Je traîne mon corps sans force dans les escaliers, me repassant le fil de la nuit devant les yeux. La radio qui n'arrête pas de diffuser des annonces. Un malaise par ci, un vol de voiture par là. Et mon collègue et moi qui naviguions entre les interventions. Nous en avions fait une douzaine en une nuit. Entre les disputes conjugales et les violences de rues, nous sélectionnions ce sur quoi nous agissions. Nous rêvions du grand coup. Un braquage avec usage d'armes à feu. Au lieu de ça, nous avions dû terroriser des petits dealers. Sauf pour le dernier. Un homme menaçait de trancher la gorge de son voisin. Résultat des courses, il ne s'était pas laissé faire une fois désarmé et m'avait collé un bon gros coup de poing en plein visage. Mon service s'était finit sur une tonne de paperasse à remplir, justifiant de la violence envers un agent. Que dis-je… Un inspecteur. Avant ça, j'étais à la crime. Mais faut croire qu'ils n'aimaient pas mes méthodes et m'avaient rétrogradés à la brigade anti-criminelle.
Je regarde ma montre une fraction de secondes. Il est sept heure trente. Autant dire que la journée ne fait que commencer. Le seul point positif, c'est que je suis enfin en week-end. Le point négatif, c'est que le coup que le suspect m'a porté a manqué de peu de me décrocher la mâchoire. Je vais devoir mettre de la glace. Je glisse mes clefs dans la serrure, essayant de limiter le bruit du trousseau afin de ne pas alerter Jade de ma présence. Une fois à l'intérieur, j'ôte ma veste, ainsi que ma ceinture de fonction, sur laquelle était accroché mon badge, ainsi que mon arme de service et mon talkie. L'avantage d'être à la B.A.C. c'est qu'on peut conserver son matériel chez soi. Je dépose le tout dans un casier dans l'entrée et referme le cadenas. L'inconvénient, c'est que ce matériel doit dormir dans un endroit verrouillé. J'ôte mes chaussures et me dirige dans la salle de bain. Je passe de l'eau sur mon visage et en prends un peu dans ma bouche avant de recracher le tout. Le liquide est teinté de rouge. Il m'a pas raté ce fumier. Il a réussit à m'écorcher l'intérieur de la joue avec mes propres dents. Je regarde le bleu qui se forme et essaye de toucher mais la douleur est encore bien trop présente. Un léger séchage et je sors de la pièce d'eau pour me préparer un café dans la cuisine. Bien sûr, je n'oublies pas la goutte de whisky qui va bien, et je me roule un joint. Pas trop chargé, pour éviter de tomber dans le coma.
Je m'en vais dans le salon et m'installe sur le canapé après avoir ouverts les fenêtres. Jade n'aime pas trop que je fume ici, et elle semble ne pas trop le sentir, quand j'aère. J'allume la télévision qui se déclenche sur une chaîne de musique, le son à fond. Par réflexe, je descends le volume, mais il semblerait que cela ait eu un impact sur le sommeil de ma colocataire. Je l'entends remuer dans son lit. Se lève-t-elle ? Ou est-ce simplement pour se repositionner. Je regarde à nouveau l'heure. Il est huit heure passées. Elle ne devrait pas tarder à sortir du lit. On se croise assez souvent, lorsque je quitte mon service et elle se prépare pour l'école. Il faut dire qu'en général, je quitte plus tôt, et elle ne fait pas la grasse matinée. Mais un jour comme celui-ci, début de week-end, nos planning divergent. Je zappe sur un documentaire animalier et regarde d'un œil, bien trop occupé à fumer et lire les textos que j'ai reçu durant la nuit. Mais du bruit se faire entendre dans le couloir où se situent nos chambres. Je devine que ma jolie colocataire aux cheveux de feu s'apprête à me rejoindre.
Je comatais devant la télévision. Les effets du joins se faisaient ressentir sans attendre. J'étais dans un état second, à deux doigts de me laisser aller au sommeil. Mais je voulais profiter de mon samedi, et une nuit blanche, c'était gérable. Mais quelque chose vint à me détourner de mon semi-endormissement : des léchouilles de chiens. Lola, l'animal de compagnie de ma colocataire, s'était allongée sur moi et avait décider de déposer sa langue baveuse sur mon visage à plusieurs reprise. Je recule ma tête inconsciemment, et en riant. Je caresse frénétiquement le poil du canidé au niveau du dos, lorsque je vis -ou plutôt entendis- Jade débarquer. De si bon matin, elle était déjà rabat-joie, râlant après ma fumette. Je lève les yeux au ciel et écrase doucement mon pétard, pour pouvoir le reprendre plus tard. « C'est bon, mamie, j'arrête. De toute façon, si je fumais une latte de plus, je me serai écroulé, pour sûr ! » Lola redescendit pour aller s'allonger un peu plus loin et finir sa nuit. Mais alors que je reposais le cendrier, je cru entendre une ânerie sortir de la bouche de ma coloc'. Elle me proposait sérieusement un truc à manger ? J'hallucinais. « Je suppose que si je te demande des pancakes, tu vas m'envoyer sur les roses, pas vrai ? Sors moi de la viande séchée. Et bois pas tous le café ! » Je la rejoins dans la cuisine et remplis ma tasse de la boisson caféinée. J'attrape le sachet de viande séchée qu'elle me tends, et retourne au salon, suivi de prés par Jade, ses toasts et sa tasse.
Alors que j'étais réinstallé dans le canapé, un stick de viande dans les mains, que je mâchouillais, et Lola qui était revenue devant moi pour s'asseoir et pleurnicher de temps à autre en voyant que je mangeais, Jade finit par s'asseoir non loin. Et il semblerait que ses paupières se soient enfin décollées. Son « Oh putain. Mais qu’est-ce qui t’es arrivé ? » me fit sursauter et je dis de façon presque automatique « Quoi ?! » Mais je compris, vu son regard, qu'elle parlait de ma joue. Mais je n'ai pas le temps de répondre qu'elle me harcèle déjà de questions. « J'ai oublié les glaçons. Et c'est un homme bourré qui m'a frappé, pensant qu'il se débarrasserai de moi en faisant ça. Tu devrais voir sa tronche à l'heure qu'il est... » J'avais le sourire aux lèvres. Je me lève et m'éclipse dans la cuisine un instant pour revenir avec des glaçons entourés d'une serviette. Je l'applique sur ma joue avant de me rasseoir. « Contente ? » grommelais-je en zappant pour mettre une émission sur les bûcherons de l’extrême.
Je reprends un batônet de viande et m'apprêtais à le manger lorsque mon regard croise celui de Lola. Je ne peux résister à autant de sincérité dans l'expression. Je préfère lui tendre. Elle l'attraper et le dévore en un rien de temps. « T'as prévu quoi aujourd’hui-hui ? » demandais-je alors que j'observais mon amie canine se livrer à une joie immense dans le fait de se repaître. « Pour ma part, je bouge pas. Enfin sauf pour aller voir un pote, je dois lui ramener un truc. Si tu veux tu peux me laisser le chien. Je me ferai un plaisir de faire un détour par le parc. Et promis, je ferai attention. » finis-je en déposant une caresse sur le sommet du crâne de Lola.
Elle prenait le fait que j'écrase mon stick pour une victoire. Je n'avais simplement plus envie de fumer, sinon j'allais m'endormir. Ce qu'elle pouvait être fleur bleu et idéaliste. Un esprit aussi prude dans un corps aussi sexy. Voilà la phrase qui résumé Jade. Elle n'était pas méchante, mais il ne fallait pas de point d'ombre au tableau, avec une colocataire pareille. Et pourtant, quelques années en arrière, je la ramassais à la petite cuillère. On a jamais vraiment reparlé de ce qu'il s'était passé ce soir là. Ni même du fait que nous nous connaissions par le passé. Pour ma part, c'était plus par respect envers elle. Mais elle, elle avait dû virer cette période de son esprit. Ou faisait tout comme pour faciliter les choses. Alors lorsqu'elle utilise les mots « mon » et « frère » je lève les yeux vers elle, puis réalise qu'elle parle du petit. « T'en fais pas, Braxton, je ne suis pas suffisamment stupide pour l'exposer à tout ça. Je suis peut-être pas un ange, mais j'ai tout de même un code de conduite, aussi étonnant soit-il ! » et quel code ! Ne pas embarqué les mineurs dans des plans foireux. Ne pas toucher aux mamans. Ne jamais frapper une femme, sauf si elle tente de me tuer à l'aide d'une arme blanche ou a feu. Ne jamais coucher avec toute autre forme de vie que la gent féminine, végétaux y compris. Ne jamais dire que Derrick était chanteur dans un boys band, mais toujours le présenter comme une danseuse étoile en tutu. Ne jamais coucher avec une femme dont je ne veux pour rien au monde briser le coeur. Cette liste comprend Savannah et Jade. Puis peut-être quelques autres. Ne jamais coucher avec la femme, copine, fiancée d'un ami. Je crois que j'ai fais le tour de mes principes de base. Ah et ne jamais inciter les jeunes à fumer de la drogue.
Alors quand la jolie jeune femme aux cheveux de feu me propose un morceau, je lui dis que je veux de la viande séchée et un café, aprés avoir vu ma demande de pancakes refusée. D'ailleurs, je dois m'activer moi-même. Je l'entends marmonner qu'elle se demande comment on fait pour manger de la viande. Je me retire de lui dire de même concernant les végétariens et leur soja. J'attrape le sachet de viande qu'elle me tends, préférant ne rien répondre. Je m'éclipse de nouveau dans le salon, déposant mes victuailles sur la table basse. C'est là que ses yeux encore gonflés de sa nuit de sommeil remarquent mon hématome. Sa réaction me paraît démesurée. C'est vrai que j'ai oublié de placer du frais dessus, mais tout de même, ça n'est pas choquant venant de moi ! Lorsque je lui explique ce qu'il s'est passé, elle semble vouloir m'apprendre mon métier. « Tu sais, Jade, être inspecteur de la B.A.C. c'est un peu comme avoir le droit de faire ce que l'on veut. On peut tabasser un type juste parce qu'il refuse de nous parler et qu'on pense qu'il a des infos pour nous. Il m'a frappé, il a eu ce qu'il méritait. » finis-je avant de m’éclipser dans la cuisine et revenir avec des glaçons. Mon petit mot me vaut une phrase un peu sèche venant d'elle. Encore un coup, je suis trop amorphe pour rétorquer et préfère passer au dessus de ça.
Mamie Jade a encore décidé de frapper et de s'en prendre à sa chienne. Je me dis qu'elle est vraiment mal luné et tends un morceau de viande séchée à Lola, afin de la réconforter. Je jette un coup d’œil furtif à ma coloc' qui semble contrariée et rajoute « T'en fais pas je gère. » Puis je lui demande ce qu'elle a prévu aujourd'hui. J'écoute sa réponse, me demandant si elle n'en avait pas marre des animaux. Il faut croire que non. Ou une activité avec quelqu'un ? Si elle y tient, on pourrait retourner au lit, elle et moi. J’oublie aussitôt l'idée, me rappelant son caractère de jeune prude. Je lui propose d'emmener Lola avec moi. Lorsqu'elle semble s'inquiéter. Je me dis qu'elle doit vraiment avoir une piètre estime de moi. « Si tu veux, tu peux venir avec nous. Pour tout t'avouer, il faut que je dépose un rapport qu'un de mes collègues a oublié dans la voiture de patrouille avant-hier. Lola ne risque rien. Je ne m'amuserai pas à la mettre en danger. Et puis on pourrait faire un détour par la pizzeria pour ce midi. A mon avis, lorsque Lukyan va rentrer de sa soirée étudiants, il va avoir les crocs et envie de dormir directement. » Et me voici, dans la peau de la personne lui proposant une activité. Alors, va-t-elle accepter ou aurait-elle honte de moi au point de refuser une sortie avec Lola et son cher coloc' ?
« Quoique tu décide, tu n'auras vraiment rien à craindre. J'aime bien les chiens. Et il semblerait que les chiens m'aiment bien aussi. Je ne suis pas encore assez inconséquent pour les emmener dans des galères avec moi. Ça, je les affronte seul ! » Et puis, j'étais policier, tout de même ! Certes, un policier un peu trop décalé, mais sur ce point, j'évitais de trop le crier sur les toits.
I'm coming Home Shane x Jade« - Ouais. De toute manière, tu n’as pas le choix. » Dis-je simplement quand j’entends ses mots. Je ne souhaite pas qu’il se comporte comme un crétin auprès de mon petit frère. Et de toute façon, si j’apprends quoi que ce soit, ça sera sans doute vite fait. Je le mets dehors. Même si je l’apprécie malgré ses défauts. Mais je suppose que je peux croire en ses mots et qu’il ne fera rien de contraire. Il n’est pas si stupide quand même. Je lui fais un minimum confiance, sinon il ne vivrait pas avec moi. Mais j’ai le besoin de dire les choses, pour que ça soit clair et qu’il n’y ait aucun doute. Mais je pense que maintenant je peux me détendre et profiter de mon début de journée sans me prendre la tête. Je reste donc tranquille, essayant de prendre le petit déjeuné le plus calmement possible. Malgré Shane qui se retrouve dans un état pas croyable et la chaîne chiante qu’il vient de mettre à la télévision. Je ne regarde pas beaucoup la télé de toute manière, donc il peut en faire ce qu’il souhaite, ça ne m’importe pas tellement. J’écoute ce qu’il met répond puis hausse un sourcil avant de secouer doucement la tête. « - Je vois. C’est ton métier. Tu fais bien ce que tu veux de toute manière. Si tu as le droit, tu as le droit. J’espère pour toi qu’ils ne sont pas tous comme celui qui t’a amoché cette fois. » Sinon il allait revenir comme ça assez souvent. Mais encore une fois ce sont les affaires de Shane, pas les miennes. Mais je trouve son métier un peu… Ouf quand même. Même si les gens ont fait quelque chose de mal, ils ne méritent pas tous d’être traités comme des chiens. Enfin, ça dépend du pourquoi en fait. Mais je ne vais pas me mêler de ça. Je n’ai jamais été fanatique des affaires criminelles. Je n’aime pas le jeu Cluedo. Puis si Shane revient en vie, c’est ce qui compte, puisque c’est lui que je connais et avec lui que j’apprends à vivre. Puis je peux dire ce que je veux, je suis en sécurité avec les deux hommes avec moi.
Sujet: Re: "I'm coming home" [Jade & Shane] Dim 2 Oct - 15:38
I'm coming home
Jade Braxton | Shane Holloran
-----------------------------------------------
Jade semblait on ne peut plus frustrée de savoir que je fais ce que bon me semble dans mon boulot. Je paraissais de toute manière bien souvent pour le méchant. J'avais essayé, au début, de privilégier la paroles aux actes, dans des situations comme celles que j'avais vécu cette nuit. Mais ça avait fini de la même manière dans tous les cas. Au final, je ne faisais que prendre un raccourcis. Le genre de job où l'on se fait flinguer juste avant la retraite, c'est le mien. Quitte à y passer, autant y prendre du plaisir ! Mais elle semblait touchée par une légère note d'inquiétude, qui la caractérise en tant qu'altruiste. Même si elle relègue sans aucun doute ce sentiment en arrière plan, elle peine tout de même à le masquer. Je serai de ce genre de type, fleur bleu et menteur, je lui dirai de pas s'en faire, que je sais ce que je fais, que je ne crains rien. La bonne blague. Je préfère ne rien lui dire que de lui mentir. Encore un aspect de mon code de conduite : ne jamais mentir à ceux que j'apprécie si je n'ai pas de raison de le faire. Aussi étonnant soit-il, j'appréciais Jade. Elle était ma coloc' et on se tirait dans les pattes comme un frère et une sœur, mais c'était ma petite protégée. Pourtant, je n'avais pas envie de passer mon temps à édulcorer la réalité pour la confiner dans une bulle de perfection. Non, ma vie était telle qu'elle était : sombre et sans espoir. Pour s'y accommoder, il fallait un foutu sens de l'humour, et une p***** de hargne pour pas se laisser marcher dessus. Ça, c'était ma réalité. La sienne, c'était caresser Lola, faire des papouilles à son misérable chat -j'ai horreur de ces bestioles- manger des légumes et s'occuper des animaux d'autrui lorsqu'elle n'était pas en train d'étudier.
Mais la demoiselle semblait pleinement satisfaite à l'idée que l'on traîne un peu ensemble. Au moins, je ne faisais pas suffisamment peur pour qu'elle refuse de se montrer en public avec moi. C'était comme un compliment à mes yeux. Et elle m'accordait assez de confiance pour me laisser Lola aujourd'hui. S'il y a bien une chose que je ne tolère pas, dans mon boulot, c'est que l'on fasse du mal aux êtres sans défenses. Cette catégorie regroupe les animaux, les enfants, les vieux et les personnes inaptes à se défendre elle-même. Elle m'annonce qu'elle va se préparer et je fais un mouvement de la tête avant de changer encore de chaîne de TV, pour me mettre sur le port HDMI. J’attrape la manette de la Xbox et me lance une partie de Forza Horizon 3, en attendant qu'elle fasse le nécessaire pour mener à bien sa préparation. Je jouais surtout pour me tenir éveiller. Lola m'avait de nouveau rejoins sur le canapé, s'allongeant à mes côtés et reposant sa tête sur ma cuisse pour se rendormir doucement.
Elle finit par revenir, propre, habillée et maquillée. Sans compter qu'elle a su remettre de l'ordre dans ses cheveux de feu. J'éteins la console et caresse le sommet du crâne de sa chienne pour la réveiller avant de me lever une fois qu'elle m'a libéré le passage. « Eh bien, on dirait que mademoiselle Braxton s'est mise sur son 31 ! » dis-je, en la regardant de la tête au pied. Pour sûr que je la considérais par fois comme une frangine, parfois comme une inconnue un peu relou. Mais il m'arrivait de temps en temps de la considérer, physiquement parlant, comme une femme étant gâtée par la nature. Quoi ? Il n'y a pas de mal à « regarder ce qu'il y a au menu » même si je ne compte pas « consommer », si ? Après tout, je n'ai jamais vraiment fait attention, mais elle en fait peut-être autant ! Enfin, je devais tout de même apprendre à ne pas trop regarder les formes de sa silhouette trop longuement. Je n'étais pas vraiment discret pour faire ce genre d'activité discrètement.
Ce fut Lola, qui me sorti de ma contemplation, en se mettant prés de sa maîtresse pour lui réclamer une promenade. Là, c'était vraiment le moment le plus intéressant : Jade allait se plier en deux pour lui attacher sa laisse, exposant ce… J'ai vraiment besoin de faire un dessin ? Je m'approchais de l'entrée en contournant ma colocataire et son canidé, afin de remettre ma veste. Et ainsi me mettre en position pour avoir le meilleur angle de vue lorsqu'elle équipera son animal de compagnie de son accessoire.
Sujet: Re: "I'm coming home" [Jade & Shane] Dim 16 Oct - 14:37
I'm coming home
Jade Braxton | Shane Holloran
-----------------------------------------------
Oui, bien sûr que oui je veux qu’elle m’aide ! Qu’elle ôte ses vêtements afin que mon imagination soit accompagnée d’une image réelle de son corps. Parce qu’il ne faut pas croire, mais c’est bel et bien ce que je fais mentalement : je visualise sa beauté au-delà de ses vêtements. Je me serai laissé aller, j’aurai même glissé une main sur ce qu’elle venait de me tendre. Mais ce serait vraiment vache. Et là, elle m’en voudrait encore plus. « Excuse-moi », commençais-je à lui répondre, « Je me suis un peu… perdu dans mes pensées. Ce n’est pas ce que tu crois. » J’espère que cette excuse à la con passera comme une lettre à la poste. Elle finit par se redresser, prenant les devants et sortant de l’appartement. Je la suis et écoute son laïus sur l’ascenseur. Je lève les yeux au ciel en répondant simplement « Bien, chef. Si ça peut te faire plaisir. » Nous descendions donc à pied, après que j’ai verrouillé la porte, et nous nous retrouvions dans la rue en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Mais à peine avions-nous mis les pieds dehors qu’une voix retentit « Yo mon frère ! » Je me tourne et reconnais un de mes clients pour mon activité secondaire. Je lui serre la main à la retourne, en respectant les codes de la rue. « Salut, vieux ! » « Dis voir, t’aurai pas un peu de… Tu sais… »« Ouai… Non… pas là. Reviens plus tard. Je dois faire un truc. Au pire on se rappelle. Je dois filer là.»« Ok. Ça marche. Bonne promenade les tourtereaux ! » J’avais presque zappé que le samedi, tous mes clients faisaient limite la queue pour se fournir en drogue. Je me tourne vers Jade en songeant que le mot tourtereaux était peut-être de trop. « On y va ? » lui dis-je simplement en faisant signe vers ma voiture. « On fera une halte au parc sur le chemin du retour.»
Nous nous dirigions donc vers ma caisse, après que j’ai pris le devant. J’ouvre cette dernière et m’installe côté conducteur, libérant le siège passager du dossier que je devais rendre à mon collègue afin que Jade et Lola puissent prendre place. Je démarre ma bonne vieille tire, qui ronronne comme une batterie de casserole. Avec tout le blé que je me fais, je ne suis pas foutu de me racheter une caisse potable. Ou au moins de réparer celle-ci. Bon sang, mais où va tout mon fric ? Parfois je me posais la question. Enfin vu l’état de ma voiture, je devrais tout de même envisager quelque chose. Je me demande si Jade ne regrette pas d’avoir accepté cette balade avec moi. On vient à peine de sortir que tout semble bien pourri aujourd’hui. Entre un client/consommateur qui nous accoste, et ma caisse qui semble au bout de sa vie… J’ai comme la sensation que nous ne sommes pas au bout de nos surprises.
Nous nous rendons donc devant le poste de police, où –par chance- je trouve une place sans trop de difficulté. Je me tourne vers ma chère colocataire et l’avertis « Je vais en avoir pour un moment. Enfin, je vais tenter de faire au plus vite, mais si tu veux venir avec moi, tu peux. Par chance, les animaux ne sont pas interdits dans le poste. finis-je en sortant de la voiture et me dirigeant vers l’entrée, attendant de savoir ce que compte faire ma collègue en me retournant une fois que je suis près de la porte.
InvitéInvité
MY BOOK COVER
Sujet: Re: "I'm coming home" [Jade & Shane] Mar 18 Oct - 16:31