Prenons à la rigolade nos folies d'un soir. + Lysandre.

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Prenons à la rigolade nos folies d'un soir

Lysandre & Roxane

Je me réveillais tôt ce matin, tôt et certainement pas dans mon lit. Je me tourne et cligne des yeux en me remémorant ma soirée d’hier soir. Je l’avais passé avec Lysandre, un ami qui a la base est aussi l’un de mes clients habituels. En échange des créations que je lui fais, il m’apprend à jouer de la guitare. Un instrument que j’adore et que j’ai toujours rêvée de pratiqué. Je n’en revenais quand même pas d’être ami avec un artiste qui commence à se faire connaitre de plus en plus. Beaucoup dirons que j’ai de la chance, moi je dirais que c’est la vie et que je ne le crierais pas sur tous les toits, d’une part, parce que je ne veux pas être harcelé par des groupies en chaleur et qui veulent des photos ou des autographes, et ensuite, ma vie privé ne regarde personne. Pour en revenir à nos moutons, je me souviens que j’avais fait un cours hier soir dans la demeure de mon ami… Et je ne sais pas ce qui s’est passé mais on a eu un moment de faiblesse… On s’est regardé, on s’est embrassé et pour finir, nous avons terminé dans le lit. Le même lit où je suis encore actuellement.

Je me redresse alors lentement en pinçant mes lèvres entres elles. Mon regard se posait sur Lysandre qui dormait encore. Forte heureusement car je me sentais gênée de ce qu’on venait de faire. Bien que c’était fort agréable, je n’avais pas envie qu’il croit que c’était pour une relation plus sérieuse. Je ne l’espère pas. Je m’habille alors rapidement, et prend le reste de mes affaires pour sortir lentement de son logement. J’avais quand même laissé un petit mot pour ne pas faire la femme en fuite après un coup d’un soir. Le mot restait quand même banal : « Je vais au boulot, bis, Roxy. »

Vu l’heure, c’est ce que j’ai fait. Quand je suis arrivée là-bas, je saluais mes deux vendeurs et Jade, ma stagiaire avant de les aider à tout remettre en place. C’est quand même un gros travail de tenir une boutique, je dois tout vérifier avant d’ouvrir les portes. Même si je fais confiance à mon personnel, j’aime avoir l’œil sur tout. Disons que ça me rassure un peu. Du coup, après que tout soit prêt, j’ouvre enfin les portes et la journée commençait à se faire. Le matin, il y avait peu de monde alors je laissais les vendeurs gérer, quant à moi, j’étais à l’arrière pour peaufiné mes commandes tout en sachant que normalement Lysandre devrait venir pour quelques vêtements ce qui va certainement me mettre mal à l’aise une nouvelle fois. Faut dire que je ne couche pas avec tous mes amis quand même…

©junne.

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J'avais été réveillé par quelques légers rayons de soleil. Il faisait beau aujourd'hui, et je n'avais pas envie d'ouvrir les yeux. Je sentais ma tête qui cognait. Mon ventre remuait de façon peu rassurante, et je me souvenais alors, que la soirée d'hier avait été plutôt arrosée et peu recommandable. Poussant un gémissement de mécontentement, j'avais fini par lever mes paupières, me réveillant péniblement, découvrant ma chambre, et le soleil qui était lui, déjà levé et visiblement en pleine forme. Je m'étais retourné, m'étirant, prenant toute la place que je pouvais prendre. Après tout j'étais seul au fond de mon lit, alors autant occuper l'espace. Et puis subitement, j’eus comme une soudaine prise de conscience face à la situation. C'était étrange, mais je n'avais pas grand souvenir de la veille, et je venais alors à me demander comment j'avais pu arriver dans mon lit, ces bouteilles d'alcools répandus un peu partout sur le sol, vides. J'essayais de retrouver le fil de mes pensées et de remonter mentalement le temps, au moins le temps de ma dernière soirée. Ma tête continuait à cogner, j'avais une superbe migraine. Je me suis alors relevé, assis désormais dans mon lit, draps recouvrant le bas de mon corps. J'étais bien, là, juste moi et mes draps. Pourtant, j'avais l'étrange impression que je n'y avais pas dormi tout seul, et peut-être pas que dormi au vu des précautions qui traînaient par terre avec leur emballage. J'étais sonné, j'avais encore une fois trop bu. Et puis, alors que j'allais me baisser vers le bout du lit afin d'attraper ma bouteille d'eau pour soulager mes maux de têtes, je l'avais trouvé, un petit mot soigneusement déposé auprès de moi. Un petit papier qui m'aiderait sûrement à reconstituer le puzzle de ma soirée. Et effectivement, le message n'aurait pas pu être plus clair. Je l'avais rapidement lu, soupirant. Et merde, Roxy.

Au moins, son message avait eu le mérite de me rappeler qui avait partagé ma nuit. Et c'est vrai, que, au bout de quelques minutes, j'avais déjà retrouvé quelques bouts de souvenirs de notre soirée. Ma guitare, n'étant pas à sa place, tout avait certainement dû partir d'un de nos cours réguliers. Je soupirai, retombant mollement sur le matelas, me frottant la tête pour faire disparaître ma douleur permanente. C'était bien la dernière personne avec qui j'aurai du coucher. Elle était la seule personne chez qui j'allais acheter mes fringues, que ce soit sur scène ou pour mon quotidien. Je me voyais déjà, mal à l'aise en retournant la voir. D'autant que je devais y passer encore ce matin. J'étais dépité, j'aurai du moins boire, ça m'aurait évité de faire cette connerie. Mais les choses étaient closes et il fallait assumer. Soupirant, je m'étais enfin sorti du lit, ramassant au passage les déchets de la nuit, les jetant dans la poubelle de la cuisine, où j'avais pris un thé assez fort pour me réveiller, et des médicaments pour me soulager. La journée ne s'annonçait pas fameuse et ça me faisait déjà chier de me lever pour me prendre la tête avec Roxy. Je l'appréciais pas mal, et je redoutais un peu le fait de la revoir aussi vite. Peut-être qu'il serait mieux de faire comme si de rien n'était. Pour le moment, je n'avais même pas envie d'y réfléchir. Alors après avoir terminé ma tasse de thé, j'étais allé enfiler quelques vêtements chauds, prenant mes paquets de cigarette au passage, et j'étais enfin sorti de chez moi. Les yeux fatigués, et la tête prise dans un étau. Mais tant pis, j'avais promis d'aller tôt à la boutique alors c'est ce que je ferais. Je tenais toujours parole après tout.

J'avais marché un petit moment pour changer de quartier, et j'étais finalement arrivé. M'arrêtant un petit instant pour fumer, je fixai l'entrée avec dépit. Avec un peu de chance elle serait à l'arrière boutique où à je ne sais quel poste où je n'aurai pas à lui parler. Avec un peu de chance je tomberai sur ma meilleure amie Jade et je n'aurai pas à voir Roxy. Levant les yeux au ciel comme pour me donner de la chance, j'avais écrasé ma cigarette par terre dans un geste assuré. Maintenant je n'avais plus vraiment le choix, je n'allais pas rester bêtement planté là encore longtemps, d'autant qu'il faisait un peu froid dehors, et qu'il ferait sans aucun doute bien meilleur à l'intérieur. Alors, les mains dans les poches, j'ai fini par pousser la porte d'entrée, pénétrant dans la boutique en gratifiant le personnel présent d'un «Salut » un peu fatigué. Je connaissais bien tout le monde ici, le bonjour n'était pas utile. Je m'étais avancé vers mon rayon habituel, et je scrutai les environs du regard, cherchant ou fuyant la jeune femme avec qui j'avais partagé ma nuit.

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Prenons à la rigolade nos folies d'un soir

Lysandre & Roxane

J’avais beaucoup bu hier soir, je le savais. Bon, je n’avais pas trop mal au crâne, forte heureusement… Mais j’étais fatiguée. J’avais du mal à me concentrer dans mon travail, j’avais les yeux qui pique.. Et surtout, j’étais complétement ailleurs. Encore à cette soirée improbable. Je n’aurais jamais cru coucher avec Lysandre. Pour moi, ce n’est qu’un ami et mon client de tous les jours. Fin, façon de parler. Il ne vient pas tous les jours, mais assez régulièrement, ce qui ne me dérange pas, loin de là. Cela ne peut qu’être qu’un plaisir pour moi. Aujourd’hui par contre… C’est assez différent. Je ne sais pas pourquoi, mais je me sentais angoissée rien qu’à l’idée de l’avoir dans la même pièce que moi. Ce pourquoi je me suis mis à l’arrière, pour être tranquille un peu. Néanmoins, Jade n’était pas là aujourd’hui, elle était en étude. C’est dommage, elle m’aurait bien sauvé la vie. Mais j’avais d’autres vendeurs… J’espérais juste qu’ils ne seraient pas occupé à faire autre chose. Mon regard se posait alors souvent sur l’écran des caméras pour surveiller.

Je dessinais comme je le pouvais sur mes croquis, avant de poser ma tête sur la tête en soufflant. J’avais un peu de mal aujourd’hui. Je baillais puis je fermais les yeux quelques secondes. Moi qui suis toujours joyeuse et pleine de vie, là, mes piles étaient HS. Comme quoi, les ébats que j’ai pu avoir hier soir m’ont littéralement tués de fatigue. Mais ce bref repos fut rapide en entendant une voix familière. Je me redressais d’un coup, fixant l’écran avec de gros yeux pour voir ce que faisais mes employés. Visiblement, ils faisaient des trucs… L’un s’occuper d’une cliente, l’autre, faisaient des rangements… Je devais donc y aller. Je soufflais en passant mes mains sur mon visage, mettant mes cheveux en arrière et les ébouriffant un peu. Je me levais puis je viens à sa rencontre en esquissant un petit sourire. Mes mains se posaient sur le comptoir où se trouve les caisses, puis je posais mon regard sur mon ami. Cela ne sert à rien de s’angoisser pour un rien, ça arrive à tout le monde de faire des choses qu’on ne s’attends pas spécialement. « Salut Lys.. ! » Disais-je en essayant de paraître naturel. « T’es habits sont de l’autre côté, viens.. » Je me déplaçais alors jusqu’à la pièce d’à côté en pinçant mes lèvres. Puis, je fini par me lancer pour brisé la gêne que j’avais en moi. « Ecoute… pour ce qui s’est passé hier soir.. On a eu un petit moment de faiblesse, mais.. ça change rien à notre amitié ? Je t’avoue que depuis ce matin, ça me tracasse un peu. Disons que je ne m’attendais pas à ce qu’il nous arrive une telle aventure. » Je ricane un peu avant d’attraper un nouveau manteau pour cette saison. Il était long, le tissus était épais pour ne pas que tu n’es froid, mais pas trop lourd non plus. Il était d’un bleu foncé marine, avec quelques motifs rayé dessus qu’on voyait à peine mais qui donner du charme. Et l’intérieur était d’un tissu plus doux et clair pour que ça soit agréable au porté. « Comment tu le trouves ? »

©junne.

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J'avais observé avec espoir l’intérieur de la boutique, ayant cherché un bon moment du regard, l’un ou l’autre vendeur, n’importe qui, quelqu’un qui pourrait simplement m’empêcher de me retrouver seul avec Roxane. J’étais un peu nerveux, c’était le genre de situation qui n’était pas particulièrement amusante, c’est le moins que l’on puisse dire. En fait, j’aurai voulu être n’importe où sauf ici. Seulement, pas de chance, j’avais besoin de vêtements, et ça, depuis un petit moment maintenant. J’aurai bien pu reporter au lendemain mais ça faisait bien trop longtemps que cette affaire traînait dans mes pattes, sans compter que de toute façon, j’avais convenu de venir à cette heure-ci à ce jour précis avec mon amie. Certes, j’avais passé la nuit avec elle et en fait, nous avions couché ensembles, ce qui n’était bien sûr pas prévu à la base. J’avais regretté notre erreur aussitôt que nous l’avions faite, parce que j’aurai à la voir souvent, et que je ne voulais pas que nous soyons gênés à chaque fois, mais trop tard maintenant c’était fait et je me retrouvais devant le fait accompli. J’avais passé la nuit avec elle, et comme deux adultes que nous sommes, il nous fallait soit assumer, soit faire comme si de rien n’était et y penser à chacune de nos rencontres, c’était au choix. Moi, j’aurai préféré ignorer tout ça, mais pas sûr que Roxane soit du même avis. Je soupirai, en la voyant arriver au loin. Visiblement, elle n’avait trouvé personne pour venir à sa place. La séance de shopping allait être houleuse.

« Salut Lys.. ! » Alors ça y est, le temps était venu de passer à la séance de torture, entre petits moments gênants et regards fuyants. J’aurai bien aimé m’en foutre, être comme d’habitude, et passer devant mes plans d’un soir avec le même air las et hausser les épaules, mais je ne pouvais pas. Tout simplement parce qu’elle est mon amie et ma costumière officielle. Je ne voulais ni me passer de son amitié ni de ses services, alors je me devais de faire un effort. « Salut toi. J’espère que t’as prévu les plus belles des tenues. » J’avais souri, l’air de rien, un peu forcé je dois bien l’avouer, et j’espérais simplement qu’elle ne l’avait pas remarqué mais elle était sans doute aussi embarrassée que moi, il ne fallait pas rêver. Avec un peu de chance, elle était encore plus perturbée que moi et ainsi je serais celui de nous deux qui s’en sortirai le mieux. Elle m’avait ensuite amené plus loin de la boutique afin de me montrer les vêtements qu’elle m’avait préparée. Impuissant, je la suivais sans broncher, passant dans toute la boutique, jetant un regard sur les différents clients ou vendeurs qui se trouvaient là, tous occupés à choisir la plus belle des tenues. La boutique avait toujours été propre et soignée. J’étais arrivé ici par hasard il y a quelques années et finalement maintenant, je n’allais nulle part ailleurs pour m’habiller. Et puis, la patronne était la meilleure de la ville, alors pourquoi changer. Finalement, nous étions arrivés à l’autre bout du magasin, là où mes fringues attendaient sagement.
« Ecoute… pour ce qui s’est passé hier soir.. On a eu un petit moment de faiblesse, mais.. ça change rien à notre amitié ? Je t’avoue que depuis ce matin, ça me tracasse un peu. Disons que je ne m’attendais pas à ce qu’il nous arrive une telle aventure. » Alors voilà, elle avait finalement décidé de m’en parler. Je n’étais sûr que ça m’arrangeait vraiment. En fait, je ne sais pas ce qui était le mieux. Pendant tout le temps qu’elle s’était adressée à moi, j’avais eu le regard un peu fuyant, à vrai dire j’essayais de l’écouter sans réellement le faire, et j’avais envie qu’elle s’arrête d’en parler le plus rapidement possible, alors je faisais des petits hochements de tête réguliers pendant son discours sur notre nuit, qui avait été plutôt torride je dois l’avouer. « Ah ça…Franchement j’y pense déjà plus. On a trop bu c’est tout, ça arrive, ça va rien changer entre nous t’inquiètes pas, c’est juste…Une connerie entre amis. » Je crois qu’au fond, plus je parlais plus j’essayais de me convaincre moi-même mais ce n’est pas grave, l’important c’est qu’elle croit à ce que je raconte, et qu’elle arrête de m’en parler. Je ne tenais pas vraiment à m’étaler sur le sujet mais je savais très bien qu’elle y reviendrait sans doute un jour ou dans un petit moment, c’était souvent pareil avec les filles. « Comment tu le trouves ? » Elle m’avait tendu un charmant manteau, tout à fait mon genre, elle me connaissait trop bien. Et puis j’étais certain qu’il m’irait. Je l’avais enfilé rapidement, l’ajustant un peu. J’étais particulièrement classieux, j’en étais content. « Il est superbe. Il me va bien non ? T’as un don pour m’habiller tu sais. » Je lui avais souris, et puis machinalement, j’avais tourné la tête. J’essayais d’éviter tout contact visuel avec elle sans même m’en rendre compte.

« J’aime beaucoup. Et la couleur aussi, tu sais que j’aime les couleurs foncés. D’ailleurs il me faudrait aussi une tenue de soirée, j’aurai un ami à accompagner à une espèce de gala super chiant, tu vois le genre. » Je parlais autant que possible, juste pour éviter de revenir sur notre coucherie.

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Lysandre & Roxane

« Salut toi. J’espère que t’as prévu les plus belles des tenues. » Je pinçais mes lèvres à ses mots avant de sourire. Un sourire sincère puisque je savais que mes vêtements aller lui plaire. Je l’espérais du moins, mais jusqu’à aujourd’hui, il n’en sait jamais plein. Après, s’il ne veut plus me voir peut-être qu’il dirait qu’il n’aime pas et qu’il ira voir ailleurs. Je nous dirigeais alors vers l’arrière-boutique. J’avais déjà préparer ses vêtements qui était dans un petit dressing. Chez moi, tout est carré. Je suis une personne perfectionniste alors autant dire que ma boutique doit être parfaite du tout au tout. Chaque jours j’avais des clients différents, alors tous les jours, je changeais les vêtements de place pour me retrouver facilement. Ce n’est pas simple d’avoir une boutique, mais quand on est organisé, on ne peut que réussir. Puis, j’y ai réfléchis depuis que je suis gamine à cette boutique, à ce que je voulais faire alors c’est un atout. « Tu vas te régaler ! Enfin, j’espère. »

Je n’en pouvais plus de cette gêne qu’il y avait entre nous. Depuis son arrivé, il fuyait mon regard et ça me perturbé. J’avais l’impression d’avoir fait l’erreur de ma vie alors que non, on a fait une petite erreur, mais après, ce n’est pas la mer à boire. D’autant plus qu’on a quand même pris un peu – beaucoup – de plaisir hier soir. ( Même si c’est l’alcool qui en est la cause. ) Dans tous les cas, je décide de lui en parler. Je ne pouvais plus garder ça pour moi. « Ah ça…Franchement j’y pense déjà plus. On a trop bu c’est tout, ça arrive, ça va rien changer entre nous t’inquiètes pas, c’est juste…Une connerie entre amis. » Je hochais la tête en mordillant ma lèvre inférieure. S’il n’y pense plus, pourquoi il ne me regarde pas vraiment ? Il y avait vraiment une tension particulière entre nous, je la ressentais, je ne pouvais pas être la seule à la sentir. Pour le coup, je ne répondais pas à ses paroles pour le moment. Je l’aide alors à enfiler sa veste qui lui aller divinement bien. « Il est superbe. Il me va bien non ? T’as un don pour m’habiller tu sais. » Je me recule alors pour le regarder de la tête au pied. « Oui, il te va très bien. Mais… » Je soupirais en croisant les bras. « Si hier soir, tu t’en fiche, pourquoi tu ne me regarde pas ? Depuis tout à l’heure, tu fuis mon regard. C’était une connerie certes, mais on s’est quand même amusé, alors, pas besoin de fuir mon regard, ça m’énerve… » Disais-je en plongeant mon regard dans le sien.

« J’aime beaucoup. Et la couleur aussi, tu sais que j’aime les couleurs foncés. D’ailleurs il me faudrait aussi une tenue de soirée, j’aurai un ami à accompagner à une espèce de gala super chiant, tu vois le genre. » Je hochais la tête en réfléchissant alors. « J’ai quelques costumes en stock tu veux les essayer ? » Je l’attirais à côté, le reste des vêtements seront pour après. On avait le temps de toute façon. J’ouvrais un grand placard et je regardais ce qu’on pouvait avoir puis je pose mon regard sur toi. « On va partir sur des couleurs sombres pour le coup, ça te va bien. Bleu marine ou noir, ou un gris foncé, à voir. Laquelle des couleurs te plairait le plus ? »

©junne.

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Je ne sais pas pourquoi, mais j’étais certain que cette histoire n’allait pas s’arrêter en si bon chemin. Je sentais, qu’elle avait remarqué ma tendance à la fuite visuelle, et que j’étais encore un peu dans l’embarras. A vrai dire, je ne savais pas vraiment comment me comporter pour qu’elle ne croît pas que j’ai l’intention de recommencer. Les femmes, c’est assez compliqué, et moi, j’étais plutôt doué en homme, j’avais toujours préféré une bonne voix grave, un corps musclé et grand à des petits rires et à des courbes sveltes. C’était comme ça, même au niveau de la psychologie, c’était plus fort que moi, les garçons passaient en premier. J’avais eu des histoires avec des femmes, mais c’était bien trop chiant. Et même au lit, rien ne pouvait remplacer un mâle sauvage, ça, j’en étais certain. Heureusement, elle n’était pas comme la plupart des filles Roxy, et je savais qu’elle ne voulait rien de plus, que tout comme moi, c’était un moment d’égarement, et qu’elle voyait ça comme une soirée dérapage qui ne se reproduirait pas. Enfin, je dis ça, mais si on recommençait à boire autant, personne ne pouvait savoir comme ça finirait encore une fois. Alors sans ajouter mot, j’avais essayé mon manteau, que soit dit en passant, j’adorais. C’est vrai, qu’elle avait un don pour habiller les gens, elle avait vraiment trouvé son truc dans son métier, et j’étais content, non seulement pour elle, mais aussi pour moi, qui avait tout de suite l’air moins misérable, quand on choisissait mes vêtements à ma place. « Tu vas te régaler ! Enfin, j’espère. » Elle avait vu juste, c’était superbe, ça m’allait parfaitement, et je ne voyais plus le reste du magasin tant j’étais convaincu. Mais, elle n’avait visiblement pas oublié notre soirée.

« Si hier soir, tu t’en fiche, pourquoi tu ne me regarde pas ? Depuis tout à l’heure, tu fuis mon regard. C’était une connerie certes, mais on s’est quand même amusé, alors, pas besoin de fuir mon regard, ça m’énerve… » J’avais soupiré, haussant un peu les épaules, restant, le regard braqué dans le miroir un court instant. Et puis, je m’étais finalement retourné vers elle, le manteau encore sur le dos, il tenait vraiment bien chaud. Visiblement, elle n’allait pas laisser tomber, elle avait décidé de ne pas me laisser tranquille aujourd’hui, alors très bien. J’étais devant le fait accompli, et ça m’aurait bien gavé, si ce n’avait pas été elle. Mais elle est mon amie, et malgré tout, elle est une des rares personnes que je supporte dans mon cercle privé, alors si elle voulait absolument une explication, je lui devais bien ça. Alors, j’avais soupiré, secouant la tête, un peu dépité, mais peu importe, je parlerais avec elle si c’est ce qu’elle voulait vraiment. Après tout, je n’avais pas le choix, et le plus rapide sera le mieux, d’autant plus que je devrais de toute façon la revoir souvent. « Ok, tu veux que je te regarde, je te regarde ». Je me suis approché d’elle, très près, mais jamais plus que hier soir. J’avais le nez presque contre le sien, et j’avais posé ma main sur sa joue, comme pour la forcer à me regarder, même si j’étais sûr qu’elle ne fuirait pas, elle n’était pas comme ça. « Ouais on s’est amusé, d’ailleurs, vu le niveau sonore que tu m’as balancé dans les oreilles, ça devait être super, mais j’en doute pas. Et non je ne te fuis pas, je te regarde, je suis là, et j’ai aucun problème avec ce qui s’est passé. Rassure toi, t’es ma Roxy et tu le restes. » J’espérais l’avoir rassurée, mais je pensais chaque mot de mon discours.

« On va partir sur des couleurs sombres pour le coup, ça te va bien. Bleu marine ou noir, ou un gris foncé, à voir. Laquelle des couleurs te plairait le plus ? » Elle m’avait ensuite dirigé vers les costumes. Elle avait visiblement bien saisi le but de la soirée dont je lui avais parlé, et c’était tant mieux. Alors j’étais allé vers l’armoire en question, cherchant du regard ce qui me plaisait le plus, et je n’hésiterai de toute façon pas à lui demander conseil. Alors, détaillant chaque coupe, en sachant très bien que je n’y connaissais absolument rien en costume ni en vêtements tout court d’ailleurs, je m’étais retourné vers elle, le regard franc, sans fuir cette fois, rien que pour lui faire plaisir. Je lui avais souris simplement, comme un ami sourit à son amie, comme un client à sa vendeuse favorite. Parce que oui, elle était bien sûr ma vendeuse favorite aussi. « Noir. J’adore le classique, et je pense que là-bas ce serait parfait de rester très sobre. Et puis, tu sais que le très sombre me va toujours très bien. » Je n’avais pas pu m’empêcher d’ajouter, pour rire, et je savais qu’elle ne prendrait pas mal, parce que je riais en même temps « T’as bien vu mon caleçon d’hier, j’étais hyper sexy dedans, bah il était noir. »

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Lysandre & Roxane

Il n’arrêtait pas de fuir mon regard et ça m’agacer plus qu’autre chose. C’est mon ami et si c’est pour qu’il me fuit de la sorte, on ne va pas aller loin. D’autant plus qu’on sera amener à ce soir assez régulièrement, donc il fallait qu’on mettre les pieds dans le plats et qu’on en parle obligatoirement. Je ne voulais pas remettre ça à plus tard. « Ok, tu veux que je te regarde, je te regarde ». Je le regardais alors dans les yeux, puisque dans tous les cas, il faisait en sorte que je le regarde. Je laisse mes bras le long de mon corps, l’avoir aussi près de moi me mettait un peu mal à l’aise, mais je n’allais pas me laisser abattre. « Même de loin, on peut se regarder tu sais… Non pas que ça me dérange, mais si une personne arrive, ils vont croire qu’on est ensemble. » Disais-je avec amusement. Un peu d’humour ne ferait pas de mal de toute façon. « Ouais on s’est amusé, d’ailleurs, vu le niveau sonore que tu m’as balancé dans les oreilles, ça devait être super, mais j’en doute pas. Et non je ne te fuis pas, je te regarde, je suis là, et j’ai aucun problème avec ce qui s’est passé. Rassure toi, t’es ma Roxy et tu le restes. » Je souriais alors à ses mots en hochant de haut en bas la tête. Bien évidemment que ça me rassurer et de toute façon, fallait que ça sorte, sinon, on n’en serait jamais sortie de cette affaire. « ça ne devait pas, c’était super, je ne le nie pas ! Mais j’en suis contente, et je l’espère de tout cœur, sinon, tu vas avoir une Roxy super chiante et qui ne cessera pas de t’emmerder. » Je lui souriais avec douceur avant de me détacher de lui pour nous diriger vers les costumes.

« Noir. J’adore le classique, et je pense que là-bas ce serait parfait de rester très sobre. Et puis, tu sais que le très sombre me va toujours très bien. » Je souriais en hochant la tête de nouveau. Je savais que Lysandre n’y connaissait pas vraiment aux vêtements, c’est l’une des raisons qu’il est là, dans ma boutique, et ça me faisais toujours sourire quand il regardait tous ces vêtements sans savoir lequel prendre. « Noir, c’est un bon choix en effet, et ça affine la corps en plus. » Disais-je en regardant ce que j’avais, puis, j’en sors un tout simple, avec un tissu soyeux et souple. « Mais tout va se jouer avec la chemise et… Une cravate ? » Demandais-je en le regardant. Puis, je ricane à ses mots : « T’as bien vu mon caleçon d’hier, j’étais hyper sexy dedans, bah il était noir. » Je levais les yeux au ciel en le regardant avec amusement. « Ouais, tu l’étais mais te vente pas trop, il y a d’autre garçon qui porte des boxer noir ! » Ajoutais-je en riant doucement.

©junne.

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Je l'écoutais sagement. « Même de loin, on peut se regarder tu sais… Non pas que ça me dérange, mais si une personne arrive, ils vont croire qu’on est ensemble. » Sa remarque m’avait fait sourire malgré moi, c’est vrai que, tout le monde semblait nous regarder, de près comme de loin, je sentais les regards furtifs des uns et des autres. Alors j’avais eu envie de profiter de la situation, elle connaissait mon humour et ma tendance à profiter de ce genre de contexte, alors j’avais décidé de ne pas m’en priver. Et puis, elle était mon amie, je savais que je pouvais me permettre ce genre de choses avec elle, bien sûr, tout en restant modeste et respectueux, mais je tenais trop à elle pour être grossier de toute façon. J’avais mes limites avec elle. Je ne voulais pas remettre en cause notre amitié d’une façon ou d’une autre. J’étais bien sous tous rapport, enfin, en tout cas j’essayais, et venant de moi, c’était déjà bien. J’avais juste été un peu déçu que Jade, ma meilleure amie, ne soit pas là pour assister à la scène, mais de toute façon, il était prévu que je lui raconte tout dans les moindres détails, je ne pouvais rien lui cacher, tout comme elle ne me cachait rien. Alors d’un geste vif, je l’avais attrapé par la taille, délicatement, sous le regard des clients, et j’avais, très doucement, déposé un baiser sur son front. Les plus jeunes avaient toutes rougies, certainement en souhaitant la même chose, les plus vieilles avaient gloussé, se souvenant de leurs premiers amours. Puis, je m’étais remis à ma place, toujours en délicatesse, la regardant avec amusement. « Et alors ? Ils croient ce qu’ils veulent ça m’est égal. Et puis à ta place je serais flattée vu la marchandise. » J’avais haussé les épaules en souriant. C’est vrai que il n’y aurait pas eu de quoi se plaindre, et moi non plus, je ne pouvais pas râler, Roxane était une belle femme, et j’avais pu m’en assurer hier soir.

« ça ne devait pas, c’était super, je ne le nie pas ! Mais j’en suis contente, et je l’espère de tout cœur, sinon, tu vas avoir une Roxy super chiante et qui ne cessera pas de t’emmerder. » Ah oui, bien sûr que ça avait été super, je l’avais bien compris quand elle m’en avait demandé encore plus entre deux petits cris. Bien sûr, je n’avais pas poussé le vice à l’imiter en plein magasin pour la gêner, mais me connaissant, j’aurai tout à fait pu le faire en public, si son avenir professionnel n’en dépendait pas. Ses remarques étaient terriblement mignonnes et amusantes. J’étais content d’avoir pu la rassurer sur notre relation. Je ne tenais pas à ce qu’il y ait le moindre petit malaise entre nous, je l’appréciais beaucoup trop pour ça. Elle était une bonne amie et de toute façon j’avais encore besoin d’elle pour m’habiller. J’étais incapable d’accorder une coupe ou plusieurs couleurs entre elles, alors son aide était précieuse, surtout qu’en général, le public ne laisse passer aucun détail. Surtout les femmes. Alors j’avais trouvé en elle, un double avantage, et c’était très bien comme ça. La situation me convenait parfaitement, donc je faisais tout pour la préserver au mieux, malgré le petit incident d’hier soir, qui ne se reproduirait pas, j’y mettais un point d’honneur. « Mais Roxy voyons, t’es toujours super chiante, et tu fais que ça m’emmerder ! » J’avais ri. J’aimais bien l’embêter, la faire piquer des crises, la charrier. Elle avait toujours été une très bonne cliente pour ce genre de choses, surtout pour moi qui aimait tant chercher la petite bête et pousser les gens à bout. Mais avec elle c’était pour rire uniquement. Je ne lui ferais jamais rien qui puisse lui faire du mal ou de la peine. C’est mon amie après tout.

D’après elle, le noir affinait le corps. J’étais tout sourire, parce que je n’avais pas besoin de ça, j’étais déjà très bien fait. Bien sûr, elle avait eu l’occasion de s’en rendre compte la veille, alors inutile de me pavaner d’avantage, c’était bien assez. « Mais tout va se jouer avec la chemise et… Une cravate ? » J’avais haussé les épaules, tout ça ce n’était tellement pas mon domaine. « J’en sais rien, j’aime pas trop les cravates ça m’empêche de respirer, ou alors défaite, non ? C’pas à la mode ça ? » Je parlais un peu comme un vieux là. « Ouais, tu l’étais mais te vente pas trop, il y a d’autre garçon qui porte des boxer noir ! » J’avais pouffé de rire en ajustant un peu les manches de mes habits, me détournant un court instant du miroir. « Et alors ! Je le porte mieux qu’eux. J’aurai dû être modèle, le monde ne sait pas ce qu’il rate ! »

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Prenons à la rigolade nos folies d'un soir

Lysandre & Roxane

« Et alors ? Ils croient ce qu’ils veulent ça m’est égal. Et puis à ta place je serais flattée vu la marchandise. » Je ne m’attendais pas à ce qu’il me prenne de la sorte contre lui. Mes mains s’était posé sur son torse comme pour me maintenir, même si je tenais bien sur mes jambes. Puis, je ne peux m’empêcher de sourire à son bisou sur mon front. D’ailleurs, j’avais fermé les yeux à ce contact. J’aimais bien passé du temps avec lui, je me sentais comme une petite princesse. Il me respectait comme moi, je le respectais. Je posais un instant mon regard sur les clientes qui gloussée suite ce moment tendre entre lui et moi. J’entendais déjà les rumeurs du genre « Le jeune artiste serait-il en couple avec sa styliste personnel ? » « Des bisous volés avec Lysandre. » Et tout le reste… Après, je m’en moquer un peu puisque ce n’était pas vrai, mais je n’ai pas envie que tous les journalistes viennent me voir pour me poser dix milles questions. « C’est que tu te lances des fleurs ? Certes, tu es sexy et que tu as du charme, mais voyons, ne te vante pas trop. » Disais-je d’un air taquin. J’aimais bien l’embêter un peu. Bien sûr que je n’aurais pas à me plaindre si je l’avais comme copain, mais je ne suis pas amoureuse de lui, et je doute que ça arrivera. Non pas qu’il est pas mon genre, c’est juste qu’on est différent et que je le considère comme un ami. Je le respectais comme tel.

« Mais Roxy voyons, t’es toujours super chiante, et tu fais que ça m’emmerder ! » Je riais alors en le poussant gentiment à ses mots. Je savais qu’il disait ça pour m’embêter et ça marcher toujours. Puis dans tous les cas, je faisais pareil de l’autre côté alors ce n’est qu’à charge de revanche. Puis, il faut bien un peu de piquant dans une relation. Bon là, on en a eu beaucoup de piquant avec ce qui s’est passé hier soir. « Ouais ouais ! Plains toi va ! Tu es bien content de me trouver par contre. » Je ris doucement en le regardant. Je savais qu’il aimait bien m’embêter, tout en restant gentil bien sûr. Il ne faisait que rire et moi aussi d’ailleurs.

Puis je regardais pour le costume de mon ami. J’en sortais un et je lui donne pour qu’il l’essaie. Puis, il fallait que je le réajuste sur lui donc, il n’avait pas vraiment le choix. ’en sais rien, j’aime pas trop les cravates ça m’empêche de respirer, ou alors défaite, non ? C’pas à la mode ça ? » Je souriais alors en haussant les épaules à ses paroles. Je n’étais pas très convaincu pour la cravate défaite. « Si, mais… Tu vas dans un gala, je ne pense pas que ça plaira la cravate défaite. Cela ferait le mec qui en a rien à foutre. Bon, tu en as rien à faire, je sais, mais je ne sais pas. » Je le regard alors tout en réfléchissant. « Et alors ! Je le porte mieux qu’eux. J’aurai dû être modèle, le monde ne sait pas ce qu’il rate ! » Je joins mon rire aux siens en roulant des yeux. « Tu peux toujours être modèle ! Tu viens dans ma boutique, tu fais des shootings pour mon magasines de vente et voilà, tu es modèle. » Je souris en coin en le regardant.

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J'avais cette tendance à me vanter un peu en sa présence, elle était mon amie, mais je n’étais pas aveugle, c’était une belle femme malgré tout, et elle restait attirante. Je ne pouvais de toute façon pas dire le contraire, j’avais quand même passé la nuit dernière avec elle, sous les draps, peau contre peau, à faire des choses pas très catholiques. Ça avait été génial bien sûr, on s’était tout simplement éclatés tous les deux et j’avais adorais ça tout simplement, mais pas la peine de m’attarder sur ces détails, nous venions d’en parler je n’allais pas recommencer. C’est vrai que les clients nous lançaient des regards amusés, et sans doute que déjà ça allait se faire des idées dès qu’aurai quitté le magasin mais peu importe ça me faisait doucement rigoler dans le fond. Surtout que je remarquais bien, que certains clients me reconnaissaient un peu. Ils n’osaient pas forcément venir m’aborder, mais c’était mieux comme ça, je préférais rester avec Roxane tranquillement. Elle me faisait rire et même si nous avions finis par coucher ensemble, je la voyais toujours comme une amie et uniquement en tant que telle, je n’avais pas l’envie de recommencer, et heureusement elle aussi, au moins sur ce point on se comprenait, on avait la même vision des choses et c’était plus que parfait. Avec elle, j’étais sûr que un jour, on pourrait en rigoler, au lieu de s’éviter, la preuve, ça ne faisait pas 24heures et pourtant, on était déjà en train de rire, de faire les idiots tout en me choisissant une nouvelle tenue de scène. Si ce n’est pas de l’amitié, alors je ne sais pas ce que c’est. Moi, j’étais simplement bien, à rigoler de tout et de rien avec elle, près de ce miroir qui me rendait bien.

« C’est que tu te lances des fleurs ? Certes, tu es sexy et que tu as du charme, mais voyons, ne te vante pas trop. » J’avais ris légèrement, restant discret, il valait mieux ne pas trop attirer les regards, bien que ce fût déjà fait, ce n’était pas la peine d’en rajouter, je m’étais bien amusé mais je pouvais comprendre que ce genre de rumeur ne pouvait pas plaire à Roxane, bien que ça lui aurait sûrement fait de la publicité pour le magasin de savoir que le chanteur de la ville venait ici, et l’embrassait sur la joue pendant ses essayages. Pourtant, j’avais décidé de ne pas insister, pour une fois, j’allais me montrer sage et galant, mais c’était bien parce que c’était elle. « Écoute quand on a la même allure que moi dans tes costumes franchement, je pense que je peux me vanter un minimum, la preuve toutes tes clientes me dévorent des yeux. » J’avais ajusté le veston des deux mains, retroussant un peu les manches pour donner un certain style, je me trouvais assez élégant et moderne à la fois, ça me convenait parfaitement. Décidément Roxane était vraiment douée pour habiller les gens. Je pensais à Jade, qui avait elle aussi toujours réussi à m’habiller. Elles faisaient la paire toutes les deux, sans doute que leur collaboration allait donner quelque chose d’intéressant. « Non sans déconner t’as super bien choisi la coupe, ça me donne de l’allure j’adore. C’est masculin et classe à la fois, c’est parfait pour la soirée. Après je garantis pas qu’elle reste en bon état si la fête est bien arrosée. » J’avais souris. Oui bien souvent je finissais la tête à l’envers et mes vêtements ne s’en sortaient pas souvent entier.

« Ouais ouais ! Plains toi va ! Tu es bien content de me trouver par contre. » J’avais fait oui de la tête pour confirmer ses paroles. C’est sûr que j’avais de la chance à ce niveau-là, sinon je serais toujours en train de récupérer des fringues à droite et à gauche uniquement quand les miennes étaient déchirées. « Tu m’étonnes, tu sais bien que t’es la seule qui a le droit de m’habiller. Et de me déshabiller, t’es pas la première ni la dernière d’ailleurs. » Je lui avais souri, j’aimais bien la taquiner, finalement le malaise était déjà passé. J’en riais déjà volontiers et je sentais qu’elle n’était pas farouche à mon humour, ça me rassurait un peu. " Tu vas dans un gala, je ne pense pas que ça plaira la cravate défaite. Cela ferait le mec qui en a rien à foutre. Bon, tu en as rien à faire, je sais, mais je ne sais pas. » J’avais haussé un peu les épaules l’air de rien. « Ouais t’as raison, je peux pas débarquer comme ça si tu estimes que c’est pas classe, après tout je commence à être un peu connu je dois m’adapter, c’est la triste réalité du métier. » Elle avait raison, la mode c’était son domaine, alors je me pliais à ses règles vestimentaires sans broncher, pour une fois j’écoutais. « Tu peux toujours être modèle ! Tu viens dans ma boutique, tu fais des shootings pour mon magasines de vente et voilà, tu es modèle. » J’avais eu un large sourire, j’aimais beaucoup l’idée. « Tu sais que j’adore ta proposition. Sans déconner ça pourrait être amusant, et puis je sais que tu veux me revoir en caleçon. »

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