(Elenick #1) Joyeux anniversaire ou pas joyeux anniversaire ?

Mon frère, Ethan avait le cousin du meilleur ami d’un pote à lui ; ouais je sais dis comme ça s’est compliqué ; qui organisait une soirée chez lui. Etonnamment, mon frangin m’avait proposé d’y aller avec lui. Ce qui est moins étonnant, c’est qu’il m’avait fait bon au dernier moment et que j’avais dû prendre un taxi pour qu’il me dépose à l’endroit où avait lieu la fête. Je ne sais pas ce que l’on célébrait ; un anniversaire des fiançailles ou que sais-je encore ; je ne connaissais même pas l’organisateur de la soirée, mais je m’en fichais totalement, parce que j’étais toujours partante pour faire la fête. Néanmoins, j’étais tout de même en colère après mon frère, car ce n’était pas la première fois qu’il agissait de la sorte. J’avais beau être ce que j’étais et je l’assumais parfaitement, j’avais envie de passer plus de temps avec lui. Les liens du sang, c’est important. Plus important que les amis, à mes yeux. Certes, les amis sont la famille qu’on se choisit, mais mes amis ne remplaceront jamais ma famille. En revanche, je peux les remplacer lorsqu’ils deviennent des boulets à mes yeux. J’ai toujours été comme ça, régulièrement, je fais le tri parmi mes connaissances et amis et je vire ceux et celles qui ne m’apportent plus rien. Et je le fais autant dans ma vie, quand sur mon mur. Récemment, j’ai éjectée une fille de mon cercle d’ami, parce qu’en se fiançant, elle a perdue tout sens du style. Et pour moi, la mode, c’est très important. Oui, très important. Je ne vais pas trainer avec une nana qui rentre son t-shirt dans son pantalon, je trouve ça laid. Enfin voilà. C’est les mains vides que j’arrive à la soirée ; et ce n’est pas parce que j’ignore ce que l’on célèbre parce que je serais venue les mains vides même pour un anniversaire. Aussitôt arrivée, je me mêle à la foule et rejoint le bar pour me servir un verre. Ce soir, comme tous les soirs, j’ai envie de m’amuser, de boire, de faire la fête et pourquoi pas, finir la nuit dans les bras d’un beau mec.

   

Je suis le genre de fille qui aime s’amusant en buvant, parfois sans modération, mais je ne fume pas, parce que ça fait jaunir les dents ! Ne l’oublions pas, je fais attention à moi, je porte rarement la même robe, rarement la même paire de chaussures, il faut sans cesse que je renouvelle ma garde-robe. Je suis matérialiste, je le reconnais volontiers, mais je peux me le permettre et tout ce que je ne porte plus, ce que je sais que je ne remettrais jamais, je le donne à des associations de sans-abris. Oui, je suis une garce ; merci le frangin ! ; mais je ne suis pas méchante. Je sais me montrer généreuse lorsqu’il le faut. Parce que de toute manière, à quoi ça sert de jeter quand ça peut encore servir ? Ok ? c’est vrai, je le fais parce que c’est démoder, mais c’est quand même un acte désintéressé, non ? Enfin voilà. Je ne fume pas, je n’ai jamais fumé et vous ne me verrez jamais essayer, parce que je tiens à garder des dents blanches. Surtout que bon, je mange des sucreries en pagaille et que je me suis pété une dent récemment, alors si en plus, elles doivent être jaunes parce que je fume, merci, mais non merci. Je reconnais que boire pour m’amuser n’est pas non plus très intelligent, mais je ne suis pas une alcoolique, je sais parfaitement m’arrêter quand il le faut. J’avise le bar et me serre un verre, ce n’est pas certainement pas aussi délicieux que lorsque mon ami Sebastian le fait, mais ça fera parfaitement l’affaire. Puis, sentant un regard sur moi, je me retourne. Ma petite jupe à sûrement fait une nouvelle victime. Quoique pas plus tard qu’hier, c’est une femme qui est venu me draguer et clairement, ça ne passe pas. J’aime les mecs et je ne compte pas changer d’avis sur le sujet. Par chance, lorsque je me retourne, je découvre un beau mec. Je me mordille la lèvre en l’apercevant. Pas mal du tout. Tout à fait mon genre si vous voyez ce que je veux dire. Je lui fais un petit signe de la main, j’ai toute la soirée devant moi, elle ne fait que commencer. « Braxton, qu’est-ce que tu fiche ici ? » entendis-je, soudain. Je grimace en reconnaissant la personne à qui appartient cette voix. Il s’appelle Lucas. Gentil, mais lourd. Très lourd. Je suis sortie avec une fois, mais on n’est pas aller plus loin et depuis, il a un peu tendance à me poursuivre. Oh, il n’est pas méchant, juste pas très intelligent. Je soupire de lassitude, si j’avais sur que je le trouverais ici, je ne serais sans doute pas venue. « J’ai été invité ! » je lui réponds, avant de me détourné, mettant ainsi fin à la conversation. Je défais rapidement deux boutons de mon chemisier, puis je retourne près du beau mec de tout à l’heure. Il est tout de même bien plus intéressant que Lucas.