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| OLIVAEL ✻ You want me to fix you but it's never enough | |
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| Sujet: Re: OLIVAEL ✻ You want me to fix you but it's never enough Jeu 23 Nov - 23:51 | |
| Cela faisait longtemps que tu n'avais pas ressentis cela, ce désir qui t'éveille, ce désir qui te tourmente un peu. Mais, là, ça revient, comme un boomerang, tu redécouvres des sensations que tu pensais enfouie à jamais. Tu ne voulais pas que ça aille si vite, tu savais que lui non plus. Mais pourtant, tu as besoin de ça. Peut-être pour te sentir désirable, peut-être pour être sûre qu'une fois qu'il aura apposé son territoire, il ne partira plus. Mais tu as peur un peu. Et si, c'était lui qui fuyait. Et si, tout ses mots, toutes ses paroles n'étaient que des paroles en l'air et qu'il allait fuir au petit matin ? Ou du moins, il allait te demander de partir parce qu'il aurait eu ce qu'il voulait. Tu ne savais pas vraiment comment tu le prendrais, tu aurais sûrement le coeur qui se craquerait un peu plus. Mais tu survivrais, tu as déjà survécu à une séparation, tu peux en supporter une autre. Mais est-ce que tu perdrais ton boulot ? Sûrement. Tant pis. Tu pourrais partir ailleurs, en Georgie ou même, retourner à San Francisco. Mais tu préfères ne pas y penser pour l'instant, tu attends, sa réaction, sa confirmation. Tu attends simplement. Tu te demandes si tu n'as pas abusé, si, par hasard, tu n'avais pas pousser le bouchon un peu trop loin. Mais non quand il répond à ton baiser tu es soulagée. Tu n'as plus besoin d'avoir des réponses à tes questions, elles sont toutes là, devant toi.
Quand ses mains se posent sur ta peau dénudée, tu sens un frisson qui te parcourt. Tu as l'impression que tout se réveille d'un coup et tu es plutôt heureuse. Tu fermes les yeux un instant, ralentissant la cadence des baisers pour pouvoir reprendre une respiration a peu près normale et tu mordilles doucement sa lèvre. Tes jambes trouvent leur place autour de sa taille et tu te laisses guider, tu te laisses faire, habilement. Quand tu entends sa question, tu lèves un peu les yeux au ciel et tu souris un peu en te mordant l'intérieur de la joue. Oui tu es sûre, oui. Pourquoi est-ce qu'il ne comprend pas cela ? Que tu es sûre. Tu ne le serais pas, tu ne lui aurais rien dit, tu ne lui aurait rien proposé. Ses lèvres contre ton cou te tirent encore un frisson, toujours plus. Tu as l'impression que tu vas devenir folle s'il ne prend pas le contrôle tout de suite. Tu attrapes alors doucement son visage, tes yeux dans les siens, tu cherches des réponses dans son regard avant de murmurer « Oui, je suis sûre. » Et tu colles ton front contre le sien, pour finir par l'embrasser encore, toujours. Dans une cadence un peu plus tendre cependant, tu n'as pas envie qu'il te prenne pour ce que tu n'es pas. Et doucement, tu glisse contre sa mâchoire que tu parsèmes de baisers avant de lui murmurer tes lèvres contre les siennes « Fais moi tienne, ne te pose plus de questions.. » Parce que tu sais qu'il s'en pose, et tu ne veux plus qu'il le fasse, vous verrez bien de quoi demain sera fait, de quoi sera fait l'après mais pour l'instant, tu veux juste profiter de lui et de l'instant présent. Juste ça. |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ You want me to fix you but it's never enough Ven 24 Nov - 17:34 | |
| Azraël & Oliver Why do you hurt me like that? Ton esprit est en perdition, votre proximité est étouffante pour ta raison qui cherche cependant à garder sa place. Évidemment que tu te poses des questions, que tu lui en poses aussi, tu ne veux pas te tromper, tu ne veux pas d'une erreur. Tu n'es pas là pour jouer, pour le simple plaisir, tu ne sais pas faire ça, tu n'es pas comme tous ces jeunes qui jouent avec le feu jusqu'à se brûler, mais juste pour s'amuser. Tu cherches un engagement et ce qui est extraordinaire avec toi, c'est ce que tu en cherches un avec cette femme, que tu as rencontré il y a à peine quelques jours. Tout va trop vite, beaucoup trop vite. C'est pour ça que tu poses les questions. D'autant plus que tous les deux, vous avez bu et ce n'était pas de l'eau. Tu sais que tu as le contrôle, certes ta tête est embrumée, apaisée même pas l'alcool, mais tu sais ce que tu fais. Tu t'inquiètes pour elle. Tu n'imaginais pas que votre première fois serait comme ça. Tu n'es pas en colère, c'est simplement que tu avais un autre plan, tu avais aussi envie d'attendre. Mais pas elle. Tu préfères l'écouter, tu préfères te rassurer en te disant qu'elle ne te veut pas simplement pour le sexe, tu croises les doigts en tout cas. Elle te veut et elle est certaine de son choix et elle te demande de faire quelque chose dont tu n'es présentement, pas capable, taire tes questionnements internes. Tu pinces les lèvres, grimaçant légèrement avant de reprendre possession de ses lèvres, elle n'a pas besoin de savoir que tu ne sais pas taire les rouages de ton cerveau. Il y a des choses qu'elle n'a pas à savoir, pas pour le moment. Tu recules du mut, la gardant avec toi, plaçant bien tes mains dans son pour la maintenir et vous quittez la cuisine au moment ou l'eau du thé commence à bouillir. Tu voudrais juste éteindre la bouilloire, mais tu te rassures en te disant qu'elle va se stopper seule. Tu fermes les yeux une seconde, en plein milieu du couloir marquant une légère pause avant de reprendre votre chemin, direction ta chambre et dès que vous entrez dedans, tu déposes ta belle sur le lit, tu la laisses glisser dessus et tu la dévores du regard, dans la pénombre. Tu ne restes cependant pas loin d'elle, tu glisses sur son corps, prenant ses mains dans les tiennes, le mettant au dessus de sa tête, te laissant le champs libre pour l'embrasser à ta guise. |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ You want me to fix you but it's never enough Dim 26 Nov - 17:47 | |
| Tout ton corps le réclame et ça Azrael, cela fait s’aiment ok temps que cela n’était pas arrivé. Que tu désires quelqu’un sans vraiment te poser de questions. Tu n’as jamais Ô grand jamais oser aller vers un homme parce qu’il te plaisait, tu avais toujours peur qu’ils soient comme Joshua, mauvais, sans cœur et perfide. Tu avais peur et pourtant on y’a répèter un bon nombre de fois qu’ils ne sont pas tous pareil. Alors tu fais confiance à Oliver pour ne pas te briser le cœur après. Pour ne pas fuir demain matin, ou même, pour ne pas te mettre à la porte une fois que ce qu’il doit se passer sera passé. Non, tu n’as pas envie de t’enfuir toi, tu sais qu’après, tu vas rester tout contre lui, parce qu’il n’y a que la que tu te sens en sécurité. Tu te sens bien contre lui, et tu as envie que les moments se stoppent ou même s’éternisent. Que les secondes deviennent des heures. Tu aimerais savoir de quoi tu va mourir, ses mains posées sur ta peau. Tu as l’impression que tu es à sa merci. Le cœur nucléaire qui ne demande qu’à exploser, le sourire éphémère dressé sur tes lèvres, pendant que vous vous cherchez. Il faudrait être aveugle pour ne pas voir le désir qui vous habite. Ça irradie toute la pièce. Deux âmes qui ne demandent qu’à s’aimer, deux corps qui ne demandent qu’à communiquer, qu’à s’aimer. Simplement ça. Et tu aimerais him l’aime ton corps, qu’il te fasse l’apprécier, parce que toi, tu le détestes. Ses marques le long de tes poignets que tu t’efforces q cacher, ses tatouages que tu as fait mais qui ne t’aide en rien à apprécier ton corps. Tu aimerais avoir plus d’assurances mais tu n’y parviens jamais vraiment. Quand tu te dis que tu apprécies ton corps, tu as ton self-estime qui se barre sans crier gare. Tu apprécies d’être là, a l’étroit, son corps contre le tien et ton dos contre le mur, tes mains se font pressantes, tes lèvres se font mutines. Tout ton être à envie d’être sien. La, maintenant. Quand il vous emmène jusque la chambre, tes mains passent dans ses cheveux pendant que tes lèvres jouent avec les siennes, mordillant, embrassant. Quand ton corps rencontrent son matelas, tu souris. Pour la première fois depuis un moment, tu ne te forces même pas à sourire. C’est naturel. Preuve qu’il te fait du bien. Tu le regardes et tu as envie qu’il te rejoignes. Quand il le fait finalement, tu entrelaces vos doigts et tu soupires un peu quand ses lèvres se retrouvent contre ton corps. Tu as l’impression qu’il va te rendre folle. Quand il t’embrasse, tu te cambres un peu pour lui montrer quil te rend heureuse, la maintenant. Tu ne peux pas parler, Tu ne peux rien dire mais pourtant, ton esprit s’embrume. Tu secoues la tête. Non, pas maintenant. Tu ne peux pas te poser ses questions maintenant. « Oli... » C’est un murmure que tu ne contrôles pas. Tu le laisses continuer Ses caresses Mais ta conscience revient de plein fouet « Promet moi que tu ne fuiras pas...» Tu murmures encore une fois avant de reprendre ses lèvres pour te rassurer, ton baiser qui était emprunt de désir, se transforme en un baiser tendre, faisant redescendre l’atmosphère « j’ai besoin de toi...» tu devrais te taire Azrael, tu le sais. Tu le sens. Tu as conscience que tu parles trop, encore. Mais est-ce que tu y peux quelque chose ? Non. Tu n’y peux rien. Tu es effrayée de la suite. De demain, au bureau, de Sophie qui vous a grillé. De Tom qui te demanderas sûrement comme ta soiree s’est passée. Mais pour faire taire toutes tes interrogations, tu vous fait basculer avant de l’embrasser, reprenant le contrôle sur le désir avec tes caresses tentatrices. Peut-être que ca parviendra à te calmer, calmer ses questions. Mais tu n’en est pas vraiment sûre. Pas du tout. |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ You want me to fix you but it's never enough Dim 26 Nov - 18:17 | |
| Azraël & Oliver Why do you hurt me like that? Et tu arrêtes tout, tes lèvres stoppent leurs mouvements, tes mains aussi par la même occasion. Tu front est posé contre sa poitrine et tu soupires doucement, malgré toi. Sa conscience vient de te bloquer, ses questions, ses besoins, ils ne t'aident pas. Tu avais arrêté de penser, tu avais oublié d'utiliser ta raison et voilà que ça revient de plein fouet. Elle te demande des choses auxquelles tu ne peux pas répondre, c'est impossible. Tu ne peux pas lui promettre ce dont tu n'es pas certain. Vous n'êtes pas au palais de justice, tu n'as pas toutes les cartes en mains. Vous êtes à la naissance de votre relation. Comment est-ce que tu peux lui promettre que tu ne vas jamais l'abandonner ? Tu ne veux pas l'abandonner, c'est certain, mais vis à vis de toi-même, tu ne peux pas, après une nuit passée tous les deux lui dire que c'est pour la vie. Tu es un grand romantique oui, mais tu es réaliste quand même. Tu n'as même pas le temps d'aborder une réponse qu'elle te fait basculer sur le côte, se coucher sur toi, t'embrassant, mais le cœur n'y est plus. Tu réponds tout de même à ses baisers posant tes mains dans son dos, la caressant du bout des doigts, lascivement. Elle vient d'enclencher les lourds rouages de ton cerveau qui revient en force, oubliant le désir de la faire tienne. Tu ne sais pas quoi lui répondre, tu ne sais pas quels mots utiliser et tu essaies de te convaincre de le faire pour elle. Pas pour toi. Mais c'est difficile. Atrocement difficile. Tu n'es pas de ceux qui vont faire des promesses en l'air et puis au bout d'un moment s'enfuir comme si de rien n'était, causant des dommages colossaux. Tu as ta mâchoire serrée et pourtant, tu fais cette fois l'effort de l'embrasser, accentuant tes baisers, y apportant plus de passion, cherchant à faire taire des pensées néfastes qui font surface. Bon sang Oli, tu cherches une relation simple, tu ne veux pas avoir à refaire le monde à chaque soirée, tu veux juste passer ton temps avec elle, avoir une complicité, un peu de bonheur, tu en as besoin. Alors, tu ne te forces pas à l'embrasser non, mais tu luttes pour taire ton cerveau qui n'a de cesse de te hurler que ce n'est pas une bonne idée. Cette fois, c'est toi, qui la retourne sur le lit, retrouvant ta place au dessus d'elle. Tu la dévores des yeux, littéralement. Tu sais que tu ne peux pas la rassurer tout comme tu sais que jamais personne n'a réussi à te rassurer, personne ne sait exactement qui tu es ni comment tu fonctionnes et tu n'es pas en colère non. Tu sais que c'est de ta faute, mais pour une fois, tu ne veux pas de discussion, tu as réussi à taire le torrent d’incertitudes que tu avais en toi. Tu as besoin d'un coup de mains là, pas d'un retour en arrière. « Pas de questions, pas ce soir, s'il te plaît. » Ta voix est suppliante, tandis que ton visage est collé au creux de son cou que tu embrasses à de nombreuses reprises, tu veux qu'elle perde la tête dans tes bras, tu veux qu'elle oublie de réfléchir et qu'elle oublie même le sens du verbe réfléchir. Si elle recommence avec des questions, tu t'arrêteras, tu te connais, tu ne pourras pas continuer et ça va littéralement gâcher votre soirée et la suite de votre relation naissante. Tu n'es pas un super héros, tu n'as pas de claquement de doigts magique pour revenir dans le temps ou bien imposer des pensées de bien-être, elle doit simplement te faire confiance, vous faire confiance et faire que cette relation ne va pas imploser à cause de questionnements trop complexes. Vous êtes manifestement deux âmes meurtries, vous n'êtes pas là pour vous faire du mal, au contraire juste du bien. Vous n'êtes pas là pour refaire les mêmes erreurs que dans le passé, vous cherchez certainement à le fuir tous les deux, alors pas question de tout recommencer. Tes mains qui étaient redevenues sages pour le mot s'attaquent au reste de ses vêtements qui finissent sur le sol, éparpillés derrière vous et tu te déshabilles aussi, complètement, sentant le froid ambiant de la pièce disparaître à cause de la chaleur qui émane de vos deux corps. |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ You want me to fix you but it's never enough Dim 26 Nov - 19:01 | |
| Tu te détestes de tout remettre en questions de la sorte. Pourquoi faut il que tu te poses des questions qui ne méritent aucunes réponses. Tu le veux, il te veut. Tu n’as pas à chercher midi à quatorze heures. Vous êtes deux adultes consentants qui ne demandent qu’à succomber aux affres du plaisir. Rien de plus, rien de moins. Vous allez succomber. Tu le sais, mais c’est sûrement l’alcool qui parle, ou du moins qui parlait. Maintenant que tu as complément dessaouler c’est les questions qui reviennent et tu n’en a pas envie. Tu sais que tu as tout brisé en un claquement de doigt, en une question. Tu as tout brisé. Des promesses ? Pourquoi veux-tu qu’il te fasse des promesses alors que pour le moment, vous n’êtes strictement rien pour l’autre ? Que deux amants qui veulent se retrouver, se chercher et se compléter. Rien de plus, rien de moins. Tu ne devrais pas te prendre la tête ainsi. Ce n’est pas possible. Tu en a assez d’être toi. Mais heureusement pour toi, il ne semble pas vexé et tu es assez heureuse. Tu ne sais pas si c’est un bon point mais voilà. Tes baisers sont trop chastes tu le sais, mais tu as besoin de te rassurer. De te dire que vous deux, ce n’est pas du flan, ce n’est pas rien. Tu sens que ça se contracte à linterieur de toi. Tu sens que ton corps pourrait ne répondre de rien s’ils reprenaient la ou tu vous as arrêté. Quand il te regarde alors qu’il a reprit le contrôle, tu ne sais pas ce que tu vois dans son regard mais ça te fait du bien. Ça te rassure, le cœur redevient plus légers, l’esprit redevient plus sage, moins questionnant. « Plus de questions » Voilà. Il faut que tu te mettes ça en tête. Que tu auras tes réponses demain, après-demain, dans six mois. Mais que maintenant, ce n’est pas le moment. Quand ses mains redeviennent mutine, tu sens que ça se contracte. Encore. Toujours. Tes lèvres trouvent le chemin de la peau de son épaule que tu embrasses tendrement. Tu continues à l’embrasser alors que ses mains se font plus baladeuses. |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ You want me to fix you but it's never enough Lun 27 Nov - 2:37 | |
| Azraël & Oliver Why do you hurt me like that?
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| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ You want me to fix you but it's never enough Sam 2 Déc - 0:06 | |
| Azraël & Oliver That's why you always call me cause you're scared to be loved Mais tu ne veux pas être loin de lui, alors ta tête se pose délicatement sur son torse après que tu l'es embrassé encore, plus tendrement et plus lentement cette fois. « Tu me rends folle... tu le sais ça ? » Et tu lui souris, ta main imprimant chacun des traits de son visage, parce que tu ne sais pas de quoi demain sera fait, et tu veux savoir de quoi tu vas mourir, ta main posée contre sa peau.
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| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ You want me to fix you but it's never enough Sam 2 Déc - 1:39 | |
| Azraël & Oliver Why do you hurt me like that? |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ You want me to fix you but it's never enough Sam 2 Déc - 14:19 | |
| Et tu te demandes de quoi demain sera fait, parce que vous avez passé un espèce de cap. Tu te demandes ce qu’il se passera maintenant au bureau. Tu as un peu peur de l’avenir, toi qui n’avait jamais pensé ressentir cela pour quelqu’un d’autre que ton ex. Non, tu n’avais jamais pensé ressentir cela, encore moins pour cela qui allait être ton patron pendant, ou du moins tu l’espères, de longues années. Et si tu avais fini par remettre tout tes plans en doute, et si ton avenir était brinquebalant désormais à cause de tout ça ? Mais tu t’es toujours promis de ne jamais mélanger travail et vie privée. Alors tu vas le faire. Tu ne vas pas mélanger les deux. Au travail, tu feras comme si rien ne s’était passé. Rien du tout. Relation professionnelle jusqu’au bout et puis, quand les lumières des bureaux s’éteindront petit à petit, tu espéreras qu’il soit encore là, dans son bureau pour le retrouver. Ça te semble être une bonne initiative alors que Tu es tout contre lui, tes doigts parcourant son torse, ta respiration prenant un rythme des plus normales après avoir été mise à rude épreuve. Tu as l’impression d’être passé dans une lessiveuse. Tu es lessivée. Le contrecoup de l’alcool certainement ou de l’ébat que vous venez d’avoir. Tu aimerais t’endormir mais tes pensées sont trop occupées. Par lui, par l’avenir. Heureusement pour toi, il ne te demande pas de partir. Tu ne l’aurais certainement pas supporter. Tu l’aurais même mal prit. Tu es tout sauf une fille facile, et tu n’aurais pas aimé qu’il te demande de t’en aller. Vous l’avez voulu tout les deux, même si c’est toi qui a tout fait pour que tout ceci est lieu, tu n’aurais pas aimé qu’il te demande de partir. Ses caresses le long de ton dos te tirent un long frisson, et tu te cales bien contre lui, remontant les draps le long de vos deux corps dénudés. « Je te demanderais bien la même chose... » Parce que tu ne te reconnais plus, tes lèvres se posent le long de son épaule alors que ton regard se plonge doucement dans le sien, le cœur qui s’affole un peu quand tu te perds dans ses yeux. Tu lui souris tendrement. « Si jamais tu te réveilles demain matin et que je ne suis plus là, ne le prend pas mal.. il faudra que je repasse chez moi me changer. » Et tu ris un peu avant de sombrer dans un sommeil presque profond. Tu es la, contre lui et tes songes partent bien trop loin. Tu vois tes sœurs, tes sœurs qui sont derrière un miroir et toi, tu es dans un endroit clos. Tu ne te sens pas bouger, tu ne t’entend pas parler mais tu te débats, tu te débats et tu sens que tu butes contre quelque chose. Quand tu te réveilles en hurlant, tu soupires, tu mets un instant avant de te rendre compte de l’endroit où tu es. Et tu commences à paniquer. Qu’est-ce que tu fais ici ? Ta tête martèle et quand tu tournes ton visage, il n’est pas là. Ou alors tu as rêvé de cela. Rien ne s’est passé. Rien du tout. « Oli... ? » que tu oses prononcer d’une petite voix. Tu ne sais pas où il est. Tu entoures alors ton corps déshabillé du drap froissé et tu t’avances dans l’appartement avant de le voir dans la cuisine, debout. Ton corps vient se coller contre son dos. « J’ai peur de l’avenir.. » que tu oses murmurer. Après tout, tu n’es plus habituée à tout ça. Tu ne sais pas, ne sait plus si tu mérites tout cela mais tu es heureuse d’être là. Avec lui. Et c’est tout ce qui compte. |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ You want me to fix you but it's never enough Dim 3 Déc - 1:32 | |
| Azraël & Oliver Why do you hurt me like that? Ce état de plénitude, de fatigue te fait énormément de bien parce que tu y crois en ta nuit de sommeil, dur comme fer et elle, collée à toi, contre toi, elle te rassure. Tu souris, bougeant machinalement ta main dans son dos, tu sais que tu vas t'endormir, tu luttes pourtant, tu aimerais passer vos corps sous les draps, ou juste la couette, mais tu es incapable de faire le moindre mouvement. Tu soupires doucement, sans quitter ton sourire, surtout à la suite de ses mots. « Aurai-je la chance un matin de me réveiller dans tes bras ou est-ce que tu vas m filer entre les doigts ? » Tu ne lui en veux pas, tu comprends tout à fait, elle a besoin de se changer avant de partir au boulot, mais la prochaine fois, tu espères qu'elle prendra des affaires en plus. Ça ne coûte rien de laisser quelques habits chez toi, tu as de la place dans les placards si elle désire. Oui, tu vois déjà loin et tu es loin, tes yeux fermés, tu sombres dans le sommeil, tout comme elle, mais pas assez longtemps. Ton sommeil est coupé immédiatement par le début d'un cauchemar, mais cette fois, pas lié à ton frère, mais plutôt à l'eau qui était en train de bouillir. Tu quittes le lit, doucement, faisant bien attention à ne pas la déranger, tu tires même les draps sur son corps. Tu l'admires quelques minutes et puis, tu quitte la chambre, après avoir rangé quelques vos affaires, te servant de la lumière de la ville pour ne pas te guider. Tu plies ses habits, les tiens, tu nettoies le reste et tu vas immédiatement dans la cuisine. Tu te laves les mains, tu vides l'eau de la bouilloire et tu tires ta tasse de café, froide, tu la réchauffes et tu jettes la dosette usagée dans la poubelle. Tu prends ton visage entre tes mains, tu es exténué, tellement que ta fatigue t'empêche de l'entendre dans la chambre. Tu restes là, appuyé sur le comptoir, les paupières lourdes. Tu attends que ton café soit prêt et tu le sors, chaud, tu soupires de plaisir lorsque tu bois la première gorgée. Tu poses ta tasse, presque bouillante en face de toi et toujours perdu, tu ne l'entends pas venir, mais tu n'es pas surpris de sentir ses bras entourer ton corps, tu sens du tissu et et souris. Elle a volé le drap que tu avais glissé sur elle. Tu te retournes, un sourcil haussé et tu la serres avec tendresse contre toi. Ses mots résonnent dans ta tête et tu essaies vainement de te réveiller complètement, tu reprends ta tasse en fouillant derrière toi, tu bois une nouvelle gorgée de ton café, amusé de voir une légère fumée sortir de ta bouche lorsque tu respires. « Pourquoi ? » Demandes-tu bêtement avant de reprendre, ne pas la laisser comme ça, tu ne peux pas. « Je suis là. Tu peux me dire de quoi tu as peur, je peux essayer de te rassurer, je ne te promets rien, mais je suis là. » Tu poses tes lèvres dans ses cheveux que tu embrasses avec tendresse. Tu es là pour le moment et même si physiquement tu ne pourras pas toujours être proche d'elle, elle pourra simplement penser à toi et puis, tu lui donneras enfin ton téléphone, si elle veut t'envoyer des messages et puis, ça sera plus simple pour la suite entre-vous. « En attendant, tu as l'air exténué. » Tu passes ta main droite dans ses cheveux avant de reprendre ta tasse, de la terminer cul sec et soudainement, tu la portes elle, enveloppée dans ton drap. Tu souris, joueur et puis, tu marches, avec elle contre toi, ses bras autour de ta nuque. Vous retournez dans la chambre. Tu la déposes avec tendresse sur le lit, tu tires la couette sur vous deux et tu te loves derrière elle, tu lui murmures quelques mots doux à l'oreille. Tu l'embrasses aussi, doucement, tu essaies de la détendre, tu ne sais pas ce qu'il s'est passé pour qu'elle vienne comme ça, presque apeurée. « Repose-toi, je ne bouge pas. » Et tu ne bouges pas, tu attends qu'elle dorme et tu vas passer la nuit à l'observer jusqu’à ce que le soleil fasse son apparition et toi, exténué, tu vas dormir, enfin. |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ You want me to fix you but it's never enough | |
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