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 OLIVAEL ✻ You're going through six degrees of separation

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MessageSujet: Re: OLIVAEL ✻ You're going through six degrees of separation   OLIVAEL ✻ You're going through six degrees of separation - Page 2 EmptyLun 22 Jan - 21:55

Tu ne sais pas à quoi tu pensais sincèrement. Tu n’aurais jamais dû venir dans son bureau, tu n’aurais jamais dû lui demander conseil. Parce que t’as beau te dire que tu as oublié, ce n’est pas vrai. Tu n’as rien oublié. Mais tu fais semblant; tu agis comme si de rien était. Habilement ou non. A vrai dire ce sont certainement tes médicaments qui te font agir de la sorte, tu es comme un robot, tu ressens les choses mais tu as l’impression d’être à l’extérieur de ton corps. C’est pas plus mal quand on y pense. Au moins, tu ne souffres pas trop. C’est tolérable. Tu aimerais lui dire la vérité, parce que tu mens. Tu n’as pas fait le deuil de cette relation. Oh non, bien au contraire. C’est tout l’inverse. Tu te souviens de tout et c’est extrêmement douloureux mais tu arrives à feindre la comédie, faire comme si de rien était. Ça n’aurait pas été le cas, tu n’aurais jamais mis ne serait-ce qu’un pied dans son bureau parce que tu te serais mise à pleurer directement. Pas la. La, tu agis comme si tu étais forte mais tu ne l’es pas du tout. Cependant, il n’en sait strictement rien. Il ne sait rien des nuits que tu passes à tourner et te retourner dans ton lit. Des nuits que tu passes à ressasser le passé avec une nostalgie déconcertante, tu ne te savais pas capable de faire cela et tu es plutôt fière de toi sur le coup. « dis moi que tu fais attention a toi s’il te plaît... » Parce que tu ne supporterais pas de savoir que ça ne va pas fort. Mais de toutes façons, il ne te le dira pas. Comme d’habitude. Il ne te disait rien avant pourquoi le ferait-il maintenant ? Mais ça te rassurerait un peu et les mots que tu as employé te paraîtraient certainement moins lourds, moins encombrants dans le palpitant. Parce qu’il est lourd, parce qu’il bat irrégulièrement et tu ne peux malheureusement pas y faire grand chose. C’est trop difficile de faire semblant. Tes mots sont assassins tu le sais. Mais tu contrastes avec cette demande sortie de nulle part. Tu sais qu’il va refuser, tu t’y es préparée. Mais non, quand tu le vois se lever, tu as d’abord un mouvement de recul et puis tu ne bouges plus. Tu le laisses s’approcher et quand enfin tu es contre lui, ta tête contre son torse, tu fermes les yeux. Tu restes immobile un instant, et tu sens une larme qui perle au coin de tes yeux. Non tu ne peux pas pleurer maintenant. Pas après avoir été aussi forte tant de temps. Tu pourrais peut-être mettre ça sur le compte de la fatigue. Puis quand il se recule, tu déglutis difficilement, la, dans l’obscurité tu as l’impression que tes démons dansent eux, lumineux, ton mal-être danse devant tes yeux. Tu essuies alors les larmes qui déferlent sur tes joues et d’une voix cassée tu te met a prononcer « Il se peut aussi que je sois une habile menteuse. Pas sur le fait que je vais mal, oh non je vais bien. Je vis ma vie de l’extérieur. Mais je ne t’ai pas oublié. Je n’ai même pas enterrer cette relation. Comment est-ce que je pourrais le faire alors que tu m’as donné tant de petits moments de bonheur ? » Tu lèves alors les yeux au ciel et tu te rapproches de lui, ta main sur sa joue. « J’ai pas envie qu’on s’ignore. J’ai pas envie de reculer dans le petit avancement qu’on a fait. Je sais qu’on sera capable de cohabiter tout les deux. J’ai pas envie qu’on soit deux étrangers. Pas après ce qu’on a vécu.. » Et tes doigts caressent doucement sa joue « Je m’inquiète toujours autant pour toi... »
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MessageSujet: Re: OLIVAEL ✻ You're going through six degrees of separation   OLIVAEL ✻ You're going through six degrees of separation - Page 2 EmptyLun 22 Jan - 23:11

Azraël & Oliver
To the shadows of regrets, and you would have the best of me
Tu ne réfléchis pas longtemps pour la prendre dans tes bras, tu te dis que tu lui dois bien ça mais... C'est certainement le mauvais choix, tu lui fais plus de mal qu'autre chose en agissant de la sorte, en lui donnant ce qu'elle veut, tu rentres dans son jeu et c'est hors de questions que ça continue comme ça. Tu comptes dans ta tête ces fameuses sept secondes avant de retourner contre le bureau, un pas plus loin, mais elle ne s'arrête pas là. Non, elle pleure. Tout ça c'est de ta faute. Elle a beau te parler, te dire que tu lui as offert du bonheur, elle est en train de t'éloigner d'elle, tu te vois tel un poison à travers ses mots, ou pire que tout, une addiction mauvaise pour sa santé mais à laquelle on ne peut pas dire non. Tu en viens à te demander si elle ne ment pas sur toute la ligne au final, elle ne peut pas prétendre à aller bien sous médicaments et encore moins lorsqu'elle pleure. Tu es figé sur place parce que tu ne peux pas la rassurer, tu n'as pas le doit de faire ça parce que tu sais pertinemment que ça ne va pas s'arrêter là, il y a trop de sentiments entre vous, un passé commun qui va vous faire atrocement de mal et elle, elle ne veut pas que vous soyez des inconnus et toi, tu penses au contraire que c'est la meilleure solution. Parce qu'elle, elle va passer à autre chose, soyons réaliste, elle est jeune, belle et particulièrement intelligente, elle va rencontrer un homme de son âge et fonder une famille avec, tu t'en fais aucuns doutes, mais toi... Toi, c'est une toute autre histoire, tu ne désires pas retrouver quelqu'un, tu peux aisément te passer d'une présence à la maison mais tu ne vas pas l'oublier, tu ne sais pas si tu seras capable de passer à autre chose ou tout du moins t'offrir à quelqu'un d'autre puisque tu ne fais que des dégâts. Tu vas certainement passer ta vie à t'acharner au travail et tout ira pour le mieux tout en oubliant ce qu'est l'amour puisque physiquement, tu pourras toujours trouver quelqu'un pour assouvir tes besoins. Tu fermes les yeux quelques secondes, sa main sur ta joue, essayant de rassembler tes forces afin de lui offrir une réponse correcte. Mais pour le moment, tu n'as rien et pire que tout, tu te déplaces, enfin, tu te décales sur le côté pour prendre la boite de mouchoirs à l'aveuglette et lui en tendre un. « Tiens... » souffles-tu avant de fuir, c'est le bon mot, tu fuis de ton côté, tu reviens à ta place et tu remets en place cette distance parce que vous en avez besoin tous les deux, tu dois être celui qui se force à agir avec la raison et non pas son cœur. « Tu le sais aussi bien que moi que vivre sa vie de l'extérieur n'est pas une bonne chose, encore moins de se mentir à soi-même Azraël, mais je ne suis pas un donneur de leçon, je suis loin d'être à la hauteur de ce rôle... » Tu baisses les yeux, tu souffles avant de reprendre. « Je peux te donner un tas de raison pour passer à autre chose, mais là aussi, ce n'est pas à moi de te le dire et il est encore tôt. » Votre rupture est encore fraîche et le fait que vous vous côtoyez tous les jours au boulot n'arrange rien à la prise de distances, surtout que de son côté, elle ne veut pas les voir. « Mais, je peux te donner un conseil. » Cette fois, tu lèves les yeux et tu la regardes on ne peut plus sérieusement. « Ce qui est dans le passé appartient à celui-ci et personne ne peut y changer quoi que ce soit, le ressasser, y revenir, ça ne permet pas d'avancer et crois-moi, marcher à reculons en espérant revenir en arrière, ça ne fonctionne pas, c'est une illusion. » Tu es plus doux, tu ne désires pas lui faire peur, absolument pas. « Tu sais pertinemment que nous n'allons rester des inconnus ou des étrangers, nous sommes deux adultes qui sommes capables de cohabiter en paix. » Tu termines avec un sourire. « Cheer up jeune demoiselle, cette histoire ne mérite pas tes larmes encore moins tes forces. » Un clin d’œil, un peu joueur afin de détendre l'atmosphère tout en évitant soigneusement de ne pas répondre à sa question, elle va peut-être croire que tu l'as oublié, ça t'arrive souvent d'oublier des choses dans les discussions, parfois sans piqûre de rappel, tu oublies.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL ✻ You're going through six degrees of separation   OLIVAEL ✻ You're going through six degrees of separation - Page 2 EmptyMar 23 Jan - 15:41

Ca a été trop vite quand tu y penses, bien trop vite, tu t'es attachée trop vite, il a apposé sa marque sur ton coeur bien trop rapidement. Mais tu y croyais, et au plus profond de toi même, tu y crois encore un peu. Tu aimes y croire parce que tu te dis qu'une belle histoire comme ça, ça ne peut pas se terminer ainsi, pas si vite, pas si brutalement. Mais pourtant c'est le cas et tu n'en reviens pas. Tu as dû mal à t'y faire, mais tu y arrives, un jour sur deux. D'une nuit à l'autre, tes pensées changent, d'une nuit à l'autre, tu as envie qu'il revienne ou qu'il s'en aille pour toujours. Qu'il ne revienne plus dans ta vie. Parfois, tu rêves que tu pars de Washington, comme ça, tu ne le vois plus. Comme ça, tu ne supporteras plus ton cœur endolori. Mais tu aimes Washington, et tu ne changerais ta vie ici pour rien au monde. Tu as prit tes repères, tes marques et en vérité, tu en as un peu marre des déménagements. Tout ces cartons, le changement, les papiers, tu en as assez de tout ça. Tu verras, plus tard. Tu verras comment ta situation évolue. Comment ça va, mais tout ce que tu sais aussi c'est que tu vas tout faire pour que ça aille, tu n'as pas envie de partir, tu as beaucoup plus à perdre qu'à gagner. Tu perdras une bonne équipe, des amis, et même une parcelle de ton bonheur. Il risquerait de t'exploser au visage celui-là. Purement et simplement, les résidus de ton bonheur risquerait de te blesser plus que ce que tu n'imagines. Ca risquerait de faire mal, encore plus mal que ce que tu n'espères, encore plus mal que quand ton coeur s'est compressé quand il t'a quitté. Quand tu as eu l'impression de marcher sur du verre pillé à pieds nus à chaque fois que tu faisais un pas. Un pas de plus vers le mal-être. Mais t'es bien là, dans ses bras. Malheureusement, ça ne dure qu'un temps, un laps de secondes que tu aurais voulu capturer pour le revivre tout le temps, dès que la nostalgie aurait prit les devants. Tu t'en veux d'être si faible, tu t'en veux d'avoir cette capacité à te mettre à pleurer trop vite, tout le temps. Puis, tu t'en veux aussi des mots que tu peux prononcer parce que tu sais qu'ils sont maladroits. Tu n'as jamais été très adroite dans tes paroles Azraël, surtout dans ta vie privée. Tu attrapes le mouchoir qu'il te tend et tu t'en sers élégamment ou non, en te tournant un peu pour qu'il ne subisse pas ce spectacle. Tu te tournes alors un peu plus vers lui quand il te regarde et tu sens ton coeur qui s'accélère, tu aimerais bien qu'il se calme celui-là. Ca te ferait du bien. Tu l'écoutes attentivement, et tu souffles un peu tu ne sais pas si c'est du soulagement ou autre. Tu l'écoutes, les mots se meurent dans ton oreille et tu te dis qu'il a affreusement raison. « Oli... » Tu ne veux pas qu'il te donne des raisons de passer à autre chose, tu n'as pas vraiment envie de le faire maintenant en vérité, mais tu vas sûrement être obligée, malheureusement. Tu sais qu'il a skippé ta question, il tente de noyer le poisson mais tu n'es pas bête. Tes yeux se perdent dans les siens quand il te donne son conseil, tu aimerais pouvoir répondre quelque chose mais la boule qui grossit au fond de ta gorge t'empêche de prononcer le moindre mot jusqu'à ce qu'il termine. Tu ris un peu, ça te fait du bien et tu sens une étrange sensation au creux de ta poitrine. Tu te sens bizarrement mieux. « Je sais que c'est une foutue illusion.
On ne revient jamais en arrière. Si c'était possible, j'aurais fait les choses autrement, tu le sais bien. Toutes les choses qui ont certainement menés à notre perte à tout les deux, je ne les aurais pas faites.
Je ne serais pas venue à ce stupide gala, je ne t'aurais pas laissé partir seul sous la pluie, je ne t'aurais pas laissé aller à Seattle, j'aurais empêché mon père de venir.. »
Toutes ces choses que tu as l'impression de vous être infligés, tu ne les aurais pas faites, ou alors tu les aurais faites différemment. Mais tu ne peux plus rien faire maintenant. « Je ne voulais pas pleurer. Mais tu me connais bien pour savoir que je pleure pour un rien. » Tu te ressasses la scène où il se demandait ce qu'il se passait parce que tu étais triste pour une scène dans un film. Et ça te fait rire. Et puis tu le regardes, un petit air mutin sur le visage « Mais tu sais Oli, tes conseils ne m'ont pas fait oublié ma question.
Mais on va dire que je met ça sur le compte de mes larmes, que tu es trop perturbé pour pouvoir me dire que tu vas bien. »
Tu lui souris alors avec une infinie tendresse et tu t'humidifies les lèvres avant d'ajouter « Tu sais bien que je serais toujours là pour toi. Qu'importe ce qui a pu se passer. Tu peux toujours m'appeler au bout milieu de la nuit si tu as besoin de parler, c'est à ça que serve les amis... non ? »
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MessageSujet: Re: OLIVAEL ✻ You're going through six degrees of separation   OLIVAEL ✻ You're going through six degrees of separation - Page 2 EmptyMar 23 Jan - 16:16

Azraël & Oliver
To the shadows of regrets, and you would have the best of me
Elle sait pourquoi vous ne pouvez pas être ensembles tous les deux, pourquoi c'est impossible, mais malheureusement, malgré ton erreur qui aurait été impardonnable dans la plupart des cas, elle c'est comme si ça n'avait jamais existé, c'était comme un détail alors que ça n'en est pas un. Toi qui pensais qu'elle allait te retrouver au bureau, tu hurler dessus, t'humilier devant tous le monde pour ensuite te haïr jusqu'à la fin de tes jours, tu t'es trompé. Comme si tu devais en faire beaucoup plus pour qu'elle te déteste et encore, tu n'en es même pas certain complètement. Azraël est encore éprise de toi, comme tu l'es d'elle mais elle n'est pas censée le savoir ce qui rend cette discussion plus que difficile. « Mais ce n'est pas possible. » Dis-tu assez abruptement, il faut qu'elle arrête de faire ça, c'est complètement inutile de le répéter, vous êtes deux adultes et vous réfléchissez autant l'un que l'autre et vous savez exactement ce qui aurait dû être changé mais ça ne veut pas dire que vous devez le partager. Tu voudrais lui dire que même sans Seattle, ça serait arrivé tôt ou tard. Mais tu ne peux pas, tu baisses les yeux une seconde avant de hausser un sourcil, elle regagne ton intérêt en revenant sur cette question que tu avais savamment éludé. « Pour le moment, on va s'en tenir à une relation au bureau Azraël et tu sais pertinemment pourquoi, il est trop tôt. Je ne veux en aucun cas te faire plus de mal et t'appeler au beau milieu de la nuit n'est pas une excellente idée, peut-être dans quelques mois, quand ça ira mieux, on pourra en rediscuter, mais là, non. » Tu es votre raison il semblerait parce qu'elle joue vraiment avec le feu et sincèrement, tu es plus qu’inquiet, plus tu la vois essayer de t'attirer vers elle que ce soit physiquement ou par les mots et plus tu te dis que ça va prendre énormément de temps pour elle de passer outre cette relation qui apparemment l'a chamboulé. Ce n'est pas sain ni pour elle, ni pour toi de recommencer à vous voir en dehors du bureau, tu sais que l'un de vous va déraper et que ça va être comme avant alors non, pas question. Tu ne veux pas à revoir son père, à subir ses menaces à nouveau et à devoir lui briser le cœur, une seconde fois. La première fois était déjà de trop. « Je ne sais pas si tu comprends pourquoi je dis tout ça, pourquoi je refuse et il ne faut pas que tu le prennes mal, ce n'est pas contre toi, au contraire, c'est pour toi que je fais tout ça. » Pas pour nous, non, parce que toi, tu voudrais qu'elle soit toujours là, tu voudrais museler son père à tout jamais et être celui qui va a libérer de ses anti-dépresseurs, celui qui va lui rendre le sourire, la rendre moins peureuse, lui offrir de la confiance en elle, la sauver de la situation dans laquelle elle se trouve mais malheureusement, aussi chevaleresque et romantique c'est, tu ne sais pas si tu es capable de faire une chose pareille parce que plus elle te parle, plus tu en apprends sur elle et plus tu prends peur. Elle semble avoir énormément de choses à apprendre sur elle-même toute seule avant que tu puisses refaire surface dans sa vie. Azraël est complètement vulnérable et en aucun cas tu n'as le droit de te servir de ça et c'est pourquoi tu es presque catégorique lorsque tu lui dis non. Tu la protèges, à ta manière avec l'aide de ta raison et même si elle le prend mal, même si elle ne comprend pas, dans quelques mois, elle pourra venir te voir et te dire merci, parce que tu l'as aidé. Tu te demandes aussi ce que son ou sa psychiatre a du lui dire au sujet de votre relation, si elle doit t'éviter ou justement chercher à mettre les choses au clair comme elle a essayé de le faire le jour ou elle a joué avec le feu sur le toit, le jour ou tu lui as offert un speech sorti de nulle part avant d'aller ramasser ton cœur en petits morceaux dans les toilettes de ton bureau. Enfin, tu décides de lui répondre afin de satisfaire sa curiosité, tout en rangeant quelques affaire sur ton bureau. « Et j'apprécie tes préoccupations à mon sujet Azraël, mais je vais bien. » Tu ne mens pas réellement, tu n'as pas réellement changé, tu as juste le cœur brisé, mais tu ne le montres pas, tu fais ta vie par dessus et tu n'exprimes rien en public, tu restes stoïque, en privé c'est différent, mais elle n'y a plus accès, tout comme toi, tu n'as plus accès à ce qu'elle fait à partir du moment ou elle quitte les bureaux.
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MessageSujet: Re: OLIVAEL ✻ You're going through six degrees of separation   OLIVAEL ✻ You're going through six degrees of separation - Page 2 EmptyMar 23 Jan - 22:53

Ton souci c'est que tu es bien trop gentille. Tu veux toujours voir le bon côté chez les gens, et même quand il te prouve par a+b qu'ils sont des pourritures finies, tu trouves encore le moyen de leur donner entière satisfaction et tu tentes encore de trouver un côté gentil chez eux. Il n'y a qu'à voir ton histoire avec ton ex. Il t'a brisé plus que le coeur, il a touché l'âme et tu avais encore envie de lui trouver des côtés gentils. C'est trop toi, ça, trop gentille, trop douce, trop naïve. Tu devrais arrêter sincèrement Azraël, tu le sais. Mais tu n'y arrives pas. Il te faut quoi pour que tu arrêtes ? Peut-être qu'on te brise une bonne fois pour toute, qu'on t'achève, qu'on t'offre le coup de massue final. Tu sursautes quand sa voix claque dans l'air et tu soupires. Ca ne cessera donc jamais, le coeur n'arrêtera donc jamais de se battre avec la raison. Tu n'auras jamais les mots qu'il faut pour te faire comprendre. Tu vas finir par te demander si tu es faites pour ce travail. Est-ce que tu ne vas pas te faire bouffer ? Non, tu sais que tu peux tenir un plaidoyer, tu n'es pas pareil dans la vie privée que dans la vie professionnelle. Tu détestes l'injustice, tu détestes qu'on essaye de te mener en bateau. Tu l'écoutes quand il te répond et tu aurais presque envie de le gifler. Parce qu'il te prend pour quelqu'un de faible, ce que tu n'es pas. Enfin tu penses. « Arrête de me prendre pour une poupée de porcelaine Oliver. Je ne suis pas en sucre, je ne suis pas aussi facilement cassable que du verre. Mais soit. Je comprends. On s'en tient aux relations de bureau, c'est pas plus mal ainsi. » Tu es vexée maintenant, tu n'as pas envie qu'il te prenne pour une poupée, tu n'as pas envie qu'il te protège tu le fais bien toute seule, bon, difficilement, mais tu le fais bien toute seule. Tu n'as pas besoin de lui, tu as tes sœurs pour cela. Tu souffles et tu t'éloignes un peu de lui puis quand ses paroles viennent te percuter l'oreille, tu fais demi-tour et tu le fixes « Tout ça quoi ? » Te protéger ? Refuser de t'appeler en pleine nuit ? Très bien. Soit. Qu'il le fasse. Tu passes tes deux mains sur ton visage et tu finis par serrer les poings pour faire partir gêne qui est en toi. Tu commences à avoir mal à la tête avec toutes ces discussions et ce point dans la nuque qui ne fait que grossir, encore et toujours. Tu le regardes qui range des affaires sur son bureau et tu te décales alors récupérant le dossier que tu poses sur la chaise avec tes stylos. « Alors si tu vas bien, tout va bien. » Tu te permets de le détailler et tu comprends pourquoi tu as développé une affection toute particulière pour lui, ça résonne encore dans tout ton corps d'ailleurs. Tu fais alors craquer ta nuque ou du moins, tu essayes et tu t'humidifies les lèvres. « Quoique tu penses de ça, de moi, de nous, de tout ce qu'on a pu vivre, je suis censée trouver des réponses à mes questions, mais je sais que je ne les trouverais jamais. Je veux juste que tu sois heureux. Est-ce que je t'en demande un peu trop ? Sûrement. Mais juste... promet moi que tu ne me détestes pas. » Pourquoi tu veux savoir ça Azraël ? A quoi ça t'aidera ? Tu es fatiguée, tu ferais mieux de rentrer chez toi, mais tu veux rester encore un peu près de lui. Rien qu'un instant. Et tu aimerais que cet instant dure bien plus longtemps. « Il se fait tard... je vais rentrer. Je vais quand même prendre le dossier à la maison. Peut-être que j'aurais l'illumination sur le chemin du retour. » Ou même en pleine nuit. Tu fais alors le tour du bureau une nouvelle fois et doucement, tes lèvres viennent se poser contre sa joue. « Prend soin de toi s'il te plaît... »
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MessageSujet: Re: OLIVAEL ✻ You're going through six degrees of separation   OLIVAEL ✻ You're going through six degrees of separation - Page 2 EmptyMar 23 Jan - 23:16

Azraël & Oliver
To the shadows of regrets, and you would have the best of me
Est-ce que tu la surprotèges, certainement, mais elle n'a jamais refusé jusque là, elle n'a jamais râlé à ce sujet et là, malgré ta bonne volonté, elle le prend terriblement mal et ça te fait grincer des dents. Oui pour toi, elle est comme une poupée de porcelaine parce qu'elle se comporte comme telle, c'est aussi simple que cela, elle est fragile, qu'elle le veuille ou non, c'est quelque chose qui ne se loupe pas chez elle, si on appuie là où ça fait mal, vous pouvez la mettre à terre en quelques mots. Elle doit apprendre à se protéger convenablement et surtout pas en répondant comme elle le fait, parce qu'elle prouve tout ce que tu as dis avant. Tu secoues légèrement la tête sur les côtés préférant te taire cette fois afin de ne pas enfoncer le couteau dans la plaie et de toute façon son comportement change encore très rapidement. Elle passe toujours de l'un à l'autre sans prévenir et en un rien de temps, ça te choque toujours autant. Tu restes sans voix face à Azraël. Figé sur place, debout derrière ton bureau, l'écoutant distraitement parler, perdu dans tes pensées. « Est-ce que j'ai l'air de te détester ? » Demandes-tu subitement, un sourcil haussé, très surprit de sa question, tu pensais un minimum qu'elle te connaissait. On dirait qu'au final, dans votre relation, c'est elle qui t'a trompé alors que c'est le contraire. Elle t'a perdu en chemin. Tu es sur la touche à essayer de mettre ses paroles, ses actions sur une ligne de logique mais c'est quasiment impossible. Tu secoues légèrement la tête de gauche à droite et elle vient à tes cotés après ces quelques mots, tu restes silencieux et elle vient t'embrasser sur la joue. Mais à quoi est-ce qu'elle joue ? Tu te crispes sur place sans bouger d'un pouce. « Fais attention à toi aussi... » Tu dis ça, sans la regarder et tu la laisses partie avec son dossier, de ton côté, tu t'affales sur ta chaise, prenant ta tête entre tes mains. Dans quelle histoire est-ce que tu viens de te fourrer encore ? Tu fais tout pour lui montrer que vous deux, c'est terminé, à un moment elle comprend et à l'autre plus du tout. Tu te demandes si un jour, tu vas pouvoir comprendre la femme qu'elle est et doucement mais sûrement, tu commences à en douter. Tu regrettes ta décision de l'avoir quitté à cause de son père, mais tu te demandes si tu nous vous a pas offert une faveur à tous les deux en mettant un terme à votre relation maintenant et pas plus tard. Tu es complètement perdu, tout ce qu'il se passe dans ta vie actuellement est un vrai bordel et tu n'as pas le contrôle dessus, tu as horreur de ça. Alors, tu vas faire ce que tu fais le mieux, ce dont tu as besoin, travailler. Tu ne vérifies même pas qu'elle a quitté son bureau et tu vas chercher un nouveau café, bien décidé à passer la nuit ici, dormir sur le canapé. Tu sais que tu as des affaires de rechange de toute façon. Et tu iras prendre une douche dans la matinée, c'est aussi simple que ça. Dès que ton café est prêt, tu retourne au bureau, mettant de la musique classique en fond et tu te remets sur ton propre dossier, oubliant ainsi ta vie personnelle bordélique.

FIN
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