mon corps et mon esprit perturbé vers les vestiaires des hommes, sans me retourner. Je sentais ma tête qui semblait bientôt exploser, tellement les pensées se mêlaient les unes aux autres dans mon esprit. Est-ce que je faisais bien de lui tourner le dos comme ça, de m’éloigner, les yeux rivés vers les vestiaires, comme si je ne regrettais pas de le laisser aussi froidement, alors que c’était tout le contraire. Je me sentais stupide, mais je ne me voyais pas faire autrement. Je ne voulais pas l’écouter me parler des filles qu’ils baisaient ou qu’il aurait voulu baiser, alors qu’il y a de ça quelques semaines encore, c’est contre moi que ses lèvres se pressaient chaudement, c’est contre moi qu’il gémissait doucement, et je ne voulais pas m’imaginer, qu’il puisse parler de moi en ces termes à quelqu’un d’autre. Comment cette idée pouvait-elle germer dans ma tête ? Après tout Jacob est mon meilleur ami et jamais il ne me ferait une telle chose, et pourtant, j’y pensais maintenant. Je crois que le fait d’avoir aimé ses caresses, m’avait perturbé, et que je n’avais tout simplement plus les idées claires, sur beaucoup de choses. Je pouvais presque sentir son regard insistant dans mon dos tandis que je quittais la salle de sport, sans un mort de plus. Je ne bronchais pas et surtout je ne me retournais pas et pourtant ça me faisait un mal de chien d’agir comme ça. Je ne me contrôlais plus, j’avais peur d’être réduit au même niveau que toutes ces filles si jamais je cédais alors à mes envies. Je soupirais, secouant la tête comme si ça allait m’aider à chasser mes idées noires et mes pensées déprimantes, alors que j’accédais enfin au vestiaire qui était vide. Une fois près des douches je retirais mon short et mon boxer, glissant sous l’eau que je laissais venir presque brûlante, laissant de la fumée envahir la pièce. La brume était légère, et ça me faisait incroyablement de bien de me retrouver ainsi sous l’eau tranquillement. Pendant un moment j’avais presque eu l’impression d’être ailleurs, comme si la salle de sport n’existait plus et que tous mes problèmes s’étaient envolés d’un seul coup. C’est vrai que l’idée aurait pu être plaisante, mais ce n’était qu’une illusion. J’avais entendu du bruit et lorsque j’avais rouvert les yeux, j’étais toujours dans la douche de la salle de sport. Je me frottais doucement le visage en plaquant mes cheveux en arrière, tandis qu’une voix familière parvint alors à mes oreilles. Je baissais les yeux, j’avais deviné qu’il s’agissait de mon meilleur ami. Je ne me sentais pas capable de le regarde en face, j’oubliais presque que j’étais nu, et que vu la dernière fois ce n’était sûrement pas le meilleur contexte pour discuter, mais peu importe. Sa phrase m’avait subitement brisé le cœur en miettes. J’avais mal. Je savais combien ça coûtait à Jacob de me dire quelque chose d’aussi vrai, d’aussi fort. Je me mordais la lèvre, presque au sang, je me retenais presque de pleurer. Et puis, soupirant, je me tournais vers lui, nu et tant pis. Il avait beau voir mon entrejambe, qui parfois me gênait un peu, je ne pensais plus qu’à le rassurer. Je ne voulais pas lui faire de mal, je m’en voulais d’avoir agi comme un con. Après tout, ce qui s’était passé je l’avais provoqué moi aussi, et c’était de ma faute. Je plantais mon regard dans le sien, et je le lui fis signe de venir plus près de moi, une fois fait, je glissais mes lèvres contre son front tendrement. « Comment je pourrais. T’es mon Jacob. » Je fronçais un instant les sourcils, frissonnant. J’avais cette envie qui revenait, cette envie de lui, qui me frappait. Je posais ma main sur sa joue et je pressais mes lèvres contre les siennes comme pour le réconforter et m’assurer une dernière fois que j’avais bien du désir envers lui. Je m’éloignai, retournant sous l’eau en le fixant. Mon corps était mouillé, luisant, marquant mes muscles, et je laissais regarder autant qu’il le voulait. Je tendais la main doucement en lui souriant. « Tu me rejoins ? » Sans l’attendre, je me tournais à nouveau, profitant de l’eau. Je savais que c’était bizarre, c’était sûrement encore plus dangereux mais une partie de moi n’attendais que ça. « Je crois que j’ai froid sans toi. »

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Adriano & Jacob

La vengeance c'est mal il paraît.

A mes yeux le rejoindre dans les vestiaires était la meilleure chose à faire, c'est juste déstabilisant pour moi, et même blessant, d'imaginer une seule seconde que Adriano puisse en arriver à me tourner le dos. J'en ai un mal au ventre impressionnant tellement j'ai mal, j'ai mal de partout en imaginant que peut-être ça pourrait être notre dernière discussion, qu'il finirait par me laisser tomber, qu'il finirait par m'abandonner, j'en souffrirais beaucoup trop si une telle chose venait à se produire. Adriano. J'ai besoin de lui en tout temps, qu'importe l'heure, que ce soit le matin, l'après-midi, le soir ou la nuit j'ai besoin en tout temps de lui. J'ai besoin de l'entendre me charrier, j'ai besoin de l'entendre rire, j'ai besoin de le voir sourire, j'ai besoin de l'écouter plaisanter à propos de futilités, j'ai besoin de lui tout simplement, de sa présence avec moi et imaginer en cet instant précis que tout ceci, toute cette histoire entre nous pourrait se terminer clairement ça me rend dingue. Après ouais je le reconnais j'ai ma fierté, tout ceci je ne le dis jamais et sans nul doute que je ne lui dirais jamais en face à face parce que justement j'ai ma fierté et que justement ce sont des choses que je ne dis jamais. Néanmoins je le pense, Adriano c'est mon âme sœur amicale, je l'ai trouvée cette âme sœur, cette personne dont j'ai besoin dans ma vie de tous les jours et jamais rien ni personne ne pourra changer ça. Jamais personne ne pourra me retirer cet homme qui compte tellement. Enfin, après je l'assume précédemment nous avons été un peu loin, on s'est rapprochés au point même de nous chauffer, de nous faire du bien mutuellement jusqu'à même tester les limites de l'autre, voir jusqu'où l'autre est capable d'aller. Peut-être bien que c'était une mauvaise chose, peut-être bien que nous n'aurions pas dû faire ça, c'est possible, mais moi j'assume ce que j'ai fais avec lui, j'assume d'avoir aimé sa bouche se coller contre la mienne, sa bouche dans mon cou, sur les lobes de mes oreilles. J'assume également d'avoir apprécié quand il m'a touché les tétons ou qu'il m'a caressé le membre, j'assume tout ceci, j'assume tout ce qu'il s'est passé, que ce soit nos attouchements comme mon désir cuisant envers sa personne. Tout ceci je l'assume au plus haut point parce qu'à mes yeux fuir revient à dire que je serais un lâche et je ne suis pas un lâche. Du coup je vais donc assumer la réalité face à lui quitte à me mettre à genoux et le supplier de ne pas me laisser, s'il faut que je le fasse et bien d'accord je le ferais. Si en faisant ça je peux le garder dans ma vie, si en faisant ça je peux continuer à l'entendre rire et bien je le ferais... C'est dire à quel point j'ai besoin de lui, il suffit d'une crise comme celle-ci pour que je me retrouve désespéré et même au point d'être à la crise de nerfs mais c'est mon meilleur ami et définitivement j'ai besoin de lui et uniquement de lui. Alors, lorsque je vins à arriver devant lui je lui demande simplement de ne pas m'abandonner tout en matant son boule un bref instant puis je culpabilise de le reluquer alors que ce n'est pas le moment, je relève alors les yeux lorsqu'il se retrouve après un moment qui m'a semblé être une éternité. Je le dévisage longuement alors qu'il me fait signe de m'approcher, pendant de longues secondes j'hésite, pas par manque de confiance envers lui mais par crainte tout simplement, je me demande simplement ce qu'il va me dire. Après un temps je finis par m'approcher me disant que de toute façon il ne sert strictement à rien que j'hésite plus longuement, aussitôt il plante ses lèvres sur mon front en me disant qu'il ne m'abandonnera pas ce qui me rassure aussitôt. Je plonge alors mon regard foncé dans le siens le dévisageant longuement non sans ressentir un certain soulagement. « J'ai eu la trouille de ma vie quand t'es parti. » Avouais-je toujours en le regardant droit dans les yeux tandis que finalement il plaque ses lèvres contre les miennes comme ça sans prévenir ni rien. Je ne me fais pas prier plus longtemps et place mes mains dans ses cheveux et dans son dos caressant sa langue à l'aide de la mienne tout en le serrant contre moi. Puis, après un trop rapide moment il s'arrête et s'éloigne retournant sous l'eau, je le dévisage longuement cherchant à savoir pourquoi il a fait ça, posant parfois mon regard sur son engin, me mordillant la lèvre quand mes yeux se posent sur cette partie de son corps tout le fixant alors qu'il me demande de le rejoindre. Là je suis sur le cul surtout lorsqu'il surenchérit en me disant qu'il a froid sans moi, c'est bon, il m'a fait le signe comme quoi qu'il voulait cette fois-ci aller plus loin. Ne cherchant pas plus loin je vire mon short assez rapidement accompagné de mon boxer, retirant mes pompes par la même occasion suivi de mes chaussettes puis je le rejoins sous la douche me collant juste contre lui collant mon entrejambe pas encore durcie contre sa cuisse sensuellement. « Et bien me voilà. » Dis-je sensuellement tandis que je dépose mes lèvres contre les siennes tout en laissant volontiers l'eau couler le long de mon corps...

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La vengeance c’est mal il paraît

Adriano & Jacob

L’eau était presque brûlante mais elle n’était donc qu’à l’image de ma peau. Je sentais mon sang qui bouillonnait à l’intérieur de mes veines, et ça, ce n’était pas à cause de la chaleur de la température de l’eau, ni de la sueur à cause du sport, c’était simplement dû à la présence de mon meilleur ami à mes côtés. C’était la seule raison qui me donnait particulièrement chaud. A vrai dire, je commençais à comprendre que mon excitation de la dernière fois n’avait pas été un hasard et qu’elle se reproduirait sûrement, d’ailleurs le contexte n’allait pas nous aider à rester plus sages, je le crains. Mon désir, ne pouvait pas se calmer, ne pouvait pas s’affaiblir, tant que je ne l’avais pas satisfait. C’est comme quand on croise quelqu’un qui nous obsède et qu’on veut connaître. On pense toujours à cette personne jusqu’à ce qu’on arrive à nos fins, pour le désir c’est la même chose. Maintenant que j’avais goûté à la peau de mon meilleur ami, que je savais que je le désirais physiquement, je ressentais comme un besoin de voir jusqu’à quel point je le désirais. Est-ce que c’était passager, léger ? Est-ce que c’était uniquement l’affaire de quelques baisers et quelques caresses et qu’ensuite je serais satisfait ? Je me mordais doucement la lèvre tandis que de nombreuses questions me venaient en tête alors. J’essayais réellement de ne pas penser à tout ça mais c’était impossible avec ce qui était en train de se passer, avec que je commençai à réaliser. Pourtant au fond de moi je savais que ce n’était pas une question d’homme ou de femme. J’étais prêt à tenter tout ça parce que c’était lui et que je pouvais lui faire confiance. Jacob, c’est mon âme sœur, et ce genre de nouvelles expériences, je ne pouvais les tenter qu’en sa compagnie. Il était capable de me faire bander, et pour moi, ça confirmait que notre amitié était unique, ça pouvait paraître bizarre voir incohérent, mais pour moi, le seul mec capable de me donner envie, de me rendre aussi tendre et effrayé, c’était mon meilleur ami, tout simplement et personne d’autre. Il avait répondu à mon baiser, et je sentais que le désir revenait tout doucement en lui, et si ça se trouve il ne l’avait jamais quitté. Je soupirais doucement contre ses lèvres avant de les avoir doucement détachées. Mon regard restait ancré dans le sien, alors que l’eau glissait le long de ma peau. « T’es la seule personne que j’abandonnerai jamais. Parce que t’es toi. Et que je suis moi. Et que notre nous, m’est précieux. » J’étais reparti sous la douche sur ces simples mots, et il m’avait finalement rejoint. J’avais le dos face à lui mais j’avais entendu ses vêtements tomber contre le sol. Nous avions déjà pris des douches, en fait on dormait même ensembles, on faisait tout. Et je crois que je n’aurais pas été embarrassé avant, mais maintenant je savais que quelque chose de tendu, un champ d’envie et électrique était déployé entre nous. Cette fois, je voulais assumer et voir si je pouvais me contenter de caresses discrètes. Une fois que j’avais senti son membre, c’était terminé d’avance, je savais que mon corps voulait le sien. J’avais fermé les yeux une seconde à peine. Prenant une longue inspiration, puis je me tournais vers lui, lui faisant face, le corps mouillé, tandis que l’eau continuait sa course sur moi, et lui maintenant. Ses lèvres contre mon cou virent faire voler en éclats le reste de mes doutes. Je le poussais doucement contre le mur, glissant mes doigts faire le contour de ses lèvres. Je souriais en coin, amusé, et à la fois soulagé. « Tu m’as pas donné de nouvelles pendant des semaines, ça m’a brisé le cœur Jacob. » Je pris sa main, la posant sur mon cœur en soupirant, tandis que je collais discrètement mon membre contre le sien. L’effleurement de nos peaux me fit frissonner, et je le regardais avec un air suppliant, d’enfant triste comme j’en avais le secret. « Répare-le, d’accord ? Réchauffe-moi. Montre-moi que tu m’en veux pas. » Je vins lécher doucement le bout de sa lèvre inférieure, mes yeux ne quittaient pas les siens.

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