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| Sujet: OLIVAEL ✻ bad liar Mer 24 Jan - 16:24 | |
| Les doigts tapotent nerveusement sur le bureau, c'est une boule de nerf et les heures ne défilent pas assez vite. Elle arrive bien trop difficilement à se concentrer. A vrai dire, son esprit part dans tout les sens, c'est insupportable. Elle a bien vu le regard de pitié de Tom quand elle a reçu sa convocation à un entretien psychologique. Et il n'a même pas eu la décence de lui mentir quant au fait qu'il en avait peut-être eu une. Non, il lui a dit non directement, sans prendre de pincettes. Et il s'est ravisé après. Peut-être qu'il pensait qu'elle allait le croire mais non. Elle ne le croyait pas. Et maintenant, c'est la rage qui la prend, parce qu'elle a l'impression que tout le monde se ligue contre elle. Elle n'en a même pas parlé à Sophie, elle n'en avait pas envie. Pourquoi ne l'avait-elle pas prévenu ? Et puis c'était quoi ces questions d'abord ? Qu'est ce que ça peut bien foutre au psychologue de savoir si elle pensait que des relations non professionnelles étaient possibles ? Qu'est-ce que ça pouvait bien lui foutre de savoir si elle avait eu des différents avec des membres du cabinet ? Elle était persuadée que toutes ces questions avaient été posées ou du moins orientées par Paul et elle avait envie de lui sortir ses quatre vérités mais elle se retenait, elle n'avait aucune preuve et elle est bien placée pour savoir qu'on n'accuse pas sans preuves. Elle se concentre aussi bien qu'elle le peut sur ce dossier. Elle a l'impression que sa tête va exploser, que ça ne donnera rien de bon mais elle continue à plancher, ça ira peut-être mieux après. Elle serre les dents, et elle attrape son manteau, son paquet de cigarettes puis elle descend dans la fraîcheur, saluant deux-trois collaborateurs qui sont devant le batîment. Elle en profite pour envoyer un message à sa sœur, un message assassin ou les mots ne sont pas cohérents, mais elle en a besoin, elle ne peut pas hurler ici, les gens la prendrait pour une folle et elle ne peut surtout pas hurler dans le cabinet, Paul se ferait un malin plaisir de la faire dégager sans préavis. Et elle ne voulait pas lui donner cette satisfaction, non, elle allait rester là, qu'il le veuille ou non, elle allait lui montrer qu'elle méritait sa place dans le cabinet. Tout le contraire de ce qu'il pensait en somme. Elle tirait sur sa cigarette avec une impatience folle et le creux de son cœur n'était même pas comblé alors elle en rallumait une autre. Elle avait réellement besoin de se calmer les nerfs et une cigarette de plus, c'était certainement ce qu'il lui fallait. Elle n'avait jamais vraiment détesté quelqu'un de la sorte, mais alors Paul, il en tenait une bonne couche. Pourquoi est-ce qu'il avait fallu qu'il la prenne pour son bouc émissaire ? Parce qu'elle était sortie avec Oliver ? Parce qu'il pensait peut-être que c'était elle qui lui avait brisé le cœur ? Non. Elle se ferait un malin plaisir de lui dire que c'était le contraire, et qu'elle, elle n'avait strictement rien fait à part peut-être l'aimer un peu trop, un peu trop vite surtout. Quand elle remontait, elle se réinstallait à son bureau après être passé à la machine, elle s'appliquait de ne croiser le regard de personne, encore moins celui d'Oliver. Et quand toutes les lumières s'éteignaient une à une, elle regardait autour d'elle, les bureaux étaient sans vie. « Je te laisse me faire un résumé que tu mettras sur mon bureau Azraël ? » Sophie vient d'arriver et Azraël sursaute en se retournant « Oui bien sûr Sophie, je suis sur la fin. Demain matin tu as ça sur ton bureau. Passe une douce soirée. » Et elle lui sourit, masque tout ce qu'elle ressent avant de boire une gorgée de son café et de finir de taper tout ce qu'elle devait taper. Quand il n'y a plus de vie, elle se lève et déglutit avant de se diriger jusqu'au bureau d'Oliver. Elle frappe et entre. « Bonsoir avant toute chose. » Et elle le fixe, restant dans l'encadrure de la porte « Je vais me faire virer ? » Aucun sourire ne traverse ses lèvres et elle continue « C'était quoi le but de ce putain d'entretien psychologique ? Je suis pas folle. Tu le sais Oliver que je ne suis pas folle. Alors arrêtez de me traiter comme telle parce que je vais vraiment le devenir. Avant qu'on se fréquente, t'étais pas au courant que je prenais des cachets. Alors c'était quoi le but de cet entretien dis moi ? Avoir une raison valable de me virer ? Ca va être écrit quoi sur mon rapport ? Trop folle pour prendre des décisions ? Ou alors, trop folle pour faire partie de ce cabinet ? Pourquoi tu m'as pas prévenu? » Et elle ne bougeait pas, sa voix cinglait dans l'air et elle s'en voulait déjà du ton qu'elle employait mais elle ne pouvait pas faire autrement, la colère était trop forte, à vif dans le cœur abîmé. |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ bad liar Mer 24 Jan - 16:46 | |
| Azraël & Oliver To the shadows of regrets, and you would have the best of me
Journée compliquée, un repas avec des collègues d'autres cabinets dans un grand restaurant, tenue parfaite oblige, tu as du ressortir ton costume sur mesure et la dernière fois que tu l'as porté c'était à cette fameuse soirée avec Azraël celle ou, votre histoire a vu sa fin arriver. Heureusement, tu es avec Paul, vous avez laissé le cabinet entre les mains de Sophie pour la journée, vous aviez tous les deux votre matinée enfin, vous en avez profité pour discuter d'une affaire de plagiat que Paul gère et qui ne manque pas de rebondissements. Vous rentrez enfin dans les bureaux après dix-neuf heures, c'est à dire à la fermeture, Paul récupère simplement quelques affaires et file pour un rendez-vous galant, toi, tu décides de retourner à ton bureau, décidant de t'offrir un verre de ce whisky hors de prix qu'un client t'a offert un jour. Tu déposes tes bretelles dans le dos de ton siège avec ta veste de costume. Tu te sens définitivement plus à l'aise comme ça, même si tu es encore tiré à quatre épingles. Tu te serres un verre de whisky et tu allumes ton ordinateur portable, tu vas directement dans tes mains afin de voir si tu as loupé quelque chose aujourd'hui et tu vois un mail intriguant. C'est le rapport du psychologue qui a interrogé Azraël aujourd'hui, il n'est apparemment pas complet c'est expliqué dans les premières lignes que le psy va donner ses indications personnelles demain ou après-demain, à voir ses disponibilités. Tu remarques que le mail a été envoyé à Sophie, Paul et toi. Tu ne t'attendais absolument pas à le voir, tu avais été mis à l'écart pour cette histoire justement. Tu ne voulais pas prendre parti et de toute façon Paul et Sophie ne voulaient pas te voir pour ça, tu es trop proche d'elle et tu es en partie la raison pour laquelle elle a dû se taper un test qui avait l'air bien compliqué. Tu regardes rapidement les questions posées, sans t'attarder aux réponses, tu as l'impression que tu n'as pas le droit de les lire. Tu es surpris de voir certaines questions dans la liste, c'est Paul qui a dû insister dessus et il a mal joué son coup. Tu comprends ce qu'il cherche à faire et c'est un peu grossier, il est en colère contre elle, tu le sais, mais il y avait des manières plus subtiles que ça... Malheureusement Paul n'a pas voulu jouer la carte de la délicatesse avec Azraël et elle non plus. La voilà qui fit irruption dans ton bureau, tu sursautes presque. Elle reste sur le pas de la porte et elle te crache ton son venin. Tu soupires, fatigué, agacé. « Entre je t'en prie. » Tu lui fais signe de prendre place en face de toi et évidemment de fermer la porte, même si tout le monde rentre ou est déjà rentré, pas question que cette discussion soit faite dans le couloir. « Si tu pouvais éviter de faire des accusations comme ça et surtout te calmer un peu, ça serait parfait. Maintenant, installe toi et on va discuter. » Tu bois une gorgée de ton verre avant de fermer les yeux quelques secondes, tu es parfaitement calme, trop fatigué pour autre chose de toute façon. « Je ne suis pas responsable de cet entretient que tu as eu, j'ai été écarté. Paul et Sophie ont décidé de leur côté que tu devais passer cet entretient afin de s'assurer après ce qu'il s'est passé sur le toit que tu vas pour le mieux. C'est une sorte de sécurité dont ils ont besoin pour éventuellement prendre une décision dans le futur. Je ne sais pas de quoi est fait ce rapport, je viens simplement de le découvrir. » Tu fermes le clapet de ton ordinateur doucement. « C'est eux, c'est à dire le psy, Sophie et Paul qui vont prendre une décision te concernant, je doute clairement qu'il vont demander mon avis. » Tu soupires doucement. « J'imagine que c'est assez dégradant de savoir que tu es la seule à avoir passé cet entretient et j'en suis désolé, de la part de Sophie et Paul. » Tu t'excuses pour eux, enfin, surtout pour Paul, tu sais que Sophie trouvera les bons mots, ce qui n'est absolument pas le cas de Paul qui ne risque même pas d'éprouver une once de remords envers elle. « Les remarques du psy ne sont pas encore disponibles et de toute façon, je n'irai pas les lire, ça ne me regarde pas. » Dis-tu simplement, la voix lasse. Maintenant, tu attends ses réactions. |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ bad liar Mer 24 Jan - 18:03 | |
| Elle a la rage Azrael et ça tambourine dans sa tête, les questionnements, les pourquoi incessants d’une âme en perdition. Elle aimerait bien penser que ce n’est pas lui qui a orchestré tout ça. Mais elle n’en a pas la preuve formelle. Et puis d’ailleurs, pourquoi ? Pourquoi aurait-il orchestré cela ? Il sait que tu vas bien ou du moins, tu prouves que tu vas bien mais ils n’ont pas besoin de savoir que ta vie est un chaos sans nom. Puis, s’ils voulaient vraiment savoir, ils auraient pu s’adresser directement à son psychiatre. Ça aurait été plus simple et cela aurait été un peu moins honteux. Parce qu’elle était allé voir Tom et elle avait bien vu qu’il ne comprenait pas et que le regard qu’il portait envers elle avait changé. Ça lui a fait bizarre à la brune de se sentir jugé aussi rapidement. Un foutu psychologue. Et ses questions, son regard, elle ne parviendrait pas à l’oublier. Ils ont donné son avenir à quelqu’un qu’elle ne connaît pas et les questions étaient bien trop orientées. Mais elle ne s’était pas laissé démonté, elle avait répondu aussi honnêtement que possible et rien ne pourrait changer cela, elle avait été honnête qu’importe ce qu’ils pouvaient tous penser. Elle n’avait pas menti ou presque. Elle ne voulait pas agir de la sorte, elle n’aurait pas dû. Mais la boule de rage que contenait son estomac n’avait cessé d’augmenter au fur et a mesure de la journée. Et malheureusement pour lui, Oliver en avait fait les frais. Quand il l’autorise à entrer, elle prend un temps avant de le faire et elle s’installe. « Ne me dis pas ce que je dois faire alors qu’on m’a traité comme une folle qui sortait de l’asile. » Qu’elle lui répond en s’installant en face de lui, ses mains liés sur ses cuisses. Elle ne sait pas vraiment où les mettre. Quand elle entend le nom de Paul, sa mâchoire se contracte. Elle aurai du s’en douter. Elle siffle un peu entre ses dents. Et elle le laisse continuer. Mais peut-être qu’elle n’aurait pas dû. Parce que tout ce qu’elle entend dépasse ce qu’elle aurait voulu entendre. Mais la fin reste douce et elle apprécie, elle le regarde, ne sait pas vraiment comment elle devrait réagir parce qu’elle ne veut pas lui faire de mal. « Tu es en train de me dire qu’en dépit de mon travail, Paul va avoir son avis a dire ? Oli... sérieusement tu sais bien que ce con me déteste. » elle se mord lors la lèvre en passant une main dans ses cheveux, il faut qu’elle ménage ses mots. « Et ne dit pas que ce con est désolé Oliver. Non il ne l’ai pas. Non il n’a pas une once de regret. Il en a rien a foutre. Tout ce à quoi il pense c’est quelle junior il va se taper ! » Elle n’est pas dupe. Elle comprend. « D’ailleurs tu lui diras que sa question sur les relations non professionnelles, il pourra se la mettre où je pense. » elle sait que c’était sa question. Et elle le regarde doucement, se mordillant la lèvre supérieure « Ne pense pas que je dis ça sous le coup de ma colère. Je le pense. » Elle préférait préciser au cas où. « Et je suis désolée de t’avoir crier dessus. C’était pas mon but. Mais j’ai ruminé tout ça toute la journée et c’était insupportable de me dire que tu aurais pu orchestrer un truc pareil. » Et subitement, tout lui vient en tête « Mais s’ils décident de me virer je vais faire quoi moi ? » Le désespoir de son regard se plantait dans celui d’Oliver « Dis moi que tu leur diras que je ne suis pas folle... Tu le sais toi... » |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ bad liar Mer 24 Jan - 18:24 | |
| Azraël & Oliver To the shadows of regrets, and you would have the best of me
Tu as cette crainte de monter dans les tons rapidement, elle agit mal, elle te répond effrontément et lâche toute cette colère qu'elle a gardé en elle depuis l'entretient. Tu n'es pas celui avec qui elle devrait faire ça et encore moins celui à qui elle devrait dire ce qui suit. Tu serres les dents et fermes les yeux, passant ta main gauche sur ton visage en soupirant. Tu n'as même plus envie de lui parler après ses premiers mots, tu as simplement dit ce que tu aurais dit à quiconque dans ton bureau. Tu décides de ne pas réagir dessus, de ne pas t'énerver, ça ne vaut pas le coup que tu lèves la voix, elle est déjà bien assez mal en point pour que tu en rajoutes une couche. « Paul est le patron à parts égales avec moi de ce cabinet alors oui, évidemment, il a son mot à dire. » Dis-tu d'une voix lasse. C'est lui et toi, évidemment qui prenez les décisions pour les recrutements et les personnes qui vous désirez garder à vos côtés pour les années à venir. Vous n'allez pas choisir un inconnu pour prendre cette décision, ce n'est pas pour rien que pendant cette période de l'année, vous redoublez d'intensité, vous travaillez beaucoup plus parce que vous passez derrière la majorité des juniors afin de relire le travail, voir ce qui est bon, ce qui l'est moins etc... Vous êtes ceux qui sont en mesure de prendre des décisions pour l'avenir de tout ce beau monde et c'est légal puisque c'est dans le contrat qui a été proposé et surtout, qu'ils ont tous signé. Être un avocat dans un cabinet comme le votre, ce n'est pas à la porté de tous et ils sont nombreux ceux à poster leurs candidatures tout au long de l'année, parce que qui ne tente rien, n'a rien. « Paul a une opinion sur toi, tout comme Sophie et tout comme moi. » Tu soupires, tu en as marre de jouer les médiateurs entre les deux, tu en as marre de devoir te répéter, ta journée était pourrie, mais ça, tout le monde s'en balance. Tu fais de ton mieux, en quête des bons mots. « Ce que Paul a contre toi, ça ne me regarde pas, mais il est assez raisonnable pour mettre le personnel et le professionnel de côté, si tu lui prouves que ton travail est parfait, il ne rejettera pas ta candidature. » Tu as horreur de l'entendre parler de lui comme ça, et elle te dit que ce n'est pas sous le coup de la colère, ça te rend nerveux. C'est tout sauf ce qu'elle a besoin de ressentir, si elle déteste son patron, ça va mal terminer, si Paul se rend compte qu'il a réussi ce qu'il voulait, c'est à dire, la mettre en colère, il ne va pas la lâcher d'une semelle pas tant qu'elle lui prouve qu'il peut avoir confiance en elle entièrement. Il la teste comme jamais il n'a pu le faire. Tu le sais atrocement en colère contre elle et c'est entièrement de ta faute, parce qu'il est dans la confidence, lui, il sait la vérité et c'est ce qui pose problème. Tu aurais sans doute dû te taire et garder ça à jamais pour toi, mais tu avais besoin de soutien, tu avais besoin de quelqu'un à tes côtés pour ne pas te laisser couler sous le poids de la culpabilité. « Comment est-ce que j'aurai pu faire ça, sérieusement ? » Cette fois, tu lui en veux, tu ne comprends pas comment elle a pu croire que tout cela venait de toi. Tu souris, désabusé avant de reprendre une gorgée de ton verre, grimaçant sous la force de l'alcool. « Je n'en sais rien. » Dis-tu en haussant les épaules, tu n'es ni son père, ni sa mère et tu n'es plus son compagnon. Tu avais espéré qu'elle prépare un plan de secours, comme la majorité des juniors mais apparemment non. Si tu avais été avec elle, tu lui aurais conseillé de le faire, rapidement afin de ne pas se retrouver dans un cabinet de merde si effectivement, elle était virée. Sa colère est retombée aussi vite qu'elle est arrivée, te remontrant à nouveau l'ambivalence de son caractère et tu hausses les épaules. « Mon avis importe peu, personne ne viendra le chercher, c'est entre Paul et Sophie. » Dis-tu simplement, personne ne va te demander ton avis pour son cas à elle, tu es sur la touche, tu n'as rien à dire, tu peux être au courant, mais ça va se stopper là, tu ne pourras pas plaider en sa faveur. « Et je te déconseille d'aller discuter de ça avec l'un ou l'autre, ça ne jouera pas en ta faveur, de toute façon, si tu as dis la vérité, si tu as été sincère, tu n'as aucunes craintes à avoir. » Tu dis ça, comme ça en espérant qu'elle n'a pas joué les héros et qu'elle a omit de parler de certaines choses. |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ bad liar Jeu 25 Jan - 11:59 | |
| Elle s’en veut. Elle s’en veut terriblement mais elle n’arrive pas à lui dire. A formuler correctement les phrases parce qu’elle sait que ça ne servira à rien. Il y aura sûrement des mots inavoués, puis de la haine aussi. Mais elle en a marre de la haine Azrael, elle en a assez et elle aimerait lui faire comprendre. Mais comment peut-elle lui faire comprendre quand les mots ne suffisent pas ? Quand ils ne sont pas assez forts ? Elle lève les yeux au ciel quand il lui parle de Paul et elle rit nerveusement « Je sais déjà ce qu’il va dire alors. » Qu’elle est folle, qu’il faut la licencier. Qu’elle ne mérite pas sa place dans le cabinet. Et elle ne comprend pas pourquoi il est autant sur son dos, est-ce qu’il est jaloux ? Non. Impossible. Il est juste stupide. C’est ce qu’elle pense la brune et tant qu’elle n’aura pas son dernier mot elle ppensera que c’est un imbecile. Peut-être qu’elle n’aurait finalement pas dû refuser la proposion de son père et qu’elle aurait dû aller dans son cabinet. Mais elle ne voulait pas que les autres pensent à un piston alors elle s’était retrouvée ici. Et ça avait plutôt bien démarré. Mais ça c’était cassé la gueule aussi rapidement que ça avait commencé. « Je peux pratiquement deviner toutes vos opinions. » Non elle n’est pas médium mais pourtant elle sait pertinemment comment cela pourrait en sortir. Trop fragile, trop folle. Trop faible. Faible. Elle détestait ce moment mais pourtant elle était persuadée que Paul pensait cela d’elle. « Tu le sais que je donnerais tout pour ce travail. » Il l’a vu à l’œuvre bien plus d’une fois. Et elle savait qu’il était toujours impressionné par son travail. Ou du moins par cette façon qu’elle avait de travailler. Toujours à chercher la perfection et ça, ça ne changera pas avec le temps. Oh non. Elle s’en veut encore un peu plus Azrael de ce qu’elle a pu penser de lui. « Je ne sais pas. Je suis désolée. J’aurais du y penser. » Et ne pas imaginer qu’il aurait pu orchestrer tout cela. C’était impossible et inconcevable. Elle se sent encore plus mal alors que ses paroles résonnent dans sa tête. Elle n’aurait jamais dû oser penser cela, elle avait confiance en lui, mais a croire que cette confiance a été explosee après ce qu’il avait osé faire. Elle se sentait désemparée par le fait qu’elle était certainement sur la sellette. Et rien ne pourrait la sauver et pourtant, elle fait tout, absolument tout pour pouvoir rester dans ce cabinet qu’elle aime malgré tout. Elle se sent bien ici, elle sait qu’elle pourra évoluer de la façon dont elle le souhaite. Mais elle pourrai toujours se rabaisser à aller demander à son père. Cependant, ce serait s’enchaîner elle-même au malheur. Elle le sait. Malheureusement. « Je suis sure que Paul a déjà la décision toute faites, il attend juste de pouvoir me regarder avec son sourire malsain et me dire que je suis virée. J’en suis persuadée. » Elle voyait le mal partout et elle avait sûrement raison. Elle n’était pas dupe, elle n’était pas aveugle. Elle savait bien que Paul la détestait et malheureusement, elle ne pouvait faire grand chose parce qu’elle n’allait certainement pas se plier à ses moindres désirs. « Bien sur que j’ai été sincère. Je ne voulais en aucun cas risqué ma place même si, après tout, je me sentais un peu surveillé. Mais c’est pour mon bien n’est-ce pas ? » Elle le regarde alors et passe une main sur son visage pour se maintenir éveillé « Tu as une sale tête aujourdhui, comment s’est passé ta journée ? » Elle avait bien le droit de se renseigner non ? Puis c’était vrai qu’il avait une petite mine et elle voudrait bien l’aider à retrouver le sourire. Parce qu’elle le trouve plus beau quand il sourit. Puis, c’est toujours mieux. « Est-ce que si j’ai embelli la vérité ça compte au fait ? » Oui, parce qu’elle avait peut-être arrondi les angles pour les rendre moins douloureux, puis au fond d’elle, elle pensait surtout à lui, elle ne savait pas si il pouvait avoir des soucis, donc elle a préféré lui en éviter inutilement. Malgré tout, il méritait le meilleur. Qu’importe ce qui avait pu se passer. |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ bad liar Jeu 25 Jan - 12:29 | |
| Azraël & Oliver To the shadows of regrets, and you would have the best of me
Voilà une belle migraine qui pointe le bout de son nez et qui vient empêcher ta réflexion, tu grimaces doucement sentant le point sur ton front, à droite. Tu ne sais pas pourquoi est-ce qu'elle vient te dire tout ça, elle vient détruire ton meilleure ami, te faire comprendre quel point elle le déteste. Qu'est-ce qu'elle cherche à faire ? Sincèrement, tu ne vois pas du tout l'optique de ses agissements et de ses paroles qui te font grincer les dents, mai tu restes calme, évidemment, tu n'as pas l'envie ni la force de hausser le ton. Et tu dois la protéger. Si elle ne se protège pas elle-même, tu le fais dans son dos, invisible. « Tu serais surprise si tu savais réellement ce qu'ils pensent. » Dis-tu simplement, tu lances ça comme ça, comme si de rien n'était, mais elle te fait comprendre qu'elle sait ce qu'il va dire, ce qu'il pense exactement et pourtant, elle se trompe. Tu as l'impression qu'elle ne voit que l'attaque personnelle que Paul a envers elle mais il ne peut pas prendre de risques professionnellement parlant, il ne peut pas engager quelqu'un de mentalement instable et l'envoyer se faire rouer d'insultes à un procès difficile, c'est insensé. Si ça n'avait pas été là, si ça avait été une autre junior, elle aurait été viré sur le champs le soir ou elle était sur le toit, sans sommations rien, Paul l'aurait viré et publiquement humilié. Mais c'est Azraël, celle que tu aimes, celle que tu as détruite alors vous garder de la réserve et Paul la teste, évidemment. Maladroitement certes, mais il se doit de faire quelque chose et ça passe très mal de son côté à elle, elle ne le supporte pas, elle monte sur ses grands chevaux et elle te dit même qu'elle pourrait devenir folle si ça continue et ça ne t'aide pas, toi, celui qui n'aura pas son avis à donner, tu seras certainement l'unique à dire qu'elle ne peut pas rester ici. Tu le ferais pour elle, parce que si elle reste, il y a des chances pour que toi tu partes, tu ne sais pas encore si tu es assez fort pour rester à ses côtés et supporter tout ce qu'il se passe, tu ne sais pas si c'est la fatigue ou l'alcool qui parlent pour toi ou si c'est ton cœur désabusé qui cherche à se faire simplement entendre. Sophie va vouloir qu'elle reste et elle va la garder sous sa tutelle en bonne mère qu'elle est et elle va la protéger, Paul de son côté haussera les épaules en voyant que son travail est irréprochable et il va la laisser faire ce qu'elle a à faire tout en surveillant son comportement discrètement et toi, Oliver, tu vas attendre sagement que les sentiments que tu as pour elle se consument et disparaissent à jamais. Tu passes ta main sur ton front que tu masses une secondes, sortant de ces pensées qui ne t'aident pas à rester concentré. Tu voudrais lui dire qu'il y en a d'autres des postes, des cabinets et certainement des biens meilleurs que celui-là mais tu la connais bien trop entêtée pour bien prendre une remarque de ce genre alors tu te tais, tu es bon lorsque tu ne dis rien. « Ce n'est pas grave. » Tu réponds, poliment, même si tu lui en veux, tu n'en rajoutes pas, ne cherchant pas à ce qu'elle se sente mal, à ce qu'elle panique ou à ce qu'elle se remette en colère. « Je sais que tu n'apprécies pas Paul, j'ai compris mais s'il te plaît, évite de parler comme ça de lui, devant moi. » à nouveau, ta gentillesse est omniprésente, tu pourrais l'incendier, lui dire que c'est une accusation que de dire qu'il est malsain et que si il était au courant, il la confronterait, il le ferait craquer avant de la virer. Mais tu ne diras rien. Évidemment, tu resteras silencieux, tu vas la protéger, comme toujours. « Journée longue, un repas qui s'est éternisé, j'ai horreur de ça. » Tu hausses les épaules et tu viens vider le peu de whisky qui reste dans ton verre. « Si embellir la vérité c'est omettre certains passages, c'est un mensonge et ils vont te tomber dessus, mais si embellir la vérité, c'est rester vague et tourner autour du pot, sans nommer quiconque alors ce n'est pas grave, ça serait plutôt vu comme une bonne chose. » Tu fermes les yeux, une, deux, trois secondes et tu reprends. « Le mensonge par omission ne sera pas toléré même si il a pour but de protéger, l'entretient a été mis en place pour mettre les choses au clair pour toi et pour Sophie et Paul. » Pas toi, non évidemment pas toi, tu n'as rien à dire à son sujet et pourtant, tu en aurais des choses à rapporter, tu pourrais mais tu n'en feras rien, après tout, elle ferait tout pour ce poste alors, tu vas le lui laisser, c'est aussi simple que ça. Tu vas t'affaisser dans ton siège et garder ton point de vue pour toi, ce que jusqu'à présent tu n'as jamais fais. Il y a beaucoup de choses que tu n'avais jamais faites avant de la rencontrer, comme quoi, elle chamboule réellement tout dans ta vie ce petit bout de femme qui fait battre ton cœur. |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ bad liar Jeu 25 Jan - 13:33 | |
| Elle ne devrait peut-être pas être si méchante, parce qu'après tout, Paul est son ami. Et avant que tout ne vole en éclats dans leur relation, il n'avait jamais rien dit, ni rien fait de travers. Mais depuis qu'ils se sont séparés, elle a l'impression qu'il lui met tout les maux de la terre sur le dos, ou du moins, tout les maux de ce bureau et elle ne comprend pas vraiment pourquoi. C'est certainement pour ça qu'elle est en colère parce qu'elle ne sait pas quoi faire d'autre qu'être énervée. Mais ça empire avec le temps et c'est assez insupportable. Et elle sait pertinemment qu'elle ne restera pas comme ça sans rien faire, un jour, elle ne pourra plus se taire et elle lui dira tout ce qu'elle pense de lui. Evidemment, elle aura fait ses cartons et elle sera prête à partir parce qu'il la virera sur le champ. Mais peut-être que ça s'atténuera avec le temps, qui sait ? Peut-être que cette haine n'en sera plus une dans les semaines qui vont suivre. « Dis moi alors » répond t-elle d'une voix presque suppliante, parce qu'elle en a assez de la haine, elle en assez de détester ce type et d'avoir l'impression d'être la pire des personnes qui pourrait exister sur cette terre. Parce qu'elle n'a pas l'habitude de haïr quelqu'un. Et même si elle le hait, même si elle le déteste, elle sait que ça peut être quelqu'un de bon, Oliver l'apprécie et elle sait qu'il fait toujours les bons choix, qu'il s'entoure toujours des bonnes personnes, pourquoi ce serait-il trompé en s'associant avec quelqu'un de mauvais ? Non. Azraël est persuadée que Paul a un bon fond, mais c'est la colère qui parle en ce moment, et elle ne peut pas y faire grand chose, malheureusement. Ca passera avec le temps, la haine s'amenuisera et il ne restera plus que de l'indifférence. Rien que ça. Rien de plus. Elle lui sourit quand il lui dit que ce n'est pas grave et la suite la fait grimacer un instant « Pardon. Je ne voulais pas te blesser. C'est la colère qui parle, je me contenterais de garder les choses pour moi pour ne pas te faire plus de mal. » Mais elle le pensera toujours, enfin les mots seront peut-être moins poussés certainement, mais elle se retiendra toujours, peut-être qu'elle le dira lors des soirées pizzas avec ses soeurs, qu'elle déteste son boss, qu'il est con mais jamais elle ne prononcera son prénom. Même si c'est certainement facilement trouvable sur cette grande toile qu'est internet. « Oh oui, je sais que tu as horreur de ça, mais dis toi que c'est terminé. Et que tu n'en as certainement plus avant un moment. » Un sourire tendre se dresse sur ses lèvres et elle le détaille un peu, elle reconnaît ce costume et automatiquement, son coeur se serre, il devient un peu plus douloureux mais elle passe outre. Elle essaye tout au moins de le faire, parce que c'est comme ça qu'elle doit faire, passer outre, faire comme si de rien était. « Je pense avoir réussi. Du moins j'espère. Je déteste ces tests, j'ai l'impression que je répond toujours à côté de la plaque. » Elle hausse les épaules et s'enfonce un peu plus dans son siège avant de croiser les bras sur sa poitrine, son oeil capte que le verre d'Oliver est vide. Elle se demande alors si ele doit lui en proposer un nouveau. Elle ne sait pas. « Mais j'espère que ça ira, je sais que je peux le faire, tu le sais aussi. J'en suis sûre. Mais je me doute que tu n'as pas ton mot à dire. Je suis désolée de t'avoir embarqué dans une histoire de la sorte, c'était la dernière des choses que je voulais... » Elle grimace un peu avant de reprendre « Tu reveux un whisky ? » Peut-être que ça lui permettra de rester un peu plus longtemps, parce qu'elle n'a pas vraiment envie de rentrer chez elle ce soir, même si elle est épuisée, elle sait qu'elle ne dormira pas. Elle est dans un de ses phases où le sommeil joue au yoyo, et elle ne veut plus être dépendante des somnifères. « Mais si cette histoire te mets dans l'embarras, dis le moi, je ferais en sorte de me trouver une place dans un autre cabinet. Ce n'est pas à toi d'avoir des ennuis. Tu ne les mérite pas. Tu es quelqu'un de bien Oliver. Vraiment. » Et moi aussi, j'aurais pu devenir quelqu'un de bien. Avec toi. |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ bad liar Jeu 25 Jan - 13:55 | |
| Azraël & Oliver To the shadows of regrets, and you would have the best of me
Tu secoues négativement la tête, tu souris avec tendresse aussi, touché par ses paroles, sa façon de les prononcer. La fatigue et l'alcool ne font ps bon ménage pour toi, tu le sais, tu es faible, tu te laisses attendrir au lieu de déraper sur la colère. Tu aimerais bien en avoir un peu, mais même lever ton bras devient un combat. Tu vas dormir ici, tu le sais, tu vas te reposes tout du moins, quelques heures sur le canapé et tu rentreras chez toi, tu ne veux pas le faire maintenant et surtout, tu ne peux pas. « Non Azraël, tu sais très bien que je ne peux pas faire ça, ils partageront leurs opinions avec toi d'eux-mêmes, je ne suis pas le médiateur entre vous. » Tu n'es pas méchant absolument pas, mais tu lui fais simplement comprendre que ce rôle qu'elle te fait endosser et difficile à porter. Tu as l'impression aussi qu'elle fait clairement comme si rien de tout ce qu'il s'est passé entre vous n'a existé durant la période du bal. Comme si vous étiez un couple un nouveau et qu'elle discutait avec toi, comme si de rien n'était. Elle se livre à toi qui l'a trompé comme si de rien n'était. Tu ne comprends pas. Ça te fait horriblement mal de savoir ça. Elle a confiance en toi malgré tout. Joan t'aurait refait le visage, elle t'aurait humilié en public, elle t'aurait insulté devant ses proches, détruisant tout sur ton passage afin de te faire comprendre sa peine et sa douleur. Azraël passe outre tout ça et fait comme si tout allait bien alors que bordel, non, mais rien ne va. « Ce n'est pas que tu me fais mal ou que tu me blesses, mais je te rappelle que tu parles de ton patron à ton autre patron. » Une petite piqûre de rappel serait de rigueur apparemment, tu ne veux pas qu'elle croit que tu es là en tant que patron, mais même, si tu es son ami, l'entendre dire ça, comme si c'était normal de détruire les autres dans leur dos, ça n'arrange personne. « Je sais que je ne suis pas là en tant que patron, parce que techniquement les bureaux sont fermés, mais je te le rappelle juste. » Voilà, à nouveau, tu t'enfonces dans ta putain de gentillesse en lui faisant comprendre que tu ne lui veux pas de mal, que du bien. Tu te rends compte à quel point c'est facile de dire ça, mais aussi à quel point ça te faut mal à toi et tu te bénis de ne montrer que de la fatigue sur ton visage. « La semaine prochaine. » C'est tellement simple de se dire que c'est terminé, mais tu ressasses tout, ce que tu as entendu, ce que tu as vu, tu dois l'analyser, le comprendre et surtout, t'en servir pour plus tard et tu sais que Paul attend ton rapport demain, vous devez avoir une longueur d'avance sur les autres si vous voulez rester dans le top et ce n'est pas donné à tout le monde. Et effectivement, la semaine prochaine, vous remettez pas avec des possibles investisseurs parce que vous allez éventuellement discuter sur un agrandissement, que ce soit des locaux, mais aussi pour une spécialisation. C'est une idée qui trotte dans la tête de Paul depuis un moment et enfin, vous allez pouvoir mette ça sur la table et voir si c'est envisageable ou pas. Tu souffles à nouveau, essayant vainement de te détendre sans grand succès. « Tu verras bien assez tôt, dès qu'ils auront le rapport, ils se concerteront et tu auras une convocation. » Dis-tu machinalement, elle va savoir ça d'ici, deux, trois jours, ils vont certainement prendre une journée pour discuter des remarques du psy, tu le sais, tu les connais bien pour savoir que ça va donner de vives discussions dans lesquelles tu vas être convié, malgré tout. « Tu ne m'as embarqué dans rien du tout, la preuve, ils se débrouillent très bien entre eux. » Tu hausses les épaules avant de secouer négativement la tête. « Non merci. » Tu n'as pas besoin de boire un nouveau verre sinon, tu risques de ne même pas atteindre le canapé, tu préfères t'en arrêter là, un verre c'est amplement suffisant et voir même, un peu de trop. « Je n'ai pas d'ennuis ni même d'embarras, tout va bien pour moi, tu devais te concentrer sur toi Azraël ce n'est pas le moment de regarder à gauche et à droite, il faut foncer. » Tu n'as pas besoin qu'elle dise ça, quelle s'inquiète pour toi parce que tu as déjà Paul qui fait tout ça et ce n'est pas son rôle de s'effacer pour toi ni même de s'inquiéter comme ça, comme elle le faisait avant, effaçant les limites que tu vais essayer d'apposer lors de votre dernière discussion. C'est elle la victime dans toute cette histoire, pas toi. N'inversons pas les rôles. |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ bad liar Jeu 25 Jan - 23:36 | |
| « Oui, c'est bien vrai et en vrai, je n'aimerais pas que tu sois le médiateur, je risquerais de m'énerver sur toi plutôt que sur eux. » Et il ne méritait pas la haine de la brune Oliver, il n'avait strictement rien fait à part peut-être lui briser le coeur, et encore, ce n'était pas assez pour recueillir cet amas de haine qui s'était immiscé dans le coeur de la brune au fur et à mesure que le temps défilait. La situation est bien trop bizarre pour que ce soit normal, elle le sait, alors elle tente de faire comme si tout va bien, comme si elle était respirer la joie de vivre et surtout, comme si rien d'autre n'avait d'importance. Elle allait être heureuse finalement, sans se soucier des à côtés, que du travail qu'elle accumulait et qu'elle adorait par dessus tout. Elle ne se laisserait pas avoir par ce qu'elle pensait être une histoire d'amour, non, elle se concentrerait sur son travail et rien 'autre ne pourra la distraire. « C'est vrai. Je n'aurais pas dû. Je suis désolée de mes mots. » Mais cela n'empêche pas qu'elle les pense et qu'elle espère qu'il ne sera pas au courant de cela, sinon, oui effectivement, elle risquerait de se faire virer sur le champ. « Oui, c'est toujours bien de se rappeler. J'ai compris. » Elle lui offre un petit sourire elle n'a plus envie d'en parler, c'est passé maintenant et il lui avait bien dit de ne pas ressasser le passé. Alors, elle allait appliquer son conseil à la lettre et ne plus s'occuper du passé, surtout quand ça regroupe des cris, une crise et une colère mal dissimulé. Elle l'écoute lui dire qu'il va encore avoir droit à une séance de torture la semaine prochaine, à savoir un repas avec des possibles investisseurs et elle sait qu'il déteste cela, ce n'est vraiment pas son truc mais il prend son rôle de patron bien trop à coeur et il y va toujours sans sourciller, le sourire collé aux lèvres. Toujours « Je te souhaite bonne chance alors. » Elle aurait voulu lui ire qu'elle penserait à lui mais ce serait certainement bien trop mal venu et ça pourrait être très mal interprété, alors que ça aurait été uniquement des pensées amicales et bienveillantes, rien d'amouraché, rien de romantique. Que des pensées positives de motivation. Rien de plus. Elle se demande finalement ce que le assez tôt veut bien dire. Demain ? Non, c'est trop tôt pour que ce soit possible, quoi qu'il avait déjà eu le rapport. Dans deux jours ? Non plus, elle n'était pas prête pour cela, elle aimerait bien l'être pourtant, mais on n'est jamais prêt à être sur un siège éjectable. Jamais. « J'attendrais alors. » Qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire de plus qu'attendre ? Elle ne pouvait rien faire de plus qu'attendre et c'est long quand on a l'impression d'attendre sa mise à mort, d'attendre que l'épée de Damoclès s'abatte sur notre tête. Lorsqu'il lui refuse le whisky, elle se pince les lèvres et ce qu'i finit par lui dire, lui faire se mordre la joue un peu trop fort. Elle se lève alors, ne sait pas vraiment ce qu'elle fait, ele mettra ça sur le coup de la fatigue et doucement, elle vient à ses côté et pose doucement sa main sur la joue d'Oliver qu'elle caresse du bout des doigts « Merci. Merci pour tout ça, tes conseils, tes mots. Tout. Maintenant, grâce à toi, je sais que je dois aller de l'avant et que tout ira bien. Parce que tes conseils me sont précieux et je les appliquerais en ayant une pensée toute particulière pour toi. » Rien de bien amoureux, elle se reculait alors, reprenait sa main qu'elle glissait dans les poches de son gilet avant de le regarder dans les yeux, cherchant elle ne sait quoi dans son regard, puis elle se reculait, ne sachant pas vraiment quoi faire d'autre. Peut-être qu'elle devrait y aller. Il a l'air exténué, et elle, elle est encore là. A chercher de la compagnie parce que son lit froid ne lui manque pas. Elle pourrait aller voir Tom, mais elle n'a pas envie de sa compagnie ce soir. Puis Alessia est chez son mari. Et un appartement vide est la pire des choses, mais au moins, il est aussi vide que son coeur. |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ bad liar Ven 26 Jan - 0:12 | |
| Azraël & Oliver To the shadows of regrets, and you would have the best of me
Tu ne sais pas quelle Azraël tu préfères, celle qui parle le plus naturellement du monde et qui se laisse dominer par ses émotions ou celle qui répond le plus professionnellement parlant à tes remarques. Un juste milieu serait parfait. Après, peut-être que toi aussi, ton comportement est bizarre, mais tu as toujours été comme ça au bureau avec elle, sauf la fois ou tu lui as crié dessus mais tu avais tous les droits d'être un colère, tu ne reviendras pas là-dessus et vous vous êtes compris à ce sujet. Enfin tout ça pour dire que tu ne sais pas où est-ce que tu marches avec elle et surtout, sur quoi. Tu hausses un sourcil, tu la vois accepter toutes tes remarques avec sourire, contrastant évidemment son arrivée en trombe avec cette colère lâchée sur toi. Tu caches ta surprise de voir se revirement de situation, marquant un terme à cette discussion sur elle et ses remarques vis à vis de Paul. Tu hoches la tête de haut en bas lorsqu'elle te souhaite bonne chance pour le prochain repas. Et tu sais qu'elle sait. Vous en avez discuté longuement de ses repas auxquels tu dois assister, faire semblant de manger quelque chose et observer tout le monde sous tous les angles. La semaine prochaine, ça reste quand même quelque chose de particulier, en soit tu aurais préféré que ce soit une simple réunion dans la salle de conférences mais étant donné que c'est un projet qui n'est absolument pas certain d'aboutir comme vous le voulez, vous préférez Paul et toi, gardez ça pour vous avant d'en parler, si ça se fait, si ça ne se fait pas, personne ne saura. « Certainement d'ici une semaine, ils auront le rapport avant, mais ils vont se concerter. » Tu n'en dis pas plus, mais ça lui laisse du temps à réfléchir à ce qu'elle va bien pouvoir leur dire face à la décision qu'ils vont prendre. C'est un peu comme si elle allait être sa propre avocate, c'est un exercice compliqué de se défendre soi-même d'autant plus que c'est face à Sophie et aussi et surtout, Paul. Il ne va pas la lâcher d'une semelle et c'est lui qui mènera l'interrogatoire. À voir comment elle va réagir sous sa pression et tu ne sera spas là pour la défendre. Tu laisses tes paupières se fermer quelques longues secondes après le refus du nouveau verre de whisky et tes dernières paroles, plus des conseils pour elle, pour son futur. Il est réellement temps qu'elle arrête de s’inquiéter pour toi avant elle même, tu n'es pas sa vie et tu peux te débrouiller tout seul, tu as vécu bien pire que ça. Son histoire ne te causera absolument rien de mauvais, mais ça peut lui faire très mal à elle et elle devrait se focaliser sur ça au lieu de chercher à prendre soin de toi... Eh mais ? Elle vient de te toucher la joue encore une fois ? Sous l'effet de la surprise, tu ne bouges pas même si imperceptiblement tu as tendu ta joue contre la paume de sa main. Azraël l'impulsive vient de frapper nouveau, brisant ta garde. Heureusement que ses mots te font retomber sur tes pattes, heureusement sinon, tu te laisserais aller, tu profiterais d'elle, de son regard, de ses mains, de ses lèvres, de son corps tout entier, la ravissant complètement et satisfaisant tes pulsions qui doivent pourtant disparaître. Tu passes ta main sur ton visage en lâchant un soupire plutôt bruyant. « Tu es aussi tactile avec tout le monde comme ça ? » Demandes-tu, un léger sourire en coin avant de reprendre ton sérieux immédiatement te rendant compte que cette question n'a non seulement pas lieu d'être, mais elle est complètement déplacée. « Désolé. » L'excuse est immédiate. Tu te reprends, attendant qu'elle revienne à sa place, en face de toi. « Ce n'est pas grâce à moi, tu dois pouvoir trouver les réponses toute seule, je suis simplement là pour t'offrir des pistes afin que tu te ranges sur la voie de la logique qui semble parfois sombre pour toi. Ne me remercie pas et ne pense pas à moi. Pense à toi, pense pour toi. Je n'ai rien avoir avec les choix que tu fais qui sont les tiens, ils te sont propres. Tu dois appliquer des conseils parce que tu penses qu'ils sont bons pour toi et non pas parce qu'ils sonnent bien à tes oreilles ou qu'ils sortent de ma bouche. Je n'ai pas la parole d'évangile, si c'était le cas, ça se saurait. Tu es assez maligne pour trouver des solutions toute seule si tu t'appliques correctement. » Voilà un nouveau petit discours dont tu n'es pas très fier étant donné ton état de fatigue, tu pourrais faire tellement mieux si tu avais quelques heures de sommeil et une migraine en moins. Tu fais généralement de bon speech, tu es doué pour ça, donner des conseils sur cette logique que tu appliques partout et tout le temps. |
| | | | Sujet: Re: OLIVAEL ✻ bad liar | |
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