Simon&Sheri + Je crois bien que c'est un rendez-vous !

La journée était maintenant bien entamée et cela faisait plusieurs heures que j’étais maintenant au Cherry Blossom, j’étais arrivé avec Jade mais celle-ci avait fini par croiser des personnes qu’elle connaissait et la discussion était devenu à mes yeux interminables, c’est pourquoi j’avais décidé de partir de mon côté non pas sans une idée derrière la tête. Depuis quelques temps, j’avais prit l’habitude de voir une jeune femme depuis quelques jours. Je l’avais rencontré sur le terrain de basket, vraiment pas doué mais elle avait eu ce petit côté amusant et maladroit qui lui donnait un côté attachant, même si elle m’avait fait perdre mon match. Chose qui n’était jamais arrivé en des années de pratiques, du moins pas à niveau. Mais nous avions parlé, nous avions bien ri et je lui avais parlé de mon rythme de vie assez sportif. C’est vrai que je pratiquais plusieurs activité en même dont je n’étais pas peu fier. J’avais un excellent niveau de judo et je ne m’étais jamais rien cassé hormis la clavicule lorsque j’avais quatorze ans, j’allais à la salle plusieurs fois dans la semaine et je pratiquais le basketball à un niveau presque professionnel sans. Autant dire, sans me vanter que mon niveau était assez difficile à suivre pour n’importe qui et pourtant cette jeune femme s’était lancé le défi de le suivre tout au long de la semaine. Et cette jeune femme s’était Sheri. Une rencontre par hasard qui finalement se retrouvait amusante. J’avais donc décidé de la voir pour autre chose que pour la torturé physiquement, en lui proposant de me rejoindre à l’événement si elle n’y était pas déjà pour qu’on puisse passer un peu de temps ensemble. Je n’avais pas forcément d’arrière pensée, je ne savais même pas vraiment quoi pensé d’elle si ce n’est que je l’appréciais énormément, qu’elle me faisait rire et qu’elle était sympathique. Je ne savais pas non plus ce qu’elle pensait de moi, je me disais qu’elle devait m’apprécier autrement qu’en coach du moins je l’espérais. De toute façon, je m’étais décidé à tenté le tout pour le tout car qui ne tente rien n’a rien et je n’étais pas du genre à m’angoisser. Je vivais les choses comme elle arrivait et les prenait comme elle venait aussi simplement que cela. J’avais sorti mon téléphone cherchant son numéro obtenu à la suite de notre pitoyable match de street basket et j’avais patienté le temps que la jeune femme ne décroche son téléphone au bout de quelques sonneries. Une fois sûr qu’elle était au bout du fil, je m’étais lancé tout sourire aux lèvres. « Salut, je te dérange pas ? » J’attendais sa réponse avant de continuer sur ma lancée. « Ca te dirait de me rejoindre au Cherry Blossom, histoire de se voir sans transpirer comme des bœufs ? » J’allais m’asseoir sur un banc tout en discutant pour m’éloigner de la foule qui m’empêchait d’entendre correctement ce qu’elle me disait. « Tu seras là dans combien de temps ?... A toute » Il ne me restait maintenant plus qu’à patienter.

Je fus extrêmement soulagé en entendant la petite voix de Sheri répondre au téléphone de façon assez formel. Si elle répondait, c’est que ses dossiers n’avaient pas encore eut raison d’elle et qu’elle ne croulait pas encore totalement sous le travail, même si elle jouait au bord d’une falaise avec un tel rythme. J’avais été amusé en l’entendant se présenter de façon professionnel, ça c’est l’habitude des numéros inconnus, on ne regarde même plus qui nous appelle. Ce n’était pas mon cas même si je commençais à sérieusement attendre des nouvelles de recruteurs, quoi que j’aie encore deux ans à faire si je voulais aussi avoir tous les qualités requise pour devenir agent sportif, une façon pour moi d’assurer mes arrières pour quand ma fin de carrière arrivera. Parce que les carrières sportives sont généralement moins longues et plus semés d’embuches. Mais trêves de pensées boulot parce que là j’étais en quelque sorte en train de l’inviter à sortir. On se voyait souvent ces derniers temps mais là, de manière désintéressé et tout à fait naturel, je lui proposais de passer du temps avec moi. Je n’avais pas d’idée derrière la tête ni d’objectif à tout cela, mais elle était particulière, comme une bouffée d’air frais que je ne pouvais expliquer. Je ne faisais généralement pas les choses bien et ça finissait souvent mal alors j’essayais d’apprendre de mes erreurs. Changer pour mieux avancer. Encore allait-il falloir qu’elle accepte même si je ne m’inquiétais honnêtement pas vraiment pour cela. C’est pour cela qu’assez rapidement, j’avais été droit au but, un sourire parcourant mon visage d’un bord à l’autre lorsqu’elle me disait être ravi d’entendre ma voix. C’était peut-être rien mais ça signifiait qu’elle appréciait autant parler avec moi que j’appréciais le faire avec elle. Et s’il avait pu s’élargir d’avantage lorsqu’elle confirmait pouvoir avoir du temps pour moi. Je savais qu’elle avait des plannings chargés alors ça signifiait beaucoup qu’elle trouve un moyen de se libérer. Il faut croire que ça à parfois du bon de faire bien les choses, sans compter que ça me touchait sincèrement ce qui n’était pas le cas habituellement. Au moins pour une fois, nous ne serions pas plein de sueurs ni essoufflés ce qui serait un point non négligeable. C’était peut-être pour ça que le feeling passait si bien, on ne se voyait seulement qu’en étant moche, en dégoulinant et en sentant presque mauvais. A noté pour l’avenir, ne sait-on jamais. J’avais ensuite raccroché assez rapidement lorsqu’elle me confirmait qu’elle arrivait. Je lui avais précisé être au Cherry Blossom mais c’est vrai que je ne m’étais pas dit que l’événement était grand et que j’aurais pu lui donner des indications pour me retrouver. Je ne suis pas du genre à penser aux détails. En l’attendant, j’avais sortie mon téléphone pour faire un tour sur les réseaux sociaux C’est alors que je sentis quelqu’un se poser sur mon banc me faisant levé la tête dans sa direction. Quel fut donc mon plaisir de constater que c’était elle. « Et beh c’est de la livraison express, t’es rapide ! » Je souriais, c’était encore mieux et puis je me sentais bien quand j’étais avec elle. « J’y penserais ! Mais je savais que tu me retrouverais ! » Je lui faisais un clin d’œil avant de rire. Je devais quand même surestimé l’importance que j’avais pour elle mais ça m’amusait. J’attrapais une fraise lorsqu’elle m’en proposait une de sa barquette. « C’est pas plus mal, j’suis pas un fan des cerises ! » Je me levais pour pouvoir être en face d’elle. « C’est cool que tu ais pu venir » Dans le langage de Simon ça signifiait que j’en étais vraiment content et que j’appréciais passer du temps avec elle, à elle de le décoder parce que je n’étais pas du genre à parler de mes sentiments. « On fait quoi ? J’ai déjà fait un tour mais j’suis prêt à en faire un second pour toi ! »

Cette journée s’annonçait de plus en plus intéressante, finalement Jade avait bien fait de me tirer de mon sommeil profond sur mon clavier d’ordinateur pour me trainer jusqu’ici. J’avais déjà bien profité avec elle et j’allais maintenant pouvoir faire d’une pierre deux coups en proposant à Sheri de venir. Je ne savais pas où cela allait nous mener mais je m’étais lancé. J’aimais beaucoup Sheri et surtout passer du temps avec elle alors pourquoi m’en priver. Après tout on a qu’une seule vie alors autant la vivre à fond plutôt que de se cacher derrière la timidité et le temps. Si le feeling passait bien et que je me sentais mieux en sa compagnie, je ne voyais pas pourquoi je ne lui proposais pas. Et visiblement j’avais bien fait car elle avait accepté de venir. J’avais su saisir l’occasion et je n’étais pas peu fier au contraire, j’étais même impatient qu’elle arrive enfin même si j’avais encore une fois oublié de donné la moitié des détails. C’était un défaut chez moi, je ne demandais toujours que la moitié des choses mais c’était au fond quelque chose qui faisait mon charme, j’étais totalement tête en l’air et sans doute encore un grand enfant sur bien des choses. Soit on aime, soit on n’aime pas, souvent on a envie de m’étriper. C’est à prendre ou à laisser. C’est alors que Sheri avait tout de même fini par me retrouver et à me rejoindre à mon banc en un temps presque record. « Bah carrément. » Je ne serais vraiment pas étonné qu’on l’appelle ainsi parce clairement, elle méritait son titre sans compter qu’elle m’avait trouvé en un temps record. Elle devait être doté d’un instinct hors du commun, ou alors elle m’avait collé un traceur sur les fesses. Je devrais sans doute vérifier à l’occasion. « Mais c’est tout mignon tout plein ça. Un peu flippant, mais tout mignon tout plein. » Je riais de bon cœur la taquinant, mes yeux clairs prenaient la forme de croissant qu’ils pouvaient prendre lorsque je souriais à pleines dents. Je lui avais piqué une fraise, avouant que je n’aimais pas plus que ça les cerises. La vérité c’était que je n’étais pas un grand adepte de fruit du tout mais les fraises allaient quand même bien dans mon top cinq. Les framboises aussi c’est vrai. « C’est noté » Je lui faisais un clin d’œil complice. Ce n’était pas entré dans l’oreille d’un sourd comme chaque chose qu’elle me disait. Je l’écoutais encore un peu pour l’instant, j’essayais d’être supportable. Je lui avais avoué trouver ça cool qu’elle ait pu venir. Je ne m’ouvrais pas facilement mais ces mots pour moi voulaient dire beaucoup même s’ils pouvaient être décevants pour quelqu’un s’attendant à plus. Je ne doutais que Sheri comprendrait le véritable sens de mes mots. Cependant lorsque je lui proposais de faire un tour bien que j’en ai déjà fait, celle-ci me reproche de ne pas lui avoir dire car nous aurions pu faire autre chose, avant de me demander si ça ne me gênait pas. « Tu plaisantes ? J’ai déjà fait un tour mais j’ai pas encore fait un tour avec toi. Alors faut pas hésiter ! » J’étais toujours partant et motivé et puis si je l’avais invité c’est que je n’en avais pas marre de cet endroit, sinon je serais simplement rentré chez moi. Je riais lorsqu’ensuite elle me prenait comme guide. « Tu ne devrais pas, on ne t’a jamais dit que j’avais des gouts bizarres ? » Le vendeur de crêpes à qui j’avais demandé de me mélanger fraise, pâte à tartiner au chocolat et crème chantilly lui, avait tiré une drôle de tête. Nous nous mettions alors en route quand je la sentais attraper mon bras. Je ne rougissais pas, j’étais même parfaitement à l’aise avec la situation qui suivait un scénario me plaisant bien. Je n’avais qu’une envie c’était de me rapprocher d’elle alors à quoi bon rougir quand elle, elle le fait ? « Non ne t’en fais pas, je me suis même fait abandonné alors tu me sauve la vie. » Nous commençions à avancer pour observer les stands, principaux de musique. « Je t’emmène à ceux là mais je sais même pas si c’est ton style de musique ? Oh faudra que je te fasse voir le stand de gauffre, tu t’en rempli la pense ! » Autant dire que je passais du coq à l’âne et que j’avais une trentaine d’idées à la minutes qui me passaient par la tête. Nous écoutions en même temps le stand et sans que je ne m’en rende vraiment copte, ma main avait touché du bout des doigts la sienne mais je ne la reculais pas. J’observais ce groupe plutôt doué jouer.

Cette fille elle était tellement spéciale, elle me changeait les idées et j’étais vraiment content de la voir. Elle avait ce petit truc en plus, qui la rendait différente à mes yeux par rapport aux autres filles et je ne pouvais pas l’expliquer. C’est pour cela que j’avais saisi la première occasion pour l’appeler et la voir sans m’en cacher. « Tu me fais une bien belle attention que de m’honorer de ta présence ! » Et c’était sincère, toutefois tout en avançant, j’observais les différents stands de musique, de nourriture, de souvenirs qui se trouvait autour de nous. Je les avais déjà vus auparavant mais ça me faisait plaisir de les observer à nouveau en compagnie de celle qui commençait à doucement faire battre mon cœur. Elle me proposait de la guider et de lui proposer des choses intéressantes et ça me faisait rire car comme je lui disais j’avais des gouts bizarre. Devin me qualifiait souvent de gros dégueulasse tandis que les vendeurs m’observaient parfois avec des yeux bien ronds. J’aimais essayer toute sorte de mélange et différentes saveurs et parfois je faisais de belles découvertes, d’autre fois, c’était juste pas bon mais au moins j’avais essayé. « Haha s’il n’y avait que ça ! Mais tu le découvriras bien assez tôt ! » Il ne fallait après tout pas qu’elle découvre tout de moi trop tôt même si ce n’était pas vraiment une qualité que je lui cachais. Elle apprendrait bien assez à ses dépend qu’en matière de nourriture et de cuisine, j’étais tout sauf quelqu’un de fiable. Elle n’avait pas l’air de croire que j’étais bizarre mais c’était à ses risques et périls. Pour l’instant nous avancions jusqu’à nous arrêter devant un stand de musique tandis qu’elle esquivait deux gosses, soupirant légèrement. « J’aime bien moi toute cette énergie qu’il dégage ! » Simon n’était pas un adulte responsable et n’était ni prêt, ni n’avait envie d’avoir un enfant mais il les aimait bien. C’est pour cela, qu’au lycée du moins et quelques fois encore il faisait du babysitting. Il était lui-même encore assez enfantin dans sa tête alors le feeling n’avait jamais de mal à passer. Il était capable de jouer à la bagarre pendant des heures avec un petit homme ou bien laisser une petite fille lui accroché des mèches coloré dans les cheveux. Je riais lorsqu’elle prenait un air offusqué lorsque je lui disais que je m’étais fait abandonner. « Bah ma coloc m’a trainé jusqu’ici mais elle a trouvé ses copines de cours et j’avais pas envie de me retrouver à écouter leur conversation sur le stylisme. » Ce n’était pas du tout mon truc et j’étais même loin de cette branche. Je faisais en sorte de m’habiller bien mais ne nous mentons pas, lorsque je n’avais pas envie je pouvais sortir habiller comme un sac je m’en fichais totalement. Je lui demandais ensuite son style de musique tandis que je lui montrais un stand qui m plaisait plutôt bien. « Non moi je change tous le temps et j’écoute de tout, ça dépend de mes humeurs et de mes envies. Mais j’aime bien ce qui bouge quoi. » Je souriais, ça me faisait plaisir qu’elle veuille découvrir ce que j’aimais et en apprendre plus sur moi. Puis je lui parlais d’un stand de gaufre qui m’avait bien l’air de l’intéresser tout comme son estomac. « Alors je t’emmène. » J’attrapais sa main sans réfléchir avant me diriger vers le fameux stand affrontant la foule, passant à côté de deux types se disputant pour je ne sais quelle raison, je ne m’intéressais pas trop à la vie des gens. Nous arrivions finalement. « Et voilà, le transport est fini ! » Il nous restait à attendre et pourtant même si nous y étions je ne lâchais pas sa main, attendant de voir ce qu’elle disait.